• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > Aveux du NYT : les Américains étaient bien en guerre contre la Russie en (...)

Aveux du NYT : les Américains étaient bien en guerre contre la Russie en Ukraine

Le quotidien The New York Times vient d'avouer l'implication directe des États-Unis contre la Russie dans la guerre en Ukraine depuis 3 ans.

 

Avis aux censeurs : l'article du NYT existe bel et bien, ce n'est ni un poisson d'avril ni un canular que j'aurai inventé. Nier la vérité ne la fera pas disparaître, mais cela fait de vous les chantres de la guerre à venir voulue par Macron.

 

Le New York Times a confirmé ce qui est un secret de polichinelle pour nombre d'entre-nous : les États-Unis étaient bien en guerre contre la Russie sur le territoire ukrainien et sur le territoire russe.

Dimanche, le New York Times a publié un long article démontrant l'implication des États-Unis dans la guerre en Ukraine.

 

(le texte en gras italique est tiré du NYT)

 

Cet article, titré « L'histoire secrète de la guerre en Ukraine », relate que : « l'Amérique a été impliquée dans la guerre bien plus intimement et largement qu'on ne le pensait auparavant » et a été « impliquée dans le meurtre de soldats (et de civils ) russes sur le sol russe souverain  ».

Et ce ne sont pas les prétendus pro-russes qui l'affirment, c'est le Times, principal journal démocrate américain, qui apporte la preuve que toutes les déclarations depuis 3 ans des dirigeants européens et américains étaient des mensonges, puisque cet article du New York Times révèle au monde l’implication des occidentaux dans cette guerre contre la Russie.

Le NYT met en porte-à-faux ceux qui niaient farouchement, jusqu’à présent, l’implication contre la Russie des armées de l’OTAN et, au premier titre, celle des États-Unis, en Ukraine.

L'article reconnaît que les États-Unis ont mené, et mènent, une guerre non déclarée, non autorisée et illégale contre la Russie.

Il montre clairement que des officiers américains, dont certains étaient déployés en Ukraine, ont sélectionné des cibles à attaquer et autorisé des frappes individuelles, les transformant, de fait, en combattants.

L'article décrit comment, tout au long de la guerre, l'administration Biden a systématiquement violé ses propres restrictions sur la conduite de la guerre, allant jusqu'à autoriser des attaques sur le territoire russe, avec des armes américaines et sur ordre de commandants américains.

Le Times explique que des officiers américains décidaient quelles troupes et cibles civiles russes seraient attaquées, et transmettaient leurs coordonnées à l'armée ukrainienne, puis ils autorisaient les attaques avec des armes fournies par les puissances de l'OTAN elles-mêmes.

Il rapporte que des soldats américains et britanniques ont été déployés en Ukraine pour diriger personnellement les opérations de combat.

L'article dresse un tableau de la guerre en Ukraine, au cours de laquelle l'armée américaine a tout planifié, des mouvements de troupes stratégiques à grande échelle aux frappes individuelles à longue portée.

Comme l'explique l'article, « des officiers américains et ukrainiens ont planifié les contre-offensives de Kiev. » « Un vaste effort américain de collecte de renseignements a permis d'orienter la stratégie de combat globale et de transmettre des informations de ciblage précises aux soldats ukrainiens sur le terrain. » Le centre de commandement américain de Wiesbaden, en Allemagne, « supervisait chaque frappe de missiles longue portée HIMARS » contre les troupes russes.

Les officiers américains « examinaient les listes de cibles des Ukrainiens et les conseillaient sur le positionnement de leurs lanceurs et le timing de leurs frappes  ». La surveillance américaine était si stricte que « les Ukrainiens étaient censés n'utiliser que les coordonnées fournies par les Américains ». « Pour tirer une ogive, les opérateurs de missiles HIMARS avaient besoin d'une carte électronique spéciale, que les Américains pouvaient désactiver à tout moment  ».

Comme l'explique le Times, « chaque matin, les officiers américains et ukrainiens fixaient les priorités de ciblage : unités, équipements ou infrastructures russes. »

Les officiers du renseignement américain et de la coalition étudiaient les images satellite, les émissions radio et interceptaient les communications pour identifier les positions russes. « La Task Force Dragon communiquait ensuite les coordonnées aux Ukrainiens afin qu'ils puissent les attaquer ».

