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Adolf Hitler et l’islam : une fascination trouble au cœur de la machine nazie

Adolf Hitler voyait-il dans l’islam et son prophète Mohammed une inspiration pour son Reich millénaire ? Loin des clichés, une fascination étrange émerge des confidences du Führer et des calculs de ses lieutenants. Entre éloges d’une religion "guerrière" et alliances avec des figures comme le grand mufti de Jérusalem, le nazisme a flirté avec l’islam dans un mélange d’admiration et de cynisme.

 

Une fascination idéologique : l’islam et Mohammed dans l’esprit d'Adolf Hitler

Adolf Hitler ne cachait pas son mépris pour le christianisme, qu’il jugeait "mou", "faible", "efféminé" et inadapté à ses rêves de domination. L’islam, en revanche, exerçait sur lui une attraction singulière, qu’il exprimait dans des conversations privées consignées dans Libres propos par Martin Bormann, l'éminence grise du IIIe Reich. "L’islam est une religion d’hommes, une religion qui enseigne la lutte et la conquête", déclarait-il en 1942, admirant profondément ce qu’il percevait comme une foi capable de forger et galvaniser des guerriers. À Albert Speer, son architecte et ministre de l'Armement, il confiait : "Si les Arabes avaient triomphé à Poitiers, leur religion aurait donné aux Germains une vigueur que le christianisme leur a refusé". Cette vision, déformée par son prisme militariste, faisait de l’islam un idéal fantasmé.

 

Hitler Archive | Adolf Hitler and Albert Speer working on architectural  plans in Bechstein house on the Obersalzberg , from Eva Braun's albums

 

Cette fascination s’étendait au prophète autoproclamé Mohammed, fondateur de l'islam, que le Führer évoquait avec une révérence inattendue. "Mohammed était un grand homme, un chef qui a su unir des tribus dispersées en une force invincible", aurait-il dit lors d’un dîner en 1941, selon les notes de Martin Bormann. Il voyait dans le fondateur de l'islam un modèle de domination autoritaire, un conquérant dont la réussite contrastait avec ce qu’il appelait "la faiblesse des prêtres chrétiens". Pourtant, cette admiration restait abstraite : Hitler ne connaissait l’islam que par des lectures superficielles, souvent tirées d’ouvrages orientalistes ou de récits militaires, et non d’une étude sérieuse de ses textes ou de sa théologie.

Heinrich Himmler, quant à lui, amplifiait cette vision avec un zèle pragmatique. "L’islam promet le paradis à ceux qui tombent au combat ; c’est une religion faite pour les soldats", affirmait-il dans une directive interne aux SS en 1943. Féru d’histoire, il comparait Mohammed à un "législateur martial", un écho au Führerprinzip. Mais cette exaltation idéologique se heurtait à la réalité raciale nazie : les Arabes, malgré ces éloges, restaient des "inférieurs" ou des "demi-singes" dans Mein Kampf. Albert Speer notait dans ses mémoires qu’Adolf Hitler, en privé, riait de "ces bédouins incultes", révélant une admiration purement utilitaire, masquée par un vernis de respect.

 

Fichier:Bundesarchiv Bild 101III-Alber-164-18A, Großmufti Amin al Husseini,  Heinrich Himmler.jpg — Wikipédia

 

Mohammed Amin al-Husseini et l’ombre des alliances

Le grand mufti de Jérusalem, Mohammed Amin al-Husseini, incarne le pont entre cette fascination et son application concrète. Lors de sa rencontre avec Hitler le 28 novembre 1941, consignée dans les archives du ministère des Affaires étrangères allemand, le Führer lui assura : "Nous partageons un même combat contre les Juifs et les Britanniques". Al-Husseini, exilé après avoir fui la Palestine mandataire, y vit une opportunité pour son projet nationaliste et viscéralement antisémite. En retour, il offrit son influence, lançant des appels radiophoniques depuis Berlin pour rallier les musulmans à l’Axe, exaltant Hitler comme un "ami de l’islam"

