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Accueil du site > Tribune Libre > Après la gifle du professeur, la claque du Premier ministre (...)

Après la gifle du professeur, la claque du Premier ministre !

La claque que vient de prendre le ministre de l’Éducation nationale ! Va-t-il aller se plaindre à son tour de « violence aggravée sur ministre » ? Son patron, le Premier ministre, il est vrai, n’y est pas allé de main morte, mercredi 6 février 2006, et tant pis si son ministre est allé rouler au plancher.


M. François Fillon a osé se mêler de l’affaire de ce professeur du collège de Berlaimont qui défraye la chronique depuis une semaine et a pris une tournure dramatiquement clownesque : une gifle donnée à un élève qui le traite de « connard » a valu au professeur d’être menotté, gardé à vue 24 heures et poursuivi pour « violence aggravée sur mineur ».

Un festival de violations du droit

Sans doute le Premier ministre a-t-il laissé d’abord à son ministre le soin de traiter une affaire relevant des prérogatives de son ministère. Et on a assisté à un festival de violations de la présomption d’innocence tant de la part du rectorat que de la part du ministre lui-même qui ont souligné à l’envi, croyant peut-être aller dans le sens de l’opinion publique, la faute de ce professeur : « On ne peut pas accepter, ont-ils dit l’un et l’autre en substance, qu’un professeur gifle un enfant quelles que soient les circonstances  ». Puis on a appris qu’à l’invitation du ministre, l’élève aurait été puni de 3 jours d’exclusion et que, symétriquement, le professeur déjà « coupable » avant tout jugement, serait reçu par le recteur pour se voir signifier une sanction.

En somme, nul cadrage juridique pour éclairer l’opinion publique. Il aurait pu être rappelé tout de même qu’il existe un droit coutumier de correction reconnu par une jurisprudence centenaire et qu’il appartenait à la justice, puisqu’elle était saisie, d’en apprécier l’exercice légitime ou non par le professeur. Et dans l’attente, le ministre pouvait à tout le moins apprendre à ceux qui l’ignorent, que la loi lui faisait un devoir d’apporter au professeur attaqué à l’occasion de ses fonctions la protection statutaire, sans préjuger de la décision judiciaire.

La main de l’inspecteur général sous la défroque du ministre

Au lieu de ça, quel spectacle affligeant a offert l’Éducation nationale, dans la pure tradition de son mépris atavique de la loi ! On aurait attendu des syndicats qu’on dit puissants dans l’institution, qu’ils rappellent ses devoirs à l’administration. Ils ont préféré dans des déclarations ou pétitions jouer les pleureuses, sans plus de cadrage juridique du problème qui seul importe quand un professeur a à répondre de ses actes en justice.

On n’est pas loin de penser que le pilotage de cette affaire lamentable a quelque chose à voir avec la profession originelle du ministre de l’Éducation nationale. M. Darcos est avant tout un inspecteur général de la maison. Serait-ce qu’ « élevé dans le sérail, (il) en connaisse les détours » et qu’il en ait adopté les funestes usages ? Habitué comme inspecteur à avoir avec un professeur une relation que François Bayrou (1) qualifie de « sommet d’infantilisation  », il n’aurait pu se départir de ce mépris de fonction envers un professeur, tout de suite accusé de faute, avant même qu’aucun jugement ne soit rendu. Quand on ne devient inspecteur que parce que, toujours selon F. Bayrou, on appartient à une « coterie », une « écurie » ou un « réseau idéologique », cela ne dispose ni à l’empathie ni au seul respect du droit. En somme, inspecteur général n’est peut-être pas la fonction préparatoire idéale pour accéder au poste de ministre.

Le ministre désavoué par le Premier ministre

L’irruption du Premier ministre dans le débat est, en tout cas, un désaveu cinglant de la manière dont l’affaire a été gérée par son ministre. Il se souvient d’avoir été lui aussi ministre de l’Éducation nationale. Sans doute convient-il en préambule comme tout le monde, sur RMC Info et BFM TV, « que ce n’est jamais une bonne solution que de gifler un élève ». Mais il n’hésite pas à exprimer son désaccord avec la manière dont le professeur a été traité : « (...) Je soutiens les enseignants qui ont besoin d’un peu de discipline et d’un peu de respect pour faire fonctionner les classes », a-t-il déclaré.

Surtout la garde à vue ne lui passe pas le gosier, et il n’y va pas par quatre chemins : « Franchement, en tant que citoyen, déclare-t-il, en tant que parent d’élève, ça me choque. » Quant à la sanction prise contre l’élève insulteur de trois jours d’exclusion avec retrait de dix points de son "permis de conduite", il ne mâche pas ses mots : « C’est une faute qui d’ailleurs mériterait, me semble-t-il, une sanction plus sérieuse que celle qui a été prise ». Et un retour de claques pour le ministre !

On ne fera pas grief au Premier ministre d’avoir attendu peut-être d’en savoir plus sur la manière dont l’opinion jugeait la gestion de l’affaire. C’était, de toute façon, au ministre Darcos d’agir en premier, à défaut du recteur ou du chef d’établissement dépassés, semble-t-il par l’événement. La sinistre pantalonnade, à laquelle il s’est livré, a dû permettre à M. François Fillon de voir qu’il marchait sur la tête et qu’une large part de l’opinion le pensait.
Il lui sera reproché sans doute de ne pas respecter la sacro-sainte séparation des pouvoirs, dont on sait qu’elle n’existe que dans les livres. Comment rester de marbre quand on menotte un professeur pour gifle et qu’on le garde à vue 24 heures ? La police judiciaire n’aurait-elle pas d’autres voyous à se mettre sous la main ? Est-elle en chômage technique ? On ne peut qu’être soulagé que le Premier ministre ait décidé de réindiquer le Nord à ceux qui avaient perdu la boussole, dans l’Éducation nationale, la gendarmerie, la police, voire au parquet du procureur, au risque de laisser l’empreinte de sa main sur la joue de son ministre. Paul Villach

(1) Francois Bayrou, La Décennie des malappris, Flammarion, 1993, cité dans mon article d’hier "Rémunérer les profs au mérite ? Oh oui ! Mais comment juger du mérite ?"


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116 réactions à cet article    


  • Céphale Céphale 7 février 2008 10:56

    @Paul Villach

     

    Je ne savais pas que M. Darcos est inspecteur général de l’Education nationale. Je comprends maintenant son attitude. Le Corps de l’Inspection de l’Education nationale est une mafia arrogante dont l’autorité exercée sur les professeurs est fondée sur la crainte.


    • 5A3N5D 7 février 2008 11:02

      Petite précision : Xavier Darcos a enseigné de 1968 à 1992, avant d’être nommé inspecteur général. 


    • Jocrisse Jacques 7 février 2008 20:27

      Céphale

      Et une banalité de plus pour dire une nouvelle sottise. Le corps de l’Inspection n’est constitué que d’arrogants, autoritaires...... Comme dans tout groupe social, il y a une partie d’abrutis et une autre beaucoup plus importante de gens biens. La répartition est assez équitable dans n’importe quel corps de métier.

      Vous en trouvez une nouvelle par jour !


    • Jocrisse Jacques 7 février 2008 20:28

      Paul,

      Excellent, entièrement d’accord avec votre analyse.


    • Fergus fergus 7 février 2008 10:58

      Pour une fois, je suis solidaire avec Fillon. Comme quoi, tout peut arriver. Quant au délai apporté par le Premier ministre à s’exprimer sur le sujet, sans doute est-il dû à l’attente des remontées de l’opinion publique. On ne se refait pas.


      • Cris Wilkinson Cris Wilkinson 7 février 2008 11:07

        Il y a quand même une chose étonnante dans cette histoire, c’est que l’on a pas encore entendu les syndicats sur cette histoire.

        Il faut qu’en même remarquer qu’un enseignement a subit une garde à vue et est poursuivie pour un délit grave, alors qu’il défendait son honneur.

        Les enseignants qui sont s’y prompte à ce jeter dans la rue à la moindre occasion, n’ont pas émis la moindre contestation devant le fait que l’un d’entre eux était victime de la vindic d’un représentant de la loi qui se servait de sa fonction pour faire sa justice.


        • tmd 7 février 2008 13:11

          Ils sont bien trop occupés à défendre le pouvoir d’achat smiley


        • Peter Smith peter smith 7 février 2008 11:07

          Quelques constats :

          Le père gendarme a utilisé avec indécence les prérogatives de son uniforme pour faire jeter en prison le vilain professeur qui s’en était pris à son mal élevé de rejeton...

          Le ministre de l’éducation nationale, soucieux de ne pas heurter l’opinion, a baffoué les règles élémentaires liées au statut du professeur. Ce n’est que sur le tard que son supérieur, M.Fillon, a rétabli l’ordre et la morale dans toute cette histoire.

          Peut être que cette histoire permettra de dépoussiérer les droits et devoirs de chacun dans l’enseignement : nous entendons beaucoup parler des droits de l’enfant, beaucoup moins ceux des enseignants...

          A bon entendeur !

           


          • faxtronic faxtronic 8 février 2008 10:38

            Enfin bon. et on l’a vu sur AV, l’opinion publique est du coté du professeur.


          • tvargentine.com lerma 7 février 2008 11:40

            Il est évident que réformer un système de pensée dans une administration qui durant ces 25 dernières années qui aura été go-géré par les syndicats et dont l’existence même d’une DRH pose problème pour connaitre le nombre de ses effectifs ,ne peut pas etre résolu du jour au lendemain sans réforme.

            Le problème ici est de remettre au coeur de l’école,l’autorité public,la morale,la citoyennetée des éléves et le respect de l’attachement aux valeurs de la République

            Ce fait divers démontre le fossé qui s’est creusé entre des "éléves" en manque de repéres et des "profs" dépassés par cette nouvelle forme de contestation des éléves dans les écoles de la République

            Pouvons nous faire un parallèle entre le comportement de cet éléve envers son "prof" et le comportement des éléves en mai 68 envers leurs "profs" ?

             


            • ficelle 7 février 2008 12:30

              kes ki di ?


            • Paul Villach Paul Villach 7 février 2008 14:56

              @ hihihi ????

              Pourquoi est-il interdit de faire référence à un ouvrage et à une analyse dont l’auteur ne peut être regardé comme un dangereux inconscient quand il réduit à néant l’inspection pédagogique telle qu’elle se déroule aujourd’hui ?

              Je me serais permis de faire la même analyse que tout de suite j’aurais été accusé d’extrêmisme irresponsable.

              Que je sache, François Bayrou est un homme politique dont on peut ne pas partager les choix politiques, mais dont on ne peut pas soutenir que c’est un homme politique irresponsable. Ces analyses m’intéressent donc.

              Tant pis si cette explication ne passe pas par l’entonnoir étroit de votre "comprenoir". Paul Villach


            • vivelecentre 7 février 2008 21:24

              responsable, irresponsable ? l’homme qui dit ce qui est bien et qui dit ce qui n’est pas bien (la science infuse , certainement) prétendait avant les présidentielles que pour sauver la France , il fallait une coalition

              Il y a qu’a voir encore l’exemple italien de ces derniers jours pour estimer la justesse des appréciations du béarnais....

              d’autre part , vous n’êtes pas sans savoir qu’il y a un petit contentieux entre Bayrou et Darcos , entre l’ancien ministre et son ancien directeur de cabinet qui a osé battre son ancien boss aux regionales.....

              Bizarre de le juger si durement " que le pilotage de cette affaire lamentable a quelque chose à voir avec la profession originelle du ministre de l’éducation nationale. M. Darcos est avant tout un inspecteur général de la maison. Serait-ce qu’ « élevé dans le sérail, (il) en connaisse les détours » et qu’il en ait adopté les funestes usages ? Habitué comme inspecteur à avoir avec un professeur une relation que François Bayrou (1) qualifie de « sommet d’infantilisation  », il n’aurait pu se départir de ce mépris de fonction envers un professeur, tout de suite accusé de faute, avant même qu’aucun jugement ne soit rendu. Quand on ne devient inspecteur que parce que, toujours selon F. Bayrou, on appartient à une « coterie », une « écurie » ou un « réseau idéologique 

               

              .....et de l’avoir pris comme dir cab !

              Maintenant , quand on connaît les facultés de "rassembleur" de FB qui fait fuir tout personnalité d’envergure....

               

              Mais peut être que vous n’avez cité Bayrou qu’en raison de son experience de donneur de claque !!!...


            • chris11 10 février 2008 21:17

              Mais non voyons , il s’est juste opposé aux "statistiques de la délinquance" qu’il a réussi a vaincre le temps de son ascension à l’élysée en étant ministre de l’interieur .

              Sinon ,si les chiffres étaient tellement bons , pourquoi rétablir la police de proximité qu’il avait d’ailleurs lui même supprimé ????

              Un vrai guignol en vérité .


            • pallas 7 février 2008 12:21

              Je suis tout a fait d’accord avec Lerma. Le milieu scolaire est vieux, il est inutile en l’etat de chose. Beaucoup de gamins ne savent meme pas lire n’y ecrire et encore moin compter. les professeurs n’ont de compte a rendre a personne bien dans leurs petits privileges de petits bobo bien pensant se croyant le centre du monde. Il faut d’urgence reformé le milieu scolaire et la privatisé, arreter aussi le statut de fonctionnaire, transformer cela en cdd renouvelable et pour les bon, faire du cdi. Les parents d’eleves ainsi que les eleves doivent avoir leurs mots a dire, apres tout ce sont des clients, un client insatisfait peut demander reparation et une garanti sur le produit ou le service qu’il demande. Nous payons par nos impots leurs salaires, donc ils nous sont redevables et non l’inverse. dans notre societe les priviligiés sont ceux a qui ont donnent de leurs argents et qui se permettent de revendiqué, c’est anormal. l’ecole doit redevenir un milieu d’excellence et de la formation, c’est un devoir que tout eleve doit pouvoir ecrire, lire, compter. Pour ma part je demande des comptes a l’ecole, avec la methode nouvelle d’apprentissage, le resultat de mon orthographe est catastrophique tout comme la majorité des jeunes de mon age, mais non les profs se manquent bien de cela et vont meme jusqu’a l’impertinence de m’empecher de m’exprimer ainsi que moi et les autres pour leurs Propres erreurs de formations. Ceux qui ont eu des accidents de voiture et qui sont atteint D’Aphasie n’ont pas le droit de s’exprimer non plus ? ainsi que la personne adulte qui vien a peine d’arriver en france et qui apprend notre langue, n’a pas le droit de s’exprimer non plus ?. Il faut arreter se systeme, l’ecole, les profs, l’education nationnal est une Societe de Service, que l’ont Payent de nos impots, donc ils n’ont rien a dire, ils se la ferment et obeisse, ils sont pas content et bien qu’ils se cassent, s’ils sont incapables qu’ont les vire sans préalable. Voila Mai 68 est la revolution des incompetents ils ont bien joué, rigoler, maintenant ont retourne aux choses serieuses et ont repart de l’avant, les vacances sont fini. Il faut en finir avec ces vermines faineantes et leurs faire assuré les responsabilités qui les inccombent et embaucher de vrai Professeurs qui feront leurs metiers et non plus des planqué qui ne sont la que pour le pognon et qui se cache derriere un metier Noble qu’ils salissent chaque jours.