Du fait de cet arrangement, l'armée américaine faisait partie, selon les termes d'un responsable du renseignement européen cité dans l'article, de la « chaîne de frappe », c'est-à-dire qu'elle prenait les décisions concernant les troupes et les infrastructures russes à attaquer.

Parmi les cibles fournies par les États-Unis aux troupes ukrainiennes figurait le Moskva, navire amiral de la flotte de la mer Noire, attaqué et coulé le 14 avril 2022.

Les États-Unis ont également fourni les coordonnées d'une attaque de missiles longue portée contre le pont de Kertch, reliant la Russie continentale à la Crimée.

Pour la première fois, le Times rapporte que l'attaque ukrainienne contre l'arsenal de Toropets (2024), à l'ouest de Moscou, était dirigée par la CIA.

Comme l'explique l'article, « des agents de la CIA ont partagé des renseignements sur les munitions et les vulnérabilités du dépôt, ainsi que sur les systèmes de défense russes en route vers Toropets. Ils ont calculé le nombre de drones nécessaires à l'opération et ont cartographié leurs trajectoires de vol tortueuses. »

Le Times écrit que « des frappes HIMARS faisant au moins 100 morts et blessés russes ont eu lieu presque chaque semaine. »

L'article du Times admet également qu'un nombre non divulgué de soldats américains en service actif a été déployé en Ukraine. « À maintes reprises, l'administration Biden a autorisé des opérations clandestines qu'elle avait auparavant interdites. Des conseillers militaires américains ont été dépêchés à Kiev et autorisés plus tard à se rapprocher des combats. »

Et l'armée britannique « avait déployé de petites équipes d'officiers dans le pays après l'invasion. » De plus, l'article fournit de nombreux détails sur les conflits entre divers responsables américains et ukrainiens, et au sein même de l'armée américaine, concernant l'orientation de la guerre.

Si un thème commun émerge de ces différents conflits et désaccords, c'est la pression constante exercée par les États-Unis sur l'Ukraine pour qu'elle mobilise une plus grande partie de sa population, et en particulier de plus en plus de jeunes, pour combattre et mourir dans la guerre menée par les États-Unis.

L'article relate l'appel du général Christopher Cavoli, alors commandant suprême des forces alliées de l'OTAN en Europe, à « impliquer les jeunes de 18 ans ». Il souligne l'appel du secrétaire à la Défense Lloyd Austin au président ukrainien Zelensky pour qu'il prenne « une décision plus audacieuse et commence à enrôler des jeunes de 18 ans  ». Comme l'a déploré un responsable américain, « ce n'est pas une guerre existentielle s'ils ne forcent pas leur peuple à se battre  ».

La participation directe des États-Unis et de l'OTAN à cette guerre a toujours été niée avec la plus grande virulence par l'ensemble des responsables américains et européens ainsi que par l'OTAN, mais également par l'ensemble de la presse et au premier titre le NYT, qui avait jusqu' là, intentionnellement construit un récit totalement faux.


Il y a lieu de se demander pourquoi le New York Times rompt le silence maintenant ? Pourquoi le New York Times, quotidien farouchement démocrate, soutiens inconditionnel de Biden, révèle-t-il aujourd’hui les mensonges des États-Unis et de Biden ?

Cet article du New York Times contredit pratiquement tout ce que l’administration Biden et le New York Times lui-même ont dit au public sur la guerre en Ukraine depuis son début, il y a plus de trois ans.

Tout au long de cette guerre, les responsables américains et européens ont déclaré que l’OTAN n’était pas impliquée dans cette guerre. Ils n'ont cessé d’affirmer qu’il ne s’agissait pas d’une guerre par procuration contre la Russie, mais qu’il s’agissait d’une guerre entre la Russie et l’Ukraine, que la Russie était l'Ogre et que l'Ukraine était le Petit Poucet.

Ils n’ont eu de cesse d’affirmer que ceux qui disaient que l'Occident était impliqué, ne faisaient que répéter et relayer la propagande du Kremlin.
Tout au long de ces trois années, les responsables occidentaux et particulièrement américains ont nié l’implication des États-Unis dans cette guerre.

Le New York Times est quasiment l’organe officiel des démocrates américains, il avait en charge de relayer toute la propagande démocrate concernant la guerre.

Le rôle du Times était d'inventer un narratif de guerre et de fournir des éléments de langage, par exemple le 20 mars 2022 : « En usant d’un déluge de mensonges, de plus en plus extravagant, le président Vladimir Poutine a créé une réalité alternative, dans laquelle la Russie est en guerre, non pas contre l’Ukraine, mais contre un ennemi occidental, plus grand et plus pernicieux  ».

