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Analyse d’une catastrophe sanitaire annoncée, la saga du Dengvaxia, vaccin contre la Dengue

REGLEMENTS DE COMPTE AUX PHILIPPINES : responsables poursuivis pour « homicide par imprudence pour avoir facilité l’approbation hâtive du dengvaxia et la mise en place de la campagne scolaire de vaccination »

Les familles manifestent pour obtenir justice, accusent Sanofi d’avoir traité les enfants philippins en cobayes, et accusent les politiques et administratifs de corruption.

Depuis, les électeurs ont chassé les politiques responsables de cette catastrophe du pouvoir ; le nouveau gouvernement philippin demande à Sanofi de créer un fonds d’indemnisation pour prendre en charge l’hospitalisation et les traitements de tous les enfants qui pourraient développer une forme sévère de dengue. Le procureur a procédé à des mises en examen, après avoir réuni des charges contre près d’une vingtaine de philippins dont Aquino (ex-président), Janette Garin (ex-ministre de la santé), Butch Abad (ex-ministre du budget), et Paquito Ochoa (ex-secrétaire du gouvernement) et 6 responsables français de Sanofi (qui ont tous quitté les Philippines). Sans oublier 19 autres mis en examen dont Rose Capeding, ex-chef du département de médecine tropicale et Tropical Medicine (RITM) qui encourent une peine de 48 ans de prison pour « homicide par imprudence pour avoir facilité l’approbation hâtive du dengvaxia et la mise en place de la campagne scolaire de vaccination »

On espère que les procès permettront d’établir la responsabilité des uns et des autres et que les peines prononcées dissuaderont les futurs responsables de dérives semblables.

 

  

Analyse d’une catastrophe sanitaire annoncée, la saga du Dengvaxia, vaccin contre la Dengue

 

 

TOUS CONCERNES : autorisation de mise sur le marché du vaccin controversé contre la Dengue, en Union Européenne ! Pourquoi ?

 

 Qu’est-ce que la dengue ?

La dengue ou grippe tropicale[1] est une maladie virale transmise par deux espèces de moustiques de la famille Aedes. Il existe quatre souches répertoriées (DEN-1, DEN-2, DEN-3, DEN-4) du virus qui fait partie de la famille des arbovirus, (comme le zika, le chikungunya, la fièvre du Nil et la fièvre jaune).

La première infection, première rencontre avec le virus, est marquée par un syndrome grippal banal (fièvre, douleurs articulaires, nausées, fatigue) et évolue habituellement favorablement en quelques jours. La guérison confère une immunité solide envers la souche concernée, mais ne protège pas contre les autres souches.

 La seconde attaque de dengue, le plus souvent bénigne, expose parfois à une forme grave, hémorragique qui peut entraîner la mort, d’autant qu’aucun traitement curatif n’est connu.

 

 Expansion de la maladie, à la suite de la mondialisation, donc un marché gigantesque pour big pharma et affiliés

Cette maladie a connu une expansion considérable depuis la mondialisation, du fait de la multiplication des transports internationaux et du réchauffement climatique. L’OMS estime que le nombre annuel de cas est passé de 40000 en 1996 à 3 200 000 en 2015 et que plus de 200 millions de personnes y sont actuellement exposées, représentant un marché prometteur pour un vaccin efficace (il pourrait rapporter plus de 1 milliard d’euros par an).

 

LA SAGA DU DENGVAXIA, presque un roman (noir !)

La saga du dengvaxia commence en septembre 2008 lorsque Sanofi acquiert, pour 332 millions d’euros la société Acambis, propriétaire d’un candidat vaccin utilisant un virus génétiquement modifié, véritable chimère obtenue à partir des virus de la dengue et de la fièvre jaune.

Six mois plus tard, en mai 2009, Sanofi investit 350 millions d’euros pour la construction d’une usine près de Lyon destinée à la fabrication de ce vaccin et commence la production sans attendre les résultats des essais cliniques de phase 2, en cours en Thaïlande, résultats attendus trois ans plus tard.

ALERTE INITIALE IGNOREE

Fréderic Tangy chef de l’unité génomique virale et vaccination à l’Institut Pasteur interrogé par B et C Heketsweiler[2] rappelle que « lorsque Sanofi a lancé les essais cliniques chez l’homme, nous l’avons alerté sur différents risques potentiels, comme celui d’une interférence possible entre les différentes souches de dengue, mais surtout celui d’une réaction immunitaire spécifique qui permet au virus d’entrer encore plus facilement dans les cellules cibles après une première exposition ». 

Mais cette mise en garde a été ignorée.

ESSAIS PHASE 3 MAL CONCUS

En 2011 commencent les essais de phase 3, incluant 30 000 enfants dont 10% sont testés pour savoir s’ils ont été préalablement exposés au virus de la dengue. Seulement 20% des 3000 enfants testés se révèlent ne jamais avoir infectés par un virus de la dengue et c’est donc à peine 600 d’entre eux qui permettront d’évaluer les risques encourus avec la vaccination dans ce groupe.

 Surrisque important chez les plus jeunes avec décès

Les résultats de ces premiers essais cliniques sont médiocres. Seulement 56% d'efficacité à deux ans et un sur-risque important (700%) de formes graves chez les enfants les plus jeunes après l'injection du vaccin. Plusieurs décès sont rapportés sans explications convaincantes. Ces résultats peu favorables motivent la réticence des clients potentiels. Les millions de doses de vaccin déjà fabriquées ne trouvent pas preneurs et certaines ont une date de péremption qui approche.