              • pallas 7 février 2008 12:31

                Les professeurs se moquent bien que leurs formation crée des cas d’illetrisme ce qui crée de graves problemes pour la suite pour l’eleve. Pire encore, maintenant, les Professeurs font des fautes d’orthographes, moi je ne suis pas prof, mais qu’un prof qui corrige une dictée en faisant lui meme des fautes, c’est scandaleux, le fond du fond. Combien de fois, des Meres de ces enfants sont venu interpeller le Professeur ou le Maitre pour leurs dirent qu’ils avaient dans leurs corrections commis enormement d’erreur et que l’eleve avait fait une faute la mais que le prof n’a pas vue et un mot bien ecrit que le prof a juger mal ecrit. En terme gramaticale c’est faramineu, c’est incomprehensible. Les parents d’eleves en ont ras le bol de repasser derriere la copie corrigé et faire le travail de correcteur que le prof est devenu incapable de produire. Il y a aussi les absences, dans ma scolarité, pas mal de prof ne venai pas, un super long arret maladie, la vie est belle, genial, une année sans cours, le vide absolu. Des exemples comme sa il y en a des tas, je vien d’apprendre qu’ont veux encore une fois réformé le langage du français et qui sera encore pire, l’eleve choisira comment s’ecrit un mot, rien de mieu. Ont veux absolument apprendre l’anglais a l’ecole primaire mais le Français lui tombe dans les oubliettes, allons soyons serieux, avec de pareils faineants comme eux, l’avenir va etre radieu.


              • ficelle 7 février 2008 12:35

                Il n’y a pas chez vous qu’un véniel problème d’orthographe. Quelle confusion, qui sont vos maîtres ?


              • ZEN ZEN 7 février 2008 13:10

                "l y a aussi les absences, dans ma scolarité, pas mal de prof ne venai pas, un super long arret maladie, la vie est belle, genial, une année sans cours, le vide absolu. Des exemples comme sa il y en a des tas, je vien d’apprendre qu’ont veux encore une"

                Ceci explique-t-il cela ???


              • 5A3N5D 7 février 2008 13:43

                Il y a aussi des élèves qui prennent de "super longues vacances", dont on ne connaît jamais les motifs, qui ne seront pas sanctionnés parce que "ça ne se fait pas", qui ne seront pas virés de l’établissement pour éviter un échange de "mauvais sujets" d’un établissement à l’autre.
                Et, au final, on a un commentateur aigri qui n’aligne pas deux mots de suite sans faire une faute d’orthographe ou de syntaxe, qui galère à l’ANPE et qui en tire la conclusion que l’école a failli. C’est si facile !

                Les gens qui ont pu, grâce à l’école de la République, se "hisser" dans l’échelle sociale ne tiennent jamais un tel discours, même si, comme ce fut mon cas, ils ont sacrifié 7 ou 8 ans de leur enfance dans un pensionnat-prison. Oui, l’ascension sociale est possible, mais elle n’est pas un dû et elle ne vient pas sans sacrifice. On oublie souvent cette jeunesse perdue, parce que studieuse, qui mérite compensation par la suite : ce n’est qu’un investissement, mais quel investissement ! C’est cela aussi, la "génération 68", malgré tout le mal qu’on peut en dire : avant 68, c’était vraiment très dur, beaucoup trop dur ! Aucun gamin, aucun parent ne tolèrerait ce traitement de nos jours. Qu’on se le dise et le répète.
                Un ancien instituteur et fils de cantonnier, parmi bien d’autres.


              • 5A3N5D 7 février 2008 13:45

                Oups, désolé pour la mise en page !


              • persil 7 février 2008 22:09

                Ca c’est plutot au rectorat qu’il faut se plaindre, ce sont eux qui gère le contingent de profs remplaçants n’importe comment, pour le coup ni les profs, ni le proviseur n’y peuvent rien

                 


              • antochrit antochrit 8 février 2008 09:24

                Votre orthographe ne semble pas meilleure !


              • antochrit antochrit 8 février 2008 09:28

                Les droits de l’enfant oui, mais où sont leurs devoirs ?

                Un petit con qui a 11 ans se permet de traiter son professeur de connard, est sans doute bien mal éduqué, et n’a pas reçu les baffes salvatrices en temps voulu !

                Si les parents sont incapables de se faire respecter et d’éduquer leurs mouflets on ne peut guère en vouloir à quelqu’un de plus sensé de se substituer à eux pour rappeler les règles, avec une gifle si nécessaire.

                Quand le même petit con traitera un flic de connard, la sanction sera plus lourde qu’une gifle.


              • breizhnana 8 février 2008 10:03

                 Bien vu Antochrit… Il y a peu de commentaires ici ou ailleurs sur l’éducation, ou plutôt le manque d’éducation de ce morveux de 11 ans. Le problème n’est pas la baffe, mais le gamin mal élevé par un flic, ce qui tout de même parait le comble... Quel parent de la génération du prof n’en n’ont pas donné à leurs enfants, et quoi qu’on en dise il me semble que le résultat des trentenaires n’est pas si mauvais... Et de savoir que c’est un flic qui engendre ce genre de petit facho en miniature, ça ne va pas améliorer l’image de tous ceux qui sont censés représenter l’autorité. Mettons nous à la place de tous les ’jeunes de banlieue et de quartiers difficiles", quand ils traiteront un flic de connard ils seront dans leur droit. Logique, non ?… Le débat ce n’est pas l’éducation nationale, mais l’éducation tout court. Et le rapport entre jeunes et adultes. Quand on voit ce qui existe, on peut sérieusement s’inquiéter pour la société future…


              • claude claude 9 février 2008 19:22

                @ antochrit

                " Quand le même petit con traitera un flic de connard, la sanction sera plus lourde qu’une gifle."

                est-ce que le papa mettra son bel uniforme de gendarme pour aller déposer plainte ?


              • haddock 7 février 2008 13:06

                Villach a trouvé un filon , la gifle , depuis Jules Confucius à Jean-Charles Ratzinger .

                 

                 


                • Sébastien Sébastien 7 février 2008 13:26

                  Je ne crois pas que ca soit un desavoeu pour le ministre de l’education. Que pouvait-il faire ? Vous pensez qu’il est informe en temps reel de toutes les broutilles dans les etablissements ? Un prof met une claque et hop, le telephone sonne chez le ministre ? Une insulte ? Hop, il deboule ?

                  Et une fois le prof en garde a vue, que pouvait-il faire ? Le sortir de la ? Xavier Scofield Darcos serait venu a son secours ? Le desavoeu est plutot pour le ministre de la defense qui aurait du intervenir pour calmer ses troupes...


                  • Paul Villach Paul Villach 7 février 2008 14:49

                    Connaissance très approfondie de la stratégie politique ! Bravo ! Apprenez-en tout de même quelques rudiments :

                    1- un Premier Ministre n’a pas pour habitude de venir désavouer la gestion d’une affaire dont un ministre a la charge : c’est la crédibilité de son ministre qui est en jeu et aussi la sienne propre s’il continue à garder sa confiance à un tâcheron dont il doit venir réparer les fautes, alors qu’il a mieux à faire.

                    2- Il faut une raison impérieuse pour qu’il en soit réduit à monter au créneau et à devoir condamner de bout en bout ce qui avait été fait, quand on connaît tout l’arsenal d’astuces dont il dispose pour sauver la mise du coupable (je parle du ministre !) : en l’occurrence, des dégâts ont dû être mesurés par sondages dans l’opinion publique. Il n’est que de voir, à titre purement indicatif, les 90% de lecteurs favorables à la présentation juridique de l’affaire par mon article : "Il y a des gifles qui se perdent : le professeur et le droit de correction".

                    3- Si vous n’appelez pas ça une claque et un désaveu majeur, je ne sais pas ce qu’il vous faut. En somme, M. Fillon a signifié publiquement à son ministre : vous vous êtes conduit comme un incapable dans une affaire limpide et simple à traiter ! Vous êtes en train de m’aliéner l’opinion publique par cette sinistre pantalonnade.

                    4- Pourquoi le ministre s’est-il montré aussi incapable ? Mon article fait référence à une longue et détestable tradition de l’Éducation nationale. Se peut-il que le Premier Ministre en ait sifflé définitivement la fin ? On verra. En tout cas, ça commence bien ! On a assisté à un renvoi dans les cordes d’un inspecteur général déguisé en ministre incapable de comprendre que ce type de problème ne peut être traité qu’en le cadrant juridiquement, et non par les fantaisies et le mépris habituel de l’administration envers les professeurs. Paul Villach


                  • 5A3N5D 7 février 2008 18:20

                    "Vous pensez qu’il est informe en temps reel de toutes les broutilles dans les etablissements ?"

                    En temps réel, sans doute pas. Mais il n’a pas hésité à s’exprimer le lendemain ou le surlendemain de l’incident. Malheureusement, il n’a pas mesuré l’ampleur de la responsabilité de la hiérarchie, n’a à aucun moment tenté de comprendre et a même dû demander une exclusion pour l’élève, pour tenter de rétablir l’équilibre des sanctions.

                    Hier, les parents des élèves se sont rassemblés devant l’établissement où enseignait ce prof qui a été littéralement écrabouillé par une justice qui est allée jusqu’à prétendre qu’il avait un "problème avec l’alcool." 

                    On peut écouter diverses réactions à cette affaire, et en particulier celle du prof lui-même, qui ne semble pas être un dangereux irresponsable ou éthylique avancé :

                    http://www.europe1.fr/informations/articles/796264/gifle-dans-un-college—une-petition-lancee-pour-soutenir-l.html

                     


                  • Sébastien Sébastien 7 février 2008 19:10

                    Maitre Villach, je vous remercie infiniment d’avoir la grandeur de m’apprendre quelques rudiments de politique.

                    Qu’a dit Fillon ? Interroge sur ce qu’il pensait de cette affaire, il a dit qu’il soutenait le professeur. Il ne pouvait pas dire autre chose compte tenu de la reaction qu’aurait eu le corps enseignant. Et a quelques semaines des municipales, ca n’aurait pas ete tres malin. Je ne vois pas ou est le desaveu de Darcos.

                    Et d’ailleurs il dit des conneries parce que des eleves qui insultent des profs, il y en a malheureusement tous les jours et je ne crois pas qu’ils soient immediatement exclus de leur ecole... Je ne vois pas pourquoi ce jeune de 11 ans servirait d’exemple en recevant une sanction disproportionnee parce que son pere est un imbecile.


                  • Sébastien Sébastien 7 février 2008 19:15

                    @5A3N5D : l’ampleur de la responsabilite de sa hierarchie ? Mais une fois en garde a vue, que peut faire la hierarchie ? Virer l’eleve ne changera rien. Une procedure de justice est en cours et un ministre n’a pas a se prononcer la-dessus. C’est maintenant au juge de se prononcer et a personne d’autre. Esperez plutot qu’il reagisse de maniere intelligente en ne condamnant pas le prof.


                  • 5A3N5D 7 février 2008 19:47

                    "Une procedure de justice est en cours et un ministre n’a pas a se prononcer la-dessus."

                    Vous avez parfaitement raison : un ministre n’a pas à se prononcer sur une affaire judiciaire en cours et n’a pas le droit de faire pression sur un magistrat. Vous noterez cependant que le procureur en charge de l’instruction n’a, à aucun moment, hésité à s’exprimer sur l’affaire, à la télé, allant, si je ne me trompe pas, jusqu’à évoquer des "problèmes avec l’alcool". Cela s’appelle une violation du secret de l’instruction et une atteinte au principe de la présomption d’innocence.

                    Si un homme politique avait fait les frais d’une telle attitude, il y a longtemps que la procédure aurait été annulée.

                    Enfin, c’est le ministère public qui a reçu la plainte et qui l’a reconnue fondée en droit. Mais le juge du fond devra, à l’audience, refaire cette instruction (oralement) et réexaminer les faits. Ce n’est pas le procureur qui juge ! 

                     


                  • Sébastien Sébastien 7 février 2008 22:16

                    Tout a fait d’accord avec vous.


                  • pallas 7 février 2008 14:14

                    franchement je m’en balance de vos avis, vous etes des vieux ringards, l’ecole va etre privatisé, c’est comme sa, dans l’avenir tous les organismes d’etats seront privatisé ou assimilé privatisé, il n’y aura plus de fonctionnaires, donc plus de syndicats, sa sera le rendement, sinon dehors, viré a coup de pied dans le cul. Vous pleurez de ce qui se passe ? les jeunes ont appris la leçon, dominé, exigé, c’est pour sa que nous nous dirigeons dans cette societe, pour vous c’est un retour en arriere, en realité c’est un retour tout court a la normal, vous avez fait mai 68, sa commence a etre oublié, a part vous, Les Vieux, tout le monde s’en contre fou royalement. La societe que vous defendez est la cause de tous les Maux, echec scolaire, faillite du systeme social, faillite dans l’integration des immigrés et non assimilation de ceux qui sont la depuis quelques generations. Faillite dans l’internationnal, faillite sur le developpement des nouvelles technologiques, Vous Vieux de Mai 68, vous devriez plutot vous repentir d’avoir fait de notre pays decadant avec une Faillite economique abyssal dont chacun de nous dois plus de 20 000 euros par tete des la naissance. Alors franchement chacun garde ces chevres, Lerma represente une solution, moi je represente l’extreme solution, nous nous dirigeons a des mesures drastiques et dure car vous ne vous avez pas donner se choix. L’ecole dois etre reformé point a la ligne, terminé les privileges, terminé les petits avantages des faineasses donneur de leçons et de la moral et qui sont en verité des Parasites, (vous).


