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Accueil du site > Tribune Libre > Bovinus economicus : « Tu as deux vaches »...

Bovinus economicus : « Tu as deux vaches »...

Socialisme français :

Tu as deux vaches. Le gouvernement subventionne l’achat de la troisième, mais tu dois vendre les deux premières pour payer tes impôts.

 

Socialisme :

Tu as deux vaches. Tes voisins participent à leur entretien alors que tu n’as rien demandé, vous vous partagez le lait et vous êtes censés être heureux.

 

Dictature :

Tu as deux vaches. Le gouvernement les prend toutes les deux et te fait fusiller.

 

Communisme :

Tu as deux vaches. Le gouvernement te les prend et les met dans une étable avec toutes les vaches d’autres éleveurs. Ensemble, vous devez entretenir toutes les vaches, et l'état te fournit le lait pendant que la nomenklatura se régale des steaks.

 

Fascisme :

Tu as deux vaches. L'état vous les prend et t'emploie pour t'en occuper, et te vend le lait au prix du salaire qu’il a décidé.

 

Bureaucratie :

Tu as deux vaches. Le gouvernement les prend tous les deux, fais des steak avec l'une, trait l'autre, te paye le lait, puis jette le tout à l'égout.

 

Capitalisme :

Tu as deux vaches. Tu en vends une et achètes un taureau pour faire un troupeau de vaches et vendre plein de lait.

 

Capitalisme financier :

Tu as deux vaches, tu vends une vache et tu achètes un taureau, Quand tu as un grand troupeau tu le vends en créant une offre abondante. Avec les bénéfices tu achètes les vaches des voisins qui valent « moins » puisque l'offre est abondante.

Tes voisins, au lieu d’être "paysans vivant de leurs vaches", deviennent tes salariés puisqu’ils n’ont plus de vaches. Tu as le monopole des vaches.

 

Capitalisme de connivence :

Tu as deux vaches. Tu crées le lobby du lait, pour que l'état fasse une loi appelée « bien commun » qui oblige a acheter que « ton lait » et pas un autre.

 

Capitalisme sauvage :

Tu as deux vaches. Tu équarrisses l’une, tu forces l’autre à produire autant que quatre, et tu licencies finalement l’ouvrier qui s’en occupait en l’accusant d’avoir laissé la vache mourir d’épuisement.

 

France insoumise :

Tu as deux vaches. Tu ne les déclares pas, pour passer pour un pauvre et pouvoir continuer à profiter d'un HLM à loyer modéré.

 

Républicain :

Tu as deux vaches. Tu fais employer ta femme par l'état pour qu'elle s'en occupe.

 

Socialiste :

Tu as deux vaches. Tu jalouses les autres qui en en ont plus que 2 et proposes qu'on leur prenne pour te les donner.

 

Écologiste :

Tu as deux vaches. Tu gardes le lait et une ONG a convaincu le gouvernement de t'acheter la bouse.

 

Distributionnalisme :

Tu as deux vaches. Le gouvernement te taxe au point que tu dois les vendre toutes les deux afin de soutenir quelqu'un d'autre qui a déjà reçu une vache gratuite de l'état.

 

Un chrétien :

Tu as deux vaches.Tu en gardes une et en donnes une à ton voisin.

 

Un Macroniste :

Tu as deux vaches. Elles sont vendues pour faire plaisir aux gilets jaunes.

 

Un libertarien :

Tu as deux vaches. Ton voisin n'en a pas. Et alors ?

 

Un économiste de gauche :

Tu as deux vaches. Tu veux des taxes sur le lait, tu crois que ce sont les vaches qui payent les taxes sur le lait. Que c'est la trayeuse électrique qui paye la taxe sur les robots.

 

Un écologiste :

Tu as deux vaches. Comme tu vis en ville, tu fais une pétition pour une loi pour que l'état te rachète tes vaches pour te débarrasser de la corvée de les traire, financée par une taxe sur les bouses des vaches des paysans.

 

Un actionnaire naïf :

Tu as deux vaches. Tu vends l’étable par petites parts à des acheteurs pour créer un troupeau. Les acheteurs finissent par t'exproprier.

 

Un fonctionnaire :

Tu as deux vaches. Tu réclames du lait aux autres car les tiennes ne produisent rien. Entre les RTT, les congés payés et la grève t'as pas le temps pour les traire.

 

Un électeur socialiste :

Tu as deux vaches. Tes voisins n'en ont pas. Ils te culpabilisent d'avoir réussi à avoir 2 vaches. Tu mets au pouvoir des personnes qui taxent les vaches, ce qui t'oblige à en vendre une pour collecter de l'argent afin de payer la taxe.

