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Accueil du site > Tribune Libre > Dans le mot Libéralisme il y a la Liberté - Seconde partie. La concurrence (...)

Dans le mot Libéralisme il y a la Liberté - Seconde partie. La concurrence et la compétition

Les Français n'aimeraient pas la concurrence

Le mot concurrence commence comme les mots compétition, compétitivité mais aussi compétences.

La concurrence serait, selon certains, destructrice de valeur. Elle opposerait les hommes les uns aux autres, elle donnerait la primauté au plus fort, elle entraînerait l'économie dans une spirale de baisse des coûts, des salaires, du pouvoir d'achat, une jungle où les pauvres seraient broyés.

Une économie libérale est-elle une jungle ?

La compétition existe depuis la nuit des temps, toutes les espèces naturelles (les grands arbres dans la forêt tropicale qui montent très haut pour prendre un maximum de lumière) tous les animaux sont en compétition.

Les hommes eux-mêmes sont en compétition (pour les "femelles", pour un territoire, pour des outils, leurs systèmes politique ou leurs systèmes sociaux).

Cette compétition (notamment économique) est-elle nuisible ?

Sans compétition le PC portable, l'Internet, les médicaments antiviraux ou la voiture auraient-ils été inventés ? Sans doute pas, il n'est qu'à voir comment ont fonctionné toutes les sociétés communistes pendant 70 ans :

- pas d'innovation ni d'invention marquante

- une qualité des produits et des services la plupart du temps déplorables (sauf les armes il est vrai)

- une sécurité des citoyens totalement négligée (Tchernobyl en est la meilleure illustration)

- une négligence intégrale pour la préservation de l'environnement ou même la qualité de vie (ceux qui ont séjourné dans les "démocraties populaires" peuvent encore en témoigner)

Le socialisme n'a jamais fait jamais bon ménage avec la qualité, il était juste capable d'imiter le système capitaliste (et pendant un temps limité) mais tôt ou tard le système tendait vers son effondrement (implosion comme l'URSS ou explosion comme bientôt dans le Venezuela de l'après Chavez).

La concurrence permet le progrès

  • Progrès dans l'utilisation des ressources (quand les ressources sont gérées par l'Etat elles sont en général très mal utilisées et réparties)
  • Progrès dans l'amélioration des process : l'Etat ne produit que de la norme, des contraintes alors que le travail des entreprises consistent à produire toujours mieux, moins cher ou plus efficacement (en principe)
  • Progrès sociaux  : ce n'est pas en URSS que les ouvriers étaient bien traités il y a 50 ans mais bien dans les usines en Occident où l'on ne mourrait pas d'épuisement (comme les stakhanovistes par centaines pour la gloire de leur "idole" Staline)
  • Progrès économiques : Aucun pays communiste ou socialiste n'a jamais amélioré le sort de ses citoyens. En Chine sous Mao l'espérance de vie était de 44 ans, aujourd'hui sous un des régimes les plus libéraux du monde elle est passée à 77 ans.

La Compétition économique assure la paix depuis 60 ans en Europe

Si après la seconde guerre mondiale l'Union Européenne (libérale) s'est construite c'était non seulement pour faire face aux 2 blocs communistes et Etatsuniens mais aussi et surtout parce qu'on avait conscience qu'en faisant du commerce avec ses voisins on n'avait plus de raisons de leur faire la guerre (si vous détruisez votre client ou votre fournisseur vous êtes aussi atteint que lui).

Les solutions d'Extrême gauche comme d'Extrême droite qui consisteraient à sortir de l'Euro, puis de l'Europe, nous amèneraient forcément à des tensions puis des guerres (quand on envie un voisin qui réussit et qu'on est devenu misérable on peut être tenté de l'attaquer pour que cesse son "arrogance").

Aujourd'hui la guerre est principalement économique

Le danger de la guerre économique actuelle et des nombreuses batailles que nous perdons depuis les années 2000 (commerce extérieur, déficits sociaux et des budgets, désindustrialisation) c'est qu'elle n'apparaît jamais avec une aussi grande évidence que les défaites militaires.

Quand les nazis défilaient sur les champs Elysées en 1940 il était impossible à nos compatriotes de ne pas intégrer qu'ils avaient perdu si ce n'est la guerre, tout au moins une bataille cruciale.

La guerre économique est quantà elle plus insidieuse : pas de ville bombardée, pas de gare ou de ponts détruits, pas de morts physiques mais une myriade de destructions silencieuses (et que certains cherchent encore à nier).