 

 PROPAGANDE MEDIATIQUE, POLITIQUE ET NON SCIENTIFIQUE

Sanofi mobilise alors tous ses réseaux jusqu’au président de la république F Hollande pour promouvoir son vaccin.

En avril 2014, lors d’un voyage du Président français François Hollande, la décision du Mexique d’accorder une AMM est obtenue. Elle sera officiellement signée en décembre 2015 par le vice-ministre mexicain de la santé, Pablo Kuri Morales, auparavant directeur scientifique de Sanofi dans ce pays de 2009 à 2011.

En novembre 2014, le vice-président de Sanofi, accompagnant le président F Hollande lors du sommet de l’APEC rencontre le président philippin B Aquino, pour lui vanter son vaccin miracle.

MENSONGES ET PROPAGANDE : LE TEMPS DES FAKE NEWS

Début 2015, Sanofi-Pasteur proclame dans tous les médias la mise sur le marché d'un vaccin « révolutionnaire, efficace et sans danger », capable « d’éviter 93% des dengues hémorragiques ».

En mai 2015, la ministre de la santé des Philippines, J Garin, se rend en France pour visiter l'usine du Dengvaxia et elle accepte le prix demandé par Sanofi (17 euros la dose), lors d’un dîner sur les Champs-Elysées avec les dirigeants de l’entreprise.

 RESULTATS INITIAUX MEDIOCRES ET GROS RISQUES CHEZ LES PETITS

En septembre 2015, les résultats des trois premières années de suivi sont rendus publics[3]. Ils confirment que le vaccin n’est pas très efficace et que dans l’essai mené en Asie « les enfants vaccinés avant 5 ans ont un risque d’hospitalisation de dengue sévère 5 fois plus élevé que les enfants non vaccinés ». 

AU LIEU D’UN MORATOIRE, ON FONCE DANS LE MUR

Mais plutôt que d’avertir de ce risque et faire un nouvel essai pour mieux l’expliquer, Sanofi accélère ses efforts pour une commercialisation la plus rapide possible.

En décembre 2015, après une nouvelle rencontre, les dirigeants de Sanofi, le président B. Aquino et J. Garin organisent en urgence une campagne massive de vaccination dont le coût dépasse les 3 milliards de pesos (plus que l'ensemble des sommes allouées à l’ensemble des autres programmes de vaccination aux Philippines, alors que la dengue ne fait pas partie des dix premières causes de mortalité).

L’un des plus fervents apôtres du vaccin est K Hartigan-Go, sous-secrétaire à la santé de 2015 à 2016, mais aussi fondateur de la Zuellig Family Fondation, dont la branche pharmaceutique obtient l’exclusivité de la commercialisation du vaccin aux Philippines. Partout mélange des genres et conflits d’intérêt.

 PROMOTION POLITIQUE DU VACCIN A GRANDE ECHELLE AUX PHILIPPINES

J Garin ministre de la santé s'auto-nomme directrice de l'Agence du Médicament pour décerner l’autorisation immédiate de mise sur le marché pour le Dengvaxia, sans respecter la procédure d'attribution des marchés publics. Puis elle annonce qu’un million d'enfants philippins bénéficieront gratuitement de ce vaccin « miracle » grâce au gouvernement, avant les prochaines élections. Lors de retransmissions télévisuelles, cette vaccination sera souvent accompagnée de distribution aux enfants de tee-shirts jaunes, couleur de son parti[4]. Dans le même temps, une intense campagne de publicité trompeuse et parfois mensongère mobilise tous les médias philippins pour la promotion de ce vaccin.

En avril 2016, l’OMS se joint à la campagne de promotion du Dengvaxia en déclarant[5] la dengue comme « la maladie virale transmise par les moustiques la plus importante du monde  », et affirme « qu’endiguer sa propagation est une priorité » et « conseille la vaccination dans tous les pays à forte endémie de dengue.

Décision très étonnante pour un vaccin peu efficace et mal étudié, et d’autant plus suspecte qu’elle rappelle la déclaration scandaleuse de pandémie à l’origine de la crise de la grippe H1N1 et des liens entre les experts de l’OMS et l’industrie très largement soulignés par British Médical Journal sans qu’aucun effort de transparence n’ait été réalisé depuis lors.

 

 LES CHERCHEURS ONT FAIT LEUR JOB ET AVERTI DANS UN SILENCE ASSOURDISSANT

Déclaration d’autant plus inappropriée qu’à cette date, plusieurs articles de chercheurs d’universités de quatre pays (Portugal, Brésil, Grande Bretagne, USA) mené par S B Halstead[6] avaient alerté sur les risques qu’entraînerait une vaccination contre la dengue. Leurs analyses contestaient les résultats de Sanofi et soulignaient que le vaccin était susceptible d’augmenter le risque de dengue sévère chez les sujets jamais contaminés[7], [8] ,[9]. Ils exhortaient les organisateurs de la campagne de pratiquer des tests de diagnostic avant vaccination et insistaient sur le fait que l’OMS n’aurait pas dû recommander le vaccin sur des résultats publiés par la compagnie pharmaceutique, sans analyser les données brutes.

En plus des publications internationales sur le sujet en 2016, le Dr Halstead avait adressé au comité philippin chargé d’évaluer l’intérêt de la vaccination une vidéo rappelant ces risques[10].

 

LE HAUT CONSEIL DE SANTE PUBLIQUE REFUSE DE RECOMMANDER LE VACCIN 

 PENDANT QUE SANOFI LE FABRIQUE EN FRANCE ET L EXPORTE DANS LE MONDE !

