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Accueil du site > Tribune Libre > Assad à une télévision suisse : Je n’attaque pas le peuple, je le (...)

Assad à une télévision suisse : Je n’attaque pas le peuple, je le défends

L’entretien du président Assad par la télévision suisse allemande SRF1 s’est déroulé le 19 octobre à Damas. Le ministère syrien de l’information a exigé qu’il soit diffusé en Suisse dans son intégralité. [ASI] 

Interview du Président syrien Bachar al-Assad par la télévision suisse SRF1 – 19 octobre 2016


Journaliste : Monsieur le Président, nous vous sommes très reconnaissants d’avoir accueilli la télévision suisse et notre émission Rundschau ici à Damas.

Président Assad : Vous êtes les bienvenus en Syrie.

Question : Tout d’abord, permettez-moi de clarifier une chose : je peux vous poser n’importe quelle question ?

Président Assad : N’importe laquelle, sans exception.

Question : Je vous le demande parce que l’une de vos conditions était que cette interview soit diffusée dans son intégralité. Avez-vous peur que nous manipulions vos déclarations ?

Président Assad : Vous devriez répondre vous-même à cette question, mais je pense que nous devons construire cette relation sur la confiance, et je présume que vous vous préoccupez de la confiance de votre audience, donc je ne pense pas. Il me semble que vous avez la réputation d’être honnêtes dans tous les sujets que vous essayez de couvrir.

Question : Le monde vous considère comme un criminel de guerre. Considérez-vous que ce soit une accusation mensongère ?

Président Assad : Cela dépend de ce à quoi on se réfère pour la définition de ce terme. Est-ce le droit international, ou est-ce l’agenda occidental ou l’humeur politique occidentale, disons, qui sont définis par des politiciens de l’Ouest ayant des intérêts directs dans ce dossier ? Selon le droit international, en tant que Président, en tant que gouvernement et en tant qu’armée syrienne, nous défendons notre pays contre les terroristes qui ont envahi la Syrie comme mercenaires agissant pour le compte d’autres pays. Si vous voulez revenir à cette notion de « criminel de guerre », je pense que les premiers qui doivent être jugés à ce titre sont les responsables occidentaux, en commençant par George Bush, qui a envahi l’Irak sans mandat du Conseil de sécurité. Deuxièmement, Cameron et Sarkozy, qui ont envahi et détruit la Libye sans mandat du Conseil de sécurité. Troisièmement, les responsables occidentaux qui soutiennent les terroristes depuis cinq ans en Syrie, que ce soit en leur fournissant un parapluie politique, en les soutenant directement avec des armements, ou en imposant un embargo sur le peuple syrien qui a conduit à la mort de milliers de civils syriens.

Question : Mais nous sommes ici pour parler de votre rôle dans cette guerre, et le Secrétaire d’Etat américain John Kerry vous a appelé à la fois « Adolf Hitler » et « Saddam Hussein ». Cela vous dérange-t-il ?

Président Assad : Non, parce qu’ils ne disposent d’aucune crédibilité. C’est le premier point. Deuxièmement, en tant que Président, ce dont je me soucie d’abord et avant tout est la façon dont le peuple syrien me regarde ; d’autre part, de mes amis du monde entier – je ne parle pas de mes amis personnels en tant que Président, je veux dire les amis de la Syrie, comme la Russie, l’Iran, la Chine, et (d’autres pays dans) le reste du monde – pas de l’Occident, cet Occident qui a toujours essayé de personnaliser les choses, afin de dissimuler ses objectifs réels qui sont la destitution du gouvernement et se débarrasser d’un certain Président afin de le remplacer par des marionnettes en fonction de son agenda. Donc, pour revenir à votre question, non, je ne me soucie pas de ce que dit Kerry, pas du tout. Cela n’a aucune influence sur moi.

Question : Vous êtes le Président d’un pays dont les citoyens fuient, la moitié de vos concitoyens. Les gens ne fuient pas seulement à cause des terroristes, de Daech, ou des rebelles, mais aussi à cause de vous.

Président Assad : Que voulez-vous dire par moi ? Je ne demande pas aux gens de quitter la Syrie, je ne suis pas en train d’attaquer les gens ; je défends le peuple. En réalité, les gens quittent la Syrie pour deux raisons : la première est l’action des terroristes, l’action directe de tuer le peuple. La seconde est l’action des terroristes afin de paralyser la vie en Syrie : attaquer les écoles, détruire les infrastructures dans tous les secteurs. Troisièmement, l’embargo de l’Occident qui a poussé de nombreux Syriens à aller trouver leur subsistance en dehors de la Syrie. Telles sont les principales raisons. Vous pouvez peut-être voir que le deuxième et le troisième facteurs sont liés, je veux dire le rôle des terroristes et de l’Occident dans la sape des moyens de subsistance des Syriens est identique, c’est un point commun entre les terroristes et l’Europe.

Question : Quand vous parlez de terroristes, qui voulez-vous désigner ? Daech, certes, mais aussi l’ « Armée syrienne libre » ou les Kurdes ?