La bataille de l'économie est loin d'être gagnée en France

Nous perdons beaucoup de batailles en refusant collectivement de travailler plus (les 35 h sont une plaisanterie, personne ne puvant développer un travail de qualité en si peu de temps) en refusant de travailler mieux (la formation est surtout une demande éducative des plus qualifiés alors que l'école de la République dérive vers la garderie sociale), en refusant de changer pour nous adapter au monde

La guéguerre sociale actuelle sur la réforme du code du travail (réforme qui n'est que le prolongement des réformes interrompues pendant 3 ans avec l'élection de F. Hollande) prouvent que nous avons encore beaucoup de chemin à parcourir avant de retrouver le fameux "laisser faire, laisser passer" de Vincent de Degournay, 40 années avant la Révolution Française, quand le pain venait à manquer du fait des blocages économiques sous l'ancien régime.

Le Libéralisme c'est la liberté

Le Libéralisme c'est la liberté de travailler (y compris le dimanche ce qui n'est pas plus pénible que le lundi ou le jeudi), la liberté d'entreprendre (même quand on est pauvre et qu'on a que ses bras et sa tête pour gagner sa vie), la liberté d'embaucher (et de licencier si l'activité l'impose), la liberté de choisir ses produits et ses services sur un marché (rappelons-nous la piètre qualité des imitations soviétiques et chinoises du temps du communisme), la liberté de choisir son école (le citoyen paie des impôts pour faire fonctionner toutes les écoles, y compris les écoles privées dès lors qu'elles rendent de vrais services), la liberté de choisir son médecin, de choisir sa protection sociale, son mode de vie et de consommation, de choisir ses spectacles et ses lectures.

L'Europe est libérale, la plupart des anciens pays communistes sont devenus libéraux (ils ont connu le communisme et compris le piège qu'il se révèle être)

Le libéralisme ne détruit pas la planète, au contraire, il peut contribuer à la rendre meilleure. Les Français qui pensent à un plan B, à une sortie de l'Europe libérale pour s'éviter des efforts d'adaptation, ces personnes doivent ouvrir les yeux.

Le libéralisme n'est pas une idéologie ni même une doctrine, c'est simplement une liberté.


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34 réactions à cet article    


  • Jo.Di Jo.Di 11 mai 2016 13:47

     
    Consommation = subversion  :
     
    Comment bobo le shiteux lèche le cul au Marché du Capital .... idolâtrant le petit capitaliste ultra-libéral, le dealer, ce grand révolutionnaire pour bobo le shiteux qui est juste son 0 sur compte en banque.
    Magnifique ruse du Capital ... faire croire aux gôôôchistes que la « cosommation » est subversive .... Gôôôchiste le néant politique qui se branle avec sa fumette et son béret Ché en pontifiant sur son attitude subversive de consommateur ...
     
    Libéralisation = liberté
     
    Colons ubérisés des ghettos, vénérez votre idole de gôôôôche Macron !
     
    Sans frontièrisme = charité
     
    Plaidez la charité pour détruire les peuples, les substrats collectifs, puriner le prolétariat pour le diviser et couper court à tout holisme proto-communiste, tel est le rôle du valet gôôôchiste. Division de réserve du Capital et et multiethniquage destructeur des peuples, le pieux prêche des prêtres de gôôôôche pour le Capital mondialiste. TAFTA = US + USbis.
     
    Gôôôchiste la plus bellle .... du Capital ! 
     
    La Baudruche Tsipras a bien rabattu le troupeau d’abrutis !
     

     

     


    • Diogène_Club Diogène_Club 11 mai 2016 17:23

      @Jo.Di : Ne le prenez pas mal, mais votre style me rappelle sacrément Maurice Dantec... 


    • Jo.Di Jo.Di 11 mai 2016 20:14

      @Diogène_Club (et ça répond @L’enfoiré)
       
      Merci, connais pas , ça a l’air bien. mais je suis loin d’avoir le niveau d’un écrivain. (mais faut y travailler, même sans espoir) Dantec :
       
      Douze ans avant sa mort, en 1888, Nietzsche avait appelé de ses voeux la venue d’hommes synthétiques, capables de porter en eux tous les flux vitaux d’une époque et de les retransfigurer dans une oeuvre particulière. [... Coudenhove Kalergi]
       

      Les anciennes dialectiques, Bien/Mal, Humain/Inhumain, Bienveillant/Cruel, Beau/Laid, Esprit/Matiere, Naturel/Artificiel, Art/Science, Fiction/Information, Individu/Multiplicité, Cosmique/Social, Technologie/Biologie, sont désormais dissoutes par le monisme de puissance pure qui s’agite sous les séismes en cascade que produit l’ajustement historique en cours. [... tt à fait]
       