Ces mises en garde ont motivé le refus du Haut Conseil de la Santé Publique de recommander ce vaccin dans les territoires français d’Outremer où sévit la maladie, dans une déclaration datée du 7/10/2016. « Le HCSP n’est pas favorable à l’utilisation anticipée de ce vaccin dans les Territoires français d’Amérique. Certaines comorbidités, essentiellement la drépanocytose, pourraient favoriser la survenue de formes graves de dengue ». 

Pourtant, dès avril 2016, commence aux Philippines une campagne massive de vaccination scolaire touchant en priorité les zones qui rassemblent le plus d'électeurs. Les vaccinations se déroulent dans de nombreux cas sans la présence de médecins et sans que les parents soient prévenus. Elles concerneront au total plus de 830 000 écoliers philippins.

LA CATASTROPHE ANNONCEE ARRIVE

Rapidement des accidents se multiplient touchant particulièrement les plus jeunes vaccinés et en novembre 2017, Sanofi reconnait enfin « un risque accru de dengue sévère pour ceux qui n'ont jamais été exposés au virus ». Le gouvernement suspend enfin la vaccination et les pays qui avaient autorisé la commercialisation du Dengvaxia l’ont retiré, ou restreint son utilisation aux personnes ayant déjà subi une attaque de dengue.

En décembre 2018, des milliers d'enfants philippins ont été hospitalisés, plus de 500 morts ont été déclarées par les parents et, selon le bureau du procureur P Acosta, les vérifications autopsiques ont prouvé que 103 enfants vaccinés étaient morts de dengue hémorragique.

REGLEMENTS DE COMPTE AUX PHILIPPINES : responsables poursuivis pour « homicide par imprudence pour avoir facilité l’approbation hâtive du dengvaxia et la mise en place de la campagne scolaire de vaccination »

Les familles manifestent pour obtenir justice[11], accusent Sanofi d’avoir traité les enfants philippins en cobayes, et accusent les politiques et administratifs de corruption[12].

Depuis, les électeurs ont chassé les politiques responsables de cette catastrophe du pouvoir ; le nouveau gouvernement philippin demande à Sanofi de créer un fonds d’indemnisation pour prendre en charge l’hospitalisation et les traitements de tous les enfants qui pourraient développer une forme sévère de dengue. Le procureur a procédé à des mises en examen, après avoir réuni des charges contre près d’une vingtaine de philippins dont Aquino (ex-président), Janette Garin (ex-ministre de la santé), Butch Abad (ex-ministre du budget), et Paquito Ochoa (ex-secrétaire du gouvernement)[13] et 6 responsables français de Sanofi (qui ont tous quitté les Philippines). Sans oublier 19 autres mis en examen dont Rose Capeding, ex-chef du département de médecine tropicale et Tropical Medicine (RITM) qui encourent une peine de 48 ans de prison pour « homicide par imprudence pour avoir facilité l’approbation hâtive du dengvaxia et la mise en place de la campagne scolaire de vaccination »[14]

On espère que les procès permettront d’établir la responsabilité des uns et des autres et que les peines prononcées dissuaderont les futurs responsables de dérives semblables.

 

CONSEQUENCES REGULIERES DE LA FINANCIARISATION DE LA MEDECINE ET DE LA MAIN DES POLITIQUES POUR FACILITER LES DERIVES

Cette catastrophe annoncée n’est pas un accident. Elle la conséquence de la financiarisation de l’industrie des médicaments et de sa prise de contrôle par des décisions politiques, Elle réunit tous les ingrédients habituels des scandales médicamenteux  : espoir d’un profit financier majeur, méconnaissance du mécanisme de la maladie, forcing pour que ce vaccin arrive le premier sur le marché pour obtenir un retour sur investissement le plus rapide possible, refus d’écouter les donneurs d’alerte, appuis politiques permettant de contourner les mécanismes de sécurité sanitaire, lobbying politiques imprudents (jusqu’au niveau présidentiel !), défaillance des agences de sécurité sanitaires, complicité de l’OMS, conflits d'intérêts locaux, corruption.

 Un beau scénario de film catastrophe !

En tous cas, cette catastrophe mortifère du vaccin contre la dengue rappelle que la sécurité sanitaire des vaccins (comme des autres médicaments) n’est jamais assurée sans des essais honnêtes et un long recul et démentent les affirmations de nos responsables politiques prétendant devant la représentation nationale et les médias que les vaccins sont toujours efficaces, bien étudiés et sans danger. Responsables, pas coupables ? On a déjà donné …

Restons sur nos gardes : l’EMA, agence européenne du médicament a décerné le 12 décembre 2018 une autorisation de mise sur le marché au Dengvaxia valide dans toute l'Union européenne, alors que les pays européens ne sont pas menacés par cette maladie. Cette AMM répond à l’argument des détracteurs philippins qui reprochent à Sanofi d’avoir expérimenté chez eux un vaccin jugé dangereux par nos propres autorités sanitaires. Nos territoires ultra marins sont maintenant à leur tour dans l’œil du cyclone sans qu’un avis de menace sanitaire n’ait été diffusé.

 


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37 réactions à cet article    


  • foufouille foufouille 5 septembre 2019 17:32

    article antivax habituel : il suffit de demander à Cuba, Chine ou Russie ne faisant pas partie de bigpharma de fabriquer un vaccin magique et merveilleux sans alu.