                    • Martin Lucas Martin Lucas 7 février 2008 14:24

                      N’hésitez pas à prendre des cours du soir... si vous pouvez vous les payer !


                    • nick 7 février 2008 14:26

                      euh...tu parles à qui la ? Moi la seule chose qui me fait pleurer c’est ta mise en page....l’orthographe aussi mais bon ça je crois que ya rien à faire...sauf privatiser l’école....peut-être...


                    • 5A3N5D 7 février 2008 14:26

                      Nous sommes actuellement arrivés à la 2° génération après 1968.

                      Celle qui y a participé n’a pas démérité. Si vous avez un ordinateur, un logement, à manger, alors que vous êtes sans boulot, c’est peut-être que vous profitez du "système".


                    • floruf floruf 7 février 2008 14:51

                      TREMBLEZ, simples mortels  ! les cavaliers de l’apocalypse Pallas et lerma sonnent le glas de la fonction publique ! .... brrr , ça donne des frissons partout !!!


                    • persil 7 février 2008 22:18

                      t vraiment une truffe, tu devais être bien nul à l’école, c’est clair pas qu’en français, a mon avis tu est surtout un gros louzeur frusté, qui a jamais fait d’effort s et tu dois avoir la situation que tu mérites, pas la peine de blamer les profs de ta propre impuissance...

                      Ps : (comme d’habitude) je précise que je ne suis pas prof mais ingénieur (c’est ça qui est drole), moi j’ai su tirer parti de tout cela correctement et crois moi j’ai du en faire des efforts...


                    • Savinien 7 février 2008 23:36

                      J’espère qu’aprés avoir tout privatisé, on instaurera le cerveau minimum, voilà qui aiderait mieux que le RMI certaines personnes. A ce propos, en dernière page du Courrier International, un article affirme que l’activité sexuelle tend à développer le cerveau des souris. Donc, courage Mr Pallas, les nouvelles technologies vont bientôt venir à votre secours : sous peu de charitables scientifiques vous injecteront quelques neuronnes de rongeurs et vous pourrez rivaliser avec Einstein... Juste à trouver quelques charmantes créatures qui se trémoussent le popotin, de quoi faire envoler le QI. C’est-y pas beau, ça, comme progrés : le cerveau au bout de la queue...


                    • breizhnana 8 février 2008 10:07

                       Pallas vous avez dû manquer quelques cours à l’école……


                    • Yan Essal 7 février 2008 14:29

                      Un fils de gendarme , un ministre hautain et méprisant vis à vis du corps enseignant , des syndicats à la dérive et non représentatifs , voire corrompus ... Les ingrédients sont là pour préparer une bonne révolte ... au fait , mai 2008 c’est bien 40 ans après mai 68 non ???


                      • breizhnana 8 février 2008 10:09

                          ouais, je trouve aussi que mai 2008 ça sonne bien…


                      • snoopy86 7 février 2008 16:09

                        @ Paul Villach

                        Lors de votre précédent article sur cette affaire vous avez pu constater que nombre de gens de droite adoptaient la même attitude que vous. On ne peut reprocher à F.Fillon son comportement.

                        J’apprécie qu’il souligne indirectement l’insignifiance de Darcos, mais j’aurais parfaitement compris qu’il en profite pour souligner également le mutisme des syndicats et l’inexistence des réactions de la gôche.

                        Pas vous ?


                        • Paul Villach Paul Villach 7 février 2008 16:31

                          @ SNOOPY86

                          "J’apprécie, dites-vous, qu’il souligne indirectement l’insignifiance de Darcos, mais j’aurais parfaitement compris qu’il en profite pour souligner également le mutisme des syndicats et l’inexistence des réactions de la gôche."

                          Je goûte avec vous les mêmes saveurs, bien qu’elles soient amères. Car il ne devrait pas y avoir de clivage politique sur un tel sujet.

                          Ne trouvez-vous pas que cette seule intervention de bon sens du Premier Ministre suffit à renvoyer les syndicats à leur impéritie ? C’est lui qui leur montre la voie à suivre en matière des droits de la personne ! Quant à la "gôche" politique, paralysée sans doute par les syndicats dits de "gôche", elle a raté une occasion pour défendre des relations au sein de l’École qui soient fondées nécessairement sur le respect du droit. Paul Villach


                        • snoopy86 7 février 2008 17:15

                          @ Paul

                          Nous sommes bien d’accord depuis le début sur cette affaire

                          Constatons néanmoins que quelque part Fillon sauve l’honneur d’une classe politique (et syndicale) qui n’a pas été à la hauteur, une fois de plus...


                        • Paul Villach Paul Villach 7 février 2008 18:48

                          @ Snoopy 86

                          Il reste à souhaiter que le professeur ne soit pas amené à jouer le "plaider coupable", après l’intervention du Premier Ministre qui remet, je l’espère les pendules, à l’heure et renvoie le ministre-inspecteur à quelques études de droit .

                          Je pense que c’est à la justice saisie d’apprécier si le professeur a outrepassé son droit de correction.

                          Je crois aussi qu’ en contre-feu, une procédure contre le père d’élève sur la base de l’article 1384 (responsabilité parentale) devrait être étudiée, sous réserve qu’il soit possible de prouver une relation directe et immédiate entre une carence éducative et l’injure du fils (il est vrai que nous ne disposons pas de toutes les informations pour trancher.) Dans mon article précédent, j’ai tenté d’explorer la question dans mes commentaires. Paul Villach


                        • COLRE COLRE 7 février 2008 19:07

                          @Paul Villach et @snoopy, je trouve que vous politisez injustement cette affaire. Le clivage partisan ne passe pas obligatoirement par la ligne droite/gauche ! on le voit bien ici, il y a une parole spécifique des conservateurs ou des vieux, par exemple, et il y en a des deux côtés ! et des extrêmes droites, aussi, évidemment.

                           

                          Je trouve un peu naïf de féliciter Fillon qui finit par se bouger une semaine après quand il a enfin perçu le barouf : aussi bien, c’est purement politicien. Quant au « silence des syndicats », c’est faux : je trouve par une simple recherche google dès le 31 décembre des appels, des soutiens, des pétitions des syndicats.

                           

                          Quant au silence des politiques de gauche, faites le compte : la règle des 3 tiers, sans compter la parole sarkozyenne non prise en compte. Cela fait : un minimum de 50% pour Sarko, 16% pour le gouvernement, 16% pour l’UMP et 16% pour l’opposition…


                        • Paul Villach Paul Villach 7 février 2008 19:30

                          Détrompez-vous ! Je ne souhaite pas politiser. Mais les faits sont là : qui a eu les paroles de bons sens ? Le Premier Ministre, pour corriger la faute de son ministre ! On attend toujours que les syndicats fassent leur travail en offrant une voie juridique opérationnelle dans une telle affaire. Paul Villach


                        • snoopy86 7 février 2008 19:51

                          @ Colre

                          Je ne politise pas plus la chose que Paul.

                          On trouve des pétitions de ci de là, mais aucun grand leader syndical n’en a parlé.

                          Le ministre a été nul, la gauche n’a pas existé. Fillon, même tardivement, même par calcul politique n’en a pas moins été le seul à prendre la défense d’un enseignant qui ne sortira pas de cette affaire indemne. Si j’ironise sur la gôche c’est qu’elle avait une belle occasion de serrer les rangs et qu’elle n’a rien compris.

                          Nous sommes bien d’accord, le soutien à ce prof devrait aller bien au delà des clivages politiques.


                        • Soleil2B Soleil2B 7 février 2008 21:25

                          "Il reste à souhaiter que le professeur ne soit pas amené à jouer le "plaider coupable", après l’intervention du Premier Ministre....." ??????????????


                        • Paul Villach Paul Villach 7 février 2008 18:40

                          @ Arthur Mage

                          Pour en savoir plus, il suffit de vous reporter à mon précédent article : "Il y a des gifles qu se perdent : le professeur et le droit de correction", sur AGORAVOX.

                          Vous pouvez trouver dans le long débat auquel il a donné lieu, des encadrés jaunes où j’ai apporté des compléments d’information. Paul Villach


                        • pallas 7 février 2008 17:11

                          Vous n’avez pas compris je crois, toute la fonction va etre privatisé, a part, la justice, la police et l’armée, selon l’AGCS. Donc c’est plié pour vous, l’ecole sera privatisé et vous ne pourrez que vous taire, vous pourrez revendiquer dans le vent. Sa a deja commencer et sa va tres vite, dans 10 ans l’ecole n’aura plus le meme visage et le prof ne sera plus proteger, il pourra toujours se plaindre a l’agcs ou a Bruxelle, il sera rie au nez. Donc vos medisances sa ne change rien a la realité, c’est la vie. Seul les resultats comptes, fini la mascarade des faineants qui ne foutaient rien.


                          • pallas 7 février 2008 17:12

                            toute la fonction public sera privatisé, a part la justice, la police et l’armée, sa a deja commencer, courage, vous n’etes plus des priviligiés pour longtemps bande de Parasites.


                          • 5A3N5D 7 février 2008 17:28

                            "fini la mascarade des faineants qui ne foutaient rien."

                            Et à part vivre de vos allocations chômage, vous faites quoi dans la vie ? Rien ? Essayez de vous mettre au français. Vous verrez, on s’y fait très rapidement.


                          • breizhnana 8 février 2008 10:11

                             Ca va être plié aussi pour vous, Pallas !! 


                          • aigle80 aigle80 7 février 2008 17:27

                            Ah Mr Darcos etait inspecteur de l’education nationale ? Je comprends mieux maintenant donc il n’est pas là pour aider les profs.Ce qui est amusant dans tout cela c’est que beaucoup d’ inspecteurs sont des profs qui sont passés de l’autre côté de la barrière parce qu’’ incapable d’enseigner suite à des problèmes de santé , de discipline ou carrement d’incompétance notoire et ils viennent donner des leçons aux autres et les noter ! super non ?En tous cas bravo au premier ministre il n’etait pas non plus obligé de se mouiller !Le gendarme sera -t-il blamé pour abus d’autorité ? On attend la réaction de son ministre....


                            • Paul Villach Paul Villach 7 février 2008 18:56

                              @ Aigle 80

                              Cette affaire est un cas pratique de ce que l’Éducation nationale sait faire en la matière. Pour les raisons que vous indiquez et que tout le monde connaît en sous-main, comme le signale aussi François Bayrou dans l’ouvrage cité, la fonction d’’inspecteur ne prédispose pas à traiter une telle affaire en s’en tenant aux règles de droit.

                              On attend toujours d’ailleurs que le ministre annonce qu’il est prêt à accorder la protection statutaire due au professeur attaqué à l’occasion de ses fonctions - puisque traduit devant un tribunal - et ce sans préjuger du jugement qui surviendra, pourvu que l’intéressé la demande. Paul Villach


                            • Voxpopuli 7 février 2008 17:49

                               

                              Ancien parent d’élèves, avec une femme enseignante, mais qui ne connais pas cette loi,ce que j’en pense :
                              - vous avez raison :
                              de rappeler les réactions virulentes des parents, dès que l’on touchait à leurs enfants
                              de dire qu’il ne s’agit pas de casser les proffs
                              de dire que la violence est un aveu de faiblesse
                              d’assurer à une société qui a peur des jeunes qu’elle va dans le mur
                              - vous avez tord de dire :
                              qu’il s’agit d’un proff incompétent ( il a trente ans de bons services )
                              que ce proff est un humain fatigué, ce qui tend à vouloir trouver des circonstances atténuantes
                              qu’une gifle est de la violence
                              que cela ne peut pas être un exemple
                               
                              Ce qui serait utile c’est de dire comment doit réagir un proff insulté ?
                              Les parents sont responsables de leurs enfants, c’est donc eux qui devraient être poursuivis quand un de leurs enfants est irrespectueux par des mots, des gestes...etc.....cela est-il dans la loi ?
                              Comment un proff peut-il le prouver ? il n’aura sûrement pas de témoins parmi les autres élèves
                              De se demander si la loi était nécessaire pour punir un proff d’avoir donné une simple gifle
                              Le plus ubuesque c’est qu’il s’agit du fils d’un gendarme, qui n’a pas su donner à son fils l’éducation voulue, et qui fait montre en l’espèce d’un comportement incompréhensible ( à moins que la loi lui permette d’obtenir des dommages et intérêts ce qui devient grossier, ou qu’il pense être bien noté par ses supérieurs...le ridicule.... !!! )
                              Sans que le respect soit obtenu et imposé, les proffs ne peuvent pas assurer leur mission, et ce dès la maternelle
                              Si notre système éducatif fait que plus de 30 % des élèves qui entrent en sixième ne savent ni bien lire ni bien compter, ni bien écrire, c’est avant tout parce que les enseignants ne sont plus en mesure de se faire respecter
                               
                              La sanction ( le gendarme devrait le savoir ..) est indispensable.......il reste à en fixer les limites et cette loi est peut-être à modifier, avec des punitions plancher
                               

                              • Paul Villach Paul Villach 7 février 2008 19:04

                                @ Vox populi

                                Je ne peux que vous renvoyer, comme je viens de le faire sur un autre "post", à mon article précédent paru sur AGORAVOX :" Il y a des gifles qui se perdent : le professeur et le droit de correction".

                                Vous trouverez dans le débat animé qui a suivi des cadres jaunes où j’ai apporté des précisions avec la possibilité d’attaquer le père sur la base de l’article 1384 en responsabilité parentale, sous réserve que l’on puisse prouver une carence éducative de sa part d’où découlerait l’injure de son fils. Voyez ce que j’ai exploré.

                                On ne peut bien entendu trancher, car il nous manque trop d’informations fiables et complémentaires.

