Coronavirus et métaphore guerrière
« Nous sommes en guerre », déclarait à six reprises sur un ton grave Emmanuel Macron dans son adresse aux Français le 16 mars, deux jours avant la mise en place du confinement dans notre pays. Depuis cette date ses ministres et lui ont sans cesse eu recours à cette rhétorique belliqueuse. Ils n’ont pas été les seuls : dans la grande majorité des pays touchés par la pandémie de Covid-19, les gouvernants ont eux aussi abondamment filé la métaphore guerrière…
Quiconque a, depuis le début de la crise sanitaire, un tant soit peu surfé sur le web pour s’informer de l’état d’esprit des chefs d’état et de gouvernement peut le confirmer : le mot « guerre » est omniprésent dans la communication de la plupart de ces responsables politiques. Mais pas seulement ce mot : le vocabulaire guerrier est presque partout décliné dans les prises de parole des gouvernants et de leurs ministres. On parle ici de « mobilisation », de « combat », de « ligne de feu », de « front », de « première ligne » ; là d’« ennemi », de « soldats », de « combattants », d’« armes », de « munitions ».
L’un des premiers à avoir endossé virtuellement le treillis militaire du chef d’état-major en campagne est le président chinois Xi Jinping qui a décrit la situation sanitaire comme une « guerre populaire » contre le Covid-19. Le médecin Ai Fen*, responsable des urgences de l’hôpital central de Wuhan, a quant à elle décrit ses équipes médicales comme des troupes montées au « front », en « première ligne ».
Plus près de nous, le président du Conseil transalpin Giuseppe Conte n’a pas hésité à paraphraser Churchill en évoquant « l’heure la plus sombre de l’Italie ». Domenico Arcuri, en charge de l’urgence sanitaire liée à la pandémie, a déclaré à propos des équipements nécessaires aux équipes médicales qu’il s’agissait des « munitions dont nous avons besoin pour mener cette guerre. »
En Espagne, c’est le chef du gouvernement Pedro Sánchez qui a donné le ton en tentant de galvaniser la population : « Dans la guerre contre le virus, […] nous résisterons, nous vaincrons », a-t-il affirmé sur un ton martial. Une lutte sanitaire qui impose son rythme à la nation, comme l’a rappelé le chef d’état-major Miguel Ángel Villarroya : « En guerre, il n’y a pas de week-end ; en guerre, tous les jours sont des lundis. »
Même discours belliqueux outre-Manche où, avant d’être contaminé, le chef du gouvernement Boris Johnson n’a pas hésité à affirmer : « Le pays est en lutte dans une seconde bataille d’Angleterre. » Un propos relayé par les journaux britanniques qui font appel à « l’esprit du Blitz » dans le sillage du Sun qui décrivait il y a quelques semaines le corps médical comme une « armée en attente que Boris Johnson déclare la guerre au coronavirus avec un plan de bataille pour détruire ce virus mortel. »
Du côté étasunien, la tonalité n’est pas différente, Donald Trump ayant, après un temps de consternante désinvolture, endossé l’habit de « président de temps de guerre » contre un virus que « nous allons vaincre rapidement. » Plus martial encore, le gouverneur de l’État de New York Andrew Cuomo a défini ainsi les professionnels de santé : « Ce sont les soldats qui mènent cette bataille » ; M. Cuomo est même allé jusqu’à comparer les respirateurs à des « missiles » !
Cette rhétorique très largement partagée, y compris par les personnels hospitaliers des pays confrontés aux cas sévères de Covid-19, le secrétaire général des Nations-Unies António Gutterres l’a lui-même reprise à son compte en résumant l’état d’esprit de la majorité des dirigeants de la planète : « Nous sommes en guerre contre un virus. […] Nous avons besoin d’un plan de guerre pour le combattre. »
Faut-il se féliciter ou, au contraire, s’offusquer de ce recours massif à l’imagerie guerrière ? Qu’ils soient issus de la communication ou de la psychologie, les experts sont très divisés sur le sujet. Néanmoins, la plupart d’entre eux reconnaissent que les métaphores sont porteuses de sens et permettent aux dirigeants, en ces temps difficiles, de faire prendre conscience d’une situation sanitaire particulièrement dangereuse aux peuples qu’ils sont en charge de gouverner.
D’aucuns font remarquer, à juste titre, que le même type de discours métaphorique a été utilisé, et a toujours cours – à une échelle plus localisée –, dans le cadre de la lutte contre le cancer ou le VIH. Les affrontements politiques ne sont eux-mêmes pas exempts de recours à des images belliqueuses lorsque les tensions partisanes deviennent trop vives. Tel est également le cas des rapports en société dans un contexte exacerbé. Que ce soit lors de mouvements sociaux, à l’occasion de rivalités en entreprise, ou plus trivialement lorsque des couples se déchirent, sont utilisées des formules comme « la guerre est déclarée », « se donner des armes », « livrer bataille », et même « je vais le tuer » !
Rien de tout cela n’est évidemment à prendre au premier degré. La charge émotionnelle, vectrice de la détermination à « vaincre » le camp adverse, n’en est pas moins puissante. Une réaction « saine », donc positive car porteuse d’énergie, affirment certains. Une réaction « excessive », donc négative car sous-tendue par la colère et non par la raison, objectent les autres. Nul doute, à cet égard, que chacun d’entre nous a sa propre opinion sur le sujet.
Une question se pose néanmoins à nous tous avec acuité dans le climat de catastrophe sanitaire où nous baignons à notre corps défendant : Quid de notre responsabilité – tant individuelle que collective – face à la pandémie et à la manière dont elle est gérée par les pouvoirs politiques et les structures sanitaires, trop souvent démunies ou insuffisamment préparées ? Faut-il voir dans cette « guerre » déclarée au Covid-19 par la majorité d’entre nous une forme d’insulte à tous ceux qui, dans le monde – notamment en Libye, en Syrie ou au Yémen –, souffrent des effets dévastateurs des vraies guerres ? Faut-il, a contrario, comme on le ferait d’images si souvent empruntées aux phénomènes cataclysmiques** ou au monde du sport**, s’en tenir au sens métaphorique du discours ? Le débat est ouvert...
* Le Dr Ai Fen est cette femme qui a découvert le Sars-Cov2 début décembre. Elle était la responsable hiérarchique du Dr Li Wenliang, le lanceur d’alerte un temps emprisonné avant sa remise en liberté et son décès par contamination au Covid-19. Ai Fen a elle-même disparu depuis plusieurs semaines, et les autorités chinoises sont muettes à son sujet.
** Les métaphores de catastrophe sont fréquentes dans la description d’évènements d’importance ou aux conséquences majeures n’ayant rien à voir avec des phénomènes naturels ; on parle notamment de « tremblement de terre », de « séisme », de « raz-de marée », de « tsunami ». Plus nombreuses encore, les métaphores sportives font référence au football, au cyclisme, plus rarement au rugby. Mais c’est à la voile que les emprunts sont les plus fréquents, tout particulièrement dans la communication politique et entrepreneuriale ; les images les plus usitées sont : « tenir la barre », « garder le cap », « affronter la tempête ».
138 réactions à cet article
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"Il n’y a aucune raison de paniquer et il n’y a aucune raison de paralyser toute l’économie mondiale [...] Des existences sont détruites, des emplois : cela provoque des déséquilibres sociaux."
