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Accueil du site > Tribune Libre > Corent : l’utopie d’une Gergovie qui ne serait construite (...)

Corent : l’utopie d’une Gergovie qui ne serait construite qu’en bois

Il n'est pas dans mon intention de critiquer les opérations de fouilles dirigées sur le site de Corent par Matthieu Poux, importante personnalité de l'archéologie, lesquelles sont de grande qualité. Il n'en reste pas moins qu'après la découverte d'un système de stockage sophistiqué pouvant remonter au début de l'âge du fer, je ne vois pas comment il pourra continuer à maintenir, à Corent, sa thèse d'une grande ville gergovienne en bois qui ne sortirait vraiment de terre que vers - 140, dans le prolongement d'un urbanisme gaulois sommaire et dispersé construit également de bois. http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/importante-decouverte-170778

 

Suivant cette thèse initiée par Vincent Guichard, autre importante personnalité de l'archéologie, actuellement directeur du Centre archéologique européen du mont Beuvray - fausse Bibracte selon moi - nos deux capitales gauloises n'auraient été fondées qu'au II ème siècle avant J.C. en s'inspirant d'un modèle romain structuré, à savoir une rue centrale sur les bords de laquelle se répartissent les boutiques et les maisons. L'apparition de la pierre de construction au mont Beuvray, et à fortiori celle de l'usage de la chaux, ne s'expliquant qu'après l'arrivée des premiers marchands romains d'avant la conquête de - 52, ce qui ferait de ce site le modèle des villes gauloises qui vont suivre.

Comment expliquer la psychologie de ces deux autorités ? J'avoue que c'est pour moi le plus grand des mystères, une énigme que je n'arrive toujours pas à résoudre. Comment comprendre cette certitude que les Gaulois auraient été le seul peuple dans le monde antique connu à ignorer l'usage du mortier de chaux ? Comment expliquer cette obstination à vouloir traduire le mot césarien "coagmentis" par "pierres encastrées", cette fausse reconstitution de murs gaulois dits "murus gallicus" où les poutres intérieures sont déjà pourries, cette méconnaissance des textes, leur rejet ou leur correction au nom d'une nouvelle archéologie dite scientifique ? Comment comprendre cette absurdité d'installer une ville de 20 000 habitants sur un mont Beuvray perdu, sans ressources alimentaires et aux eaux vite taries ? Est-ce le fait d'avoir renoncé au village d'Astérix qui leur donne une telle assurance ?... jusqu'à proposer un autre modèle avec le fol espoir de découvrir un jour une Babel en bois de plusieurs étages, ou bien une autre Gaule complètement ignorée en retrouvant les traces laissées par des trous de pieux ?

La réponse de la ministre de la Culture à une question parlementaire est particulièrement éclairante : 

11/06/13. JO, page 60777, Mme Filippetti répond : Les recherches archéologiques mises en oeuvre depuis 1984 sur le site du Mont Beuvray visent notamment à constituer des corpus de données susceptibles d'alimenter les questionnements des chercheurs européens autour des problématiques liées à la formation et au développement des premières formes d'urbanisation en Gaule, à l'organisation et à l'exploitation des territoires, à l'économie et aux échanges autour et à partir des oppida. Dans cette perspective, les questionnements relatifs à la stricte identification de Bibracte au site du Mont Beuvray s'avèrent d'un intérêt accessoire. Ils ne font pas débat au sein de la communauté des archéologues protohistoriens et sont considérés comme réglés depuis les premières fouilles de Jacques-Gabriel Bulliot...

Dans ces conditions, il est clair que pour les deux autorités précitées, les commentateurs qui me soutiennent dans le débat que j'ai instauré, et moi-même, ne peuvent être que des illuminés. Pensez donc ! Une Bibracte gauloise à Mont-Saint-Vincent précédant le village médiéval aux rues tortueuses, aux ruelles étroites, aux murailles écroulées, et presque identique ? Une Gergovie de même, au Crest ? C'est tout à fait à l'opposé de leur modèle. Et même quand, dans le débat de mon dernier article, Gasty évoque les ruines du Crest aux pierres usées par le temps, tout en précisant qu'il n'est nul besoin d'être expert pour affirmer que c'est bien là que se trouve Gergovie, c'est "No réponse".

Cela ne fait aucun doute : pour ces deux autorités, nous ne pouvons être que des illuminés. De même quand Antenor, toujours dans le débat de mon dernier article, ajoute une preuve de plus en expliquant que l'histoire postgauloise du Crest ne peut se comprendre que s'il s'agit de la capitale arverne que les barbares conquérants ont rattachée au chapitre de la cathédrale, c'est toujours "No réponse".

Cette "No réponse" ne date pas d'aujourd'hui.