                                Mais enfin, ce professeur devra une fière chandelle au Premier Ministre après le lynchage dont il a fait l’objet de la part du Ministre et de sa propre administration. Paul Villach


                              • Cher Paul Villach,

                                J’arrive en retard sur votre article...nécessairement complémentaire et confirmatif du précédent. Je trouve

                                que nombre des commentateurs ont eu grand tort de vouloir aller, à cette occasion, sur le terrain

                                politique...Même si la réaction du Premier Ministre est un peu tardive, elle a le mérite d’être claire et je

                                pense

                                que pour ce professeur,lamentablement âché et maltraité par ses chefs, c’est une source de réconfort. 

                                J’ose, comme vousespérer quel’Administration a maintenant compris qu’elle doit faire son devoir et

                                accorder la PROTECTIONJUDICIAIRE à son fonctionnaire. Attendons maintenant plus sereinement

                                l’audience de jugement de cetteaffaire etsouhaitons que le tribunal compétent applique à cette occasion la

                                jurisprudence centenaire quevous avez, à plusieurs reprises, été amené à rappeler.


                                • paradoxe paradoxe76 7 février 2008 21:14

                                  Personnellement je trouve que la réaction des "adultes" est tout à fait lamentable ( pour info c’est la fête des mains qui partent ; l’ inspecteur d’académie d’Evreux a giflé un parent d’élève venant le voir pour un problème de regroupement de deux écoles).

                                  Même dans les cours de maternelle les enfants ne se bagarrent plus pour un rien vous rendez vous compte de l’exemple que notre société actuelle montre à la future génération ???

                                  Il n’y aurait pas d’autres solutions que de ce taper dessus comme au temps des hommes préhistoriques ???

                                  "Il y a des gifles qui se perdent : le professeur et le droit de correction".<< vous relisez vous de temps en temps ???

                                  Il y a longtemps il y avait un droit de cuissage aussi mais ce droit est obsolète, il y a de nombreux "droits" qui ne reste que dans les dictionnaires.

                                  J’ai été élève d’une institutrice qui me giflait pratiquement tout les jours parce que ma tête ne lui revenait pas, alors dans ce cas était elle dans son bon droit ??????????

                                  Il y a toujours une solution simple et "pacifique" à toutes les formes de violence. 

                                  Et la loi du talion ne fait plus non plus partie de notre société.

                                  Répondre à la violence par la violence est la plus simple des formes de bêtisse que l’homme puisse avoir.

                                  On répond par la violence physique quand on ne s’est plus répondre par les mots.

                                  En espérant que vous réfléchirez un peu plus au bien fondé de certaines réactions mêmes si ces réactions sont celles de vos collègues.


                                  • Sébastien Sébastien 8 février 2008 07:00

                                    @ paradoxe76 : Je m’etais fait la meme reflexion que vous. Ce droit de correction ca fait vraiment penser au droit de cuissage. Tel sera mon bon vouloir...


                                  • 5A3N5D 8 février 2008 09:58

                                    "On répond par la violence physique quand on ne s’est plus répondre par les mots.""

                                    Ah, non, ce n’est plus vrai : les "droits de l’enfant" interdisent les mots cruels, blessant à son égard ! Renseignez-vous.

                                     

                                     


                                  • paradoxe paradoxe 8 février 2008 10:33

                                    @ hihihihi

                                    Tu es tellement sur de toi hihihihi, et bien non je ne suis pas une gauchiste idéaliste .

                                    Ne crois tu pas que le sang à justement assez couler avant pour qu’il soit temps d’arrêter de le faire couler maintenant.

                                    Personnellement je ne me battrais que si vraiment il n’y a pas d’autres solutions.

                                    Et ce n’est pas parce que j’espère utopiquement qu’un jour tout le monde vivra enfin pour eux même sanns se soucis des autres que je le verrais de mes propres yeux avant de mourir. J’ai des enfants et pour eux je veux ce qu’il y a de plus juste et humain comme le respect et le droit que tout le monde à de vivre selon ses croyances et "envies" sans pour autant gêner les autres.

                                    Si mes écrits te déranges, j’en suis navré mais je continuerais à penser que c’est pas en frappant un enfant qu’on lui apprendra à être pacifique.


                                  • faxtronic faxtronic 8 février 2008 11:01

                                    Le probleme n’est pas d’etre pacifique, le monde est de toute facon affreux, et il faut d’abord apprendre a tuer pour ne pas etre tuer ( au sens metaphorique car la base de notre société, c’est la competition). Et puis le monde fut et sera toujours en guerre. Donc le pacifisme...

                                    C’est une question de respect, un prof ne doit pas servir de paillasson a un gamin, et en general un adulte ne doit pas servir de paillasson a un gamin.

                                    Il y a des gamins qui de toute facon ne comprennent rien si on ne fait que leur parler. Quand j’etais gamin, je voyais les voyous dans la classe, qui ne resonnait eux memes qu’avec de coups contre leurs camarades. L’enfant n’est pas innnocent ni de la pate a modelee. Il faut le considerer l’enfant comme un humain, pas comme un ange. Punir est necessaire.


                                  • paradoxe paradoxe 8 février 2008 13:14

                                    @ faxtronic

                                     

                                    Si je te comprends les enfants ne sont que de petits voyoux qu’il faut élever comme au moyen âge et ne surtout pas essayer de leur parler pour leur faire comprendre les notions élémentaires de sociabilité. et surtout pas essayer de comprendre pourquoi ils ’agissent comme ils le font ???

                                    Dis moi tu es né adulte toi ??

                                    En tant qu’ancienne enfant, si on m’avait élever comme tu l’entends, je serais certaiment en prison pour aggression ou pire. En tant que maman il est hors de question que je ne prenne pas en compte le caractère ni les sentiments de mes enfants pour les aider à grandir, murir et s’épanouir.

                                    Je suis d’accord avec toi sur le fait que les enfants ne sont pas de la pâte à modeler. Mais quand il nait c’est l’innocence dans tout ce qu’il y a de plus pur. C’est en grandissant que se forge son caractère et c’est en l’aidant et en lui faisant comprendre par des mots et non pas par des coups qu’il comprendra, ce n’est pas parce qu’il est un enfant qu’il n’a pas la notion de bien ou de mal.

                                    Pour info mes parents m’ont toujours fait comprendre les choses par le dialogue et je ne pense pas être une marginale ou une personne associale. Mais se n’est pas pour autant que si tu me gifle je tendrais l’autre joue.

                                    Je pense que certaines paroles auront un impact plus positif à une violence

                                    au fait j’ai jamais entendu dire que Gandhi faisait la guerre....................

                                    Le monde serait certainement moins affreux comme tu le dis si les êtres humains se rappellaient qu’ils ne sont pas là pour détruire mais pour consctruire.


                                  • persil 7 février 2008 22:17

                                    t vraiment une truffe, tu devais être bien nul à l’école, c’est clair pas qu’en français, a mon avis tu est surtout un gros louzeur frusté, qui a jamais fait d’effort s et tu dois avoir la situation que tu mérites, pas la peine de blamer les profs de ta propre impuissance...

                                    Ps : (comme d’habitude) je précise que je ne suis pas prof mais ingénieur (c’est ça qui est drole), moi j’ai su tirer parti de tout cela correctement et crois moi j’ai du en faire des efforts...


                                    • persil 7 février 2008 22:21

                                      désolé, poster au mauvais endroit je répondais ce boulet de pallas


                                    • 65beve 65beve 7 février 2008 22:53

                                      Pauvre Monsieur Pallas,

                                      Ce qui vous a manqué, c’est un instituteur communiste à l’ancienne et qui vous aurait botté le cul pour vous faire rentrer la règle d’accord du participe ou la règle de trois.

                                      Vive la soixanthuitude et vive l’Ecole Laïque !


                                      • Savinien 7 février 2008 22:55

                                        L’idée de faire noter les profs par les élèves sort en droite ligne de mai 68 : il s’agit d’inverser les hiérarchies. Mais - ô ironie - c’est l’actuel gouvernement, grand pourfendeur auto-proclammé de mai 68, qui rêve à ce genre de réforme... Moi, je n’y comprend goutte. A moins qu’il y ait une vérité bonne à dire devant les électeurs, et une autre vérité bonne à mettre en oeuvre, mais sans dire de quoi il retourne réellement...


                                        • La Taverne des Poètes 7 février 2008 23:06

                                          Quelquefois on se laisse aller à gifler quand on est trop claqué.

                                          Trop bien celle-là, peut-être qu’un auteur célèbre l’a déjà dite avant moi...Hum, pas si sûr... 


                                          • breizhnana 8 février 2008 10:17

                                             Je ne sais pas ce qu’on boit à la taverne des poètes, mais faudrait aller y boire un pot ça ventile bien les neurones !!  ah fallait la faire celle-là !! 


                                          • Pierre Pierre 7 février 2008 23:34

                                             

                                            Bonsoir, L’utilitarisme que fait Monsieur Paul Villach d’Agoravox serait-il lié à un impératif de performance. L’utilitarisme triomphe, car le lecteur devient évaluable et utile. D’un coté la voie de garage, de l’autre l’asservissement à L’utilitarisme ambiant que fait régner en Maitre Monsieur Paul Villach. Il doit pouvoir défendre et son projet et l’enfant qu’il porte, mais pour quel devenir ? Quel est le défi culturel historique qu’il doit relever ou pas ? Au centre de cette présente turbulence, il y a la puissance du désir. Aussi, je me questionne comment sommes-nous passés d’un diagnostic si sympathique de « casse couille » à celui si antipathique d’ « hyperkinétique ». D’un point de vue neurobiologique, étant donné que personne, aucun lecteur, aucun laboratoire, même ceux qui fabrique de la Ritaline, ne peut prétendre que le déficit en dopamine soit la cause de l’hyperactivité Agoravoxienne, je lui propose qu’on lui dise qu’on a le temps, que tout va bien sans son omniscience présence et revenir au diagnostic précédemment cité.
                                            Bien cordialement
                                            Pierre DASSIGNY
                                            Président de NALPA

                                            • rasmussen rasmussen 7 février 2008 23:41

                                              @ Paul Villach

                                              Décidemment, on ne pourra pas dire que vous n’aurez pas fait tout ce que vous pouviez faire pour soutenir ce prof gifleur. Et, bien que je ne partage pas votre opinion sur le sujet, je vous tire mon chapeau pour votre persévérance. Je pense m’être déjà largement exprimé sur le sujet, je ne crois utile d’en rajouter. Je voulais juste vous demander ce que vous pensiez de cette analyse de Charles Hadji extraite d’un article de libération sur le sujet.

                                               « Agrégé de philo, professeur émérite au laboratoire des sciences de l’éducation de l’université Grenoble-II, Charles Hadji a travaillé sur les relations maître-élève et analyse les ressorts de l’affaire.

                                              La gifle serait-elle un acte d’autorité ?

                                              Une gifle est toujours un échec pour l’enseignant. La notion d’autorité a une dimension paradoxale : c’est la capacité à être obéi sans user de la force. J’ai de l’autorité dans la mesure où vous allez m’obéir sans que j’ai besoin de lever la main sur vous. Si je le fais, c’est que je n’ai plus ou pas assez d’autorité. On y arrive toujours en désespoir de cause.  

                                              Il faut souligner que certains élèves sont passés maîtres dans l’art de l’escalade. Ils commettent une incivilité qui n’est pas une infraction - insulter, comme a fait cet élève, ne relève pas du pénal mais perturbe fortement la vie de la classe. Par ce geste, il provoque l’enseignant qui, lui, commet une « incivilité infractionnelle » - la loi interdit de frapper ainsi un enfant. En fait le professeur a eu un comportement à la Zidane : « Tu insultes ma sœur, je te mets un coup de boule. » Insulté et désorienté, il n’a pas trouvé d’autre arme. C’est une perte de sang-froid qui n’est pas excusable mais qui ne mérite pas une garde à vue de 24 heures !

                                               Le métier serait-il devenu si difficile ?

                                              Il faudrait nuancer. Enseigner dans les classes préparatoires aux grandes écoles n’est pas trop difficile. Enseigner des matières techniques dans des lycées professionnels l’est déjà plus. Les élèves ne sont pas les mêmes. L’enseignant doit savoir imposer un cadre qui fixe les règles de vie commune dans une classe, en posant des interdits, en imposant un respect réciproque. Là il y a eu un double manque de respect, de l’élève envers le professeur, du professeur envers l’élève. Je milite pour ce travail de formation pédagogique auprès des enseignants. » 

                                              PS : Vergèze, c’est le charmant petit village du Gard coincé entre la Languedocienne et la N113 avec une espèce de sculpture en féraille sur un rond point à l’entrée du village ?

                                               


                                              • Paul Villach Paul Villach 8 février 2008 10:26

                                                @ Pierre,

                                                Je ne vois pas ce que la publicité pour Vergèze vient faire dans votre argumentation. Il faut que vous soyez peu assuré de sa fiabilité pour en venir à cette dérision qui se retourne contre vous.

                                                1- Pour défendre votre thèse, vous avez besoin de déformer la mienne, sinon elle ne tient pas : vous prétendez que je me suis prononcé pour la violence comme moyen éducatif. Il faut chausser vos lunettes colorées pour trouver la moindre trace qui fonderait cette accusation farfelue.

                                                2- Vos lunettes déformantes, ce sont vos bons sentiments et la haute idée que vous donne de vous-même la certitude de défendre l’enfant contre la barbarie dont je serais le représentant.

                                                3- Le problème est plus trivial : il s’agit de savoir quelle attitude adopter face à une réaction impulsive dans une situation donnée, dont personne ne peut dire que ça ne lui arrivera pas, sauf à vous évidemment tout pénétré que vous êtes de votre excellence.

                                                4- Et dès lors que le conflit a été porté devant la justice, il m’a semblé que la seule façon de ne pas perdre le nord comme beaucoup l’ont fait à la suite du ministre, de son administration et des syndicats et de gens tels que vous, était de s’en tenir au droit en vigueur : or, il se trouve qu’une jurisprudence centenaire - venue sûrement des temps barbares car je n’oublie pas qu’il a fallu une loi de 1841 pour commencer à limiter le travail des enfants - reconnaît encore aux éducateurs un droit de correction mesuré qui ne porte pas atteinte à la santé de l’enfant.