      Nous sommes évolutionnistes. Mais nous ne croyons pas à une téléologie naturelle qui tire l’histoire des hommes vers le meilleur, ni uniformément vers le progrès culturel, technique et social, les phases de régression sont légion dans l’histoire et elles ont parfois sabré en pleine jeunesse des civilisations brillantes qui auraient pu faire « progresser » l’humanité bien plus vite. Une civilisation médiocre peut tout-fait l’emporter sur un modèle plus avancé, rien n’est jamais pré-écrit dans l’histoire. Au contraire, si jamais histoire il y a, c’est bien par une ré-écriture constante de tout le processus, comme si une partie du texte s’obstinait à vouloir rester illisible. Toutes les sociétés, même les plus brillantes sont tributaires de leurs programmes grégaires. L’ordre social, où qu’il soit, quel qu’il soit, demande stabilité, et donc conservation, au sens strict de la survie, c’est-à-cela précisément que sert la communauté sociale, elle permet la mémoire, donc le passé, et donc transforme le présent en passé de l’avenir.[ le pgrm c’est la vision politique]


    • nofutur 11 mai 2016 13:52

      à l’auteur :

      J’ai commencé à lire votre diatribe... et je me suis vite arrêté car :
      1 c’est très vilain de mentir et en voici un exemple :
      Je vous cite :"il n’est qu’à voir comment ont fonctionné toutes les sociétés communistes pendant 70 ans :

      - pas d’innovation ni d’invention marquante"

      Le spoutnik ne vous parle pas ?

      Je précise que je ne suis pas communiste

      Mais une question se pose à mes yeux.

      La marmotte elle met toujours le papier alu ?


      • escoe 11 mai 2016 18:19

        @nofutur Le spoutnik ne vous parle pas ?

        « L’ingénieur » Cozin ne sait pas que pour assembler un Airbus A380 il faut 72 tonnes de pièces en titane fabriquées en Russie. Même proportion chez Boeing.
        Il ne sait pas non plus que Rusal est le premier producteur mondial d’aluminium.
        Mais bon, comme on dit chez les libéraux la Russie c’est le Bangladesh avec l’arme atomique. Voilà qui rassure smiley


      • Le421... Refuznik !! Le421 11 mai 2016 19:16

        @escoe
        La leçon est tellement bien apprise ! Entre le TINA et le nombrilisme, la société occidentale capitaliste nie le fait que le système (trop) libéral arrive à ses limites et qu’il devient urgent de s’accomoder d’un nouveau paradigme de société.
        Hélas ! Dans mes premières années d’armée, dans les années 70, l’ennemi venait systématiquement de l’Est. Cette pensée a été soigneusement pérennisée par l’Ouest qui en profite pour essayer de nous le mettre encore plus profond avec le TAFTA entre autre.
        La concurrence* est une bonne chose quand elle est REGLEMENTEE, Mr Cozin !!
        Les taxis et les uberpop sont là pour nous en donner un parfait exemple.
        Je ne vois pas dans les premiers de dangereux (pour vous) militants extrêmistes « rouges », ils devraient donc accepter cette « concurrence » d’UBER. Or, un « gaucho à la con » comme moi pense que les taxis (qui ne peuvent pas nous sacquer au passage !!) ont raison de se plaindre dans la mesure où il devrait y avoir des garde-fous pour empêcher de faire n’importe quoi.
        En fait, dans la vie, même si vous êtes monté comme un taureau, il arrive toujours un jour un type avec deux centimêtres de plus que vous.
        Et cette sacrosainte concurrence, laissée à la dérive par des années de recherche du moins-disant, fini par péter à la gueule de ses plus farouches défenseurs.
        Personnellement, je vais vous dire.
        J’achète directement mon matos à HK et j’arrive, avec marge, à le revendre moins cher que l’hyper du coin... C’est aussi ça la concurrence. Les mecs malins arrivent à chier dans les bottes des gros !!
        Amusant, non ??
        Pour un patron, qui plus est, gauchiste !!

        *Imaginez une compétition sportive sans règlement...


      • philippe913 12 mai 2016 07:51

        @escoe
        tiens ? La russie est un pays communiste ?
        L’histoire de M. Escoe se serait elle arrêtée à la fin des années 80 ?