On a créé une épidémie de laboratoire. Ce n’est pas une épidémie réelleDr. Bodo Schiffmann (Directeur médical d’un centre interrégional pour les troubles de la fonction d’équilibre) :
« Il n’y a aucune raison de paniquer et il n’y a aucune raison de paralyser toute l’économie mondiale et tout d’abord l’Allemagne. Ça, c’est menaçant. Cela va entraîner une vague d’insolvabilité si on ne réagit pas très vite. Ce sont des sommes d’argent incroyables qui sont perdues chaque jour. Des existences sont détruites, des emplois : cela provoque des déséquilibres sociaux. » « Petit à petit de plus en plus de gens prennent conscience de ce problème. Ce ne sont plus seulement quelques médecins particuliers qui sont irrités par cette situation ; leur nombre augmente. Je reçois chaque jour des e-mails reconnaissants de médecins qui me demandent s’ils peuvent mettre les liens de mes vidéos sur leur site internet [...] Je suis consterné de constater combien ils sont nombreux à s’adresser à moi. »
« La presse et internet créent des scénarios horribles qui ont provoqué le chaos dans les hôpitaux , en Italie, et en Chine. Et non le virus ! »
« Je me joins à mes confrères Wodarg, Köhnlein, Bhakdi et je dis : « Arrêtez de tester à tout va !, vous créez une épidémie de laboratoire. Ce n’est pas une épidémie réelle. »Covid-19 a la même dangerosité que la grippeLe professeur Stefan W. Hockertz (Immunologue et toxicologue) :« Le virus, à mon avis, a à peu près la même dangerosité que la grippe. Je suis d’accord là-dessus avec de nombreux médecins. » « On essaie de nous suggérer qu’il s’agirait d’Ebola, de la variole ou de la peste. Ce n’est pas le cas. C’est une infection qui évolue chez 90 % de tous les contaminés avec de légers symptômes. »
Le Pr. Hockertz explique qu’en Italie, chaque année, 4 500 à 7 000 personnes meurent d’infections nosocomiales. Ce sont des infections que les patients contractent à l’hôpital.« Ces chiffres montrent clairement que l’Italie a une hygiène hospitalière très mauvaise. Les personnes sont hospitalisées avec une pneumonie, ne meurent pas de la pneumonie mais des germes hospitaliers. D’où le taux élevé de mortalité que l’on remarque en Italie. Encore une fois : ces personnes ne meurent pas du coronavirus, elles meurent avec le coronavirus. Je considère, en tant que toxicologue, ou comme quelqu’un qui est chargé d’évaluer les risques, que ces mesures sont complètement disproportionnées. Ici on détruit des existences… »Des décès avec présence de Coronavirus et non causés par le Coronavirus
Angello Borelli (Directeur de la Protection Civile italienne) :
« La plupart des médias rapportent que l’Italie a jusqu’à 800 décès par jour dû au coronavirus. Angello Borelli a contesté cela au cours d’une conférence de presse. Il a insisté sur le fait qu’il s’agissait en réalité de décès « avec présence de Coronavirus et non causés par le Coronavirus ». En d’autres termes ces personnes sont mortes et ont été testées, en plus, positives, sans tenir compte des affections préexistantes (co-morbidité) telles que le cancer ou le grand âge.Ce n’est pas médical, mais politiqueDr. Jörg Brokmann (Directeur du service d’urgence de la clinique universitaire d’Aix-la-Chapelle, il s’est exprimé en sa qualité de Président d’un congrès pour médecins urgentistes et personnels sauveteurs) :
« Nous n’avons pas de situation médicale, nous avons une situation politique.[...]. Nous ne pouvons quand même pas nous occuper exclusivement de patients du Covid-19 qui pour la plupart présentent une évolution légère de la maladie. »Le confinement tuera plus que le virusProfesseur Yoram Lass (ancien ministre de la Santé israélien) :Il explique que le nouveau coronavirus est moins dangereux que la grippe et que les couvre-feux tueraient plus de gens que le virus. D’après le Pr Lass « Les chiffres ne justifient aucune panique ». On sait que l’Italie a une énorme morbidité due aux maladies des voies respiratoires qui est trois fois plus élevée que dans le reste de l’Europe.-
Bonjour, bouffon(s) du roi
D’« éminents spécialistes » qui sont de facto contredits par l’écrasante majorité de leurs collègues virologues et épidémiologistes !
Dautant plus qu’en l’état actuel de la connaissance du Covid-19, il n’existe pas de traitement ni, à fortiori, de vaccin comme c’est le cas pour la grippe (même si ce vaccin n’est pas toujours parfaitement adapté au virus saisonnier).
Quant à prétendre que l’on a affaire à « une épidémie de laboratoire », cela relève clairement des nombreux fantasmes véhiculés sur le web. Dans le cas contraire, produisez des documents demontrant cette assertion !!!
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@Fergus
Ah bon lesquels ? ceux qui se font acheter ?
Je ne me fais pas vacciner pour une gripette et je prends de la vitamine c si je suis malade, un bon grog et dodo, et ça passe tout seul.
Etre aussi con et manipulé que vous c’est bien le drame des gens. On a beau vous dire que vous avez de la merde au bout du nez mais non, vous arrivez à me dire que ça sent la rose ^^
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@Fergus
« D’autant plus qu’en l’état actuel de la connaissance du Covid-19,
il n’existe pas de traitement ... »
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La voilà la petite phrase qui valide un exposé Macron-compatible
Le mot guerre n’a aucun sens lorsqu’il s’agit d’une épidémie
Dans une démocratie — sauf à vouloir s’arroger les pleins pouvoirs —
une épidémie relève des services de santé — les médecins —
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Eux et eux seuls peuvent estimer le caractère d’urgence sanitaire,
prescrire et décider des meilleures procédures à adopter et
d’éventuelles mesures d’envergure qui nécessiteraient l’implication de l’Etat.
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Seule l’arrogance et l’incompétence d’un orgueilleux comme Macron
peut expliquer qu’il ait oser considérer qu’il était l’homme de la situation !
Seul notre abrutissement par médias à sa botte explique notre soumission.En rabâchant « nous sommes en guerre » Macron ne fait que de la com’
et ce sont à des Cohn Bendit et des Cymes qu’on en confie la gestion
comme hier on demandait à Greta de nous expliquer le climat !!!
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Le mot guerre qui circule aux quatre coins de l’Union Européenne
est le code de verrouillage qu’utilisent les exécuteurs au pouvoir
pour achever la désintégration des Etats et des peuples souverains
par les « grandes réformes » dictées par les Commissaires de Bruxelles.
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Monsieur Fergus, lorsque vous affirmez péremptoirement qu’en
l’état actuel de la connaissance du virus, il n’existe pas de traitement,
vous effacez d’un trait les résultats de l’IHU de Marseille où personne
n’est en guerre mais où chacun fait son travail et son devoir. -
Bonjour, François Vesin
« vous effacez d’un trait les résultats de l’IHU de Marseille »
Je n’efface rien. Je souhaite sincèrement que le traitement à l’hydroxychlroquine puisse démontrer son efficacité, et cela d’autant plus que des proches ou moi-même pourrions avoir besoin d’un traitement en cas de contamination. Mais en l’état actuel des connaissances scientifiques, désolé mais cette efficacité reste à démontrer, les essais du Pr Raoult ayant tous été biaisés par l’absence d’échantillon témoin, autrement dit le non-respect des protocoles d’évaluation.
« Le mot guerre qui circule aux quatre coins de l’Union Européenne
est le code de verrouillage qu’utilisent les exécuteurs au pouvoir
pour achever la désintégration des Etats et des peuples souverains
par les « grandes réformes » dictées par les Commissaires de Bruxelles »
Le même type de communication est utilisé partout sur la planète dans des pays qui n’ont évidemment rien à voir avec l’Union européenne !!! -
@Fergus
Mon cher Fergus je suppose que si un chien enragé venait à vous mordre vous ne vous soigneriez pas et attendriez stoïquement la mort. Parce que je ne me souviens pas que Pasteur avait effectué un protocole d’évaluation en double aveugle avant de soigner et de sauver le petit alsacien qu’on lui avait amené parce qu’un chien enragé l’avait mordu. Pourtant le risque d’inoculer la rage à ce garçon était infiniment plus important que celui que vous prendriez en avalant de l’hydroxychloroquine, qui je vous le rappelle était vendu sans ordonnance au début de cette année.
Savez vous ce qu’est un essai en double aveugle ? Je suppose que oui. Et bien je prétends qu’au fond ce protocole est respecté avec un seul biais : l’échantillon placebo est marseillais et l’échantillon qui reçoit le protocole de soin est marseillais.
Alors regardez les statistiques dans les deux départements, elles sont publiques. Il n’y a pas photo ! Je sais, pour une cohorte c’est cuisine au beurre, pour l’autre cuisine à l’ail et huile d’olive. Qui sait, le remède c’est peut-être l’aïoli ? -
@Laulau
Pardon il fallait lire :l’échantillon placebo est lyonnais...
