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Au fait madame Dati, ça en est où cette histoire du George V ?

Rachida va partir, Rachida est presque déjà partie. Un départ moins glamour que son arrivée... et un brin pitoyable à vrai dire. Comme nous avions assez vite cerné chez elle une certaine absence de talents et une propension a faire jouer avant tout un carnet de relations davantage que ses diplômes, nous allons aujourd’hui saluer son départ comme il se doit, en lui rappelant une affaire qui aurait logiquement dû être traitée durant son règne à la Justice. Or, on constate qu’aujourd’hui cette affaire grave, mettant en jeu des personnes ayant un poids certain en France ne semble pas avoir beaucoup retenu l’attention de notre ministre météore, qui se sera finalement brûlée les ailes en s’approchant trop près de celui qu’elle aura confondu avec le nouveau phare de la nation. Rachida Dati est bien un papillon politique, papillon de nuit dirons les mauvaises langues, et comme tout papillon aura eu une vie fort éphémère. C’est un phalène en définitive, le papillon qui a su s’adapter à son environnement... en mutant. La prochaine mutation européenne de notre ministre étant déjà bien mal entamée, nous devrions la retrouver en simple mère de famille ou en capitaine d’industrie ou d’administration, enfin cela c’est ce qu’elle désire en tout cas. L’avenir nous dira où elle ira papillonner. Mais revenons-en à ses débuts, si vous le voulez bien.

Lors de sa passation de pouvoir, Rachida Dati avait eu le bon goût de faire venir celui à qui elle doit sa carrière, le vieux briscard de la politique Albin Chalandon, 87 ans, oui, l’inventeur des maisons qui se fissurent, et qui, en hommage ont gardé son nom. Rachida Dati avait comme autre mentor Marceau Long, aujourd’hui 82 ans, le président du Conseil d’Etat jusque 1995. Ne manquait que Charles Pasqua, qui lui a montré, au tout début de sa carrière, le chemin de ses réseaux marocains, qui comprenaient, rappelons-le, le terrible Driss Basri, ministre de l’intérieur d’Hassan II (lire à ce propos "Notre ami le roi" de Gilles Perrault, 1992). Mais derrière elle il y en avait aussi un autre homme, et même deux, en dehors du père de son enfant que Bakchich le super informé continue à tenir comme étant José Maria Aznar. Deux relations embarrassantes en fait, pour une ministre de la justice, dont une révélée en son temps dans l’édition du 19 mai 2007 de la Tribune de Genêve, en effet, ou l’on relevait, à propos de Rachida Dati "qu’elle est aussi proche du groupe Véolia, de son président Henri Proglio et d’Alexandre Djouhri, un milliardaire franco-algérien installé à Genève". Les deux personnes citées étant liées, mais de bien surprenante manière, comme on le verra un peu plus loin.

Car qui est donc ce Mr Proglio, pour caricaturer d’autres personnalités politiques ? Henri Proglio, c’est avant tout une carrière comme les aime notre président : ce fils d’épiciers antibois est entré en 1971 à la Compagnie Générale des eaux... et il est toujours, 38 ans après, mais comme PDG. Et sa firme n’est pas rien, elle s’appelle aujourd’hui Veolia Environnement. C’est l’ancien Vivendi, en fait, et ç’est aussi le n°1 mondial des services aux collectivités avec la distribution d’eau, la gestion des déchets, les transports de voyageurs et la fourniture d’énergie. Henri Proglio, c’est le successeur de J2M, les chaussettes raccommodées en prime. Autrement dit, sa firme vit entièrement ou presque grâce aux subsides de l’état ou des municipalités. Sachant en effet qu’en 2004 un baril de pétrole valait 44 dollars, et le baril d’eau minérale était déjà à 225 dollars... on imagine les profits réalisés depuis. A côté, la galaxie Bolloré est de la taille de Pluton ! Il a également été entre temps président de Dalkia, ancienne Générale de Chauffe. Et le soir du 6 mai, notre homme était bien au Fouquet’s, un de ceux qui assistent au sacre de Nicolas Sarkozy. Autrement dit... un proche de notre heureux élu, la réunion, ce soir là étant celle des intimes de la famille, comme l’atteste le reportage de Paris-Match signé Philippe Warrin, l’homme qui quelques jours après allait immortaliser le nouveau président sur son portrait officiel de si piètre facture.

Dans la famille Proglio, il y a Henri, mais il y a aussi son jumeau. René, présenté ainsi dans le monde en juillet 2008 : "René Proglio dirige à Paris la Morgan Stanley, une banque d’affaires américaine de premier plan". La banque a qui l’on doit le krach, en effet, selon tous les observateurs financiers, c’est bien de premier plan ! Voilà qui explique peut-être pourquoi le responsable financier de Veolia a connu en janvier dernier les joies du siège éjectable. "Il participait à l’aventure Veolia depuis huit ans. Mais nous n’avions plus la même approche sur le rôle de la fonction financière", déclare samedi dans le Figaro Henri Proglio à propos de Jérôme Contamine, nous disent des sources spécialisées. Laissant à tout le monde l’impression se servir de Contamine comme de bouc-émissaire. Chez les Proglio, on a peut-être un problème familial sur "le rôle de la fonction financière". Car le bilan est là : l’action Veolia a perdu 70% de sa valeur en une seule année, en 2008. Le krach financier n’explique pas tout. En tout cas, on n’a aucun de problème d’approche sur ce qui est de la vision politique, chez les deux frangins. A l’origine, ils sont bien ici d’une frange dure de la droite, sinon de l’extrême-droite : "ces jumeaux qui se parlent quotidiennement de tout - a je suis son Jiminy Cricket », dit René Proglio ont poussé le mimétisme jusqu’à faire les mêmes études. Ils ont été reçus ensemble à HEC en 1968. Sur le campus, les Proglio se distinguent par leur parti pris politique, façon droite nationaliste. Ils aiment l’ordre, les rapports sociaux carrés et détestent ce Mai-68 de « gauchistes », « cosaques » ou« bolcheviques », en fonction des interlocuteurs" nous dit le Nouvel Observateur. Bigre. Chez d’autres, ça va encore plus loin : "Pour mon service militaire, j’ai demandé à être affecté dans un service secret (eh oui !) de la Marine. Pas de problème, vu que j’étais présentable politiquement, pas un de ces gauchistes. A cette époque-là, je fréquentais l’extrême-droite au sein du groupe Occident, d’où viennent les très respectables Longuet, Madelin, et Devedjian...On m’a reproché aussi d’avoir côtoyé Mégret, Blot et Le Gallou, mais c’était « quand ils étaient encore au RPR et aujourd’hui diabolisés » précise en ce mettant dans la peau du PDG un site fort moqueur.. qui dénigre également les méthodes de vente du groupe : "en PACA, on a fait parmi nos plus beaux coups, comme à Toulon avec Arreckx et Nice avec Médecin. Par exemple, pour réparer le canal de la Vésubie, on a « avancé » le coût des travaux. Au total, on a sorti 374 millions de francs, mais on en a empoché 868 grâce à une taxe sur le m3. Sans compter une surfacturation annuelle estimée à 200 millions d’euros. Merci les abonnés !" Il est vrai que pendant des années, personne n’a vu arriver cette mainmise sur le produit de première nécessité qu’est l’eau. Ni les bénéfices de Veolia.

