• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > Affaires de cœur politico-médiatiques : questionnements sur une (...)

Affaires de cœur politico-médiatiques : questionnements sur une polémique

La tolérance concernant les relations entre journalistes et personnalités politiques au pouvoir a bien changé. Peu de gens s’offusquaient, il y a encore quelques années, des liens entre Anne Sinclair et Dominique Strauss-Kahn ou entre Christine Ockrent et Bernard Kouchner. Changement d’époque et de mentalités, Béatrice Schönberg et, plus récemment Marie Drucker, ne sont plus logées à la même enseigne au regard de leurs liens matrimoniaux avec des détenteurs de portefeuilles ministériels. Acteurs à leur manière de la scène publique, les journalistes sont désormais sommés de montrer patte blanche concernant leurs attaches avec le pouvoir en place. En l’occurrence, aux femmes-journalistes en question, présentatrices de journaux télévisés, il est suggéré de se mettre en retrait de leur fonction pendant la durée de la campagne présidentielle qui commence.

La polémique naissante, même si elle a une coloration d’atteinte à la vie privée qui peut en heurter plus d’un, nous en dit cependant probablement beaucoup sur le regard à courte vue et sur les réactions émotionnelles et hâtives qui semblent devenir communes dans notre société. Sur quelles références se construit-elle ? Quels prolongements annonce-t-elle si nous n’y prenons garde ? Quelles questions soulève-t-elle sur notre manière de vivre ensemble ?

Première question : un tel retrait, s’il était admissible, ne pourrait-il pas, par raison de symétrie, être légitimement attendu également de leurs conjoints politiques ? L’absence de sollicitation en ce sens tient-elle au fait qu’il faille attendre de la femme de s’effacer devant la route de son compagnon masculin ? Ou tient-elle au fait que la fonction politique est considérée comme prééminente sur la fonction journalistique ?

Deuxième question : pourquoi une telle relation serait-elle choquante en période électorale alors qu’elle serait tolérable en dehors de cette période ? Pourquoi serait-elle choquante vis-à-vis d’un compagnon au gouvernement sans l’être lorsque la fonction politique s’exerce à un niveau différent ? La suspicion de connivence ou du moins d’altération de la neutralité serait-elle moins à craindre auprès d’un compagnon député, sénateur, maire... ?

Troisième question : le lien matrimonial est-il plus particulièrement à risque de déformation du jugement que ne le serait un lien familial différent ? Un lien filial ou fraternel, voire un cousinage, préserverait-il davantage du même risque ? Faut-il admettre l’assimilation du lien conjugal à une passion, à l’image du Code civil qui définit dans ce cadre un crime dit passionnel, dont seraient épargnés les liens du sang ? Fallait-il douter des convictions socialistes de Pierre Joxe dont le père, Louis Joxe, avait été ministre de général de Gaulle ? Fallait-il douter des compétences de François Léotard à se charger du ministère de la Culture du fait de l’existence de son frère comédien ?

Quatrième question : le lien familial, et en particulier conjugal, est-il le seul qui puisse orienter le jugement devant une situation que le journaliste aurait la charge de relater ou de commenter ? Que dire de l’orientation politique d’une ligne éditoriale ? Que dire de ces journaux ouvertement orientés plutôt à droite ou plutôt à gauche quant à la neutralité des informations qu’ils diffusent ? Que penser de ces journalistes dont la carte de presse côtoie une carte d’adhésion à un parti politique ? Peuvent-ils encore exister ou sont-ils à ranger au panthéon des dinosaures ? Que penser a posteriori de la neutralité de journalistes dont l’évolution les a conduits vers une carrière politique, qu’il s’agisse de Noël Mamère, de Jean-Marie Cavada ou de divers autres ? Devons-nous nous inquiéter d’avoir subi un embrigadement souterrain à l’époque de leur activité journalistique ?