Par lettre du 4/3/93 DP/B2:PGM/CG, Mme Wanda Diebolt, Sous-directeur de l'archéologie, m'informe qu'elle a bien reçu ma lettre du 6/6/91 dans laquelle je la mets en garde au sujet du mont Beuvray et de Gergovie. Elle ajoute qu'elle a bien reçu mon ouvrage sur Gergovie, lequel a été rangé dans la biblothèque de son service.

14/4/99. FR 3 Bourgogne : Ma thèse fait légèrement sourire au mont Beuvray, simple agitation, juge-t-on ici, d'un amateur peu averti.

18/4/99 : Il (Christan Goudineau) les écarte (mes arguments) avec le bouclier de la science et l’armure de l’institution, sans se donner la peine de les réfuter (Jean-Philippe Mestre, Le Progrès de Lyon).

Lettre du 27/10/2000 de M. Michel Duffour, secrétaire d’Etat à la Culture : ... Il ne paraît pas utile que le ministère de la culture et de la communication entretienne une polémique avec une personne, qui comme beaucoup de passionnés de son espèce, se place dans la posture de l’homme seul face au poids de la « science officielle ».

2002. Du désir à la réalité, il y a un fossé. Ou plutôt... des fossés, relevés par les archéologues. Aux savantes interprétations (qui sont les miennes), ces derniers opposent mille faits objectifs : plans, armes... (extrait du catalogue de l’exposition de Bibracte "sur les traces de César" sous l'autorité de Vincent Guichard, directeur du Centre archéologique européen du mont Beuvray).

Lettre du 18/2/2003 de Dominique Vinciguerra, Ministère de la Culture, le chef de cabinet. : ...Je note tout d’abord que dans l’abandon courrier que vous avez adressé depuis plus de dix ans aux autorités gouvernementales successives, vous n’avez produit le moindre élément d’une documentation susceptible d’inciter un ou des archéologues à entreprendre des recherches de terrain pour vérifier (confirmer ou infirmer) ce qui ne peut que demeurer hypothèse.

2012, Auteur d'un ouvrage sur Corent, auteur d'Agoravox, l'archéologue Matthieu Poux ironise "Le site de Gergovie a été "délocalisé" à plusieurs reprises... éminence du Crest (identifiée par certains auteurs à l'Atlantide de Platon !)...

Cette situation est absolument incroyable. Nous sommes face au plus grand scandale archéologique de tous les temps. Cela fait plus de 24 ans que la puissance publique est alertée et on ne se rend pas compte du ridicule de l'affaire quand la vérité éclatera au grand jour.

E. Mourey,19 août 2015

 


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31 réactions à cet article    


  • Emile Mourey Emile Mourey 20 août 2015 11:40

    @ Matthieu Poux


    Permettez-moi de vous rappeler mon article http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/gergovie-le-crest-ou-corent-126250 du 23/11/2012 et ma phrase « Vous avez donc raison de dire que nos points de vue sont radicalement opposés mais je pense que vous avez tort de traiter à la légère mon argumentation en évoquant mes écrits sur l’Atlantide » (page 262). 

    Il vous faut passer sous les fourches caudines... tôt ou tard. Cela demande que vous fassiez un effort sur vous-même et tempériez votre égo.

    • Antenor Antenor 20 août 2015 16:16

      Je n’arrive pas à comprendre comment on peut situer la citadelle de Gergovie à Merdogne et la ville à Corent ; étant donné que le plateau de Merdogne est encore plus compliqué à défendre que celui de Corent.


      • Emile Mourey Emile Mourey 20 août 2015 21:53

        @Antenor


        Oui, tout cela n’est pas très sérieux. Nos concitoyens qui paient des impôts pour la sauvegarde du patrimoine et sa mise en valeur sont en droit de demander aux archéologues un peu plus de bon sens. Merdogne est indéfendable sur ses arrières côté ouest mais il faut croire que personne n’est allé voir de ce côté là. Pour défendre Corent, il faudrait resserrer la ville à l’intérieur d’un rempart conséquent et assurer la garde sur un mur plus modeste qui ferait le tour du plateau, sur la ligne de changement de pente. Ceci suppose une enceinte gardée de plus de 2 km. En revanche, Le Crest est une position idéale sur un éperon barré. Très intelligemment, les Arvernes ont installé leur forteresse sur la croupe quand elle se redresse. Par ailleurs, l’accès ouest du côté de la montagne est facile à surveiller, à interdire et à défendre du fait que la largeur du plateau est faible, mais aussi étalé en longueur ce qui permet de donner l’alerte au plus tôt. Et puis, il y a la source d’eau fraiche et abondante. C’est tout même plus agréable à boire que l’eau des mares vaseuses peuplées de salamandres visqueuses du plateau de Corent.


      • Emile Mourey Emile Mourey 20 août 2015 22:00

        @Antenor

        Et j’ajoute que le côté sud, abrupt, est très favorable à la défense ce qui permet de porter l’effort sur le côté nord. C’est d’ailleurs sur ce côté que César a lancé son attaque.