 

Un fasciste :

Tu as deux vaches. Le gouvernement saisit les deux et te vend le lait.

 

Un Français :

Tu as deux vaches. Tu vas faire grève parce tu veux trois vaches.

 

Un Corse :

Tu as deux vaches. Tu déclares à l'EU que tu as un troupeau de 10 000 vaches pour toucher des subventions.

 

Un Japonais :

Tu as deux vaches. Tu les profiles de manière à ce qu’elles aient la taille d’une vache ordinaire et qu’elles produisent vingt fois plus de lait.

 

Un Allemand :

Tu as deux vaches. Tu en fais une réputation de solidité et de longévité pour qu'elles valent très cher pour les revendre.

 

Un Africain :

Tu as deux vaches. Tu les manges et tu demandes à ta diaspora de t'en acheter 2 autres.

 

Un Chinois :

Tu as 2 vaches. Tu as 500 personnes pour les traire.

 

Un Vénézuélien :

Tu as deux vaches. Le gouvernement les prend toutes et promet de les traire à ta place car c'est pour l'égalitarisme et pour le bien commun. Tout le monde étant payé pareil, personne n'est incité à traire plus que le voisin et la production de lait s'écroule. Après les queues et les pénuries tu meurs de faim pendant que Maduro boit du petit lait.

 

Un Américain :

Tu as deux vaches. Tu les obliges à produire comme 4 vaches. A force de produire au-delà de leur capacités, elles meurent.

Tu engages des consultants pour savoir pourquoi les vaches sont mortes.

 

Un Sud Coréen travaillant chez Samsung :

Tu as deux vaches. Tu les reconfigures pour qu'elles vivent cent ans, mangent une fois par mois et se traient eux-mêmes.

 

Un Italien :

Tu as deux vaches mais tu ne sais pas où elles se trouvent.

 

Un Russe :

Tu as deux vaches. Tu les comptes et t'en vois quatre. Tu reprends de la vodka et t'en vois 8. Pour fêter la multiplication des vaches tu ouvres une autre bouteille de vodka.

 

Un Suisse :

Tu as aucune vache, mais il y en a 5000 dans ton champ. Aucune ne t'appartient. Tu factures la location de ton champ.

 

Un Musulman :

Tu as deux vaches. Elles sont voilées et ne boivent pas d'alcool et mangent de l'herbe Hallal.

 

Un Iranien :

Tu as deux vaches. Tu les pends à une grue en pleine rue. Tu blâmes les infidèles américains impies et les juifs.

 

Un Indien :

Tu as deux vaches. Tu les vénères. Elles sont sacrées.

 

Démocratie représentative :

Tu as deux vaches. Une élection désigne celui qui décidera à qui appartient le lait.

 

Démocratie :

Tu as deux vaches. Tu dois voter « démocratiquement » avec un fonctionnaire qui ne produit rien et un boucher qui a des couteaux, ce qu'il y aura au dîner du soir.

 

Anarchisme :

Tu as deux vaches. Tu les laisses se traire toutes seules.

 

Les « Bovinus economicus » existent dans des centaines de versions, avec des définitions nouvelles chaque année.

Chacun peut ajouter la sienne...

 

Bonne année 2019 avec ou sans "deux vaches" !


Moyenne des avis sur cet article :  1.69/5   (32 votes)




Réagissez à l'article

20 réactions à cet article    


  • Clark Kent François Pignon 27 décembre 2018 12:53

    A bove ante, ab asino retro, a stulto undique caveto 


    « Prends garde au bœuf par devant, à l’âne par derrière, à l’imbécile par tous les côtés. »


    • biquet biquet 28 décembre 2018 11:09

      @François Pignon

      Les modérateurs ont une nouvelle fois refusé mon article, je me fais un plaisir de le publier dans tous les articles.

      Agoravox est-elle devenue la Pravda soviétique ?

      Tous les articles que je propose sont systématiquement refusés, cela depuis 1 an environ. Agoravox est le seul média citoyen en France. La Presse citoyenne ne fait jamais la Une de l’actualité, la Presse mainstream étant en France détenue par des grands groupes financiers, elle voit d’un mauvais œil ces gueux qui s’expriment.

