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Accueil du site > Tribune Libre > Coke en stock (XLI) : de l’Uruguay et l’Argentine... à la (...)

Coke en stock (XLI) : de l’Uruguay et l’Argentine... à la Serbie, de la Bolivie au Monténégro en passant par Le Cap

La drogue prend de nouvelles routes, face à la répression qui s'intensifie parfois, au gré des changements de régime des pays concernés. L'Amérique du Sud alimente toujours autant en cocaïne, mais le chemin que prend cette dernière pour arriver en Angleterre ou en Hollande, voire en France, n'est plus le chemin habituel nécessairement. Il est aujourd'hui bien plus tortueux, faisant un détour vers les Balkans. Et il n'y a pas que les petits avions des cartels colombiens qui sont responsables de la situation. Des mafias sont au cœur du problème, on s'en doute, et là également elles ont aussi changé. Désormais il faut compter avec de nouvelles venues, ou plus exactement celles jusqu'ici restées dans l'ombre des plus connues.

La cocaïne circule sur de nouvelles routes a-t-on dit naguère. Ça se confirme aisément :"la circulation part de l'Uruguay et l'Argentine vers l'Afrique du Sud et vers l'Italie et la seconde route de la Colombie via l'Afrique du Sud et vers la Turquie vers le Montenegro" indique un responsable de police européen : que ce soit la route nouvelle ou la plus traditionnelle, c'est bien la mafia serbo-montėnėgrine qui est le but final des arrivages. Cartels colombiens ou mafia serbe, on a affaire aux mêmes escrocs et aux mêmes méthodes expéditives... et là, pas d'avions, la plupart du temps mais... des yachts. 

L'une des plus belles prises en 2009 (le 16 octobre) mettant en cause ces mafieux est celle de la découverte à bord d'un yacht ancré dans le port de Santa Lucia, à seulement 25 kilomètres de la capitale uruguayenne Montevideo, rapporte un journal local repris par l'agence russe Ria Novotsni. A bord, plus de deux tonnes de cocaïne (2,7 tonnes exactement). Selon l'agence, toujours, "le raid de la Police a eu lieu en même temps à Buenos Aires et à Belgrade, trois suspects ont été arrêtés. Plus de deux tonnes de drogue ont été découvertes à bord. L'Argentine est depuis longtemps un point de transvasement pour le trafic de drogue en provenance d'Amėrique Latine vers l'Europe ou les anciennes républiques soviétiques" ajoute l'agence.  Exactement ce que nous avons vu lors de notre ėpisode (Coke en stock (XXV)) sur l'avion sanitaire argentin porteur de près d'une tonne de coke. Une confirmation de plus. Le bateau de Santa Lucia avait été acheté quelques mois auparavant 265 000 dollars à Santiago Vazquez par des serbes. Le 25 novembre, la police argentine saisissait 492 kilos de cocaïne dans les faubourgs de Buenos Aires, à Núñez. Deux serbes Cetinje Mark et Daniel Tatar Radonjic et un croate Marian Blazevic, avaient été arrêtés : c'étaient les occupants du yacht de Santa Lucia.  En liaison avec cette arrestation, Interpol arrêtait le 19 novembre un des leaders du trafc... en Slovenie dans le port de Koper. Les autorités le nommant “GD” et le présentant comme "un croate de 34 ans portant un passeport serbe". Les autorités serbes lançant aussitôt des mandats d'amener pour Nenad Novakovic, Draško Vukovic, Boris Laban (arrêté le 30 octobre 2010 à Bérane), Marko Pandrc et Igor Stijepovic, tous soupçonnés de faire partie du trafic.