 

Fichier:Bundesarchiv Bild 146-1987-004-09A, Amin al Husseini und Adolf Hitler.jpg

 

Cette collaboration ne se limita pas à la propagande. Al-Husseini supervisa le recrutement de la 13e division SS Handschar, composée de Bosniaques musulmans, dont les insignes mêlaient croissant et svastika. Hitler, dans une rare confidence rapportée par Otto Dietrich, son chef de presse, saluait cette initiative : "Ces musulmans savent se battre avec une foi que nos hommes devraient imiter". Pourtant, le grand mufti n’était pas dupe : il savait que son rôle restait subalterne, un pion dans l’échiquier nazi. Gilbert Achcar, dans Les Arabes et la Shoah, nuance son impact : "Al-Husseini était un symbole utile, mais son pouvoir réel était limité face à la machine allemande".

 

Datei:Bundesarchiv Bild 101III-Mielke-036-23, Waffen-SS, 13. Gebirgs-Div.  "Handschar".jpg – Wikipedia

 

D’autres figures jouèrent les entremetteurs. Fritz Grobba, diplomate en Irak, tissa des liens avec les nationalistes arabes dès les années 1930, préparant le terrain au coup d’État pro-nazi de 1941. Hitler, dans une note à Ribbentrop, louait cet effort : "Les Arabes, sous une main ferme, peuvent devenir une arme contre l’Angleterre" Mais cette alliance reposait sur des malentendus : les nazis voyaient les musulmans comme des auxiliaires, tandis qu’al-Husseini et ses pairs cherchaient une indépendance que Berlin n’avait aucune intention d’accorder. Une méfiance mutuelle planait, rendant ces liens aussi fragiles qu’explosifs.

 

Une arme géopolitique contre les Alliés

La guerre totale imposait des alliances désespérées, et l’islam devint une carte dans le jeu nazi. En 1941, alors que Rommel reculait en Afrique du Nord et que l’URSS résistait, Hitler déclara à Himmler : "Si nous libérons les musulmans du joug britannique et soviétique, ils se battront pour nous". Cette stratégie visait à enflammer la "ceinture verte" – du Maroc au Caucase – pour déstabiliser les Alliés. David Motadel, dans Les musulmans et la machine de guerre nazie, appelle cette période le "moment musulman" du Reich, où la realpolitik l’emportait sur les dogmes raciaux.

La propagande nazie redoublait d’efforts pour séduire cet auditoire. "L’islam et le national-socialisme partagent une même vision de l’honneur et du sacrifice", clamait un tract distribué en Crimée en 1942. Hitler lui-même, dans une allocution retranscrite par Goebbels, ajoutait : "Mohammed a montré comment une foi peut soulever des peuples contre leurs oppresseurs". Sur le terrain, les Allemands rouvraient des mosquées, organisaient des prières publiques et promettaient la liberté religieuse. Une ironie cruelle venant d’un régime athée et totalitaire. À Kislovodsk, un drapeau vert frappé d’une svastika accueillit les troupes, symbole d’un mariage contre-nature.

Mais cette ambition se brisa sur la complexité du monde musulman. Les nazis surestimaient l’unité de l’islam face à leurs appels. Bernard Lewis note que des milliers de musulmans – 9 000 Palestiniens sous drapeau britannique, des Maghrébins dans l’armée de Charles de Gaulle – choisirent les Alliés, mus par des intérêts locaux ou un rejet du fascisme. Hitler, frustré, confiait à Albert Speer en 1943 : "Ces Orientaux manquent de discipline ; ils ne comprennent pas notre grandeur". L’enjeu géopolitique, audacieux en théorie, s’effrita dans la pratique, révélant les limites d’une stratégie bâtie sur des illusions.