Président Assad : Je désigne les mêmes personnes que vous désigneriez en tant que citoyen suisse : quiconque porte des armes et tue des gens à n’importe quel titre, commettant des actes de vandalisme, détruisant des biens publics ou privés, est un terroriste. Toute personne qui adopte une voie politique afin de réaliser un changement quelconque n’est pas un terroriste. Vous pouvez le désigner comme faisant partie de « l’opposition ». Mais vous ne pouvez pas désigner comme « membre de l’opposition » quelqu’un qui tue des gens ou prend les armes, ni dans votre pays, ni dans mon pays.

Question : Eh bien, vous ne disposez pas d’opposition libre dans votre pays.

Président Assad : Bien sûr que si, bien sûr que nous en avons une. Nous avons une véritable opposition, nous avons des gens qui vivent en Syrie, dont la base est le peuple syrien, ils ne sont pas une opposition qui a été forgée dans d’autres pays comme la France ou le Royaume-Uni, l’Arabie Saoudite ou la Turquie. Nous avons une telle opposition, et vous pouvez aller à leur rencontre et les filmer avec votre caméra. Vous pouvez le faire vous-même.

Question : Comment expliquez-vous à vos trois enfants ce qui se passe à Alep ? Je suis sûr que vous en parlez à la table familiale.

Président Assad : Oui, bien sûr que je leur explique ce qui se passe, je leur explique ce qui se passe en Syrie, et non seulement à Alep, en prenant en considération le fait que mes enfants sont des adultes maintenant, et qu’ils comprennent ce que qui se passe en Syrie. Mais si vous voulez expliquer à eux ou à tout autre enfant ce qui se passe, vous devez expliquer le rôle des terroristes, le rôle du Qatar, de la Turquie, de l’Arabie Saoudite qui soutiennent ces terroristes avec de l’argent, avec un soutien logistique, et le rôle de l’Occident qui soutient les terroristes soit avec de l’armement, soit en les aidant avec de la propagande et de la publicité. Je dois leur expliquer absolument tout ce qui se passe.

Question : En tant que père, dites-vous aussi que vous n’avez rien à voir avec les bombardements des hôpitaux à Alep ?

Président Assad : Ecoutez, quand ils disent que nous bombardons les hôpitaux, cela implique que nous sommes en train de tuer des civils. Tel est le sens de ces paroles. La question est pourquoi le gouvernement tuerait-il des civils, que ce soit dans les hôpitaux, dans les rues, dans les écoles ou ailleurs ? Vous parlez de tuer les Syriens. Si nous tuons des Syriens, en tant que gouvernement ou en tant qu’armée, la plus grande partie de la société syrienne sera contre nous. Nous ne pouvons pas réussir dans notre guerre si nous tuons des civils. Donc cette histoire et ce récit sont fallacieux, pour être franc avec vous. Bien sûr, malheureusement, toute guerre est une mauvaise guerre, dans toutes les guerres vous avez des victimes innocentes, que ce soit les enfants, les femmes, les personnes âgées, tout autre civil, tout autre innocent qui ne fait pas partie de cette guerre pourraient payer le prix, c’est une triste réalité. Voilà pourquoi nous devons lutter contre le terrorisme. Lorsque nous ne disons pas cela, cela revient à dire – selon le récit supposé par votre question – que les terroristes, Al-Qaïda, Al-Nusra, Daech, protègent les civils, et que nous, en tant que gouvernement, nous tuons les civils. Qui peut croire une telle chose ? Personne.

Question : Mais qui d’autre a des avions ou des bombes anti-bunker en dehors de votre armée ?

Président Assad : On dirait que vous prétendez que tous ceux qui sont tués en Syrie le sont par les avions ou les hélicoptères ! La majorité des victimes ont été tuées par des obus de mortiers tirés sur eux par les terroristes pendant qu’ils étaient à l’école, dans les hôpitaux, dans les rues, partout. Elles ne sont pas liées au bombardement aérien. Parfois, vous avez des bombardements aériens contre les terroristes, mais cela ne signifie pas que chaque bombe qui est tombée quelque part était larguée par avion ou par l’armée syrienne. Si vous parlez d’un incident spécifique, par exemple, nous devons vérifier l’incident spécifique, mais je vous réponds ici de manière générale.

Question : Mais vous avez aussi le pouvoir de changer la situation pour les enfants à Alep.

Président Assad : Bien sûr, et c’est pourquoi…

Journaliste : Allez-vous le faire ?

Président Assad : Exactement, telle est notre mission, conformément à la Constitution, conformément à la loi ; nous devons protéger le peuple, nous devons nous débarrasser des terroristes d’Alep. Voilà comment nous pouvons protéger les civils. Comment pouvez-vous les protéger tant qu’ils sont soumis au contrôle des terroristes ? Ils sont tués par eux, et ils sont entièrement contrôlés par les terroristes. Notre rôle est-il de nous asseoir de côté et de regarder ? Est-ce la façon dont nous pouvons protéger le peuple syrien ? Nous devons attaquer les terroristes, c’est une évidence.