      • Javascript Javascript 11 mai 2016 13:56
        Le mot concurrence commence comme les mots compétition, compétitivité mais aussi compétences.
        Il commence aussi comme « concentré » car cet article est un concentré de sophismes comme j’en ai rarement vu. Je vais pas en faire la liste exhaustive mais je vais quand même relever les plus évidents tellement ils sont beaux.
        Sophisme naturalistemêle un jugement de fait et un jugement de valeur : Prétendre qu’une chose est bonne parce qu’elle est naturelle.La compétition existe depuis la nuit des temps, toutes les espèces naturelles (les grands arbres dans la forêt tropicale qui montent très haut pour prendre un maximum de lumière) tous les animaux sont en compétition.
        Pente savonneuseprétention qu’un compromis donné doit être refusé car il amorcerait une cascade de conséquences de plus en plus gravesLes solutions d’Extrême gauche comme d’Extrême droite qui consisteraient à sortir de l’Euro, puis de l’Europe, nous amèneraient forcément à des tensions puis des guerres.
        Reductio ad HitlerumReductio ad Hitlerum est une expression ironique désignant, sous forme de locution latine, le procédé rhétorique consistant à disqualifier les arguments d’un adversaire en les associant à Adolf Hitler ou à tout autre personnage honni du passé. Plus généralement, le procédé consiste à assimiler l’adversaire ou ses arguments à des idées, philosophies, idéologies détestées, par exemple en les qualifiant de nazies, fascistes ou staliniennes.Progrès sociaux : ce n’est pas en URSS que les ouvriers étaient bien traités il y a 50 ans mais bien dans les usines en Occident où l’on ne mourrait pas d’épuisement (comme les stakhanovistes par centaines pour la gloire de leur « idole » Staline)Progrès économiques : Aucun pays communiste ou socialiste n’a jamais amélioré le sort de ses citoyens. En Chine sous Mao l’espérance de vie était de 44 ans, aujourd’hui sous un des régimes les plus libéraux du monde elle est passée à 77 ans.
        Argumentum ad novitatem 
        le fait de donner raison aux arguments les plus nouveaux ou qui font le plus moderne.Nous perdons beaucoup de batailles en refusant collectivement de travailler plus,en refusant de travailler mieux, en refusant de changer pour nous adapter au monde

        J’arrête là, mon post est déjà assez long comme çà. Pour ceux qui veulent continuer à jouer à « trouvons les sophismes » voici le lien vers la liste des différents sophismes existants, bonne chasse !
        https://fr.wikipedia.org/wiki/Sophisme


        • Javascript Javascript 11 mai 2016 13:57

          @Javascript

          Pas terrible ma mise en page, désolé pour ça, dans l’aperçut ça donnait quelque chose de plus... lisible.

        • Le421... Refuznik !! Le421 11 mai 2016 19:19

          @Javascript
          Un grand merci pour une analyse sortant des « pipi-caca » de certains. Argumenté en plus.
          Ce serait gratifiant de votre part de nous faire un article complet sur le sujet.
          Car de l’échange vient la richesse. Nul ne possède la science infuse.
          Et surtout pas moi, simple observateur !!



          • Sozenz 11 mai 2016 15:23

            Monsieur Cozin cela vous arrive t il de lire les commentaires des personnes ?
            si oui . mettez juste un oui , ça suffira ^^


            • Didier Cozin Didier Cozin 11 mai 2016 15:29

              @ Sozenz : je vous rassure, je lis tous les commentaires apportés à mes contributions sur Agoravox et en tiens compte pour la suite de mes petites chroniques.
              Pas besoin non plus de polémiquer, certains commentaires se suffisant amplement à eux-mêmes smiley


              • Nicole Cheverney Nicole Cheverney 12 mai 2016 11:37

                @Didier Cozin

                Il ne s’agit pas de polémiquer, il s’agit d’argumenter. Or, vos argumentations sont très rares, et pourtant du débat, même contradictoire sortirait peut-être une plus grande compréhension de ce qui motive réellement les « libéraux », les « capitalistes », qui, malgré le marasme causé par ce système continue de créer le chaos.

                C’est tout simple, et puis la polémique en matière économique ou politique, a toujours été de règle dans notre pays.

                Non, les commentaires ne se suffisent pas à eux-mêmes, pas plus que les articles, ils sont totalement interdépendants.


              • CN46400 CN46400 11 mai 2016 15:45

                Le « libéralisme » c’est surtout la liberté du renard dans le poulailler et quand il n’y a plus de poules, le renard attaque un autre poulailler. On dit alors que le capital « attaque un autre marché ».......


                • canenal13 (---.---.75.13) 11 mai 2016 16:27

                  Concurrence

                  en libéralisme ce qui est rare est cher, ce qui est abondant est bon marché : danger le salarié doit être abondant !

                  alors on a mis les salariés occidentaux en concurrence avec les chinois !

                  et pour l’agriculture, le bâtiment , l’hôtellerie-restauration on fait entrer des immigrés !

                  total ? des millions de chômeurs qui ne disparaitrons jamais sauf ...

                  dans les propos pré-électoraux aujourd’hui !