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Bonsoir, Laulau
Je n’ai rien contre l’hydroxychloroquine ni contre le Pr Raoult. J’ai même écrit sur d’autres fils que je ne voyais pas d’inconvénients à ce que ce traitement soit administré par certains médecins aux malades consentants.
Je dis simplement, et donc je répète, qu’en l’état des connaissances scientifiques, il n’y a pas de traitement du Covid-19, tout juste des essais empiriques qui demandent à être validés dans le cadre de protocoles sérieux, ce qui n’est pas encore le cas.
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@Fergus L urgence fait loi ! Je m étonne que tant de personnes veulent des tests randomisés et cherchent des poux a ce professeur. En France , nous en sommes a pres de 13 000 décès . Autant dire aux malades , revenez dans un 1 ans lorsque le protocole aura ete approuvé ! Ces responsables devraient plutot regarder l Allemagne et se demander pourquoi ce pays compte moins de 3 000 deces . C est surréaliste
Quant a la guerre , c est con pour Macron , le Charles de Gaulle est immobilise pour contagion par le COVID 19 .. Ce n est pas le seul , l equipage T Roosevelt americain est dans la même situation .
C est un peu couillon et esperons que les munitions ne soient pas fabriquees en Chine !
Quand est ce, ces francais arrêteront de voter pour des personnes incapables imprevoyantes et n ayant aucune ligne directrice .
Ce qui arrive est en parti de leur faute -
Bonsoir, mmbbb
N’étant pas médecin, je n’ai pas d’avis de fond sur l’usage ou pas de l’hydroxychloroquine. Mais je comprends la communauté scientifique dans son approche prudente, la rigueur étant dans l’ADN de ces médecins et chercheurs.
Pour ce qui est du Charles de Gaulle, le cocasse de l’affaire est que le Covid-19 est monté à bord par la faute de marins qui ont désobéi aux consignes de prudence du commandant en allant s’éclater dans des bistrots brestois lors d’une escale à la mi-mars, juste avant le confinement.
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@Tous,
Qui a remarqué le bronzage impeccable de Macron lors de son allocution hier ? Il n’a pas l’air de trop souffrir du confinement lui ! Lisez plutôt ...
https://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/emmanuel-macron-bronze-un-proche-de-marine-le-pen-fait-une-etrange-remarque_446588 -
@Rera
L’a pris des tanins avec le Larcher dans les caves de l’Élysée. Simple confinement.
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Bonjour Fergus,
le mot guerre m’est venu à l’esprit avant le discours de Macron quand j’ai vu les gens se précipiter dans les rayons d’alimentation, au risque de créer des contaminations, le magasin a du fermer un moment, c’était le vendredi , j’ai pensé que ce serait était une réaction en temps de guerre, avec des mouvements de fuites de population.
Sinon c’est fréquent pour les maladies ou les gens qui ont subi des traumatismes divers, dans notre civilisation, tout ce qui contrarie l’individu n’est pas acceptable, ce ne peut être le destin, c’est donc un ennemi.
On pourrait examiner toute la scénographie journaliste pour nous dépeindre le quotidien, la fréquente sonnette d’alarme, le 49.3 qu’on dégaine.
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Bonjour, Decouz
Le fait est que de nombreuses personnes ont adopté une attitude de temps de guerre. En l’occurrence, complètement irrationnelle, les filières agro-alimentaires et la distribution n’ayant à aucun moment été mises en cause par la pandémie.
Pour ce qui est du 49.3 et de ses effets sur la réforme des retraites, ils sont passés à la trappe pour la fin du quinquennat.
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@Fergus
Le fait est que de nombreuses personnes ont adopté une attitude de temps de guerre. En l’occurrence, complètement irrationnelle°
Bien vu
D’autant plus irrationnelle qu’il n’y a plus grand monde , en France , qui ait vécu ces périodes de privation ou qui en ait un souvenir précis.
D’autant plus irrationnelleque l’environnement économique et social a radicalement changé ce qui ne permet pas de comparer les époques.
°
On pourrait même signaler l’indécence de JupiLer d’évoquer « la guerre » ..... il n’a même pas connu le service militaire.
@+ -
Bonsoir, jmdest62
Que tant de gens aient cru que l’on puisse se retrouver quasiment du jour au lendemain dans un contexte de privations présente au moins un intérêt : cela ne va pas manquer d’alimenter — si je puis dire — les réflexions des sociologues.
Pour ce qui est du « Nous sommes en guerre » par Macron, à mon avis, il ne faut pas y voir plus qu’une métaphore mobilisatrice, comme je l’ai écrit dans l’article.
Faut-il le lui reprocher au motif qu’« il n’a même pas connu le service militaire » ? A mon avis, non. Ou alors il faudrait le reprocher à un très grand nombre de personnalités politiques qui sont dans le même cas.
Et reprocher à tant de politiques et de chefs d’entreprise d’user de métaphores se rapportant à la navigation, eux qui, pour la plupart, n’ont jamais mis les pieds sur un dériveur ! -
Bonjour Monsieur Fergugusse , l’heure n’est pas à la sémantique , mais à la protection sanitaire de la masse populaire et même à son corps défendant , car on peut lire ici des gens qui prétendent que le confinement est une hérésie. Le mot guerre est utilisé pour faire appel à l’union nationale en ces temps de pandémie. Ce que beaucoup de tarés d’Avox ne comprennent pas et y voient plutôt une mise sous tutelle du peuple.
PS : Vous avez le bonjour de Jeekes !!!
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Bonjour, dimitrius
« Le mot guerre est utilisé pour faire appel à l’union nationale en ces temps de pandémie »
Effectivement, je pense comme vous qu’il s’agit d’un langage de mobilisation et de responsabilisation de la population.
Bref, largement d’accord avec vous !
Fergugusse
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@dimitrius
Les tarés d’Avox remarquent que, comme en 40, les shleuhs sont à 3000morts pour 14000 gaulois tombés au champ d’honneur....Les Huns ont des masques, des tests et envoient les positifs à l’hôtel pour une quinzaine. En Gaule, pas de masques, pas de test et les positifs sont renvoyés dans leur cabane pour essayer de faire des petits....
Ce soir Daladier parlera sur toutes les chaînes : « Nous vaincrons parce que nous sommes les plus forts... » ! -
Bonjour, CN46400
Il ne faut pas se polariser sur la seule Allemagne.
Ce pays semble en effet la seule des grandes nations occidentales à voir mis en place un système efficace de prévention contre le Covid-19.Pour autant, rien ne dit que l’Allemagne ne paiera pas le prix de sa stratégie sanitaire si aucun traitement suffisamment efficace n’est trouvé rapidement car son très bas taux de contamination risque fort de jouer contre elle à terme. A suivre...
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@Fergus
Vaut mieux se polariser sur les meilleurs que sur les plus mauvais ; n’est-ce pas ? Ensuite le confinement à Berlin parait bien plus relax qu’à Paris....On peut même cueillir les pâquerettes dans les parcs publics -
@CN46400
Mais toi aussi t’es un gros taré , justement qu’on a pas de matos qu’il faut pour le moment se préserver , mais si t’es suicidaire tu peux toujours aller trainer dans les hôpitaux sans protections. Tu mélanges la politique avec la crise sanitaire , parce que ton raisonnement d’endoctriné de bas étage de gauchiasse borné te focalises sur le pouvoir en place , et on a vu que dans le monde entier tous les pouvoirs pédalent dans la semoule parce qu’ils ne contrôlent rien. -
@dimitrius
Je compte, c’est tout, et je constate que sur ce coup, l’Allemagne de Mme Merkel s’en sort mieux que la France macronisée. Depuis des semaines, nos pieds nikelés sont intarissables sur l’Italie, l’Espagne, la Chine menteuse, mais taiseux sur l’Allemagne « qui ne dit pas tout ».....
@Fergus
Rien ne dit que le taux de contamination soit tellement plus haut en France, surtout dans la partie ouest..... -
@ CN46400
Les taux de contamination sont en effet peu élevés dans l’ouest et le sud-ouest.
A mon avis, le problème de la France est de n’avoir pas isolé rapidement les foyers du Haut-Rhin et de l’Oise, surtout en voyant ce qui se passait en Lombardie. Mais il est toujours facile de réécrire l’histoire.