La saisie du yacht rappelait l'affaire du "Gin", ce bateau venu des Caraïbes est saisi à Gibraltar avec à bord 216 kilos de coke caché à l'arrière du bateau. Le pilote était Jonathan Kelway, un homme de mer réputé ; navigant professionnel de charters de yachts depuis 14 ans, en compagnie d'un banquier anglais en retraite de chez Lloyds TSB, Trevor Collenette qui semblait à l'origine du transfert, et le yacht de chez Beneteau appartenait à un... croate. En septembre 2008, c'était le tour du "Ronin", avec à bord 100 kilos de coke, arrêté par les stups anglais aidé de l'HMS Argyll. La drogue était dissimulée à l'avant du bateau qui venait lui aussi des Caraïbes. Le 21 septembre 2010, c'était un yacht anglais encore intercepté au large du Portugal qui contenait pour 1,5 tonne de cocaïne, cachée dans le faux toit de deux cabines de proue. Le bateau s'appelait "La Fibuste" et avait comme passagers un espagnol... et deux français. Là, c'était encore une autre histoire, le navire venant de Trinidad & Tobago et étant enregistré à Guernsey, et c'était... un vieux grément. Le navire avait été suivi à la trace par satellite avant d'être arraisonné.  La veille, un catamaran Cariro 2 avait été lui aussi saisi en provenance du Maroc cette fois avec 2.71 tonnes de cannabis, les responsables anglais du trafic résidant à Marbella. Le 31 décembre de la même année, l'HMS Gloucester remontant des Falklands, interceptait au large du Cap-Vert un autre yacht dont nous rapparlerons ailleurs, le "Tortuga". A noter aussi l'usage des bateaux rapides de contrebande tel le "Sia", le bateau le plus rapide en Albanie avec ses moteurs Mercury. confisqué lors d' une réparation à Durres. Il était jusque là caché dans un tunnel à la base navale de "Porto Palermo" en Albanie, dans le site des anciens sous-marins russes. Les anciens bunkers, servant aux trafiquants...

L'implication de la mafia serbe dans le trafic de drogue en provenance d'Amérique du Sud, une mafia extrêmement structurée, inquiète certains élus du pays, qui craignent une éventuelle emprise sur le gouvernement. "Borislav Banovic, membre de la commission parlementaire chargée des questions de sécurité et de défense, du parti SDP, a déclaré que le chef de la Police Veselin Veljovic devait répondre à la question de savoir comment il est possible que Darko Saric, soupçonné d'avoir participé au trafic de cocaïne, ne fasse pas l'objet d'une enquête policière en temps utile et si la police a réagi de façon adéquate" ! Rappelez-vous la sombre histoire survenue à William Rosales Suarez et ses gardes du corps lors d'un ėchange de tir avec la police bolivienne : c'est ainsi qu'on avait dėcouvert la prėsence de serbes au milieu de ce trafic : ceux de la fine ėquipe de Combat Team Security Solutions, des mercenaires façon Blackwater, version serbe. Et ceux là, ils ne se rencontrent pas seulement en Bolivie, mais aussi en Afrique. Pour ce qui est du sort de Suarez, l'histoire est plus complexe qu'il n'apparaît de prime abord. "Le motif du kidnapping et des meurtres aurait ėtė une rėcompense d'un million de dollars offert par les cartels boliviens pour la capture de Suarez. Cependant la police locale songe ėgalement å la possibilitė que le massacre ait ėtė relié a un dėsaccord entre les cartels internationaux de Bolivie." Le 21 mai 2010, un policier bolivien avait été arrété dans l'histoire de Suarez et de ses sbires serbes.