                  • Diogène_Club Diogène_Club 11 mai 2016 16:39

                    Vous parlez du libéralisme sur le papier. Dans les faits, depuis le tournant libéral imprimé par Mitterrand en 1983 sous le nom de « tournant de la rigueur » (sic), on ne peut pas dire que notre mode de vie, que la qualité même de la vie se soit améliorés pour la majorité des individus... 


                    Votre libéralisme, il a donné quoi ? insécurité sociale née de la précarité et des exclusions, augmentation exponentielle des loyers, explosion du nombre de personnes sur la touche, marquée dans les années 80 par l’apparition des « nouveaux pauvres », inflation historique après substitution du franc par l’euro (du jour au lendemain, la baguette de pain à 1 F est passée à 1€, soit 6F 65 et des poussières, et le reste à l’avenant, et depuis ça n’a plus cessé...), disparitions progressive des services publics et leurs conséquences en termes de désertification du milieu rural, déjà mis à mal par la spéculation foncière, que l’on doit aussi au libéralisme. 

                    J’arrête là, car il y aurait des centaines de pages à couvrir et cela serait fastidieux. Avant l’irruption du libéralisme dans notre société, nous représentions un modèle pour nos voisins. Depuis, nous sommes un contre-modèle. Jamais nous n’avons eu une classe politique aussi indéboulonnable, fantoche et corrompue parce qu’au service de multinationales dont le fonctionnement s’apparente davantage à des consortiums mafieux qu’à un liberalisme idéalisé tel que vous le décrivez. Jamais le poids de la bureaucratie n’a été aussi lourd que depuis que le libéralisme à la sauce européenne a prétendu l’alléger. 

                    Et jamais, les risques de conflit civil, n’ont été aussi évidents, au sein d’une société que le libéralisme a précipitée dans autant d’antagonismes qu’il est de classes sociales - classes parmi lesquelles le libéralisme a créé implicitement celle d’un lumpenproletariat corvéable à merci, et pudiquement surnommée « les précaires ». 

                    Alors on a envie de vous dire bravo, amis libéraux. Vous avez fait d’un pays qui se tenait, qui représentait à l’étranger un Eldorado du bon goût et de la douceur de vivre, quelque chose qui s’apparente à présent, ô paradoxe ! à un ex-pays de l’Est enlisé dans la médiocrité, au pouvoir corrompu, où se délitent des institutions aux mains d’une Nomenklatura impuissante à mettre en échec économies parallèles et trafics mafieux. 

                    • Le421... Refuznik !! Le421 11 mai 2016 19:23

                      @Diogène_Club
                      une Nomenklatura impuissante à mettre en échec économies parallèles et trafics mafieux.

                      J’oserais même un : « Quand elle n’en est pas complice pour profiter de l’argent invisible... »


                    • Neymare Neymare 11 mai 2016 17:07

                      @l’auteur
                      « les 35 h sont une plaisanterie, personne ne puvant développer un travail de qualité en si peu de temps »
                      affirmation purement gratuite, et ce n’est pas la seule
                      Tous les modèles scientifiques montrent que le type d’organisation humain, animal ou végétal le plus efficace est la coopération et non la concurrence. Vous etes vous issus de la coopération entre toutes vos cellules. Imaginez un instant qu’elles sont en concurrence, et vous comprendrez que vous répétez les absurdités de la propagande libérale.
                      Pour un travail de qualité, il faut d’abord savoir penser par soi meme au lieu de laisser les autres penser à votre place, ainsi vous n’aurez pas besoin de plus de 35 heures pour faire un travail de qualité


                      • CN46400 CN46400 11 mai 2016 17:43

                        @Neymare
                         Sur les 35h l’auteur étale ses limites, il n’a jamais entendu parler du travail partiel, ni des CDD à répétition.

                         De même sur le chômage et son rôle dans la tendance à la baisse du prix de la force de travail. Le chômage est un des pilier essentiel du capitalisme. Point trop n’en faut, sinon risque de récession, mais il en faut assez pour limiter la gourmandise des salariés.
                         L’état est aussi un pilier essentiel pour faire respecter les règles du capital. C’est la principale raison du retard africain, trop de corruption pour un capitalisme dynamique.

                      • Diogène_Club Diogène_Club 11 mai 2016 18:26

                        @l’auteur : 

                        Permettez que je reprenne certains de vos arguments : 

                        Sans compétition le PC portable, l’Internet, les médicaments antiviraux ou la voiture auraient-ils été inventés ?

