Dans « la chatte à sa mère » : nos sociétés « fourrées » dedans, hommes et femmes confondus
Violences sexuelles : 81% des victimes sont des mineurs, 94% des agresseurs sont des proches, selon une enquête soutenue par l'UNICEF. Cela signifie que la majorité a lieu entre familiers, et que la psychose publique, hystérie politique, est surfaite.
Hélas, si on fait le calcul morbide : 1 femme mourant tous les 3 jours sous les coups de son mauvais conjoint, cela fait moins de 150 femmes par ans, c'est-à-dire (rapporté à la population française de 25.000.000 d'hommes de +15 ans), une chance infime de mourir sous les coups de son conjoint, de l'ordre de 0,000...%.
C'était évidemment sans parler des violences conjugales contre les hommes (1/4 des violences totales enregistrées). Mais il faut savoir que les hommes se suicidant beaucoup plus que les femmes, on pourrait envisager que certains s'y sentent acculés sous le coup de leur mauvaise conjointe.
Et c'était sans parler du Center for Disease Control étasunien, enregistrant proportionnellement plus de violences conjugales dans les couples lesbiens ; viennent ensuite les couples mixtes, et seulement enfin les couples gays. Ce qui signifie donc que les femmes ne sont pas en reste de provocations et d'agressions, mais qu'au final on se tourne toujours vers celui qui en moyenne - ou du moins selon des préjugés - tape le plus fort.
A partir de là, le pseudoféminisme actuel abuse, au hasard : avec la délation balancière.
Des hommes et des clips
Factivement, ce pseudoféminisme veut rester petite fille/princesse, dans une folie de donner raison aux préjugés misogynes, puisque le clip sous ses airs fanfreluches sympathiques insidieux de suggérer la notion de porc tout en étant agressif sur le même mode : "va te faire en-mmmh". En somme, les porcs peuvent se faire enculer. Amusant, mais plutôt spéciste - et cliché.
La vérité me semble plus simple, rapport au Traumatisme de la naissance psychanalysé par Otto Rank : l'organe génital féminin - qui d'ailleurs est aussitôt mis en scène sous forme de chatte dans le clip - renvoie directement à la possibilité de l'enfantement, même si on peut s'en servir pour le plaisir. Une femme, dans son développement, est toujours directement confrontée à cette question de l'enfantement, c'est un fait, même si elle n'aura jamais d'enfant de sa vie au final, par exemple quand elle refuse d'en faire ; c'est sa liberté féministe.
Mais du coup ce qui se passe, c'est que ces pseudoféministes-là, ce pseudoféminisme-là, c'est qu'il devient nettement misandre (dédain voire haine des hommes), au point de ne pas réaliser son insidiosité donnant raison à la misogynie dans sa démarche ("les femmes sont insidieusement perverses"), démarche qui par ailleurs est tordue au point de cultiver la gynophobie (peur des femmes, en ceci qu'elles sont justement dédaigneuses alors même qu'elles devaient enseigner les bonnes manières jusqu'au salace). Il y a des fois comme ça, en théoricien du complot, on se demande si tout ça n'est pas médiatisé pour troller le monde occidental, histoire de pourrir l'esprit avec de faux problèmes, dont l'immense majorité des hommes sont innocents - au contraire ils sont respectueux et protecteurs.
Mais donc, ces pseudoféministes-là, ce pseudoféminisme-là, n'assume pas qu'une femme ou du moins ce qui y ressemblera (une folle, un travelo, un trans, et tout ce que vous voudrez), évoque la possibilité de l'enfantement. A partir de quoi, il y a volonté de rester une petit fille/princesse désexualisée, comme si la puberté n'avait jamais eu lieu, à être maintenu dans la période de latence des 5-12 ans environ (Françoise Dolto).
C'est puéril.
Impact de "la chatte à ta mère" sur les femmes-mêmes, alors les hommes n'en parlont pas
Le fait est que ce sont des femmes, qui excisent traditionnellement d'autres femmes, par exemple en Éthiopie. Cela témoigne de la méconnaissance féminine elle-même, quant à sa propre génitalité, autour de ses traumatismes de la naissance. Où le féminisme d'une telle vidéo est surfait, encore que l'information soit nécessaire, car les femmes comme les hommes ont une terreur sacrée devant le saint des seins :
Une réalité qui n'a bizarrement, depuis le temps, jamais été bien relayée publiquement dans les grands médias. Ne soyons pas complotistes, ni féministes, puisqu'il est juste évident que "l'antre" génitale féminine est en fait confirmée dans sa traumatisation, d'être ainsi reléguée à toutes les secondes zones (anciens mystères traditionnels). Et ainsi les féministes eux-mêmes, d'être antiféministes.