    • njama njama 6 septembre 2019 07:53

      @foufouille
      Votre commentaire atteste surtout que vous n’avez même pas lu l’article.


    • Anthel 6 septembre 2019 10:42

      @njama

      Comme d’habitude : Aucune lecture, aucune réflexion, seulement des phrases génériques vides de sens.

      Foufouille dit « antivax, antivax ».

      Voilà où s’arrête son raisonnement (qui n’a même pas commencé)


    • ddacoudre ddacoudre 5 septembre 2019 19:21

      Bonjour Je ne réagis pas en connaisseur médical même si j’ai eu cette dengue en allant chez mon fils. Mais il n’y a pas de nouveauté quand aux cousinages qui s’instaurent dans toutes les oligarchie du pouvoir. Il y a des lustres que j’explique que l’humain ne survivra pas à une comptabilisation de l’existence Confort nos vie à des groupes qui font du fric avec un enfant de 13 ans comprendrait le risque. EN lisant je me remémorais l’affaire du sang contaminé et j’ai souvent éte pris a partie pour avoir défendu les politiques qui s’était appuyé sur les principes de précaution sanitaire français plus long que celui des USA. Devant le drame qui en a résulté les citoyens ne comprenaient pas que l’on ne condamne pas les responsables politiques qui n’avaient commis aucune faute en se fiant aux experts médicaux de l’agence de mise sur le marche. Comme quoi l’émotion nécessité toujours des précautions. Enfin si un fond doit être alimenter il faut condamner non sanofi en temps que société anonyme, mais les actionnaires propriétaires de Sanofi. Sinon ce ne sera pas sanofi qui paiera, mais tous les ClIENT vqui achètent ses médicaments car les fond seront inclus dans le prix des médocs. C’est comme cela que les entreprises de moques des condamnations etnont pas peur de prendre des risques car ce ne sont pas les actionnaires qui paient

      Ce sont ceux qui en plus d’avoir été touché Comme. Consommateurs paieront, eux directement ou leur assurance sociale s’il cotisent

      Les baisés compter vous comme l’on dit trivialement la SA à été faite pour cela.

      Cordialement ddacoudre OverBlog


      • sls0 sls0 5 septembre 2019 19:51

        Hazard du calendrier, la semaine dernière un gamine est morte de la dengue.

        Localement ils maitrisent les soins et détectent rapidement mais chez les mioches il y des dégâts.

        Il y a pas de trop de moustiques, le vecteur de distribution n’est pas au top.

        Il y en aurait plus c’est le smog avec les pulvérisations de traitement. Il y a plus agréable comme odeur. Certain que les légumes ne sont plus bios.

        Oui il y a 4 types de dengue. Quand on s’en prend une on est immunisé contre cette souche mais plus sensible aux autres avec un risque de dengue hémorragique.

        J’aurai de l’humour (noir) je devrai traduire l’article et faire suivre aux parents de la petite.

        Compliquée la dengue avec ses 4 souches, le vaccin doit être compliqué aussi, un message d’immunité est aussi un message « je tire à boulets rouge ».

        Là dessus je vous laisse je continu ma chasse aux moustiques. Ils sont silencieux les bougres, ils volent la journée mais ne piquent qu’au matin et au soir. Pour les faire voler rien de tel que le ventilateur, ils n’aiment pas.


        • ETTORE ETTORE 5 septembre 2019 20:00

          Qu’on prenne tous les responsables, et qu’on les vaccine, de force si il le faut.

          Ils se vaccinent bien au pognon, eux, de la maladie du manque, qui touche tellement de populations, et qui n’y ont pas droit.


          • sls0 sls0 5 septembre 2019 20:18

            Conséquence de ce doute compréhensible au sujet de ce vaccin. Il y a un doute sur les autres vaccins.

            La couverture vaccinale contre la rougeole est descendu à 77%, du coup il y a une épidémie de rougeole qui a fait 388 morts aux Philipines.


            • leypanou 5 septembre 2019 22:33

              @sls0
              épidémie de rougeole qui a fait 388 morts aux Philipines 

               : il y a combien de morts aux Philippines chaque année ? (en France, il y a environ 500 000 morts chaque année, pour 65 millions d’habitants ; aux Philippines, il y a 100 millions d’habitants, donc je dirais qu’il y a au minimum 700 000 morts chaque année, donc 388 sur plus de 700 000, est-ce grave ?)


            •  Adibou Adibou 5 septembre 2019 22:42

              @leypanou

               smiley

              presque 400 êtres humains qui auraient peut-être pu avoir la vie sauve s’ils avaient été vaccinés c’est pas trop grave pour vous ???


            • njama njama 6 septembre 2019 00:44

              @sls0
              du coup il y a une épidémie de rougeole qui a fait 388 morts aux Philipines.

              Merci d’indiquer vos sources. Sur des rougeoles diagnostiquées, après analyses biologiques les 4/5 environ ne sont pas de « vraies » rougeoles.
              Même réduit de ce % qui nous ramènerait à quelques 70 morts il importe que vous nous indiqueriez sur quelle durée exactement ? car sous nos latitudes nous avons eu environ 10 morts sur une décennies, 7 étaient des sujets immunodéprimés dont 4 pour cause iatrogène, et 1 de façon congénitale. Tous donc atteints de pathologies diverses. Bref établir la cause de leur décès sur le dos de la rougeole est en soi assez suspect.


            • leypanou 6 septembre 2019 09:07

              @Adibou
              tous les vaccinés sont immunisés pense l’imbécile.