 

Un héritage ambigu et controversé

Les unités musulmanes de la Waffen-SS, comme la division Handschar, laissèrent une trace sanglante, notamment dans les Balkans, où elles massacrèrent des civils serbes et juifs. Hitler, dans une note à Himmler en 1943, s’en félicitait : "Ces hommes prouvent que l’islam peut encore engendrer des combattants féroces". Pourtant, leur efficacité militaire fut inégale : mal équipées et parfois mutines, elles ne changèrent pas la donne. Après 1945, ces soldats furent jugés comme traîtres par les vainqueurs, beaucoup exécutés ou emprisonnés, abandonnés par un Reich défunt.

 

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Dans le monde arabe, l’ombre de cette collaboration persista. Al-Husseini, bien que discrédité, inspira des récits où Hitler apparaissait comme un libérateur anti-impérialiste. Des journaux égyptiens des années 1950 le comparaient encore à Mohammed, un parallèle absurde mais révélateur d’un ressentiment postcolonial. Les citations d’Hitler sur l’islam, exhumées par des historiens, alimentent encore des débats, certains y voyant une preuve de compatibilité idéologique, d’autres un simple opportunisme.

Cette histoire soulève enfin une exigence éthique : comment la raconter sans caricaturer ? Les paroles d’Hitler – "Mohammed a fait d’un peuple de nomades une puissance mondiale" – doivent être lues dans leur contexte, celui d’un dictateur prêt à tout pour gagner. Elle nous montre des hommes – Hitler fantasmant un islam guerrier, al-Husseini jouant sa dernière carte – pris dans une danse macabre où l’admiration n’était qu’un masque pour la manipulation.

Les mots d’Adolf Hitler sur l’islam et Mohammed – louanges d’une foi "virile" et d’un chef "invincible" – dessinent une fascination aussi sincère que tordue. Mais derrière ces éloges se cachait une instrumentalisation froide, un pari géopolitique qui échoua face à la réalité. Cette histoire, tissée de citations brutes et d’alliances fragiles, nous confronte à l’ambiguïté humaine : un tyran admirant un prophète qu’il ne comprenait pas, des hommes comme al-Husseini cherchant leur salut dans l’ombre d’un monstre. 


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34 réactions à cet article    


  • juluch juluch 10 avril 21:18

    Il y eu effectivement des musulmans dans des unités SS qui commirent des actes épouvantables.

    Les dirigeants Allemands méprisaient ces gens là, ils s’en servait pour gagner comme vous le soulignez.

     

    On a retrouvé cet antagonisme de haine dans la guerres de Yougoslavie au début des 90’s....memes slogans et souvent memes symboles.

    les alliances contres natures ne peuvent aboutir.


    • SilentArrow 11 avril 01:34

      @juluch

      Comme disait Adolphe : Ze gui fous mangue à fous les dzarapes, z’est la tizibline !


    • Bonjour @juluch et merci pour votre intervention.

      Effectivement, il y a eu des Waffen-SS musulmans qui ont commis des atrocités dans les Balkans. Adolf Hitler méprisait les Arabes  entre autres, car il n’aimait pas beaucoup de peuples  mais il avait une véritable fascination pour l’islam, qu’il considérait, à juste titre, comme une religion guerrière et conquérante. 


    • Decouz 10 avril 22:14

      Il y a eu plus de combattants musulmans dans les armées alliées.

      Prophète auto proclamé ? mais d’un point de vue neutre et extérieur, les autres pareillement.


      • SilentArrow 11 avril 01:38

        @Decouz
         

        Prophète auto proclamé ? mais d’un point de vue neutre et extérieur, les autres pareillement.

        Les autres pareillement, peut-être, mais les mahométans sont quand même les seuls à ne pouvoir faire la différence entre un prophète et un trou de balle.

      • @Decouz

        J’ai mentionné le fait qu’il y avait beaucoup de combattans musulmans chez les Alliés. Leur comportement n’a pas toujours été exemplaire

        Mohammed est le seul prophète qui, de son vivant, a fondé une religion entièrement nouvelle et durable, C’est également le seul qui prétendait explicitement être un prophète et le messager d’Allah

      • Decouz 10 avril 22:29

        Pour Hosseini, les Palestiniens ne se reconnaissent pas spécialement en lui, plusieurs familles étaient sur les rangs, le choix c’est les Anglais qui le firent.