      • zahoda zahoda 20 août 2015 23:04

        D’une manière générale, tous les êtres humains mêmes préhistoriques ont su empiler des pierres, donc les gaulois comme tout le monde. Le muret étant évidement la construction de base, qu’on pouvait renforcer et élever par de pieux. Le plus difficile pour bâtir une citée, c’est de savoir exploiter une carrière. De fait, si Gergovie était une forteresse de pierre, il doit y avoir une carrière gauloise, ou en tout cas antique, pas loin du site. Ce qui peut même être un indice pour déterminer le véritable site. Si Gergovie était bâtie de pierre.

        Car alors se pose deux questions.

        1/ Si les gaulois ont su exploiter une carrière pour bâtir une forteresse à Gergovie, pourquoi partout ailleurs dans la zone d’influence gauloise ne trouvons-nous que des « trous de pieux » pour toute fondation, et aucune carrière.

        2/ Nous savons maintenant par la génétique et 150 ans d’archéologie que l’humanité est « une, » naissant en Afrique et colonisant petit à petit le monde. Sortant de l’Afrique par la péninsule arabique, y faisant une station de plusieurs dizaines de milliers d’années, puis remontant vers le Proche-Orient pour fonder la première civilisation digne de ce nom, les sumériens, inventant l’écriture, fondèrent babylone et construisant... la tour de Babel. C’est en effet à partir du Moyen-Orient que l’humanité se divisa en plusieurs branches, une vers l’Asie, une vers l’actuelle sibérie, une dans le Caucase, et une branche qui retourna en Egypte. Ceci dura encore plusieurs dizaines de milliers d’années. Compte tenu d’un refroidissement climatique manifeste en sibérie, Russie, Caucase, les tribus migrèrent alors vers l’Ouest. On considère que les premières vagues de gaulois commencèrent à arriver en « France » vers l’an mille avant J.C. La deuxième vague dite des « barbares » (Germains, Francs, Wisigoth, les Huns et les autres...) commença un peu avant l’an 0 et s’échelonnèrent sur plusieurs siècles. Les francs dont on note les premières incursions en territoire romain à la moitié du 3ème siècle, ne feront la conquête des gaulois du sud que vers la fin du 8ème siècle. Mais revenons à nos ancêtres les gaulois dont les origines se perdent dès leur arrivée dans les forêts épaisses d’Europe Centrale plusieurs siècles avant leur entrée en « France ».

        Tout ça pour faire deux observations. Les ancêtres lointains des gaulois ont su bâtir en pierre à Babylone mais on ne trouve aucune cité ancienne en pierre en Sibérie ou dans le Caucase, mais au contraire une tradition et une culture nomade, (traces chez les mongols, les cosaques, les tatares), et état naturel dans lequel on retrouvera nos gaulois d’Europe centrale. Et toujours pas de carrières... Donc l’histoire des migrations de l’humanité ne plaide pas en faveur d’une Gergovie bâtie de pierre car ce n’est pas une connaissance utile aux nomades.

        Reste l’hypothèse que les gaulois aient apprit à exploiter des carrières et à bâtir une forteresse avant l’arrivée des romains. Mais auprès de qui ?


        • Emile Mourey Emile Mourey 21 août 2015 02:02

          @zahoda


          Votre commentaire est intéressant.

          J’ai passé cinq ans en Afrique du Nord, la plupart du temps dans le bled et c’est vrai que les locaux n’avaient pas besoin d’aller exploiter des carrières pour construire leurs gourbis car là bas, les pierres, il suffit de se baisser pour les ramasser. Je ne connais que la Bresse argileuse qui en est dépourvue, ce qui obligeait jadis les riches Bressans à aller les chercher dans le Jura avec des chars à boeufs. Quant aux autres, on leur doit les fameuses fermes bressanes à pans de bois.
           
          Les murs plus épais et plus hauts dont Vitruve nous a donné la description comportaient deux parois de pierres entre lesquelles on bourrait du tout-venant. il suffisait donc de présenter le bon côté de n’importe quelle pierre pour avoir une paroi uniforme. Pour les murailles fortifiées, idem, mais le tout venant était des pierres qu’on assemblait et qu’on cimentait au mieux. Enfin, s’il est un pays où les pierres ne manquent pas, c’est bien l’Auvergne. Les murailles du Crest sont-elles construites en pierres tout-venant ou si elles viennent d’une carrière antique, de laquelle ? Question à poser à l’archéologue auvergnat. En Bourgogne, nos archéologues en ont au moins identifié une de certaine, à Saint Boil. 

