Chevalerie et Côté Obscur : Une lecture monarchique et chrétienne des Sith dans Star Wars
Depuis sa création, Star Wars fascine autant par ses batailles spatiales que par son riche symbolisme spirituel et politique. Sous les sabres laser et les flottes de chasseurs se cache une puissante allégorie de la chevalerie médiévale et de la tradition monarchique chrétienne.
Dans cet univers, les Sith et les Jedi ne sont pas de simples adversaires : ils représentent deux façons radicalement opposées d’envisager le pouvoir, l’honneur et le service. Cet article propose de décrypter la figure du Sith à la lumière de la chevalerie chrétienne et de la monarchie de droit divin, pour mieux comprendre comment Star Wars met en scène la chute, la perversion et enfin la rédemption de l’être humain.
Dans la chevalerie médiévale, le chevalier prêtait serment d’hommage à son suzerain : une promesse de fidélité, de protection des faibles et de défense de la foi. Chez les Sith, en revanche, le pacte qui unit l’apprenti à son maître n’est jamais empreint de charité ni d’amour : il est purement instrumental. Le néophyte absorbe une partie de la puissance de son mentor, mais trahit aussitôt ce lien de dépendance en reniant toute forme de miséricorde. Là où le chevalier méritait terre et dignité en servant humblement, le Sith use de la tromperie et de la violence pour s’emparer de la première place.
L’épée est pour le chevalier le symbole même de la justice divine : elle tranche l’iniquité et protège les innocents. Son équivalent galactique, le sabre laser, revêt une fonction sacrée pour les Jedi. Le cristal bleu ou vert qu’ils utilisent est le fruit d’une quête spirituelle et technique, à l’image d’une relique bénite. Les Sith ont quant à eux recours à des cristaux synthétiques, teintés par leur haine et leur colère : leur sabre rouge devient un instrument de terreur. Là où l’arme chevaleresque est bénie pour défendre le Bien commun, le glaive des Sith se nourrit de l’ombre et rompt la continuité sacramentelle de la tradition chevaleresque.
La monarchie traditionnelle se fondait sur le concept de droit divin : le roi gouvernait par la volonté de Dieu, mais restait soumis à la loi naturelle et aux contre‑pouvoirs spirituels, notamment l’Église. Dans la galaxie, Palpatine incarne la figure tyran privé de toute légitimité morale : il se présente comme gardien de la paix, mais étouffe les libertés sous une hiérarchie excessive, rigide et sans contrepoids. Le pouvoir politique, quand il est coupé de sa dimension sacrée, se transforme inévitablement en tyrannie.
Le péché d’orgueil, décrit dans la tradition chrétienne comme la première des chutes trouve un écho frappant dans l’arc narratif de Dark Vador. Séduit par la promesse d’une toute‑puissance, il renie son serment Jedi et trahit ses frères d'arme. Cette trahison rappelle la légende de nombreux chevaliers déchus, qui, par vanité, sacrifient leur honneur au profit d’une ambition délétère. Pourtant, l’histoire de Vador ne s’achève pas dans l’abîme : c’est en renouant avec son amour paternel et en acceptant le sacrifice ultime qu’il restaure l’équilibre de la Force, tout comme un chevalier repentant revient à son serment pour sanctifier de nouveau son épée.
Au Moyen Âge, la rédemption d’un chevalier passait par l’humiliation, la pénitence et le service aux plus démunis, symbolisant la conversion du cœur. Dans Star Wars, la réhabilitation de Dark Vador obéit aux mêmes lois spirituelles : en choisissant de sauver son fils et de renoncer à l’obscurité, il incarne la vertu chevaleresque du sacrifice désintéressé.
Cette métamorphose souligne que la plus grande force n’est pas dans la domination, mais dans l’abandon de soi pour le bien d’autrui. Star Wars est bien plus qu’un simple space‑opera : c’est une fresque chevaleresque et monarchique, où la lutte entre Sith et Jedi illustre la dialectique éternelle de l’orgueil et de l’humilité, de la tyrannie et du service.