        « Non seulement les Palestiniens et de nombreux Arabes ont cessé de résister à la colonisation britannique de leurs pays, mais ils ont également soutenu les Alliés en hommes et en soutien logistique. Plus important encore, les Arabes, en général, n’ont pas tenu compte des appels au djihad lancés par Mufti contre les Alliés en avril 1941 (lisez-le vous-même dans l’ouvrage du grand sioniste Benny Morris, « Les Justes Victimes », p. 165).
         »Il convient de souligner une fois de plus que lorsque les Palestiniens ont cessé de résister à l’occupation britannique pendant la Seconde Guerre mondiale, deux des futurs Premiers ministres israéliens (Menahem Begin et Yitzhak Shamir) étaient occupés à bombarder les forces alliées alors qu’ils connaissaient les actions des nazis en Pologne (les camps de la mort).



        • Decouz 10 avril 22:53

          Hitler avait une hiérarchie dans le mépris, les Français et Anglais inférieurs, mais au dessus des autres, ensuite les Slaves, puis les Arabes, puis les Juifs.


          • @Decouz

            Adolf Hitler n’aimait pas beaucoup de monde. Il n’aimait pas non plus les Tsiganes qui ont également été exécutés massivement dans les camps de la mort. Ce sont les oubliés de l’Holocauste. 


          • Seth 11 avril 15:08

            Vous faites cher ami une fixette sur la Teutonie nazie, vieux sujet rebattu.

            Il serait plus d’actualité d’informer sur l’Ukraine et son Bandera.  smiley

            Les « pères de l’europe » et la pax americana valent aussi la peine qu’on s’y intéresse.


            • Bonjour @Seth et merci pour votre commentaire.

              Je publie très régulièrement des articles qui n’ont aucun rapport avec le nazisme. J’avoue que c’est le sujet que je maîtrise le mieux : plusieurs décennies d’études, de recherches et d’analyses. 

              J’ai pourtant déjà évoqué les auxilaires ukrainiens de la SS, chargés de la surveillance des camps de la mort. Je vais tenter de m’intéresser à Stepan Bandera, que je ne connais pas très bien. 

              Quant aux « pères de l’Europe » et la « Pax Americana », ce sont des sujers qui n’éveillent aucun intérêt chez moi.


            • Seth 11 avril 18:18

              @Giuseppe di Bella di Santa Sofia

              Quant aux « pères de l’Europe » et la « Pax Americana », ce sont des sujers qui n’éveillent aucun intérêt chez moi.

              Dommage. Ils sont pourtant très éclairants sur le présent.


            • juan 11 avril 15:57

              Ah, bravo de ressortir ce que nos merdias n’osent pas préciser.

              restera maintenant à faire paraitre la kyrielle de sourates mortifères, insultantes, qui parsement le Coran, ce livre faussement tolérant. Si les nuls qui se croient malins de faire silence sur ce sujet, savaient qu’ils ne sont que des souillures, pour ces « croyants » dont ils pensent se faire complices en faisant silence ? D’ailleurs j’imagine bien ces mêmes gugusses à Ratio Paris pendant l’occupation...


              • Bonjour @juan et merci pour votre intervention.

                Etant historien, il n’y a aucun sujet qui est tabou pour moi. Je sais que ma franchise choque et que de nombreuses personnes me détestent pour ça. Mais je m’en moque totalement. Je préfère être détesté pour ce que suis plutôt que d’être aimé pour ce que je ne suis pas.

                Je suis totalement d’accord avec vous sur le Coran. Ce n’est pas un livre qui prône l’amour et la tolérance. L’islam est une religion guerrière et conquérante, fondée par un prophète autoproclamé qui a épousé une gamine de 6 ans. 