          Enfin, quand César dit que les Bituriges exploitaient de grandes mines, on ne voit pas pourquoi ils n’auraient pas également exploité la pierre. En fait, ce serait plutôt les Romains qui ont appris en Gaule certaines techniques. Vitruve dont j’ai parlé a accompagné les armées de César en Gaule et il ne fait pas de doute, à mon sens, qu’il s’est inspiré de ce qu’il y a vu pour rédiger son « De architectura », notamment à Bourges que César qualifie plus belle ville de la Gaule, ou peu s’en faut.
          Bourges dont les trois tours, évidemment en pierres, s’élevaient à presque 23 mètres de haut. César dixit. Qu’était Rome à cette époque ? De quelle architecture pouvait-elle se prévaloir ? Voyez mes autres articles dans lesquels je fais remonter un certain nombre de nos monuments à plusieurs siècles avant J.C. Voyez mon autre article dans lequel j’explique que nous avons été colonisés jadis par les Chaldéens de Palestine.... Chaldéens = Kaldai = Keltoï = Celtes.

        • Emile Mourey Emile Mourey 21 août 2015 08:41

          @zahoda


          Il n’y aurait en Gaule que des vestiges de trous de pieux !!!!

          Plus le mensonge est gros, plus il est cru. La crédulité humaine est incommensurable.

        • zahoda zahoda 21 août 2015 11:04

          @Emile Mourey

          L’enseignement des sciences profanes, de la culture et même de la foi repose sur la crédulité de celui qui écoute dans celui qui enseigne. Si vous avez des liens sur des fondations gauloises en pierre ça m’intéresse évidement. Ce n’est personnellement pas ma spécialité et ce n’est pas très important pour moi, mais je serais curieux de ce détail. Seulement apportez-moi du solide sinon je devrais utiliser ma simple crédulité pour vous croire.

          Mais je suis d’accord avec vous, plus le mensonge est gros plus il passe. Souvenons-nous de la belle époque des colonies où nos pères enseignaient aux indigènes d’Afrique que leurs ancêtres étaient des gaulois ! Et d’autres qui croient encore que les gaulois sont les premiers habitants du territoire que bien plus tard on appellera France. N’êtes-vous pas vous-même de la génération qui a cru qu’il y avait des races hhumaines, à la différence de ce que dit la Bible ?


        • gaijin gaijin 21 août 2015 17:17

          @zahoda
          ça n’ a rien a voir avec le sujet mais c’est un peu le bazar dans votre chronologie ( plusieurs dizaines de milliers d’années aprés sumer ? )
          il y a eut plusieurs vagues de « sortie » de l’ afrique les aborigènes australiens sont arrivés entre - 50000 et - 40000 ......la culture yangshao en chine ou il semble bien que l’on ait des traces d’écriture est contemporaine de sumer ( autour de - 5000 ) .........


        • TicTac TicTac 21 août 2015 08:06

          Ah ! Ces fouilles curieuses...


          • zahoda zahoda 21 août 2015 11:42

            Quant à la carrière de Saint-Boil, il semble qu’elle soit appelée « carrière gallo-romaine », c’est à dire postérieure à la question que soulève votre article de la capacité des gaulois à exploiter des carrières pour construire une forteresse avant l’arrivée des romains.


            • zahoda zahoda 21 août 2015 13:22

              La construction de murs « traditionnels » comme vous l’indiquez était j’en suis sûr une connaissance partagée par tous les peuples de l’Antiquité, et toujours prétiquée de nos jours par certains artisans, c’est le ba-ba, j’ai presque envie de dire une connaissance « naturelle et instinctive » de l’homme. Mais comme vous le soulignez, ceci ne pouvait être mit en application que dans les régions avec des formations géologique formant des déchets, qu’on pouvait utiliser comme autant de matériaux de construction. Ainsi on voit bien que les villages traditionnels du bled sont construits de pierres sèches dans l’Atlas des hauteurs déboisées, mais en bois dans les zones boisées, et en pisé dans les plaines argileuses... C’est en quelque sorte le matériaux qui commande l’architecture.

              Mais la technique rudimentaire que vous expliquez plus haut du mur creux comblé de tout venant ne peut pas soutenir le poids d’une forteresse, construite pour durer et qui nécessite en outre de véritables fondations. Il existe encore une technique ancienne de maison de pierre sans fondation en Bretagne, dans une région ou le sol est de granit. Certaines se sont effondrées à la tempête de 1999. Une forteresse n’existe pas sans fondation et une base par l’emploi de blocs énormes garantissant la résistance et la pérennité de l’édifice. il n’existe pas de forteresse sans carrière et techniques développées dont instrument de sciage et de levage.

              Les tours de 23 mètres décrites par César peuvent être des monticules de terres, de pierres et de poutres assemblés et recouverts de pierres jusqu’à une hauteur de 4 à 5 mètres maximum, pour servir de socle à une tour de bois.

              Mais il y a une piste que les historiens et archéologues, toujours un peu nationalistes, n’aiment pas exploiter. Les berbères étaient en relation avec les gaulois bien avant l’arrivée de romains... certains disent même qu’un royaume bebrère disposait d’une garde gauloise, et que des enfants gaulois auraient été envoyés pour être éduqués à la coure.Berbère.