                                                5- Quoi de plus rationnel que de s’y tenir puisque le professeur est devant la justice ? Et quoi de plus utile que de rappeler que la loi fait un devoir à la collectivité publique de protéger un fonctionnaire attaqué à l’occasion de ses fonctions sans préjuger du jugement à venir.

                                                Voilà ce que j’ai fait au risque de vous déplaire. Comme vous, j’espère en un monde où toute violence, à commencer par celle qui frappe les enfants, sera bannie. Mais je sais que ce travail de civilisation est lent, très lent. Il ne faut pas que sous couvert de cette noble idée on retourne à la barbarie. C’est un paradoxe souvent vérifié dans l’Histoire que les plus beaux projets de civilisation peuvent tourner (comme on dit aussi d’une eau de piscine qu’elle tourne quand elle passe de la limpidité à la couleur épinard) à la pire des barbarie.

                                                Dans l’attente, il importe d’exercer son discernement et ne pas faire des amalgames, ce que vous faites hardiment pour le plus grand bonheur de votre narcissisme. Je suppose que la claque du Premier Ministre vous a fait très mal. Paul Villach


                                              • rasmussen rasmussen 8 février 2008 10:57

                                                @Paul

                                                pas tout compris là, a qui s’adresse cette réponse ?


                                              • Paul Villach Paul Villach 8 février 2008 19:17

                                                @ Rasmussen

                                                J’ai fait erreur sur le destinataire ? Pardonnez-moi. C’est à Rasmussen que ce discours s’adresse. Paul Villach


                                              • rasmussen rasmussen 8 février 2008 22:01

                                                 

                                                 

                                                « Je ne vois pas ce que la publicité pour Vergèze vient faire dans votre argumentation. Il faut que vous soyez peu assuré de sa fiabilité pour en venir à cette dérision qui se retourne contre vous. »

                                                Mon pauvre ami, je vous retourne le compliment. Faut il que vous soyez peu sûr (ou pas fier) de vous pour être parano à ce point. Pas de publicité, pas de dérision, une question toute simple en postscriptum pour vérifier que Vergèze était bien ce charmant village où j’avais été invité à visiter les usines d’embouteillage des sources Perrier. Et je ne vois vraiment en quoi cela pourrait se retourner contre moi.

                                                « 1 - Pour défendre votre thèse, vous avez besoin de déformer la mienne, sinon elle ne tient pas : vous prétendez que je me suis prononcé pour la violence comme moyen éducatif. Il faut chausser vos lunettes colorées pour trouver la moindre trace qui fonderait cette accusation farfelue. »

                                                Et bien, j’ose espérer que vous ne défendez pas ceux qui utilisent la violence comme moyen éducatif par simple corporatisme. Il n’est pas besoin de lunettes colorées pour comprendre que vous et ceux qui accompagnent pensent qu’ « une petite gifle » ou un « petit coup de pied au derrière » n’ont jamais fait de mal à un gamins et que de temps en temps c’est même nécessaire. Un peu de cohérence et d’honnêteté intellectuelle, SVP !

                                                « 2- Vos lunettes déformantes, ce sont vos bons sentiments et la haute idée que vous donne de vous-même la certitude de défendre l’enfant contre la barbarie dont je serais le représentant. »

                                                Vous savez ce que vous appelez « bons sentiments » et « haute idée (…) de défendre l’enfant contre la barbarie » n’est que l’évolution inéluctable des sociétés civilisées. La société a commencé par s’intéresser aux droit de l’homme (avec un h minuscule) puis de la femme, il y a 30 ans on a commencé à se préoccuper des droits de l’enfant, suivi de celui des animaux, on en est à se préoccuper des droits de la planète.

                                                « 3- Le problème est plus trivial : il s’agit de savoir quelle attitude adopter face à une réaction impulsive dans une situation donnée, dont personne ne peut dire que ça ne lui arrivera pas, sauf à vous évidemment tout pénétré que vous êtes de votre excellence. »

                                                Quand un adulte de 50 ans plaque un enfants de 11 ans contre un mur, le gifle puis le traine par son pull pour l’obliger à s’excuser, j’appelle pas ça « une réaction impulsive » mais des manières de sauvage. Ce prof a dérapé gravement qu’il assume ! Si un prof de 50 ans n’a d’autre moyen que la violence pour affirmer sont autorité auprès d’un enfant de 11 ans, il n’a rien à faire dans une classe !

                                                « 4- Et dès lors que le conflit a été porté devant la justice, il m’a semblé que la seule façon de ne pas perdre le nord comme beaucoup l’ont fait à la suite du ministre, de son administration et des syndicats et de gens tels que vous, était de s’en tenir au droit en vigueur : or, il se trouve qu’une jurisprudence centenaire - venue sûrement des temps barbares car je n’oublie pas qu’il a fallu une loi de 1841 pour commencer à limiter le travail des enfants - reconnaît encore aux éducateurs un droit de correction mesuré qui ne porte pas atteinte à la santé de l’enfant. »

                                                Cette jurisprudence de « droit de correction » dont vous nous gavez depuis quelques jours est comme vous le reconnaissez vous-même centenaire, les enfants n’avais alors que le droit de la fermer. La société a fort heureusement évolué en 100 ans, les droits de l’enfant sont aujourd’hui reconnus par tous les pays signataires de la Charte des droits de l’Homme dont dépend la Charte des droits de l’enfant et interdisent explicitement les châtiments corporels, dont voici leur définition :  

                                                 « tout châtiment dans lequel la force physique est employée avec l’intention de causer un certain degré de douleur ou de gêne, même légère. Le plus souvent, cela consiste à frapper (« corriger », « gifler », « fesser ») un enfant de la main ou avec un objet : fouet, bâton, ceinture, soulier, cuiller de bois, etc. Mais cela peut aussi consister, par exemple, à lui donner des coups de pied, à le secouer ou à le jeter par terre, à le griffer, à le pincer, à le mordre, à lui tirer les cheveux ou à le frapper sur les oreilles, à l’obliger à rester dans une position inconfortable, à le brûler, à l’ébouillanter, à lui faire ingérer de force telle ou telle chose (par exemple en lui lavant la bouche au savon ou en le forçant à avaler des piments rouges). De l’avis du Comité, le châtiment corporel est invariablement dégradant. De plus, il existe d’autres formes non physiques de châtiment tout aussi cruelles, dégradantes et donc incompatibles avec la Convention. Cela consiste, par exemple, à rabaisser l’enfant, à l’humilier, à le dénigrer, à en faire un bouc émissaire, à le menacer, à le terroriser ou à le ridiculiser. »

                                                « 5- Quoi de plus rationnel que de s’y tenir puisque le professeur est devant la justice ? Et quoi de plus utile que de rappeler que la loi fait un devoir à la collectivité publique de protéger un fonctionnaire attaqué à l’occasion de ses fonctions sans préjuger du jugement à venir. »

                                                Soyons sérieux monsieur Villach, ce prof a été pris sur le fait en « flagrant délit », tous les élèves l’on vu, il a reconnu les fait auprès la directrice, du père, de la police et du procureur. Pailleurs il s’apprête à plaider coupable sur les conseils de son avocat. Et indépendamment de l’infraction judiciaire, ce prof gifleur a commis une faute grave vis-à-vis de ses autorités de tutelle puisque tout châtiment corporel est strictement interdit à l’école depuis la circulaire ministérielle de 1991, ce qu’a clairement rappelé le rectorat depuis le début de cette lamentable affaire.

                                                « Voilà ce que j’ai fait au risque de vous déplaire. Comme vous, j’espère en un monde où toute violence, à commencer par celle qui frappe les enfants, sera bannie. Mais je sais que ce travail de civilisation est lent, très lent. Il ne faut pas que sous couvert de cette noble idée on retourne à la barbarie. C’est un paradoxe souvent vérifié dans l’Histoire que les plus beaux projets de civilisation peuvent tourner (comme on dit aussi d’une eau de piscine qu’elle tourne quand elle passe de la limpidité à la couleur épinard) à la pire des barbarie. »

                                                Ce travail de civilisation est lent parce qu’il existe des gens comme vous pour défendre ceux qui trainent les pieds et continuent a pratiquer cette forme de violence en prétextant à un « droit de correction » qui n’existe heureusement plus. Quant à essayer de faire croire que d’aller plus vite conduirait à la barbarie, on croit rêver. La Suède a introduit dans sa législation l’interdiction de toute « violence éducation » à l’école en 1962 et ont même supprimé explicitement ce droit aux parents dès 1979. Je ne crois pas que la Suède soit retourné à la « barbarie », ni même qu’elle est les moindres problèmes sociaux. Les modèles social et éducatif de la Suède sont régulièrement montrés en exemple.

                                                Comparons avec la France où certains profs qui se gargarisent de la nécessité de conserver son « droit de correction » : Pour rappel, 150000 enfants sortent d’une classe d’âge sans diplôme (sur un total de 750). 80000 ne savent pas lire, écrire et compter correctement à leur entrée en 6ième. Selon une publication de l’INSEE parue en octobre 2005, c’est 12% de l’ensemble de la population française qui est dans une situation préoccupante face à l’écrit. Ces chiffres semblent corroborer l’enquête menée par l’ANLCI, Agence Nationale de Lutte Contre L’illettrisme. 3.1 millions de Français sont concernés par l’illettrisme, soit 9% de la population !

                                                La Finlande en décidé de suivre l’exemple de la Suède en 1983 et la Norvège en 1987. En 2008, 18 des 47 états membres de Conseil de l’Europe ont déjà introduit l’interdiction TOTALE (c’est-à-dire même dans le cadre familiale) et 7 autres se sont engagés à le faire dans les plus brefs délais.

                                                « Dans l’attente, il importe d’exercer son discernement et ne pas faire des amalgames, ce que vous faites hardiment pour le plus grand bonheur de votre narcissisme. Je suppose que la claque du Premier Ministre vous a fait très mal. »

                                                Je ne sais pas qui est narcissique, mais je trouve qu’il est un peu facile d’accuser, les parents, le rectorat, l’administration, le ministère, les syndicats, les partis et toute la planète. Et si les responsables étaient tout simplement une certaine classe d’enseignants dépassés ? Avoir étudié la littérature, la géographie ou les maths suffit il pour être un bon prof pédagogue ? Que peut comprendre un vieux prof de 49 ans de la psychologie d’un enfant d’aujourd’hui ? Le charisme et l’autorité sont ils injectés en intra veineuse à la première affectation ?

                                                Voila pourquoi, j’essayais d’attirer votre attention sur un auteur, spécialiste incontesté dans son domaine qui semblait envisager l’éventualité que les problèmes de l’éducation pourraient éventuellement venir d’un déficit de formation des profs dans certains domaines …

                                                Vous perdez votre temps et votre talent mon pauvre ami. Votre combat est un combat d’arrière garde voire rétrograde. Voyez vos articles, vous avez tout au plus une douzaine de soutiens, pour la plupart des vieux profs (quand ils ne sont pas à la retraite) et/ou des nostalgiques des châtiments corporels. Même votre pétition peine à atteindre les 30 000 signatures (alors que rien que dans l’éducation nationale, il y a au moins 900 000 enseignants). Quant à Fillion, il a bien précisé qu’il ne s’exprimait pas en tant que chef du gouvernement mais en tant que simple citoyen, tout le monde devine la portée et les motivations de ses propos. Enfin, il n’a pas dit qu’il soutenait le prof mais qu’il trouvait que 24 heures de grade à vue pour une gifle étaient peut être exagérés (ce que je reconnais volontiers).

                                                 


                                              • 5A3N5D 9 février 2008 13:05

                                                Et à quand une Charte des Devoirs des Enfants ? Il y a urgence, non ? Et qui sera chargé de leur assurer des cours de droit ? Rasmussen, peut-être ?


                                              • Cher Pierre,

                                                Quelle morgue ! mais aussi quels mauvais et excessifs traitements à l’égard d’un auteur qui ne fait cependant que publier sur des sujets qui intéressent beaucoup de voxiens dont les posts sont en général enrichissants. Vous n’aimez pas Paul VILLACH...c’est votre droit le plus absolu et si votre religion est définitivement faite...allez lire d’autres sujets...plus conformes à vos voeux et opinions si tranchés.

                                                Auriez vous pour ambition de remplacer DEMIAN WEST ?

                                                A propos de qualité de production nous serons très intéressés de pouvoir, si vous le voulez bien, lire sans le moindre a priori,quelques articles produits par votre plume.

                                                Bien cordialement


                                                • snoopy86 8 février 2008 00:17

                                                  @ Rasmunssen

                                                  Vergèze c’est le pays de Maurice Trintignant dit "Pétoulet", un des plus grands pilotes automobiles français...

                                                  Pour le reste l’auteur que vous citez n’impressionne personne....et les "sciences de l’éducation" en font rigoler plus d’un....