                        Parlons plutôt d’émulation, au sein des labos et d’unités de recherches universitaires, y compris aux Etats-Unis, où le MIT notamment fonctionne selon ce principes pour des travaux qui paraîtraient farfelus à nos scientifiques de l’Ancien Monde. L’internet n’est pas né d’une compétition, mais de la mise à disposition des universités américaines d’abord, du public ensuite, de ce qui était un système de liaison mis au point par l’armée américaine. Par la suite, bien sûr, le marché s’est intéressé au web, au tournant du web 2.0 où ont été créés les moteurs de recherche et les réseaux sociaux que l’on sait, à partir de fonds publics (In-Q-Tel http://arretsurinfo.ch/comment-la-cia-crea-google/https://medium.com/insurge-intelligence/how-the-cia-made-google-e836451a959e#.3i6k6conp


                        il n’est qu’à voir comment ont fonctionné toutes les sociétés communistes pendant 70 ans :

                        [- une sécurité des citoyens totalement négligée (Tchernobyl en est la meilleure illustration)]

                        Les centrales de Three Mile Islands, Fukushima se trouvent-elles dans des pays communistes ? 

                        - une négligence intégrale pour la préservation de l’environnement ou même la qualité de vie (ceux qui ont séjourné dans les « démocraties populaires » peuvent encore en témoigner) 

                        Ceux qui ont séjourné à New York, Detroit, Dubaï, Singapour, peuvent témoigner de ce que la négligence en question n’est pas le propre (sans jeu de mots) des ex-pays communistes... 


                        La Compétition économique assure la paix depuis 60 ans en Europe

                        Excepté en Bosnie, qui se trouve comme on le sait entre la Patagonie et le Kremlin-Bicêtre... Blague à part, c’est une paix très relative puisqu’elle a donné lieu à tellement de misère et généré tellement de pratiques mafieuses et de corruption, la compétition économique, qu’on lui doit la reviviscence des nationalismes, des Pays-Bas à l’Autriche en passant par la Hongrie et la Pologne... d’ailleurs, vous écrivez plus loin : 


                        Aujourd’hui la guerre est principalement économique

                        La guerre économique n’est pas la paix. Donc la Compétition économique a loupé son challenge.


                        La guerre économique est quant à elle plus insidieuse : pas de ville bombardée, pas de gare ou de ponts détruits, pas de morts physiques mais une myriade de destructions silencieuses (et que certains cherchent encore à nier).

                        Des gares désertées, celles des lignes secondaires décidées non rentables, des écoles qui ferment, des hôpitaux ruraux qui deviennent des coquilles vides, des services publics « utiles », médico-sociaux, qui s’étiolent et disparaissent, ajoutant à la désertification rurale et à la distension du lien social dans les secteurs qui en ont le plus besoin, et en matière de morts physiques, les suicides à répétition par harcèlement managerial chez Orange, Renault, etc..., les suicides d’agriculteurs harassés de charges et de mises aux normes imposés par Bruxelles... Et un taux de suicide parmi les plus élevés dans notre pays, après la Hongrie, pays acquis de fraîche date aux douces rêveries libérales, et avec tant d’enthousiasme qu’il a élu à sa tête un gouvernement nationaliste. Le bilan commence à être lourd....  


                        Nous perdons beaucoup de batailles en refusant collectivement de travailler plus (les 35 h sont une plaisanterie, personne ne puvant développer un travail de qualité en si peu de temps) en refusant de travailler mieux (la formation est surtout une demande éducative des plus qualifiés alors que l’école de la République dérive vers la garderie sociale), en refusant de changer pour nous adapter au monde

                        Pour vanter un système économique supposé nous éviter la guerre, je trouve que vous employez une rhétorique plutôt belliciste. 

                        Travailler plus : déjà, ça dépend des carnets de commande. Votre joujou a créé tellement de pauvreté chronique sous l’alibi de la création de richesses, que les investisseurs, dame ! réfléchissent avant d’investir dans quelque chose que les gens n’ont plus les moyens d’acheter. D’où l’émergence du low-cost tous azimuts, qui en dit long sur les victoires du libéralisme. On refuse collectivement de bosser plus de 35 heures ? En fait, si vous vous renseigniez un peu, vous verrez que ceux qui ont un boulot travaillent plus de 35 heures, sous CDD signé par les collectivités locales notamment, contre un SMIC imposable qui n’autorise pas de pouvoir d’achat. Cherchez l’erreur... 

                        La formation ? Ce n’est pas que l’on refuse de travailler mieux, c’est que les formations qualifiantes sont proposées à des prix tellement prohibitifs que le chômeur courant ne peut y accéder. 

                        Nous adapter au monde. Auquel ? Précisez. Si c’est au tiers-monde, nous sommes en passe de réussir. Grâce aux vôtres. 

                        (to be continued...)