            • Yukimuras 6 septembre 2019 11:29

              @Adibou
              Et 400 autres seraient morts à la suite des campagnes de vaccinations... 
              Attention, vivre tue !



            • Dr Destouches Dr Destouches 6 septembre 2019 07:44

              Articles du Dr Delepine toujours précis et remarquables


              • the clone the clone 6 septembre 2019 08:00

                LaREM et son macron est bien pire que les moustiques ....


                • njama njama 6 septembre 2019 08:33

                  La branche vaccin de SANOFI, de même que le mythique Institut Pasteur, est considérée comme un fleuron de l’industrie pharmaceutique française, de même que Airbus l’est pour l’industrie aéronautique. A ce titre le monde politique, qu’il soit de gauche ou de droite, se comporte en représentant de commerce d’une « industrie nationale » et fait tout ce qu’il peut pour la faire prospérer, et le cas échéant couvrir ou minimiser ses erreurs (sang contaminé (sida, hépatite B et C), scandales du distilbène, de l’hormone de croissance, de l’amiante, de l’isoméride, du médiator, etc.)

                  Il n’y a aucune objectivité scientifique, intellectuelle, et politique à attendre des pouvoirs publics dans ce domaine quand on sait que les liens entre le monde politique et les labos sont bien établis très officiellement et étroitement intriqués, je cite * : "les laboratoires pharmaceutiques constituent les partenaires naturels des pouvoirs publics«  »la France est le premier pays producteur de vaccins et exporte 85 % de sa production« , »cette situation favorable doit être confortée par les pouvoirs publics par une "politique ambitieuse d’installation et de maintien des sites de production"...

                  * Rapport n° 476 (2006-2007) de M. Paul BLANC fait au nom de l’Office parlementaire d’évaluation des politiques de santé, déposé le 28 septembre 2007 http://www.senat.fr/rap/r06-476/r06-476.html

                  + de détails ICI https://www.agoravox.fr/commentaire4297689


                  • popov 6 septembre 2019 08:34

                    Avec un président comme Rodrigo Duterte, les responsables philippins de ce scandale risquent d’avoir de gros soucis.

                    Voici par exemple ce qu’il a dit à propos des dealers de drogues :

                    “Si vous êtes un caïd, je n’aurai pas de pardon. Je vous trancherai la
                    gorge sous les yeux des militants des droits de l’homme. Je m’en moque.
                    Je vous ai dit de ne pas faire ça à mon pays, je ne vous lâcherai pas.
                    Je ne peux être plus clair.”

                    Et quelques heures plus tard, un ancien maire et son frère figurant sur la liste des « narco-politiques » étaient abattus par la police.

                    Avant une rencontre avec Obama au Laos, et comme il s’attendait à se voir reprocher ses méthodes de lutte contre la drogue, il a conseillé à Obama de ne pas aborder le sujet sinon « son of a bitch I will swear at you » (fils de pute, tu vas m’entendre).


                    • Pic de la Mirandole Pic de la Mirandole 13 février 2021 19:41

                      @popov

                      S’attaquer ainsi aux toxicomanes est contraire au droit.


                    • njama njama 6 septembre 2019 09:15

                      Nous avons d’ailleurs eu récemment deux anciens commis des Labos comme ministres de la santé, Roselyne Bachelot et l’actuelle Agnès Buzyn.

                      Pour plus de transparence éthique le ministère devrait être renommé Ministère de l’Industrie de la Santé.

                      Les usines Sanofi-Pasteur pour fabriquer des vaccins se multiplient comme des p’tits pains !

                      Mexique pour une capacité de 25 millions de doses annuelles du vaccin grippe saisonnière, usine convertible pour le vaccin pandémique http://bellaciao.org/fr/IMG/pdf/mexico_grippe_adventis.pdf

                      Val-de-Reuil France agrandissement de l’usine, 200 millions de vaccins grippe /an

                      Algérie capacité 100 millions de doses par an

                      pour ne citer qu’un échantillon Sanofi


                      • Massaliote 6 septembre 2019 13:27

                        @njama
                        le PDG de l’INSERM est le mari d’ Agnès BUZIN ; Voila pourquoi nos bambins se voient imposer 11 vaccins obligatoires.


                      • njama njama 6 septembre 2019 09:27

                        Le marché des vaccins c’est un « business plan » bien plus qu’une nécessité sanitaire.

                        Le marché mondial des vaccins doublera d’ici à 2025
                        18/03/2016

                        https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/chimie-pharmacie/le-marche-mondial-des-vaccins-doublera-d-ici-a-2025-557908.html

                        ça n’arrivera pas par l’opération du saint-esprit, faut du marketing à hautes doses avec la complicité des autorités de santé, de l’OMS, de l’EMA, des pouvoirs publics pour un développement aussi ambitieux qui ne répond à aucune nécessité endémique, ou pandémique.


                        • njama njama 6 septembre 2019 10:19

                          @sls0

                          La « couverture vaccinale » de la population dans le cas de la dengue est l’exemple même d’un non-sens total.

                          La dengue n’affecte que certaines régions, voire seulement certains cantons ou lieux où le moustique est présent (zones humides, chaudes, boisées au climat tropical), jamais tout un territoire.

                          De plus la dengue n’est pas contagieuse.