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Bonjour, Cadoudal
C’est vrai, mais la limitation des échanges entre ces deux départements et leurs voisins aurait sans doute permis de limiter la propagation, ou a minima de la retarder.
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@Fergus
Ta sagesse et ton intelligence t’honorent Fergus, par ces temps difficiles la mesure et le bon sens sont des valeurs sûres !!!!! -
Bonjour, julius 1ER
Merci. Je ne fais que m’exprimer le plus sincèrement possible, en m’efforçant de prendre du recul par rapport aux événements et aux acteurs de l’actualité, ce qui n’est pas toujours facile.
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@Fergus
Vous êtes sûr que le niveau de contamination en Allemagne est plus bas qu’en France, d’où tenez vous ça ? En France on teste très peu et quasiment uniquement des gens qui ont des symptômes, d’où le nombre élevé de « positifs ». Mais on a aucune idée actuellement du taux de contamination en France. -
@ Laulau
Vous avez raison, les deux stratégies sont différentes. Tout cela devra être mis à plat ultérieurement dans le cadre d’une étude comparative basée sur des données avérées.
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Il y a bien une guerre, c’est une guerre de classes.
Tout ce qui permet de canaliser l’énergie du peuple vers autre chose que les puissances qui les assouvissent est utilisé en cas de risques de révolte. Il y a conjonction entre le crash financier et cette nouvelle croisade, comme en 208 il y avait coïncidence entre le scandale financier des « subprimes » et la « guerre contre le terrorisme ».
La « guerre contre le terrorisme » ou « guerre contre la terreur » (« War on Terrorism », « War on Terror » ou « Global War on Terror », (GWOT)) était déjà le nom donné par George W. Bush à ses campagnes militaires faites en réplique aux « attentats du 11 septembre 2001 ». La formule a refait surface avec Clinton.
En France, après les attentats de 2015, Hollande a repris le flambeau et déclaré devant le Sénat : « La France est en guerre. Les actes commis vendredi soir à Paris et près du Stade de France, sont des actes de guerre. ../… Nous éradiquerons le terrorisme parce que les Français veulent continuer à vivre ensemble sans rien craindre de leurs semblables.
Quand la cohésion des nations et l’ »ordre » social branlent dans le manche, la solution autrefois était de faire appel au patriotisme et de souder les citoyens en envoyant les plus jeunes se faire tuer.
Une guerre militaire entre grandes puissances est devenue impossible avec la menace atomique, raison pour laquelle se sont développées les guerres par procuration « proxi-wars » qui semblent ne plus suffire au maintien d’une « mondiialisation heureuse ».
Alors maintenant, l’ennemi commun c’est le virus.
Or, la « lutte » contre le ce virus ne fait pas appel à une « médecine de guerre » (blessés graves, opérations, transfusions, amputations, etc.) mais à une médecine de « catastrophe » comme sont entrainés à la pratiquer les médecins des ONG.
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@Séraphin Lampion
Bravo Séraphin , ton « résonnement » est bien plus juste , envoyons les vioques au casse pipe , Monsieur Attali te remercie beaucoup. -
puissances qui les assouvissent est utilisé en cas de risques de révolte.
@Séraphin Lampion
Je pense que tu veux dire « qui les asservissent » ??????
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@julius 1ER
exact, merci d’avoir corrigé
je ne me relis pas assez, et la « correction automatique » me joue souvent des tours -
Bonjour, Séraphin Lampion
Globalement d’accord avec les différents éléments de votre commentaire.
C’est effectivement à une « médecine de catastrophe » et non à une « médecine de guerre » que nous avons affaire.
A noter qu’en « 208 », il y avait également une guerre, mais entre les troupes de Septime Sévère et celles des Calédoniens.
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@dimitrius
à propos de « résonner », je croyais que tu étais parti à Rome, avec les autres cloches.
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@Séraphin Lampion
Ah mais l’erreur était volontaire , et j’aimerais bien aller à Rome , mais pas en ce moment. -
@Fergus
décidément, je tape trop vite et ne me relis pas assez
merci d’avoir relevé cette coquille qui n’était pas non plus de la publicité pour Peugeot. -
@ Séraphin Lampion
« je tape trop vite et ne me relis pas assez »
Même chose pour moi. En ce lundi de Pâques, vous êtes absous ! -
@Séraphin Lampion
Non, les cloches aussi doivent rester confinées cette année -
@Séraphin Lampion
C’était en 208 avant ou après JC . Pirla. -
@Séraphin Lampion
Extrait du journal reporterre (excellent journal en ligne)Etrange choix du gouvernement français, en mars.
Le 3 mars, il a publié la commande de gaz lacrymogènes pour plus de 3,6 millions d’euros, « au profit de la police nationale et de la gendarmerie nationale » , précisément des « Aérosols CS à diffusion dispersive petite capacité (40 à 50 ml) », des « Aérosols CS à diffusion dispersive moyenne capacité (300 ml) » et des « Aérosols CS à difffusion dispersive grande capacité (500ml) ».
Télécharger l’avis d’achat :
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Nous sommes en « Guère » niveau gestion de la crise par Manu la pétoche ?
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Bonjour, rita
Il faudra évaluer l’incurie et les carences des gouvernants. Et donc celles de notre gouvernement actuel, mais pas seulement : la situation actuelle est tout autant la conséquence des actes du passé. A cet égard, Marisol Touraine et Pierre Moscovici (alors ministre des Finances) devront répondre de leur écrasante responsabilité dans l’« affaire des masques ».
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@Fergus
Vous faites de l’humour noir ? faut vivre dans le présent pas dans le passé ? et voir les baudruches actuellement au pouvoir responsables d’une incompétence crade ça c’est la réalité ? vous voulez faire le procès de Fabius pour le sang contaminé aussi ? ainsi que de Chirac et Sarkozy sans oublier Hollande fromage avarié de la raie publique ?
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@ rita
Aucun « humour noir ».
Il me semble important de demander des comptes à tous ceux qui ont participé à le déliquescence des services hospitaliers et à la carence en équipements, d’une manière ou d’une autre.
D’autant plus que, comme le soulignait Le Canard enchaîné de mercredi dernier, il y a eu depuis 2005 plusieurs livres et rapports qui annonçaient la pandémie et qui indiquaient quelles pistes devaient être suivies pour en limiter les effets.
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La guerre atomique a failli arriver plusieurs fois, sans intention, mais par accident, un sous-marin russe qui aurait pu exploser, si les marins ne s’étaient pas sacrifiés, cet incident aurait été interprété comme un attaque en raison de la proximité du territoire américain, une autre fois c’est un officier qui a refusé d’obéïr, c’était une fausse alerte. Le danger vient donc d’un accident toujours possible et du délai très court de réaction quand les militaires suspectent une attaque.
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@Decouz
Nous sommes au bord du vide, assis dans un fauteuil, alors qu’en 14, on était le cul dans une tranchée. Il y a une illusion d’optique dont nous avons été victime. Le désastre auquel vous faites allusion, n’en est un parmi tant d’autres. J’ai mon congelo qu’a grillé, et puis ma chasse d’eau. Les ennuis au niveau d’une maison, liées aux connexion mondiales, et à la technologie sans fin sont minimes, même en ces temps où l’intendance des magasins est absente. Au niveau des pays et des rapports internationaux, c’est une autre histoire. Le futur devra se préoccuper non seulement de rendre la vie viable, ce qui un challenge incroyable, vu que le gouvernement ne parvient même pas à mettre un terme aux épandages en ce printemps, mais devra réinventer le compteur électrique, mettre des fusibles et des disjoncteurs, rétablir des protections. Les libéraux diront « des frontières nationalistes »...La encore l’utilisation de mots abusifs est caricatural et destiné à tromper. -
@Fergus "la plupart d’entre eux reconnaissent que les métaphores sont porteuses de sens et permettent aux dirigeants, en ces temps difficiles, de faire prendre conscience d’une situation sanitaire particulièrement dangereuse aux peuples qu’ils sont en charge de gouverner."
A nous, ensuite, d’exiger la même réaction urgente pour la guerre contre le chomage, la guerre contre les pollutions, la guerre contre les lobbies, etc, etc ?
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Bonjour, pemile
100 % d’accord.