                        • Diogène_Club Diogène_Club 11 mai 2016 18:33

                          La suite : 

                          Le Libéralisme c’est la liberté

                          C’est quoi cette antienne ? Un mantra ? La méthode Coué ? Nous n’avons jamais été si près de la dictature que depuis que nous sommes sous le joug de l’Europe libérale. Un Sarko n’aurait pas fait long feu il y a 40 ans. Les méfaits d’un Hollande auraient été sévèrement sanctionnés par la rue il y a seulement vingt ans, et il aurait, lui et ses sbires, été acculé à la démission. Le libéralisme a fabriqué des peurs, un chantage à l’insécurité sociale, et les a nourries au gré d’une propagande savamment orchestrée, qui a conduit les peuples à la crainte et à la résignation. Le flicage est omniprésent, notre bureaucratie n’a jamais été si intrusive, notre justice n’a jamais été si arbitraire et nos politiciens si corrompus. La liberté d’expression est brimée, la presse n’est plus qu’un vecteur de propagande et toute espèce de subversion, de quelque façon qu’elle s’exprime, est suspendue à la menace des juges. 


                          L’Europe est libérale, la plupart des anciens pays communistes sont devenus libéraux (ils ont connu le communisme et compris le piège qu’il se révèle être) 

                          OK pour le piège du communisme. Pour le reste, si vous pensez que passer de la dictature communiste à des dictatures mafieuses comme il en sévit en Hongrie, Pologne, Roumanie, Albanie (plaque tournante du trafic d’armes entre Moyen-Orient et Europe de l’Ouest), si vous pensez que l’état de détresse des peuples de ces pays est une avancée, comme les trafics qui s’y organisent en direction des pays plus « riches », de filles notamment, sont de nature à pavoiser, réfléchissez sur l’évolution de certains de ces pays qui dérivent lentement mais sûrement vers le statut de potentats nationalistes. Péril qui nous pend au nez. 

                          Pas de conclusion. L’Histoire est un feuilleton qui s’écrit au quotidien. 


                          • hunter hunter 11 mai 2016 19:17

                             Article de commande d’une secte sans doute, essayant de racoler de l’adepte !
                            Style proche de Spartacus, quand il nous a pondu des gros cacas à la gloire du libéralisme !

                            Etonnant, pas de laudes de la part de Werner...il a du forcer sur le valium, et est resté scotché à sa camisole !
                            Liste de poncifs périmés, d’antiennes éculées !

                            Sans parler des approximations, des erreurs (volontaires sans doute), bref une bonne grosse merde comme il en pousse parfois sur Avox ! Le contraste parfait avec le papier d’alain deset sur la fonction exponentielle : le papier d’alain est plus que brillant,celui de cozin/spartacus est une pure merde...mais bon, faut de tout pour faire un monde, et tout le monde peut s’exprimer ici !

                            Adishatz

                            H/


                            • Aristoto Aristoto 11 mai 2016 20:28

                              @hunter

                              Bah non je suis pas d accord. Etant un liberal contrairement a l auteur tenant lui de la doctrine du fachisme et de l etat fort de droit je milite pour ma librter et mon droit a museler ce genre d individu ou lui interdire tout droit d expression, je dirait meme tout droit a l existence. C est ma PUTAIN DE LIBERTE.


                            • Le421... Refuznik !! Le421 11 mai 2016 19:31

                              Je l’ai déjà écrit, mais je le rappelle...

                              Ce serait quoi le libéralisme sur la route, la concurrence de celui qui a la plus grosse voiture et la plus grosse expérience de pilotage ?
                              Les papys parkinsoniens, dehors !! Les sexagénaires hésitantes au carrefour, dehors !!
                              Etc, etc...
                              Un match de foot sans règles. Ou de rugby, si vous préférez. C’est quoi tous ces arbitres qui interdisent tout alors que la saine concurrence du plus gros donneur de baffes serait tellement « télégénique ». Battu les Cyril Hanouna et leur caftage/lèchage de cul à la con !! Des débutants.

                              Dieu merci, il y a des personnes sensées qui ont déterminées des règles pour tout un tas de choses.
                              La liberté, c’est une chose sans prix. Mais elle s’arrête ou commence celle de son voisin.
                              Capito ?


                              • Aristoto Aristoto 11 mai 2016 20:09

                                C est pas la concurence le moteur du progres mais l innovation. L auteur a un discours tres neuneu par ailleurs. Tres tres mediocre article.

                                La collectivite parvient a batir des accelerateur de particules et a envoyer des robot sur des asteroides. Et cet individus qui l air d etre tres simple d esprit et moyennement intelligent nous sort l argumentaire du 16 e siecle sur la concurence entre artisan boulanger qui permet aux gens de ne pas crever faim. Avouez que ca ne vole pas bien haut.


                                • Aristoto Aristoto 11 mai 2016 20:20

                                  Ce genre d auteur qui depose sa crotte mais ne debat pas ni n apporte de contre argument est un beau spicemens de lache. L agora en perd sa voix.