              • SilentArrow 11 avril 18:08

                @Giuseppe di Bella di Santa Sofia

                L’islam n’est pas une religion, c’est une idéologie totalitaire déguisée en religion. Une religion, il est plus difficile d’y entrer que d’en sortir. La oumma est une sorte de syndicat du crime dont les membres sont menacés de mort s’ils veulent en sortir.

                Mahomet n’était pas un prophète, c’était un menteur, un voleur, un tortionnaire, un assassin, un violeur et un pédophile. Ça, c’est ce que la littérature islamique en dit. J’ajouterais l’accusation d’imposture. Bref, Mahomet était un véritable trou de balle, et malgré cela, il est considéré par les mahométans comme l’exemple à suivre.

                Allah, l’idole des Bédouins, fabriqué par le Coran en recyclant tout ce que le vieux Yahweh avait de monstrueux est une véritable sale bête imaginaire qui se greffe dans la tête de ses victimes.

                Delenda est islam.


              • Panoramix Panoramix 11 avril 19:52

                @Giuseppe di Bella di Santa Sofia
                Qu’est-ce qu’un prophète qui ne serait pas autoproclamé ? Tous ont affirmé parler au nom de Dieu, et sur cette affirmation, leurs adeptes les ont cru.

                Il y a des coutumes sur des mariages précoces, cela dépend des périodes et civilisations. Ainsi dans certains pays des héritiers royaux ont épousé de très jeunes princesse ’’par procuration’’, la consommation est plus tardive.


              • @Panoramix

                Mohammed est un prophète autoproclamé qui a fondé une religion et, de plus, il affirmait être le messager d’Allah, en toute modestie... Dieu étant, par essence, omniscient et infaillible, je me demande comment il aurait pu se tromper aussi souvent dans le Coran. Ce qui fait également de Mohammed un imposteur. Beaucoup d’ex-musulmans sont unanimes sur ce sujet. Leurs témoignages sont édifiants.

                Je ne connais pas de pays, au Moyen Âge, où des membres de familles royales se mariaient à 6 ans et consommaient leur union à 9 ans seulement. Un homme mûr qui a des relations sexuelles avec une jeune enfant, ça porte un nom... De plus, Mohammed n’était pas membre d’une famille royale mais un bédouin inculte qui ne savait pas lire ni écrire.


              • @SilentArrow

                Nous avons déjà dialogué sur ce sujet et vous savez que je partage votre analyse à 100 %. L’islam est une idéologie totalitaire, en effet. Tous les aspects de la vie des fidèles sont régies par cette « religion », y compris la façon de se torcher le derrière et la main avec laquelle il faut le faire... 

                Ce sont les ex-musulmans qui parlent le mieux de cette idéologie totalitaire. Leurs témoignages sont édifiants et tellement sincères. Il suffit de quelques minutes pour se convertir à l’islam. Mais il est très difficile d’en sortir indemne...


              • jakem jakem 11 avril 20:52

                @Panoramix
                En France aussi de très jeunes princesses et de très jeunes princes ont été assortis par leurs parents ou tuteurs. 

                Des princesses et des reines ont été violées, des centaines ou des milliers de mariages ont été arrangés par les parents ou le seigneur du coin, voire par le roi.
                Avec la bénédiction obligatoire d’un prêtre.

                Même dans des familles roturières et parfois très modestes des jeunes filles et des jeunes gens étaient forcés d’épouser par arrangement.

                Mais depuis très longtemps CE N’EST PLUS LA NORME !
                Il me semble même que la loi interdit ces pratiques. Et cette loi n’est pas contestée.

                Alors que le Coran est et reste LE bouquin de référence et la charia sert de référence à la Déclaration des droits de l’homme en islam, signée par 57 pays au Caire en .... cherchez la date, je l’ai oubliée.


              • Panoramix Panoramix 13 avril 14:10

                @Giuseppe di Bella di Santa Sofia
                Vous répétez que Mahomet est un prophète autoproclamé, d’accord, mais ma remarque est que  tout prophète est par nature autoproclamé, donc il ne se différencie pas en cela des autres. Sauf évidemment les personnages purement fictifs, comme Abraham.
                Il y a des erreurs dans le Coran comme dans l’Ancien Testament dont il est une copie transposée.