C'était là le rôle du Times, inverser la réalité, l'inventer aussi, et pourtant c'est bien Poutine qui disait la vérité.

Alors, pour quelles raisons l’édition de dimanche du New York Times vient-elle apporter la preuve éclatante de tous ces mensonges antérieurs ?

Oui, la Russie était bien la victime d’une guerre menée par l’OTAN contre elle, ce que reconnaît aujourd’hui le New York Times, qui a délibérément menti toutes ces années.

Le Times apporte également la preuve que Biden, le 46e président des États-Unis, a sciemment menti au peuple américain en prétendant que son pays ne menait pas une guerre contre la Russie.

Il s'agit bien d'une guerre des États-Unis et de l’OTAN, dirigée et menée par les officiers américains et de l’OTAN contre la Russie, une guerre qui a fait pas loin d’un million de victimes ukrainiennes et 200 000 victimes russes.

Petit clin d'œil personnel : tous les articles que j’ai précédemment publiés sont validés par le New York Times.
Oui, la Russie avait déjà gagné cette guerre contre l’OTAN, dès lors que les moyens militaires, financiers et industriels de l’OTAN n’ont pas réussi à vaincre la Russie.

Chapoutier le 1er avril 2025.

Sources : NYT & WSWS

 


Moyenne des avis sur cet article :  3.19/5   (42 votes)




Réagissez à l'article

30 réactions à cet article    


  • Com une outre 2 avril 19:12

    Secret de Polichinelle. Au moins pour des gens éclairés qui ont compris que chez nous, il n’y a plus d’information diffusée mais de la propagande étatique.


    • chapoutier 2 avril 19:15

      @Com une outre
      La victoire russe est donc bel et bien une victoire contre l’OTAN et les Américains compris


    • Com une outre 2 avril 19:27

      @chapoutier
      Tout à fait, et c’est pourquoi Trump s’énerve contre Poutine, pas impressionné pour deux sous par le personnage trumpien qui continue son cinéma habituel avec beaucoup de savoir faire il est vrai. En plus, ça fait bander des crétins européens, à la ramasse comme d’habitude, la France par exemple. Le russe moyen rigole devant sa télé en voyant ces comiques, c’est le principal pour Poutine.


    • Gérard Luçon Gérard Luçon 2 avril 20:12

      concernant les chiffres des morts et blessés nous sommes encore dans la propagande côté Ukraine et dans le silence côté russe, par contre ce lien donne des informations sur les retours des morts dans leur pays d’origine, en ce moment c’est 1 mort russe contre 20 ukrainiens

      https://francais.news-pravda.com/world/2025/03/28/388363.html


      • Alana 2 avril 20:45

        @Gérard Luçon
         
        Une courte vidéo circule sur les réseaux sociaux qui, en quelques scènes, dépeint la situation actuelle en Ukraine et la politique mondiale beaucoup plus précisément que tous les rapports et commentaires des médias occidentaux.
         
        https://x.com/Pascal_Laurent_/status/1906265717759971626


      • berry 2 avril 22:00

        @Gérard Luçon
        Difficile de savoir la vérité.
        La chaine Youtube Les Conflits en Cartes géolocalise des pertes importantes des deux cotés, souvent à cause des drones.
        https://www.agoravox.tv/actualites/europe/article/conflit-en-ukraine-01-04-25-les-104837


      • Phil 2 avril 23:11

        Merci pour la diffusion de cet article.


        • Nicolas36 3 avril 11:38

          Bonjour Chapoutier

          C’est un bon article informatif de l’évolution de la presse démocrate US. Mais pas seulement. 

          Ceci posé cette description ne constitue pas une surprise. 

          Il est évident (et les Otaniens ne s’en sont jamais trop cachés) que les armements livrés à l’Ukraine étaient 100% accompagnés par l’Etat Major de l’OTAN. 

          Quant on reprend les multiples diatribes exprimées par les « experts » dans les médias Occidentaux, il apparaissait facilement que le support allait bien au delà de l’aide matérielle et financière. 

          Le niveau de soutient est visiblement total en terme de renseignement tactique et stratégique. L’Etat Major de l’OTAN en Europe est le point de commandement principal des troupes de Kiev. 