En politique extérieure, ce n’est guère mieux, surtout au Chili par exemple. Parmi les alliés objectifs d’Henri Proglio figurent Esther Koplowitz, la milliardaire espagnole, et Anne Méaux, la "reine de com", patronne d’Image 7, la femme qui s’est occupée de l’arrivée de Lakshmi Mittal, et qui vient juste de reprendre en mains l’avenir médiatique de... Rachida Dati. Avec une rémunération annuelle de 5,8 millions d’euros (pour 1,1 de salaire fixe), Henri peut bien se l’offrir aussi. Surtout qu’elle vient du GUD, elle, ce qui en fait une voisine d’opinion politique, sinon une consœur en politique. Mais Henri Proglio intervient aussi en politique française tout court : fort récemment, il jouait le monsieur les bons offices de la vente du concept de l’apprentissage, auprès de notre président en mal d’idées pour la jeunesse. Le premier faisant visiter au second son campus Veolia, de Jouy-le-Moutier, présenté sur TF1 comme la septième merveille du monde du travail. Et en profitait aussi pour se faire bombarder chef des armées des jeunes travailleurs, en se faisant confier "une "mission de mobilisation" en termes fort élogieux par le Président de la République : "Henri Proglio, "en qui j’ai une grande confiance et une grande amitié ; Henri Proglio a prouvé qu’il croyait à l’alternance et à l’apprentissage. C’est un grand chef d’entreprise, il va aller convaincre ses pairs, les chefs d’entreprises, de faire la même chose", a-t-il ajouté" nous rapporte le Figaro. A espérer que Proglio ne va pas lui refaire le coup du CPE de Villepin (à lire un peu plus loin) !

Sur la photo de Jouy, on retrouve à défaut d’une connivence, du moins ce qui semble être une pose commune, à défaut d’une admiration commune. Un peu comme au soir du Fouquet’s qui est resté dans toutes les mémoires. A côté de Proglio, ce soir-là, sur une photo, on distingue également la self made woman surmédiatisée du gouvernement, devenue depuis en quatre ans "l’intime des Sarkozy" première formule présidentielle. "Proglio était peu connu du grand public jusqu’à ce 10 mai 2007 où il est propulsé en photo pleine page dans le reportage de « Paris Match » consacré à la soirée présidentielle au Fouquet’s. Lui si modeste et discret figure en gros plan parmi les invités du président ; brun, de taille moyenne, sanglé dans son éternel costume gris. Seul patron du CAC 40 encore présent à la fête à ce moment de la nuit. Les photos révèlent sa proximité avec Rachida Dati, en disent long aussi sur sa relation avec le nouveau président "nous dit le Nouvel Obs.

Ce n’est pas la première fois, en fait, qu’on les retrouvait ensemble : selon certains bien informés, Rachida Dati et Henri Proglio se sont rendus ensemble à plusieurs reprises dans le pays d’origine du père de la première, le Maroc, pour des raisons commerciales... et politiques, Veolia décrochant lors des visites la réalisation des projets d’adduction d’eau et autres menus contrats. Rachida Dati, elle, bien introduite auprès de la cour chérifienne depuis ses débuts avec Charles Pasqua, décrochant du même coup un rendez-vous avec le souverain marocain pour son candidat préféré Nicolas Sarkozy (le 28 mars 2005). Un Sarkozy qui n’en était pas à sa première visite ce jour là dans le royaume. A Marrakech, il aimait d’ailleurs séjourner dans un palace, le Mamounia, comme le raconte un journaliste : « En mars 2005, il a inauguré l’Alliance franco-marocaine d’Essaouira. Il était logé dans ce palace tandis que le reste de la délégation était au Sofitel  ». Au Maroc, le président français pouvait tabler sur d’autres personnes encore : Alain Carignon, qui passe aujourd’hui le plus clair de son temps à Marrakech, après avoir bénéficié de 2,9 millions d’euros offerts par la Lyonnaise des Eaux (et avoir fait 3 ans ferme pour ça, sur 5 de condamnation). C’est le juge Courroye , le "redoutable" qui l’avait mis en examen. On croise aussi au Maroc la très influente Paulette Brisepierre, 90 ans, l’ UMP, doyenne du sénat, représentant les Français établis hors de France. C’est la « Reine mondaine » de Marrakech, elle y possède une belle résidence où il lui arrive d’inviter des députés ou d’autres personnes plus showbizz. Marrakech, c’est devenu le lieu des soirées branchées qui attirent tout le monde. Y compris des gens fort peu recommandables. Mais néanmoins propriétaires de riads, eux aussi : "Selon cette source, Patrick Laurent ("un gros bonnet français du grand banditisme") a été interpellé à la terrasse d’un café du centre de Marrakech, une ville où il se rendait semble-t-il souvent. Il disposait d’ailleurs au Maroc d’un patrimoine immobilier “assez substantiel”. Comment un homme fiché au grand banditisme peut-il devenir propriétaire, c’est un des secrets de Marrakech sans doute.

Henri Proglio, lui, a une autre méthode que le simple sourire de Rachida Dati pour se faire introduire dans les affaires marocaines. Une arme fatale, en fait : Michel Roussin, le second de chez Bolloré, né à Rabat, ancien responsable du SCDECE, avec qui il a des liens qui remontent aux années 80. A l’époque, Roussin négociait les contrats d’eau pour le Burkina et le Niger... pour la Générale des Eaux, à laquelle il appartenait aussi. En fait, Henri a des réseaux partout. Comme Nicolas, en fait. Et le Maroc compte dans cet échiquier sarkozien. Et c’est pourquoi aussi on a vu autant Rachida Dati entrer et sortir du palais présidentiel marocain, parfois accompagnée par Alexandre Djouhri, nous dit encore Bakchich le très informé. Un homme chargé surtout de vendre les avions Rafale de Dassault, via un prêt Saoudien, en réponse à l’achat d’avions russes par les algériens. L’idée de communauté méditerranéenne chez Nicolas Sarkozy est celle aussi d’un gigantesque marché d’armement, et non nécessairement d’une simple idée philosophique. Le contrat des Rafales était évalué à 2,5 milliards d’euros. Hélas, il semble bien qu’il soit tombé à l’eau, faute de graissage de patte suffisant. Chez Dassault, on n’a pas encore compris comment vendre des avions, au Maroc ou en Inde, ce que BAE a très bien saisi en revanche. Sarkozy évoquait en campagne l’idée d’un Maghreb "moderne et apaisé" sur l’exemple de l’Europe... tout en armant ouvertement un de ces états, et en attisant le bonne vieille course à l’armement. Et dans cette optique, même la Turquie pourrait intéresser notre nouveau président... via Veolia, avec des marchés à conquérir (et certains déjà conquis). Si tu veux la paix... para bellum... C’est ça, où la guerre économique. Celle de l’eau, bien entendu.