Question : Puis-je vous montrer une image ?

Président Assad : Bien sûr.

Journaliste : Ce jeune garçon est devenu le symbole de la guerre. Je pense que vous connaissez cette image.

Président Assad : Bien sûr je l’ai vue.

Journaliste : Son nom est Omran. Il a cinq ans.

Président Assad : Oui.

Journaliste : Couvert de sang, effrayé, traumatisé. Y a-t-il quelque chose que vous souhaitiez dire à Omran et à sa famille ?

Président Assad : Il y a quelque chose que je voudrais vous dire à vous tout d’abord, parce que je veux que vous reveniez après mon interview, et aller sur Internet pour voir la même image de ce même enfant, avec sa sœur, tous deux ont été sauvés par ceux qu’on appelle les « Casques blancs » en Occident, et qui sont un lifting d’Al-Nusra à Alep. Ces enfants ont été sauvés deux fois, chacune dans un incident différent, dans le cadre de la propagande de ces « Casques blancs ». Aucun de ces incidents n’était vrai. De telles manipulations sont possibles, et il s’agit bien d’une manipulation. Je vais vous envoyer ces deux images, elles sont sur internet, afin de vous montrer qu’il s’agit d’une image fabriquée, et pas d’une vraie. Nous avons des images réelles d’enfants blessés, mais celle-ci en particulier est un faux.

Question : Mais il est vrai que des civils innocents meurent à Alep.

Président Assad : Bien sûr, et pas seulement à Alep, dans toute la Syrie. Mais vous me parlez d’Alep maintenant à cause de toute l’hystérie en Occident autour d’Alep, pour une raison simple ; non pas parce qu’Alep est en état de siège, car Alep a été assiégée par les terroristes durant les quatre dernières années, et nous n’avons pas entendu la moindre question posée par les journalistes occidentaux au sujet de ce qui se passait à Alep, pas plus que nous n’avons entendu la moindre déclaration de responsables occidentaux au sujet des enfants d’Alep durant toutes ces années. Ils ne parlent d’Alep que maintenant, et seulement parce que les terroristes y sont en mauvaise posture. C’est la seule raison, parce que l’Armée syrienne y gagne du terrain, et les pays occidentaux – principalement les États-Unis et leurs alliés comme le Royaume-Uni et la France – ont le sentiment qu’ils perdent leurs dernières cartes du terrorisme en Syrie, et le bastion principal de ce terrorisme est aujourd’hui Alep.

Question : Tout vous est permis dans cette guerre.

Président Assad : Non, bien sûr, il faut obéir au droit international, à la Charte des droits de l’homme. Mais dans toutes les guerres, dans toutes les guerres de l’Histoire, il est impossible d’assurer à 100% qu’on pourra tout contrôler à cet égard. Vous avez toujours des fautes, et c’est pourquoi je dis que toute guerre est une mauvaise guerre. Mais il y a une différence entre les erreurs individuelles et la politique du gouvernement. Dire que la politique du gouvernement est d’attaquer des civils, d’attaquer les hôpitaux, d’attaquer les écoles, de commettre toutes ces atrocités, ce n’est pas possible, parce que vous ne pouvez pas œuvrer ou aller à l’encontre de vos intérêts. Vous ne pouvez pas aller à l’encontre de votre devoir envers le peuple, sinon vous allez perdre la guerre en tant que gouvernement. Vous ne pouvez pas résister à une guerre d’une telle férocité pendant cinq ans et demi alors que vous tuez votre propre peuple. C’est impossible. Mais vous avez toujours des erreurs, que ce soit à cause des tirs croisés, des erreurs individuelles… apportez-moi une guerre, une seule guerre dans l’histoire récente, qui fut une guerre propre. Vous n’en trouverez pas.

Question : Est-ce que vous aussi, vous avez commis des erreurs dans cette guerre ?

Président Assad : En tant que Président, je définis la politique du pays, et les principaux piliers de cette politique au cours de la crise sont (premièrement), de lutter contre le terrorisme, ce qui je pense est juste, et nous ne changerons pas cette orientation. (Deuxièmement), bien sûr, de promouvoir le dialogue entre les Syriens, et je pense que c’est une bonne voie. Troisièmement, le pilier qui a prouvé son efficacité au cours des deux dernières années est la réconciliation : réconciliations locales avec les militants qui ont porté les armes contre le peuple, contre le gouvernement et contre l’armée, et cette mesure s’est avérée efficace. Tels sont les piliers de cette politique. On ne peut pas parler d’erreurs dans cette politique. Vous pouvez parler d’erreurs dans la mise en œuvre de cette politique, qui pourraient être liés à des individus.

Question : Vous croyez encore à une solution diplomatique ?