En revisitant la chevalerie chrétienne à travers le prisme futuriste de la Force, la saga nous rappelle que tout pouvoir, sans serment sincère et sans dimension spirituelle, court inéluctablement vers la corruption. À l’inverse, le vrai pouvoir naît de la fidélité à un idéal plus grand que soi – qu’il se nomme Dieu, peuple ou Force...
21 réactions à cet article
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Heu , je suis désolé mais Star Wars est plus un méli mélo New Age que chrétien ... qui sent beaucoup le souffre ..
le bien et le mal sont sur le même plan ce qui n’est pas le cas dans la tradition chrétienne , et au Moyen Age les chevaliers étaient tous croyants et du coté du bien ...il n’y avait pas de chevalier noir ..
Il pouvait arriver que certains deviennent fous et commettent des crimes ,en tant que psychopathes cela s’est vu , , mais ils ne revenaient jamais au bien , il n’y avait pas d’oscillation entre le bien et le mal ,
et cette Force qui est neutre , à la fois avec un coté blanc un coté noir , que signifie -t-elle au juste ?
pour les chrétiens il n’y qu’un seul Dieu suprême , unique du coté blanc , il n’y a pas de force équivalente coté noir , le mal n’étant pas une force opérante mais seulement l’absence de bien .Les malfaisants qui choisissent satan qui n’est qu’un petit démon par rapport au Dieu Unique , ne font qu’aller contre l’Ordre des choses voulu par Dieu ..l’énergie christique est forcément blanche du coté du bien ,
il a à coté des énergies maléfiques émises par des êtres démoniaques , mais l’énergie christique est toujours la plus forte , le mal n’est pas équivalent au bien , c’est l’absence de bien ..
aller contre l’Ordre du monde , contre le Plan divin voulu par Dieu c’est faire le mal ,
Dieu par exemple à crée l’homme et la femme complémentaires , pour qu’ils enfantent , dire que deux hommes sont comme deux femmes c’est aller contre l’Ordre divin , et dire le contraire n’est pas chrétien .
Donc dans la cosmogonie chrétienne il n’y a pas deux forces égales qui s’affrontent , contrairement au New Age
il n’y a dans le New Age ni bien ni mal d’ailleurs , mais ce sont des valeurs morales et relatives , rien de spirituel dans le NA , tout reste au niveau moral bien/ mal , ce qui n’est pas le cas dans le christianisme :ce n’est pas la morale qui dicte ce qui est juste ou pas , c’est la connaissance de l’Ordre des choses , le Réel , et il y a une hiérarchie entre le bien et le mal ,
Et donc voir un chrétien , citer Star Wars comme témoignage de valeurs chrétiennes est assez étonnant , vous auriez mieux fait d’analyser les valeurs chrétiennes du Seigneur des Anneaux (qui est un pur chef d’oeuvre pour véhiculer les valeurs chrétiennes ) , notamment la notion de Providence .
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@colibri
Salutations, je cite : il n’y a dans le New Age ni bien ni mal d’ailleurs , mais ce sont des valeurs morales et relatives , rien de spirituel dans le NA , tout reste au niveau moral bien/ mal , ce qui n’est pas le cas dans le christianisme :ce n’est pas la morale qui dicte ce qui est juste ou pas , c’est la connaissance de l’Ordre des choses , le Réel , et il y a une hiérarchie entre le bien et le mal ,
la planète entière parle de bien, d’une manière ou d’une autre, demain je serais bon, ce sera bien etc or demain n’a aucune existence, et même les pires d’entre nous, tout en baignant dans ce qui fait mal à la vie, qui entre autre est coté disons technique , juste ce que je vois, notre choix intégralement irrationnel de la guerre entre tous par le biais mental et psychique de la compétition qui élimine , LE VEAU D’OR..
la source de nos problèmes ? Non, pour moi, mais un effet d’autre chose dans la psyché cerveau.
Soit ceci est dans la nature des choses et La Création a accouché d’un barbare,
soit ceci n’est pas dans la nature des choses et alors c’est nous qui avons créé ce désastre humain millénaire.