Mais cela pose une question : aurons-nous collectivement la détermination nécessaire pour exiger les changements majeurs que l’état de notre société devrait imposer ? -
Bonjour
Interrogation utile. Les mots sont signifiants. On ne sera pas surpris. Cette terminologie vient de gens d’hier, prouvant que leur conception du monde n’a pas changé...Si nous voulons le faire, alors il faudra avoir une autre conception binaire des choses. « Nous sommes en guerre »..Ce pays l’était déjà il y a un an contre les gilets jaunes, avec l’utilisation d’armes mutilantes. Parmi les gilets jaunes, beaucoup de soignants et de caissières et d’éboueurs, qu’on caricaturait alors, comme effectivement à l’époque de l’occupation…. Il y a une intention politique, celle de souder et créer une sorte de garde à vous, visant à amener des lois d’exception. Si nous sommes en guerre, alors « à la guerre comme à la guerre ». Il s’agit aussi de faire oublier les absences, et c’est un euphémisme,, qui ont précédé et donner de la force au virus, quand ils ne l’ont pas crée. La pandémie est en effet notre créature, sortie des labos de la mondialisation. Tous les fusibles ont été retiré du tableau, on a fait dans la démesure de l’économie décomplexée. Ne parlons pas de la manipulation chinoise qu’on a pris pour argent comptant. Beaucoup donc de bêtise, de naïveté, de duplicité et d’affairisme, chez ceux qui tentent de nous mettre maintenant en rang de bataille, sans armes, avec des réserves de balles en caoutchouc, mais pas de tests, pas de masques.... Il y aurait beaucoup à dire, tant s’exprimer un tant soi peu sur cette affaire ramène par échos beaucoup de liens, dans ce monde systémique.
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Bonjour, velosolex
« Ce pays l’était déjà il y a un an contre les gilets jaunes, avec l’utilisation d’armes mutilantes »Non, il n’y avait pas de « guerre », ni au sens propre, ni au sens figuré, mais une volonté de mise au pas policière par la brutalité d’un mouvement dérangeant pour l’exécutif.
« Il y a une intention politique, celle de souder et créer une sorte de garde à vous, visant à amener des lois d’exception »
La également, je ne suis pas d’accord : les « lois d’exception » ne résultent pas d’une volonté de les établir, mais de la situation sanitaire. La question qui se pose n’est en pas moins celle-ci : l’exécutif sera-t-il tenté, comme on peut le craindre eu égards aux précédents, d’en maintenir des dispositions après la crise sanitaire ?
Sur la « manipulation chinoise », d’accord en revanche pour dire que l’exécutif a fait preuve d’une grande naïveté. Et le fait que d’autres gouvernements n’aient pas été plus avisés n’atténue pas la responsabilité de nos gouvernants.
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@velosolex
« Ne parlons pas de la manipulation chinoise qu’on a pris pour argent comptant »
C’est quoi çà, j’ai raté un épisode ?..... -
@Fergus
L’état d’urgence s’est éteint quand la société civile a intégré le corpus de lois d’exception dans la loi commune. Les LBD et les grenades explosives de désencerclement sont bien des armes de guerre, interdites dans les autres pays européens. La centaine de blessés graves pourraient en parler mieux que moi. La répression féroce contre les gilets jaunes, qui s’est soldé par une justice expéditive, envoyant près de 1000 gilets jaunes en prison, n’a pas d’antécédant depuis la fin de la guerre, hors Algérie.
Alors la dedans il me semble que la rhétorique sens propre sens figuré est superfétatoire. On l’a mesuré déjà dans le conflit d’un autre temps de notre dame des landes, avec un gouvernement aux ordres des lobbys, incapable de penser l’avenir, le recul du fret aérien, la mondialisation mortifère, autrement qu’en lâchant ces CRS, refusant de penser.
La situation sanitaire ?..Je pourrai en parler des heures, ayant été immergé dedans, ayant vu en 20 ans les moyens reculer de 5% par an, des cranes d’œufs en mission dans les hôpitaux travailler leur travail de sape, avant d’être mutés ailleurs, s’ils avaient bien accompli leur mission. Covid, c’est la rencontre fracassante de lignes de défense enfoncées par le libéralisme, et la création d’un monstre fabriqué par la même logique. Guerre ou pas, c’est le vide qui se révèle sous nos pieds, avec des soldats sans armes qu’on applaudit, avant de leur laisser le lendemain une lettre de menace dans la boite aux lettres. Ce qui est sûr, c’est que ce genre de crises révèle la qualité des gens, en même temps qu’elle ramène en évidence les errements d’hier. Mais ces gens sont toujours en place et utiliseront eux aussi des artifices de language et exécuteront des danses savantes pour tenter de s’en sortir et recommencer de plus belle. . -
@CN46400
C’est pas un épisode que vous avez raté, mais tout le feuilleton. -
@velosolex
Ah ! je comprends, c’est tellement vieux que vous ne vous en souvenez plus !..... -
@ velosolex
Désolé, je persiste à ne pas être d’accord avec vous sur l’usage du mot « guerre » concernant les affrontements entre la police et les manifestants.
« Les mots sont signifiants », dites vous, et c’est vrai. C’est pourquoi, concernant les Gilets jaunes, je parlerais plutôt de « répression brutale » ou de « répression féroce ».
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@velosolex
"La répression féroce contre les gilets jaunes, [...] n’a pas d’antécédant depuis la fin de la guerre" ...
ça c’est sympa pour les centaines de morts d’Octobre 1961 ou de Mai 1967 en Guadeloupe.
Bon ce n’était que des noirs et des arabes ce qui explique peut-être que vous les ignoriez. -
Bonjour, pipiou2
Ne pas oublier non plus les morts de Charonne en février 1962.
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@Fergus
Aussi, oui.C’est le problème de ceux qui lisent l’Histoire avec un prisme ideologique : ils enterrent des vérités.
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@Fergus
Je crois que j’ai été mal compris, mais ces billets sont bien courts pour affiner sa pensée. Je ne soutient pas non plus cette terminologie « d’état de guerre ». mais l’opposition guerrière elle, répressive est bien dans l’adn de ce gouvernement.
Si je fais référence aux gilets jaunes, c’est que la répression policière tout azimut a bien été un choix concerté, choisi, à l’opposé de tout ce qui fait en Europe en terme d’encadrement des manifestations, et de volonté de dialogues avec les manifestants. .
Là on a fermé délibérément les sas de sortie, afin de réprimer, en but d’épouvanter par la répression.
C’est donc en rapport avec ce choix que je fais le lien avec ce que dit Macron, quand il parle de « Guerre à livrer » qui reste dans la même logique de mots forts, voulant tétaniser l’opinion, incarner le chef face au danger. Une posture qu’avait déjà tenu Pétain en 39.
Toute cette rhétorique guerrière est encore plus évidente aux états unis, avec un Trump bien démuni quand il ne peut pas sortir ses missiles. C’est pour cela qu’il a nié le risque avant de se faire rattraper par le reel.
Le virus échappe à une forme unique de réponse. Ce n’est pas la force ni une seule forme de mesures qui peuvent l’éradiquer, mais une multitude. Humaines, techniques, sanitaires, sociétales, philosophiques, etc...Il nous dit un monde en systémie qu’on a voulu appauvrir. Comme la nature qu’on combat avec des pesticides, .Et nous voilà avec un désert devant nous -
@ velosolex
« épouvanter par la répression »
Bien que l’aie cru au début, je ne suis pas sûr que ce but ait été recherché dans la mesure où le mouvement s’est étalé sur plus d’un an, marqué quasiment chaque samedi par des violences policières. Or, à aucun moment il n’y a eu d’« épouvante » : le soutien aux Gilets jaunes est toujours resté très élevé. Ce qui m’amène à penser plus prosaïquement que cette violence est plutôt représentative de la nature profonde des donneurs d’ordre. La nomination de Lallement à Paris est d’ailleurs dans la droite ligne de ce penchant pour la répression violente. -
L’objectif est de se prémunir contre toutes formes de représailles venant de ceux qui n’ont rien demandé. Puisque nous sommes en guerre, tout est permis et ne venez pas nous foutres des procès au c... Les comptes, on les réglera après.
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Bonjour, Mélusine ou la Robe de Saphir.
Les « procès au c... », ils les auront de toute manière.