          La technologie des missiles de croisière air sol ou air mer ne peuvent pas être utilisés sans la désignation des cibles, leur programmation et leur guidage qui est satellitaires. L’Ukraine ne possède pas ce type de technologie. 

          Les tirs sont décidés et programmés par l’OTAN depuis le début. L’armée Ukrainienne n’est qu’un pion dans ces opérations. 

          Il en est de même pour l’observation tactique au sol et toutes les surveillances de communications , contre mesures électroniques etc. 

          La mer Noire est saturée d’avions espions de l’OTAN en permanence. 

          En résumé tout les tirs sur territoire de la Fédération de Russie ont été ourdies par l’OTAN et instrumentés par l’armée Ukrainienne. 

          De ces faits il est évident que des officiers et des techniciens militaires subalternes Otaniens opèrent en permanence en Ukraine car sans eux les missions de combat ne pourraient pas fonctionner. 

          De ce fait il est plus que probable que les décisions d’offensives durant 3 ans ont été montées et planifiées par l’OTAN. 

          C’est enfoncer les portes ouvertes que de constater que cette guerre se passe entre les pays Occidentaux menés par les USA contre la Russie. L’Ukraine est un pantin que a été armé et préparé pour cela depuis 10 ans pour le moins. 

          Cette affaire constitue une nouvelle manière d’instrumenter une guerre contre un pays disposant des armes nucléaires.

          En résume, après les interventions classiques depuis 30 ans pour casser de plus petits pays ou pour semer le chaos « démocratique » , la guerre en Ukraine est la continuation de ce processus avec d’autres moyens. 

          Pour ce qui concerne la « Révélation » objet de cet article, il n’y a rien de rassurant en définitive. 

          Le NYP et d’autres du même tonneau se moquent de donner raison ou pas à des sources considérées comme pro Russes ou complotistes. 

          Cela ne change rien à l’arrogance et surtout aux objectifs recherchés par les néo conservateurs US et leurs alliés Européens ou de leurs valets médiatiques. 

          Raconter ouvertement les chose n’a pas pour objet de pointer une quelconque responsabilité. Ce type d’article apparait car l’idée du conflit avec les Russes est en phase de recevoir une sorte de reconnaissance et de normalité dans l’opinion Occidentale. 

          On constate bien l’évolution des tensions qui se jouent actuellement. 

          L’idée de cette démarche de « transparence » serait de justifier à posteriori les actions hypocrites entreprises depuis 3 ans. 

          En y réfléchissant les forces Occidentales ne renoncent en aucune manière de gagner ce conflit. Au stade actuel, un bon narratif qui culpabilise Poutine en tant que opposé à tout cessez le feu et Trump à un hâbleur incapable de tenir ses engagements est en train de prendre place. 

          Les Macron et Starmer ont pris la main pour faire durer les choses en manipulant le pantin de Kiev en tenue camouflée. 

          L’idée est de décrédibiliser Trump qui n’a pas la main pour « lâcher » l’Ukraine sans risquer de porter la responsabilité de la défaite en accréditant la thèse d’être un suppôt de Poutine. 

          Trump fait pression sur l’EU qui le nargue par les moyens des droits de douane et autres gentillesses afin de les faire lâcher prise sur le soutient à l’Ukraine. 

          C’est le jeu en cours. Il faudra tenir compte du niveau de cynisme de Trump qui revendique d’avaler le Groenland et le Canada , ce qui n’est guère différent de ce que Poutine pratique actuellement. 

          L’essentiel pour lui reste l’opinion aux USA . 

          Affaire à suivre . 


          • chapoutier 3 avril 12:00

            @Nicolas36
            Bonjour, merci pour votre long commentaire dont je partage les points de vues, en grande partie.
            comme vous, je pense que le but de cette article, au delà de la forfanterie, est de faire porter le chapeau de la défaite à Trump.
            cette article pourrait se résumer comme suit : on pouvait encore gagner, malgré la désobéissance des uk et malgré qu’ils n’ont pas accepté d’enrôler massivement les jeunes de 18 ans, mais la trahison de Trump a permis aux russes de se refaire.
            bon, il y a d’autres choses en jeu, c’est pourquoi je vais faire une suite.


          • Tolzan Tolzan 3 avril 12:30

            La vérité est simple à décrire : les Américains sont en guerre contre la Russie depuis 1945, soit depuis 80 ans !!! La disparition de l’URSS, c’est-à-dire du communisme, n’y a rien changé !!! La guerre en Ukraine n’est donc qu’un épisode dans leur stratégie de domination.