              • Emile Mourey Emile Mourey 21 août 2015 13:53

                @zahoda

                Vous dites : Les tours de 23 mètres décrites par César peuvent être des monticules de terres, de pierres et de poutres assemblés et recouverts de pierres jusqu’à une hauteur de 4 à 5 mètres maximum, pour servir de socle à une tour de bois.

                Absolument pas ! Les archéologues en ont retrouvé la trace des fondations mais ils les ont attribuées aux Gallo-Romains car, comme vous le laissez entendre pour la carrière de Saint Boil, il a fallu attendre l’arrivée des Romains pour que le cerveau des Gaulois se mette à fonctionner.

                Plus exactement, César ne parle pas de tours mais du rempart.



              • zahoda zahoda 21 août 2015 14:56

                Les remparts gaulois, comme les tours, peuvent être confectionnés de plusieurs matériaux.

                https://www.google.fr/search?q=remparts+gaulois&hl=fr&rlz=1T4AVNF_frFR646FR646&tbm=isch&tbo=u&source=univ&sa=X&ved=0CCEQsARqFQoTCPG7pI6cuscCFYe4FAodhLYJDQ&biw=1337&bih=633

                Concernant les « attributions » elles reposent en général sur des traces. Les traces de la carrière de Saint Boil sont écrites en latin... vous pouvez ensuite soumettre l’hypothèse, tout à fait respectable, d’une antériorité gauloise de ladite carrière, mais vous devez apporter des éléments et des preuves pour la valider et traiter les gens de crédules ! .


                • zahoda zahoda 21 août 2015 15:03

                  Le lien que j’ai mis dans mon dernier commentaire prouve bien que dans l’éventualité où les gaulois n’ont pas inventé la « pierre de taille », et l’exploitation des carrières, ce n’étaient pas des cons pour autant, à l’inverse de la mauvaise intention que vous me prêtez à leur endroit.


                  • zahoda zahoda 21 août 2015 15:45

                    Je ne vois pas quel intérêt auraient des chercheurs français à cacher un quelconque art de la pierre de taille chez les gaulois avant l’invasion romaine ? Et le pourraient-ils si les gaulois avaient réellement développé une « industrie de l’extraction de pierre de taille », alors qu’on retrouve maintenant des milliers de traces de hameaux et villages dans toute la France, sans jamais une pierre de taille. Suspectez-vous les archéologues spécialisés dans cette période de faire disparaître les pierres taillées préromaines des sites de leurs fouilles dès qu’ils en trouvent ?

                    En outre, si l’on observe les civilisations précédentes ayant exploité des carrières et utilisé la pierre de taille pour leurs constructions monumentales, civiles ou militaires, on remarque que ces civilisation, pourvues des outils et techniques nécessaires, cultivaient toute avec profusion l’art statuaire. Romains, grecs, égyptien, sumériens, Mayas et Aztèques, etc. Mis à part quelques cailloux grossièrement taillés et polis, il n’existe évidement pas d’art statuaire gaulois préromain.

                    On peu même suggérer qu’un autre point commun entre les « civilisation bâtisseuses » et de maîtriser une forme d’écriture, ce dont étaient dépourvus les gaulois, qui firent leurs premiers emprunts aux étrusques, aux grecs et évidement ensuite aux romains. Faut-il avoir développé une certaine science profane par les écritures pour pouvoir exploiter une carrière, fabriquer les engins de levage et de transport, et dessiner des plans d’une forteresse en pierre ?

                    Il n’est pas question de dénigrer les gaulois en faisant cette observation. L’histoire du peuplement européens par les tribus nomades de l’Est est incontestable et tardif dans l’histoire de l’humanité. Tout comme il est incontestable que le continent européens a été civilisé par le Sud et de l’Orient, ensembles géographiques les plus anciens habités par l’homme devenus sédentaire depuis longtemps. Ce n’est pas une question d’intelligence des uns ou des autres, mais d’histoire des lentes migrations de l’humanité. Il fallait être nomade, intelligent et rustiques comme les gaulois pour coloniser ce vaste territoire comme ils l’ont fait au moment où ils l’ont fait. Et donc malin comme César le romain pour le leur piquer ensuite, puis malin comme les francs pour enfin rafler la mise !

                    Il est à noter pour la petite histoire que les gallo-romains et les burgondes d’Occitanie se sont alliés aux berbères du narbonnais, leurs vieux alliés d’avant même l’invasion romaine, pour résister à la conquête du midi par Charles Martel, qui malheureusement pratiqua largement le génocide de tout ce qui lui résistait. Et quoi qu’on en dise les berbères musulmans sont restés jusqu’aux 11ème siècle dans le midi et beaucoup de « colonies » très haut dans la vallée du Rhône et dans les alpes provençales.


