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Accueil du site > Tribune Libre > Dans une société où l’on vous invite par modernité et évolution à (...)

Dans une société où l’on vous invite par modernité et évolution à renoncer à ce que vous avez acquis cela s’appelle la régression

Ces derniers temps circule dans les médias ces arguments.

- déficit plus important que prévu des caisses de retraites ; 

 - on vit plus longtemps et il faudrait travailler plus longtemps ; 

 - la Commission européenne l’exige pour ramener les déficits publics à 3 % du PIB.

Impuissant depuis 1977 à résorber l’évolution du chômage qui est la conséquence directe, non pas d’un manque de travail, mais d’une relocalisation des productions en fonction du lieu où leurs coûts de production est le plus rentable, quand ceux-ci ne peuvent être vendus à la clientèle autochtone aux prix de la vie hédoniste que nous avons construite, santé, solidarité, loisirs, ou quand les productions ne sont pas « délocalisables ».

Une autre cause est le remplacement de l’homme au travail par le machinisme permettant de moins y consacrer de temps et d’efforts conduisant à un taux de productivité consommateur d’emplois.

Une autre en est l’accessibilité aux moyens d’échanges (monnaie) que par la fonction travail et le placement financier pour les consommations à court moyen et long terme qui engendre des surcoûts important par ses intérêts qui sont autant d’heures de travail captées à d’autres (généralement cet aspect n’est jamais comptabilisé en nombre d’emploi, globalement cela représente 30% d’emplois captés qui seraient disponibles si l’emprunt se faisait sans intérêt). D’où l’importance de la loi de 1973 sur la création monétaire.

Il va de soi que la recherche des réductions des coûts créait de fait un manque de ressources pour toutes les recettes qui reposent sur le revenu, que ce soit l’impôt ou en l’espèce les cotisations salariales retraites. La recherche d’économie n’est pas en soi productive si elle n’emporte pas une redistribution. Or les deux sources de financement, le travail et le rapport financier se réduisent du seul fait de l’organisation « capitaliste ». L’un parce que la consommation qui le soutient se réduit l’autre parce que les intérêts d’emprunts ne sont plus supportables. Reste donc à triturer le contenue des vases communicant (durée de cotisation, âge de départ, années de référence, fonds de compensations, remise en cause des régimes) tout ce qui n’apportera aucune solution, sauf la régression, puisque nous en arriverons au fil des ans à retrouver les pensions retraites des années 50 soit 40%.

D’autres estiment que parce que l’on vit plus longtemps il faut travailler plus longtemps. J’invite ses amoureux du travail d’aller voir un employeur et de lui proposer de travailler gratuitement contre nourriture et logement toute sa vie, d’un coup l’on règle la difficulté.

Le salariat est apparu dès que les liens féodaux ont été suffisamment lâches pour permettre à des hommes de disposer librement de leur force de travail. Bien que cette liberté soit plus formelle que réelle, car ne disposer que de la force de ses bras pour subsister et assurer ses lendemains, borne nécessairement cette liberté. C’est ainsi qu’au XIVième siècle, apparaît le terme « prolétaire » qui qualifiait ceux qui ne possédaient que leur descendance (proles, en latin), et les pauvres dont l’existence ne dépendait que de leur capacité à louer leur bras.

Mais la plupart du temps leur activité professionnelle les faisait qualifier « Brassiers », « manouvriers », « journaliers ». Ils étaient plus comme des domestiques, car la plupart du temps ils s’intégraient à la famille de leurs employeurs, dont ils partageaient le gîte et le couvert, à l’instar de la « famille » romaine qui désignait en fait l’ensemble des esclaves. Cette intégration limitait la précarité de leur existence, parce que le salaire correspondant (modeste fraction de la récolte, quelques pièces de monnaie équivalentes à un argent de poche) ne permettait pas de trouver une autonomie, à moins de trouver d’autres occupations complémentaires, ce qui n’était pas chose facile. Malgré des conditions qu’il ne faut pas regretter, cette société rurale, dure pour les pauvres et les sans grades, était immergée dans un monde de relations personnelles, voire familiales qui lui donnaient un sens (communauté de famille).