                          Le Mexique au relief si varié est un exemple typique, car la dengue peut sévir dans certaines régions comme le Chiappas, mais aucun cas de dengue ne pourrait se produire à Mexico, à Guanajuato, Zacatecas, Saltillo et dans bien d’autres villes en raison de l’altitude élevée, la dengue n’évoluant que dans des altitudes basses et spécifiques inférieures à 1.000 /1.200 m d’altitude. Mexico est à 2.250 m d’altitude, Guadalajara à 1566 m.. On ne le trouvera pas plus dans des régions désertiques comme l’état du Sonora. Ajoutons que les mexicains, comme bien d’autres autochtones du continent américain se déplacent très peu d’une région à l’autre ce qui rend le risque d’exposition vraiment très faible.

                          Malgré ces évidences le vice-président Amérique latine de Sanofi Pasteur Guillaume Leroy en charge des activités du groupe à Mexico pour toute l’Amérique latine, docteur en pharmacie diplômé de l’université de Rouen prétend que « c’est un véritable fléau dans le pays et (que) le vaccin contre cette maladie infectieuse transmise par les moustiques est très attendu »
                          Pour connaître un peu le Mexique puisque une de mes filles y vit, je ne vois pas de quoi il parle, ni n’ai même entendu personne parler d’un tel fléau !



                          • njama njama 7 septembre 2019 11:48

                            On ne sait pas si SANOFI a remboursé, ou remboursera, mais voilà que cette casserole ne devrait pas plaire aux actionnaires !

                            Vaccin contre la dengue : Les Philippines réclament 51 millions € à Sanofi

                            Publié le 08/12/2017 À 11H08
                            MANILLE (Reuters) - Les Philippines entendent se voir restituer les 3 milliards de pesos (51 millions d’euros) versés à Sanofi pour son vaccin contre la dengue, après la mise en garde du groupe français selon laquelle il pourrait aggraver la maladie dans certains cas.

                            « Nous allons demander le remboursement des 3 milliards (de pesos) versés pour le Dengvaxia et demander que Sanofi crée un fonds d’indemnisation pour prendre en charge l’hospitalisation et les traitements de tous les enfants qui pourraient développer une forme sévère de dengue », a déclaré le secrétaire à la Santé, Francisco Duque, vendredi à la presse .

                            Les Philippines ont suspendu la semaine dernière leur programme national de vaccination après la recommandation du laboratoire de réserver ce vaccin aux personnes ayant déjà été exposées à la maladie dans le passé.

                            Manille a également arrêté la vente du vaccin dans le pays et ouvert une enquête.

                            ... usinenouvelle.com


                            • njama njama 7 septembre 2019 11:52

                              Le programme de vaccination contre la dengue a été annulé et le vaccin Dengvaxia est interdit sur le marché philippin.


                              • njama njama 7 septembre 2019 14:36

                                Les Philippines expliquent pourquoi la levée de l’interdiction du vaccin Dengvaxia n’est pas à l’ordre du jour. On ne peut que se réjouir de la grande prudence de Francisco Duque (médecin, secrétaire en exercice au Département de la Santé) dans cette affaire.

                                Duque says reconsideration of Dengvaxia vaccination program not on the table July 25, 2019
                                AMID THE declaration of a nationwide dengue alert, Secretary Francisco T. Duque III said the Department of Health (DoH) is not considering just yet a possible revival of the controversial Dengvaxia vaccination program.

                                “We need to study the recommendation… because there is no specific test that would exactly prove that a person has been infected by dengue,” he said during a visit to Iloilo City Thursday.

                                He emphasized that risks should be balanced with many other factors, noting that those who can benefit from the Dengvaxia vaccine are only those with prior exposure to the dengue virus.

                                Mr. Duque explained that the available dengue test “cross-reacts” with other viruses like Chikungunya and Zika virus.

                                “Remember the test cross reacts with other viruses, so it could be Chikungunya, Japanese encephalitis, it could be Zika virus, and I heard it cross reacts with measles virus. So having said that, if it is positive, you are not sure if it’s positive of dengue virus,” he said.

                                The DoH’s Dengvaxia vaccination program has been cancelled and the vaccine banned in the Philippine market since last year following allegations of related deaths among children who received the vaccine.

                                https://www.bworldonline.com/duque-says-reconsideration-of-dengvaxia-vaccination-program-not-on-the-table-just-yet/


                                • njama njama 7 septembre 2019 14:47

                                  (traduction)
                                  Duque déclare que la reconsidération du programme de vaccination contre la dengvaxie n’est pas sur la table
                                  Au milieu de la déclaration d’une alerte nationale contre la dengue, le secrétaire général Francisco T. Duque III a déclaré que le ministère de la Santé n’envisageait pas encore de relancer le programme de vaccination controversé avec Dengvaxia.

                                  « Nous devons étudier la recommandation ... car il n’y a pas de test spécifique qui prouverait exactement qu’une personne a été infectée par la dengue », a-t-il déclaré lors d’une visite à Iloilo, jeudi.

                                  Il a souligné que les risques devraient être mis en balance avec de nombreux autres facteurs, notant que ceux qui peuvent bénéficier du vaccin Dengvaxia sont seulement ceux ayant déjà été exposés au virus de la dengue.

                                  M. Duque a expliqué que le test de la dengue disponible « réagissait de manière croisée » avec d’autres virus comme le virus Chikungunya et le virus Zika.

                                  « N’oubliez pas que le test croisé réagit avec d’autres virus. Il pourrait donc s’agir du chikungunya, de l’encéphalite japonaise, du virus Zika et j’ai entendu dire qu’il réagissait de manière croisée avec le virus de la rougeole. Cela étant dit, si le résultat est positif, vous ne savez pas si le virus de la dengue est également positif », a-t-il déclaré.