                Pour ce qui est des témoignages de gens qui ont abandonné leur religion, on peut là aussi renvoyer les diverses religions dos à dos.

                Concernant les questions de mariages précoces, la morale qui vaut pour le roi vaut aussi pour le bédouin, o mores, o tempora !


              • Panoramix Panoramix 13 avril 14:17

                @jakem
                ’’ce n’est plus la norme’’
                En effet, mais ce n’est plus la norme non plus dans les pays musulmans d’épouser des enfants, par contre les ’’engagements’’ entre familles s’arrangent parfois bien avant. La Bible ne fixe pas non plus d’âge pour le mariage, c’est du ressort de la loi.
                La très intégriste Arabie Saoudite fixe désormais à au moins 16 ans l’âge du mariage.


              • jakem jakem 14 avril 09:02

                @Panoramix
                Officiellement ce n’est plus la norme. 
                Et je veux bien croire ( ça ne me dérange pas du tout ) que l’A.S. et d’autres pays musulmans interdisent désormais des mariages indécents.

                Ces pays ont tous signé la Déclaration des droits de l’homme en islam, que j’ai lue, et qui est de nature à tromper.
                Elle affirme l’égalité entre hommes et femmes, et accorde des droits similaires à ceux des Occidentaux, MAIS .... elle fait explicitement référence à la charia.

                1 Les Etats islamiques sont convaincus d’après cette Déclaration que les libertés et droits fondamentaux, conformément à la Charia, sont parties intégrantes de l’Islam et que personne n’a le droit de les abolir partiellement ou entièrement ou de les violer ou de les ignorer, car il s’agit d’injonctions divines, énoncées dans Ses Livres Révélés. Enfin, ces Etats sont convaincus que l’humanité constitue une seule famille et que tous les hommes partagent la même dignité et les mêmes responsabilités et droits fondamentaux, sans distinction aucune de race, de couleur, de langue,de religion, de sexe, d’opinion politique, de statut social ou toute autre considération.

                2 D’autre part, la Déclaration du Caire insiste, en premier lieu, sur le rôle de l’Oumma la communauté des croyants. On attend d’elle, d’après le préambule, de jouer son rôle pour qu’elle éclaire la voie de l’humanité et pour qu’elle apporte des solutions aux problèmes chroniques de la civilisation matérialiste.

                3-b) Le mariage : L’article 5 alinéa (a) de la Déclaration du Caire évoque, également, le droit de se marier. Et, Aucune entrave relevant de la race, de la couleur ou de la nationalité ne doit les empêcher de jouir de ce droit.Quant à la religion, elle n’a pas été mentionnée par cet alinéa (a) parce que la femme musulmane ne se voit pas reconnaître le droit, d’après la Charia, de se marier avec un non-musulman.

                4 c) La liberté de croyance : aucun article ne mentionne la liberté de croyance ou la liberté de manifester sa religion ! L’article 10 explique, seulement, Aucune forme de contrainte ne doit être exercée sur l’homme pour l’obliger à renoncer à sa religion....

                Lien de ces commentaires :

                https://acihl.org/article.htm?article_id=5


              • SilentArrow 11 avril 17:51

                @Giuseppe di Bella di Santa Sofia

                Mein Kampf, le petit manuel du nazisme.

                Mein Korampf, le petit manuel de l’islam.

                Avec des hurluberlus comme Ursula von der Machin, on se dirige vers un califat de Berlin.

                Des turbans vert-de-gris avec des casques à pointe. L’union de la croix (gammée) et du croissant.

                Pour aller reconquérir le littoral sud de la Méditerranée, au nom de l’idole des Bédouins et pour la grande joie du capital.