L'envie de plaire à "la chatte à sa mère" est vieille comme le XXème siècle
Prenez le mouvement maternalist. Un lien essentiel est à faire avec ce qu'il a été convenu d'appeler, depuis une décennie au moins maintenant, le sociétalisme, dans lequel le PS sombrait au point que certains le nommèrent parti sociétaliste justement. (Jordan Peterson renvoie tout cela à la constellation du cultural marxisme, Slavoj Zizek aux dérives du queer.)
C'est cette tendance, macronienne aussi c'est évident, à tout considérer avec tendresse maternelle, en ne le prenant que sous l'angle du sociétal (des "bonnes causes" générales) et plus, justement, sous l'angle du social (qui implique fatalement que l'on s'intéresse à la pauvreté réelle et ses causes, ainsi qu'aux rapports de force intra-sociaux). L'obnubilation est de giron idéologique, enceignant avec prégnance les mentalités concernées - et pas que concernées, puisque cela fait écho aux traumatismes de la naissance de tout le monde.
C'en est arrivé au point que les votants d'extrême-gauche, s'ils n'ont pas tout simplement renoncé à voter, votent extrême-droite, justement parce que l'extrême-gauche avait délaissé la question sociale véritable : Marine Le Pen effraie la bien-pensance, de ne pas adorer "la chatte à ta mère". Mais c'est ainsi que le gauchisme est devenu détestable, alors qu'il portait pourtant le social à l'origine et qu'il l'oublia en chemin - avec sa conflictualité accouchant dans la douleur - au profit donc du sociétalisme - gironnant dans sa douceur illusoire. En effet, la bonne cause n'a pas toujours raison, et ça n'est toujours parce qu'elle est bonne que c'est une vraie cause.
Par exemple, l'origine des hipsters (white negros) est clairement corrélée aux questions maternalist (sur le secours aux minorités ethniques, etc.) dès les années 30-40. A la limite, les maternalists accouchèrent des hipsters. Mais ils confondent -phobies et misos-.
De manière générale, avec cette lutte sempiternelle contre le patriarcat, l'homme est associé au père, le père au violeur dans un fantasme de rapt incestueux ... qui de fait marginalement statistiquement, se réalise avant tout en termes de violences sexuelles (le phénomène est minoritaire, mais il concerne aussi bien les frangins que les tontons, ou encore les amis de la famille ... sans parler de toutes ces femmes dévorants les enfants de leurs manières, auxquelles on ne prête hélas pas attention). Au final, on empêche savamment-publicitairement-communicationnellement les femmes, de faire leur complexe d'électre bref : de s'accoucher, d'accoucher d'elles-mêmes, et ainsi de pouvoir poursuivre sempiternellement la lutte finale contre un patriarcat fantasmatique.
C'est la père-fille-dit.
La violence des femmes : moins spectaculaire, mais affinitaire
- Psychologies.com : Demain, le matriarcat ? Se pose la question de savoir s'il faut s'inquiéter pour l'avenir des fils. Voilà pour la mise en bouche. Une inquiétude, mais néanmoins une confirmation. C'est dire l'ambiguïté. Et tant pis si des petits garçons se perdent en chemin.
- Wikipedia : Matriarcat Le matriarcat n'est toujours pas scientifiquement assuré, en dehors de sociétés paritaires matrilocales et matrilignées, avec répartition sexuée des tâches où l'homme fit toujours la politique : il n'y a que le militantisme pour "l'attester" : c'est dire comme on a beau jeu facile, de s'en prendre au "patriarcat" : de fait, il n'y a que ça de scientifiquement attesté, on le rencontrera fatalement plus souvent, statistiquement. On peut raisonnablement concevoir qu'il n'était (je mets ça au passé, pour faire bonne mesure en tout bien tout honneur et bonne et due forme) ... qu'il n'était pas évolutionnairement rejetable aussi aisément qu'on le voudrait militamment. D'autant plus que l'anthropologie révèle que les sociétés matriarcales étaient régulièrement plus agressives, telle que celle des Iroquois d'Amérique du Nord.