Des serbes en Afrique, tel Darko Saric, l'un des chefs de la mafia serbe que l'on dit être, justement, réfugié en Afrique du Sud. Il ne serait pas le seul d'après ce que l'on sait aujourd'hui "Aujourd’hui, ils sont quelque 20 000 Bulgares, autant de Serbes et certainement beaucoup plus de Russes à habiter en Afrique du Sud, essentiellement à Johannesburg et sa banlieue. Ils forment des communautés assez organisées, avec leurs vedettes (notamment la star du foot bulgare Hristo Stoïchkov qui a entraîné une équipe locale) leur église orthodoxe, leurs épiceries, leurs cafés et leurs orchestres… Aux pionniers des années 1960, sont venus s’ajouter les immigrés économiques, libérés par la chute du Mur de Berlin en 1989. Plus récemment, l’Afrique du Sud est devenue aussi une planque pour de nombreux balkaniques en délicatesse avec les autorités de leur pays. Dans les pays de l’ex-Yougoslavie, on murmure que c’est ici qu’est venu se mettre à l’abri Darko Saric, recherché pour trafic de drogues à grande échelle et qui serait à la tête d’un des plus importants cartels internationaux. Des légendes urbaines évoquent aussi la présence sur ces terres australes d’anciens miliciens serbes et croates recherchés pour crimes de guerre dans leur pays… C’est ici que seraient aussi venu se mettre au vert des membres “cramés” de certains clans balkaniques, notamment celui de Zemun… De nombreux hommes et femmes d’affaires bulgares issus de cette zone grise économico-mafieuse qui a gangréné le pays depuis 1989 ont également choisi de s’installerécorne dans ce pays, réputé accueillant mais aussi peu regardant sur l’origine des fortunes"... Voilà qui assombrit encore davantage l'image du pays de Mandela, qui s'écorne chaque jour un peu plus, hélas...

D'un côté l'Afrique, de l'autre l'Amérique du Sud, donc, et au milieu une mafia voilà un lien qui ne peux que nous intéresser avec le rôle déjà fortement supposé de Lanseria comme aérodrome fournisseur d'avions transportant de la drogue avec sa flotte de vieux appareils parqués ou de ces Gulfstream 1 devenus pièces de musée rarissimes. Des appareils capables de décoller de pistes de latérite, comme ici au Congo. A Lanseria, on trouve de tout. On y trouvait notamment Andrew Smulian, l' associé direct lui aussi de Viktor Bout (et celui qui l'a trahi en se déclarant coupable, à l'inverse de Bout, pour gagner en années de détention…), et pas loin de l’aéroport de Polokwane...de vieux 727 prêts à revivre une seconde vie si besoin était, ou l 'avion particulier du marchand d'armes David Tokoph… l'associé de Viktor Bout, devenu l’avion de campagne électorale d’Alassane Ouattara ! 

Des serbes devenus sud-africains en liaison directe avec l'Amérique du Sud : comme dans toute industrie, le trafic de cocaïne s'est lui aussi... délocalisé ! "Il y a beaucoup de groupes serbes faisant partie du crime organisé qui résident en Amérique Latine, la plupart pour le trafic illégal de cocaīne. Nous savons que nos criminels pour la plupart trafiquent de l'Argentine, du Brésil et de l'Uruguay" ajoute le ministre de l'intérieur Ivica Dacic (un ancien proche de Milosevic !), "et pour ceux qui ont une bonne connaissance du crime organisé en Serbie, les événements récents en Bolivie et en Uruguay ne sont pas une surprise". L'article ajoutant une dimension historique à l'affaire : "les premiers contacts entre les cartels colombiens et le crime organisé Serbe remontent à ceux que Pablo Escobar et Radojica Nikcevic ont pris au début des années 90. Les dėaccords du passé entre les deux groupes perdurent toujours aujourd'hui. Le baron de la drogue Escobar a été tué par la police en 1993 et Nikcevic a été descendu par des assaillants inconnus la même année à Belgrade".

Et qui dit drogue, on l'a vu, dit blanchiment  : " l'hebdomadaire « Monitor » s'intéresse cette semaine aux relations entre la banque « Prva banka » et les frères Saric de Pljevlja, recherchés par Interpol (la compagnie Mat de Dusko Saric n'a pas encore payé sa dette à la Prva banka de 5.353.483 euros ; la réputation de Darko et Dusko Saric… n'a pas pu être inconnue des milieux bancaires de la « première famille »), ce que soulignerait le rapport du FMI sur le Monténégro (du point de vue de l'auteur du texte, Milka Tadic " le Monténégro est un pays de liaisons dangereuses contre lesquelles il est possible de lutter uniquement au moyen de ce qui manque le plus ici – le système juridique et des cadres capables de réaliser les réformes structurelles ") ce qui explique pourquoi le gouvernement monténégrin s'est fâchė contre le FMI. " A noter qu'il a de quoi s'inquiéter : la banque Prva banka est contrôlée par le Premier ministre Milo Djukanovic et son frère Aco ! Ce à quoi on peut ajouter des supporters de foot dont certains, tel Ivan Bogdanov, n'hésitent pas à arborer en tatoutage leur amour inconsidéré pour le fascisme... les mêmes que l'on retrouve à la moindre manifestation sortant de leur sphère d'influence traditionnelle...