      Texte

      Agoravox est-elle plus libre pour autant ? Assurément non. En ce moment, presque tous les articles tournent autour de ces pauvres gilets jaunes qui sont obligés de prendre leur voiture pour aller au boulot, car celui-ci est à plus de 20 km et il n’y a aucun transport en commun. Mais il y a aussi une autre statistique, jamais mentionnée dans les articles d’Agoravox, c’est que 58 % des français choisissent de prendre leur voiture pour faire des trajets de moins d’un kilomètre. Le titre de mon dernier article était : taxe carbonne, l’urgence absolue. Je suis persuadé que les gilets jaunes font parti des 42 % qui ne prennent pas leur voiture pour un trajet inférieur à 1 km, et qu’une taxe carbonne pourrait pénaliser ceux qui font un usage immodéré de leur bagnole. Une partie de l’argent récolté pourrait servir alors à aider ceux qui sont obligés de faire 20 bornes pour aller au boulot avec leur voiture. Sont-ils si nombreux ? Représentent-ils 58 % de la population laborieuse ? Les agriculteurs qui, pour beaucoup gagnent moins de 300 euros par mois, ne font pas 20 km pour aller au travail.

      Si cet article n’est pas publié, c’est promis, je ne soumettrai jamais plus d’article sur AV. S’il est publié, un débat (et non un monologue) pourra s’engager.



    • Spartacus Lequidam Spartacus 28 décembre 2018 12:05

      @biquet
      Re-propose ton article régulièrement.
      Tous les 2 jours, il finira par passer.


    • Clocel Clocel 27 décembre 2018 13:42

      Alléluia !

      Spartacus a enfin trouvé un texte qu’il peut comprendre, seul !


      • L'enfoiré L’enfoiré 27 décembre 2018 18:09

        @Clocel
         Mais pas à dire, il y a de l’humour...
         L’humour ne se comprend pas toujours... cela commence par de la dérision et cela continue par de l’autodérision.
         Alors, donnant pour donnant, une image parle plus que tous les textes et Kroll m’en donne l’idée
         Bonne fin d’année à tous...


      • Ecométa Ecométa 27 décembre 2018 15:55

        La vache !

        II faut être sacrément frustré quelque part pour écrire de la sorte...


        • Le421... Refuznik !! Le421 27 décembre 2018 15:59

          J’ai l’impression que Cartapus, la seule vache qu’il connaît, c’est celle avec des boucles d’oreilles sur les boites de fromage...

          En attendant, au Japon, si le fermier trafique sur les quantités de lait, il file direct au zonzon.

          En France, si le fermier a deux vaches, il va aussi en taule. S’il en a mille, il passe à la télé et touche des aides en pagaille, argent qu’il mets au Luxembourg...


          • symbiosis symbiosis 27 décembre 2018 16:17

            J’aime bien les vaches, mais pas trop la vacherie de Spartacus, encore moins son cervelet bien stéréotypé et conditionné.

            Je ne sais pas si le gugusse, le spartagusse boit encore du lait, mais là on peut le pardonner, l’espèce humaine étant la seule qui n’ait pas été sevrée ou qui n’ait pas su.

            C’est l’une des innombrables énigmes de notre nature et constitution.

            Mais à tout seigneur, tout honneur, sans peut-être le vouloir expressément, je n’en sais fichtre rien, Spartacus nous décrit l’état de notre monde civilisé. Il risque d’avoir du mal, dès lors, à défendre ses positions sans paraître un peu contradictoire avec bien des termes de son allégorie.


            • Xenozoid 27 décembre 2018 19:41

              @machin

              surtout pour un mec qui a demandé la censure, il croyait que payer le ferais passer,je me demande si le site n’ est pas complice,car a ce niveau de naiveté


            • machin 27 décembre 2018 19:30


              F.N.S.E.A.

              Tu as 80 vaches

              tu pleures la misère...

              tu chougne en permanence pour des subventions en faisant ton beurre....

              Petit agriculteur....

              Tes vaches pleurent avec toi et la F.N.S.E.A rigole.


              • machin 27 décembre 2018 19:36

                Démocratie représentative :

                Tu as deux vaches. Une élection désigne celui qui décidera à qui appartient le lait.

                Non.

                Elle sont élues députées


                • Ecométa Ecométa 28 décembre 2018 10:10

                  Spartacus se veut libertarien ; un libertarien pour qui la liberté est sans limite : la liberté est forcément inconditionnelle ! Hors, pour un esprit un peu évolué, la liberté est forcément conditionnelle car il y a des contraintes inhérentes à la vie, au fait de devoir vivre, vivre ensembles, « Homo sociabilis » ; des contraintes individuelles mais aussi spécifiquement collectives, qui sont indépassables !

                  Au passage, si la liberté est une condition nécessaire, indispensable même, mais pas sans limites, et qui permet de faire avancer les choses, les contraintes, celle inhérentes à la satisfaction de nos besoins, individuels et collectifs, font tout autant avancer les choses ! Il y a tout simplement que « Liberté » et « contraintes » sont les deux faces d’une seule et même médaille qui doit envers et contre tout tenir en équilibre : exercice qui n’a rien d’évident et qui résume toute la complexité de la vie humaine sociétale par nature.