Et si les parlementaires puis les magistrats traînent les pieds, il se pourrait fort que ce soit dans la rue que l’on demande des comptes aux responsables de l’incurie gouvermentale présente et passée.
N’oublions pas à cet égard que, comme j’ai déjà eu l’occasion de l’écrire, ni le mouvement des Gilets jaunes ni la contreréforme des retraites n’ont été soldés dans l’opinion.
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@Fergus
la détermination, c’est une chose
la stratégie, l’organisation et les troupes pour le faire (pour rester dans la métaphore guerrière), c’est autre chose
« armons-nous et partez ! » merci ! j’ai déjà donné. -
@ Séraphin Lampion
Vous avez raison, et c’est pourquoi j’ai des doutes.
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C’est très bien la rhétorique guerrière, pour lutter contre ce Virus, mais après le challenge sera de gagner la Paix .... et là c’est pas gagné !!!
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Bonjour, julius 1ER
Effectivement. Un sacré challenge !
Puissent les peuples — en France comme chez nos voisins — être suffisamment déterminés pour exiger des changements significatifs dans les modes de gouvernance !
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@Fergus
Je souscris à tes propos !!!! -
@ julius 1ER
Merci. Ce n’est en revanche pas le cas des moinsseurs compulsifs du site.
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bonjour Fergus
merci de cet article lucide.
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Bonjour, olivier cabanel
Merci à toi d’être passé.
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Bonjour Fergus
Bonjour Fergus
Un simple constat, une vraie guerre fait parfois moins de mort qu’une pandémie comme la grippe espagnole. Quant, à la métaphore guerrière, elle est souvent utilisée, comme tu l’écris. On pourra dire pour les soignants décédés dans l’exercice de leur fonction, « Mort au combat ».
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Bonjour, gruni
« une vraie guerre fait parfois moins de mort qu’une pandémie comme la grippe espagnole »
C’est de plus en plus souvent vrai, eu égard à l’évolution des conflits, beaucoup plus technologiques.
« On pourra dire pour les soignants décédés dans l’exercice de leur fonction, « Mort au combat ». »
Ce qui ne manquerait pas de susciter de vives réactions de la part des familles de vrais soldats décédés.
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« une vraie guerre fait parfois moins de mort qu’une pandémie comme la grippe espagnole »
@Fergus
@ l’aune de ce Virus si les peuples ne comprennent pas,et ne savent toujours pas
où mettre le curseur cad choisir entre le surarmement et les hôpitaux ????eh bien ils mourront surarmés mais en fait complètement désarmés face à l’infiniment petit !!!!
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On n’entend plus guère parler du vieillissement de la population en France. Chaque année, la population augmente, le nombre de décès aussi. Je crois que l’on a pas atteint le niveau de 2018.
La tranche des moins de 15 ans est majoritaire dans le pays suivie immédiatement par la tranche des 75 ans et plus.Cette dernière va partir dans 15 ans, 10 ans 10 ans ou demain.La logique est donc que le nombre de décès s’accentue et celà d’autant plus qu’on ne soigne plus les autres maladies et que les plus de 70 ans sont considérés comme le chat de Schrödinger, moitié mort, moitié vivant.
On colle tout sur le coronavirus pour se permettre de sortir les lois libetircides.
J’ai dit dans un autre message : en octobre 2018, Aznavour est mort d’un
œdème pulmonaire aigu. Aujourd’hui il serait mort du coronavirus bien sur.
Le gouvernement a décidé de faire CREVER le plus de Français possible.
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Bonjour, troletbuse
« Le gouvernement a décidé de faire CREVER le plus de Français possible »
Une conclusion qui ne résiste pas à cette évidence : si tel était le cas, l’exécutif aurait pris prétexte du concept d’« immunité collective » pour ne pas décréter de confinement, et ainsi faire disparaître en grand nombre les plus vieux et les plus fragiles.
Pour ce qui est d’Aznavour, rien ne démontre qu’il serait mort du Covid-19 : plusieurs personnes très âgées (de 95 à plus de 100 ans) ont survécu à la contamination.
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@Fergus
Admettez quand même que , dans la période , toutes les autres maladies ont disparues des radars.
Vous toussez et vous faites de la fièvre ...ça fait 30 mn au JT du soir tandis que les milliers de personnes qui meurent de cancers divers et variés ou de problèmes cardiaques sont devenues (ou restent ?!!) complètement invisibles et pourtant elles sont bien plus nombreuses.@+
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@ jmdest62
Je ne m’attache pas trop aux données du Covid-19 vs les autres maladies. Je pense que la mortalité liée au coronavirus ne sera véritablement établie que par comparaison avec les données des années antérieures, un peu comme cela avait été le cas avec la canicule.
Un exemple des biais actuels : nombre de morts du Covid-19 — en EHPAD ou à domicile — ne sont pas identifiés comme tels car non testés comme cela se pratique en Italie post-mortem. -
@Fergus
même un test post mortem ne te dira pas si le corona trouvé , est la cause de la mort,a ce rythme toutes les crises cardiaques et autres pathologies en ce moment seront atribué au corona si on trouve un corona....je serais curieux de voir ou seront passées toutes les autres pathologies avec tous ces chiffres,apres la vague panique passée
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Bonsoir, Xenozoid
Il est en effet très difficile de faire la part des causes réelles du décès lorsqu’une personne, notamment âgée, est porteuse de différentes pathologies. C’est pourquoi il faudra sans doute attendre la mesure de la surmortalité de 2020 pour avoir (comme lors de la canicule) une idée plus précise du nombre des vcitimes du Covid-19.
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@troletbuse
Pas très réaliste ta démo , ta haine t’aveugle !!! -
@julius 1ER
Mieux vaut être aveugler par la haine que par nos gouvernants -
@Fergus
Etant donnée la mobilisation des moyens pour stopper le Covid tout le reste passe au second plan .
Par ex : ECG de contrôle pour ajuster un traitement contre hypertension ...reporté sine die pour cause de manque de moyens de protection.
°
Sans dramatiser , j’espère que ma « pompe » tiendra jusqu’au 11 mai , sinon ma femme aura une bonne raison de porter plainte contre ce gouvernement pour « mise en danger délibérée de la vie d’autrui » ou « homicide involontaire »
@+
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Bonjour, jmdest62
On peut en effet constater ces reports partout en France, et cela peut poser un réel problème. C’est un peu moins vrai dans l’ouest et le sud-ouest où la tension est moindre, mais le fait est que, même dans ces régions, une partie du personnel hospitalier semble placée en stand-by.
« j’espère que ma « pompe » tiendra jusqu’au 11 mai »
Je croise les doigts pour que vous n’ayez pas de problème.
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En quarante on se battait pour la liberté. Maintenant c’est l’inverse.
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Bonjour, Mélusine ou la Robe de Saphir.
« Maintenant c’est l’inverse »
???
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@Fergus Le panda résume assez bien ma pensée. Il n’y a aucune gloire dans cette guerre si ce n’est celle d’une survie dans une société sans véritable valeur. Si on ne change pas de paradigme à 180 degrés, nous n’auront aucun héritage à laisser aux jeunes qui nous survivront.
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Puisque c’est la guerre, il faudra établir à l’issue de celle ci, un tribunal de type Nuremberg.
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Bonjour, agent ananas
S’il ne s’agissait pas d’une boutade — je le prends comme telle —, vous auriez atteint le point Godwin !
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@Fergus
Godwin ou non, les responsables de cette crise sanitaire et économique sans précédent devront répondre de leur négligence à la hauteur du préjudice et de l’hécatombe causés par leurs politiques mortifères et avides. -
@ agent ananas
Ce qui ne va pas être facile, les fautes du pouvoir actuel étant pour une bonne partie la conséquence de celles des exécutifs précédents !
Mais il faut le faire.
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@Fergus
Ce qui ne va pas être facile.......
La conséquence de celles des exécutifs précédents !°
Ce qui est « marrant » c’est que beaucoup étaient déjà dans les exécutifs précédents , en poste (Macron , Le Drian , Le Maire) , dans les cabinets ministériels (Attal , Griveaux , Montchalin , Borne , Darmanin etc...) ou chargés de mission (Véran).