Président Assad : Absolument, mais il n’y a pas à proprement parler de solution diplomatique ou de solution militaire ; il y a une solution, mais chaque conflit a de nombreux aspects, et l’un d’entre eux est la sécurité, comme dans notre situation, et l’autre est l’aspect politique de cette solution. Par exemple, si vous me demandez comment il faut agir avec à Al-Qaïda, avec Al-Nusra, avec Daech ? Est-il possible de négocier avec eux ? Ils ne négocieront pas, ils ne sont pas prêts à cela, ils ne le seront jamais. Ils ont leur propre idéologie, une idéologie répugnante, de sorte que vous ne pouvez pas trouver de solution politique avec ces groupes ; vous devez les combattre, vous devez vous en débarrasser. Alors que si vous parlez de dialogue, vous pouvez dialoguer avec deux types d’entités ; la première, les entités politiques, toutes les entités politiques, qu’elles soient avec ou contre vous ou neutres ; (la seconde), avec chaque militant qui est prêt à déposer les armes au profit de la sécurité et de la stabilité en Syrie. Bien sûr, nous y croyons.

Question : Des nouvelles de Russie évoquent une courte pause humanitaire à Alep pour jeudi [20 octobre]. Que signifie cette pause humanitaire, pouvez-vous nous l’expliquer ?

Président Assad : C’est un court arrêt des opérations afin de permettre l’approvisionnement humanitaire de parvenir dans différentes zones d’Alep, et en même temps de permettre aux civils qui souhaitent quitter les zones contrôlées par les terroristes de passer dans la zone contrôlée par le gouvernement.

Question : Est-ce vraiment une étape importante ?

Président Assad : Bien sûr, il s’agit d’une première étape importante, mais cela ne suffit pas. Il s’agit de la poursuite des opérations : comment pouvez-vous permettre à ces civils de partir ? La majorité d’entre eux voulait quitter la zone contrôlée par les terroristes, mais ils l’interdisent. Soit ils leur tirent dessus, soit ils tuent leurs familles s’ils quittent cette zone.

Question : La Russie est de votre côté, qu’est-ce que cela signifie pour vous ?

Président Assad : Non, elle n’est pas de notre côté. Elle est du côté du droit international. Elle est du côté qui est opposé au camp des terroristes. Telle est la position de la Russie, parce qu’elle veut faire en sorte que le droit international l’emporte, non pas l’agenda occidental consistant à renverser tous les gouvernements qui ne se plient pas à leurs visées. La Russie veut s’assurer que le terrorisme ne prévaudra pas dans cette zone, car cela affecterait négativement les Russes eux-mêmes, la Russie elle-même en tant que pays, ainsi que l’Europe et le reste du monde. Voilà ce que cela signifie pour la Russie de se tenir aux côtés du gouvernement syrien légitime et du peuple syrien.

Question : Monsieur le Président, vous utilisez des armes chimiques et des bombes-baril en Syrie contre votre propre population, ce sont des rapports de l’ONU (qui l’indiquent), vous ne pouvez pas l’ignorer.

Président Assad : Vous parlez de deux questions différentes. Il a été démontré que la question chimique était mensongère, et ils n’ont pas la moindre preuve indiquant que l’armée syrienne ait utilisé des armes chimiques, en particulier avant que nous ayons renoncé à notre arsenal en 2013, car maintenant nous n’en avons plus de toute façon. Avant cela, c’était de la fiction parce que si vous voulez utiliser une telle arme de destruction massive, vous allez tuer des milliers de personnes d’un coup, et aucun incident de ce genre n’a eu lieu. Du reste, nous ne pourrions pas l’utiliser parce que cela reviendrait à tuer notre propre peuple, ce qui est contre notre intérêt. Ceci est donc une fausse allégation. Nous n’avons pas à perdre notre temps avec elle. Nous vivons en Syrie, il y a une guerre traditionnelle, mais il n’y a rien qui soit lié à des armes de destruction massive.

Journaliste : Mais le rapport de l’ONU n’est pas une fiction.

Président Assad : Le rapport de l’ONU n’a jamais été crédible, jamais, parce qu’ils ont émis des rapports basés sur des allégations, sur d’autres rapports, des rapports falsifiés, et ils présentent cela comme un rapport [sérieux]. Ont-ils envoyé une délégation pour faire enquête ? Ils en ont envoyé une en 2013, et elle n’a pas pu établir que l’armée syrienne avait utilisé des armes chimiques. Voilà pour le premier point. Deuxièmement, un point encore plus important, le premier incident a eu lieu début 2013 à Alep, lorsque nous avons déclaré que les terroristes avaient utilisé des armes chimiques contre notre armée, et nous avons invité les Nations Unies à envoyer une délégation. Voilà ce que nous avons fait, mais à cette époque, les Etats-Unis se sont opposés à cela parce qu’ils savaient déjà que cette enquête – bien sûr si elle était impartiale – allait prouver que ces terroristes, leurs mercenaires, avaient utilisé des armes chimiques contre l’Armée syrienne.

En ce qui concerne les bombes-baril, je veux vous demander : quelle est la définition d’une bombe-baril ? Si vous allez vous enquérir auprès de notre armée, vous ne trouverez rien qui soit appelé « bombe-baril », alors comment comprenez-vous – afin que je sache comment je peux vous répondre – ce qu’est une bombe-baril ? Nous avons des bombes…

Journaliste : La destruction… il s’agit de la destruction (causée par ces bombes), et c’est contraire au droit humanitaire.