            D’une façon générale, leur ligne est de détruire tout ce qui s’oppose à leur domination .... Bien sûr, ce n’est jamais présenté ainsi puisqu’officiellement, ils viennent au secours des peuples opprimés, menacés, pour leur apporter liberté, démocratie... Demandez ce qu’ils en pensent aux Vietnamiens, Afghans, Libyens, Serbes, Irakiens qui ont terminé sous les bombes déversées par l’US Air Force .....

            Néanmoins, répétons tous en chœur la ritournelle déversée à l’unisson et en continu par quasiment tous nos médias :

            Les Etats Unis défendent la liberté des peuples, la démocratie, spécialement en Ukraine parce que Poutine veut nous envahir, nous asservir.

            Les Etats Unis défendent la liberté des peuples, la démocratie, spécialement en Ukraine parce que Poutine veut nous envahir, nous asservir.

            Les Etats Unis défendent la liberté des peuples, la démocratie, spécialement en Ukraine parce que Poutine veut nous envahir, nous asservir.

            Les Etats Unis défendent la liberté des peuples, la démocratie, spécialement en Ukraine parce que Poutine veut nous envahir, nous asservir.

            ....

            Ne jamais oublier, comme Goebbels l’expliquait déjà dans les années trente, qu’un mensonge répété 4 fois reste un mensonge, mais devient vérité répété en boucle par l’appareil de propagande.


            • chapoutier 4 avril 13:34

              @Tolzan
              un mensonge, mais devient vérité répété en boucle par l’appareil de propagande
              .

              et oui !!! et quand vous voulez rétablir les faits vous vous faites traiter de collabo, agent de poutine et pire encore.
              par contre si vous dites du bien des nazis, et bien pas de problème, ça passe comme une lettre à la poste.


            • Furax Furax 3 avril 12:44

              @ chapoutier

              Un remarquable commentaire de cet artile :

              https://www.youtube.com/watch?v=hsneBwEcGMM


              • Phil 3 avril 12:56

                Bonjour, il y a ici un point de vue intéressant au sujet de cet article : https://histoireetsociete.com/2025/04/03/le-new-york-times-admet-limplication-directe-des-etats-unis-dans-la-guerre-en-ukraine/

                Extrait : « En d’autres termes, la capacité des États-Unis à mener une guerre contre la Russie était fondée sur le fait que le public américain ne savait pas que les États-Unis menaient une guerre contre la Russie. Et le Times a considéré qu’il était de son devoir de permettre cette guerre en dissimulant l’étendue réelle de l’implication américaine.

                Si le Times avait reconnu à quel point Washington dirigeait la guerre, il aurait fait éclater la bulle de propagande selon laquelle l’Ukraine menait une « lutte pour la démocratie » défensive contre la « guerre d’agression non provoquée » de Poutine. »


                • Eric F Eric F 3 avril 18:58

                  Il s’agit alors de la participation active d’experts américains sur le sol Ukrainien pour contrer l’attaque russe, incluant le soutien logistique et informationnel contre des bases arrière en Russie de ces attaques.

                  Il serait du reste instructif de connaitre l’escalade dans le temps, initialement les USA étaient prudents contre les risques de propagation en limitant la portée des missiles (et on le comprend alors d’autant mieux qu’ils avaient des conseillers sur place, ce dont nul ne doutait). 

                  En recherchant, il s’avère que France Info avait traité ce sujet il y a deux jours, en indiquant que l’implication américaine avait été plus étroite que ce qui avait été présenté auparavant, et a même évoqué des clash, notamment relativement à l’offensive surprise de Koursk, désapprouvée par les Yankees. 

                  (l’article du NYT nécessite un compte, j’ai essayé sans succès, il faut payer)


                  • Christophe 4 avril 01:08

                    @Eric F
                    Ce qui posera de gros problèmes aux USA c’est le mensonge d’état sur l’engagement. La confiance est essentielle chez eux ; en France c’est différent, nous avons beaucoup de veaux qui ont tous cru au discours propagandiste.


