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Accueil du site > Tribune Libre > Ces élections qui nous tuent, et ces banksters qui nous asservissent

Ces élections qui nous tuent, et ces banksters qui nous asservissent

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L'histoire s'accélère.

Personne n'est capable de dire à quoi ressemblera le monde dans vingt ans. Peut-être ne sera-t-il plus que l'ombre de lui-même.

Je vois venir le moment où, pour faire face à toutes les catastrophes qui s'annoncent — aussi bien climatiques que géopolitiques — toutes les démocraties, élections après élections, basculeront l'une après l'autre dans le chaos, dans le fascisme, et dans l'extrême droitisation la plus dure.

Scénario plausible, puisque selon les dernières études CEVIPOV, la démocratie représentative est complétement discrédité : 74% des Français n'ont pas confiance dans la politique, et 73% déclarent vouloir "un vrai chef" pour mener le pays. J'en frémis.

Comment faire pour se protéger ? Avant de répondre à cette question, il convient de faire le bon diagnostic, celui que personne ne veut faire, du moins dans les médias dominants et dans la classe politique.

Si nos démocraties sont si fragiles, vulnérables et discréditées, c'est précisément parce que… ce ne sont pas des démocraties.

La fausse démocratie (c'est-à-dire celle dans laquelle nous vivons) n'a pas que des inconvénients, le problème, c'est qu'elle n'a pas les avantages de la vraie, à savoir une constitution qui nous protège.

 

Dans une vraie démocratie et avec une constitution digne de ce nom :

- Les élus n'écriraient pas la constitution et auraient interdiction d'y toucher.

- Les marchés financiers (banksters) ne gouverneraient pas.

- L'état disposerait de la souveraineté monétaire et emprunterait sans intérêt à sa banque centrale comme c'était le cas en France avant la loi du 3 janvier 1973.

- Le pouvoir législatif, qui est le pouvoir supérieur, appartiendrait au peuple qui l'exercerait au moyen des conventions citoyennes. Les députés seraient là pour assister le peuple dans la rédaction de la loi.

- Le pouvoir serait partagé au sommet de l'état, où il y aurait des représentants (tirés au sort ?) des différentes institutions. Il n'y aurait pas à la tête de l'état, un personnage capable de déclencher une guerre à lui tout seul, de faire du chantage ou de disposer à sa guise de l'arme nucléaire.

- Les élus seraient cantonnés au pouvoir exécutif, c'est-à-dire qu'ils exécuteraient et ne gouverneraient pas ; et bien sûr, leur mandat pourrait être remis en cause à tout moment si une assemblée citoyenne décidait d'entamer une procédure de destitution.

- Le pouvoir judiciaire et les plus hautes juridictions, notamment le Conseil constitutionnel, seraient totalement indépendantes du pouvoir exécutif et seraient contrôlées par des assemblées citoyennes tirées au sort.

- Les médias n'appartiendraient pas à des milliardaires.

- La vraie démocratie serait enseignée à l'école.

 

Quels sont les avantages de la vraie démocratie :

- Nous serions protégés par notre constitution de tous les abus de pouvoir.

- L'esclavage, lié au paiement des intérêts de la dette, serait aboli.

- Les partis politiques, qu'ils soient de gauche ou de droite, qui représentent des intérêts particuliers contraires à l'intérêt général ne gouverneraient plus.

- L'élection donne le pouvoir ni au sage, ni au juste, mais à celui qui le veut et qui se désigne lui-même comme seul digne de l'exercer ; et dans 100% des cas, c'est soit un fou, soit un traitre vendu aux marchés financiers, soit un dangereux psychopathe, ou les trois à la fois. En démocratie, on n'élirait plus un maître, mais un serviteur.

- Grace au tirage au sort et aux conventions citoyennes, on donnerait peu de pouvoir, pour peu de temps, et une seule fois à des citoyens qui ne le veulent pas.

- Les conventions citoyennes, partout dans le monde où elles ont été testées, ont fait preuve de leurs efficacités ; les citoyens ont su se montrer justes, raisonnables, ils ont su faire preuve d'abnégation pour défendre l'intérêt général.

Pour approfondir vos connaissances sur les conventions citoyennes, je vous recommande le livre de Jacques Testart : L'humanitude au pouvoir".

 

Il y a une urgence absolue à combattre deux idées reçues dont on nous lave le cerveau depuis la nuit des temps :

  1. L'élection, c'est la démocratie. C'EST FAUX !
  2. Il faut que l'état emprunte auprès des marchés financiers pour réguler la masse monétaire. Et que c'est pour notre bien qu'on est en esclavage, car les états sont irresponsables. C'EST FAUX ! EN TOUT CAS, PAS DANS UNE VRAIE DÉMOCRATIE.

 

Il y a une urgence absolue à agir et à donner l'exemple partout autour de nous, en Europe et dans le monde.

Ce n'est pas quand le mal nous sera tombé sur la tête qu'il faudra se dire :

 "Ah oui, tiens, si j'avais su…"

 

De la souverainete monetaire

Trouver l'equilibre entre egalite et fraternité le rôle des conventions citoyenne dans la démocratie

Pourquoi les conventions citoyennes sont essentielles pour l'avenir de la démocratie

La guerre en Ukraine ou le triomphe du politiquement correct

Les origines de la "démocratie" moderne


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118 réactions à cet article    


  • Samy Levrai Samy Levrai 24 mars 14:44

    Rien de possible sans sortie préalable de l’UE, l’euro et l’OTAN.


    • nenecologue nenecologue 25 mars 13:12

      @Samy Levrai
      pour faire bonne mesure il faudrait aussi dissoudre le parti socialiste, berceau de toutes ces engeances, que ce soit macron ou mélenchon.


    • tonimarus45 26 mars 13:24

      @Samy Levrai SACANDALE D’ETAT titre le « canard »
      «  »«  »

      Des révélations qui intensifient un peu plus les critiques contre le milliardaire conservateur Vincent Bolloré. Ce mercredi 26 mars, un article du Canard Enchaîné révèle un redressement fiscal de sa société Vivendi à hauteur de 2,4 milliards d’euros. L’incident aurait dû s’assortir d’une sanction fiscale de 320 millions d’euros… qui a finalement été levée par Bercy.

      Une « erreur fiscale »… totalement délibérée ?

      Le milliardaire breton est en effet accusé d’avoir commis une « erreur délibérée » en 2004. Il aurait revendu 5 milliards d’euros d’actions de Vivendi sous la forme de « titres de portefeuilles » alors qu’il s’agissait de « titres de participation ». Ce qui apparaît comme un détail de langage fiscal, un simple changement de catégorie, aurait néanmoins permis au groupe Vivendi de « réduire de 800 millions d’euros ses impôts futurs », selon le Canard Enchaîné. Pour le Conseil d’Etat, Vincent Bolloré maîtrise la législation fiscale et savait parfaitement ce qu’il faisait.


    • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 24 mars 14:47

      aka focon.

       

      Il ne faudrait pas jeter le bébé avec l’eau du bain, la constitution avec ses garants corrompus.


      • La Bête du Gévaudan 25 mars 00:37

        @Francis, agnotologue

        Le désir de la gauche radicale est de mettre en place sa dictature avec des « comités délibératoires populaires, ouvriers, démocratiques, citoyens, durables, intersectionnels et inclusifs »... sans oublier les « sections de contrôle et d’intervention citoyenne et insurrectionnelle révolutionnaire »... tout ça sous la bienveillante conduite du NKVD islamo-marxiste des amis de Robespierre, Khomeiny et Lénine...

        Mais, évidemment, au nom du bien et de la démocratie, camarade-frère. 

        Avec de sympathiques gugusses écolo-nazis comme Aymeric Caron qui déclare déjà publiquement que ceux qui ne partagent pas ses idées « n’appartiennent pas à la même espèce humaine »... bref, qu’il va les éradiquer comme des espèces nuisibles le jour venu...


      • Eric F Eric F 25 mars 09:25

        @Francis, agnotologue
        En effet, le problème n’est pas la Constitution mais les dérives dans son application. Cependant il y a quand même un ménage à faire sur les ajouts ’’de circonstance’’ qui ont été apportés au fil du temps, comme l’ajout de postures sur l’écologie, le principe de précaution, etc.
        Et ajouter que la Constitution française l’emporte sur les dispositions extérieures.


      • Seth 24 mars 15:20

        Élections piège à cons. Et accessoirement à fion puisque c’est grâce à elles qu’on se fait mettre. 


        • Octave Lebel Octave Lebel 24 mars 15:36

          Vous donnez tranquillement à réfléchir sur des croyances et habitudes dans lesquelles nous sommes invités à nous baigner continuellement. Vous allez déranger ceux qui ne veulent pas que nous en sortions et ceux qui trouvent dérangeant de prendre la responsabilité de se mettre à penser par soi-même smiley


          • leypanou 24 mars 16:04

            @Octave Lebel
            Salut Octave.
            Une lecture sur le climat qui pourra vous intéresser, intitulée l’arnaque climatique est terminée.
            LFI n’a que partiellement raison sur ce qui se passe au MO, sur le reste, à côté de la plaque.


          • tonimarus45 26 mars 13:25

            @Octave Lebel—

             SACANDALE D’ETAT titre le « canard »
            « »« »

            Des révélations qui intensifient un peu plus les critiques contre le milliardaire conservateur Vincent Bolloré. Ce mercredi 26 mars, un article du Canard Enchaîné révèle un redressement fiscal de sa société Vivendi à hauteur de 2,4 milliards d’euros. L’incident aurait dû s’assortir d’une sanction fiscale de 320 millions d’euros… qui a finalement été levée par Bercy.

            Une « erreur fiscale »… totalement délibérée ?

            Le milliardaire breton est en effet accusé d’avoir commis une « erreur délibérée » en 2004. Il aurait revendu 5 milliards d’euros d’actions de Vivendi sous la forme de « titres de portefeuilles » alors qu’il s’agissait de « titres de participation ». Ce qui apparaît comme un détail de langage fiscal, un simple changement de catégorie, aurait néanmoins permis au groupe Vivendi de « réduire de 800 millions d’euros ses impôts futurs », selon le Canard Enchaîné. Pour le Conseil d’Etat, Vincent Bolloré maîtrise la législation fiscale et savait parfaitement ce qu’il faisait.


          • leypanou 24 mars 16:15

            @tous

            L’UE avait prévu de mettre en place l’euro digital à partir d’Octobre 2025 : à tous les cr* qui paient par carte parce que c’est plus pratique, vous allez être servis.

            Dans un premier temps, ils disent que les 2 (espèces et digital) vont cohabiter, mais l’objectif est de pouvoir régimenter la vie de tout le monde.

            D’un simple clic, on peut vous empêcher de vivre (cf le Convoi de la Liberté au Canada où ceux qui ont aidé financièrement les convoyeurs ont eu leurs comptes bloqués).


            • Julian Dalrimple-sikes Julian Dalrimple-sikes 24 mars 16:39

              En refusant depuis des millénaires toutes coopérations équitable donc en paix et bien plus, c’est la masse qui crée tout ceci, la masse n’est pas du tout une victime mais créateur du désastre humain comme les truands du sommet..

              ce refus de la coopération équitable qui additionne pour passer à la compétition qui élimine au nom de tout pour ma gueule et de chacun sa merde, moi j’ai peur de la vie car je la veux à durée illimité, et veut me rassurer en ^possédant le plus ^possible, est coté technique la source du désastre humain, mentalement la source ultime est bien sur dans notre psyché dégénérée, nous avons fait ça comme des grands nous mêmes au nom d’un pseudo libre arbitre imaginaire..

              Elections et banksters sont d’abord des effets d’une cause originelle en nous, avant d’être aussi des causes secondaires

              elections d’un chef = soumission à un maitre

              banksters = effet du Veau D’Or qui est avant tout mental..

              ce que l’on voit sur la terre vient de chaque cerveau-psyché, enfin de ce qu’il en reste et de la rencontre en guerre de chaque cerveau par la compétition qui élimine..

              nous ne sommes pas sérieux en pensant se faire passer pour des victimes...nous sommes créateurs de tout ça..

              si je vois cela j’ai déjà chnagé sans rien faire..