Président Assad : Toute bombe cause des destructions, toute bombe, il n’existe pas de bombe qui ne cause rien. C’est un mot qui a été utilisé dans l’Ouest dans le cadre du récit occidental visant à faire croire qu’il y a des bombardements indiscriminés qui ont tué des civils sans distinction, ce qui du reste contredit le récit occidental lui-même, je vais vous montrer la contradiction : dans d’autres lieux, ils prétendent que nous bombardons intentionnellement les hôpitaux, comme vous l’avez mentionné, que nous ciblons délibérément les écoles, et que nous avons ciblé intentionnellement les convois humanitaires à Alep le mois dernier, mais ces objectifs requièrent des missiles de précision. Donc, ils doivent choisir quelle partie du récit est vraie : soit nous employons des bombes indiscriminées, soit nous employons des bombes de précision. Ils ne cessent de se contredire dans le même récit, telle est la réalité occidentale maintenant. Alors, quelle version choisir ? Je peux vous répondre, mais encore une fois, nous ne disposons pas de bombes indiscriminées. Si nous tuons les gens sans distinction, cela signifiera que nous perdons la guerre parce que les gens seront contre nous. Je ne peux pas tuer le peuple syrien, ni sur le plan de la morale, ni dans mon seul intérêt, parce que dans ce cas, je pousserais la communauté et la société syriennes vers les terroristes, et non l’inverse.

Question : Je voudrais mentionner le sujet des prisons où la torture est exercée, Monsieur le Président. Amnesty parle de dix-sept mille morts. En ce qui concerne la prison de Saidnaya, il y a encore des rapports horribles. Quand allez-vous permettre à un observateur indépendant de visiter cette prison ?

Président Assad : Amnesty International n’est pas indépendant, ce n’est pas un organisme impartial.

Journaliste : Et le CICR ?

Président Assad : Nous n’avons pas évoqué cette question avec la Croix-Rouge, nous n’en avons pas parlé. Cela devrait être abordé au sein de nos institutions, si nous souhaitons autoriser… s’il y a des allégations (de torture), cela pourrait être discuté. Nous ne disons pas oui ou non, mais le rapport que vous avez mentionné a été établi par le Qatar, et financé par le Qatar. Vous ne connaissez pas la source, vous ne connaissez pas les noms de ces victimes, rien n’est vérifié à propos de ce rapport. Il a été directement financé par le Qatar dans le but de diffamer et salir le gouvernement syrien et l’armée syrienne.

Journaliste : Mais il y a beaucoup de témoins oculaires.

Président Assad : Personne ne sait qui ils sont. Vous n’avez rien de clair à ce sujet. Ce n’est pas vérifié. Donc non.

Journaliste : Ouvrez donc la porte à des organisations comme la Croix-Rouge.

Président Assad : La décision n’est pas de mon ressort. Nous avons des institutions, si nous devons discuter de cette question, nous avons besoin de solliciter les institutions compétentes pour pouvoir dire oui ou non.

Question : Pourquoi êtes-vous sûr que vous allez gagner cette guerre ?

Président Assad : Parce que nous devons défendre notre pays, et nous devons croire que nous pouvons gagner la guerre pour défendre notre pays. Si nous n’avions pas cette conviction, nous serions vaincus. Vous savez, une partie de la guerre est ce en quoi nous croyons, donc il est évident et intuitif que nous devons absolument avoir cette conviction.

Question : Lorsqu’on marche à travers Damas, on voit que votre photo est partout, dans chaque boutique, dans tous les restaurants, dans chaque voiture, un symbole pour un dictateur, est-ce votre façon d’asseoir votre pouvoir ?

Président Assad : Il y a une différence entre un dictateur et une dictature. Le dictateur est une personne (qui agit en tant que tel). Je n’ai pas demandé à quiconque en Syrie d’arborer ma photo, je ne l’ai fait. Voilà le premier point. Deuxièmement, pour décrire quelqu’un comme un dictateur, vous devez vous enquérir auprès de son peuple, je veux dire qu’il n’y a que son peuple qui peut dire qu’il est un dictateur ou qu’il est quelqu’un de bien.

Journaliste : Monsieur le Président, je vous remercie d’avoir répondu à nos questions pour la télévision suisse et l’émission Rundschau.

Président Assad : Je vous remercie d’être venus en Syrie.

Fin


[Source Vidéo : agence syrienne Sana]


Traduit de l’anglais par Arrêt sur Info

Source : http://arretsurinfo.ch/video-assad-a-une-television-suisse-je-nattaque-pas-le-peuple-je-le-defends/

 


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24 réactions à cet article    


  • sophie 26 octobre 2016 18:13

    Merci, c’est très clair .