                    • Antenor Antenor 21 août 2015 16:21

                      @zahoda

                      Les Gaulois méprisaient la représentation des divinités sous forme humaine. Ils ont ri quand ils sont entrés dans Delphes. L’absence de statuaire en pierre ne peut donc être retenu comme argument.

                      Les sites comme Corent ou le Mont-Beuvray présentent des vestiges en pierre. Ce qui fait tiquer, c’est qu’ils sont systématiquement datés après la conquête romaine. Je veux bien que les Gaulois n’aient pas maîtrisé lopus caementicium avant l’annexion à Rome mais alors qu’on nous montre à Bourges et ailleurs des vrais murailles en blocs de pierre et non pas ces espèces de gros talus en terre à parement de cailloux.


                    • zahoda zahoda 21 août 2015 20:33

                      @Antenor

                      Je note votre observation sur la doctrine gauloise qui écarterait pour une question de doctrine religieuse, l’argument de statuaire de pierre comme inhérente aux civilisation qui savaient exploiter les carrières. Ce qui ferait des gaulois la première civilisation connue détenant la technique mais ne la pratiquant pas ! Je veux dire par là que si on part des deux postulats 1/ que les gaulois savaient extraire la pierre et 2/ que celui qui sait l’extraire sait la sculpter, il est étonnant qu’ils n’aient pas développé un art de sculpture original dont on trouverai des traces, (autels, linteaux de porte ouvragés, margelles de puits, etc)

                      Ainsi les musulmans qui, comme les gaulois, n’aiment pas la représentation du Dieu en particulier et d’êtres vivants en général, ont tout de même développé un art de la sculpture en arabesques. Les premiers musulmans ayant bien sûr appris l’extraction, la taille et la construction en pierre auprès des empires Perses, des Romains d’Orient et des Egyptiens qu’ils conquirent dès le 7ème siècle.

                      Sans compter l’absence de carrière nécessaire à tout grand projet, l’absence de pierres sculptées d’une manière ou d’une autre ne plaide pas pour la théorie d’une forteresse de pierres taillées bâtie par les gaulois à Gergovie avant l’invasion romaine. Nonobstant, l’Auvergne et ses concrétions géologiques produisent en effet suffisamment de pierres dite sèches, qu’on ramasse, pour bâtir les contreforts solides et infranchissables d’une grande citée aussi rustique soit-elle, et sur lesquels ont peu donc élever des palissades et des tours en troncs d’arbres pour lui donner la dimension réelle d’une forteresse inexpugnable contre une armée mal préparée ou pas assez nombreuse, ou divisée comme celle de César avec le problème de la défaillance des Eudiens au court de la bataille. Le fait est qu’Alésia aussi était bien fortifiée au point que César gagna la bataille par le siège et dans la plaine, mais sans assaut possible de la citadelle d’Alésia. Et ce sont pour le coup les gaulois qui ont eu des problèmes d’alliance et de coordination des secours et qui perdirent la bataille.

                      Mais je suis de ceux qui savent que toutes les hypothèses doivent rester ouvertes et accueillies avec considération, car l’histoire en général et l’archéologie en particulier fourmillent encore de mille surprises ! C’est pour ça qu’il faut toujours rester humble dans ses affirmations.


                    • Antenor Antenor 23 août 2015 19:03

                      @zahoda

                      Du côté des reconstitutions en pierres sèches, celle de Vertault est pas mal. Surtout comparé à celle du Mont-Beuvray où on a l’impression que si on retire une pierre tout va s’effondrer. Mais je serais curieux de savoir jusqu’à quelle hauteur on peut aller avec ce système.

                      http://www.cotedor-tourisme.com/bourgogne/les-sites-et-monuments/site-de-vertillum_MONBOU02100361_fiche.html

                      http://encyclopedie.arbre-celtique.com/rempart-type-murus-gallicus-2225.htm

                      Si on veut un vrai rempart en pierre sèches, il faut que le parement extérieur soit fait avec des blocs réguliers. Comme les remparts grecs de Marseille :

                      http://www.lattara.culture.fr/index.php?fichier=06_08.xml&id_periode=6&id_fiche=8&ver=acc

                      Le rempart du Mont-Beuvray est une version « cheap » de celui de Vertault réalisé avec du tout-venant. Ce qui disqualifie un peu plus ce site comme potentielle Bibracte.