Selon Courrier International, l'arrivée de la coke est la suite logique de l'intense trafic de cigarettes qui avait précédé : "Il y a quelques années, Milo Djukanovic a avoué sans trop de gêne que le Monténégro prélevait une taxe sur le trafic des cigarettes, qui servait à colmater les trous dans le budget de l’Etat. Aujourd’hui, on suppose que c’est la même chose, à la différence près qu’il ne s’agit plus de cigarettes. D’après Slobodan Homen, secrétaire d’Etat à la Justice à Belgrade, le groupe criminel de Darko Saric réaliserait un chiffre d’affaires annuel d’au moins 1 milliard d’euros [la presse serbe parle de 2,5 milliards]. Il s’agit de chiffres qui dépassent le produit intérieur brut de plusieurs dizaines d’Etats membres des Nations unies. Par quel miracle un gars originaire d’une petite bourgade monténégrine a-t-il pu monter un business d’une telle ampleur en quelques années seulement ? D’après les procureurs italiens, il n’y a pas de miracle. Saric a tout simplement repris l’infrastructure du trafic de cigarettes des années 1990 et s’en est servi pour le transport de la cocaïne en provenance d’Amérique latine. La branche italienne du clan de Saric s’est ainsi appuyée sur ses anciennes relations dans la péninsule et au Monténégro : mêmes ports, mêmes postes frontière, mêmes douaniers…"

Blanchiment et élimination des gêneurs : "L' hebdomadaire a donc fait des recherches concernant les contrats de bail signé à Kotor avec les proches de Darko Saric, nommé lors d'une action policière italienne à Bari, dans laquelle une trentaine de personnes ont été arrêtées (des Monténégrins, des Serbes, des Albanais, des Croates…), elles sont soupçonnées d'avoir participé au trafic de cocaïne, et citėes dans les plaintes déposées par le MANS (et elles font aussi partie de l' enquête menée par la justice croate au sujet de l'assassinat du journaliste Ivo Pukanic.." relève de façon fort surprenante l'ambassade de France dans sa revue de presse. C'est dire à quel point le sujet intéresse d'autres gouvernements que la Bolivie ou la seule Serbie. L'exemple de Wachovia, aux Etats-Unis, semble avoir été imité... L'article de Monitor met le doigt sur une fondamentale déjà constatée ailleurs dans nôtre enquête : les banques y jouent un rôle vital de lessiveuse à argent sale... Et en cela, la Serbie ne semble pas présenter toutes les garanties d'un état suffisamment armé juridiquement pour lutter contre cette envahissante mafia.