- Matricien.files.wordpress.com : Le Matriarcat : un paradis perdu. A quel point c'est idylliste (paradis perdu) et gauchiste, donc idéologique de part en part. De toutes façons, le site Matricien est une vaste fake news au sens où il détourne les faits par biais de confirmation idéologico-narcissique : les zététiciens le réprouvent.
- Thierrylode.wordpress.com : Patriarcat, matriarcat et le féminisme libertaire ou de la sagesse des éléphants. Au pire si ce n'est pas militants comme à l'instant, ça s'improvise antispéciste sur la base d'autres espèces à caractère matriarcal, à t'accoucher d'une "sagesse", le tout évidemment flatte les tendances envieuses-à-tout-faire et les envies-de-pénal contemporaines, pour flagorner son monde.
- L'Express Styles : Les pervers narcissiques en dix question. Il y a une fine référence au matriarcat dans l'article, qui n'est pas pour rassurer quant à ses effets sur la nature humaine.
Pourquoi pourrait-il y en avoir plus qu'avant [des pervers narcissiques] ?
Nous vivions autrefois dans une société oedipienne, mais on a tué Dieu et on ne l'a pas remplacé. Nous sommes donc plus que jamais dans une société narcissique qui manque cruellement de pères", analyse Jean-Charles Bouchoux. Les pervers pourraient être plus nombreux qu'autrefois, selon lui, à cause du déclin de la fonction paternelle. Nous serions en effet passés du patriarcat au matriarcat. Or, il existe bien une fonction paternante et une fonction maternante (qui n'ont pas forcément à voir avec le clivage homme-femme, d'ailleurs), dont la coexistence est cruciale pour la bonne construction psychique.
- Pour la science : La dominance chez les hyènes. Matriarcat ou patriarcat, c'est toujours une affaire de domination, de clique et de bande organisée.
- Books.fr : Vers une possible inversion du rapport de forces. Bref, des rapports de force sociologiques.
Dans l'ensemble, cela s'appelle la vie sociale : ce sont des rapports de force, sociologie de Georg Simmel à l'appui, mais après qu'on ne dise pas que "les valeurs féminines" sont plus douces que les masculines, ce n'est pas vrai, d'autant plus qu'actuellement les petits garçons sont malmenés "pour la bonne cause" en toute fausse conscience, entre certaines mères individualistes, l'écrasante majorité de personnel féminin dans l'éducation nationale, ainsi que dans la magistrature (+70% au contact des publics). A tel compte, la virilité porte avec elle une justice désormais méconnue en tout dédain. Et on se demande bien comment les jeunes garçons pourraient faire de bons féministes, une fois grand, dans cette ambiance. Garçons qui d'ailleurs existent déjà, jouvenceaux, damoiseaux, adultes.
Au-delà du pseudoféminisme : les lois de l'attraction phéromonale, et pas que phéromonale - "dis-moi qui de la bite ou de la poule a commencé le premier ?"
Car ce propos n'est profondément pas antiféministe dans son genre ("les femmes je suis contre, tout contre", disait Sasha Guitry). C'est-à-dire que c'est un beau diable de propros - et rien que cela.
Pire : le monde devient plus agressif, parce que c'est de militantisme (milice, militaire, étymologiquement) et que ça sécrète forcément aussi ses contre-militances (au hasard : Trump, le masculinisme, l'homminisme). Inutile de s'en effaroucher, puisqu'il n'est toujours pas foncièrement question de paritarisme post-féministe sexuellement différentialiste indifférent au transgenre. Ce qui est, énoncé en termes techniques, le bon sens statistique, pour une coexistence conviviale H/F+queers si velléités. A condition qu'on ne pratique aucune politique de quotas fallacieux.