              • cleroterion cleroterion 24 mars 19:18

                @Julian Dalrimple-sikes
                Notre cerveau est aussi influencé par la procédure mise en œuvre : tandis que l’élection pousse les masses vers la médiocrité et l’égoïsme, les conventions citoyennes sont beaucoup plus altruistes.


              • La Bête du Gévaudan 24 mars 23:23

                @cleroterion

                l’élection pousse les masses vers la médiocrité et l’égoïsme, les conventions citoyennes sont beaucoup plus altruistes.

                Mais oui monsieur le curé marxiste ! Vous allez les envoyer au Goulag ou dans les fosses communes les « médiocres égoïstes » ? ... Qui nous prouve que l’élection pousse « les masses » (merci pour elles) vers la médiocrité et l’égoïsme, mais que les « conventions citoyennes » (sous la férule bienveillante, citoyenne, participative, inclusive, démocratique, prolétarienne, populaire et persuasive du NKVD islamo-mélenchoniste) pousserait vers « l’altruisme » ? C’est une affirmation totalement gratuite.

                En outre, le seul moment où la France a réellement essayé un « gouvernement d’assemblée sous contrôle de comités populaires », ça a donné la Terreur sanguinaire dictatoriale dystopique robespierriste... 232 ans après les faits, il serait temps de remettre en question vos antiennes.

                Et les régimes modérés à dominante parlementaire (IIIème et IVème république) furent quant à eux précisément le lieu de la confiscation de la démocratie par les partis, les affairistes, les politicards et les groupes de pression. Le mythe de « l’assemblée » n’a jamais rien démontré en soi. C’est un truc de gauchiste, car ça permet aux militants professionnels de prendre le contrôle des « conventions citoyennes », d’y écraser les tirés-au-sort sans formation intellectuelle ni politique (au besoin de les menacer avec des milices sans-culottes), et d’installer votre dictature.

                Ce n’est pas de plus mais de moins de démagogie dont on a besoin.


              • mmbbb 25 mars 11:02

                @La Bête du Gévaudan chez les marxistes l enfer est toujours pavé de bonnes intentions , et quel article puéril ! 

                exemple «   Les élus seraient cantonnés au pouvoir exécutif, c’est-à-dire qu’ils exécuteraient et ne gouverneraient pas ; et bien sûr, leur mandat pourrait être remis en cause à tout moment si une assemblée citoyenne décidait d’entamer une procédure de destitution. » un bordel sans fin 


              • perlseb 24 mars 16:40

                L’élection donne le pouvoir ni au sage, ni au juste, mais à celui qui le veut et qui se désigne lui-même comme seul digne de l’exercer ; et dans 100% des cas, c’est soit un fou, soit un traitre vendu aux marchés financiers, soit un dangereux psychopathe, ou les trois à la fois.

                C’est effectivement le problème. En fait, le pouvoir, c’est comme une arme à feu : il ne faut surtout pas en donner à ceux qui en ont envie. Si on est sain d’esprit, on doit trouver une arme à feu dangereuse et comprendre que sa possession risque de créer des drames qui auraient été évités sans. Mais si on est avide de pouvoir et de puissance (un peu psychopathe sur les bords), alors une arme à feu c’est génial, quelle puissance de supprimer quelqu’un juste avec un petit mouvement d’index, on est un dieu qui décide de la vie ou de la mort des autres.

                Le pouvoir c’est pareil : ceux qui sont sains d’esprit comprennent que prendre des décisions va forcément avoir des conséquences, parfois graves, sur d’autres personnes, et c’est vraiment très difficile à gérer mentalement ... quand on a une conscience, de l’empathie. Mais si on est psychopathe, rien à faire de ceux qu’on envoie à la rue par mauvaise gestion, ce qui compte c’est uniquement son train de vie et le sentiment de toute puissance et d’impunité : quelle pied !

                Malheureusement, nous donnons légalement les armes à feu aux plus obéissants (militaires ou policiers), là où on devrait les donner aux plus responsables qui n’en veulent pas (oui, la responsabilité et l’exact contraire de l’obéissance). Quant au pouvoir, ce sont évidemment les pires de tous qui l’exercent et ils ont des pions armés à disposition pour le garder.


                • cleroterion cleroterion 24 mars 20:40

                  @perlseb

                  Merci pour votre commentaire, je ne saurais dire mieux.


                • beo111 beo111 24 mars 19:58

                  Toujours cette passion pour l’irresponsabilité des électeurs. S’ils votent comme des boeufs pour des gens pas fiables, c’est pas grave, on pourra les destituer.


                  • La Bête du Gévaudan 24 mars 23:11

                    Avant 1973 l’état n’empruntait pas sans intérêt à la banque centrale. Il lui arrivait tout au plus d’avoir des « avances sur recette » limitées. Mais la monnaie était surtout régulée par le rattachement à l’or, soit directement soit via l’équivalence dollar. Après l’abolition de la convertibilité-or, on a forcé les états à se pourvoir sur les marchés précisément pour éviter un dérapage monétaire « à la zimbabwéenne » du marxiste Mugabé. 

                    Si l’état peut emprunter sans intérêt à la banque centrale, c’est le puits sans fond... avec au bout la destruction de la valeur de la monnaie, la ruine des travailleurs payés en monnaie (les capitalistes verront leur patrimoine objectif suivre l’inflation), et l’esclavage. En effet, imprimer de la monnaie sans contre-partie revient en vérité à imprimer des « tickets de rationnement » et les distribuer aux clientèles de l’état en place. C’est vraiment la politique la plus oppressive qui se puisse imaginer en la matière.

                    Nous ne sommes pas « dirigés par les marchés » : nul ne nous oblige à emprunter, a fortiori pour des dépenses de fonctionnement. Quant aux intérêts, ils sont simplement le légitime loyer de l’argent. Et les emprunts d’état sont aussi bien possédés par l’épargnant populaire que vous allez ruiner. 

                    Quant aux « gouvernements d’assemblée », depuis la Convention montagnarde jusqu’aux Soviets russes, ça débouche sur les plus sanguinaires dictatures. Et dans les périodes modérées sur les manipulations des partis (comme en ce moment). Les Assemblées, lieu de psychologie collective, de démagogie oratoire voire de menaces sur les élus (typique de vos « comités de surveillance populaire ») sont parfois les pires lieux pour la démocratie. Votre programme fleure bon le robespierro-stalinisme.


                    • Eric F Eric F 25 mars 09:46

                      @La Bête du Gévaudan
                      Vous avez raison concernant la loi de 73, qui est devenu le chiffon rouge de ceux qui n’y connaissent rien. Elle n’a pas interdit les recours aux avances de la BdF, qui ont même été largement utilisées dans les relances après la crise pétrolière. La loi stipulait que le Parlement devait fixer le montant maximum des avances, il existait auparavant déjà des limitations qui ont été formalisées, comme le fait que l’état ne pouvait pas envoyer ses factures à la BdF pour qu’elle les règle.
                      Les ’’avances’’ n’ont jamais représenté plus de 20% de la dette, parce qu’elles étaient par nature inflationnistes, ce qui a conduit Mitterrand à réduire la part et la supprimer en 83) référence

                      Sous de Gaulle et Pompidou les budgets étaient en équilibre. C’est à partir de la crise pétrolière que les gouvernements successifs ont de plus en plus eu recours aux déficits publics, nécessitant un part croissante d’emprunts privés.

                      Notons que la politique de taux bas de la BCE a conduit l’état à emprunter en dessous du taux d’inflation pendant plusieurs années, notamment avec le ’’quoi qu’il en coute’’ lors de la crise sanitaire et après.


                    • La Bête du Gévaudan 25 mars 23:22

                      il faudrait en effet que les gens comprennent que la rigueur économique et financière fait partie de la souveraineté.


                    • Yaurrick Yaurrick 27 mars 13:12

                      @La Bête du Gévaudan
                      Au vu de l’absence totale de rigueur économique et financière, nous sommes déjà l’homme malade de l’Europe, et c’est une question de temps avant que le FMI vienne toquer à notre porte.
                      Et pourtant il y a encore des ravis de la crèche qui osent dire qu’il faut imprimer de l’argent comme du PQ ou ne pas mettre au pas l’excès de dépenses.


                    • cleroterion cleroterion 27 mars 13:30

                      @Yaurrick
                      « Et pourtant il y a encore des ravis de la crèche qui osent dire qu’il faut imprimer de l’argent comme du PQ ou ne pas mettre au pas l’excès de dépenses. »

                      Vous n’avez pas compris l’intérêt de la démocratie : c’est de se protéger, pas de se faire du mal. Il faut placer la création monétaire sous contrôle citoyen afin d’éviter les dérapages. On manque d’argent à l’heure actuelle, cette rareté profite aux banques qui créent la monnaie ex nihilo puis nous la prête avec intérêt.
                      Si l’argent crée correspond à un besoin réel , il n’y a pas de risque d’inflation.
                      Je vois qu’on vous a bien lavé le cerveau.


                    • joletaxi 27 mars 13:46

                      @cleroterion

                      On manque d’argent à l’heure actuelle, cette rareté profite aux banques qui créent la monnaie ex nihilo puis nous la prête avec intérêt.

                      on vous a bien lavé le cerveau.

                      effectivement


                    • Yaurrick Yaurrick 28 mars 16:37

                      @cleroterion
                      Historiquement, les états ont eu tendance à abuser de la création monétaire sans aucune contrepartie. Il est donc logique que celle-ci soit encadrée, sur ce point je vous rejoins totalement, et surtout séparée de l’influence des politiques.
                      Maintenant, pour une gestion rigoureuse des finances, il faut bien comprendre que les ressources financières sont limitées face aux besoins, donc des arbitrages sont nécessaires, et il devrait être inscrit dans la loi la nécessité de présenter un budget excédentaire où les dépenses sont ajustées aux recettes et non l’inverse.

                      Encore faut il que les citoyens soient dotés d’un minimum de culture économique et financière. Bien trop de citoyens ne comprennent pas les mécanismes aussi basiques que l’offre et la demande, la subjectivité de la valeur.
                      Si on souhaite exercer une démocratie qui soit durable, il serait d’ailleurs nécessaire d’inclure une formation à l’économie et à la finance au cours de la scolarité qui conditionnerait le droit de vote et d’éligibilité.

                      Dans le cas contraire, on peut avoir un système qui soit proche de la Suisse, on fera quand même de la merde.


                    • La Bête du Gévaudan 28 mars 19:44

                      @cleroterion

                      Si l’argent crée correspond à un besoin réel , il n’y a pas de risque d’inflation.

                      Non... c’est si on crée de l’argent qui correspond à une richesse réelle, qu’il n’y a pas d’inflation... Si vous imprimez de l’argent tout en dormant sous votre sombrero, même si vous en avez fort besoin, vous allez avoir de l’inflation...

                      On manque d’argent à l’heure actuelle.

                      Non, de l’argent on en imprime à tour de bras « quoi qu’il en coûte »... C’est de richesse que nous manquons... mais pour cela, il faut nous remettre à produire. S’il suffisait d’imprimer des billets de banque pour résoudre le problème de la pauvreté dans le monde, ce serait vite fait.

                      cette rareté profite aux banques qui créent la monnaie ex nihilo puis nous la prête avec intérêt

                      Non, les banques ne créent pas l’argent ex-nihilo, mais sur le crédit de leur capacité à le combler s’il n’est pas remboursé. L’emprunteur nantit donc cet argent sur le crédit de la banque avec la promesse de le rembourser. La banque rend un authentique service Alors que si l’état imprimait lui-même librement de l’argent, pour le coup ce serait sans contre-partie.