                • DACH 11 avril 18:44

                  Bjour GdBdSSofia=Parallèlement à cette fascination des élites nazies pour l’Islam et sa vision des juifs et d’autres populations non aryennes, il y avait une fascination pour l’ésotérisme. ’’Le Matin des Magiciens’’ (LP &JB) en révélait une part assez surprenante.

                  On ne peut aussi ne pas tenir compte des causes psychologiques qui conduisent à des attirances passionnées pour des régimes de dictature qui éliminent tous ceux qui ne partagent en rien leurs obsessions. Les régimes ’’fascho-communistes’’ rêvent de durer éternellement... On retrouve ces obsessions chez les partisans de LCI, actuels collabos des régimes anti-démocratiques. S’ils voyaient le destin qu’ils choisissent, ils feraient autre chose de leurs existences....


                  • DACH 11 avril 18:46

                    @DACH= rires...On retrouve ces obsessions chez les partisans de LFI, actuels collabos des régimes anti-démocratiques. S’ils voyaient le destin qu’ils choisissent, ils feraient autre chose de leurs existences.... Hommage à LCI pour les analyses diversifiées qu’ils nous proposent. 


                  • Bonsoir @DACH et merci pour votre intervention.

                    Effectivement, les nazis avaient une véritable fascination pour l’ésotérisme. L’ahnenerbe en était une parfaite illustration.

                    Quant à votre constat sur la fascination des sympathisants de LFI pour les régimes anti-démocratiques, il est très juste. Je ne comprends pas comment ces gens-là peuvent admirer  ou plutôt vénérer  des êtres abjects qui maltraitent leur peuple depuis de nombreuses décennies. Ca dépasse l’entendement.


                  • DACH 12 avril 19:52

                    @Giuseppe di Bella di Santa Sofia=Bonsoir.
                    A écouter des analystes terrain, y compris du côté russophile, et voir des vidéos du champ de bataille, il y a de quoi être encouragé par les résistances ukrainiennes. Entre perdre 800km² de terrains ukrainiens il y a quelques mois et moins de 180km² en mars 2025, on peut en conclure ce que l’on espère... Les Nords Coréens ont perdu plus de 50% de leurs troupes en Russie. La parité en nombres d’obus est atteinte. L’imprécision des missiles russes est aussi intéressante. Le scénario 1917 pour les armées russes recommence à se rapprocher. 


                  • blafeur 11 avril 20:12

                    La religion chrétienne est très chiante : elle prône la liberté de conscience, la liberté de pensée (Jésus est mort pour ne pas vouloir renoncer à sa libre conscience).

                    A contrario, « Musulman » vient de l’arabe : « celui qui est en paix et se soumet » à la volonté de de Dieu.
                    C’est à dire qui se soumet à celui qui détient la parole d’Allah... des Oulémas jusqu’à l’imam autoproclamé.
                    C’est vachement plus pratique pour en faire des guerriers.


                    • Bonsoir @blafeur et merci pour votre commentaire.

                      J’ai deux amis  deux frères  qui sont d’origine tunisienne. Ils étaient musulmans mais n’avaient jamais mis un pied dans une mosquée. Il mangaient du porc et buvaient de l’alcool. Un jour, ils ont pris conscience qu’ils avaient besoin de spiritualité. Mais pas celle provenant d’une religion « intolérante et belliciste » (ce sont leurs termes). Ils m’ont demandé de les aider à connaître le christianisme. Ce que j’ai fait avec le plus grand plaisir. Aujourd’hui, ils sont chrétiens et ont fondé deux belles familles. Ca reste un excellent souvenir pour lequel j’éprouve beaucoup d’émotion lorsque je l’évoque.


                    • jakem jakem 11 avril 20:40

                      Très bonne chronique ! dont l’auteur, Giuseppe, précise clairement qu’il faut contextualiser ces faits historiques et n’en pas tirer une conclusion ou une morale partiale définitive.


                      • Bonsoir @jakem et merci pour votre commentaire.

                        Il faut toujours contextualiser les faits historiques. C’est indispensable et cela fait également partie, normalement, du travail d’un historien qui fait preuve d’honnêteté intellectuelle. 