Henri Proglio, en politique, mange à droite et à gauche depuis toujours, selon ses intérêts. On l’a vu avec Fabius, souvent avec Chirac, on le voit aujourd’hui avec Sarkozy. En ce moment, c’est plutôt droite, on s’en doute. Ça ne l’empêche pas de commettre de belles bourdes, comme à propos du CPE. Le gouvernement de Villepin lui ayant demandé un rapport sur l’insertion professionnelle des jeunes (tiens, c’était déjà une "mission de mobilisation" d’avant l’heure) , juste avant la mise en place des CPE, Proglio en avait conclut aux bienfaits du CDI comme "la forme normale d’embauche". Tonnerre à droite, applaudissements à gauche. A se demander si, à l’époque, notre homme n’était pas devenu subitement... anti Villepeniste (et pro-sarkozien, par la même !). Il est vrai que pour tout le monde, la conversion de Proglio au sarkozysme est l’œuvre avant tout de... Rachida Dati, qui l’aurait convaincu d’avoir une réunion en tête à tête avec son mentor (tout ça c’était bien avant sa disgrâce actuelle !).

Si Rachida Dati, enferrée dans ses déboires peut désormais estimer avoir un peu moins d’ambition, Henri Proglio en a à revendre. Et ce ne sont pas les dettes de son groupe, estimées à 13,9 milliards d’euros, soit 150% de ses fonds propres en 2005, qui vont le freiner. En 2006, il souhaitait racheter Vinci, leader en BTP, pour «  créer un leader mondial de l’environnement et de l’aménagement du territoire ». Pas moins. L’une a des dettes, mais l’autre a de l’argent frais à récupérer, Vinci étant beaucoup moins endetté (30%). Suffit peut être de réduire l’endettement, de serrer la vis dans le groupe... Pour y arriver, tous les moyens sont bons. Au début, l’équipe dirigeante de Veolia est présentée aux actionnaires comme un "gouvernement d’entreprise". On ne sait s’il y a eu coup d’état depuis, mais le gouvernement a changé depuis avec la brusque éviction dans le Groupe Veolia Environnement, de Eric Marie de Ficquelmont, un homme cumulant jusqu’alors les fonctions de Directeur général et de Directeur des Ressources Humaines. L’homme a été salué pourtant par les syndicats "maison" qui "ont décelé en lui de nombreuses qualités dont celle d’un "fervent partisan du dialogue social". L’homme étant également l’auteur d’un "Que Sais-Je" sur "Le travail temporaire", on ignore si c’est ce qu’il préconisait dans l’entreprise ! Toujours est-il qu’il a été débarqué du jour au lendemain, pour des raisons qu’on ignore. Dès mars 2007, il ré-apparaissait déjà à la tête de Ginger, "groupe d’ingénierie spécialisé dans la construction, l’environnement et les télécoms." Un Veolia bis, plus axé BTP, la division qui manque justement à Veolia. ... On imagine d’ici la tête de Proglio ! Mais à l’auteur d’un ouvrage sur le travail temporaire, il est vrai, le président n’a jamais demandé de rapport... Chez Veolia, aurait-on le limogeage facile dès qu’on s’oppose aux vues de la direction ?

En 2004, alors pas encore versé sarkozien, Henri Proglio était parti en Chine...en mission pour Jacques Chirac en qualité de "Président du comité de parrainage de l’Année de la France en Chine". Un moyen d’allier diplomatie et travaux publics et de récupérer au passage une belle médaille. Mais ça ne lui suffisait pas encore. Suez annonçant souhaiter fusionner avec GDF, tout le monde se doutait de ce qui lui serait demandé en lâchage de lest à Bruxelles : son pôle "déchets et environnement", bien entendu. Proglio est à l’affût depuis le début, la proie est trop belle. Au Sénat, la séance du 12 octobre est plutôt explosive. Un sénateur socialiste, J-P. Bel, a déjà fleuré la couleuvre que l’on tente de faire avaler : "Comment ne pas rappeler que Henri Proglio, P-DG de Veolia Environnement, c’est-à-dire le concurrent direct de Suez sur le marché du traitement des ordures ménagères et des services associés, est à l’origine de la fameuse proposition de fusion GDF-Suez... ? " H.Proglio s’étant en effet rapproché de l’italien Enel pour faire son offre, une suggestion faite par Alain Minc... le conseiller de Nicolas Sarkozy. C’est "Il Giornale", le quotidien du frère de Silvio Berlusconi, qui avait éventé le projet en février 2006. Nicolas Sarkozy en 2004 avait souhaité ne pas descendre en dessous de 70% de la part de l’état : aujourd’hui, ça n’est plus du tout la même chose. A Proglio-Enel, la part "environnement" de Suez, l’affaire était presque jouée. D’autant plus que Veolia bénéficiait depuis peu d’un pion de poids dans l’échiquier gouvernemental, avec la nomination de M.Richard chez Mr Borloo. Quant à l’environnement côté marocain, il ne semble pas non plus avoir été oublié. Le 3 septembre 2007, La fusion avait lieu. Le nouveau PDG s’appelle Gérard Mestrallet, et c’est... l’ennemi juré d’Henri Proglio. Proglio a raté le coche, et l’année suivante s’annonce pour lui...catastrophique. Paris qui lui retire le monopole de la gestion de son eau le 24 novembre 2008 enfonce le clou. La raison : des tarifs bien trop élevés : "selon l’UFC-Que Choisir, le résultat a été un prix de l’eau beaucoup trop élevé. « Veolia et Suez, qui se partagent l’essentiel du marché, réalisent des bénéfices faramineux,dénonce François Carlier, économiste de l’association de consommateurs. Leur taux de marge nette sur chiffre d’affaires oscille entre 26 et 42 %. »

Tout cela, en effet, sans oublier le marché de l’eau... en Afrique, ou au Moyen-Orient, où les appétits sont immenses, le marché français commençant à virer de bord. Et c’est là qu’intervient notre héros du jour, Mohamed Ajroudi, un franco-tunisien avec qui Veolia négociait depuis des mois pour obtenir des marchés au Moyen-Orient, via son propre intermédiaire, Alexandre Djourhi, un milliardaire franco algérien, proche de la famille Delon. Curieux personnage que ce Djourhi. Un homme qui dispose "d’une suite à l’année à l’Hôtel Crillon" (et habite à Genêve !). Fort curieux, même. Mais les "affaires" et les "entretiens" entre nos deux lascars ne vont pas se passer comme d’habitude en ce milieu. Dans leurs "discussions", c’est nouveau pour conclure des contrats, les deux hommes avaient fini par en venir aux mains (au au George-V, devenu ring de catch !). Etonnement : Ajroudi, il faut le dire, n’est pas n’importe qui : c’est le représentant dans le monde du prince Al-Waleed (le neveu du roi d’Arabie Saoudite). On conçoit mieux la taille de l’enjeu (mais on imagine toujours pas un pugilat !). Personne ne se doutait que cela se terminerait ainsi. On en reste tout étonné... Comme en regardant l’organigramme de Veolia Environnement. En troisième position figure "M. Daniel Bouton  : 55 ans, nationalité française". Le PDG de la SOCGEN, pas encore dans la tourmente. Et ancien directeur de cabinet d’Alain Juppé. Ce que le monde est petit.