                  • Eric F Eric F 4 avril 11:43

                    @Christophe
                    En effet, l’engagement US allait au delà de ce qui était reconnu, bien qu’on savait qu’ils avaient la main sur les questions de paramétrage et guidage de missiles notamment. On voit au passage que les quelques jours pendant lesquels Trump avait interrompu l’aide américaine ont été très néfastes pour les forces ukrainiennes.
                    Ils ont poussé initialement à une situation de conflit en voulant attirer l’Ukraine dans le giron occidental, les ont coaché militairement suite à l’attaque russe, et les lâchent maintenant en rase campagne. Et l’Europe a suivi et devra payer les frais.

                    O̰n̰ ̰n̰ḛ ̰p̰ḛṵt̰ ̰p̰a̰s̰ ̰s̰ḛ ̰f̰ḭḛr̰ ̰a̰ṵx̰ ̰ṴS̰A̰ ̰ḛn̰ ̰t̰a̰n̰t̰ ̰q̰ṵ’̰ḛ́t̰a̰t̰,̰ ̰l̰ḛs̰ ̰a̰d̰m̰ḭn̰ḭs̰t̰r̰a̰t̰ḭo̰n̰s̰ ̰s̰ṵc̰c̰ḛs̰s̰ḭv̰ḛs̰ ̰ḛt̰ ̰c̰o̰n̰t̰r̰a̰d̰ḭc̰t̰o̰ḭr̰ḛs̰ ̰n̰o̰ṵs̰ ̰o̰n̰t̰ ̰m̰ḛn̰ḛ́ ̰ḛn̰ ̰b̰a̰t̰ḛa̰ṵ
                    Il faudrait marquer le coup et opter pour le multilatéralisme, notamment pour les approvisionnements énergétiques. On peut dire à Trump en réponse à ses mesures commerciales discriminatoires que l’on va acheter le gaz à son copain Poutine et mettre une taxe à 200% sur le gaz de schiste étasunien


                  • chapoutier 4 avril 13:21

                    @Eric F
                    On voit au passage que les quelques jours pendant lesquels Trump avait interrompu l’aide américaine ont été très néfastes pour les forces ukrainiennes.

                    je vais jouer mon pémil : sources ? smiley
                    non sérieusement Eric, où avez-vous vu cela ? de quoi parlez-vous ? quelle action russe aurait-elle été facilitée par Trump ?


                  • chapoutier 4 avril 13:30

                    @Eric F
                    Il s’agit alors de la participation active d’experts américains sur le sol Ukrainien pour contrer l’attaque russe, incluant le soutien logistique et informationnel contre des bases arrière en Russie de ces attaques.

                    oui bien sur, il s’agissait de « contrer l’attaque russe » !!!
                    un peu de sérieux là, les usa étaient opérationnels depuis au moins 2014 et même avant sur le territoire ukrainien. et lors de « l’attaque » de 2022, dès le départ, ce sont les américains qui étaient aux commandes, donc tout était parfaitement planifié, les américains étaient sur la ligne de départ et fin prêts pour affronter les russes en Ukraine bien avant 2022.
                    la seule question qui vaille c’est : les Russes se sont-ils fait rouler dans la farine les premiers mois ? je n’ai pas de réponse toute faite.


                  • Christophe 4 avril 14:25

                    @chapoutier
                    Faut il rappeler que les américains étaient déjà présent dès 2013 avant Maïdan parce qu’on ne monte pas un coup d’état en quelques jours, il faut préparer les esprits et faire en sorte que ce soit le moins voyant possible.


                  • Eric F Eric F 4 avril 19:53

                    @Christophe
                    Oui, il y a eu ingérence active en Ukraine par des services américains lors de Maïdan, et la présence de conseillers militaires sur le sol ukrainien après l’annexion de la Crimée.
                    Concernant le Donbass, seuls les enfants de coeur affirment qu’il n’y a pas eu aide occidentale aux forces pro-kiéviennes ni d’aide russe aux forces séparatistes.


                  • Eric F Eric F 4 avril 20:04

                    @chapoutier
                    (message 13:21)
                    Il faut être cohérent, si les forces ukrainiennes étaient très dépendantes de l’activation d’armement et des informations américaines, alors l’interruption quelque temps de ces aides a réduit le potentiel de combat ukrainien (c’est en cela que j’ai dit que c’était néfaste pour eux), ils ont perdu du terrain notamment dans l’enclave de Koursk et sur le front.

                    (message 13:30)
                    Il n’y a pas eu d’attaque ukrainiennes contre le territoire de la Russie préalablement à l’attaque russe de février 2022, mais en effet, il y a eu armement et entrainement des forces ukrainiennes en prévision de cette éventualité (du reste les yankees ont annoncé l’attaque avec quelques mois d’avance, très peu y ont cru alors).