Comment savoir ?
et donc tout ceci qui est le réel ( de mon point de vue) , le point de départ, la Croix, car ceci est souffrance, c’est un probleme majeur qui doit être résolu donc avant tout compris à sa source, en chacun.Sauf moi bien sur..
La fuite impossible de celle ci , la souffrance mentale, rend mauvais, déprimé , agressif enfin etc etc
Alors je fonce dans l’oubli , qui est en fait essayer d’oublier ce que je suis, perdu, en souffrance etc par divers moyens, argent et pouvoir étant un des plus puissant narcotique, mais qui jamais n’atteint son but, se débarrasser de tout ça..et atteindre une sorte de plénitude rêvée..or il n’y a que noirceur et pas de lumières.
Le sujet , moi, augmente donc sa souffrance car la fuite et-ou la quête de pouvoir est.......vide de ce que chaque « JE » voudrais y voir.
La voie royale du suicide en fait, cette vie me fait mal, je ne sais rien de ça, je ne veux rien savoir, alors je essaye de fuir, le réel est que je essaye de se fuir soi même..impossible dit la nature des choses, sauf de tuer le corps...
ou celui des autres car alors ma démence Sith semble pour moi rejoindre en partie Star wars..
Il arrive un moment où en fait nous ne sommes que irrationnel , tous ne se disant rationnel.
qui a t’il de rationnel à choisir la competition qui élimine et est guerres etc
quand la coopération elle additionne.. ?
RIEN..
Bien sur au delà de tout ça, il y a cette transcendance qui n’est pas là, sauf exceptions je suppose bien sur, soit elle est une sorte de but, un rêve soit elle a croisé le chemin de Mr x, de manière x, y, z etc
soit pour quelques secondes , une goutte soit plus, selon les cas.
Sans cette transcendance nous sommes comme la bouteille vide, or sans etre remplie la bouteille n’a pas de sens..
mes respects -
@Julian Dalrimple-sikes
Tout ceci, entre autre, amenant une illusion de quête transcendantale dans la matière, dans la possession de la matière, elle n’est jamais là, et « je » dois alors renouveler tous les jours ma quête vers ceci ou cela..
Pourquoi illusion ? Il me semble que en fait au départ il y a fuite de ceci ou cela, notamment de cet absolu que naître = mourir physiquement etc, mais aussi de la souffrance crée, souffrance symptôme d’erreur, et aussi catalyseur qui va aider.
Cela implique que « quelque chose x qui ne peut que être transcendental sait » et nous le communique si nous ne fuyons pas, fuite impossible qui utilise une énergie énorme or celle ci est limité
enfin etc
sujet d’une vie.. -
@Julian Dalrimple-sikes
le suicide ne sert pas à grand chose , l’âme retrouve la même chose de l’autre coté , ce qu’elle a laissé ici en pire , donc autant rester ici pour se pacifier ,La transcendance ? il suffit d’appeler pour recevoir , se connecter , c’est plus facile maintenant qu’il y a un siècle , ca vaut le coup d’essayer ...
et avoir l’espérance :c’est Jésus Christ qui a montré la voie et qui est toujours là ,
le désespoir c’est satan qui nous l’envoie , et cherche à moissonner les âmes tièdes , alors autant miser sur le Lumière plutot que sur l’obscurité ..Bien à vous
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@colibri
c’est plus facile maintenant qu’il y a un siècle , ca vaut le coup d’essayer ...
Ah ? Les connexions wifi n’existaient pas il y a un siècle pour le contact transcendantal ? C’est ça l’explication ?
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@colibri
C’était simplement un exercice de style, rien de plus...
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@Franck ABED
et bien exercez votre style sur Tolkien dont le Seigneur des Anneaux est une véritable Bible , le deuxième roman le plus vendu de tous les temps 150 millions d’exemplaires ..la prouesse étant d’avoir fait un livre chrétien sans jamais parler de religion ..
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@colibri
C’était déjà prévu ! Soyez patient...
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@colibri
la prouesse étant d’avoir fait un livre chrétien sans jamais parler de religion ..