                      • DACH 12 avril 19:55

                        @Giuseppe di Bella di Santa Sofia=L’un de nos équipiers nous a autorisé à publier ici les réponses à sa question sur le rôle de LFI.
                        =

                        12/04/25

                        « LFI est-il un parti au service de la France et des Français ?

                        Il veut le faire croire, mais qui reste dupe en 2025 ?

                        1. LFI est le parti qui porte des idéologies étrangères à l’identité française. C’est-à-dire à ce que nous sommes, à ce qui nous correspond, à notre culture, à notre histoire, aux aspirations qui vivent dans notre ADN civilisationnel. Cela s’entend, cela se voit, et quand on observe ses élus, cela dégage parfois un parfum nauséabond. A combattre !

                        2. LFI est aussi le parti de pays étrangers qui portent des ambitions ennemies des intérêts des Français et de la France. Ses intérêts sont à la fois économiques, culturels, mais aussi de sécurité, donc de défense. Ce sont des intérêts ennemis de nos libertés fondamentales. Cela s’exprime par exemple contre les médias, comme Frontières, JDNews, VA, CNews, C8, I24News, et d’autres.... Cela se manifeste en Afrique et autour de nos territoires ultra marins. Cela se vit en Israël comme en Ukraine, et autour dans l’Europe de l’est, comme face à Taïwan. Nous avons bien oublié l’indépendance du Tibet ! LFI est donc un parti de collaborations et de soumissions, telles qu’elles se sont exprimées dès juillet 1940. Il se condamne ainsi un jour à vivre le sort de ce qu’il mérite déjà en 2025. A combattre pour les exclure de la vie nationale.

                        3. Ses méthodes sont classiques. Elles relèvent d’ambitions totalitaires : éliminer, avec menaces effectives à l’appui, tout ce qui s’oppose à leur projet de dictature et imposer un modèle qui se veut définitif pour l’éternité. Faire taire les acteurs politiques et médiatiques, faire taire tous les autres ou les faire disparaître, comme dans la Russie de V V Poutine et chez d’autres... Cela ne rappelle-t-il pas quelque chose ces envies compulsives d’éternité ? L’amour enragé des dictatures est mortifère, et à terme suicidaire. Mais les amoureux de tels régimes ne le savent jamais. Leurs moyens de réussir sont aussi ceux que nous lui permettons d’utiliser, par lâchetés, par indifférences, par dénis, par intérêts. Il suffit pourtant de dire NON, et de prendre en mains la volonté de s’en donner les moyens. Combattre avec courage et lucidité.


                        Qui refuse les réarmements de toutes natures, face aux menaces certifiées en 2025, se choisit, et choisit pour les autres, un destin de victimes, dans la soumission. C’est une soumission à ce qu’au départ il refusait peut-être. Mais, soumission qu’il sera alors contraint d’accepter, comme en juillet 1940 : vivre sous le joug d’envahisseurs que l’on n’a pas voulu combattre à temps » Combattre les partisans d’un tel destin, ici et maintenant. © D A

                        =

                        Qu’en pensez-vous ?


                      • titi titi 13 avril 20:33

                        @L’auteur

                        Oui mais quid des poils ?

                        Dans la culture germanique le poil est symbole de liberté et de virilité. Alors que l’islam impose l’épilation « intégrale » aux femmes, mais aussi pour les hommes (fitrah).

                        Comment concilier les jambes poilues des femmes allemandes avec l’épilation totale imposée par l’islam ?


                        • titi titi 13 avril 20:38

                          @titi

                          Plus sérieusement...

                          A.H. n’était pas idiot.
                          Il a bien compris que ses ennemis étant les principaux colonisateurs des pays musulmans, il était facile d’exciter des rebellions en se présentant comme un partisan de l’Islam.

                          Pour mémoire, pendant la guerre de 14-18, la France se présentait comme authentique puissance musulmane pour faire contre-poids à l’Empire Ottoman.

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