                                  Pour ma part je pense etre plus liberal que l auteur, je dirait meme liberal tout court contrairement a l auteur : voyez vous moi je suis pour que les escalves d un artisan boulanger fracasse la gueule a ce dernier et se tire avec la caisse, l auteut lui est un tenant de l etat de droit pour resumer Un Fachiste.


                                  • foufouille foufouille 11 mai 2016 20:30

                                    « Les hommes eux-mêmes sont en compétition (pour les »femelles« , »
                                    il faut songer à évoluer un peu plus que néant-derthal.


                                    • Pyrathome Pyrathome 11 mai 2016 22:18
                                      Dans le mot Libéralisme il y a la Liberté - Seconde partie. La concurrence et la compétition

                                      .

                                      Au moins, c’est pratique, quand on lit le titre ça évite de se taper le torchon de propagande en entier.....

                                      Vous êtes dans l’idéologie permanente, pour vous la liberté c’est la loi du Far West, celle d’écraser les autres pour arriver à ses fins.

                                      Un conseil, observez mieux la nature au lieu de proférer des inepties, il n’y a aucune compétition dans la nature, il y a juste complémentarité et SOLIDARITÉ, sinon vous ne seriez pas là à débiter vos salades avariées...

                                      Votre secte, c’est la loi du plus fort, du moins dans votre illusion, car in fine, on verra qui sera le plus fort du 0.01% contre les 99,99 restant....À votre place, je ne parierai pas....

                                      Ne rêvez pas, Cosin, vous allez être balayé par le vent de l’histoire comme l’ont été les nazis et les Soviétiques.....

                                      Dans moins de 20 ans, on parlera de Friedman et des Chicagos boy’s comme l’engeance aux idées les plus méprisables que la Terre ait pu porter...


                                      • Pere Plexe Pere Plexe 11 mai 2016 22:53

                                        Le libéralisme n’est pas une idéologie ni même une doctrine, c’est simplement une liberté.

                                        Comme disait Pinochet et ses Chicago Boys !

                                        • Nicole Cheverney Nicole Cheverney 12 mai 2016 11:27

                                          Le libéralisme c’est le « canada dry » du CAPITALISME !.

                                          Et le système capitaliste est parfaitement toxique et nocif pour les humains en général.

                                           Voir les dégâts que l’application de ce système provoque sur la planète et les populations. Il ne servirait à rien ici, nous en sommes convaincus, d’en refaire la liste détaillée.


                                          • Pyrathome Pyrathome 12 mai 2016 18:53

                                            @rocla+
                                            ils sont tous contents les habitants de Corée du Nord
                                            .
                                            C’est une des pires dictature du monde avec les Saouds et les Qataris, tes amis, paraît-il......
                                            Ne confond pas chaude pisse et première communion, le vieux débris, là....
                                            .
                                            Quand le patron apparait tout le monde applaudit .
                                            .
                                            C’est comme le bosco du MERDEF, non ?
                                            ou les escrocs du CACA 40, tous les suce-bites vont se laver les dents pour la fellation...
                                            Comme toi, quoi, quand tu vois Spartakuku.... smiley smiley slurp !!


                                          • Croyant 12 mai 2016 17:29

                                            Bonjour Didier,

                                            Sans être de l’avis des « biens-pensants » qui vous critique, je vous signale quand même que les citoyens aujourd’hui peuvent parfaitement voir les conséquences déplorables et inhumaines du communisme chinois et soviétique, sans pour autant adouber un système (capitaliste) qui, sans qu’il soit forcément guidé par l’avidité, conduit à des inégalités et des disparités qui amènent immanquablement à des problèmes. Les démocraties occidentales ont réussi à concilier un système de concurence juste entre 1945 et 1975, sans pour autant sombrer dans le communisme le plus bête. Seulement, c’était compter sans l’alliance des ultra-gauchiste et des financiers de mai 1968.


                                            • L'enfoiré L’enfoiré 17 mai 2016 18:57

                                              « l’économie dans une spirale de baisse des coûts, des salaires, du pouvoir d’achat, une jungle où les pauvres seraient broyés. »


                                              L’efficacité a toujours été le maître mot de ma profession.
                                              Tout faire au moindre coût.
                                              « Gauche normale » ne voit que le foot et pourquoi la compétition ne serait-elle que là. 
                                              Le plus comique, c’est qu’elle est même plus forte dans le bas de l’échelle sociale que dans le haut.
                                              Dans le bas, chacun vise à monter sur les marches.
                                              Dans le haut, on n’essaye d’y rester et on se donne un coup de fil à un équivalent pour retrouver une place perdue à la suite d’un vote des actionnaires. 

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