                                                   

                                                   


                                                  • Pierre Pierre 8 février 2008 02:47

                                                     

                                                    Bonsoir cher rasmussen,
                                                    Je suis ravi d’apprendre que vous militez pour ce travail de formation pédagogique auprès des enseignants. Et ils en ont bien besoin !
                                                    Donc, ce que je pense de cette analyse… .A l’heure actuelle, les institutions chargées de l’éducation et de la formation de nos enfants « paraissent » ne plus avoir le temps de prendre le temps. Elles sont toujours dans l’urgence, sans se rendre compte que de prendre en considération l’urgence, c’est dans le calme. La violence qui se développe aujourd’hui est différente de celle déployée dans une société stable. Ces jeunes qui drainent cette violence sont eux-mêmes entourés de menaces. Ils apparaissent menaçants, mais sont eux-mêmes menacés. Cette violence correspond à la crise de la jeunesse, la crise de sociétés industrielles et il est important de prendre le contexte dans sa globalité et non dans sa superficialité.
                                                    Auparavant, les passages se faisaient de façon instantanée par des rites, des rites de passage. Et l’anthropologie n’est pas au contenue de la formation d’en-saignants.
                                                    L’autorité de l’en-seignant, du père, des adultes n’était pas basée sur un pouvoir abusif. L’autorité ne se base pas sur le fait que j’ai de l’autorité parce que j’ai du pouvoir.
                                                    Or aujourd’hui le principe d’autorité est sapé. Il est cassé parce que nous sommes dans une crise sociale et culturelle profonde. Nous ne savons pas pour le moment quoi mettre à la place du futur. Comment on éduque ? Comment on transmet ? Comment on s’occupe des enfants ?
                                                    Nous sommes passés d’une éducation par le désir à une éducation par la menace. On dit alors (et je l’ai bien entendu de la bouche des en-seignants) « étudie, parce que si tu n’étudies pas tu seras chômeur ».
                                                    En outre, bien « entendu », la menace ne fait pas le poids par rapport au désir. Il est absolument impossible de modifier de façon durable, voir massive, les comportements, très profonds d’une personne, ou d’une, population par la menace. En verbalisant « si tu n’étudies pas tu seras chômeur », « si tu continues à casser les pieds de l’en-seignant tu va te faire virer », la menace ne peut pas prendre la place du désir.
                                                    Les jeunes n’ont qu’à trouver leur petite place non pas au soleil, mais à l’ombre. À l’ombre de la société des compétences, la société utilitariste. Une société utilitariste, dont les en-seignants conditionné de par leur « formation » sont à l’avant scène du cœur de leur micro-société d’un enseignement de type « Pavlovien ».
                                                    Simplement, il faut accepter des ruptures et des conflits dans votre métier « comme je le fais moi-même dans ma profession et sans vos filets protecteurs », des vrais conflits. Il faut accepter que vous n’êtes pas une société dans laquelle la communication, autre non de utilitarisme, pourrait suffire pour que la raison l’emporte. Il faut pouvoir revendiquer une dignité et une nécessité du conflit. Il faut résister, mais ne pas résister surmoïquement, il faut résister dans la détente.
                                                    J’ai mesurément fait un « hors sujet », mais il est aussi essentiel de remettre les choses à leur juste place et dans le contexte consenti.
                                                    Bien cordialement
                                                    Pierre DASSIGNY
                                                    Président de NALPA


                                                      • ZEN ZEN 8 février 2008 08:30

                                                        Désolé, mais le lien ne passe pas...

                                                         

                                                        « Nous sommes de plus en plus pris pour de la merde par le grand public et les parents » peste Lionel G., professeur. Colère, fatigue, désespoir : voilà ce qu’on peut lire sur les pétitions circulant sur Internet . Un professeur du collège de Berlaimont, dans le Nord, va être jugé le 27 mars pour avoir giflé un élève de 6ème, fils de gendarme, qui l’avait traité de « connard ». En plus du soutien du Premier ministre, il est appuyé par une grande partie de ses confrères, via des pétitions publiées sur les sites web des syndicats enseignants, qui rassemblent plus de 30 000 signatures jusqu’ici. Professeurs des écoles, de collèges, de lycées, d’universités, mais aussi beaucoup de simples civils, parents et grands-parents d’élèves, gendarmes, militaires se manifestent. Les profs expriment leur solidarité et rappellent qu’il ne s’agit pas d’un cas isolé, tous doivent faire face à l’agressivité d’enfants de plus en plus jeunes, ainsi qu’à l’indifférence des parents.

                                                        Du respect !
                                                        Il y a ceux, les plus nombreux, découragés de voir leur profession si peu considérée. Ils attribuent cette déconsidération à l’éducation de certains parents, et à une ambiance générale méprisante envers le corps enseignant qui n’inspire plus le respect.
                                                        Danièle B. : « Effectivement, je vis au quotidien cette inversion des situations, où les parents accusent violemment les professeurs de toutes sortes d’incompétences, alors que nous rentrons harassés, offusqués par les transgressions incessantes, la perte totale de la distance relationnelle, de la bienséance. Notre profession est détournée, dénaturée, nous faisons l’objet de transferts aux carences ou névroses familiales. Tout cela en n’ayant aucune considération du chef d’établissement. Notre métier se veut humaniste, éclairant, révélateur des leurres, et en retour nous sommes ridiculisés, malmenés, déconsidérés. Je considère que l’école est un garde-fou face à un désordre moral affligeant, mais à quel prix pour les professeurs ! Faut-il à ce point donner son énergie, sa vie à une cause qui se veut noble, alors que nos cours sont sabotés et notre personne déconsidérée ? »
                                                        Pour Jocelyne B., professeur des Ecoles en Zep depuis 28 ans, il n’y a qu’un seul mot : « Respect !!!  »
                                                        M. ajoute : «  Une fois de plus, tout ceci ne fait que montrer les difficultés du métier : mal payé, l’enseignant est méprisé, il est encore l’un des rares à faire face au laxisme de la société ! »
                                                        I., quant à lui, rappelle que « le métier de professeur est très difficile. Il est urgent de redonner leur place aux enseignants et d’arrêter de cautionner tous ces voyous qui n’ont que des insultes à la bouche ... »
                                                        Alexandra, professeur d’anglais, raconte : « Confrontée tous les jours à l’insolence de mes élèves, je comprends tout à fait le geste de ce professeur, même si je ne le cautionne pas. Aujourd’hui, je passe plus de temps à leur apprendre à se tenir en cours et à parler sans inclure une grossièreté dans chaque phrase qu’à leur apprendre une langue étrangère ».
                                                        Entre tristes constatations sur leur métier et coups de gueule sévères, les profs crient à l’aide. Si certains vont trop loin et tombent dans une victimisation exagérée, pour la majorité, « l’incident de la gifle » n’est pas un hasard, mais l’expression directe d’un malaise collectif.

                                                        Parce que gendarme ?
                                                        Plus paranos, quelques un mettent en cause la profession du père de l’élève. Jean-Claude G. est délégué départemental de l’Education nationale : « Je déplore la disproportion des mesures judiciaires prises par rapport à l’incident. Je crains que la profession du père de l’élève qui a injurié le professeur ait fortement influencé la décision du juge. »
                                                        M. se demande pour sa part où se situe le respect : « Comment, sous prétexte de galons aux épaules, peut-on traiter ainsi un professeur ? Je souhaite pour lui que cet élève soit renvoyé de l’établissement, et que son père soit sanctionné par son ministère pour abus de fonction envers la personne d’un professeur. »

                                                        Des sanctions, oui, mais pour quels coupables ?
                                                        D’autres s’indignent du laxisme de l’Education nationale, de la Justice et surtout des parents. Un anonyme dresse une liste affligeante : « Un père qui n’a manifestement pas rempli son devoir d’éducateur, un policier qui utilise son uniforme et sa fonction de manière disproportionnée, une hiérarchie plus que timorée dans la compréhension et la solidarité vis-à-vis d’un collègue en difficulté, une garde à vue digne d’une république bananière, un chef d’inculpation outrancier (violence aggravée sur mineur), une justice qui oublie le secret de l’instruction, et enfin un enseignant dont le seul tort est de ne pas avoir accepté de se laisser traiter de connard par un enfant de onze ans. »
                                                        Une institutrice retraitée trouve « lamentable l’attitude du père. C’est lui qui devrait être condamné pour défaut d’éducation. »
                                                        Pour Colette, « la réaction du rectorat est scandaleuse, la réaction de la justice effarante ; à la place du père du petit insulteur, j’aurais eu honte, j’aurais tancé mon fils, je lui aurais appris le respect dû à son professeur. Comment ce professeur peut-il faire classe maintenant ??? »
                                                        A., ancien enseignant et fils de gendarme, en appelle au procureur de la République et s’accorde avec P. quant à la responsabilité des institutions judiciaires et policières : « Et le procureur ? Il n’aurait pas pu classer le dossier en donnant un simple avertissement au malheureux prof ? Je pense qu’un jour, ce proc’ et le gendarme se feront insulter par leurs enfants si bien éduqués. Ils comprendront peut-être, à ce moment, ce que leur attitude présente a d’irresponsable. » P poursuit : « Il faudrait que se mette en place au plus vite une pétition pour faire muter ce gendarme loin du lycée. »
                                                        Responsabilité des parents ou de l’Etat, le débat continue. En attendant, les profs constatent et subissent.

                                                         

                                                        Vendredi 08 Février 2008 - 00:06 Marianne

                                                      • claude claude 9 février 2008 19:55

                                                        bonjour zen,

                                                         

                                                        merci pour le lien vers les pétitions.

                                                        j’ajouterai, que j’y ai trouvé également des élèves et des étudiants signataires.

                                                         


                                                      • COLRE COLRE 8 février 2008 10:07

                                                        @Paul Villach, j’apprécie beaucoup vos articles et votre système de valeurs sociales auxquelles je m’apparente. Toutefois, il est fort possible que nous n’ayons pas les mêmes opinions politiques, et peu importe, c’est comme pour @snoopy, on peut « causer » !

                                                         


                                                        Je trouve qu’il ne faut pas céder à la facilité intellectuelle très à la mode, consistant à opposer continuellement les uns aux autres et chercher des coupables, des irresponsables et des silencieux : au hasard, la gauche, les syndicats…

                                                        • J’ai d’abord mis l’accent dans mon post sur le très faible canal d’écoute des médias (sûrement moins de 15%) et les « millions » de sujets traiter pour tous. Ils ne peuvent pas parler de tout !
                                                        • Mais il y a encore autre chose : il est bon que des gens comme vous, bien au fait d’une question, s’emparent d’un fait divers, ô combien représentatif d’un fait de société, ok, mais un fait divers néanmoins. Les grandes institutions NE PEUVENT PAS en faire autant, or, elles le font même trop souvent : sautant dans l’urgence sur un événement ponctuel, sans recul, condamnées à avoir un avis, un avis sur tout, et à le claironner sur le tam tam médiatique, sous peine de passer pour « inaudible » et muet !!! Non, je ne suis pas d’accord, c’est grave et dangereux.

                                                         

                                                        Bien cordialement


                                                        • Paul Villach Paul Villach 8 février 2008 19:45

                                                          @ Colre

                                                          L’important n’est-il pas, sur un problème donné, de se retrouver du côté de la défense des droits de la Personne ? Il me semble que c’est un clivage essentiel. Paul Villach


                                                        • Alexeï 8 février 2008 10:18

                                                          Rendre à César ce qui est est à César où aux hiérarques de l’Éducation Nationale leurs mérites (si légers soient-ils)

                                                          En janvier 2005 ,journée de commémoration de la libération d’Auschwitz, un bac blanc de français fut proposé aux élèves d’un collège de Nîmes : il était demandé aux élèves de corriger les fautes d’orthographe d’un condamné à sa famillle et, en guise de sujet de rédaction, d’écrire une requête demandant au général la premission de fusiller lesdits « insoumis ». À l’exception d’une professseure, ce sujet n’a scandalisé ni les professeeurs orgainsateurs ni le chef d’établissement inculte qui était forcément au courant de l’intitulé du sujet ni les fédérations de parents d’élèves FCPE et PEEP qui ont, en conseil d’administration, apporté publiquement leur soutien à cet infâme sujet. Aucun syndicat enseignant n’a protesté (il faut dire qu’ils étaient soumis à un problème éthique et non à une sempiternelle demande de moyens). Sollicité par un professeur au nom d’une association de défense des droits de la personne, le ministre de l’Éducation Nationale Fillon a été le seul à reconnaître publiquement que le sujet était contestable.

                                                          On rappellera pour mémoire l’attitude moins digne de voyous d’autres ministres (toutes tendances cofondues) :
                                                          - Claude Allègre disant qu’il soutenait les élèves contre les professeurs,
                                                          - Jack Lang apportant son soutien chez Fogiel (ah qu’il aime les caméras de télévision) à un élève condamné par le tribunal correctionnel de Paris pour avoir traité un policier d’enculé (cette sacro-sainte liberté d’expression).
                                                          - Gilles de Robien, suite à la tentative de meurtre dont a été victime Karen Montet-Toutain, déclarait au JT l’ouverture d’une enquête tout en affirmant que l’administration n’était pas coupable.


                                                          • Paul Villach Paul Villach 8 février 2008 19:35

                                                            @ Alexei

                                                            Opportun rappel, Monsieur Alexei. Paul Villach


                                                          • judel.66 8 février 2008 11:12

                                                            merci M. Villach .....votre article et vos reponsesaux commentaires me paraissent correspondre a ce que pensent les pères de familleFrançais dans leur grande majorité.......

                                                            cela dit j’aimerais bien savoir quelles ont été les réactions de la hiérarchie gendarmerie sur le comportement du père gendarme ....


                                                            • Pierre Pierre 8 février 2008 12:42

                                                               

                                                              Plaidoyer
                                                              Bonjour, à toutes et à tous, et en l’honneur de Monsieur Paul Villach et de ce qu’il aurait pu citer s’il n’avait pas été « issue » d’un chou de culture bio-logique.
                                                              « Quelles pesantes dissertations, quels magnifiques plaidoyers, quelles superbes condamnations découleront de ma plume ! »
                                                              George Sand, Nouvelles Lettres d’un voyageur
                                                               
                                                              Et, je vous cite « Je ne vois pas ce que la publicité pour Vergèze vient faire dans votre argumentation. Il faut que vous soyez peu assuré de sa fiabilité pour en venir à cette dérision qui se retourne contre vous. » Relisez-moi Monsieur, à quel moment cite donc le nom de « Vergèze » ?
                                                              « 1- Pour défendre votre thèse, vous avez besoin de déformer la mienne, sinon elle ne tient pas : vous prétendez que je me suis prononcé pour la violence comme moyen éducatif. Il faut chausser vos lunettes colorées pour trouver la moindre trace qui fonderait cette accusation farfelue. » Avez-vous seulement remarqué que c’est vous qui portez des lunettes ?
                                                              D’une accausalité certaine, je n’utiliserais pas l’analyse du transfert, bien que…transfert de projection ou projection de transfert Monsieur Paul Villach ?
                                                              En outre, vous soutenez une thèse, Monsieur, j’en suis fort aise ? Par manque de « vers » optique, je ne l’avais encore point remarqué.
                                                              En guise de conclusion, Monsieur, vous me lassez, et ceci, de par vos dites « thèses » déclarative-ment énoncées rationnels. Bien que vous restez, et cela, dans un autre paradigme, un sujet d’étude : Un professeur à l’épreuve de l’égarement de ses certitudes.
                                                              Bien cordialement
                                                              Pierre DASSIGNY
                                                              Président de NALPA

                                                              • clali 8 février 2008 15:50

                                                                Je suis d’accord avec Paradoxe. La plupart des gens prennent fait et cause pour cet enseignant alors qu’il a complétement dérapé. Je ne veux pas d’un monde où l’on apprend à mes enfants que la violence est une réponse justifié. Partout, je vois écrit que ce gamin est un voyou. Or, il semble qu’au contraire c’est plutôt un bon élève (cité au tableau d’honneur) timide (ces camarades l’appellent Moustic, c’est pas vraiment un surnom de caïd°) Je lis pourquoi le père n’a pas réglé cela avec la hiérarchie. Je vais vous le dire parce que la hiérarchie prend toujours fait et cause pour l’enseignant quelque soit les circonstances.