Avec l’avènement de l’industrialisation, les liens personnels ne comptent plus, du fait d’une part de l’urbanisation (migration vers les cités industrielle), d’autre part par la structure industrielle qui mobilise des masses de travailleurs que l’on voit mal s’installer dans la famille de l’employeur. La seule forme qui subsistera en la matière, héritée de la ruralité, sera le « paternalisme ». Un paternalisme qui donnait un sens à l’intégration dans l’entreprise, de la même manière que nous parlons aujourd’hui, « d’esprit d’entreprise ».

Le salaire devint le mode dominant de mobilisation et de rémunération de la force de travail, sans que pour autant la condition des travailleurs s’améliore, car ils passent d’un dur labeur rural, à un prolétariat qui les plonge dans la misère, et il faut attendre la première loi « sociale » votée en mars 1841 pour voir le travail des enfants limité dans les filatures. Au XIX ième siècle le salaire devient un prix comme un autre, soumis aux fluctuations de l’offre et de la demande en fonction de l’intensité de la concurrence, ce n’est donc plus le juge ou la coutume qui le fixe. Cette relation est analysée par le code civil en 1804 et reconnue comme résultante d’un échange de libres volontés, et considérée comme une forme de « louage de service ». (Imposture du contrat de travail, plutôt contrat d’adhésion).

Ainsi le salarié privé de liens familiaux ruraux, privé d’une fixation d’un salaire coutumier, voit la recherche d’un travail et du salaire correspondant devenir essentielle, et s’imposer comme la valeur référentielle quelles que soient les lentes transformations qui ont jalonné jusqu’à nos jours, sa durée, son organisation, sa rémunération en fonction des trois grandes périodes qui marquent notre société industrielle.

Or personne ne conteste que peu de salariés travaillent à la production de biens consommables qui ont été la base de l’essor du capitalisme, et il n’y a donc pas d’emplois ou du travail pour tous dans ces activités classiques. Pour des raisons qui tiennent aux développements des technologies, des nouvelles ressources tant que du déplacement de productions. Nous pouvons donc dire que dans certains états nous n’avons pas besoin du travail de tous, parce que la production de surplus (la productivité) libère des Hommes pour d’autres activités. Nous avons donc consacré cet espace libéré à l’usage des services et de la distraction. Mais même ces espaces là, demeurent insuffisants si la production de biens qu’ils induisent ne compense pas directement les transferts d’emplois, indépendamment des fluctuations démographiques in situ.

Il est donc possible de transformer des activités de non/ travail en travail pour que ceux qui s'y activent perçoivent le coupon d’échange indispensable (monnaie), en attendant que l’intrication de nos actions passés engendre les activités du futur.

Que pourraient penser les romains soumis au travail d’alors s’ils voyaient nos contemporains se désespérer parce qu’ils n’ont pas de travail ?

Ainsi si un instrument de torture a pu être un qualifiant dégradant pour une activité qui aujourd’hui donne de la souffrance à ceux qui n’en ont pas ; c’est qu’il y a une place pour le raisonnement. Et la possibilité d’accepter de rémunérer des hommes pour apprendre pour que chacun ait un revenu, et comme avec la cotisation machine les déficits et les déséquilibres disparaitront

Alors l’on se demande ce que vient foutre dans le raisonnement puisque nous vivons plus longtemps travaillons plus longtemps en dehors de duper leurrer ceux des citoyens qui n’ont aucune connaissance de l’histoire de leur développement social, et c’est d’autant plus honteux que les hommes politiques qui défendent cette option eux la connaissent, mais sont incapables de s’opposer aux rigueurs qu’imposent une « comptabilisation capitaliste de notre économie » et plient donc l'existence humaine aux chiffres.

Ensuite avoir l’audace de se dire social faute d’être socialiste c’est comme quand Sarkozy voulait Moraliser le capitalisme, il faut vraiment être nullissime pour croire qu’une organisation qui repose sur l’exploitation des « Vices humains » va se moraliser.

Je ne veux pas par mes propos nier l’importance sociale et utilitaire du travail, mais il faut que l’on cesse de prendre les citoyens pour des pipes, juste pour ajuster une productivité concurrentielle de l’économie dont tous les travailleurs des pays développés comme le nôtre n’y feront que perdre leurs acquis. Ainsi quand dans une société l’on vous invite par modernité et évolution à renoncer à ce que vous avez acquis cela s’appelle la régression.

Un dernier point la commission de Bruxelles n’a aucune autorité pour exiger de ramener les déficits des caisses de retraite à hauteur des 3% des déficits publics.