                  Un libertarien :

                  Tu as deux vaches. Ton voisin n’en a pas. Et alors ?

                  Qu’il se démerde ou qu’il crève !

                  Il a oublié la version sociétale :

                  Mon voisin à deux vache et moi je n’en ai pas Et alors ?

                  Et alors, comment je fais pour avoir du lait, du beurre, du fromage, de la viande ? Je me débrouille tout seul… l’exercice à ses limites ; il va me falloir, d’une façon ou d’une autre, composer avec lui, composer avec ceux qui ont choisi, sociétalement, le métier d’éleveur et il en faut !

                  Quant au capitalisme financier, ou financiarisme, il n’a pas besoin de vaches,

                  Il fait de l’argent avec de l’argent ! C’est la pierre philosophale… on est en plein dans l’« alchimie » du moyen âge !

                  Conclusion :

                  « Les « Bovinus economicus » existent dans des centaines de versions, avec des définitions nouvelles chaque année ».

                  Il n’y a là-dedans aucune définition que des arguties* lapidaires, s’il y avait encore un peu d’humour… même pas !

                  *Argutie : Subtilité de langage, raison spécieuse qui dissimule l’absence réelle d’arguments sérieux (surtout pluriel).


                  • Spartacus Lequidam Spartacus 28 décembre 2018 10:40

                    @Ecométa
                    « un libertarien pour qui la liberté est sans limite  »
                    Bien sur que non. Arrêtez de fantasmer une caricature fausse du libéralisme. 
                    Ce que vous décrivez est un libertaire, pas un libertarien.

                    Les libertariens se définissent surtout par rapport à l’état.
                    Ils ont une vision négative de l’État, à l’inverse des collectivistes qui y voient un moyen de profiter d’avantages et privilèges au dépends des autres...
                    C’est pour cela que les collectivistes défendent un état important et large car ils savent qu’avec ils vont pourvoir profiter des autres sans le mériter réellement.

                    Un libertarien défend au contraire la justice et l’importance du droit contractuel et le choix individuel au choix imposé. Ce n’est pas une liberté sans limites.

                    « il va me falloir, d’une façon ou d’une autre, composer avec lui, composer avec ceux qui ont choisi, sociétalement, le métier d’éleveur et il en faut ! »

                    Oui exactement et alors ?
                    Il y a 2 manières de composer, la collectiviste qui est une coercition et une contrainte forcé sur les libertés ou le contrat libéral qui est un choix individuel accepté. 


                  • mmbbb 28 décembre 2018 20:13

                    @Spartacus dans cette longue description il y a un oubli et une lacune . C est un fermier liberal anglais qui ne veut pas se faire chier a faire les foins , donc il donne de la farine animale a ces deux vaches. Il trouve encore cette nourriture carnée pour un herbivore trop chere ( c est la force des liberaux de transformer une vache en lion, les Temoins de Jeovah, eux m avaient affirmer que dans le paradis future les lions mangeraient de l herbe ) puisqu il voudrait vendre de la viande pas cher et avoir un cheptel. Gongler son cheptel Il demande alors a son syndicat qui est un lobby de décendre la temperature de cuisson auprès des fournisseurs . Le prion a resiste et cela a donne non pas deux vaches mais des vaches folles Des trupeux entiers qui durent etre abattus . L Etat , tant honni a ete oblige d intervenir et de stopper cette folie Cela aurait put etre une catastrophe sanitaire.globale Tout ceci est bien gentil mais morale de l histoire lorsque l on ne met pas de bornes aux liberaux, ils dépassent les limites et ils en n ont rien a cirer . Quant a ta vache, elle ne porte rien aux oreilles , c est une vache clandestine ! Les bovins portent a l oreille des boucles .


                  • Ecométa Ecométa 28 décembre 2018 11:35

                    Je suppose que vous vouliez dire « composer la collectivité » en lieu et place de composer le « collectiviste » ; un lapsus révélateur... ou une faute de frappe tout aussi révélatrice.

                    La collectivité n’est pas une coercition mais un « phénomène émergent » de la collection des individus , et qui réclame un réflexion, une organisation spécifique sans tomber dans communisme bien sûr, ni dans un libéralisme libertaire suicidaire sociétalement car il nous envoie directement vers ce que nous revivons... le retour d’un populisme crasse, vers le fascisme. Le libéralisme économique, la liberté économique portée à son paroxysme, est une coercition : une organisation quasi mafieuse ! 