                    Cependant, initialement ces équipements et assistance ont été insuffisants pour empêcher l’avance rapide russe de fin février 22 (il semble qu’ils attendait surtout l’offensive depuis le Donbass), d’où l’escalade progressive en équipements, munitions et instructeurs, mais au début il y a eu fourniture de pas mal de matériel soviétique mieux maîtrisé par les forces ukrainiennes, venant des pays de l’ex pacte de Varsovie.


                  • chapoutier 5 avril 06:41

                    @Eric F

                    La planification de la «  Bataille de Sudja » date d’au moins un mois avant son déclenchement, avec dans les destructions 10 jours avant des stations de relevage gaz en territoire ukrainien pour empêcher le renvoie de gaz dans les conduites de Sudja. Donc tout cela n’a rien a voir avec l’aide americaine, et je ne crois pas que l’oeil de Washington aurait pu voir les centaines de Russes dans les conduites de gaz.

                    Donc contrairement à ce que vous insinuez, la reprise du saillant n’a rien à voir avec l’aide americaine.

                    De plus, contrairement à ce que vous affirmez, «  l’interruption quelque temps de ces aides a réduit le potentiel de combat ukrainien » n’a en rien profité aux Russes puisque 1) les Russes sont restés quasiment statiques sur la ligne du Donbass pendant la reprise de Sudja 2) les Ukrainiens ont repris des quartiers aux russes à Toresk Prokrosk et Lubiansk ( villes mal orthographiées, mais reconnaissables).





                    « il n’y a pas eu d’attaque ukrainiennes contre le territoire de la Russie » non en effet, juste des attaques contre le Donbass ...


                  • Eric F Eric F 5 avril 10:30

                    @chapoutier
                    Vous vous contredites en considérant que les Américains soutiennent l’Ukraine à bout de bras, et que l’interruption de leur soutien n’a pas affaibli leur efficacité.La reprise du saillant de Koursk était déjà en oeuvre avant cela, je n’ai pas écrit que l’interruption de l’aide américaine en ait été un facteur majeur. De toute façon cette interruption a été très momentanée.

                    A propos du Donbass, effectivement les forces kiéviennes et les forces séparatistes ont combattu pendant 8 ans, de manière active les deux premières années (80% des victimes totales) puis sporadique. Chaque camp avait ses soutiens extérieurs. En tout cas cela n’était pas une attaque transfrontalière contre la Russie.
                    ---
                    Je n’ai pas un point de vue unilatéraliste sur ce conflit, ce qui me fait qualifier de poutinien par pemile et consorts. L’expansion de la zone d’influence américaine a créé une situation de conflit, induisant l’attaque russe pour éviter une citadelle avancée de l’OTAN à sa frontière.


                  • chapoutier 5 avril 10:44

                    @Eric F
                    d’autres diraient chaire et poisson
                    je plaisante smiley

                    je ne crois pas que l’avis de pémile soit pertinent


                  • Christophe 4 avril 11:00

                    Bon article qui rappelle que nous sommes bien dans une démocratie très transparente.

                    Bizarre que les niais habituels qui contestent tout ce qui ne va pas dans le sens du narratif ukrainien et occidental ne la ramènent pas. Ces cons découvriraient-ils qu’ils sont cocus par les représentant de leur démocratie parfaite. Ils lisent l’article mais s’échappent après avoir mis une note négative, ça c’est du courage !

                    C’est vraiment à mourir de rire.


                    • chapoutier 4 avril 13:00

                      @Christophe
                      Bizarre que les niais habituels qui contestent tout ce qui ne va pas dans le sens du narratif ukrainien et occidental ne la ramènent pas.

                       smiley non, pas vraiment bizarre, j’ai bloqué les 8 trolls les plus insupportables, des idiots pervers mâtinés de nostalgiques du nazisme ( dach & mozart par exemple).
                      si au moins ils avaient quelques arguments... même pas, juste des insultes, racontars, mensonges.
                      je préfère peu de commentaires à des commentaires nauséabonds. ils me fatiguaient.