Le nombre d'agences de sécurité armées est également très inquiétant. Selon Ivica Dacic, ministre de l'intérieur et selon les registres officiels du business serbe, il y aurait pas moins de 600 agences de sécurité dans le pays, qui emploieraient quelques 40 000 personnes, alors que l'armée serbe se chiffre à 36 000 soldats seulement, et la police 47 000 ! Le même ministre se plaignant du manque de coopération avec les états d'Amérique du sud' juridiquement, il manque aussi à la Serbie des lois spécifiques pour juguler l'expansion incontrôlées des sociétés de mercenaires. L'autre problème étant la relation entre états d'Europe Centrale, comme à propos de la saisie de la coke du yacht de Santa Lucia : " cette cargaison était destinée au marché européen et l’enquête a permis d’identifier huit ressortissants d’ex-Yougoslavie, puis dix-huit, puis vingt-quatre, impliqués dans l’affaire, dont plusieurs vivaient au Monténégro. Lles deux cerveaux présumés, les frères Saric, étaient, d’ailleurs, dans ce petit pays et ont disparu il y a une dizaine de jour. Depuis, il ne se passe pas une journée sans nouvelles révélations. Les frères Saric auraient des propriétés valant plusieurs centaines de millions d’euros en Serbie, quatre sociétés offshore, des avoirs en Grande-Bretagne, etc. La justice serbe a d’ailleurs lancé un appel à l’aide à l’Europe pour démanteler ce réseau de trafiquants. Plusieurs membres du réseau vivaient au Monténégro et la justice serbe a envoyé à son voisin des mandats d’arrêt internationaux. Les frères Saric se sont échappés à temps, mais d’autres ont été arrêtés et, surprise, libérés quelques jours plus tard, au prétexte que le Monténégro ne peut pas extrader ses propres citoyens. L’affaire a pris un tour politique surprenant depuis que le Premier ministre du Monténégro, Milo Djukanovic, a déclaré, dans une interview, qu’il n’était pas opposé à donner la nationalité monténégrine aux frères Saric. Evidemment, le comportement des Monténégrins déclenche la consternation en Serbie et la société civile monténégrine cite l’affaire en exemple pour dénoncer les liens entre le crime organisé et le gouvernement monténégrin. L’enquête à aussi démontré que les frères Saric étaient des actionnaires importants d’un des principaux titres de la presse quotidienne monténégrine".

 

Le Monténégro, qui serait devenu lui aussi un narco-état en ce cas... pour beaucoup, avec son nombre imposant de cartels mafieux. Le 17 novembre 2010, Srpko Gorge et Vito Bajic, deux proches de Saric se faisaient pincer sur le territoire, à Podorica même, la capitale du Monténégro. Le lendemain, la presse serbe titrait toujours sur un Saric en fuite... caché au Monténégro. 80 personnes avaient été arrêtées lord du coup de filet... mais pas Darko Saric. Duško, le frère de Darko Šarić, ayant lui été interpellé auparavant au Monténégro. Un mois à peine après l'arrestation du gang, la police italienne a saisissait un container contenant une tonne de cocaïne pure, représentant 250 millions d'euros, dans le port de Bari, à Gioia Tauro. Le container venait du Brésil, transportée par le MSC Gemma. La drogue était dissimulée dans quatre tracteurs : l'œuvre de la mafia calabraise, la Ndrangheta. Pas vraiment une surprise : "En 2005, la DEA (Drug Enforcement Administration) estimait que les calabrais géraient 15 % des 980 tonnes produites annuellement par les cartels colombiens". Pas une surprise, car "selon le BND allemand, la pègre calabraise aurait passé accord avec les gangs de la mafia albanaise pour pénétrer les marchés de l'Europe de l'Est".  Et quand ce n'est pas la Ndrangheta, c'est l'autre mafia, celle de La Sacra Corona Unita, encore davantage liée au Montenegro. Très active dans les ports de Bar (au Monténégro), Split et Dubrovnik (en Croatie) et ceux de Durrës et de Vlorë (en Albanie). Quand aux armes, elles ne sont pas loin non plus, et remontent par le même endroit, où partent du même endroit. Le 27 août qui précédait, la police italienne avait trouvé sur un cargo battant pavillon libérien 7 tonnes d'explosif T4 cachés dans des expédition de lait en poudre. Deux ans plus tard, on découvrait que le trafic d'armes vers Kadhafi empruntait le même chemin que celui des trafiquants de cigarettes ou de drogue... ce triste monde est bien petit, finalement.

 

 

 

 


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10 réactions à cet article    


  • loadmaster 14 mai 2011 10:38

    on va finir par regretter des dictateurs comme Tito


    • morice morice 14 mai 2011 11:40

      ah, bonne remarque... vous avez voyagé dans le coin ???