°
Donc , contrairement à ce que vous dites ça va pas être trop difficile.@+
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@ jmdest62
Le fait est qu’il y a une filiation des exécutifs. Seuls les naïfs ont pu croire que Macron et son gouvernement se démarqueraient du passé. Ils ont au contraire, non seulement poursuivi la même politique néolibérale, mais l’ont accentuée — ou ont tenté de le faire — sur bien des plans. Y compris dans la gestion de la santé : d’un côté, rien n’a été fait pour reconstituer les stocks d’équipements dilapidés précédemment ; d’un autre côté, les projets de réforme du tissu hospitalier — avec réduction de lits et de personnel — se sont poursuivis.
Là où je dis que cela va être « difficile », c’est en rapport avec la volonté, ou pas, des magistrats de remonter la chaîne de responsabilité.
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@Fergus
Le fait est qu’il y a une filiation des exécutifs.
Consanguinité me parait plus approprié.
°
la volonté, ou pas, des magistrats de remonter la chaîne de responsabilité.
Si avec les centaines de plaintes qui vont être déposées rien ne bouge ...il est à craindre que les gens se feront (malheureusement) justice eux-mêmes et les temps troublés qui en découleront ne seront bons pour personne.
@+ -
@ jmdest62
« les gens se feront (malheureusement) justice eux-mêmes »
Peut-être, ou peut-être pas : le temps des procédures est très long, suffisamment pour noyer le poisson et émousser la colère des gens...
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@Fergus
Suis pas violent mais aller dire à l’ans et aux ars ce qu’on pense d’eux serait bien.
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Bonsoir, Aita Pea Pea
Oui, j’espère que la pression populaire sera suffisamment forte pour que les magistrats ne se dérobent pas.
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@Fergus
Bonnets blancs blancs bonnets ...
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@Fergus
Bonjour
le temps des procédures est très long
Pas tant que ça ...et le ministère de la justice l’a prouvé très récemment ...vous vous rappelez des comparutions immédiates de gilets jaunes et emprisonnement d’un certain boxeur !!!
Quand on veut.........
Certains magistrats pourraient manquer de célérité à vouloir juger leurs pairs ...il faudra savoir les motiver par des promesses de « promotions mutatoires »
@+
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Bonjour, Aita Pea Pea
Pas si sûr. On a vu ces dernières années des magistrats nettement moins complaisants avec les personnalités politiques que ce fut si souvent le cas naguère.
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Bonjour, jmdest62
Il est impossible de comparer les affaires. Dans le cas des Gilets jaunes, on était sur des poursuites relevant, dans la plupart des dossiers, de la correctionnelle ordinaire sur la base d’éléments factuels difficilement contestables, à l’image du cas de Christophe Detttinger auquel vous faites allusion.
Dans l’affaire des masques — pour ne citer que celle-là —, la Justice devra se coltiner de très nombreuses auditions de mis en cause, de témoins et d’experts en tous genres. Avec, pour défendre les éventuels mis en examen, des avocats retors rompus à toutes les ficelles dilatoires possibles. Bref, des dossiers d’instruction de plusieurs milliers de pages et, en cas de condamnation, de multiples voies de recours, tant en France qu’au niveau des instances européennes. Bref, de très longues années de procédures.
« il faudra savoir les motiver par des promesses »Les temps ont assez largement changé. Les magistrats sont désormais nettement moins laxistes avec les personnalités politiques. Et pas seulement ceux du parquet financier. De là à penser qu’ils déploieront le zèle justicier que l’on pourrait attendre d’eux, il y a un pas que je ne franchis pas. Mais à la place des politiques concernés, je ne miserais quand même pas trop sur leur complaisance.
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@Fergus
Sur le plan du droit ....Vous avez évidemment raison.
Mais du moment que les procédures sont rapidement enclenchées et empêchent ces nuisibles de briguer de nouveaux postes et mandats.
En clair , éviter de se faire balader comme on a été baladé par Balkany et beaucoup trop d’autres.( Carignon , Mouillot , Sarkozy , Juppé etc etc ...)
@+ -
@Fergus
Pas si sûr. On a vu ces dernières années des magistrats nettement moins complaisants avec les personnalités politiques que ce fut si souvent le cas naguère.
Des exemples ? Zéro, zilch, zip, nada ... Même Balkany est ressorti après deux mois !
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@ agent ananas
Cahuzac, Guéant, Balkany. Sarkozy lui-même va être jugé dans plusieurs affaires.
« Balkany est ressorti après deux mois »
Certes ! Mais dans un état de délabrement physique qui justifiait se remise en liberté.
Qui plus est, il est assigné à résidence, et définitivement inéligible, ce qui est la pire des sanctions pour un type comme lui qui espérait pouvoir continuer à tirer les ficelles de Levallois. -
J’oublais Fillon qui, lui aussi, va devoir rendre des comptes et sera condamné !
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@ jmdest62
« éviter de se faire balader »
Vous avez raison.
C’est pourquoi je souhaiterais que l’inéligibilité de ces élus corrompus soit effective dès la condamnation en 1ère instance (actuellement, l’appel est suspensif) et qu’une peine d’inéligibilité à vie soit instaurée en lieu et place du plafond actuel à 10 ans.
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@Fergus
Vous plaisantez ?
Cahuzac, Guéant, Sarkozy, Fillon & Co ne verront jamais l’ombre d’un barreau. On fait le pari ? Au pire une réprimande...
Quant à l’inéligibilité, cela ne les empêchera pas de continuer à magouiller s’ils veulent... -
@ agent ananas
« Cahuzac, Guéant, Sarkozy, Fillon & Co ne verront jamais l’ombre d’un barreau »
Tant mieux ! J’ai toujours été opposé à l’incarcération de personnes n’ayant commis ni crime ni délit d’agression violente ayant entraîné des séquelles sur autrui. En cela, je suis sur la même ligne que les pays scandinaves.
Ce qui m’importe, c’est que ces justiciables soient condamnés (avec inscription à leur casier) : 1) à des peines de prison théoriques pouvant être converties en Travaux d’Intérêt Général ; 2) à des peines d’inéligibilité ; 3) à de très fortes amendes, proportionnelles à la gravité de leurs fautes.
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Bonjour, foufouille
Je ne vois vraiment pas ce que la ploutocratie vient faire ici.
Ne pas incarcérer des personnes ayant commis des délits sans porter atteinte à l’intégrité d’autrui concerne tous les justiciables ayant commis les mêmes types d’infraction, qu’lls soient puissants ou modestes ! -
@Fergus
Principe d’exemplarité. Vole un million pour voir
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@ foufouille
C’est précisément en faisant appel à ce « Principe d’exemplarité » que je suis favorable à des sanctions lourdes à l’encontre des élus ou des ministres coupables avérés. Mais cela ne doit pas, à mon avis, forcément passer par la case prison. Ni pour eux, ni pour les quidams lambda coupables des mêmes types de délit.
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@Fergus
dans le cas du ploutocrate, il faut ajouter abus de pouvoir et trahison vu qu’il est élu.
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Se battre contre un « ennemi » que notre propre mode de vie néolibéral (nazisme soft) a généré avec les moyens de ce propre système, c’est comme le hamster dans sa cage. Cela ne mène nulle part.
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@ Mélusine ou la Robe de Saphir.
Croyez-vous sérieusement que les Français dans leur grande majorité aient la sensation de vivre comme des hamsters en cage ?
Personnellement, je n’en crois pas un mot. Les enquêtes sur ce sujet sont d’ailleurs toutes convergentes : nos compatriotes trouvent globalement que les Français sont mal dans leur peau, sauf eux ! Joli paradoxe, non ?
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Nous pressentons tous que la découverte d’un vaccin ne signera nullement la fin des hostilités et qu’une autre forme de pandémie prendra la relève. C’est le serpent qui se mord la queue ;
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@ Mélusine ou la Robe de Saphir.
« C’est le serpent qui se mord la queue »
Pas tout à fait. Si un vaccin contre le Covid-19 voit le jour, et ce sera probablement le cas dans un délai d’un an, les populations seront armées contre ce virus, même s’il mute partiellement, à l’exemple de la grippe saisonnière.
Un tel vaccin ne sera en revanche d’aucun recours contre une nouvelle forme de virus qui pourra surgir dans 5, 20 ou 50 ans. Mais il en a toujours été ainsi dans l’histoire de l’Humanité.