Cinquième question : pourquoi limiter la vigilance à la seule sphère médiatico-politique plutôt que de la faire porter sur tout lien avec le détenteur d’une autorité quelconque, voire d’une compétence quelconque ? Si le journaliste capable de « faire l’opinion » peut subir une altération de son jugement par manque de neutralité conjugale, un médecin dont l’épouse vient de faire un infarctus est-il neutre dans la prise en charge de ses patients cardiaques ? Idem pour un avocat spécialisé dans les affaires de la famille et lui-même en instance de divorce. Idem pour une fonctionnaire chargée de veiller à l’application de la réglementation sur la maladie de la vache folle et dont l’époux serait boucher.

Si la notion de conflit d’intérêt a depuis longtemps formalisé la façon d’aborder certaines de ces situations, on voit bien que nombre d’entre elles relèvent du fantasme de neutralité et d’objectivité pure que nous croyons attendre des intervenants sociaux qui nous entourent. Si l’autonomie de pensée, de décision, d’action, sont l’alpha et l’oméga de notre place dans la société, toute interférence non décrite ouvertement dans chacune de ses propriétés devient suspecte d’entraver cette liberté. Si je ne sais pas que Madame X, journaliste, soutient depuis des années une mère en institution pour une maladie d’Alzheimer, ne suis-je pas victime d’un conditionnement qui m’échappe lorsque je l’écoute interviewer le ministre de la santé ? Si je ne suis pas averti de l’ensemble des effets secondaires possibles d’un médicament, comment puis-je autoriser un médecin à me l’administrer ?

Si l’on ne veut pas ainsi sombrer dans un blocage complet des interactions sociales, la revendication d’autonomie ne peut dès lors se concevoir qu’en parallèle à la préservation d’une relation de confiance dont la reconnaissance pour chacun de l’existence de déterminants multiples à son comportement et à ses choix est un pilier indispensable, même si ces déterminants ne peuvent être absolument transparents. Dans le monde imparfait qui est le nôtre, la malveillance, la malhonnêteté, l’incompétence sont des risques que nous devons bien sûr affronter. Mais leur éradication relève plus du fantasme d’une société sécuritaire que d’une réalité accessible.

Penser la vie en commun, c’est penser la place qu’on accorde à sa liberté, mais c’est aussi penser la place que l’on accorde à la liberté des autres et sans laquelle la nôtre ne serait certainement pas à la hauteur que nous espérerions. Penser l’autonomie, c’est penser l’acceptation du risque et penser la confiance, ce que nous semblons avoir largement oublié.

C’est sur la pente escarpée de ces questionnements que nous projette l’histoire de cœur d’une journaliste et d’un ministre qui n’aurait jamais dû sortir de la sphère privée dans laquelle on ne peut que souhaiter qu’elle retourne au plus vite.


Moyenne des avis sur cet article :  3.79/5   (43 votes)




Réagissez à l'article

21 réactions à cet article    


  • jean-pascal (---.---.243.86) 18 décembre 2006 14:15

    Allez, je vais reprendre une par une toutes les questions posées ici :
    -  Q1 : pourquoi les conjoints ministres ne sont pas conduits à démissionner ? parce qu’il existe une différence de taille entre un journaliste et un ministre : le second est clairement affiché politiquement tandis que le premier n’est pas censé l’être.
    -  Q2 : Pourquoi cette collusion est-elle choquante en période électorale et pas au dehors ? A mon sens, elle l’est tout autant et Mlle Drucker nous prend pour des imbéciles quand elle estime que sa position ne deviendra gênante qu’en février 2007. Elle l’est déjà.
    -  Q3 : Le lien conjugal - ou assimilé - est plus contraignant dans la mesure où, à la différence, par exemple, d’une relation père-fils, il est choisi selon un certain nombre d’affinités. Et, peut-être, parmi elles, des affinités politiques
    -  Q4 : qu’un journaliste ait une opinion n’est pas gênant en soi s’il l’affiche sur un support orienté. S’agissant du service public - comme France3 - on est en droit d’attendre une neutralité totale.
    -  Q5 : on ne peut être que d’accord avec une séparation systématique des acteurs dès l’instant où il risque d’y avoir un conflit d’intérêt. Il est choquant de voir la collusion entre certains experts de santé publique et des acteurs économiques du même secteur, entre des groupes financiers possédant à la fois le fond - un club sportif, par exemple - et la forme - une chaîne de télévision par exemple....