Le fait est très certain, dans l'ensemble, que les femmes, femelles mammifères humaines, ont l’œstrus permanent, suscitant le rut permanent des mâles mammifères humains, j'ai nommé les hommes, phéromonalement. Dis comme ça c'est très cru, il faut évidemment humaniser la chose socioérotiquement, mais c'est de sentience animaliste qu'un tel constat, parfaitement raccord avec l'effroi victimoféministe devant les hommes (ces pseudoféministes s'effraient de la nature). C'est-à-dire qu'à un moment donné il faut admettre la biologie inéluctable, quoique psychoculturellement modulée de tout temps ; il faut admettre l'attrait féminin, l'attraction masculine, encore que des séductions aient lieu sans intervention phéromonale puisqu'il est des sensibilités transgenres.
Seulement face à ce phénomène biosexuel, si les victimoféministes se braquent, les machistes aussi. En effet, ces hommes, du fait de leur attirance liée à l'attrait féminin, imputent aux femmes de les léser. Ce sont des extrapolations, qu'on entend souvent dans la bouche des hommes frustrés après avoir été largués : "toutes les mêmes, ces tentatrices". Hélas, ce n'est pas parce qu'il y a tentation, qu'il y a toujours tentateur(trice) ; l'innocence biosexuelle suffit : c'est bien pour cela, que l'Île de la tentation séduit tant les téléspectateurs de TF1. En somme, la problématique de l'émission est de savoir comment résister à la nature, encore qu'il y ait bel & bien des tentateur(trice)s dans l'émission. Ce n'est pas parce que c'est bas, que c'est faux.
Alors : ne pas confondre la frustration biosexuelle avec la réalité, cela ôtera à tous deux échardes machiste et pseudoféministe du pied.
Des défauts d'application de la loi existante (l'égalité de droits) avant tout
Finalement, le féminisme est devenu inévitable depuis le XIXème siècle, mais il a obtenu ce qu'il faut depuis la fin du XXème siècle : le reste n'aurait dû être que d'application exécutive et juridique, si seulement on ne retirait pas aux polices et aux magistrats leurs moyens (inspections) et que les compromissions avec des réalités peu reluisantes mais vitales (économiques, donc fatalement sociales aussi) n'avaient pas été privilégiées (la survie d'une entreprise non-sanctionnée pour ses pratiques illégales).
Ainsi le féminisme queer, transgenre, et généralement ultra- contemporain, de s'adonner à toutes les extravagances abusives, justifiant contradictoirementl la misogynie - à cause de ses démarches insidieuses. Actuellement : revendiquer la PMA au nom de l'égalité ; pour ma part, je crains ne pas pouvoir me faire inséminer artificiellement jusqu'à la fin de mes jours, même à me transsexuer. Tout cela ne fait pas sens, et ainsi onme dit en substance : "l'égalité, c'est l'inégalité", dans un esprit strictement orwellien dépourvu de sens commun, et même de bon sens. Le fond de l'affaire évidemment, c'est la maximisation des droits libéraux au profit des entreprises biotechnologiques.
Et dire que le féminisme a été rendu inévitable au XIXème siècle, de ce que le monde contemporain lui-même, a inventé le machisme ! cette attitude de fermeture typique, impavide et pseudohéroïque, d'un homme dont la seule rudesse est consacrée comme force ! ... Mon grand-père maternel, gendarme, m'enseignait pourtant : "la témérité, c'est y aller sans avoir peur à prendre n'importe quel risque follement ; le courage, c'est d'avoir peur, mais d'y aller quand même en vigilance". Il avait raison, et le machisme ne fait pas sens.
On s'émouvait encore aux larmes, quand on était un homme, au XVIIIème siècle européen. Autant dire que l'industrialisme capitaliste libéral, en donnant des airs à ces bourgeois "émasculés" et aux "camaraderies" ouvrières, machistes tous ensemble, a dévoyé le patriarcat par l'absurde, jusqu'à en faire la norme milieu XXème, justifiant l'émoi féministe (cela dit, le lesbianisme de convention parfois pratiqué depuis les années 60-70 n'est qu'une fanfaronnade). Le pseudoféminisme en tant que tel, n'aurait pas éclaté autrement, à se faire absolutiste et moraliste, dans un délire de néo-éternel féminin propre à ridiculiser ses ressortissant(e)s sous les pires anathèmes misogynes, en effet.
Mais ce n'était qu'occasionnel historiquement, par la contingence. Nos sociétés se sont "fourrées" dedans, hommes et femmes confondus. Sacrée partouze ... !
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