                      En outre, derrière « les banques » il y a les clients, à commencer par l’épargnant de base qui achète notamment les emprunts d’état. Quant à l’intérêt, il n’est que le loyer de l’argent, et il est parfaitement légitime. De même que quand vous louez un emplacement de camping pour l’été, vous restituez à la fin le principal (l’emplacement) plus l’intérêt (le loyer).


                    • La Bête du Gévaudan 24 mars 23:37

                      Ces histoires de comités, de tirage-au-sort et d’assemblées citoyennes sont une dangereuse illusion... c’est typiquement la Convention terroriste montagnarde, avec ses clubs et ses sections sans-culottes. La psychologie collective qui gouverne ce genre d’appareillage institutionnel a été largement discrédité par la pratique. 

                      En vérité, c’est un moyen pour les militants à temps plein, les démagogues, les factieux, les ambitieux et les fanatiques doctrinaires d’aller truster les places. Face à eux, ils n’auront que de braves pékins tirés-au-sort qu’ils auront tôt fait de réduire sous leur coupe (de gré ou de force).

                      A la fin, c’est encore pire que ce que vous dénoncez au début : tyrannie personnelle, culte de la personnalité, captation du pouvoir, répression des opposants, oppression du peuple, corruption et accaparement des biens, spéculation monétaire et financière (assignats, etc.), ruine, famine, guerre, etc. 

                      A CHAQUE FOIS qu’on a mis en place cette démagogie gauchiste, ça a terminé en dictature sanguinaire et en ruine économique. Il serait peut-être temps de se poser des questions. 

                      Et cessez de parler de « bankster ». Si vous souhaitez vous débarrasser de la contrainte de vos « créanciers » (le vrai mot), il suffit de rembourser vos dettes en commençant par mener une politique de rigueur économique. C’est ce qu’a fait De Gaulle en arrivant au pouvoir : la souveraineté ça commence par la rigueur économique.


                      • cleroterion cleroterion 25 mars 08:55

                        @La Bête du Gévaudan
                        Quand je lis vos commentaires, la seule chose que je trouve vraie, c’est votre pseudonyme.
                        Surtout n’en changer pas, il est parfait !


                      • mmbbb 25 mars 10:27

                        @cleroterion «  - La vraie démocratie serait enseignée à l’école. » 

                        parce qu il existe une fausse démocratie ? 


                      • La Bête du Gévaudan 25 mars 22:54

                        @mmbbb

                        Tovarich, la vrraie démokrassie zerra instrruite au peûpl prrolétarien parr l’écôle de l’état sozialiste ...

                        Les sentiments réactionnaires et les réflexes individualistes bourgeois seront extirpés de la conscience des enfants par les instructeurs du parti...

                        la liberté bourgeoise sera supprimée au bénéfice de la liberté socialiste...

                        les éléments démoralisateurs, retardataires et les saboteurs impérialistes contre-révolutionnaires seront pourchassés, et la centralisation démocratique sera opérée...

                        L’esprit de nos enfants sera purifié de ses péchés...

                        A l’issue de ce processus de refondation inclusive du vivre-ensemble bienveillant et durable, nous aurons : « un empire créole, un peuple créole, un lìder maximò créole »...


                      • mmbbb 26 mars 07:15

                        @La Bête du Gévaudan l histoire nous a prouvé que ces revolutions ont ete accompagnées de massacres et d un bain de sang .t 

                        et les intellos ont ete aveugles par leur ideologie

                        La revolution francaise a ete le modele de tous les etats totalitaires 

                        Cet auteur dans ses reponses temoigne de son dogmatismes 

                        Dans ses assertions ’ la vraie democratie " par exemple , un volonte d assoir sa seule et unique vérité .  Cela porte en filigrane un esprit totalitaire .

                        Que nus démocraties soient imparfaites, elles sont le fruit d une longue evolution puisque pays a connu tous les regimes .

                        Ce qui affaiblit les démocraties , ce sont les politiques sans convictions se detournant de leur fonctions et n ayant plus le sens de l etat 

                        et la volonte des minorites d imposer leurs diktats au detriment du bien commun 

                        Ce n est pas tres nouveau , les grecs anciens l avaient deja affirme 


                      • mcfr 25 mars 06:06

                        Le pouvoir dispose d’une arme secrète, Haarp, qui permet non seulement de modifier le climat mais aussi de lire dans les pensées, d’influencer les votes, de torturer et tuer.

                        Tant que Haarp n’aura pas été dénoncé par tous ceux qui la connaissent, c’est à dire tous les journalistes et élus, nous continuerons à nous enfoncer dans le totalitarisme.


                        • PaulAndréG (PàG) PaulAndréG (PàG) 25 mars 07:07

                          @mcfr

                          https://www.francetvinfo.fr/environnement/crise-climatique/cop-climat/video-info-ou-intox-haarp-l-arme-complotiste-pour-manipuler-le-climat_5464300.html
                          .

                          « HAARP : l’une des théories phares du complotisme climatique : »HAARP« pour »High frequency active auroral research program« . Né dans les années 90, ce projet américain étudie la haute atmosphère grâce aux antennes présentes dans un observatoire situé en Alaska. Les complotistes en sont persuadés : il s’agit d’une arme secrète visant à contrôler la météo et donc à agir sur les évènements climatiques. »
                          .
                          « mais aussi de lire dans les pensées, d’influencer les votes, de torturer et tuer. » nous dit @mcfr, et nous le répète régulièrement LOL smiley
                          .
                          https://www.france24.com/fr/émissions/info-ou-intox/20221107-a-l-occasion-de-la-cop-27-le-projet-haarp-refait-surface


                        • Eric F Eric F 25 mars 09:47

                          @PaulAndréG (PàG)
                          donc la harpe, c’est du pipeau !


                        • Seth 25 mars 13:43

                          @Eric F

                          Il n’y a qu’ici qu’il en est fait régulièrement mention.


                        • Eric F Eric F 25 mars 09:54

                          Les principe de gouvernance des cités-états de l’antiquité hellénique (du reste, les citoyens n’étaient en fait qu’une oligarchie de 10% de la population)

                          ne sont pas adaptés à un état moderne de plusieurs dizaines de millions d’habitants. On ne construit pas un programme cohérent ni un budget par tirage au sort de personnes pour en discuter.

                          Ce sont en général les courants politique incapables d’obtenir un nombre significatif de suffrages qui préconisent de se passer d’élections.


                          • cleroterion cleroterion 25 mars 20:28

                            @Eric F
                            La vraie démocratie n’existe pas, elle est donc à inventer, à tester et à améliorer. C’est ce que je m’efforce de faire dans de précédents articles.
                            Il a sans doute des choses de la vie politique qui fonctionnent très bien avec les conventions citoyennes, et d’autres qui fonctionnent moins bien.
                            Le parallèle que vous faites avec la démocratie athénienne, je l’ai déjà vu 100 fois, et il est complètement anachronique. Comme il est écrit dans l’article, les conventions citoyennes sont des succès dans tous les pays qui en ont organisé.
                            Maintenant, ce à quoi il faut réfléchir, c’est comment les incorporer dans la constitution et les rendre obligatoires.
                            À ce propos, une proposition de loi constitutionnelle visant à instaurer les conventions citoyennes a été déposée le 15 janvier à l’assemblée nationale.


                          • LeMerou 26 mars 06:29

                            @Eric F

                            « Les principe de gouvernance des cités-états de l’antiquité hellénique (du reste, les citoyens n’étaient en fait qu’une oligarchie de 10% de la population) »

                            Vous avez parfaitement raison et rien n’a changé depuis, Déjà à cette époque qui sert de référence, de modèle, l’oligarchie gouvernante se maintenait au pouvoir, une sorte de caste dirigeante, courtoise entre elle, se succédant aux rennes du non pas du Pays mais de la citée.
                            Notons que même à l’époque leur fonction était un « job », presque transmissible de père en fils. Toutefois, tous n’avaient qu’une chose en tête, un objectif commun en quelque sorte, la continuité de ce qui est, teintée de léger progrès pour les autres, ce qui permettait en quelque sorte de fédérer un maximum malgré tout.

                            Modèle idéologisé, idéalisé des siècles plus tard, comme étant ce qui est le plus juste en matière de gouvernance, mais notons tout de même que la gouvernance s’exerçait sans véritable partage. 

                            « ne sont pas adaptés à un état moderne de plusieurs dizaines de millions d’habitants. »

                            Tout à fait, vous touchez le coeur du problème, mais pour beaucoup c’est un détail.... C’est tout à fait la limite du concept. Comment gérer, gouverner une masse importante d’individus, dont les aspirations individuelles ont forcément des différences ?
                            Par à minima un but commun, une chose qui soulèvera l’adhésion maximale, même si de l’inégalité peut exister, dans le chemin, le parfait n’existant pas. Notons que le but commun, présenté par la gouvernance depuis quelques décennies, n’est absolument pas commun, mais ne concerne qu’une certaine catégorie d’individu.

                            Le peuple au pouvoir n’est qu’un rêve, l’altruisme des individus formant une population, formulé par l’auteur n’est pas un rêve, mais une utopie simplement idéaliste, excluant les travers du modèle. A moins que les individus, ne soient lobotomisés, pour ne conserver qu’une pensée unique......

                            Car depuis longtemps déjà, insidieusement, l’épanouissement individuel à pris le dessus sur l’épanouissement collectif.


                          • Hector Hector 25 mars 11:50

                            A l’auteur
                            Désolé, mais quand je vois dès la cinquième ligne : « cahot pour chaos » je n’ai plus envie de continuer à lire.
                            Je ne suis pas sûr que l’auteur comprenne bien ce qu’il écrit en supposant qu’il ait relu sa prose.
                            J’en profite pour dire et redire que GENT (gent masculine, gent féminine, gent trotte-menu ou gent canine) ne prend jamais de « E ».

                            Allez, les Orthographobes, à vous...


                            • cleroterion cleroterion 25 mars 12:32

                              @Hector
                              Merci pour votre remarque, gens tiendrai conte dent mont prochaine article smiley
                              Vous m’avez l’air un peu crispé sur l’orthographe, détendez vous et respirez un grand coup, ça vous fera du bien smiley


                            • Seth 25 mars 13:46

                              @Hector

                              Ah pardon ! on écrit gente dame.  smiley

                              Bon d’accord, ça ne se dit pas tous les jours.


                            • Hector Hector 26 mars 01:35

                              @Seth
                              Ces mots n’ont pas la même signification.
                              Gent : Espèce, race
                              Gente : féminin de gentilhomme. Désignait une personne de la noblesse


                            • Hector Hector 26 mars 01:55

                              @cleroterion
                              Vous êtes vexé et je le comprends mais vous vous trompez encore. Ce n’est pas une faute d’orthographe, c’est un contresens, ce qui signifie que vous ne comprenez pas, non seulement ce que vous écrivez, mais surtout que vous ne connaissez pas le sens de ces mots.
                              Ce qui est beaucoup plus grave et disqualifie votre récit.
                              Vous comprenez ou je vous explique à nouveau ? 
                              Mon conseil : Lisez plus et écrivez moins.


                            • mmbbb 26 mars 13:28

                              @Hector puisque vous voulez jouer les professeurs , gente s ecrit ainsi lorsqu il est employé comme un adjectif .

                              et dans ce cas la signification est joli gentil  !

                              gente demoiselle .

                              Expression de facto interdite pas l arrière petit fille de Rousseau , Sandrine ! 


                            • Seth 26 mars 13:33

                              @Hector

                              C’est vrai. Ni la même étymologie latine : « gens » pour gent et « genitus » pour gente.

                              Mais c’était pour dire que les deux existent.  smiley


                            • Eric F Eric F 25 mars 12:28

                              A propos des conventions citoyennes, elles aboutissent souvent ...à ce qui en est attendu. Ainsi celle sur le climat suite au ’’grand débat’’ a énuméré des mesures inspirées par le GIEC et les écologistes, car dans ce type d’assemblée ceux qui ont une fibre militante prennent le lead, les lobbies font campagne, et en outre le désir de ’’bien faire’’ pour justifier le travail conduisent à pousser le bouchon.