Personne ne s’en doutait, de cette rixe, et encore moins Henri Proglio, qui voyait s’éloigner de belles parts de marché avec un tel fiasco retentissant. C’est Emmanuel Petit, cadre chez Veolia, qui avait organisé la rencontre : il se retrouvait être licencié sur le champ par son patron, plutôt mécontent de la tournure de la rencontre (il n’aimait peut-être pas la boxe, qui sait ?). Pas démonté, Petit avait aussitôt envoyé deux lettres, une au parquet de Paris et une au juge Courroye, dénonçant précisément un pactole de 18 millions de dollars versée par la Sidem, la filliale de Veolia spécialisée dans le dessalement de l’eau de mer pour obtenir le marché. Un dessous de table sonnant et trébuchant, sur lequel Petit avait des détails saisissants. Et dont Courroye détient toujours la teneur, donc. On comprend tout de suite que les révélations du cadre évincé de Veolia sont de la dynamite. C’est alors que les menaces ont commencé à pleuvoir sur ce cadre, rendu responsable de l’échec cuisant. Petits cercueils envoyés ou déposés devant sa porte, appels téléphoniques nocturnes menaçants, croix rouge peine sur la porte, "une mention « t’es mort » sur la fenêtre" la totale. Elles culminaient en juillet 2006, ou Petit se faisait harceler et menacer chez lui, sa propre épouse se faisant même attaquée au cutter par deux hommes encagoulés. Encagoulés, comme celles que le pouvoir actuel déteste tant ?

L’histoire sent le soufre en effet. Libération se serait fait parait-il condamner par Alexandre Djouhri pour diffamation pour son article du 8 décembre 2004 relatant les premiers faits du George V (Libé à franchement chargé le personnage). Mais pas à propos de l’article ravageur du 11 juillet 2006 expliquant en détail le harcèlement qu’avait subi toute la famille de Petit. Qui avait porté plainte en 2005 pour menaces de mort, plainte finalement classée sans suite. Le harcèlement s’était estompé. Lors du dépôt de sa deuxième plainte pour versement du bakchich monumental, le même harcèlement avait repris. L’article de 2006 de Libération en ce sens, reste comme un exemple de journalisme d’investigation, en précisant toutes les avanies qui ont été faites au cadre évincé. Et évidemment, des suites judiciaires se sont mises en place avec les révélations gravissimes de Petit : le 13 octobre 2007, le siège de Veolia est perquisitionné, les enquêteurs cherchant des traces de commissions occultes versées à Abou Dhabi, comme le clamait si fort Petit. Là encore, des menaces réapparaissent : "A la mi-juin, des policiers enquêteurs perquisitionnent chez Veolia. « Même pas peur du capitaine », ironise un dernier message anonyme avant l’arrivée des deux encagoulés maniant le cutter" écrit Libération. On imagine bien qui pourrait menacer de la sorte...au vu de ce qui s’est passé avant. L’affaire sent bien le soufre, avec à la base cet homme dont Bakchich avait retrouvé d’autres hauts faits d’armes, documents de police à l’appui, sans se faire poursuivre cette fois. Entre temps, il est vrai, note Wikipedia, "Alexandre Djouhri accompagne le président de la République dans ses voyages officiels en Arabie saoudite où se négocient d’importants contrats de sécurité, comme le contrat Miksa." Djouhri est meilleur vendeur que Serge Dassault, donc, en conclura-t-on un peu rapidement. Et réussirait avec le président là où il a échoué pour Proglio. En fait, le contrat Miksa (pour Ministry interior of Kingdom of Saudi Arabia), après 15 ans de négociation n’avait toujours pas été signé début 2009... jusqu’au 19 mars dernier seulement, ou EADS a (enfin) remporté la première tranche du contrat dont les discussions avaient commencé en 1994... battant sur le fil l’américain Raytheon. Les français viennent de remporter le projet "pour protéger le royaume saoudien du « chaos irakien » et de la « menace chiite safavide »". Quelle part réelle Alexandre Djouhri a joué dans la négociation, nul ne le sait. Combien a-t-il touché de commissions, encore moins.

L’article de Libération du 18 décembre 2004 et surtout celui du 11 juillet 2006 ont fait l’effet d’une bombe, et d’une belle bombe... a retardement, car outre Proglio et Ajroudi, d’autres personnes étaient apparues dans le dossier, dont Alain Marsaud, qui a servi d’intermédiaire dans l’affaire, un vieil ami de ce bon Charles (Pasqua). Mais des lecteurs plus attentifs que d’autres ont relevé d’autres noms dans ce méli-mélo se terminant en ring de boxe. "Cet article est très instructif à plusieurs titres. Entre autres, l’abîme entre la perspective de l’eau comme bien public mondial et les bas-fonds de la grande corruption. On retrouve dans cette affaire Yazid Sabeg, président de la Compagnie des signaux, mêlée à l’Angolagate et aux ventes d’armes à l’Arabie saoudite. Et le député Marsaud, qui vient de cautionner la fraude électorale en Ukraine : cet ancien magistrat a l’air désormais particulièrement « dessalé », note le site suisse bien informé  "Paradis fiscaux et judiciaires". Ouh là, on s’enfonce dans pire encore là. Une affaire dans l’affaire ? En quelque sorte, et c’est ce que cherchait à démêler un autre juge, le juge Marc Brisset-Foucault, qui avait déclenché un tsunami judiciaire voici neuf ans en allant perquisitionner chez la société Communication et Systèmes (CS, ex-Compagnie des Signaux). "C’est que CS est une firme spéciale, où ont "pantouflé" d’anciens hauts responsables de la DST (Raymond Nart et son adjoint Jacky Debain), ainsi qu’un brillant stratège du Secrétariat général de la Défense nationale, le général Claude Mouton. Sous la houlette d’un ancien du groupe Bolloré, Yazid Sabeg"Neuf années après, plus de traces de l’enquête, et l’individu cité est aussi devenu... conseiller Sarkozyste, chargé de l’intégration et de la lutte contre les discrininations. Mais personne dans la presse ne lui a rappelé sa carrière chez Communications et Systèmes, qui vendait des moyens d’écoute à la dictature angolaise, le pays où un milliard de dollars s’évanouissent chaque année. Un Sabeg venu lui aussi en renfort de Veolia à l’époque de l’affaire du George V : "Yazid Sabeg, président de la Compagnie des signaux, arrive en renfort pour narrer à Veolia sa propre expérience : en 1995, lors de la vente de frégates à l’Arabie Saoudite, Ajroudi l’aurait « harcelé » en sa qualité de « représentant du prince-gouverneur Al-Walid », semblant faire référence au plus célèbre des neveux du roi (actionnaire du George-V, d’Eurodisney et de la Citybank) pour monnayer son intervention. Il l’aurait menacé en ces termes : « En Arabie Saoudite, on sait couper les têtes. » Comme le note le site, "curieusement, Sabeg avait embarqué Djourhi dans sa voiture à l’issue du déjeuner à l’Assemblée". Ces deux-là se connaissent parfaitement, visiblement. Et nous, nous apprenons ce qu’on entend par "discussions commerciales" entre ténors de l’industrie mondiale ou leurs représentants !