                                                                J’en ai marre de cette hégémonie des profs. Ils vivent dans un monde qui n’est plus celui d’aujourdh’ui. J’ai vu des professeurs racistes mettre au tableau des enfants timides et exigeaient de leurs camarades qu’ils se moguent. J’en ai connu qui frappaient, qui griffaient, qui ne faisaient pas cours et on ne pouvait rien dire, rien faire. Ils étaient toujours soutenus par leur hiérarchie. Pire lorsque vous essayait de défendre votre gamin, il est stigmatisé et là c’est tous les autres profs qui s’en prennent à lui.

                                                                Je suis allée dans un collège ou la directrice interdisait aux professeurs de frapper (ce n’était pas de saison, j’ai 52 ans) Elle prônait le respect mutuel... et ça marchait du tonnerre. Les élèves avaient une confiance absolue en elle et les professeurs connaissant leurs limites s’attachaient à donner le meilleur d’eux-mêmes. Les élèves aussi connaissaient leurs limites car elle était très sévère mais juste et aimée. J’ai eu un professeur principal qui nous disait "le respect, ce n’est pas un dû, cela se mérite".J’avais cette vision là de l’école que j’ai transmise à mes enfants. Quel déception !

                                                                J’en suis arrivée à demander à mes enfants de faire abstraction du comportement de leurs profs.

                                                                Un exemple, le prof qui dit à ma gamine de 15 ans qui est un peu fatiguée : "arrête de baiser". On appelle cela le respect. Après cela, allez expliquer à vos enfants qu’ils doivent être respectueux. Et j’en ai des dizaines comme cela à raconter et mes amies me racontent les mêmes choses. Sans parler de celui qui ne fait plus cours parce qu’il est déprimé et résultat la moitié de la classe redouble, ou de celui qui insulte les élèves (parce que lui, il a le droit)

                                                                Et que dire du comportement des profs en dehors de l’école ! Je les ai eu comme client... insupportables. Des gens qui se croient tout permis, qui croient tout savoir et qui méprisent les autres.

                                                                Quand au châtiment corporel, non, mille fois non. Je serais plutôt pour que l’on fasse comme en Suède.

                                                                J’ai lu une étude très intéressante sur les enfants frappés par leur parents, c’est édifiant plus on frappe et plus nos enfants seront eux mêmes violents ou victimes de violence. Notre monde reproduit à l’infini les mêmes erreurs. Quand à ceux qui pensent que l’on est contre la violence parce que l’on a peur de nos jeunes, ils se trompent. C’est eux qui ont peur de la jeunesse et c’est pourquoi ils souhaitent qu’on la musèle. Quand à nos dirigeants, si l’on fait de nos enfants des moutons c’est tout bon.

                                                                Je cherche un site de soutien au père de ces élèves pour pouvoir signer une pétition, si quelqu’un en connait un merci de me le signaler

                                                                 


                                                                • clali 8 février 2008 16:28

                                                                  Je suis d’accord avec Pallas. Oui le milieu enseignant est en partie responsable de l’illettrisme. Je travaille dans une structure qui s’occupe de ce problème et lorsque l’on s’interesse au parcours on s’aperçoit que les enseignants ont leur part de responsabilité. Ne serait déjà qu’en ayant insuffisamment dénoncé l’apprentissage de la lecture par la méthode globale qui est responsable de nombre de dyslexie.

                                                                  Et non l’ascenseur social ne marche pas pour tout le monde, même si on est courageux et que l’a envie d’apprendre. Les circonstances de la vie jouent un rôle. Ce n’est pas par hasard que la réussite est surtout l’apanage des milieux sociaux favorisés. De tout façon, pour accéder aux études supérieures, il faut aussi que les parents puissent payer car quoi qu’on en dise étudier coûte cher même très cher.

                                                                  Et je pense aussi que les enseignants devraient rendre un peu plus de compte. Je suis d’accord pour qu’on les note et qu’on les paie au mérite à condition que ce ne soit pas fait par les inspecteurs d’académie car on ne peut être juge et partie.

                                                                  Et pour finir, je trouve vos réflexions sur l’orthographe de certains déplacées. De quel droit, jugez-vous ?


                                                                • clali 8 février 2008 16:55

                                                                  Je suis d’accord avec Pallas. Oui le milieu enseignant est en partie responsable de l’illettrisme. Je travaille dans une structure qui s’occupe de ce problème et lorsque l’on s’interesse au parcours on s’aperçoit que les enseignants ont leur part de responsabilité. Ne serait déjà qu’en ayant insuffisamment dénoncé l’apprentissage de la lecture par la méthode globale qui est responsable de nombre de dyslexie.

                                                                  Et non l’ascenseur social ne marche pas pour tout le monde, même si on est courageux et que l’a envie d’apprendre. Les circonstances de la vie jouent un rôle. Ce n’est pas par hasard que la réussite est surtout l’apanage des milieux sociaux favorisés. De tout façon, pour accéder aux études supérieures, il faut aussi que les parents puissent payer car quoi qu’on en dise étudier coûte cher même très cher.

                                                                  Et je pense aussi que les enseignants devraient rendre un peu plus de compte. Je suis d’accord pour qu’on les note et qu’on les paie au mérite à condition que ce ne soit pas fait par les inspecteurs d’académie car on ne peut être juge et partie.

                                                                  Et pour finir, je trouve vos réflexions sur l’orthographe de certains déplacées. De quel droit, jugez-vous ?


                                                                • 5A3N5D 9 février 2008 13:32

                                                                  "Oui le milieu enseignant est en partie responsable de l’illettrisme. Je travaille dans une structure qui s’occupe de ce problème et lorsque l’on s’interesse au parcours on s’aperçoit que les enseignants ont leur part de responsabilité. Ne serait déjà qu’en ayant insuffisamment dénoncé l’apprentissage de la lecture par la méthode globale qui est responsable de nombre de dyslexie."

                                                                  Non , le milieu enseignant n’est pas responsable des dysfonctionnements de l’institution "éducation" : ils appliquent les programmes et instructions ministérielles, luttent bien souvent contre leurs outrances, au risque d’être mal notés et donc mal payés. Adressez-vous aux véritables responsables (ministres et leurs conseillers, pédagogistes vrais ou supposés.) 

                                                                  Pour ce qui est de la dyslexie, laissez-moi vous dire, comme se plaisait à le dire un ancien inspecteur, que "La psychologie scolaire est à la psychologie ce que la musique militaire est à la musique." Il y a trop de gens, dans l’institution scolaire, qui font de la psychologie de super-marché. La dyslexie n’a pas explosé en raison de la méthode globale, méthode aussi vieille que l’école. Ce sont les pseudo-psy qui ont vite fait de porter des "diagnostics" qui les arrangent en leur permettant de survivre aux crochets d’un système éducatif qui n’a pas vraiment besoin d’eux. De leurs "avis" dépend la survie de leur emploi. Peuvent-ils être objectifs ? J’ai de sérieux doutes : lorsqu’un cas de dyslexie est détecté, 99 fois sur 100, c’est une erreur, du temps perdu par un "rééducateur" et une somme d’argent considérable engloutie pour rien. Les budgets de l’enseignement ont augmenté à une vitesse constante depuis des décennies, et la situation n’a jamais cessé de se dégrader. 


                                                                • 5A3N5D 9 février 2008 14:28

                                                                  ""Je suis allée dans un collège ou la directrice interdisait aux professeurs de frapper (ce n’était pas de saison, j’ai 52 ans) Elle prônait le respect mutuel... et ça marchait du tonnerre.""

                                                                  Je suis un peu plus âgé que vous, mais pas énormément. J’ai également vécu dans un lycée où les châtiments corporels n’existaient pas. Il n’avaient d’ailleurs pas lieu d’exister. J’étais interne et je ne sortais qu’un dimanche sur deux. Les retenues tombaient comme grêle pour n’importe quel motif, pas forcément de nature disciplinaire. Alors, je ne sortais qu’un dimanche sur quatre. Très dissuasif, la retenue ! Mais n’est-ce pas aussi une violence pour un gamin de 11 ans de ne pas voir sa famille pendant un mois ?

                                                                  Enfin, dites à vos amis que raconter n’importe quoi , ça ne mène nulle part. Il y a une quinzaine d’années, ma femme, prof d’anglais, a été victime d’une rumeur, distribuée gracieusement dans tout notre cité par une mère d’élève qui n’avait rien d’autre à faire que papoter. Cette charmante dame a prétendu que mon épouse était "absente sans arrêt". Vérification faite, elle n’avait manqué aucun jour de classe depuis plusieurs années. La mère bienveillante a reconnu par la suite qu’elle s’était... trompée de professeur ! Mon épouse a fait valoir ses droits à une retraite anticipée.

                                                                   


                                                                • claude claude 9 février 2008 19:10

                                                                  cher 5A3N5D

                                                                  je suis bien d’accord avec vous.

                                                                  il ne faut pas se tromper de cible : les parents éduquent les enfants et les profs les instruisent.

                                                                  l’âge d’entrée dans le système scolaire est fixé aux environs des 3ans... que font les parents pendant cette période ? les mettent-ils leurs rejetons dans des caissons de stase, vierges de toute influence extérieure, afin qu’instituteurs puis professeurs, marquent de leur empreinte, ces jeunes cerveaux, leur rôle ne se bornant qu’ à n’offrir que le gite et le couvert à ces jeunes humains ?

                                                                  si oui, alors, les profs sont responsables des comportements délétères de ces jeunes êtres maléables.

                                                                  mais, dans le milieu auquel j’appartiens, on apprend la politesse, le respect des autres aux enfants. les les entourons de chaleur, tendresse, respect et autorité. nous essayons de les amener jusqu’à l’âge adulte, pour en faire des êtres responsables.

                                                                  c’est pas facile d’éduquer un enfant, il faut tenir bon. mais c’est de ma responsabilité de parent,de lui monter la voie à suivre, de lui apprendre la rigueur, le soucis de l’effort, la responsabilité qu’il a envers lui-même et envers les autres. que ses profs soient performants ou nuls, n’influera que sur son instruction (et puis, on peut toujours changer d’établissement scolaire ou étudier à la maison).

                                                                  dans le règne animal (et nous sommes des animaux, soit-disant doués de raison, ne l’oublions pas) ce sont les parents qui apprennent à chasser, donc à survivre à leurs petits, chez les animaux sociables, comme les loups, chacun doit mériter son rang dans la meute, et pour devenir alpha, il faut se battre.

                                                                  les premiers fautifs de l’échec de leurs enfants, ce sont les parents démissionaires, incapables de se remettre en cause et qui pratiquent la vieille politique du "c’est pas ma faute, c’est l’autre qui..." il est plus facile de se défosser sur les autres (profs, police, politiciens, administrations...) que de se prendre en main...

                                                                  et par derrière, il y a des manipulateurs du type de mr pierre, qui s’affublant de compétences difficiles à prouver, les confortent dans leur opinion. les beaux parleurs ont toujours établi leur domination sur les gens maléables qui ne font pas l’effort de penser par eux-même. c’est ainsi que l’on fabrique des boucs émissaires, responsables de tous les malheurs du monde, afin de détourner l’attention des vrais problèmes et des solutions valables à apporter.


                                                                • 5A3N5D 9 février 2008 20:54

                                                                  @ claude,

                                                                  Les enseignants n’ont jamais refusé d’éduquer les enfants. Mais il arrive un moment ou trop, c’est trop ! Le minimum qu’ils pourraient exiger des parents, c’est que les enfants soient au moins un peu socialisés à leur entrée à l’école.

                                                                  Je trouve assez stupides et niais les gens qui nous disent que l’enfant, c’est l’ "innocence même" (voir Paradoxe ci-dessus) et qui, dans le même temps, nous racontent que l’enfant est un "pervers polymorphe". Tout ça, c’est de la psychanalyse freudienne mal digérée qui devrait être réservée aux seuls "pratiquants", car il y a encore beaucoup à faire avant qu’elle devienne une science.

                                                                  Nous marchons sur la tête. En maternelle, les punitions sont désormais interdites. Pas même le droit de "gronder" un enfant. Il faut lui "expliquer". C’est merveilleux ! Le jour où il mettra la main sur un chauffage brûlant , où il fera une chute en escaladant le garde-corps d’un balcon, il sera peut-être trop tard pour lui expliquer. L’enfant ne discerne pas le bien du mal ; il suit ses propres instincts et son égocentrisme. Il n’a absolument aucune notion de ce qu’est l’objectivité et ne vit sa vie qu’en fonction de ses propres désirs égoïstes.

                                                                  Je ne pense pas que les parents (de plus en plus nombreux) rendent un service à leurs enfants en s’imaginant qu’ils sont purs comme l’agneau qui vient de naître, sauf à vouloir les faire entrer dans un troupeau destiné à se faire tondre.

                                                                  L’enseignement par le plaisir est une douce utopie : il n’y a de plaisir que lorsqu’il y a réussite, donc un effort préalable. Et la réussite accroît le désir, bien évidemment. Il suffit de lancer la machine et elle s’auto-alimente ensuite. Mais il faut bien la pousser au départ.

                                                                  Ces gens ne se rendent même pas compte qu’ils sont encore plus radicaux que leurs aînés de 1968 ! 