                              Il me semble qu’un problème majeur pour notre démocratie tient plutôt dans la concentration des média au main de grandes groupes, et l’influence de la pensée dominante véhiculée par l’intelligentsia (multiculturalisme, minoritarisme, écologisme...).
                              On a vu aux USA le retour de bâton causé par l’exaspération de la base face à la pensée obligée. Exaspération bien évidemment récupérée par des affairistes (hier progressistes, aujourd’hui réactionnaires).


                              • cleroterion cleroterion 25 mars 13:31

                                @Eric F
                                « A propos des conventions citoyennes, elles aboutissent souvent ...à ce qui en est attendu. »
                                On ne peut pas plaire à tout le monde, c’est entendu. Le but des conventions c’est de rassembler des citoyens dont l’intérêt commun est l’intérêt général, contrairement aux partis politique, dont la raison d’être est de défendre des intérêts particuliers. L’avantage d’une vraie démocratie et des conventions, c’est qu’une autre convention peut facilement revenir en arrière si on aperçoit qu’on s’est trompé.
                                Il y a d’ailleurs un projet de loi constitutionnel pour introduire les conventions citoyennes, qui devrait bientôt être examiné par l’assemblée. 


                              • Eric F Eric F 25 mars 14:33

                                @cleroterion
                                Des conventions citoyennes peuvent se justifier pour émettre des propositions, mais je crains qu’il est inévitable que des militants plus motivés faisant partie du panel tiré au sort mènent le jeu, ou encore que les idées qui sont dans l’air du temps influencent les participants. D’où ma remarque sur les moyens d’information.
                                Je serais par contre plus favorable à la notion de jury citoyen pour évaluer les politiques publiques.

                                En tout cas, comme citoyen, je préfère choisir de désigner des représentants selon les options qui me semblent préférables, pas forcément majoritaires dans le pays, plutôt que de m’en remettre à un panel aléatoire.


                              • cleroterion cleroterion 26 mars 19:06

                                @Eric F
                                « je préfère choisir de désigner des représentants selon les options qui me semblent préférables, »
                                Les représentants nous trahissent et nous n’avons aucun moyen de les contrôler.
                                Le pouvoir citoyen de l’élection est une illusion.
                                « Je serais par contre plus favorable à la notion de jury citoyen »
                                Pourquoi, selon vous, des jurys citoyens seraient ils meilleurs que des conventions citoyennes pour évaluer des politiques publiques ?


                              • Étirév 25 mars 14:42

                                Tartufferie démocratique (pléonasme)
                                Dans le contexte du mandat représentatif, le véritable pouvoir échoit de façon opaque, anonyme, à ceux qui financent les partis politiques. En effet, le parti qui gagne les élections, et plus généralement « les partis dits de pouvoir » détiennent en réalité les rênes du pouvoir législatif et du pouvoir exécutif, le pouvoir de l’ordre judiciaire étant marginal car largement dépendant du pouvoir exécutif. Il en résulte que la séparation des pouvoirs est, structurellement, une apparence contraire à la réalité : alors que l’apparence prévoit des pouvoirs séparés, la réalité donne tous les pouvoirs, sans aucun contrepouvoir institutionnel, aux seuls « fournisseurs de capitaux », c’est-à-dire aux entités qui financent les partis politiques lors de perpétuelles élections. Des élections auxquelles on vous encourage toujours vivement de participer, et qui légitiment, grâce au leurre du « suffrage universel », toutes les actions à venir de ceux qui les gagnent.
                                La « démocratie », que l’on définit comme le gouvernement du peuple par lui-même, est là une véritable impossibilité, une chose qui ne peut pas même avoir une simple existence de fait, pas plus à notre époque qu’à n’importe quelle autre, mais que la grande habileté des dirigeants, dans le monde moderne, est de faire croire au peuple qu’il se gouverne lui-même ; et le peuple se laisse persuader d’autant plus volontiers qu’il en est flatté et que d’ailleurs il est incapable de réfléchir assez pour voir ce qu’il y a là d’impossible. C’est pour créer cette illusion, dit-il, qu’on a inventé le « suffrage universel ».
                                On comprend, alors, pourquoi le pouvoir politique se fonde volontiers sur l’ignorance du peuple et s’accroît d’autant que les esprits sont faibles, les gens incultes.
                                Voici, en France, quelques exemples concrets des conséquences pernicieuses liées au « suffrage universel », ayant eu lieu au cours des cinquante dernières années :
                                G. Pompidou : Arrivé au pouvoir suprême en 1969, après la démission de Charles de Gaulle, Georges Pompidou, ex-employé de la banque Rothschild comme Emmanuel Macron (on constate que le véritable pouvoir n’a guère évolué en 50 ans, ce qui, en définitive, est la seule chose réellement stable dans ce pays), pond la loi du 3 janvier 1973, également appelée « loi Pompidou-Giscard » ou encore « loi Pompidou-Giscard-Rothschild », qui modifie les statuts de la Banque de France et donne le coup d’envoi d’une dette qui n’aura de cesse d’augmenter exponentiellement et, ainsi, de vampiriser toutes les richesses nationales produites. Avant cette loi, quand l’État empruntait de l’argent, il le faisait auprès de la banque de France, qui, lui appartenant, lui prêtait sans intérêt. La loi de 1973, en interdisant à la Banque de France de faire crédit à l’État, condamnait la Nation à se tourner vers des banques privées et à leur payer des intérêts. Ainsi naquit la dette perpétuelle. Aussi, depuis 1974, plus aucun budget de l’état n’a été à l’équilibre.
                                V. Giscard d’Estaing : Dès son élection à la présidence de la République en 1974 (et avant sa réforme majeure sur le « regroupement familiale ») l’une des premières mesures que prend Valéry Giscard d’Estaing est de proposer l’abaissement de l’âge de la majorité électorale de 21 à 18 ans. Soulignons au passage que cette diminution de l’âge de la majorité va permettre la création de nouveaux et nombreux comptes bancaires.
                                F. Mitterrand : Deux ans après sa prise de fonction à l’Élysée en 1981, François Mitterrand trahit tout son programme en prenant le « tournant de la rigueur ».
                                J. Chirac : Jacques Chirac aura personnifié toute sa carrière une action politique dénuée de toute vision, mais tissée d’arrangements sordides (« détournement de fonds publics », « abus de confiance », « prise illégale d’intérêt », etc.). En 1995 le Conseil constitutionnel a validé, en conscience, les comptes irréguliers de la campagne présidentielle de Jacques Chirac, lui permettant ainsi de devenir, en toute impunité, Président de la République et, donc, assurément « immunisé » contre toutes poursuites judiciaires pendant son septennat et premier mandat. Alors qu’il siégeait encore au Conseil constitutionnel en 2011, J. Chirac sera condamné en justice pour « détournement de fonds publics » et « prise illégale d’intérêt ». Il ne sera condamné qu’à deux ans d’emprisonnement avec sursis. La délinquance en cols blancs peut dormir tranquille. Il fut un temps où le manque de probité, même au plus haut niveau, était sévèrement sanctionné : sous l’Ancien Régime, l’infraction de détournement de fonds publics était punie de la peine de mort par pendaison. Ce rappel un peu extrême et légèrement ironique montre cependant combien l’exigence d’exemplarité et de probité était encore exigée à cette époque. Aujourd’hui, en matière répressive, c’est quasiment l’impunité totale qui s’est substituée à l’exigence d’exemplarité, et les « puissants » qui devraient être, plus que tous les autres, irréprochables, car leur fonction implique de hautes responsabilités sociales, économiques ou politiques, le sont finalement moins, voire même jamais. Après tout, que pourraient-ils bien craindre ?
                                N. Sarkozy : En 2007, à peine élu, Nicolas Sarkozy « s’assoit » royalement sur le « NON » des français au référendum sur le Traité Constitutionnel de 2005, en validant directement lui-même, et avec la complicité des pantins corrompus du Parlement (s’était plus vite fait), le Traité (scélérat) de Lisbonne, sa copie quasi-conforme.
                                F. Hollande : Rappelons toute l’hypocrisie dans les propos tenus par François Hollande en janvier 2012, à l’occasion du meeting du Bourget, lors du discours fondateur de sa campagne présidentielle : « Mon véritable adversaire, il n’a pas de nom, pas de visage, pas de parti, il ne présentera jamais sa candidature, il ne sera jamais élu et pourtant il gouverne. Cet adversaire, c’est le monde de la finance ». Pendant que François Hollande terminait son discours, le jeune Emmanuel Macron, futur Secrétaire général adjoint du cabinet du Président Hollande, mais encore banquier d’affaires chez Rothschild & Cie à ce moment-là, était à la City de Londres pour confirmer à ce « monde de la finance » que les mots de Hollande n’avaient pour but que de « rassurer » les électeurs, et qu’il n’était évidemment pas sur une ligne « dure » contre la finance (ça semblait évident avec « Flamby »).
                                E. Macron : Élu depuis 2017 à la Présidence de la République, nous résumerons son quinquennat avec cet extrait du livre de Valérie Bugault, « Les raisons cachées du désordre mondial » (2019), dans lequel, au chapitre « La France est-elle réellement un État socialiste ? », il est écrit : « Dans l’objectif de hâter sa prochaine disparition volontaire, les autorités politiques en charge de la France relaient avec zèle, voire même anticipent, l’agenda mondialiste consistant à appauvrir matériellement, physiquement et moralement la plus grande masse des gens peuplant la planète au profit de quelques usurpateurs, véritables escrocs économiques qui ont, aujourd’hui, pris l’ascendant sur les pouvoirs politiques des États. La politique généreusement appliquée sur le territoire français est « globaliste » ; elle fait, à ce titre, fort peu de cas des petites gens et des petites et moyennes entreprises pour, au contraire, laisser la part du lion aux multinationales et à leurs propriétaires anonymes. »
                                Suite


                                • cleroterion cleroterion 25 mars 16:41

                                  @Étirév
                                  Merci beaucoup pour ce complément d’information et sur le leurre du suffrage universel censé donner le pouvoir au peuple. 


                                • Eric F Eric F 25 mars 17:19

                                  @Étirév
                                  La critique sur le fait que les partis sont souvent représentants de groupes d’intérêts qui les financent est en grande partie exacte, mais ça vaut surtout pour les partis ’’business friendly’’, favorables au libéralisme économique, au fédéralisme européen supplantant les états, etc. bref le grand centre et la droite libérale, favoris des grands média privés. Mais les électeurs peuvent sortir du conformisme et orienter ailleurs leurs suffrages.

                                  Concernant la loi de 73, il faut sortir des clichés urbains, le point a été explicité dans des messages précédents. Certains pays plus capitalistes encore que le nôtre ont choisi d’équilibrer leur budget et donc de dépendre moins de l’emprunt -les avances d’une banque centrale ayant des effets inflationnistes et conduisent à la dépréciation de la monnaie, c’est pour ça que Mitterrand ne l’a plus utilisé à partir de 83, suite à plusieurs dévaluations.

                                  Contresens aussi concernant la phrase de Hollande, car il a expliqué que ce sont les déficits qui nous mettent entre les mains de la finance, et, chose rarement évoquée, il a redressé les comptes publics et sociaux ...s’attirant une forte impopularité, car c’est plus facile de dépenser sans compter.

                                  Macron a hérité d’une situation favorable (déficit 2,7%), mais l’a dégradé en baissant les prélèvements sur les capitaux sans améliorer l’efficacité publique, puis en tirant des chèques à toute occasion (GJ, covid, subventions, etc.). Et effectivement la part du revenu national revenant aux plus grandes fortunes et entreprises s’est accrue sous son mandat.


                                • Les gros sous de la guerre

                                  La révélation fut quelque peu soudaine mais elle a fulguré tout le gouvernement français et une partie des élites européennes d’un coup brusque : pour faire des munitions, pour faire des canons et des avions, pour entraîner des hommes et les préparer à la guerre, il semble maintenant indéniable qu’il faille un sacré paquet de pognon.