    J’ajoute deux points : MD vient d’annoncer publiquement son retrait en 2007 , sans citer le nom de son ami et on se demande pourquoi elle le fait. Elle fait parce qu’un journal s’apprête à publier des photos de sa liaison. Autrement dit, sans ces photos, elle n’aurait rien dit. Les rédactions de France Television se déclarent solidaires avec elle. Ils sont nombreux à fréquenter des politiques, là dedans et quelle conception ont-ils de la déontologie journalistique ?


    • Sylvain Etiret 19 décembre 2006 07:52

      Merci de votre commentaire.

      On pourrait revenir sur certaines questions importantes (Q1 : le conjoint ministre n’est-il pas suspect de risquer de favoriser la chaine TV de sa compagne si le gouvernement se saisit de la gestion des chaines TV ? ; Q3 : en quoi un lien choisi est-il plus contraignant ? On pourrait au contraire soutenir qu’un lien dont on n’a pas le choix est justement une contrainte à laquelle on ne peut échapper ; ...).

      Mais le sujet essentiel est dans l’exigence de neutralité. Le propos de l’article est de souligner qu’il s’agit d’un principe probablement jamais atteignable. Il nous serait donc plus utile de prendre conscience de l’impossibilité de cette neutralité absolue et d’apprendre à « faire avec » plutôt que de rester dans le réve d’un monde utopique où la neutralité serait effective.


    • parkway (---.---.18.161) 19 décembre 2006 12:39

      sylvain ,

      Je crois aussi que c’est le fond du problème.La démagogie, c’est de faire croire aux paumés que la télé est neutre politiquement.


    • parkway (---.---.18.161) 19 décembre 2006 12:41

      jean-pascal,

      réponse à votre dernière question : aucune !(la même que sarko répondant à la question de Moatti sur Pine-Hochet, bizarre, non ?))


    • Frédéric Mahé Frédéric Mahé 18 décembre 2006 14:19

      Excellent article qui pose intelligemment des questions de fond. Néanmoins, ces « affaires » (qui n’en sont pas) soulignent le concubinage entre les milieux politique et médiatique, qui met quand même un peu mal à l’aise. Mais il y a pire, je suis d’accord, par exemple, le milieu littéraire et ses critiques : ce sont carrément les mêmes ! Ou l’aspect généalogique de certaines « dynasties » de comédiens, de politiques, ou encore le recrutement de proches dans de nombreux secteurs.

      Quand à Marie Drucker (fille de ... et nièce de ...), qui menace d’attaquer toute personne qui dévoilera le nom du (de la ?) Ministre avec qui elle partage ses moments de détente, je lui décerne l’Oscar de la faux-culterie : elle crie qu’on ne doit pas le dire, du coup tout le monde le saura, comme on a su pour Sarkozy et Mme A... F... (attention, procès aussi à l’horizon). Qu’elle fasse son coming out, et qu’on en parle plus. De toute façon, tout le monde s’en fout.

      Tout ça est désolant de petitesse.


      • Ocséna (---.---.105.58) 18 décembre 2006 16:06

        Quelle différence entre le film porno et le 20 heures à la télé ?

        La place du « sexe » par rapport à la caméra. Dans le premier cas c’est devant, dans le 2e c’est derrière.

        - Mais bon sang ! Marie et François ont tout de même le droit à une vie privée même en étant répertoriés à la télé !

        - Finalement, nous décidons donc de prendre fait et cause, à titre perso, pour Marie Drucker et François Baroin,parce qu’ils sont jeunes et beaux.

        - Ce soutien ne s’étend pas au cas Borloo, vu qu’il n’en a pas besoin. Et surtout qu’on n’arrive pas à le blairer.

        http://ocsena.ouvaton.org


        • alaincelsus (---.---.129.110) 18 décembre 2006 16:12

          Je suis très étonné que personne ne s’insurge d’un « couple » CUMULARD F.H. + S.R. qui, pour contourner la Loi interdisant à mari et femme d’être ensemble députés, ne sont jamais mariés !!!