                                                                  Je me souviens très bien d’une scène du film "Etre et avoir", film qui a eu du succès pendant 15 jours, mais que j’ai trouvé scandaleux. L’instit fait beaucoup de psychologie dans ce chef d’oeuvre, mais pas son travail : à un moment, on voit un de ses élèves de CM2 en train de faire une division, chez lui, le soir. C’est tellement laborieux qu’il a fallu mobiliser le père, la mère, et même le grand-père. Et le gamin ne sait pas ses tables, au désespoir de sa mère. C’est du délire car on arrive à inverser totalement les rôles : l’instit fait de l’ "éducation" à l’école et les parents sont obligés de se charger de l’instruction à la maison ! C’est purement génial.

                                                                  Bon, enfin, sans doute suis-je trop vieux et "réac" pour comprendre toutes ces choses-là.


                                                                • Paul Villach Paul Villach 10 février 2008 10:47

                                                                  @ 5A3N5D

                                                                  Je partage votre point de vue sur ce film "Etre et avoir". Je vous renvoie à un article que j’ai publié sur AGORAVOX, intitulé : "Ni être, ni avoir, dans une École archaïque". Paul Villach


                                                                • 5A3N5D 10 février 2008 11:05

                                                                  Ce film m’a d’autant plus scandalisé que l’instit en question bénéficiait de conditions de travail très avantageuses, malgré les apparences : un très faible effectif, c’est toujours du pain béni. Il m’est arrivé d’enseigner dans une classe de 36 élèves, du niveau CP à classe de fin d’études, soit 6 niveaux différents !

                                                                  Merci pour le lien.


                                                                • claude claude 10 février 2008 15:58

                                                                  bonjour paul et 5A3N5D,

                                                                  je n’ai pas vu le film dont vous parlez, mais les scéances de bras de fer, le soir à la veillée, mettant face à face, une division et un enfant, ça, je connais... smiley

                                                                  habitant la campagne, mes enfants ont eu la chance d’aller à l’école du village, donc d’étudier dans une ambiance calme et bon enfant, tous deux sont arrivés en 6°, en ayant bouclé le programme de CM2.

                                                                  si les enfants naissaient "bons", ça se saurait depuis le temps... ça serait tellement plus facile d’être parent !!! et nos enfants seraient tous des nobels !

                                                                  en parlant d’éducation, si les parents inculquent les règles élémentaires de politesse et de respect, cela facilite quand-même grandement le travail des profs, non ??? il existe aussi des mauvais profs ou des prfs avec qui le dialogue est difficle, voire impossible, dans ce cas, on fait avec et on soutient son enfant, non contre l’autorité du prof, mais dans l’apprentissage de la matière enseignée.

                                                                  non 5A3N5D, vous n’êtes pas vieux et réac, vous avez juste du bon sens...

                                                                  la vie n’est pas tendre, et donc, il est primordial d’apprendre le goût de l’effort à nos chères tête blondes. il est donc nécessaire de fixer des limites et de sanctionner les manquement à la règle, la punition devant être proportionnelle à celui-ci...

                                                                  et surtout, le mot "punition" n’est pas synonyme de "taper comme une brute épaisse sur un enfant".

                                                                  comme expérience, je n’ai que la mienne, et celle de mes proches, mais je sais qu’il est plus difficile de dire "non" que que laisser couler les choses, surtout quand votre cher rejeton fait preuve d’une imagination débordante, et souvent insoupsonnée dans l’exercice quotidien des tâches, pour vous faire changer d’avis.

                                                                  on peut parfois se tromper dans sa vie de parent, mais qu’est-ce qu’on est fier, quand nos enfants, une fois devenus grands, suivent la voie qu’ils désirent , et ont une tête bien faite et bien pleine... smiley

                                                                  et je suis persuadée que les profs le sont aussi quand ils voient leur élèves sauter les obstacles de plus en plus difficiles, avec peut-être une fierté secrète pour ceux qui paraissent les moins doués, mais qui s’accrochent.

                                                                  bon dimanche,


                                                                • Paul Villach Paul Villach 10 février 2008 16:35

                                                                  @ Claude

                                                                  Comment ne pas souscrire à ce que vous écrivez ?

                                                                  Une commentatrice , comme quelques autres, n’a pas compris la démarche qui sous-tendait mon article. Elle annonce qu’elle saisirait la justice si son enfant se faisait gifler !

                                                                  1- Avant d’en arriver à ses extrêmités, on peut lui conseiller d’apprendre à son enfant à n’injurier personne. C’est le plus sûr moyen de ne pas s’exposer à des réactions que chacun peut avoir selon les circonstances.

                                                                  2- Mon article n’a pas eu d’autre but que relativiser ce que certains ont présenté comme une faute majeure et même un délit, puisque la justice a été saisie.

                                                                  3- Un coup d’oeil sur une jurisprudence pour une fois mesurée montre - sous réserve que l’on ait disposé de toutes les informations - que ce professeur n’aurait usé de ce droit de correction qu’exceptionnellement.

                                                                  4- Il méritait en tout cas, dans l’attente du jugement, qu’on respectât son droit à la présomption d’innocence et son droit à une protection statutaire prévue pour tout fonctionnaire attaqué à l’occasion de ses fonctions. L’administration et le ministre s’en sont battu l’oeil. Heureusement que le Premier Ministre a remis les pendules à l’heure. Mais il semble que ça ne suffise pas s’il se confirme que ce professeur songe à "plaider coupable". Paul Villach


                                                                • claude claude 10 février 2008 20:18

                                                                  bonsoir paul,

                                                                  je suis de la génération qui a connu 68 sans y participer, parce que trop jeune. mais j’ai vu l’avant / l’après, car à l’époque j’étais lycéenne.

                                                                  à l’époque nous passions un concours d’entrée en 6° dont seuls les premiers de CM2 étaient dispensés, les lycées n’étaient pas mixtes, les filles n’avaient pas le droit de porter de pantalon, sauf par très grand froid et nous avions de belles blouses, en alternance roses et bleues... et surtout le vouvoiement réciproque entre professeur et élève. le bagne, quoi  smiley

                                                                   


                                                                • claude claude 10 février 2008 20:27

                                                                  @ clali,

                                                                  enfant, j’ai reçu quelques fessés, qui certes m’ont fait bien mal aux fesses, mais ne m’ont pas plus traumatisée que cela, car la punition était appliquée au bon moment.

                                                                  j’ai 2 enfants qui, s’ils n’ont pas reçu des fessées au sens propre du terme, mais qui se sont pris quelques claques bien sonnantes sur les cuisses : cela a eu pour effet de leur remettre les idées en place ! ils sont devenus de jeunes adultes équilibrés, appréciés de leur ainés comme de leur entourage.

                                                                  il n’y a pas que la violence physque : le manque de respect est une violence morale beaucoup plus forte, car il nie la personne qui est en face...


                                                                • Paul Villach Paul Villach 11 février 2008 09:37

                                                                  @ Claude

                                                                  C’est entendu que les journées d’émeutes de mai 68 sont retenues comme le basculement d’une époque à une autre, même si les idées brandies alors ne sont pas nées par génération spontanée : elles se frayaient un chemin depuis quelques années. Et c’est dans les années 70 qu’elles ont modifé le mode de vie sous la présidence de V. Giscard d’Estaing !

                                                                  En mai 1968, j’étais à Sciences Po à Paris, avec chambre à la résidence d’Antony où des étudiants "révolutionnaires" avaient manifesté dès 1966 pour obtenir le droit d’aller dans les chambres des filles à toute heure. Je vivais chichement avec une bourse du COPAR (Comité des Oeuvres Parisiennes) : j’aurais bien aimé "jouir sans entraves", mais je n’en avais pas les moyens ; mes premières entraves étaient d’ordre économique.

                                                                  C’est pour ça que j’ai vécu les journées parisiennes en spectateur : je ne voyais pas où ces manifestations voulaient aller. Mais je crois que personne alors ne le savait, jusqu’à ce que la lévitation idéologique finisse par s’ accompagner d’une gravitation plus prosaïque autour des pouvoirs, Geismar, un des leaders de mai 68, devenant plus tard inspecteur général de l’Éducation nationale... Et nous en sommes là aujourd’hui. Paul Villach


                                                                • Pierre Pierre 8 février 2008 17:47

                                                                  Bonsoir, la majorité semble l’emporter sur les dires de Monsieur Paul Villach, quoi d’autre de plus compréhensible. Monsieur, comprenez vous bien, qu’il existe un facteur humain, celui auquel, vous ne sembler pouvoir accéder.

                                                                  Mots clefs de Monsieur Paul Villach : trivial, justice, loi, jurisprudence centenaire, droit de correction, justice, narcissisme, sur la base de l’article, affaire, tribunal, jugement, politiser, syndicats, juridique, droit, injure, gôche…etc…

                                                                  Bien cordialement

                                                                  Pierre DASSIGNY

                                                                  Président de NALPA

                                                                   


                                                                  • Paul Villach Paul Villach 8 février 2008 18:09

                                                                    Monsieur le gourou,

                                                                    Si vous voulez impressionner votre auditoire, commencez par parler le français correctement :

                                                                    "Bonsoir, écrivez-vous sans broncher, la majorité semble l’emporter sur les dires de Monsieur Paul Villach..."

                                                                    Dans votre sabir, vous avez sans doute voulu dire qu’une majorité de lecteurs a trouvé cet article intéressant. Je ne peux que m’en réjouir.

                                                                    Seulement, votre syntaxe fait croire que la majorité l’a emporté sur moi, comme si, elle et moi, nous avions été en concurrence !

                                                                    Vous allez avoir besoin, Monsieur l’astrologue, de toute votre science pour retrouver votre calme que j’ai troublé bien malgré moi.

                                                                    Bonnes études de français et revenez-nous mais seulement quand vous parlerez correctement notre langue française ! Paul Villach

                                                                     


                                                                  • Pierre Pierre 9 février 2008 05:48

                                                                     

                                                                    Bonjour, monsieur Paul Villach, vous ma laissez sans « voix » électorale et ceci tombe comme les profs à la pelle. Aussi, comme je suis apolitique, je ne fais qu’évoquer « La politique » de Platon.
                                                                    Je vous cite, et garde ceci en souvenance « Bonnes études de français et revenez-nous mais seulement quand vous parlerez correctement notre langue française ! Paul Villach ».Pour précisions Monsieur, le non agrégé, « revenez-nous mais », avec une virgule entre le nous et le mais…. .
                                                                    Il édifiant, de constater comme vous vous, retenez de lache-r vos pensées les plus profondes, sous coup vert, de ne surtout pas perdre l’image et non pas le symbole.
                                                                    Et que reste-t-il quand le corps enseignant quand ce dernier, n’a plus que son corps à donner à nos enfants ?
                                                                    Bien cordialement
                                                                     
                                                                    Pierre DASSIGNY
                                                                     
                                                                    Président de NALPA

                                                                    • Pierre Pierre 9 février 2008 06:07

                                                                      Monsieur Paul Villach, comme si vous saviez le bien-être que d’assumer ses ppothes d’ortographe et de se sentir bien dans sa peau. Alors là, je vous paie une Talassothérapie, bien loin de tous vos soucis. 

                                                                      Bien cordialement

                                                                      Pierre DASSIGNY

                                                                      Président de NALPA

                                                                       


                                                                    • 5A3N5D 9 février 2008 13:36

                                                                      "Thalassothérapie" (avec un "H" après le premier "T".)


                                                                    • Ben 9 février 2008 19:37

                                                                      Vos articles sur le sujet sont excellents. Espérons que cette affaire permettra de remettre les pendules à l’heure sur le respect que l’on doit à un professeur et sur la notion d’autorité.

                                                                       


                                                                      • Sz 9 février 2008 21:20

                                                                        Une gifle qualifiée de violence aggravée, intrasèquement, ça sonne faux.


                                                                        • cachou99 cachou99 10 février 2008 14:33

                                                                           


                                                                          • cachou99 cachou99 10 février 2008 14:34

                                                                            Après notre déménagement, nous avons inscrit notre fille à l’école primaire du village. Après quelques mois les notes de notre fille jusque là excellentes ont commencé à chuter. Notre fille qui aimait tant aller à l’école, ne cherchait plus qu’à trouver des excuses pour ne pas y aller.

                                                                            Nous avons décidé de lui faire consulter un pédopsychiatre à qui il n’a fallu que peu de temps pour découvrir les raisons de ce changement de comportement : son professeur lui faisait peur. Elle l’avait déjà vu gifler d’autres élèves et il lui "parlait mal". Nous sommes allés voir ce professeur qui s’est emporté et nous a envoyé promener, nous sommes ensuite allé rencontrer le directeur qui nous a expliqué que s’était un "excellent professeur" et qu’il enseignait dans cet établissement depuis plus de 20 ans sans que personne ne se soit jamais plaint de lui. A l’époque nous n’avions su que répondre, nous savons aujourd’hui que s’était un énorme mensonge.

                                                                            Le pédopsychiatre nous a vivement conseillé de changer d’établissement, ce que nous avons fait dès l’année suivante. Nous l’avons inscrite dans un établissement privé où nous avons fini par découvrir que nous n’étions pas les seuls à avoir rencontré ce genre de mésaventure avec cette école. Les notes de notre fille sont remontées rapidement, et sa soif d’apprendre est revenue.

                                                                            La question va inévitablement se reposer dans 2 ans quand notre fille devra passer en 6me. Mais une chose est sûre, je vérifierais tous ces aspects avant de l’inscrire, serais très claire avec ses professeurs et très attentive aux changements de comportements de ma fille. Et je puis vous assurer que si par malheur un seul d’entre eux se permettait de lever la main sur elle, je le traînerais devant les tribunaux sans la moindre hésitation.


                                                                            • claude claude 10 février 2008 16:09

                                                                              bonjour,

                                                                              le comportement de l’ancien instituteur de votre fille est proprement scandaleux. le fait que ayez pu changer votre fille d’établissemnt, vous donne une liberté que n’ont pas d’autres parents...il serait bon que vous déposiez plainte auprès de l’accadémie...

                                                                              si cela se trouve, d’autres parents vont suivre et cet enseignant sera enfin sanctionné.

                                                                              bon courage à votre fille pour la suite...

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