                                  #Russie #Ukraine
                                  #GuerreenUkraine #Macron

                                  https://reseauinternational.net/les-gros-sous-de-la-guerre/

                                  par h16. Dans l’appareil de l’Union européenne, puisqu’il faut trouver ces masses monétaires impressionnantes, on s’agite. On ne sait pas trop bien comment on va faire, mais la volonté est là


                                  • @SPQR-audacieux complotiste-Monde de menteurs

                                    Mise en place des générateurs de fausse liquidité.


                                  • @SPQR-audacieux complotiste-Monde de menteurs
                                    comme aux états unies, DOG a détecté des BOTS générateurs de fausse devise .


                                  • Parrhesia Parrhesia 25 mars 16:15

                                     Ce dont notre démocratie meurt maintenant, outre la trahison et l’immoralité devenues banales,

                                    c’est la compromission entre la corruption, la subversion interne d’origine étrangère et la désinformation.

                                    Les pouvoirs en place, visibles ou non, ont su domestiquer à leur profit les progrès de l’nformatique

                                    Si la montée en puissance de l’intelligence artificielle reste concentrée entre les mêmes mains de banksters, elle va nous donner le coup de grâce à court terme.


                                    • Jean Keim Jean Keim 25 mars 17:05

                                      << 74% des Français n’ont pas confiance dans la politique, et 73% déclarent vouloir « un vrai chef » pour mener le pays. J’en frémis. >>

                                      Effectivement ce qui devrait nous inquiéter ne sont pas les 74%, mais bien les 73% •••


                                      • ETTORE ETTORE 25 mars 17:43

                                        «  »« @SPQR-audacieux complotiste-Monde de menteurs
                                        comme aux états unies, DOG a détecté des BOTS générateurs de fausse devise . »« 

                                        ..........................................

                                        Nous sommes entrés ( et pas sortis) dans l’ère du faux !

                                        L’ère du faux, dans tous ses états.

                                        Du faux cul, au faux cri

                                        Du faux cri, au faux con ;

                                        Mais dans tous ces FAUX, il y a, une vérité intrinsèque, c’est qu’ils le sont vraiment.

                                        Tous les jours VRAIS, on nous balance des FAUX, et usage de faux, sans que ces faussaires, ne soient inquiétés pour leur fausses vérités, mais vrais mensonges.

                                        Qu’ils utilisent la fausse monnaie ( comme la FED) pour blanchir leur faux pognon, comme de vrais mafieux ? Il n’y a rien de faux dans tout cela.

                                        A dire vrai, ce qui m’agace le plus, dans ces commis de FAUX, ou, simple FAUX, c’est qu’il est toujours commis sous » X ".


                                        • Eric F Eric F 25 mars 19:42

                                          @ETTORE
                                          la fausse monnaie des banques centrales, c’est la ’’planche à billets’’ (en fait souvent virtuelle par écriture sur des comptes), celle qui sert notamment pour le ’’quantitative easing’’ (achat aux banques d’une part des titres d’emprunts d’état qu’elles détiennent).
                                          Notons que ceux qui demandent que la BdF finance gratuitement les déficits publics sont demandeurs de cette création de monnaie sans contrepartie.



                                        • titi titi 25 mars 23:00

                                          @L’auteur

                                          Oulàlà... quel fouilli que cet article...

                                          Que la démocratie soit perfectible, on le sait depuis le procès de Socrate : depuis que la démocratie existe.

                                          Et comme disait Churchill la démocratie c’est le moins pire des systèmes.

                                          La question du financement de l’état n’est pas lié à la démocratie.
                                          Dans l’Empire Romain, les Auguste dilapidaient le trésor impérial pour contenter les prétoriens, qui avaient le pouvoir de faire et défaire les impereurs.
                                          En démocratie, les élus dilapident les revenus de l’état, pour contenter les électeurs qui ont le pouvoir de faire et défaire les élections.

                                          Et le problème ce ne sont pas les élus, mais bien les électeurs qui croient au père noel.


                                          • ETTORE ETTORE 25 mars 23:07

                                            @titi
                                            «  »"Dans l’Empire Romain, les Auguste dilapidaient le trésor impérial pour contenter les prétoriens, qui avaient le pouvoir de faire et défaire les impereurs«  »".

                                            Quel salmigondis d’affirmations péremptoires, et de plus sans queue ni tête !
                                            Surtout ne voyez aucune similitude, entre la force d’expansion de l’empire Romain, avec tout ce que cela comportait de vols des richesses, et ce « réarmement », tant voulu pour nous ré-enrichir, par cette petite légion de quarterons dépravés.
                                            Vous finirez bien par comprendre, à un moment donné, ou s’arrête votre culture, et où, commence l’intelligence .
                                            La vraie, pas celle qui croit, en la bouteille de coca cola barbue.


                                          • titi titi 26 mars 10:14

                                            @ETTORE

                                            "Quel salmigondis d’affirmations péremptoires, et de plus sans queue ni tête !

                                            "

                                            Si vous êtes ignorant, je n’y peux rien.


                                          • charlyposte charlyposte 26 mars 10:24

                                            @titi
                                            Sources ?


                                          • Eric F Eric F 26 mars 11:18

                                            @titi

                                            ’’ les élus dilapident les revenus de l’état, pour contenter les électeurs qui ont le pouvoir de faire et défaire les élections’’


                                            Il y a certes saupoudrage vers la base, mais il y a aussi d’immenses profits privés bâtis sur les financements publics, avez-vous vu l’excellente mais terrifiante émission d’A2 sur les Ehpads ORPIA, un taux de profit ahurissant sur le dos de vieux et leur familles (certes plutôt aisées), et de détournement de subventions sociales, que les ARS couvraient. On l’a vu aussi avec les labos lors de la crise sanitaire (les profits ont explosés), les subventions aux fournisseurs d’énergie lors de la spéculation, et désormais les fabricants de canons...

                                          • titi titi 26 mars 14:16

                                            @Eric F

                                            "Il y a certes saupoudrage vers la base

                                            "

                                            Il ne s’agit aucunement de saupoudrage.

                                            Il s’agit de promettre tout et n’importe quoi sans avoir l’once d’un début de commencement de financement.


                                          • Eric F Eric F 26 mars 14:46

                                            @titi
                                            Tout et n’importe quoi, pas tout à fait, mais il est vrai que des prestations d’assistance non financées par cotisations se sont multipliées, tels que chèque rentrée, chèque énergie, prime de Noël, pass culturel pour étudiants...
                                            Mais on voit que les abus concernent des gens de base pour de faibles montants, et certains nantis pour d’énormes sommes chacun.


                                          • titi titi 26 mars 15:33

                                            @Eric F

                                            https://www.cades.fr/pdf/docref/fr/CADES_DIP_First%20Supplement_January%202025.pdf

                                            C’est notre modèle social, attrappe électeurs-couillons, qui n’est pas financé.


                                          • titi titi 26 mars 15:37

                                            @charlyposte

                                            Donativum


                                          • ETTORE ETTORE 26 mars 20:56

                                            @titi
                                            C’était surtout la garde prétorienne, qui touchait ces « primes »
                                            Les prétoriens, et QUE EUX, en tant que garde personnelle de l’empereur.
                                            (Comme cela se passe encore aujourd’hui, dans le cercle restreint des « élites »
                                            gouvernementales). 
                                            Les troufions, se payaient sur la bête, et sur le champ de bataille, ou, pour la gloire d’être enrôlé dans une armée, qui avait soumis leur peuple.
                                            Parler latin, c’est bien.. !
                                            L’employer pour ce que cela ne veut pas dire, c’est mal !


                                          • titi titi 27 mars 22:57

                                            @ETTORE

                                            "C’était surtout la garde prétorienne,

                                            "

                                            Bah si tu faisais l’effort de lire les messages, tu aurais vu que c’est de cela dont je parlais : la garde prétorienne.

                                            Donc apprend à lire, en l’espèce ce que j’ai écrit en francais, et seulement après vient donner des leçons.


                                          • cleroterion cleroterion 30 mars 11:18

                                            @titi
                                            Non, le problème, ce ne sont pas les élus, mais bel et bien le système. Quelles que soient vos opinions politiques, si vous virez les élus que vous n’aimez pas, ils seront remplacés par d’autres que vous finirez par détester tout autant. Le problème, c’est la dictature, pas le dictateur.


                                          • L'apostilleur L’apostilleur 25 mars 23:08

                                            @ l’auteur 

                                            Vous n’êtes pas un exemple de démocratie à vouloir votre « .. pouvoir (qui) serait partagé au sommet de l’état, où il y aurait des représentants (tirés au sort ?) des différentes institutions.. » alors que l’écrasante majorité « ..73% déclarent vouloir »un vrai chef « pour mener le pays.. » 

                                            Comment allez-vous vous y prendre, l’imposer avec une dictature ??



                                            • Moi, je n’ai jamais voté pour les banques !

                                              Mais alors, Pourquoi ont-elles tous les pouvoirs  ?


                                              • Jean Keim Jean Keim 26 mars 07:58

                                                @SPQR-audacieux complotiste-Monde de menteurs

                                                A chaque fois nous tombons dans le piège de donner une réalité à ce qui n’est nominalement qu’un concept.

                                                En comme nous adorons les concepts – l’un des plus formidable est ‘’Dieu’’ suivi de près par ‘’au-delà’’ et ‘’guerre’’ – pour donner plus de consistance au concept ‘’banque’’, nous précisons que les banques sont aux mains de la ‘’Finance’’, seulement si je veux avoir une entrevue avec la Banque ou mieux avec la Finance, je devrai prendre un rendez-vous avec quelqu’un qui se chargera au bout du compte de me convaincre de la réalité de sa fonction.

                                                Si on prend un peu de recul, on prends conscience que tous les grands ‘’machins’’ qui régissent le monde ne sont que du vent entretenu par ceux qui ont intérêt à ce que le statu quo perdure.

                                                Notre civilisation est un château de cartes en équilibre précaire, mais de puissantes institutions telles l’armée, la police, la justice... (toutes des concepts), de par les convictions de ceux qui leur donne un semblant de réalité, maintiennent sa pérennité.

                                                Et finalement une chose inouïe peut se révéler à notre conscience, une minorité d’individus prévaricatrice et parasite mène la multitude des gens à la baguette.


                                              • Eric F Eric F 26 mars 11:58

                                                @Jean Keim
                                                Dieu et l’au-delà sont hypothétiques, la guerre et les banques sont des réalités, même s’il y a des profiteurs et manipulateurs derrière.

                                                ’’la justice’’ est un concept, mais l’institution judiciaire est on ne peut plus réelle, avec des personnels et locaux.


                                              • Jean Keim Jean Keim 27 mars 13:33

                                                @Eric F

                                                Tout passe par le crible du mental, vu sous cet angle le monde dans sa totalité est un concept ; par exemple l’institution judiciaire sera telle que nous l’imaginerons et le vocable ‘’institution’’ lui-même se prête bien à une cogitation.


                                              • titi titi 27 mars 23:01

                                                @SPQR-audacieux complotiste-Monde de menteurs

                                                "Mais alors, Pourquoi ont-elles tous les pouvoirs ?

                                                "

                                                Elles ont le pouvoir parce que vous avez voté et fait élire des gens qui vous promettaient des mesures non financées, et infinançables autrement que par le concours des banques.


                                              • Jean Keim Jean Keim 28 mars 07:31

                                                Quand nous commençons une phrase par ‘’je crois que...’’ ou sa variante ‘’je pense que...’’, dans une inconscience quasi totale, nous annonçons la nature de ce qui va suivre après.

                                                Ce qui va suivre après sera ce que nos mémoires nous suggèrent, notre mode de penser nous met sur des rails et donc en mode plus ou moins automatique, à l’instar d’un magnétophone, nous répétons-débitons à l’envi le contenu de nos savoirs.