    • njama njama 26 octobre 2016 18:46

      Comment les US et chancelleries affidées peuvent-elles ignorer que derrière cette pseudo-résolution était truffé d’islamistes qu’un rapport de la DIA le signifiait très clairement en juillet 2012.
      C’est ce que la coalition us et Cie et les médias nous cachent

      Cette révolution syrienne qui n’existe pas…
      25 octobre 2016
      |............]
      Que les Frères Musulmans syriens aient joué un rôle clé dans le soulèvement s’est vu confirmé en 2012 par la Defense Intelligence Agency US [renseignements militaires, NdT]. Un document ayant fuité de l’agence déclarait que l’insurrection était sectaire et emmenée par les Frères Musulmans et al-Qaeda en Irak, précurseur de l’État Islamique. Le document poursuivait pour dire que ces insurgés étaient soutenus par l’Occident, les pétromonarchies arabes du Golfe Persique et la Turquie. L’analyse prédisait correctement l’établissement d’une « principauté salafiste » – un état islamique – en Syrie orientale, soulignant que c’était là le souhait des appuis étrangers de l’insurrection, qui voulaient voir les nationalistes arabes isolés et coupés de l’Iran. [29]
      [................]
      [29] http://www.judicialwatch.org/wp-content/uploads/2015/05/Pg.-291-Pgs.-287-293-JW-v-DOD-and-State-14-812-DOD-Release-2015-04-10-final-version11.pdf


      • njama njama 26 octobre 2016 18:49

        autre article sur le même sujet :
        Pourquoi les USA ont-ils ignoré les prédictions sur la Syrie ?
        25 Juin 2015 Rick Sterling 

        Il y a presque 3 ans, la DIA (Defense Intelligence Agency) du département de la défense américaine a caractérisé de façon précise la nature du conflit en Syrie et a prédit l’émergence de l’Etat Islamique. Cette révélation bouleversante a été le résultat de la loi sur la liberté de l’information combinée à un effort du groupe « Judicial Watch  »(1) en lien avec la commission spéciale sur Benghazi pour plus de transparence sur les agissements des services secrets américains en Syrie.

        Les sept pages du rapport (rendues publiques) péniblement rédigées par les services secrets en août 2012 révélèrent les choses suivantes :

        1. La DIA a confirmé la dimension « sectaire » (religieuse) de l’insurrection syrienne puisqu’elle dit :
        « Les évènements prennent clairement une tournure sectaire. Les salafistes, les frères musulmans et AQI sont les forces majeures qui dirigent l’insurrection syrienne » (2)
        (AQI= Al Qaeda en Irak).

        Cette analyse est en nette contradiction avec ce qui est relayé par les médias et les élites politiques occidentales, lesquels ont déclaré que la «  révolution syrienne » a été dirigée par des protestants en quête de « démocratie et de libertés ».

        2. La DIA a confirmé le lien étroit entre l’opposition syrienne et Al Qaeda.
        [...............]


      • Francis, agnotologue JL 26 octobre 2016 18:55

        @njama
         

         donner un Etat à des communautés religieuses, fussent-elles guerrières, cela fait partie de la stratégie qui doit aboutir à l’établissement d’un gouvernement mondial, le NWO.

      • Captain Marlo Fifi Brind_acier 26 octobre 2016 21:29

        @njama
        Assad doit être rassuré, pour la 1ere fois, le porte avion russe, navire amiral, arrive à Tartous... , et pas tout seul....

        « Il est en route. Le « croiseur lourd porte-aéronefs » Amiral Kouznetsov, navire amiral de la marine russe, long de 302 mètres et lourd de 65000 tonnes en pleine charge, a quitté la base de Severomorsk dans la Mer de Barents (à 1900 km au Nord de Moscou…) pour rejoindre la base navale russe de Tartous en Syrie. Il n’est pas seul à faire le voyage : il sera accompagné pour l’occasion du navire-amiral de la Flotte du Nord, le Pierre le Grand, un croiseur à propulsion nucléaire de classe Kirov, long de 252 mètres et lourd de 28 000 tonnes, très lourdement armé, ainsi que par deux destroyers de lutte anti-sous-marine de classe Oudaloï basés eux aussi dans la Flotte du Nord, le Severomorsk et le Vice-Amiral Koulakov. Ce n’est probablement pas tout. (...)


      • Captain Marlo Fifi Brind_acier 26 octobre 2016 21:30

        @Fifi Brind_acier
        Voici le lien oublié...Ici.


      • Captain Marlo Fifi Brind_acier 26 octobre 2016 21:33

        @Fifi Brind_acier
        Décidément, quand ça veut pas, ça veut pas...
        Lien ici.


      • njama njama 26 octobre 2016 23:09

        @Fifi Brind_acier

        Quand on ne dispose que d’un seul port en Méditerranée, logique d’en prendre un soin particulier ... le contraire ne serait pas normal 

        Il faut s’attendre à ce que cette coalition prenne ombrage de ce canotage russe smiley que la meute hurle à la menace pour la paix, pour le monde ...

        oubliant - ou l’ignorant - que la sixième flotte des États-Unis, n’en est pas moins une, la Libye en garde d’ailleurs des stigmates qui saignent encore.