"L’affaire originale du George V se passait en novembre 2004. Il y a bientôt cinq ans maintenant ! La plainte déposée par le cadre de Veolia, avec constitution de partie civile, obligeant le doyen des juges d’instruction à ouvrir une information judiciaire, a été reçue en mars 2006. Et c’est là où nos deux héros de départ se retrouvent. L’enquête sur les événements du Georges V, à cette heure, doit être close depuis plusieurs mois, logiquement. Voire plus d’une année. Ou alors c’est à désespérer des lenteurs de la justice. La "position du commissionnaire" Djouhri a été disséquée en détail par au moins deux juges. Et le renvoi vers un procès semble bien s’éterniser. Aïe, c’est Henri Proglio qui serait amené à témoigner... et il aurait donc dû l’être par une convocation du parquet... chapeauté par une ministre de la justice "symbole de la France"... et amie avec un conseiller assez particulier, boxeur de salon à ces heures... directement impliqué dans l’histoire. Un conseiller dont le certificat de bonne conduite, il est vrai, a été signé en 2005 par Bernard Squarcini (dont on connaissait les liens avec Nicolas Sarkozy et qui a été nommé par lui à la tête des nouveaux renseignements), mais un homme néanmoins renvoyé devant le tribunal de police pour coups et blessures (au Georges V, on le rappelle !). En avril 2007 pourtant, nous rappelle le génial Rimbus, une réunion fort surprenante avait eu lieue :  "En avril, Bernard Squarcini, grand flic d’obédience sarkozyste, a organisé un rendez-vous entre Alexandre Djouhri et Nicolas Sarkozy, en présence de son directeur de cabinet Claude Guéant. Selon Intelligence Online, qui avait révélé cet entretien « secret » dans un palace parisien..." Qu’ont-ils bien pu se dire ? Parler de la surveillance électronique des frontières des Emirats ? De la longueur des câbles électriques à mettre ?

Pour l’aider à démêler l’écheveau, ou oublier ses liaisons dangereuses, voire faire un peu moins désordre, Rachida Dati aura bénéficié durant tout son passage météoritique au ministère des lumières de Patrick Ouart, l’homme qui dirige en fait en réalité le ministère, personne n’en n’a jamais fait mystère. Manque de chance, l’homme, un ancien conseiller de Balladur, était au conseil d’administration de LVMH (il doit encore y être !) et c’est un ancien de Suez, et il a été également mis en examen... en Belgique, en 2006, pour une tentative d’intrusion chez le concurrent de Suez, Electrabel. "Dans la soirée du 19 février 2004, M. Hansen, muni de son badge, avait ouvert les portes d’Electrabel à deux informaticiens venus de Lyon et à un ancien agent secret français devenu patron d’une société de sécurité, recruté par Olivier Foll, ancien directeur de la police judiciaire parisienne et consultant de Suez" nous dit La Libre.be. Mais là, pareil, on n’a plus eu aucune nouvelle depuis de ses démêlés hors des frontières avant le 9 janvier 2008, date à laquelle notre homme a été rendu responsable d’intrusion et de "hacking". Mais la justice belge a étrangement "suspendu" cette condamnation... "suspendu", terme juridique belge assez amusant. Vérité en deça des Pyrénées...

Rachida-la-météore a-t-elle enterré le beau dossier Proglio et tout ce qui s’y rattache de sulfureux ? Pour quelle raison ? Elle qui, il est vrai, a travaillé pour Veolia, et pour qui travaillent encore ses sœurs, comme je l’avais indiqué ici-même dès novembre 2007 : "Revenons en 1994 : entre-temps elle est passée également au "secrétariat général du bureau d’études sur le développement urbain" à la Lyonnaise des eaux, où elle se lie étroitement avec Henri Proglio, le PDG de Veolia Environnement (ex- Vivendi), deux des sœurs de Rachida Dati travaillent par ailleurs chez Véolia, ce qui expliquerait le pourquoi de cet atterrissage "lyonnais", à moins que les sœurs ne soient arrivées après, ce que l’histoire ne dit pas." Enterré, donc, le dossier de l’homme qui avait anéanti le CPE alors qu’on lui demandait de le défendre, récemment nommé nouvel envoyé spécial au travail des jeunes (en CDI, pour sûr, c’est le nouveau Mr Alternance !) et qui a sur les bras un dossier de licenciement embarrassant, celui d’un cadre ayant révélé un graissage de patte à 18 millions de dollars au sein de son entreprise ? Il est des soirées au Fouquet’s qu’on ne peut oublier, sans doute... 

 

Documents joints à cet article

 Au fait madame Dati, ça en est où cette histoire du George V ?  Au fait madame Dati, ça en est où cette histoire du George V ?  Au fait madame Dati, ça en est où cette histoire du George V ?  Au fait madame Dati, ça en est où cette histoire du George V ?  Au fait madame Dati, ça en est où cette histoire du George V ?  Au fait madame Dati, ça en est où cette histoire du George V ?

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32 réactions à cet article    


  • Dr. Larsen Dr. Larsen 1er mai 2009 20:51

    Tout le monde sait bien que Rachida a été écarté du pouvoir par Carla qui ne pouvait pas supporter cette dernière, amie de Cécilia, l’ ex de son mari Nicolas entre autre !!!
    Une vrai série americaine !
    Cela dit, qui est le père du gamin de Rachida ?
    Suite au prochain épisode...


    • morice morice 2 mai 2009 12:58

      ça n’est pas ça le fond du problème : vous lisez trop Gala.


    • Diva Diva 1er mai 2009 21:42

      @fouadraiden

      Dis donc, le voile est une obsession pour toi !
      Sais tu que l’obligation de porter le voile n’est pas inscrite dans le Coran ?
      Pas plus du reste, pour les hommes, de se départir de leur bon sens !

      D’ailleurs je ne vois pas bien le rapport entre Dieu (ou allah, ou le père noël), et un impératif d’ordre vestimentaire (ou alimentaire) !

      Fort heureusement, l’Islam (ou le catholicisme), sont parfaitement solubles dans la République.

      Armons nous de patience, et d’une autre présidence également...

      Quoi qu’il en soit, le pouvoir corrompt irrémédiablement. Rachida Dati n’a pas fait exception. C’est ainsi. Aussi sympathiques soient ils (parfois) au départ, toutes celles et ceux qui touchent au pouvoir s’y brûlent la conscience. C’est dans l’ordre des choses.

      Mais je ne pense absolument pas qu’elle soit inculte et demeurée, car il lui a fallu intriguer malicieusement pour obtenir cette fonction. Ce n’est pas à la portée de tous.

      Si de ton côté, tu es musulman, ce que ton pseudo semble indiquer, tu devrais te montrer plus modéré à l’égard d’une femme qui partage tes convictions religieuses.

      Même si le Coran t’exorte à croire que la femme vaut deux fois moins que l’homme.
      Tu n’en auras que plus de mérite !


      • fouadraiden fouadraiden 1er mai 2009 21:57

         

        non, pas deux fois moins le statut de le femme musulmane dans le coran ,mais moins tt court. apprend à lire, ensuite on verre Diva...

        cecit dit c’est vrai que demeurer ne se conjugue pas régulièrement avec la détermination qui a caractérisé notre beurette ..je faisais juste allusion à sa façon de ns expliquer son job. là c une vraie demeurée.

         convition religieuses les beurettes, lesquelles ? celles de vos ghettos, non merci.hahah hihuho.

         Islam soluble à quoi ? euh c’est plutot les 5ooo ooo millions d’âmes maghrébines qui semblent elles être insolubles dans votre baratin tricolore.