                                              • Gollum Gollum 28 mars 09:06

                                                @Jean Keim

                                                Du genre : je crois que la pensée est un processus robotique et du coup j’ânonne toujours la même ritournelle en boucle, comme un robot, et ce sur des années et des années, dans une stérilité complète ??

                                                J’ai bon là ?  smiley


                                              • Eric F Eric F 30 mars 10:26

                                                @Jean Keim
                                                ’’Quand nous commençons une phrase par ‘’je crois que...’’ ou sa variante ‘’je pense que...’’

                                                Avec cette formulation, on montre que l’on a conscience du caractère relatif que ce que l’on va énoncer, que l’on n’impose pas comme une vérité incontestable.
                                                C’est dans le débat, l’opposition de points de vue, que l’on peut s’efforcer de sortir de nos automatismes et conditionnements.


                                              • Jean Keim Jean Keim 31 mars 21:07

                                                @Eric F

                                                La plupart du temps, la formulation est dite par habitude, sans en avoir vraiment conscience, sans en mesurer le sens profond.

                                                Si nous en avions vraiment conscience, les débats ne seraient pas un duel d’idées.


                                              • Tour de Manhattan révision mars 2025-CD notes en fin Premier articleTélécharger

                                                Septembre 2001 aux États-Unis : quelle fut l’origine des évènements ?

                                                Christian DARLOT

                                                Viendra un temps auquel la postérité s’étonnera que nous ayons méconnu de telles évidences. Sénèque

                                                La crédulité des dupes est un fonds inépuisable pour l’ingéniosité des coquins. Edmund Burke

                                                Tout pouvoir est une conspiration permanente. Honoré de Balzac

                                                La réalité a cet avantage sur la fiction qu’elle n’a pas besoin d’être vraisemblable. Mark Twain

                                                On doit la vérité aux gens intelligents, mais on doit le mensonge aux imbéciles. Georges Courteline

                                                Seuls les plus petits secrets ont besoin d’être protégés. Les plus grands sont gardés par l’incrédulité publique. Mar- shall McLuhan.

                                                Le bobard dément prépare le bombardement. Éphraïm Camember, 29 juillet 1881.

                                                Résumé :

                                                Les attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis furent prétexte à des guerres dévastatrices, et la dynamique politique ainsi déclenchée s’est développée jusqu’à mettre la paix du monde en péril, tandis que la répression du terrorisme était prétexte à restreindre les libertés publiques. Les circonstances de ces attentats éclairent leur origine et leurs buts.

                                                Christian DARLOT est chercheur en Physiologie.


                                                https://www.profession-gendarme.com/les-tours-de-manhattan/

                                                • Des VÉRITÉS sur NOTRE-DAME

                                                  On rend aujourd’hui un hommage parfaitement mérité à ceux qui ont réalisé la reconstruction de cette merveille.N’oublions pas que la cause accidentelle n’a jamais été démontrée,et que pour beaucoup d’experts (retirés des réseaux sociaux ?) elle est considérée comme quasi-impossible !

                                                  LE SILENCE EST DE RIGUEUR

                                                  Morgane Dumoulin  : « je pense que ce n’est pas un accident  : ancienne étudiante de L’École du Louvre, diplômée en Histoire de l’art, j’ai visité la charpente de Notre Dame avec des architectes des Bâtiments de France, il y a plusieurs années. Cette charpente de bois, du Xlle siècle, était protégée comme jamais .

                                                  Chaque intervention est toujours accompagnée par des architectes, des experts, des historiens… Aucun début de travaux n’est envisagé, sans une prudence extrême : pas de source de chaleur, aucun chalumeau, ni appareil électrique ; un système d’alarme performant et une surveillance très stricte. Je pense que nous finirons par apprendre qu’il s’agit d’un incendie criminel. »

                                                  Philippe Villeneuve, architecte en chef des Monuments Historiques et responsable de la restauration de la flèche : « Suite à différentes questions et témoignages, il m’apparait utile d’apporter cette info : les travaux de restauration proprement dits n’avaient pas encore débuté ; seuls les échafaudages étaient en cours de montage. Aucune soudure ni aucun point chaud possibles, donc. »

                                                  Maxime Morlon  : « Je partage cette analyse. Pour travailler souvent en milieu dangereux avec des ATEX (Réglementation européenne relative à l’usage de certains matériels en atmosphère explosive), je confirme que toutes les précautions sont prises sur ce genre du bâtiment, outre desmesures de prévention, drastiques. On demande d’enlever tous les matériels électriques et de travail par point chaud, comme les chalumeaux, dès la fin de la journée de travail. Tout est stocké dans des endroits appropriés.

                                                  L’ascenseur, installé avec l’échafaudage servait aussi à cela.Le travail par point chaud est soumis à autorisation journalière  ; il est supervisé par des spécialistes qui mesurent le taux de poussière dans l’air et la présence éventuelle de gaz pour éviter tout départ de feu ou explosion .

                                                  La couleur des flammes et le dégagement de fumée sont aussi très suspects  : Personnellement, je n’ai jamais vu du bois sec produire des flammes aussi blanches à leur base et autant de chaleur. Il suffit de regarder les incendies de vieilles maisons, où l’on constate que les poutres sont les dernières choses qui restent, avec les murs porteurs, même après plusieurs heures de combustion.

                                                  La charpente de Notre-Dame s’est vaporisée en moins d’une heure, comme si on avait utilisé un accélérateur de combustion du bois.


                                                  • @SPQR-audacieux complotiste-Monde de menteurs

                                                    Je ne crois absolument pas à la thèse accidentelle. »

                                                    Thierry Scootard  : « Ancien pompier, je me pose une question : jamais je n’ai vu un feu de charpente prendre sans combustible. La première question qui me trotte en tête est de savoir quel combustible aurait pu servir pour embraser ces poutres, de plus de 40 cm d’épaisseur.

                                                    1ère solution  : un faux contact électrique. Daccord, mais quand on voit les combles, personnellement j’en doute. Surtout qu’aucun combustible ne trainait.

                                                    2ème solution  : un chalumeau dirigé vers une poutre pendant au moins 15 min., pour commencer à faire prendre une poutre ! Mais ensuite, pour la propagation, j’en doute aussi.

                                                    3ème solution  : un effet backdraft, c’est-à-dire un feu dans un local, suivi d’une implosion à la suite d’une prise d’air.

                                                    Loulou Luigi : «  Ancien charpentier boiseur, je puis assurer que ces pilastres multi-centenaires ne peuvent brûler comme un vulgaire fétu de paille ! Le seul fait d’avoir été protégés durant des siècles, les a rendus imputrescibles et ininflammables. Il aurait fallu un feu couvant durant plusieurs jours, sans que personne ne puisse le voir, ni en voir les fumerolles ! Impossible.

                                                    Patricia Etout : Cet incendie d’une rare violence et d’une rare intensité laisse sceptique sur le fait qu’il ait démarré spontanément. Une telle puissance et une propagation aussi rapide, suscite immanquablement des questions

                                                    Aline Aitaine : « Sachant que matin et soir, il y a une inspection par les pompiers qui surveillent le site ; qu’il n’y avait aucun ouvrier sur le chantier ; qu’il y aurait eu deux départs de feu (selon LCI) ; que le feu s’est propagé à une vitesse exceptionnelle ; que la Basilique St Denis a fait l’objet d’un incendie volontaire  ; etc., etc.

                                                    Mais « pas de conclusions hâtives, ni d’amalgames . » Pour ma part, je pense en effet qu’il y a eu plus d’un départ, pour provoquer un tel embrasement. En effet, vers 18h20, une première alarme incendie s’est déclenchée. Les agents ont fait le tour sans rien constater d’anormal. Donc, ils sont soit stupides, soit incompétents : j’aurais été vérifier dans les combles, sachant que des travaux de rénovation vont avoir lieu. A 18h47, une deuxième alarme incendie se déclenche,ce qui veut dire que le feu s’est propagé en 27 min dans les combles ou qu’un autre départ de feu est survenu. Bref beaucoup d’interrogations . J’en ai vu, des feux de toitures, mais c’étaient des maisons isolées à la laine de verre et truffées de gaines électriques. Dans le cas de Notre-Dame, apparemment les combles en étaient vierges : il y avait juste des poutres, aux dimensions monstrueuses. Pour rappel, la cathédrale de Nantes a subi le même incendie imputé à un chalumeau resté malencontreusement allumé. Dans le cas présent, les travaux en étaient au stade de la pose d’échafaudages. Il n’y avait pas encore de chalumeau (ni d’autre matériel). Bref, beaucoup de questions resteront sans réponse…  »

                                                    Anonyme : – « Je peux vous garantir que l’incendie est criminel : la sécurité et les mesures mises en œuvre sont juste hallucinantes. Chaque jour, en fin de chantier, des agents équipés de caméras infrarouge, font le tour de chaque place où les ouvriers sont installés pour travailler. Chaque soudure est contrôlée et vérifiée ; interdiction de fumer à n’importe quel endroit : caméras dans tous les coins, sous les spots et sous chaque angle (pour les vols et les cigarettes), extincteurs tous les 5 mètres, dispositifs détecteurs de fumée, en veux-tu en voilà. Ils font même des essais, matin, midi et soir pour s’assurer du bon fonctionnement.

                                                    – Mon frère travaille sur le chantier de Notre-Dame depuis plus de six ans : sa firme est la seule à avoir rénové cette merveille, ces dernières années  : toiture, ardoises, cuivres, charpente, boiseries, etc.). Il n’arrête pas de me répéter qu’ il est impossible et incompréhensible qu’un incendie se soit déclenché spontanément : les dispositifs de sécurité pour pallier les risques d’incendie sont impressionnants et les procédures répétées chaque jour.

                                                    – Français Du Jura : « Je travaille à Paris, depuis 2000 , comme tailleur de pierre. J’ai participé à de nombreux chantiers. Il faut voir les équipes : On nous a imposé des Maliens, des Cap-Verdiens, des Maghrébins… Ils prient sur les chantiers. Beaucoup nous haïssent. Pour moi, un feu d’une telle violence en moins de 2 h., est impossible sans accélérateur.

                                                    De plus, le bois n’émet pas de fumée jaune ; la pétrochimie, oui. »

                                                    Rappel d’une citation de Chamfort : » En France on laisse en repos ceux qui mettent le feu et on persécute ceux qui sonnent le tocsin ».

                                                    NOTRE DAME BRÛLE Broché – 5 juillet 2021

                                                    de PATRICK JAULENT (Auteur), JACKY CASSOU (Auteur), SANDRINE BARRIERE (Avec la contribution de), & 3 plus



                                                  • https://www.eclaireur.eu/p/intro-la-machine-de-propagande-de

                                                    [ Intro ] La machine de propagande de l’Union européenneUn rapport met en lumière le jeu trouble des institutions européennes qui utilisent médias et ONG pour pousser leur agenda politique. A l’instar de USAID, sauf que personne n’en parle.

                                                    Le journaliste italien Thomas Fazi, auteur du rapport - Image extraite de la vidéo The EU’s NGO Scandal : How Brussels Funds Its Own Propaganda / MCC Brussels

                                                    Dans un rapport de 53 pages réalisé avec le think tank Mathias Corvinus Collegium à Bruxelles et publié originellement en anglais sur son site, le journaliste Thomas Fazi expose comment s’organise la machine de propagande de l’Union européenne.

                                                    On y découvre comment les institutions de l’Union européenne financent des ONG, des médias, des associations de la société civile pour pousser ses “valeurs”, notamment au travers du programme CERV (Citoyens, Egalités, Droits-Rights, Valeurs), programme doté d’un budget de 1,56 milliard d’euros sur lequel L’Eclaireur s’est aussi penché – nous y reviendrons. Ainsi, l’UE promeut ses propres politiques, organisant une forme de censure et un insidieux système aussi inégalitaire qu’orienté - une forme de corruption ? - d’attribution de subventions contribuant à amplifier le discours “dominant”, à étouffer toute voix dissidente, ou qui s’écarterait un tant soit peu de la doxa officielle : celle d’une UE non seulement intégrée mais également promise à un seul horizon, son élargissement.