                                  Le programme de vaccination contre la dengue avec Dengvaxia du DoH (Departement of Health) a été annulé et le vaccin est interdit sur le marché philippin depuis l’année dernière à la suite d’allégations de décès liés chez les enfants ayant reçu le vaccin.


                                • njama njama 7 septembre 2019 14:48

                                  Bref SANOFI doit revoir complétement sa copie, ce vaccin est dangereux !


                                  • njama njama 8 septembre 2019 10:42

                                    @ delepine

                                    Les liens n’ont pas été ajoutés sous l’article ! un oubli ?


                                    • njama njama 8 septembre 2019 11:19

                                      Le vaccin Dengvaxia n’est pas le seul poser problème.

                                      Une série des études récentes montrent que le vaccin DTC (diphtérie, tétanos, coqueluche) (DTP dans les pays anglo-saxons, coqueluche se dit pertussis en anglais) induit un taux de mortalité globale plus élevé que chez les enfants non-vaccinés !

                                      Evidence of Increase in Mortality After the Introduction of Diphtheria–Tetanus–Pertussis Vaccine to Children Aged 6–35 Months in Guinea-Bissau : A Time for Reflection ?
                                      Peter Aaby,1,2,* Søren Wengel Mogensen,1 Amabelia Rodrigues,1 and Christine S. Benn2,3 Published online 2018 Mar 19.
                                      [...] Conclusion
                                      Although having better nutritional status and being protected against three infections, 6–35 months old DTP-vaccinated children tended to have higher mortality than DTP-unvaccinated children. All studies of the introduction of DTP have found increased overall mortality.

                                      (trad. : Bien qu’ayant un meilleur état nutritionnel et étant protégés contre trois infections, les enfants de 6 à 35 mois vaccinés contre le DTC avaient tendance à avoir une mortalité plus élevée que les enfants non vaccinés avec le DTC. Toutes les études sur l’introduction du DTC ont révélé une augmentation de la mortalité globale.)

                                      https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5868131/


                                      • njama njama 8 septembre 2019 12:01

                                        Peter Gøtzsche, ex-Cochrane s’est penché récemment sur ces études

                                        Expert Report Effect of DTP Vaccines on Mortality in Children in Low-Income Countries
                                        JUNE 19, 2019 Peter C. Gøtzsche, Professor, DrMedSci, MSc

                                        ... VII. Final Remarks and Conclusions
                                        [...] We base our decisions on the best available evidence, and this evidence tells us that it is likely that the DTP vaccine increases total mortality in low-income countries. I therefore believe no one should be offered this vaccine without full informed consent that includes information that the vaccine is likely to increase total mortality.
                                        I also believe that the vaccine should not be recommended and that, if anyone wants to use it, it must be as part of a large randomized trial. I consider the need for randomized trials an urgent ethical imperative.

                                        Aaby and colleagues have pointed out that the WHO uses the DTP vaccine as a marker for good coverage of vaccination in general (3). The WHO has operated with reaching a “milestone of 90% national coverage with 3 doses of diphtheria-tetanus-pertussis vaccine (DTP3) in all countries by 2015” (9). This should not happen. Program performance indicators should be those which are known to be positively associated with better child survival (3).

                                        https://vaccinescience.org/wp-content/uploads/2019/07/Expert-Report-Effect-of-DTP-Vaccines-on-Mortality-in-Children-in-Low-Income-Countries.pdf


                                        • njama njama 8 septembre 2019 12:04

                                          traduction :

                                          Nous fondons nos décisions sur les meilleures données disponibles, et ces données nous indiquent qu’il est probable que le vaccin DTC augmente la mortalité totale dans les pays à faible revenu. Je crois donc que personne ne devrait se voir offrir ce vaccin sans un consentement éclairé complet qui comprend des informations selon lesquelles le vaccin est susceptible d’augmenter la mortalité totale.
                                          Je crois également que le vaccin ne devrait pas être recommandé et que, si quelqu’un souhaite l’utiliser, il doit faire partie d’un vaste essai randomisé. Je considère la nécessité d’essais randomisés comme un impératif moral urgent.

                                          Aaby et ses collègues ont souligné que l’OMS utilise le vaccin DTC comme marqueur d’une bonne couverture de la vaccination en général (3). L’OMS a atteint l’objectif « d’atteindre une couverture nationale de 90% avec 3 doses de vaccin antidiphtérique-tétanique-anticoquelucheux (DTC3) dans tous les pays d’ici 2015 » (9). Cela ne devrait pas arriver. Les indicateurs de performance du programme devraient être ceux dont on sait qu’ils sont associés positivement à une meilleure survie de l’enfant (3).


                                        • foufouille foufouille 8 septembre 2019 12:08

                                          @njama

                                          Vu le niveau de vie dans ces pays. Il est peu possible de faire de vrais stats......


