Belgique, ceci est-il un pays ?!
Dans le monde, il y a des démocraties, des dictatures... et puis, il y a la Belgique !.
Principes généraux
La démocratie, c’est le choix des citoyens que les partis représentés par leurs élus (qui se disent à leur service) se doivent de respecter !.
La particratie, c’est le choix de quelques chefs de partis issu de préférences idéologiques, le plus souvent électoralistes quand, comme c’est le cas en Belgique, ceux-ci ne sont pas lamentablement guidés par des frustrations, vexations et querelles personnelles.
Lesquelles, comme des gamins en cour d’école, ils ne sont même pas capables de masquer publiquement au fil de débats télévisés qui les voient dérouler leur catalogue promotionnel qu’ils répètent mot pour mot reléguant la notion de dialogue constructif à un monologue stérile, ennuyeux !.
Le système B
Au fil des réformes constitutionnelles, des coalitions hétéroclites qui ont vu le jour après des semaines, des mois de « négociations », la Belgique est devenue un OPNI (objet politique non identifié)
La Belgique, ce grand pays, qui compte quasi plus de ministres que l’ensemble des pays européens… surtout si on rapporte leur nombre à celui de la population belge.
La Belgique, ce grand pays, qui compte plus de régions, de communautés, de gouvernements de régions, de communautés voire de communautés de communautés qu’aucun autre pays du monde !.
Bref, la Belgique, ce grand pays qui peut se passer d’un gouvernement fédéral (national) durant des mois sans que ceci ne choque même plus ni ses habitants, ni ses (ir)responsables politiques, ne semble même pas se rendre compte que ce « spectacle à la belge » ne fait rire que les caricaturistes, les humoristes sans oublier les observateurs étrangers qui, poliment ou ironiquement, soulignent le caractère surréaliste de ce petit pays quand, en aparté, ils pensent que la gouvernance de ce pays est plutôt ridicule.
Après les critiques, une (la ?) solution
Il est urgent d’étudier sérieusement l’option de passer par l’adoption d’une indispensable et future loi obligeant les partis ayant obtenu le plus de suffrages dans chaque région à former la base d’un gouvernement.
A charge pour eux, par la suite et dans un délai à fixer, accessoirement soumis à pénalités financières, d’y ajouter un minimum de partis pour obtenir la majorité suffisante tout en supposant que certains de ses « seconds choix » avanceront l’insuffisance de convergence pour décliner la participation à cette alliance mais à qui il sera rappelé, qu’en vertu du seul respect essentiel du choix citoyen, un gouvernement éventuellement minoritaire mais représentant, ne l’oublions pas, enfin la majorité des votes aux partis dans chaque région, sera mis en place, avec ou sans eux…, ce qui risque bien d’en décider quelques-uns à assez vite rejoindre la base désignée par les urnes.
Ce qui rompra avec ce qui est actuellement, systématiquement le cas au travers d’un fragile, hétéroclite montage fait de minorités régionales et, surtout, de partis rassemblés au seul motif d’exclure l’un ou de faire barrage à l’autre !.
Quant à ceux/celles, « experts » politologues, politiciens qui estiment que ceci ainsi que d’autres éventuelles solutions, risqueraient de favoriser certains partis, que par idéologie personnelle, ils ne voudraient pas voir en être les bénéficiaires ou risquer que ceux-ci accèdent au pouvoir, qu’ils n’oublient pas que si ces partis sont admis au scrutin national, c’est que ceux-ci n’en sont pas exclus pour cause de non respect des lois.
Par conséquent, que ces « experts » se rendent compte qu’en démocratie, ce n’est pas le choix, les souhaits de quelques-uns, fussent-ils ou se croient-ils des « élites » qui prévaut sur celui du « peuple », des citoyens… à moins de tendre vers une variante de la dictature censée protéger une démocratie réservée à une poignée d’individus de l’entre-soi décidant de ce qui convient pour la majorité des « autres » !.
Bien entendu, vu les intérêts personnels, partisans de chacun voire les habitudes et petits arrangements entre (faux) amis, cette solution qui passe par l’obligation des élus de ne respecter que le choix citoyen ne sera ni envisagée, ni forcément adoptée…
Et un jour prochain, la Belgique, ce grand pays, se réveillera et s’apercevra que, plus éclaté encore qu’aujourd’hui, il est incroyablement aussi petit en superficie qu’en mentalité politique voire médiatique…
Au grand dam de ses citoyens.
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