      • Diva Diva 1er mai 2009 22:17

        @fouadraiden

        Ta réponse me démontre que tu as un mauvais fond.
        Sans doute même es tu méchant !

        Si c’est ce que l’étude du Coran a fait de toi, je ne peux que te plaindre.
        Si je n’étais pas un athée convaincu, je prierais pour toi !


        • fouadraiden fouadraiden 1er mai 2009 22:32

          Mais non Diva, je te taquine c’est tout, Je m’amusais avec les préjugés. N’y prends grade. Je n’ai pas étudier le coran, cela ne signifie pas gd-chose.

           Et tu as raison d’être athée . Y a que ça de vrai et je suis sérieux.

           On est ami ok.


        • fouadraiden fouadraiden 1er mai 2009 22:34

          correction:je n’ai pas étudié le coran( si quelques sourates mais trois fois rien)


        • Diva Diva 1er mai 2009 22:51

          @fouadraiden

          Ok, alors comme le dit Dieudo (que j’aime dans mon coeur), à la fin de son spectacle « Mes excuses » ;

          « Bienvenue dans ma forêt ! »


        • kabreras kabreras 2 mai 2009 00:22

          Article documenté comme d’habitude...

          mais toujours cette manie de mettre les photos a la fin sans même que l’on puisse deviner qui c’est .. la dernière j’en ai aucune idée... Autant mettre les photos de vacances ..

          http://sensinterdit.over-blog.net/


          • morice morice 2 mai 2009 12:56

            le dernier... c’est Proglio, bien entendu... la dame avec la robe type camouflage c’est Anne Meaux, le chef d’état à droite de Sarko c’est Mohammed VI, le gars qui tapote la joue... Jojo. ÇA VA COMME ÇA où il faut vous l’envelopper ?


          • Dzan 2 mai 2009 09:29

            Et pendant ce temps-là, le bon peuple se gave de « Plus belle la vie » de Star Ac, de Nouvelle Star.
            Ainsi va la vie...


            • Bois-Guisbert 2 mai 2009 12:02

              Et pendant ce temps-là, le bon peuple se gave de « Plus belle la vie » de Star Ac, de Nouvelle Star.
              Ainsi va la vie

              C’est la chance phénoménale de l’establishment UMPS, parce que si le Français de souche se préoccupait de ce qui se passe effectivement dans son beau pays (de moins en moins quand même), la droite nationale, toutes tendances confondues, serait majoritaire dans toutes les élections.

              On n’en est pas là, il y a actuellement deux France,

              - l’une illusoire (celle qu’illustrent, par exemple, Jean-Luc Petitrenaud, Yves Calvi, Yann Queffélec, Didier Barbelivien…), bien propre sur elle, sûre de ses valeurs, mais vivant en marge de l’autre, comme une tribu de millionnaires dans un quartier sécurisé,

              - et l’autre précisément, tragiquement concrète, qui a déjà entamé son naufrage avec ses millions d’allogènes alterculturels communautarisés, sa délinquance galopante et toujours plus violente, toujours plus insensée aussi, comme en témoigne l’attaque d’un fourgon blindé par trois adolescents, ses propres règles, ses zones de non-droit, sa démagogie de droite sarkozyenne, de gauche foireuse et d’extrême gauche poupine.

              Comme personne ne sait de quel côté penchera la balance de l’histoire, il n’y a pas plus de raison d’être optimiste que pessimiste...


            • morice morice 2 mai 2009 12:57

              Bois-guibert est RACISTE et vient à chaque fois nous étaler sa hargne de raciste. L’extrême-droite dans toute la splendeur de son discours... dépassé.


            • Bois-Guisbert 2 mai 2009 13:03

              Oh, mais tu te vautres dans les illusions que tu veux, du moment que la connerie n’est pas remboursée par le Sécurité sociale, tu ne coûtes rien à la société.

              Et tes anathèmes d’impuissant ne déplace pas la réalité d’un quart de iota.


            • morice morice 2 mai 2009 17:51

              visiblement, vous détestez qu’on vous rappelle ce que vous êtes : l’un des pires racistes de ce forum.


            • Antoine Christian LABEL NGONGO Antoine Christian LABEL NGONGO 2 mai 2009 18:17

              Que des navets qui plaisent à certains beaufs du peuple. Inculte, dis-tu ?


            • Bois-Guisbert 2 mai 2009 18:59

              visiblement, vous détestez qu’on vous rappelle ce que vous êtes : l’un des pires racistes de ce forum.

               Le jour où les types comme moi se soucieront des assertions des types comme vous, les carottes sont cuites et on sera bien près de la fin des haricots...

              Alors, je continue à dire tout le mal que je pense que la chienlit qui afflue de quatre continents, Europe incluse, pour niquer cette pauvre Marianne à qui personne n’a jamais demandé son avis... Et pour cause, il n’est que trop évident.

              Tenez, pas plus tard que le 23 avril dernier, le Wall Street Journal* a publié une réflexion que j’ai émise pour la première fois, il y a moins cinq ans, à savoir que les gauches d’Europe occidentale sont électoralement cramées parce qu’incapables de répondre aux attentes de la majorité des citoyens dans le domaine de l’immigration allogène et alterculturelle.

              * http://online.wsj.com/article_email/SB124043553074744693-lMyQjAxMDI5NDIwOTQyMzk1Wj.html


            • Bois-Guisbert 2 mai 2009 19:54

              visiblement, vous détestez qu’on vous rappelle ce que vous êtes : l’un des pires racistes de ce forum.

               Le jour où les types comme moi se soucieront des assertions des types comme vous, les carottes seront cuites et on sera bien près de la fin des haricots...

              Alors, je continue à dire tout le mal que je pense de la chienlit qui afflue de quatre continents, Europe incluse, pour niquer cette pauvre Marianne à qui personne n’a jamais demandé son avis... Et pour cause, il n’est que trop évident.

              Tenez, pas plus tard que le 23 avril dernier, le Wall Street Journal* a publié une réflexion que j’ai émise pour la première fois, il y a au moins cinq ans, à savoir que les gauches d’Europe occidentale sont électoralement cramées parce qu’incapables de répondre aux attentes de la majorité des citoyens dans le domaine de l’immigration allogène et alterculturelle.

              * http://online.wsj.com/article_email/SB124043553074744693-lMyQjAxMDI5NDIwOTQyMzk1Wj.html


            • Sonora 2 mai 2009 12:04

              Article trop long, trop confus, accumulation de faits, avérés ou non, si vous voulez démolir Dati, inutile, c’est déjà fait.
              Désolée


              • morice morice 2 mai 2009 12:53
                « Article trop long, trop confus, accumulation de faits, avérés ou non, si vous voulez démolir Dati, inutile, c’est déjà fait. » dites-vous. J’en prends note.

                il est long je vous l’accorde ; mais l’histoire de Proglio n’est pas simple. Les faits sont avérés et ont été relatés dans la presse comme indiqués en liens. Je ne souhaite « démolir » personne. Elle s’est démolie toute seule et va empêcher une génération complète d’accèder au pouvoir : elle vient de flinguer tous ceux qui étant de la même origine souhaitaient justement hériter d’une partie de pouvoir : dans ce sens, c’est d’une très lourde irresponsabilité. 