                    • zahoda zahoda 23 août 2015 22:04

                      @Antenor

                      Vous trouverez peut être une réponse à votre question sur le lien suivant. (Descendre jusqu’à l’article « murus gallicus »)

                      http://www.futura-sciences.com/magazines/voyage/infos/dossiers/d/geographie-tourisme-cher-1684/page/5/


                    • Emile Mourey Emile Mourey 24 août 2015 09:14

                      @zahoda


                       Ayant fait du latin, je m’autorise à contester cette traduction. Le « murus gallicus » de Wikipédia est une totale absurdité, une falsification du texte de César. Le « murus gallicus » est semblable au mur de Vitruve à deux parois, tout venant à l’intérieur, sauf que les Gaulois de Bourges l’ont renforcé par des poutres en long, dans chaque parois, reliées à l’intérieur par des entretoises. Je traduis...
                      Trabes derectae perpetuae in longitudinem paribus intervallis distantes inter se binos pedes in solo conlocatur doit se traduire ainsi : on place sur le sol de grandes poutres droites mises bout à bout dans la longueur. Entre (deux lignes de) poutres, il y a des intervalles égaux de deux pieds, ce qui correspond à une épaisseur de mur de 60 cm augmentée de la largeur de deux poutres, soit environ 1m20. Ensuite, après avoir relié, l’une à l’autre, les deux lignes de poutres à l’intérieur du mur, on bourre (entre elles) du tout venant. Les intervalles dont nous venons de parler sont remplis en façade de grosses pierres. Ces grosses pierres ayant été bien disposées et cimentées, on ajoute au-dessus un autre rang. On fait attention de garder cet intervalle et de pas faire se rapprocher les poutres. C’est ainsi que ces poutres disposées à égale distance l’une de l’autre sont solidement maintenues par les ( rangées de pierres. On continue ainsi l’ouvrage jusqu’à la hauteur du mur qui convient. Par son aspect et sa variété, cet ouvrage n’est pas laid du fait de l’alternance des poutres et des (rangées de) pierres dont les rangs offrent à la vue des lignes droites. En outre, il est très utile et très approprié pour la défense des villes car la pierre le défend contre le feu et le bâti du bélier. En effet, grâce à ses longues poutres (mises bout à bout) qui se continuent, cet assemblage lié de l’intérieur sur des longueurs de plus de quarante pieds (11m,84), ne peut être ni rompu, ni disjoint. (DBG XXIII).
                       

                    • zahoda zahoda 24 août 2015 10:16

                      @Emile Mourey

                      Je vous rappel que vous êtes là pour défendre la théorie d’une défense en pierre de taille ! A moins que vous y ayez renoncé. Mais je suis entièrement d’accord avec votre dernier commentaire qui reprend en partie le lien que j’ai adressé dans le commentaire précédent.


                    • Emile Mourey Emile Mourey 24 août 2015 12:12

                      @zahoda


                      Faux ! Le sujet de l’article est « L’utopie d’une Gergovie qui ne serait construite qu’en bois ». Nous n’avons jamais dit que les murailles du Crest étaient en pierres de taille. La pierre de taille est de la pierre dont toutes les faces sont dressées, c’est-à-dire taillées pour obtenir des plans plus ou moins parfaits.

                    • Antenor Antenor 24 août 2015 18:36

                      @zahoda

                      La théorie d’Emile est que les murailles dites gallo-romaines, en pierres assemblées au mortier comme celles de Bourges, datent d’avant la conquête et que le soit-disant murus gallicus présenté au Mont-Beuvray n’en est en réalité pas un. De mon point de vue, soit il a raison, soit il faut présenter un modèle en pierres sèches vraiment convaincant à l’image des remparts de Marseille. Dans cette optique, la reconstitution de Vertault me semble intéressante mais je m’interroge sur la hauteur qu’il est possible d’atteindre avec cette technique.

                      Pourquoi les archéologues qui pensent que les murus gallicus sont en pierres sèches ne présentent-ils pas plus souvent le modèle de Vertault comme exemple plutôt que celui du Mont-Beuvray ?

                      Un murus gallicus constitué de pierre taillées sur l’extérieur et rempli de pierres banales à l’intérieur, ça reste crédible. Un murus gallicus avec un parement en pierres banales et avec de la terre à l’intérieur, c’est n’importe quoi. A quoi servent les poutres enfouies sous la terre ? Les clous retrouvés au Mont-Beuvray ne servaient-ils pas plutôt à construire une palissade sur le talus en terre ?


                    • Antenor Antenor 24 août 2015 18:50

                      Oppidum de Hérisson, parement extérieur en pierres de taille :

                      http://archeologies.free.fr/partage/par02.ill/par0218b.jpg

                      On se moque vraiment de nous en plaçant Bibracte au Mont-Beuvray.


                    • Antenor Antenor 24 août 2015 18:53

                      Entremont, idem :

                      http://www.asso-archeo-entremont.com/presentation.html

                      Ce n’est certes pas du très grand art mais c’est quand même autrement plus élaboré qu’au Mont-Beuvray, soit disant capitale du plus puissant peuple de la Gaule.