                                        • njama njama 9 septembre 2019 00:08

                                          @foufouille
                                          Les fabricants de vaccins, de même que les organismes de contrôle pour l’obtention d’une AMM, de même que l’OMS évaluent essentiellement leur appréciation du « produit » (médicament ?) sur des statistiques (cohortes etc...) avec plus ou moins de rigueur, et de biais apparents ou subtils. Merci d’adresser en première intention vos critiques aux organismes concernés qui sont à l’origine de ces chiffres, puisque que vous leur tirez une balle dans le pied smiley
                                          Dit en passant puisque vous ne lisez pas plus les articles que les commentaires et liens, en relation avec votre remarque (niveau de vie dans ces pays) ces études pointent une population autant urbaine que rurale.
                                          "Fourth, it has been discussed whether a bias in reporting could have played a role. “We have now reported all the possible data sets from when DTP was introduced in both urban and rural areas of Guinea-Bissau... all showed a negative effect of DTP vaccination. Hence, reporting bias is not relevant in relation to the studies of the introduction of DTP from Guinea-Bissau.”
                                          (Peter C. Gøtzsche

                                          IV. WHO Experts & Committees, page 11)
                                          ( trad : « Quatrièmement, il a été discuté de la question de savoir si un biais dans la production de rapports aurait pu jouer un rôle. « Nous avons maintenant présenté tous les ensembles de données possibles depuis l’introduction du DTC dans les zones urbaines et rurales de Guinée-Bissau... tous ont montré un effet négatif de la vaccination DTC. Par conséquent, le biais de déclaration n’est pas pertinent par rapport aux études sur l’introduction du DTC de Guinée-Bissau.")


                                        • njama njama 9 septembre 2019 00:27

                                          @foufouille

                                          Vous devriez plancher un peu sur cette question mystérieuse de la dengue hémorragique, alias dengue sévère, qui dit en passant sert de faire-valoir pour vacciner alors que le dengue est normalement une maladie bénigne, genre grippe mais qui peut être un peu douloureuse.

                                          Elle ne se distingue pas à priori des quatre souches répertoriées (DEN-1, DEN-2, DEN-3, DEN-4) du virus.

                                          Elle n’est caractérisée que depuis les années 1950 au cours d’épidémies aux Philippines et en Thaïlande. (source OMS)

                                          Pour l’expliquer on ne trouve que des hypothèses : hypothèses des anticorps facilitants / hypothèse des nouvelles souches virales

                                          bref la recherche semble patauger dans la choucroute...et le nouveau vaccin enterrer cette énigme hémorragique !

                                          Le vaccin Dengvaxia est-il une réponse à cette version sévère de la dengue  ?

                                          Cela semble peu probable puisque la fabrication du vaccin tétravalent a été faite pour répondre aux 4 souches connues, et identifiées.

                                          Le vaccin ne résoudrait rien en somme de ce qui serait le plus dangereux...


                                          • njama njama 9 septembre 2019 09:58

                                            Le Dengvaxia de SANOFI a sacrément du plomb dans l’aile !

                                            La FDA a posé d’importantes restrictions, il ne peut être administré qu’aux personnes âgées de 9 à 16 ans qui ont eu la confirmation en laboratoire d’une infection antérieure de la dengue et qui vivent dans des régions où la maladie est répandue. La FDA exclue également son utilisation chez l’adulte (contrairement à la France qui l’autorise pour la tranche d’âge 9-45 ans).
                                            La FDA a précisé que le Dengvaxia n’était pas approuvée pour les personnes qui n’ont jamais été infectées par l’un des quatre types de virus, transmis par les moustiques. (1)

                                            Le problème étant que en l’absence d’antécédent documenté d’infection aucun test sérologique ne peut apporter cette preuve : « A ce jour, aucun des tests disponibles ne remplit ces critères, d’autant que les tests sérologiques pour la dengue peuvent croiser avec d’autres flavivirus (notamment les virus Zika, West Nile ou de la fièvre jaune). » (2)

                                            (1) https://www.usinenouvelle.com/article/le-dengvaxia-de-sanofi-approuve-aux-etats-unis-avec-d-importantes-restrictions.N837940

                                            (2) https://www.mesvaccins.net/web/news/13497-pas-de-recommandation-du-vaccin-contre-la-dengue-dengvaxia-pour-la-reunion


                                            • njama njama 9 septembre 2019 10:12

                                              Les déboires du Dengvaxia viendraient-ils du concept de sa fabrication à base de virus chimériques, la réalité de terrain mettant à mal ce vaccin expérimental ?

                                              Une chimère pour vaincre la dengue
                                              Anne Pezet - Publié le 28/05/2009
                                              Une nouvelle technique de vaccin reconstitue une particule virale à partir de plusieurs virus.
                                              Les équipes du spécialiste français Sanofi-Pasteur, la division vaccins de Sanofi-Aventis, ont développé une nouvelle approche : le vaccin chimérique, composé du coeur du virus de la fièvre jaune et d’une enveloppe mélangeant les quatre virus de la dengue.
                                              UNE COMBINAISON D’ARN DE DENGUE ET DE FIÈVRE JAUNE...

                                              https://www.usinenouvelle.com/article/une-chimere-pour-vaincre-la-dengue.N67742

                                              DENGVAXIA Composition
                                              Après reconstitution, une dose (0,5 mL) contient :
                                              Virus chimérique fièvre jaune/dengue de sérotype 1 (vivant, atténué)* ..... 4,5 - 6,0 log10 DICC50/dose**
                                              Virus chimérique fièvre jaune/dengue de sérotype 2 (vivant, atténué)* ..... 4,5 - 6,0 log10 DICC50/dose**
                                              Virus chimérique fièvre jaune/dengue de sérotype 3 (vivant, atténué)* ..... 4,5 - 6,0 log10 DICC50/dose**
                                              Virus chimérique fièvre jaune/dengue de sérotype 4 (vivant, atténué)* ..... 4,5 - 6,0 log10 DICC50/dose**
                                              *Produit sur cellules Vero par la technique de l’ADN recombinant. Ce médicament contient des organismes génétiquement modifiés (OGM).

                                              (source : dengvaxia mesvaccins.net)

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