          • bj33 (---.---.201.187) 18 décembre 2006 16:51

            Valable aussi pour notre ministre de la défense ?


          • Sylvain Etiret 19 décembre 2006 08:00

            J’ai dû zapper ça. Je ne connaissais pas cette loi (Honte à moi !). Pour mon info personnelle, pouvez-vous m’indiquer sa référence ?


          • Vilain petit canard Vilain petit canard 19 décembre 2006 13:09

            Oui, moi aussi, je suis intéressé par cete référence.


          • Emile Red Emile Red 19 décembre 2006 15:07

            Elle n’existe pas .... cf Chichi et Bernie....

            Cependant il y a une loi qui exige qu’un élu soit domicilié sur son fief électoral....Chirac à Paris, Bernie en Correze et les vacances ont donné Claude....Merdre s’écrie le père Ubu.


          • Vilain petit canard Vilain petit canard 21 décembre 2006 12:19

            à Emile Red

            Ah ben zut.

            A côté de ça, je crois que la domiciliation sur la circonscription est seulement obligatoire pour le(la) Maire (il doit avoir une adresse, au sens fiscal, dans la municipalité, même si c’est un garage, ce qui ne veut pas dire qu’il y habite), mais pas pour le député (ni le Sénateur, je pense). En effet, les députés représentent le peuple français dans son ensemble, et pas uniquement leur circonscription... Le nombre élevé de députés-maires entretient la confusion, mais cela explique qu’un(e) député(e) puisse aller à l’étranger en tant que représentant du peuple français (suivez mon regard), et inversement, qu’à l’étranger, un député représente la France, et pas son parti ou sa circonscription.

            Par ailleurs, Bernie n’est pas député(e ?), elle est conseillère générale. Elle n’est pas non plus la Première Dame, américanisme douteux importé par des journalistes qui confondent tout et voudraient davantage de people...

            Continuons les recherches !!


          • (---.---.233.155) 19 décembre 2006 00:14

            Deux poids deux mesures ?

            Quand les couples politico-médiatiques étaient de gauche c’était tolérable et toléré.... Pourquoi ?


            • parkway (---.---.18.161) 19 décembre 2006 12:47

              parce que quand y avait mittérand, la télé était encore plus muselée que maintenant, souvenez-vous des interviews tronqués et truqués de PPDA...(rien n’a changé avec lui !)

              et aujourd’hui il y a le net et les blogs.


            • Emile Red Emile Red 19 décembre 2006 15:15

              Paske kand koushner était sinistre okrent présentait pas le journal, idem pour sinklair et strauss-khan.

              De plus on sait 2 Karolis proche du pouvoir, de là à imaginer ke la ligne éditoriale soit orientée, ils vont pas en plus signer leurs méfaits...

              La droite est une gangrène qui okkupe et dirige toutes les assemblées, tous les konseils et frikote avek tous les grands patrons de presse... euhhhh d’armement... euhhh de presse....


            • (---.---.79.7) 19 décembre 2006 13:32

              Merci pour cet excellent article qui a le mérite de poser les bonnes questions.

              « Mais leur éradication relève plus du fantasme d’une société sécuritaire que d’une réalité accessible. »

              OUI ; La démagogie c’est de céder à cette tyrannie du tout sécuritaire qui lave plus blanc pour ne pas aborder les VRAIS problèmes dont personne ne veut entendre parler...car ils sont trés IMPOPULAIRES et ILS DERANGENT !


              • (---.---.79.7) 19 décembre 2006 13:40

                « Néanmoins, ces »affaires« (qui n’en sont pas) soulignent le concubinage entre les milieux politique et médiatique, qui met quand même un peu mal à l’aise. »

                Rassurez vous le con-cu-binage, ah pardon concubinage , existe entre tous les milieux et il est d’ailleurs de tout bord car il fait parti de la nature humaine.....au même titre que la bêtise et la jalousie ou bien encore l’hypocrisie et la médisance....

                ah .......diantre reste t’il encore des âmes vertueuses ?

                Nous pataugeons dans la gadoue.....