                    • Phil 4 avril 18:21

                      Bonsoir, il y a cet article de Wayne Madsen, journaliste américain,qui date de 2016 qui indique que les usa travaillaient à déstabiliser l’ukraine depuis 1953 : 

                      https://lesakerfrancophone.fr/la-cia-travaille-a-destabiliser-et-a-nazifier-lukraine-depuis-1953

                      Extrait : « Les programmes de la CIA se sont étendus sur environ 40 ans. Cela a commencé comme une opération paramilitaire qui a fourni des fonds et du matériel à des groupes de résistance ukrainiens anti-soviétiques comme le Conseil suprême de libération de l’Ukraine (UHVR) et à ses affiliés, l’Organisation des nationalistes ukrainiens (OUN) et l’Armée insurrectionnelle ukrainienne (UPA), tous bandéristes nazis. La CIA a aussi fourni de l’aide à une faction relativement anti-Bandera de l’UHVR, la ZP-UHVR, basée à l’étranger, une succursale virtuelle de la CIA et des services secrets britanniques MI-6. L’opération précoce de la CIA pour déstabiliser l’Ukraine, utilisant des agents ukrainiens exilés à l’Ouest et qui étaient infiltrés en Ukraine soviétique, portait le nom de code Projet AERODYNAMIC. »

                      Comme quoi le mythe de la génération spontanée de certains événements, en prend encore un sérieux coup.


                      • chapoutier 5 avril 06:44

                        @Phil
                        oui et il y a eu de très nombreux articles sur le sujet, y compris chez ceux qui aujourd’hui affirment le contraire de ce qu’ils écrivaient hier.


                      • Eric F Eric F 5 avril 10:56

                        @Phil

                        ’’depuis 1953...’’


                        Effectivement, pendant la guerre froide, les services de chaque camp ont cherché à déstabiliser les pays du bloc d’en face, soutenant des courants dissidents et protestataires. C’était le cas de la CIA, MI6 etc dans le bloc de l’Est ; du KGB et services équivalents dans le bloc de l’Ouest. Par ailleurs Parti Communistes d’Europe étaient alignés sur Moscou (certains ont été cueillis à froid par la déstalinisation).

                        Notons cependant que lorsque l’URSS a vacillé à la fin des années 80, les Américains ont craint que l’éclatement cause une déstabilisation et prolifération nucléaire, ainsi en 1991 très peu de temps avant les referendums d’indépendance, G Bush I avait incité les Ukrainiens à rester au sein de l’URSS (discours à Kiev).

                        C’est quelques années plus tard que les Américains ont entrepris d’attirer dans le bloc occidental les pays issus du bloc soviétique pour isoler et affaiblir la Russie (Bzezinsky), incluant le soutien au nationalisme ukrainien (déjà lors de la révolution Orange, avant celle de Maïdan quelques années plus tard).


                      • Mustik 6 avril 12:19

                        Qu’on l’aime ou qu’on le déteste, Khomeyni avait tout résumé en une expression :

                        Amérique — Le Grand Satan !

                        C’est fou cette montagne de silence faite par tous les partis européens autour de ce Régime US fétide qui après l’Amérique du Sud, le Viet-Nam, le Moyen-Orient, tourne son regard de Pygargue vers le... Groënland !

                        Même les partis antisionistes les plus acharnés esquivent l’immixtion sans vergogne du lobby militaro-industriel dans les affaires planétaires.

                        Lorsque Assange était traqué, affaibli par la réclusion, on a fait moins de tam-tam que pour le soldat franco-israélien Gilad Chalit ou actuellement Boualem Sansal.

                        Sa conférence de presse n’a pas eu l’écho mérité lorsqu’il est venu à Paris.

                        Nos media continus sont devenus les prolongements des Groupes politiques. Nous avons :

                        l’anti-Poutine acharné ( détectant, visuellement, un parkinson...),

                        les 2 sionistes l’un anti Systême, l’autre pro-système,

                        l’immigrationniste

                        L’électeur n’a qu’à bien se tenir s’il vaut retrouver ses moutons... l’électeur où est-il ???

                        J’ai entendu hier une expression nouvelle pour moi :

                        le consumérisme hédoniste

                        On désigne par « consumérisme » un mode de vie, des normes et standards de désir légitime de la vie réussie... Il s’agit d’un mode de consommation individualiste, dépendant du marché, quantitativement insatiable, envahissant, hédoniste, axé sur la nouveauté, faisant usage des signes autant que des choses ».

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON

Auteur de l'article

chapoutier


Voir ses articles



Publicité




Palmarès



Publicité