      • asterix asterix 14 mai 2011 11:46

        Cher Morice, une question : comment as-tu fait pour que ta tête ne soit toujours pas mise à prix par les cartels de la coke ? A te lire, existe-t’il une autre solution que sa libéralisation sous forme de régie d’état ? ...Une libéralisation jointe à une information maximale sur ses dangers sociaux et individuels pour éviter que le remède soit pire que le mal.
        Tu as une fois de plus embrassé une cause, te voilà presque obligé d’aller jusqu’au bout, j’entends par là de prendre le problème par l’autre bout de la lorgnette, la déshumanisation du consommateur, l’atteinte à sa santé mentale et un éclaircissement sur l’assuétude qu’elle provoque. Tout utile qu’elle soit sur les réseaux en perpétuelle mouvance, ton enquête atteindrait son véritable objectif. Si ne fut-ce qu’un seul prédisposé en arrivait à ne pas tomber dans ses rets, tu aurais fait oeuvre utile. 
        Bravo pour ton courage


        • morice morice 14 mai 2011 15:12

          comment as-tu fait pour que ta tête ne soit toujours pas mise à prix par les cartels de la coke ? 


          ce n’est pas ma préoccupation à vrai dire....

        • morice morice 14 mai 2011 15:25

          . Si ne fut-ce qu’un seul prédisposé en arrivait à ne pas tomber dans ses rets, tu aurais fait oeuvre utile. 


          plusieurs me plairait davantage...

        • loadmaster 14 mai 2011 11:51

          ouai j’ai fais quelques voyages pour l’ONG première urgence !!

          ce qui est regrettable, c’est lorsque qu’un pays ce libère d’un dictateur c’est aussitôt pour ce foutre sur la tronche pour des questions de religions ou d’appartenances ethnique !!

          voir la liste des pays en guerre interne en ce moment !! elle est trop longue pour la mettre ici !!
          et ce sur tous les continents !!


          • morice morice 14 mai 2011 15:24

            ouai j’ai fais quelques voyages pour l’ONG première urgence !!

            ah, et les impressions ?

            quel type d’avion ?

            Première Urgence est née en 1992, pendant la guerre en Ex-Yougoslavie, dans le but d’organiser un convoi de ravitaillement pour les populations assiégées. L’ampleur des dons reçus amène les initiateurs de ce projet à créer une association.
            là aussi
            ou là


            ma réponse est : l’un des pires démagogues existant.


            là, ou sévit celui-là comme phénomène grave :

            One difference between Martelly and current president Préval may be a more repressive approach to the Haitian media. During a televised debate with Manigat on March 9, Martelly complained that journalist Gotson Pierre, the founder of AlterPresse, « didn’t like » him. Pierre had asked embarrassing questions. (AlterPresse, March 16) On April 6 a group of people saying they were Martelly supporters were at the Parliament building to « watch » the journalists. « We’ll block access to Parliament to any journalist suspected of working against the interests of the next government, » one of them told a group of reporters. (AlterPresse, April 6)

            Three journalists at Haiti National Television (TNH), Eddy Jackson Alexis, Josias Pierre and Jacques Innocent, were let go on April 5 after a courtesy visit to the station by Martelly. The journalists accused TNH director general Pradel Henriquez of favoring Martelly during the campaign ; on April 8 Henriquez started defamation proceedings against them. (Radio Kiskeya, Haiti, April 8)


            • ben2406 15 mai 2011 11:18

              Je suis de ex Yougoslavie et chez nous le politiciens sont on téte de la mafia ou travaille pour eux.par exemple M.Millosheviq a mis toutes son argent en Chypre(lui a été un employe de banque comment pour 10 ans il est devenu miliarder ???).

               Ben


              • tvargentine.com tvargentine.com 15 mai 2011 14:32

                Un très bon article

                Il est vrai que les quantités de drogue saisie en Argentine par la police sont impressionnantes

                Elles sont principalement saisie sur les bateau sur le fleuve PARANA

                Voir : http://fr.wikipedia.org/wiki/Rio_Paran%C3%A1

                Pour connaitre les conditions favorables à ce type de traffic

                L’argentine et l’Uruguay reste des pays de transit ,car cette drogue part pour l’Afrique ,pour rejoindre ensuite l’Europe

                Mais ,les quantités de drogues saisies à ce jour sont vraiment impressionnante laissant penser que le trafic de drogue est énorme

                http://www.tvargentine.com


                • morice morice 15 mai 2011 23:46

                  tiens Lerma me soutient maintenant. Tout arrive.

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