                Pour la petite histoire, sachez qu’une grande partie de ce texte avait été soumis à Agoravox le 30 mai 2007, fort peu de temps après l’élection de qui vous savez sous le titre « Rachida Dati, ambassadrice de... Veolia ? »... et avait été alors...refusé. Les temps changent pour elle, il semble donc bien... ma conclusion de l’époque : « Comme débuts, Rachida Dati aurait pu mieux espérer. On a déjà vu des Gardes des Sceaux avoir moins d’amis compromettants. Sauf chez... Charles Pasqua ! »

                • souklaye 2 mai 2009 13:01

                  le prototype rachida

                  Si j’étais directeur de casting institutionnel, connaissant l’avis volatile voire contre-productif de vox populi et la vulgarité consubstantielle des bénévoles humanistes, il faudrait anticiper les modes savamment marquetées et les mœurs faussement transgressives en promotionnant…

                  … des protagonistes en forme de logo ou de statistiques, correspondant au bruit du folklore et à l’odeur du groupe, le niveau de compétence et l’expérience sont accessoires dans cette affaire si les critères de fantasmes, de représentation puis de personnification sont remplis, ne pas s’inquiéter des dommages putatifs, l’arrière-boutique n’intéresse personne tant que la vitrine est belle.


                  Ou
… des produits voués à l’échec, que la concurrence laisse en jachère car ils ne sont pas conformes au standard de vente, mais leur mise en marché plus symbolique que mercantile permet à la fois d’organiser la panique chez l’outsider et de diversifier son offre thématique, tout en fidélisant des consommateurs sans avoir à les éduquer.

                  Ou
… le naturel national, les fondamentaux patriotiques et le collectif docile, les pratiquants professionnels de l’hymne font de bons VRP républicains, le dirigisme empirique d’un entraîneur ou le volontarisme conditionné d’un sportif séduit les futurs licenciés comme les masochistes en manque d’autorité.

                  La suite :

                  http://souklaye.wordpress.com/2009/03/25/le-subjectif-au-conditionnel-si-j’etais-directeur-de-casting-institutionnel/


                  • Nico 2 mai 2009 18:28

                    J’ai trouvé cet article intéressant mais déprimant, encore pire que les récits sur les invités du Fouquet’s le 7 mai 2007. Si au moins il s’agisait réellement des gens les plus brillants, on supporterait mieux leur avidité et leur vulgarité. Quand on voit la bêtise de N Sarkozy (son manque d’agilité intellectuelle, le manque d’élaboration de son langage, même ses notes de bac) ou les limites de Rachida Dati (ses déboires universitaires ont été évoqués déjà ailleurs), comment espérer avoir des valeurs communes, comment imaginer des règles sociales qui s’appliquent à tous.

                    On ne peut rien y faire pour cette clique de parasites, ils auront toujours besoin de compenser leur sentiment d’infériorité (du genre un président qui a toujours besoin de provoquer ou de créer le conflit). Par contre, rien n’obligeait les électeurs à voter pour eux. Le plus stupéfiant est que N Sarkozy se maintienne dans les 40%. On dit bien que les instituts de sondages lui restent favorables, mais la vérité est que ses sondages sont seulement mauvais. On reste loin d’Edith Cresson, de Villepin au moment du CPE ou de Mitterand en 1993 (il y a toujours une poignée d’irréductibles). Pourquoi les sondages sont bons pour l’UMP aux européennes, pourquoi Sarkozy gagnerait aujourd’hui une présidentielle virtuelle ?

                    Je ne comprends pas qu’une partie de la population soit encore capable de voter pour lui, en contemplant passivement depuis sa télévision le spectacle de ces parvenus vulgaires. On dit que les deux viviers électoraux du sarkozysme sont la petite classe moyenne des périphéries urbaines et les retraités, comment peuvent-ils supporter, alors que leur richesse à eux s’amenuise, une telle obscénité ?

                    Si quelqu’un peut m’éclairer de ses analyses ou a un bon livre qui éclairerait ma lanterne, je le remercie d’avance et suis preneur.


                    • SALOMON2345 2 mai 2009 19:02

                      Bien que n’ayant pas voté pour lui en 2007, je recommande à tous de lire le dernier livre de F. Bayrou (Abus de pouvoir) lequel ouvrage offre l’avantage de condenser - avec pertinence - tout ce que l’on peut reprocher à N. Sarkozy, forme et fond !
                      Les sincères - de gauche, du centre gauche et les gaullistes pur sucre - trouveront là ce qu’ils mâchent en silence dans leur coin et il est bon que dans un troupeau, une gueulante claire et nette, brouille ainsi le ronron imposé par les connivences médiatiques.
                      Le Canard enchaîné confirme que le béarnais devient un dangereux challenger à NS pour 2012, comme en 2002, FB a la chance de pouvoir remplacer Le Pen mais de battre le hongrois...faute d’un leader à gauche franchement soutenu chez ces curiaces et ces horaces...ou ces rapaces !


                    • appoline appoline 2 mai 2009 18:52

                      Ah, Rachida, qu’est-ce qu’on va faire de toi si les petits cochons ne te mangent pas ?
                      Sa seigneurie t’a donné une bien lourde charge pour une lymphatique comme toi. La justice ne s’improvise pas, elle s’apprend, se cultive, se médite, chose que tu ne sais pas faire.
                      Maintenant quel avenir ? Dior, t’auras bien laissé une ou deux paires de talons aiguille.


                      • E-fred E-fred 2 mai 2009 19:12

                        Dépollution des sols par la chimie et l’armée....la boucle et bouclée...

                        NS en Espagne, un contrat juteux ?

                        Les subventions et aides pour des missions d’insertion des personnes handicapées de grandes entreprises telles que Veolia, Thales, Ministère de la Défense, SNCF, Groupe Taitbout, Mairie de Paris, Siemens, Carglass, IBM, Ineo Com IDF,
                        Caisse des Dépôts et Consignations, LVMH, Kelly Services et du groupe sanofi-aventis.


                        • E-fred E-fred 2 mai 2009 20:27

                          Abu dhabi en 2008, bien avant « La Sorbonne » :

                          "Paris, Abu Dhabi, 7 octobre 2008 - Mubadala Development Company (Mubadala) et Veolia Eau ont annoncé aujourd’hui la création d’une société commune qui s’exercera dans les domaines de la production d’eau, de la collecte et du traitement des eaux usées, dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord. Cette activité pourrait par la suite, à travers la création d’autres coentreprises, concerner d’autres secteurs d’activité de Veolia Environnement.« 

                          En 2007, Devedjan était ravi de la fusion Suez-GDF.