                    • Emile Mourey Emile Mourey 24 août 2015 22:08

                      @Antenor


                      Entremont (votre lien), absolument génial ! Tout y est dit sur l’âge du fer, depuis le début. Encore une preuve supplémentaire que Gergovie dont l’influence allait jusqu’à Méditerranée, selon Strabon, ne pouvait ignorer tout cela. Géniales les sculptures des soi disant têtes coupées mais encore plus géniales si on remplace l’explication « Dessin reconstituant une statue de guerrier présentant devant lui six têtes coupées, par R. Ambard », par celle que je propose : « Le Dieu guerrier des Gaulois, portant torque, pose ses mains protectrices sur les âmes/têtes des guerriers morts au combat. » Voyez la statue de Naves du musée Calvet d’Avignon et mon interprétation de mon « Dieu rayonnant », page 69, le culte des têtes-âmes. Quand on pense que nos archéologues précités ont réussi à faire croire à nos compatriotes que les Gaulois ne savaient pas tailler la pierre avant l’arrivée des Romains, c’est vraiment une histoire de fous.

                    • zahoda zahoda 25 août 2015 02:47

                      @Emile Mourey

                      J’ai l’impression que tout le monde est d’accord sur le fait que les gaulois construisaient en pierre et en bois. Et que tous les hommes quelle que soient leurs origines savaient tailler les pierres sèches depuis l’âge préhistorique, ne serait-ce que pour en faire des haches. N’oublions pas que les premier des « âges » est celui de la pierre.

                      Je reste à dire que les sculptures gauloises pré-romaines sont rustiques et primitives, mais au regard des fouilles sur les sites que vous citez, on peut dire que les gaulois ont certainement poussé l’art de la construction en pierre sèches taillées très loin, puisqu’encore une fois des légions romaines étaient incapables de leur donner l’assaut et préféraient se battre dans la plaine. Cependant, c’est indéniable, (aujourd’hui et en attendant de prochaines découvertes qui peut-être contrediront tout), les romains ont apporté l’exploitation des carrières et la pierre de taille en Gaule. Il faut rendre à César ce qui est à César !

                      Quand vous dites que nos archéologues réussissent à faire croire que les gaulois ne savaient pas tailler la pierre avant l’arrivée des romains, j’ai peur que même ça ils n’arrivent pas à l’apprendre aux jeunes générations !!! smiley


                    • zahoda zahoda 21 août 2015 21:08

                      cette discussion sur la construction de forts rustiques me rappelle que les premiers colons européens de l’Amérique, au 16ème siècle, construisaient aussi des forts rustiques fait d’amoncellement de pierre sèches et de bois, faute d’avoir ouvert les premières carrières. Et l’image classique des forts de palissades américains durant la conquête de l’Ouest contre les indiens, ont prouvé l’efficacité de ce genre de retranchements.


                      • Emile Mourey Emile Mourey 25 août 2015 10:29

                        @zahoda

                        Merci de cette rectification. Nous n’avons jamais dit qu’il existait de vraies pierres de taille dans les murailles du Crest, c’est-à-dire des pierres de taille taillées sur les quatre côtés de façon qu’elles soient planes. En revanche, si l’on traduit correctement Grégoire de Tour : La construction (factum) et les contreforts (firmamentum) étaient d’un ouvrage remarquable. Il y avait une muraille double, l’intérieur était en petit appareil, l’extérieur en grosses pierres carrées et taillées. Cette muraille avait une épaisseur de trente pieds (dix mètres). Du côté intérieur, elle était décorée de statues en marbre et d’étonnantes mosaïques. Nous avons là le mur gaulois d’origine sans les poutres en bois que les Gaulois ont rajoutérs à Bourges, tel que Vitruve l’a décrit, tel qu’on peut en retrouver la trace au Crest. 
                        Le sol du temple (aedes) était également pavé de marbre (il faut comprendre pierres polies) et au-dessus, le toit était garni de plomb. Chrorus arrivant chez les Arvernes, incendia, ruina et bouleversa ce sanctuaire (delubrum) que les Gaulois avaient consacré à Vasso. Ce sanctuaire, c’est Le Crest dans son ensemble.

                        La tour très antique gauloise de Taisey ne présente aux angles que des grosses pierres grossièrement taillées sur les deux côtés apparents lesquelles ont été apparemment extraites d’une carrière. Il y a en effet carrière et carrière. Il existe des carrières où les roches ont déjà été délitées par l’action de la nature. À Mont-Saint Vincent, les énormes pierres de la base des murailles de l’oppidum ont été extraites, semble-t-il, du sol même voisin. Il suffisait d’aider l’action naturelle de la nature qui fait éclater les roches ; la technique des coins qu’on enfonce ou qu’on mouille avant qu’ils gèlent est bien connue.

                      • Antenor Antenor 12 décembre 2015 14:31

                        @ Emile

                        Petit détail qui en dit long : sur le flanc du plateau de Merdogne, on trouve un village du nom de Prat. Or Siméoni, l’inventeur de Gergovie à Merdogne au XVIème siècle, travaillait pour l’Evêque de Clermont Guillaume...Duprat

                        http://www.bibliotheques-clermontcommunaute.net/cartographie/index.php?option=com_content&view=article&id=38&Itemid=46

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