        (unité opérationnelle de l’US Navy opérant dans la mer Méditerranée, 40 navires, 175 avions et 21 000 personnes. Son port d’attache fut la Rade de Villefranche près de Nice, entre 1945 et 1966.
        Le 20 janvier 1967, à la suite du retrait de la France du commandement intégré de l’OTAN, et le retrait des troupes de l’OTAN de France, le port d’attache de la flotte est déplacé à Gaeta en Italie.)

        L’Italie, un laboratoire de guerre de l’Otan et des USA

        L’Italie compte plus de 100 bases militaires américaines et celles de l’Otan et près d’une centaine de bombes nucléaires, ce qui la fait devenir « un laboratoire de guerre » de l’Alliance et des Etats-Unis, a déclaré à Sputnik Antonio Mazzeo, journaliste et expert militaire qui étudie la militarisation de l’Italie.

        « A l’heure actuelle, entre 60 et 90 ogives nucléaires se trouvent en Italie, sur les bases militaires d’Aviano (Pordenone) et de Ghedi (Brescia), dans le nord du pays. Et leur nombre ne cesse de croître (…). La présence des ogives nucléaires en Italie constitue une violation du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) signé par le gouvernement italien », a indiqué M.Mazzeo.


      • Captain Marlo Fifi Brind_acier 26 octobre 2016 21:24

        Au fait, nos médias presstitués, qui nous bassinent avec les grandes victoires de la Coalition occidentale à Mossoul, la bataille de Mossoul n’a pas encore commencé... !!


        • fred.foyn 27 octobre 2016 09:06

          Les USA sont responsable du bordel en Syrie, pour avoir soutenu les rebelles contre Assad démocratiquement élu et défendant son peuple contre les attaques des terroristes armés par la coalition aux ordres de l’Amérique...heureusement que la Russie est là pour aider Assad dans ces vaines tentatives...Obama est un criminel de guerre sa place est en prison !


          • kitty-cat kitty-cat 27 octobre 2016 09:47

            Bachar al-Assad est toujours claire. Il ne se contraidit jamais. Cela prouve que ces intentions sont honnêtes.

            Vive Bachar ! Vive la Syrie sans terrorisme !

            • Captain Marlo Fifi Brind_acier 27 octobre 2016 12:08

              @kitty-cat
              « Si on cesse d’armer les rebelles, nous aurons la paix demain en Syrie ! »

              Personne parmi nos politiques et nos médias presstitués ne semble s’étonner que des mercenaires sans Etat disposent de plus de chars que l’armée l’armée française...


            • kitty-cat kitty-cat 27 octobre 2016 14:23

              @Fifi Brind_acier
              Merci pour ce lien. Super intéressant.Ce point de vu est partagé par d’autres journalistes honnêtes. Voir l’article sur les « Casques blancs » partagé par  doctorx, il me semble. Le témoignage d’une journaliste anglaise —> à voir. 

              Par rapport à «  Si on cesse d’armer les rebelles, nous aurons la paix demain en Syrie  ! », Bachar a déjà dit ca dans un de ces interview, je ne trouverai pas le lien, hélas. C’es évidant ! les USA entre autres, ont besoin de faire les guerres pour exister et l’UE (Allemagne) est à sa merci depuis 75 ans. la France avec notre neuneu aurait pu potentiellement se rebeller, mais....

              Ce que je me pose comme question à chaque fois : est-ce qu’ils (Holland, Vals, Merkel, etc..) sont cons et croient dure comme fer à ce que les USA leurs disent ; ou est-ce qu’il sont complément lucides et savent ce qu’ils font ?! Bref, on s’en fous, finalement, car le résultat est le même...


            • aimable 27 octobre 2016 20:39

              @Fifi Brind_acier
              comment cela , vous ne savez pas qu’ils les fabriquent eux mêmes dans des usines extérieures a la SYRIE et qu’ensuite suite ils se les font livrer  smiley


            • JMBerniolles 27 octobre 2016 13:46
              On comprend qu’au début il s’agissait de ne surtout pas donner la parole à Bachar El Assad....

              Et on voit ici ce que cela donne.

              Est ce que les questions posées ont été soumises à une entente préalable ?
              S’il s’était agi de questions complaisantes, cela aurait été clair. Ce n’est pas le cas.

              On penche plutôt sur la nécessité de répondre à la propagande de nos médias. A un niveau où il est facile de démonter les manipulations.

              Dans la question syrienne il y a eu un tournant à partir du moment où il a été clair pour le camp russe, iranien et syrien (la Chine reste dans l’ombre mais elle est aussi présente. Cela gène nos médias de citer son rôle parce que cela établirait une vraie diversité dans le soutien à la Syrie) a compris qu’il n’y avait pas de possibilité politique avec les USA et autres, que les trêves étaient juste utilisées à renforcer les takfiris, depuis la Turquie, la Jordanie et la présence US en Syrie.