                    La liberté est une nécessité... il y a aussi des contraintes indépassables ; quant au libéralisme : il est caricatural !

                    Je suis un libéral mais je suis contre un libéralisme qui se regarde de manière rationalo technoscientifique le nombril !

                    Je suis pour le capital en économie, moyen utile et nécessaire à l’économie, mais je suis contre le capitalisme, dogme qui réduit l’économie système complexe au seul moyen qu’est le capital !

                    Je suis pour un système financier, même international, mais je suis contre le financiarisme qui réfuit l’économie, système complexe, au seul moyen qu’est la finance !

                    Je m’élève contre cette civilisation des mots en « isme », cette civilisation du paroxysme qui abuse tout : la Nature et les états de nature dont la société (homo sociabilis) !

                    Que le concept d’État ne soit pas parfait, sans aucun doute, et c’est déplorable... encore que la perfection n’existe pas ; mais nous devons en partie, cette chienlit, au libéralisme, à des système utiliser par des personnes qui font en fonction de leur seul besoins et non pour le bien commun qui ne peut résulter du seul bien individuel. Un bien commun qui doit être pensé spécifiquement ceci sans nuire à l’individualité !

                    Que proposez-vous pour améliorer les choses : le seul contrat libéral ! Ce sera la foire d’empoigne... le far west ! Les avocats prendront le dessus et les riches continueront d’exploiter sans vergogne, pour leurs seuls tenants et aboutissants capitalo financiariste, leur seul profit, pour un profit maximum, ceux qui font le PIB, les salariés du privé comme les fonctionnaires, qui, eux-aussi, font le PIB.

                    Il faut un contrat libéral et aussi un contrat sociétal ! Une intelligence individuelle et en même temps, en tout entendement, une intelligence collective ; l’une et l’autre se complémentant, s’entretenant, au lieu de se combattre ! 


                    • Spartacus Lequidam Spartacus 28 décembre 2018 12:31

                      @Ecométa
                      Le libéralisme économique nous ne le vivons pas.
                      57% de la richesse est phagocyté par l’état.

                      Vous avez choisit votre retraite contractuellement ? 
                      Si vous avez la bonne profession, chapeau. Si vous êtes agriculteur ou artisan,pas de chance, remerciez donc le concept sociétal qui vous encule.

                      L’état n’est pas la représentation de la collectivité. C’est bien là l’erreur.
                      L’intelligence collective n’est pas l’état.

                      Un « contrat sociétal » c’est juste une utopie qui n’a pas de « isme » ?
                      Mais nous n’avons que ça.

                      Le concept de contrat sociétal ou social se révèle dans la réalité n’être que de la politique identitaire.

                      Un contrat sociétal souffre de la loi intangible de la tyrannie des communs.


                    • Spartacus Lequidam Spartacus 28 décembre 2018 12:37

                      @Ecometa

                      Les vaches sont un exemple bien choisit.  smiley

                      Le contrat sociétal, c’est la tragédie des pâtures communautaires.
                      http://www.quebecoislibre.org/020914-8.htm

                      « On fait moins attention à ce qui est commun à tous, car l’homme s’intéresse plus à ce qui lui est propre qu’à ce qu’il partage avec d’autres »

                      Aristote


                    • Ecométa Ecométa 28 décembre 2018 14:45

                      @Spartacus
                      L’état ne prend rien, il emprunte ... puisqu’il redonne, et même plus car pour boucler son budget il emprunte sur les marchés financiers.

                      Qu’il y ait une mauvaise gestion... certes, mais il faut avoir de la m... dan les yeux, ne pas vouloir voir, être obtus pour ne pas se rendre compte de ce que l’État nous apporte même imparfaitement !

                      J’ai cru à un moment de lucidité quand vous être sorti du bois... mais là, à nouveau, vous divaguez. C’est vrai que c’est difficile, mais visiblement ce n’est pas vous, pas les gens comme vous, qui allez faire progresser les choses... 


                    • Spartacus Lequidam Spartacus 28 décembre 2018 15:26

                      @Ecométa
                      Quelle horreur 
                      Je pense pas « bien comme il faut ». Je ne vénère pas l’état.
                      Evidemment, je suis un méprisable à classer dans « les gens comme vous ».

                      J’ai le malheur de connaitre la théorie des choix public.
                      Un certainement imbécile de Nobel qui a démontré que l’état est censé concerner les intérêts des individus, mais dans en réalité est le produit de motivations égoïstes.



                    • zygzornifle zygzornifle 28 décembre 2018 12:33

                      vu la quantité de peaux de vaches qu’il y a en politique c’est pas 2 de plus qui changera la donne ....

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