                                                    Thomas Fazi est un chercheur indépendant, écrivain et journaliste basé à Rome en Italie. Il publie dans UnHerd et Compact et est aussi l’auteur de plusieurs ouvrages 1.

                                                    Le Mathias Corvinus Collegium (MCC) est un établissement d’enseignement privé hongrois et un lieu de débats et de réflexions implanté dans plusieurs villes de Hongrie et d’Europe.

                                                    Eminemment suspect le MCC ? Le cercle de réflexion fondé en 1996 s’est notoirement étoffé depuis 2020 grâce à un financement conséquent du gouvernement de Viktor Orban 2 et qui lui vaut d’être rangé au rayon d’ONGOG – organisation non gouvernementale organisée par le gouvernement – par VSquare, un réseau de médias d’investigation… que l’on peut tout aussi suspecter de partialité au vu de ses diatribes antirusse, ses critiques du gouvernement Orban et de son financement. Parmi ses soutiens initiaux figure le National Endowment for Democracy, une “filiale” de la CIA.

                                                    Bonnet blanc et blanc bonnet ?

                                                    Une chose est sûre : le MCC, qui revendique le droit à la liberté de penser autrement et appelle à la mise en place d’un Département de l’efficacité gouvernementale de l’UE inspiré du DOGE de l’administration Trump - il est loin d’être le seul - bouscule l’ordre établi. Voir la panique qui a saisi certains dirigeants en 2024 lors de l’annonce d’une réunion à Bruxelles, coorganisée par le MCC, de la droite radicale européenne et les tentatives, anticonstitutionnelles, d’empêcher sa tenue.

                                                    Que l’on adhère ou pas à ces valeurs, il reste profondément dérangeant que des voix critiques, telle celle de Thomas Fazi (c’est aussi le travail d’un journaliste) que l’on peut difficilement suspecter de conservatisme – Thomas Fazi est marqué à gauche, si tant est que cette orientation ait une signification aujourd’hui – ne trouvent d’écho que dans les cercles conservateurs et que ses travaux ne soient pas relayés en France, même à la marge3. Quant à la Commission européenne, interpellée à ce sujet par le Berliner Zeitung, le principal quotidien à Berlin, elle s’est contentée de balayer le sujet d’un revers de la main.




                                                    • mcfr 26 mars 07:02

                                                      La vraie gauche ne gagnera jamais une élection importante tant qu’elle n’aura par convaincu les classes moyennes.

                                                      https://mascarade111.canalblog.com/2024/11/lfi-doit-convaincre-les-classes-moyennes-6.html


                                                      • leypanou 26 mars 11:02

                                                        @mcfr
                                                        avec l’escrologie, le LGBTQ+isme et l’humanisme hors-sol ?


                                                      • Claude Courty Claude Courty 26 mars 10:47

                                                        Si la France n’était pas une démocratie, il y a longtemps que son pouvoir légitime vous aurait fait taire, vous et tous ceux qui tirent chacun de leur côté, au détriment d’un pays dont ils aggravent ainsi chaque jour un peu plus les difficultés.


                                                        • Eric F Eric F 26 mars 12:28

                                                          @Claude Courty
                                                          Il n’existe pas de démocratie parfaite, mais il y a une gradation des régimes, entre la pire dictature, et la meilleure démocratie possible.

                                                          Parmi les pires dictatures, il y a eu par exemple les Khmers rouges, qui avaient même supprimé le système éducatif, et torturaient les récalcitrants voire les tièdes dans des centres de rééducation. On a désormais les Talibans, avec une autre idéologie mais des méthodes de même niveau.

                                                          Les pays scandinaves sont généralement présentés comme les pays les plus démocratiques, or ce sont des monarchies constitutionnelles, la Suisse également, pays des ’’votations’’.
                                                          Ceci dit, les classements d’indice de démocratie publiés par ’’the economist’’ sont forcément orientées selon les conceptions occidentales et libérales.

                                                          La France a été récemment remise dans la catégorie ’’démocratie pleine’’ après un passage de quelques années au purgatoire des ’’démocraties incomplètes’’. Ceci dit la situation politique en absence de majorité parlementaire depuis plusieurs mois s’est singulièrement dégradée.


                                                        • Rinbeau Rinbeau 26 mars 13:00

                                                          @Claude Courty

                                                          il y a longtemps que son pouvoir légitime vous aurait fait taire

                                                          Oui Jupiter pourrait faire couper des langues.. Mais il semble que son truc à lui.. ça soit les Borgnes !


                                                        • Christophe 26 mars 13:03

                                                          @Claude Courty

                                                          Un ami a dit une fois : la propagande est à la démocratie ce que la patraque est à la dictature.
                                                          Je pense qu’il serait pertinent de se poser de véritables questions et de ne pas les évacuer avant même de les poser ... ce qui revient à de l’aveuglement.


                                                        • Claude Courty Claude Courty 26 mars 19:05

                                                          @Christophe

                                                          Lorsque Gustave Lebon écrivait il y a plus d’un siècle, dans sa “Psychologie des foules “, que celles-ci n’aimaient pas le vérité, il aurait pu nous prévenir qu’un jour elles iraient jusqu’à aimer le mensonge, tant elles s’y vautrent de nos jours.


                                                        • Claude Courty Claude Courty 26 mars 19:07

                                                          Lorsque Gustave Lebon écrivait il y a plus d’un siècle, dans sa “Psychologie des foules “, que celles-ci n’aimaient pas le vérité, il aurait pu nous prévenir qu’un jour elles iraient jusqu’à aimer le mensonge, tant elles s’y vautrent de nos jours.


                                                        • cleroterion cleroterion 26 mars 22:37

                                                          @Eric F
                                                          Je n’ai jamais été convaincu par les référendums. Dans un référendum, celui qui a le pouvoir, c’est celui qui pose la question et pas ceux qui y répondent. Un référendum n’est acceptable que lorsque la question est posée par une convention citoyenne
                                                          Sinon, le référendum n’est pas plus démocratique que l’élection. Quand, au RIC, j’y suis résolument opposé, car c’est tromper le peuple en lui faisant croire qu’il a le pouvoir. La démocratie n’est pas l’ochlocratie.


                                                        • cleroterion cleroterion 26 mars 22:51

                                                          @Claude Courty
                                                          Il y a plusieurs définitions de la démocratie.
                                                          Vous pensez droit de l’homme.
                                                          Moi, je pense pouvoir du peuple.
                                                          Les difficultés que vous évoquez viennent du fait viennent du fait que ne nous ne sommes pas une démocratie.
                                                          Quant au droit de l’homme que vous évoquez, ça me fait rigoler : une dictature, c’est « ferme ta gueule » et votre démocratie, c’est « cause toujours ».
                                                          L’élection apporte la légitimité au prince pour faire absolument ce qu’il veut et ne donne aucun pouvoir au peuple.


                                                        • Enki Enki 26 mars 23:18

                                                          @cleroterion

                                                          Votre avant-dernier post de ce fil, à Eric F.

                                                          Pourtant, avec le RIC, le peuple a justement ce pouvoir de poser la question et lancer le choix, contrairement aux référendums émanant du système représentatif, qui est bien la cage étouffant le peuple. Et c’est ce qu’on voit aujourd’hui avec notre démocrature qui ne respecte même plus les référendums qu’elle déclenche, depuis celui de 2005.
                                                          Ce qui n’empêche pas les conventions citoyennes, par exemple sur un sujet trop technique, ou bien pour contrôler des actions de l’Etat. Et pour quelle raison le même système représentatif qui a initiative d’une convention citoyenne respectera mieux sa décision que son dernier référendum ?

                                                          En fait votre vision n’est pas la démocratie, mais le despotisme éclairé : dire à la place du peuple ce qui lui convient. La dictature du prolétariat des régimes communistes est du despotisme éclairé, ainsi que tous les totalitarismes. 


                                                        • cleroterion cleroterion 27 mars 08:56

                                                          @Enki
                                                          Vous sous trompez, il y a un abus de langage dans le mot RIC. Ce n’est pas le peuple qui pose la question, mais un citoyen. Et ce ne sera pas la même chose selon que ce citoyen est un milliardaire ou un ouvrier.
                                                          Le principe fondamental de la démocratie, c’est l’assemblé citoyenne tirée au sort. 
                                                          Dans sa conception, un référendum ne donne pas plus le pouvoir au peuple qu’une élection, mais toujours à celui qui pose la question, quel qui soit.
                                                          Enfin le tirage au sort est le stricte contraire du despotisme : c’est l’élection qui conduit à la tyrannie. Ne mélanger pas tout !


                                                        • Enki Enki 27 mars 11:12

                                                          @cleroterion

                                                          Ce n’est pas le peuple qui pose la question, mais un citoyen.

                                                          Non, puisqu’il faut une pétition avec un seuil à atteindre permettant de confirmer que c’est une aspiration populaire, et non une simple question d’une personne qui engage le référendum pour une nation.

                                                          Dans sa conception, un référendum ne donne pas plus le pouvoir au peuple qu’une élection, mais toujours à celui qui pose la question, quel qui soit.

                                                          On parle bien d’un RICitoyenne et non pas d’un référendum en général : ce n’est pas la même chose. En RIC, c’est bien le peuple qui pose la question.
                                                          Vous ne comprenez pas la différence entre souveraineté nationale et souveraineté populaire. Une convention citoyenne est un instrument de souveraineté nationale, puisque c’est le représentant qui a l’initiative de la convoquer. Vous devriez lire Montesquieu, L’esprit des lois, pour comprendre ces notions et comprendre ce qu’est un RIC.

                                                        • cleroterion cleroterion 27 mars 12:22

                                                          @Enki
                                                          La pétition ne garantie en rien que cela donne le pouvoir au peuple. Si vous voulez 100.000 ou 700.000 signatures, c’est très facile à avoir. Un parti politique, un groupe religieux lance un appel à ces électeurs et c’est fait.
                                                          Il n’y a pas de cohérence dans les référendums : un jour on va devoir voter pour le rétablissement de la peine de mort, le lendemain pour son interdiction.
                                                          On vote selon son humeur, l’actualité, la propagande des médias. On donne le pouvoir à la foule, pas au peuple. Aucun projet de société, pas de vision globale, et si en plus on fait des RIC, ça va être du grand n’importe quoi !
                                                          Pour ce qui me concerne, lors des référendums auxquels j’ai voté, je trouve que la question était toujours mal posée, et je n’ai jamais été satisfait de mon vote.
                                                          On ne répond pas par oui ou par non à une question complexe quand on se préoccupe du bien commun.
                                                          Dans un référendum, le débat doit avoir lieu avant qu’on pose la question et non après, c’est pourquoi la question doit être posée par une convention citoyenne, et compte tenu du caractère non démocratique du référendum, il faut le limiter au maximum, par exemple en cas de conflit entre une convention citoyenne et le parlement élu.
                                                          Le seul cas où je suis favorable au référendum c’est pour destituer un élu, car le suffrage universel doit pouvoir défaire ce qu’il a fait.
                                                          L’énergie citoyenne est précieuse, ne la gaspillons pas dans des débats de mauvaises qualité qui fracturent et divisent la société.
                                                          Les conventions citoyennes rassembles ; les référendums divisent


                                                        • cleroterion cleroterion 27 mars 13:13

                                                          @Enki

                                                           « Une convention citoyenne est un instrument de souveraineté nationale, puisque c’est le représentant qui a l’initiative de la convoquer. »
                                                          En complément de ma première réponse, j’ajouterais que je milite pour les conventions citoyennes obligatoires c’est à dire que que les citoyens n’auraient pas besoin de demander l’autorisation du prince pour en organiser. Par exemple, chaque année on organiserait une convention sur la santé, l’éducation, la transition écologique., etc. Une convention citoyenne qui aurait lieu au mois de décembre déciderait des conventions à tenir pour l’année suivante.