              Donc, la solution de la voie militaire a été prise. On voit ce que cela donne sur tous les fronts actuellement. Mais intelligemment la solution politique n’est jamais écartée

              Il s’agit aussi de créer une situation irréversible avant l’arrivée de Clinton.




              • doctorix, complotiste doctorix 28 octobre 2016 11:16

                @JMBerniolles

                Ne désespérons pas. Clinton ne nous est finalement annoncée gagnante que par des media corrompus.
                Je crois que c’est une sorte de méthode Couhé pour forcer le destin.
                Pas sur que le petit peuple, qui a financé Trump par millions de petits dons de moins de 200 dollars, soit de cet avis.
                Maintenant, il y a ces dizaines de milliers de boites à voter électroniques financées par Soros qui pourraient trafiquer le destin.
                https://resistanceauthentique.net/2016/10/24/une-entreprise-liee-a-george-soros-fournit-des-machines-de-vote-pour-16-etats-americains/

              • lloreen 27 octobre 2016 18:26

                "

                Question : La Russie est de votre côté, qu’est-ce que cela signifie pour vous ?

                Président Assad : Non, elle n’est pas de notre côté. Elle est du côté du droit international. Elle est du côté qui est opposé au camp des terroristes. Telle est la position de la Russie,"

                Cette question résumé à elle seule toute la problématique.
                Les Etats-Unis et leurs complices européens ne violent pas seulement le droit international depuis 1914 ils violent aussi toutes les lois nationales de leurs pays respectifs.

                Le fait pour le gouvernement de la république incarné par monsieur Sarkozy de passer en force pour contrer le vote des français en 2005 lors du referendum sur la constitution européenne est la meilleure illustration que ces personnages sont des imposteurs et qu’ ils représentant les intérêts multinationales.
                Tout le mon de sait que la dictature des multinationales est tout aussi effective aux Etats-Unis puisque toutes les guerres ont été faites sans l’ assentiment du congrès.
                Ces personnages sont donc ni plus ni moins des tyrans qui méritent de finir leurs jours derrière les barreaux d’ une prison pour crimes contre l’ humanité.


                • doctorix, complotiste doctorix 28 octobre 2016 11:10

                  @lloreen
                  Ils ont pourtant de nombreux autres projets :

                  Vous noterez que la Russie et la Chine font partie des pays à déstabiliser.
                  Ces gens sont des fou-furieux.
                  Comme leurs larbins sarko et hollande.

                • lloreen 27 octobre 2016 18:26

                  pardon : a( résumé)


                  • keiser keiser 27 octobre 2016 18:33

                    Si j’ai bien compris :
                    Assad tue son peuple pour lui apprendre à vivre.
                    Effectivement, cela se défend. smiley


                    • Trelawney 27 octobre 2016 18:45

                      @keiser
                      Et ça m’a l’air très efficace.


                    • doctorix, complotiste doctorix 28 octobre 2016 11:07

                       "je pense que les premiers qui doivent être jugés à ce titre sont les responsables occidentaux, en commençant par George Bush, qui a envahi l’Irak sans mandat du Conseil de sécurité. Deuxièmement, Cameron et Sarkozy, qui ont envahi et détruit la Libye sans mandat du Conseil de sécurité. Troisièmement, les responsables occidentaux qui soutiennent les terroristes depuis cinq ans en Syrie, que ce soit en leur fournissant un parapluie politique, en les soutenant directement avec des armements, ou en imposant un embargo sur le peuple syrien qui a conduit à la mort de milliers de civils syriens.


                      Bon, il a décrit sarko comme un criminel de guerre, au milieu de nombreux autres..
                      On s’en souviendra dans un prochain Nuremberg.
                      Ce jour-là, les tab, Trelawney et autres keiser pourront bien se cacher.
                      Ainsi que de nombreux journalistes.

                      • keiser keiser 28 octobre 2016 18:57

                        @doctorix

                        Tu es sur que tu vas bien ?
                        Aujourd’hui, je vais t’apprendre un nouveau mot : c’est le mot H.U.M.O.U.R.
                        Et je t’emmerde, par contre là ce n’est pas de l’humour.
                        Non mais je rêve ...


                      • keiser keiser 28 octobre 2016 21:38

                        @doctorix

                        Là, je crois que je suis tombé sur un bon.
                        Alors j’ai lu ton profil parfaitement égocentrique.
                        Apparemment, tu n’aurais besoin de personne pour construire un pont.
                        Mais excuses moi, je pratique exactement la même rhétorique que toi.
                        Et je vais arrêter cette joute que tu apprécies tant.
                        C’est juste pour te dire que je prends ton post comme une menace.
                        Ce qui est bien pire que l’insulte.
                        Tu vas faire quoi !?
                        Me raser la tête après le procès de Nuremberg ?
                        Vas y expliques moi à quels risques je dois m’attendre ...
                        Dans ce cas, il me semble que je suis en droit d’attendre des excuses de ta part, connard.
                        Et je te cite :
                        << j’ai foi en une ère nouvelle de fraternité et d’amour >>

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