Sincèrement la mythologie de Tolkien pourrait fort bien se mouler dans celle, cyclique, de l’Inde... On y descelle d’ailleurs fortement la doctrine des castes..
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@Gollum
La cosmogonie de Tolkien correspond effectivement à des civilisation qui ont existées , et étaient proches du temps après la Chute lente de l’âme humaine dans la matière (ou les hommes se souvenaient encore de leur nature spirituelle) ,
les sociétés humaines était organisées de façon hiérarchiques conformément à à la nature spirituelle de chacun , dans l’Ordre des choses si vous voulez .
nous sommes tous hiérarchisés spirituellement et les sociétés humaines qui respectent ce schéma, sont celles qui sont les plus proches dans le temps de la Réalité , et du Principe .nos sociétés modernes qui sont dans le mélange et l’égalitarisme ne respectent pas la nature des êtres d’ou le chaos qui en résulte ou personne n’est à sa place.
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L’épopée Star Wars me fait plus penser au Mahabharata et plus précisément à la Bhagavad-Gītā..
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Salut, point de détail ou pas ? pour moi c’est ou pas ? en général en Français star wars est traduit par la guerre des étoiles or ça veut dire les guerres de l’étoile, c’est lumineux non ? Comme illuminati, siècle des lumières etc
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@Julian Dalrimple-sikes
Star en l’occurrence est un singulier générique donc les étoiles.
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CODE D’HONNEUR de la Chevalerie Séculaire :
De toute sa Vie le Chevalier
n’aura jamais menti
jamais volé
jamais assassiné
qui que ce soit.
LA CHEVALERIE, LA TABLE RONDE ET LE GRAAL-
@Étirév
Chevaliers de la table ronde
Goûtons vois si le vin est bon...(Chanson de beuverie bien connue).
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Faut arrêter la fumette d’urgence.
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Le mythos Star Wars a été imaginé au sein de l’école Waldorf-Steiner de Chicago par son jeune bibliothécaire de 24 ans à l’époque, Douglas Gabriel.
Un beau jour, une jeune scénariste, Marcia Lucas, s’est pointée à Chicago sur des conseils bien avisés pour essayer de faire tenir debout un mauvais western spatial avec pour héros un Luke Starkiller.
La suite ici :
https://cosmicconvergence.org/?p=12888
Le pitch :
Tout est construit autour de l’archétype Luke, tous les personnages principaux de la saga en sont les composantes, les étapes de sa vie initiatique.
La saga est construite sur le modèle des contes de fée, ce qui lui vaudra son côté universaliste.
Le wookie : l’animal humain
Solo : l’humain profane
Obi One Kenobi : le Soi supérieur
Darth Vader : sorcier de la main droite (main droite de Luke coupée, aussi, cicatrice de la tentation du côté obscur). La tentation transhumaniste.
Palpatine : sorcier de la main gauche, caricature du SG des jésuites
Léîa : âme sœur de Luke, son côté féminin, d’où émerge SOPHIA
Les robots : cons comme des planches, la tentation mécanique
Force : prana, éther de vie. Possible de la faire monter en soi par l’éthérisation du sang, la modification du métabolisme du carbonate de calcium pour ouvrir la pinéale (midichlorians).
https://www.youtube.com/watch?v=fvp3kp-XsGE
C’est là que les problèmes commencent.
A tous points de vue.
« Douglas Gabriel » tient une galaxie de sites qui intéressent la géopolitique et la néo-anthroposophie :
https://www.ourspirit.com/copy-of-v2-magazine-archive-1
https://aim4truth.org/category/anonymous-patriots/
Beaucoup de matière, ils dévoilent les arcanes de la Pilgrim Society, du SES, du SERCO, des agents de la Couronne britannique qui tiennent les rennes des USA.
Ils ont aussi rencontré Mickael Mc Kibben, le patron de la société Leader Technology qui a inventé les algos des GAFAM avant de se les faire piquer par le FBI et IBM.avec lesquels il est en procès depuis 20 ans.
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