                                                        • joletaxi 27 mars 13:48

                                                          @cleroterion

                                                          conventions citoyennes....on en a vu les résultats

                                                          allez voter, ce sera déjà un bon début


                                                        • Enki Enki 28 mars 10:53

                                                          @cleroterion

                                                          La pétition ne garantie en rien que cela donne le pouvoir au peuple.

                                                          Le RIC est fait pour doter un pouvoir au peuple de décider de changer une loi, quelle qu’elle soit ou de révoquer un élu.

                                                          Si vous voulez 100.000 ou 700.000 signatures, c’est très facile à avoir.

                                                          700000 signatures, c’est plus difficile à obtenir de 100000 et plus facile que 1 million. C’est un seuil à trouver, mais je vois que vous ne comprenez pas ce mot non plus.

                                                          Bref, je ne vais pas me fatiguer devant votre étalage renouvelé de mauvaise foi qui tourne au trollage. On voit dans la politique Suisse, qui vit par référendums depuis deux siècles, y compris d’initiative populaire, que le peuple n’a pas de pouvoir, se comporte comme une foule, est versatile, ne comprend rien aux questions qu’elle se pose, fait n’importe quoi... Et que ce pays subit le chômage, un faible PIB, que les infrastructures publiques sont en déshérence, que le climat social est à la crise permanente. 

                                                          Le peuple infantile, incapable de se décider semblable à une foule dangereuse est la vieille thématique qui justifie tous les despotismes éclairés, ce que vous n’avez pas compris non plus.



                                                        • Rinbeau Rinbeau 26 mars 12:46

                                                          Je le redis..

                                                          De toute manière les élections sont pipeautées depuis 1789.. La révolution accouche du vote censitaire où seuls les plus riches sont éligibles et électeurs.. Il faut la révolution de 1848 pour abolir définitivement le vote censitaire.. Mais lors des élections de juillet 1857 voici ce que disait le poète François Ponsard, candidat de l’opposition à Vienne : « Les mairescommissaires de police et gardes champêtres ont fait voter le bétail rustique comme ils ont voulu. On a arrêté les porteurs de mes bulletins et déchiré mes affiches ; on a pris mes bulletins dans la main et jusque dans les maisons des paysans en leur faisant toutes sortes de menaces ; on a promis aux maires des foires, des églises, des chemins et des secours pour les inondés de l’an dernier3. »

                                                          Par la suite on a bourré les urnes.. Fait voter des morts et des gens n’ayant jamais existé.. Puis on a acheté les électeurs.. Crée les instituts de sondages appartenant à la grande Bourgeoisie.. De nos jours la TV instille au goute à goute la pensée unique dans nos cervelles en rendant invisible le plus important du scrutin du moment, en détournant l’attention du cadre auquel il ne faut pas toucher.. Et si tout cela est vain, on invalide les résultats comme en Roumanie où en France en 2005.. Quand au vote par ordinateur de plus en plus présent dans les communes Françaises, la raison voudrait qu’on les détruise partout puisqu’on ne les interdit pas.. Puis viendra le vote sur téléphone portable..

                                                          Bref l’élection est l’institution qui permet aux dominants de se maintenir au pouvoir.. En démocratie représentative d’une Ploutocratie.. LA NOTRE PAR UNE CONSTITUTION QUI SE REVELE ETRE NOTRE PRISON POLITIQUE !


                                                          • Christophe 26 mars 12:59

                                                            @l’auteur

                                                            Il faudrait bien plus qu’un article pour ne parler que de démocratie.

                                                            Quelle approche avez-vous de la démocratie ?

                                                            En remontant dans la Grèce Antique, le créateur de la démocratie (du concept) est Platon dans la Politique. Son opposé, bien que son élève, propose une autre définition, Aristote propose une oligarchie avec le droit de vote au peuple pour lui laisser croire qu’il peut influencer la politique.

                                                            Si nous nous référons à l’approche aristotélicienne nous sommes tout à fait en démocratie, le pouvoir de l’argent étant roi et nos politiques ne représentent que cette caste particulière au détriment des autres.

                                                            Si nous nous référons à Platon, nous ne sommes pas du tout en démocratie, mais en oligarchie autoritaire.

                                                            Nous pourrions remonter les approches philosophiques de bien des philosophes politiques mais rien ne déroge réellement de ce paradigme, cette opposition à la source même de la définition.

                                                            Les français étant très dogmatiques sont très attachés à la définition platonicienne mais ce n’est pas du tout celle qui a été développé par les anglosaxons. Ils y préfèrent l’approche aristotélicienne puisque le libéralisme économique n’est rien d’autre que le suprémacisme des fortunes contre le reste de la population. Cela se résume à ce que disait une milliardaire américain dont j’ai oublié le nom : la lutte des classes à bien eu lieu mais nous l’avons gagné. La mondialisation étant le sacre de la fortune reine.


                                                            • cleroterion cleroterion 26 mars 22:24

                                                              @Christophe
                                                              « Quelle approche avez-vous de la démocratie ? »
                                                              En fait, il y a de multiples sens au mot démocratie, ça désigne le pouvoir du peuple et la procédure qui le permet.
                                                              J’ai écrit une vingtaine d’article sur la démocratie que vous pouvez consulter sur ce site.
                                                              La procédure démocratique, c’est l’égalité politique, l’isonomie, donc le tirage au sort. Comme disait Montesquieu, « Le sort est une façon d’élire qui n’afflige personne ; il laisse à chaque citoyen une espérance raisonnable de servir sa patrie. »
                                                              « Le suffrage par le choix (c’est-à-dire l’élection) est de la nature de l’aristocratie »
                                                              La procédure démocratique s’applique au pouvoir législatif, via les conventions citoyennes ; mais il me semble difficile de ne pas y inclure des députés (c’est ce que j’explique dans mes précédents articles).
                                                              Le pouvoir exécutif, tout comme le pouvoir judiciaire, est logiquement aristocratique (du grec « Aristos » : les meilleurs") mais cela n’empêche pas le peuple d’exercer un contrôle.
                                                              Une démocratie, selon mon approche, c’est un régime qui combine le tirage au sort (démocratie), l’élection (aristocratie) et le référendum (Ochlocratie). Le référendum étant à utiliser seulement en dernier recours comme en cas de conflit entre une convention citoyenne et une assemblée élue.


                                                            • Parrhesia Parrhesia 27 mars 07:04

                                                              @Christophe
                                                              Excellente analyse, à la fois exacte et concrète, qui mériterait une approbation bien supérieure à celle qui vous est attribuée jusqu’à présent.
                                                              Signe que le mal est profond.
                                                              Bonne journée.


                                                            • Jules Seyes Jules Seyes 26 mars 16:52

                                                              Il faut que l’état emprunte auprès des marchés financiers pour réguler la masse monétaire

                                                              Autre solution : Retirer aux banques le pouvoir de créer de la monnaie et le confier à la banque centrale. Cela laisserais les profits du seigneuriage à l’état. Oups, ca couterait leur derniers bénéfices aux banques !


                                                              • joletaxi 26 mars 17:04

                                                                @Jules Seyes

                                                                le pouvoir de créer de la monnaie et le confier à la banque centrale.

                                                                bonne idée...
                                                                sauf que c’est actuellement le cas


                                                              • Eric F Eric F 26 mars 19:46

                                                                @Jules Seyes
                                                                La création de monnaie par les banques en utilisant le principe des réserves fractionnaires existait déjà à l’époque de Bretton Wood (convertibilité dollar) et même bien avant, dès le 17è siècle.
                                                                Le dépot reste inchangé et la fraction prètée est donc dupliquée (et elle n’a pas sa contrepartie en or ou en dollar dans les anciens systèmes monétaires). Il peut y avoir un effet multiplicateur par cascade dans le système bancaire, cela a maintenant bien plus d’ampleur qu’auparavant.


                                                              • Claude Courty Claude Courty 26 mars 19:20

                                                                À qui la faute ?

                                                                Lorsque Gustave Lebon écrivait il y a plus d’un siècle, dans sa “Psychologie des foules “, que celles-ci n’aimaient pas le vérité, il aurait pu nous prévenir qu’un jour elles iraient jusqu’à aimer le mensonge, tant elles s’y vautrent de nos jours.


                                                                • Eric F Eric F 26 mars 19:54

                                                                  @Claude Courty
                                                                  Je ne pense pas que les foules d’hier étaient moins abreuvés de mensonges officiels que celles d’aujourd’hui, ni de fausses croyances collectives.
                                                                  Mais on aurait pu penser que le niveau d’instruction supérieur à celui de jadis rendrait les opinions publiques moins crédules, or il n’en n’est rien. La connaissance augmente, mais pas le ’’bon sens’’.


                                                                • Claude Courty Claude Courty 28 mars 14:44

                                                                  @Eric F

                                                                  « Les foules n’ont jamais eu soif de vérité. Devant les évidences qui leur déplaisent, elles se détournent, préférant déifier leurs erreurs, si l’erreur les séduit. » Toujours Gustave Lebon, en 1895.

                                                                  Quoi qu’il en soit, considérer que les foules sont stupides, n’implique pas que chacun de ceux qui les composent le soit, puisque c’est précisément la dissolution de ses valeurs personnelles dans la stupidité collective qui en prive chacun. Or est-il raisonnable de croire que la stupidité collective puisse évoluer autrement qu’en croissant avec le nombre, sachant que l’instruction n’a jamais gêné les menteurs, y compris d’élite.


                                                                • Montagnais .. FRIDA Montagnais .. FRIDA 26 mars 20:18

                                                                  « Salaire de Madame La Hyène » : augmenté de 3000 Euros ( par mois ) .. pareil pour tous les « oligarques » Zéropéens

                                                                  . . 

                                                                  Salaire des joueurs de foutre : 1,5 millions par mois

                                                                  . . 

                                                                  Macron, chef des armées et presse bouton du Nucléon 

                                                                  ..

                                                                  Tout va bien, vive la démonocratie


                                                                  • mcfr 29 mars 17:22

                                                                    Il est donc temps de dénoncer la répression secrète électromagnétique qui est le fondement du système.

                                                                    https://ladictatureinvisible.wordpress.com/2024/12/20/la-non-denonciation-de-haarp-est-une-erreur-fatale/


                                                                    • cleroterion cleroterion 1er avril 09:51

                                                                      Propos d’Henri Guillemin, historien.
                                                                      Un système monarchique est moins fort qu’un système républicain pour faire tenir tranquille les pauvres gens. Pourquoi ? parce que quand c’est le roi qui parle, on peut toujours mettre en cause la volonté royale, on peut dire que c’est un homme qui ne veut pas que nous améliorions notre situation ; tandis que s’il y a une révolte de pauvres gens sous la République, c’est-à-dire sous le régime du suffrage universel, l’autorité qui va contraindre les gens à rentrer dans leur tanière, s’appelle volonté nationale. Du moment qu’il y a suffrage universel et qu’il s’est prononcé, que nous avons avec l’Assemblée ce que l’on appelle la volonté de la nation, cette volonté de la nation, qui est en fait la volonté des notables est autrement forte qu’une simple volonté royale pour faire tenir tranquille les misérables. La République est une manière de coincer les pauvres, bien meilleur selon M. Thiers que ne l’était la monarchie.
                                                                      Rousseau écrivait à d’Alembert :« Jamais dans une monarchie, l’opulence d’un particulier ne peut le mettre au-dessus du prince ; en revanche, dans une République, elle peut aisément le mettre au-dessus des lois. »
                                                                      Ça veut dire quoi ? Dans une République, les lois sont faites par l’Assemblée Nationale. Qu’est-ce que l’Assemblée Nationale, c’est soi-disant le suffrage universel. Qu’est-ce que le suffrage universel, c’est ce que veulent les notables. Par conséquent, dans une république bien conduite, c’est l’argent qui est au pouvoir. Il n’y a pas de régime meilleur qu’un régime démocratique bien orienté pour la protection de l’argent.


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