              • Thierry (---.---.130.76) 19 décembre 2006 15:24

                Je suis d’accord avec le propos de cet article, mais pas entièrement avec la conclusion. C’est effectivement une illusion dangereuse de penser qu’on puisse connaître et éliminer tous les liens de dépendance. Mais il serait abusif de les rejeter tous dans la sphère privée. Il me semble que la solution à ce problème est pratiquée depuis longtemps dans la (bonne) presse anglo-saxonne. Elle consiste simplement à déclarer ouvertement les conflits d’intérêts.

                Il serait d’ailleurs plus respectueux de la liberté de tous de rendre sa subjectivité au journaliste. Qu’il ait le droit de dire « je pense que », ou « c’est mon opinion », plutôt que d’être cette espèce de boîte à parole qu’est le présentateur moyen, afin de préserver une illusion de neutralité. Cela nous rendrait le recul nécessaire pour distinguer une opinion d’un fait.

                Ça me fait penser au lobbyisme, qu’on ne saurait voir en France. Il n’est dangereux que lorsqu’il est caché. Un lobbyiste reconnu comme tel n’est jamais que le représentant d’intérêts a priori légitimes mais que l’on sait particuliers.

                Le problème est donc de savoir ce qui relève du privé, et n’a pas à être déclaré, et ce qui concerne le public, et doit l’être. Ça se juge au cas par cas. Par exemple, si Marie Drücker interviewait son chéri, il serait judicieux qu’elle signale les liens qui les unissent. Ce n’est pas le cas, à mon avis, si elle interviewe un autre dirigeant de son parti (ami ou, plus probablement, ennemi).

                C’est cette « transparence lorsque nécessaire » qui inspirerait la confiance. De même que des journalistes qui revendiqueraient leur subjectivité, plutôt que de la cacher.


                • ester (---.---.34.189) 19 décembre 2006 19:50

                  Je pense que ce débat est la partie émergé de l’iceberg. La question serait plutôt de savoir pourquoi il y a tant de couple politique/journaliste ? Ne serait-ce pas un symptôme de la fusion des sphères politique et médiatique ?

                  D’où provient cette fusion si elle existe ? Jusqu’où va-t’elle ? Quels sont les facteurs qui influe sur ce rapprochement du pouvoir politique et journalistique ? Quels sont les moyens pouvant être mis en oeuvre pour assurer une meilleure séparation de ces pouvoirs ?

                  J’ai mes idées la dessus mais par soucis de débat je laisse pour le moment l’auteur ainsi que tout ceux qui ont un avis sur la question s’exprimer.


                  • Thierry (---.---.130.88) 20 décembre 2006 10:52

                    @ ester

                    pas d’accord avec l’iceberg. L’existence de couples d’hommes politiques avec des présentatrices de JT s’explique assez naturellement par leurs nécessaires rencontres, leurs sujets d’intérêts communs, l’abondance de ceux-là et la beauté de celles-ci (question d’audimat). Il y a évidemment aussi une partie cachée, je ne répéterais pas ici les accusations de F. Bayrou. Mais cette partie immergée n’est pas reliée à la partie émergée ; ce n’est donc pas un iceberg !


                    • (---.---.17.113) 22 décembre 2006 14:39

                      1) les telespectateurs doivent connaitre le degre d’independance des journalistes. De la meme maniere que l’etique oblige les journaux a rappeler leur actionnariat lorsqu’ils ecrivent un article sur leur entreprise mere, il me semble naturel que les telespecateurs sachent le degre d’independance « emotionel » qu’ils ont.

                      2) pourquoi le journaliste doit demissionner et pas le politique. Tout simplement parce que l’absence d’independance par rapport au monde politique ne permet pas de faire un travail journalistique objectif. Alors qu’a l’oppose connaitre intimement un journaliste n’empeche pas de faire de le politique.

                      Ce que je crains c’est surtout que les influences reciproques vont bien au dela des simples couples politico-mediatiques. Il y a la collusion d’interets economiques qui me semble beaucoup plus dangereux pour la liberte de l’information.

                      Cordialement,

                      Antoine

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON






Les thématiques de l'article


Palmarès