Ce qui nous amène à dire, en toute humilité, que la lutte ancestrale contre les infections virales n’est jamais définitivement gagnée !
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Un houuuu rat qui fera vite flop. Cent fois sur le métier. C’est la différence entre le guerrier et le con battant de l’ombre.
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@ Le Panda
Je ne comprends pas ce commentaire.
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En 68, les vainqueurs chantaient : MAI, MAI ,MAI....on a vu la suite. Rien n’en est resté. Espérons que ce changement plus lent et sans victoire éclatante (mais, mais mais,..) sera plus profond.
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@ Mélusine ou la Robe de Saphir.
« Rien n’en est resté »
Si les spectaculaieres progressions des salaires sorties du « Grenelle » ont été gommées par la suite, il est quand même resté pas mal d’avancées en termes de droits des salariés et de droits syndicaux, malgré les coups de rabot exercés par les pouvoirs libéraux qui se sont succédés après le départ de Chirac.
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@Fergus,
Mai 68 devait renverser la société de consommation et du spectacle abêtifiant. Je suis l’amie de la grande amie de Guy Debord. La consommation n’a jamais été aussi florissante et le petit artisanat est en voie presque totale de disparition. A combien de km de chez vous trouvez-vous un forgeron pour refaire une porte forgée ???? bon ! il y a bien quelques résistants de la dernière heure parmi les décroissant mais pas assez en nombre ou guerrier pour former un bataillon et renverser le néo-libéralisme.
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Mais il est vrai que nous avons connu les belles années,... Que laisserons-nous aux jeunes ? : un désert : culturel et environnemental.
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@ Mélusine ou la Robe de Saphir.
« La consommation n’a jamais été aussi florissante et le petit artisanat est en voie presque totale de disparition »Quel rapport avec Mai 68 ? Cette évolution est visible partout dans les pays développés sans qu’ils aient vécu un mouvement de ce type. Elle est la conséquence, sous l’impulsion du libéralisme anglosaxon, de l’évolution des structures commerciales, et notamment de l’émergence des grandes surfaces et des galeries commerciales. Savez-vous que les premiers supermarchés de notre pays datent de la fin des années 50 et le premier hypermarché de 1963 ?
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@Mélusine ou la Robe de Saphir.
« Rien n’en est resté »
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Quand même !
Cohn Bendit commente la crise en direct à la TV
et Fergus nous confine dans l’espérance sur AgoraVox !! -
@Fergus les hyper marchés, et comment, mais cela relève de mon histoire perso. Que de conflits. Passer de l’usine de tissage au supermarché. Cela m’a valu de nombreux conflits....
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Bonjour Fergus
Ce qui me surprend le plus dans le comportement de Macron, c’est que le métaphore guerrière semble se suffire à elle même et ne nécessiterait que peu ou pas de mesures adaptées (il n’a même pas parlé de confinement...).
Pour tout dire, il aurait déclaré l’état d’urgence (article 16 de la constitution) que je me serais dit qu’il était peut être l’homme de la situation, chose qu’il n’a pas faite...
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Bonjour, Michel DROUET
Je crois qu’en l’occurrence, Macron a surtout cherché à se donner une stature de Chef de guerre façon Clémenceau pour redonner du lustre à sa fonction et à sa personne. Et comme d’habitude il en a trop fait. Surtout si l’on se réfère à la stratégie de lutte qui a brillé par son flou ainsi que par les atermoiements et les contradictions de l’équipe gouvernementale.
Pour ce qui est de l’article 16, il ne pouvait pas être déclenché dans le cadre de la pandémie, le recours à cet article ne pouvant être justifié que par une mise en péril des institutions ou de l’indépendance de la nation.
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@Fergus
Je ne partage pas votre lecture de l’article 16- certes il n’y a pas une menace grave et immédiate des institutions de la République, de l’indépendance de la Nation, de l’intégrité de son territoire ou de l’exécution de ses engagements internationaux,
- mais l’interruption du fonctionnement régulier des pouvoirs publics constitutionnels me semble avérée (réunions du Parlement à minima).
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@ Michel DROUET
Sauf erreur de ma part, il faut que les deux conditions soient réunies pour justifier le recours à l’article 16. C’est du moins ce que j’ai compris récemment dans l’interview d’un constitutionnaliste sur ce sujet. Mais j’ai peut-être mal interprété ses propos.
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Avons-nous élu un fou ? (8 mai 2017, 53.077 vues) : https://reseauinternational.net/avons-nous-elu-un-fou/
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Bonjour, Eschyle 49
Bof ! Ni plus ni moins fou que certains qui l’on précédé dans notre pays ou qui sont au pouvoir dans pas mal d’autres nations. En observant bien, il y a même pire : Bolsonaro, Duterte, Trump, pour ne citer que ceux-là !
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@Fergus
Tain Fergus vous répondez pas au Panda lui qui vaincu : dixit « le Codis 19 ». Il y avait que le Panda pour écrire çà. -
« C’est tout sauf sérieux de rouvrir les écoles le 11 mai », estime Francette Popineau, secrétaire générale du Snuipp-FSU, premier syndicat du primaire, interrogée par l’AFP.
Cette réaction intervient après l’allocution télévisée du chef de l’Etat, lundi soir, au cours de laquelle Emmanuel Macron a annoncé la réouverture progressive des crèches, des écoles, des collèges et des lycées à partir du 11 mai. Par contre, « les cours ne reprendront pas physiquement, jusqu’à l’été » pour l’enseignement supérieur.
Francette Popineau développe son argumentation contre une réouverture des établissements scolaires dans un mois. « On nous dit que tous les lieux publics sont fermés, les cinémas, les salles de spectacle, mais pas les écoles alors que l’on sait que c’est un lieu de haute transmission, de haute contamination, il y a un manque de précaution, ça paraît être en contradiction totale avec le reste. »
La secrétaire générale du Snuipp-FSU poursuit : « Il va y avoir une forte incompréhension de la part des enseignants, on a l’impression d’être sacrifié sur l’autel de l’économie. »
« Reprendre dans un mois, comme si de rien n’était, ce n’est pas possible, car il n’y aura pas plus de gens immunisés, les enfants vont être ensemble à l’école, sans gestes barrière possibles, et ensuite aller dans les familles, chez les grands-parents, cela ne paraît pas du tout raisonnable », a ajouté Francette Popineau.
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Bonjour Fergus
vous écrivez
Il faudra évaluer l’incurie et les carences des gouvernants. Et donc celles de notre gouvernement actuel, mais pas seulement : la situation actuelle est tout autant la conséquence des actes du passé. A cet égard, Marisol Touraine et Pierre Moscovici (alors ministre des Finances) devront répondre de leur écrasante responsabilité dans l’« affaire des masques ».
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Bien sur , nous avons une succession de présidents dont le petit dernier qui ne sont pas à la hauteur de leur mandat, c’est indubitable
mais les erreurs des uns ne doivent pas excuser celle des suivants
Une déclaration de Touraine
CORONAVIRUS
- “On ne peut pas dire que les stocks n’ont pas été maintenus”. Marisol Touraine, ministre de la Santé de 2012 à 2017 sous François Hollande, a défendu son bilan sur le renouvellement des stocks de masques qui manquent actuellement aux soignants face au coronavirus.“Il y avait plus de 750 millions de masques quand j’ai quitté le ministère", se défend l’ancienne ministre. Le stock d’État n’en comptait plus que 117 millions à l’arrivée du Covid-19.
Alors dans ce concours de menteurs , qui croire ?
aucun n’est digne de confiance je crois.
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Bonjour, moderatus
« dans ce concours de menteurs , qui croire ? »
Cela devrait être le rôle des magistrats qui seront en charge de démêler le vrai du faux dans ce marigot où, comme vous le soulignez « aucun n’est digne de confiance ».
Le problème des personnalités mises en cause dans ces dossiers de santé est que, contrairement à ce qui s’est trop souvent passé naguère, les magistrats sont nettement moins complaisants, comme l’ont montré les affaires gérées par le parquet financier depuis sa création.
Croisons les doigts pour que la Justice passe, en toute impartialité.
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Le même type de communication est utilisé partout sur la planète dans des pays qui n’ont évidemment rien à voir avec l’Union européenne !!!
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