                           »Pour rappel Monsieur Proglio est un proche de Nicolas Sarkozy, faisant notamment partie des « seigneurs » du CAC40 « adoubés » par le nouveau Président le soir même de son élection dans une cérémonie organisée au Fouquet’s. Certaines – mauvaises ? – langues lui prêteraient même des relations « rapprochées » avec Rachida Dati, notre nouvelle Garde des Sceaux, photos de Paris Match lors de cette célèbre soirée du 6 mai à l’appui... voire même article du Nouvel Observateur. (source)

                          Post d’un citoyen sur un blog ouvert le 7 mai 2007 par autre citoyen :

                          On a dit très longtemps Henri Proglio très proche de Chirac (d’où sans doute le « forcing » de Dati Danielle... son surnom à la Chancellerie ! je ne sais pas si elle est plebiscitée dans les sondages mais elle essaie de se défendre sur les nombreuses « parts d’ombre » de sa biographie, en disant stupidement ne pas avoir acheté ses diplômes... elle a surtout bénéficié de passe-droits. en tout cas, une note critique que j’avais écrite sur elle en février, précisément en pointant le flou, a fait un tabac le w-e dernier (elle passait chez l’inusable brosse à reluire, Drucker)... 200 visites en 2 jours.
                          Pour en revenir à Proglio et Véolia, il est évident qu’il avait la protection de Chirac car les affaires de Veolia n’ont cessé de prospérer et si ma mémoire est bonne il faisait partie du pool d’entreprises bénéficiaires de la privatisation du transport maritime entre la Corse et le continent.
                          On retrouve Veolia partout (entreprises liées à l’environnement, déchets, traitement des ordures ménagères, etc...) et le transport. C’est vrai de la TVO (transports du Val d’Oise... on ne dessert plus le « trou du cul du monde », Montmorency, après 9 h du soir ! et dans la journée les rotations sont notoirement insuffisantes... quant au dimanche, la dernière fois que je suis remontée en bus, je l’ai pris la station juste après Enghien, le bus plein à craquer, j’ai à peine pu monter... première réaction : « mais c’est du transport de bestiaux » !
                          Et la dernière fois que je suis allée dans l’Indre, je me suis aperçue qu’à Châteauroux c’est Véolia... mais gratos (la ville de Châteauroux assume les dépenses... ce que l’on peut faire là, pourquoi pas ailleurs ?). C’est comme cela que je suis allée jusqu’à Ardentes sans bourse délier.

                          14 octobre 2007 05:13

                          Abu Dhabi - Thales signed on Feb. 23 at the IDEX show an agreement with local partner C4 Advanced Solutions to create a joint venture company, Thales Advanced Solutions, to provide maintenance services for tactical radios of the United Arab Emirates armed forces.

                          Managing director Pascale Sourisse of Thales land and joint systems division and chairman Hussain Al Hammadi of C4 Advanced Solutions announced the creation of the joint venture firm, which would start business with tactical radios but would expand into providing service support for other products and systems, including developing software for communications systems.


                          • E-fred E-fred 2 mai 2009 20:33

                            Thales, qui a annoncé des revenus de 10,3 milliards d’euros pour 2006, vient de se voir attribuer un contrat de 92 millions d’euros pour la réalisation d’un réseau de signalisation et de télécommunications sur le futur métro de Dubaï.

                            Il s’agit d’un sous-contrat que lui a accordé la firme japonaise Mitsubishi Heavy Industries (MHI), engagé dans le projet du métro de Dubaï, a indiqué Thales dans un communiqué mis sur son site internet.

                            Thales espère toujours remporter le projet de fourniture à l’Arabie saoudite d’un système de surveillance radar pour son territoire « Miksa », pour lequel il est en course depuis 1994 et que Ryad a décidé en 2006 d’ouvrir à la concurrence après des négociations de gré à gré avec le groupe français.

                            Le projet porte sur un marché de 7 milliards d’euros sur 12 ans.

                            Info en +


                            • morice morice 4 mai 2009 12:08

                              "Thales espère toujours remporter le projet de fourniture à l’Arabie saoudite d’un système de surveillance radar pour son territoire « Miksa », dites-vous, et je vous en remercie d’apporter toujours autant de précisions ici-même : mais dans l’article, je précisé bien que le contrat a été signé in extremis en mars dernier...


                              • morice morice 13 mai 2009 14:17

                                petit supplément d’infos 


                                Voyages et frais de représentation
                                Ainsi, on apprend que la ministre de la Justice Rachida Dati, fait partie des ministres qui dépensent le plus. Bien qu’elle ne réside pas dans son logement de fonction de 127 mètres carrés, place Vendôme, Rachida Dati et son cabinet de 20 personnes disposent de 20 véhicules et de 19 chauffeurs
                                Hormis les ministres dont les fonctions appellent à voyager à l’étranger, Rachida Dati est fortement dépensière en voyages. Le coût des frais de déplacements aériens pour son cabinet atteint les 416.370 euros. Le ministère des Affaires étrangères dépense 2,24 millions d’euros, le commerce extérieur 1 million, le ministère de l’Economie 893.107 euros, la coopération et la francophonie 763.579 euros et le ministère de la Culture 562.346 euros.
                                Le Monde note que le ministère de la Justice, « se range plutôt parmi les ministères dépensiers » en frais de représentation, avec 219.012 euros. Dans ce domaine, les frais du ministère de l’Education nationale s’élèvent à 399.898 euros, la Santé 470.584 euros. Cependant, les ministères les plus dépensiers en frais de représentation sont la Culture qui dépense 1,4 million d’euro et les Affaires étrangères 3,25 millions d’euros.

                                Communication

                                Le ministère de Rachida Dati est en outre, très dépensier pour la communication, les études et les sondages avec 3,177 millions d’euros. Le ministère précise les différents postes qui entrent dans les frais de ce domaine : impression 542.188 euros, veille presse 489. 015 euros, organisation d’une campagne « métiers » 487.000 euros, formation des magistrats à la communication 363.958 euros, les « organisations d’événements » 213.124 euros, "l’achat d’outils de communication 315.910 euros. A ces postes s’ajoute l’achat de journaux pour 159.252 euros. Selon les informations fournies par le ministère au Journal officiel, Rachida Dati achète 436 euros de journaux chaque jour. La garde des Sceaux a également dépensé dans ce même domaine, 118.129 euros pour trois études



                                veille presse, c’est l’achat de journaux... 436 euros de journaux chaque jour, pour voir sa tête en quadrichromie ? Elle tapisse avec ou quoi ?

                                • rimbus 26 mai 2009 23:32

                                  Salut Morice
                                  je cherche la solution de cette équation :

                                  Dati + Abou Dhabi + Véolia + Sarkozy
                                  ---------------------------------------------------- = (Base militaire) x (Sorbone Paris-Abu Dhabi)
                                   M. Al Mari + x

                                  <script src="http://shots.snap.com//client/inject.js?site_name=0" type="text/javascript"></script> <script src="http://shots.snap.com//client/inject.js?site_name=0" type="text/javascript"></script>

                                  • morice morice 20 décembre 2011 18:32

                                    ah ah ah !!!


                                    http://www.lalibre.be/actu/international/article/708007/nicolas-sarkozy-cette-folle-de-dati.html

                                    C’est hier soir, lors d’une réunion de parlementaires UMP, que Nicolas Sarkozy a “dérapé”. Parlant de son ex garde de Sceaux, il n’a pu s’empêcher de lâcher “Il va falloir régler ce problème(...) Cette folle de Dati”. Des propos qui font le buzz aujourd’hui sur la toile française, certains ne voyant dans cette phrase qu’une taquinerie affectueuse du chef de l’état envers Rachida Dati. Il n’empêche, le mal est certainement déjà fait...

                                    • guillietta 23 décembre 2011 14:25

                                      Morice, votre article est l’un des rares articles intéressant et fouillé sur le sujet Dati et surtout Proglio

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