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14 réactions à cet article    


  • Scual 19 juin 2013 12:22

    Oui ça s’appelle la régression mais ceux qui la professent comment on les appelle ? Ennemis ou traitres ?

    Parce que je veux bien qu’une poignée d’imbéciles et décérébrés de la propagande croient vraiment à tout ça, mais la majorité sait très bien ce qu’ils nous font au profit de la ploutocratie.

    Ennemis ou traitres ?

    Je ne sais pas. Je sais une chose, quand ça va péter ça ne ressemblera pas au mouvements Occupy et autres indignés... ça sera sanglant et c’est le peuple désarmé et divisé qui va perdre.


    • viva 19 juin 2013 13:19

      Tout me monde quelque soit le bord politique est d’accord pour admettre que cela finira mal. 


      On nous le dis, personne ne peux prétendre ne pas être au courant.

      Là, ou il y a discussion, c’est sur la façon dont tout cela va se terminer, le seul point évident c’est que la gouvernance sera de plus en plus autoritaire et rigide.

      Donc l’histoire du futur n’est pas encore totalement écrite, parce que finalement est inédite de par la globalisation.

      Les contradictions européennes condamne le modèle en cours, il n’y a plus personne pour voir un avenir à l’UE, reste à savoir si il y aura reculade ou fuite en avant ?? C’est ce qui va déterminer la suite des évènements, et là une seule certitude personne ne peux imaginer d’ou va arriver le problème majeur suivant. Le colosse au pied d’argile US est totalement imprévisible et sa situation interne bancale ce qui n’est pas encourageant.

    • ddacoudre ddacoudre 19 juin 2013 13:37

      bonjour scual
      on les appelle tout simplement des élites technocratiques oligarchiques d’une école de pensé unique libéral « capitalistique » soutenu par un peuple décérébrés qui votent pour eux depuis trente ans car ils n’ont en perspective aucun projet d’avenir.
      Projets d’avenir qui existent par ailleurs et dont ils ne sont jamais informé car à 96% ils « s’instruisent » d’informations télé visuelle dans les JT

      cordialement.ddacoudre.over-blog.com.


    • tf1Goupie 19 juin 2013 15:45

      La perte de bon sens est la régression la plus importante.

      Cet article en est un bel exemple qui nous fait une dissertation de deux pages pour essayer de nous expliquer que le travail est inutile.


      • ddacoudre ddacoudre 19 juin 2013 20:40

        bonjour TF1 goupie

        Sur le compte de quoi je dois mettre ton commentaire.
        je vais estimer que tu n’as pas sollicité ton cortex cérébral. de manière inné l’humain comme beaucoup d’autres espèces puise ce dont il a besoin dans la nature sans autres efforts que de cueillir ou chasser, ce qui ne constitue pas un travail culturel, mais un travail au sens général de la consommation d’énergie pour accomplir ses actes nourriciers tout comme celui de copuler.
        L’on ne va pas aller jusqu’à dire que baiser c’est un travail parce que cela consomme de l’énergie.
        Ainsi quand l’humain est dans son biotope(climat tropical), il peut aller nu et ce nourrir avec un minimum de dépense d’énergie.Depuis que nous avons quitter ces zones nous avons du domestiquer les productions de la nature, domestiquer les animaux, produire culturellement ce que la nature n’offre pas au naturel, les biens des carrières et matériaux les produits miniers et je ne poursuis pas tu as compris. Pour cela il faut que l’humain avec les émotions qui le
        commende utilise sa capacité cérébrale pour accepter sous diverse formes dont les pires furent le servage et l’esclavagisme de contraindre puis se contraindre à fournir des efforts pour obtenir ce dont il a besoin pour survivre dans des zones inhospitalières pour lui.
        l’organisation de cette activité a imposé des répartitions de tâches et un apprentissage permanent dont l’empillement des savoirs est devenu aujourd’hui exponentiel et a entrainé une sédentarisation et une concentration humaine qui exige des tabous et des totems pour réguler et fluidifier sa croissance.
        faire ces efforts pour obtenir ce que la nature ne fourni pas en abondance ou en l’état s’ appelle travailler. l’échange le pillage à conduit a l’organisation économique que nous connaissons et la monnaie à remplacé le troc. La répartition des tâches impose une complémentarité des uns avec les autres dont chacun retire les revenus pour se procurer ce dont il a besoin.
         il existe également des homes qui font le même travail sans recevoir de rémunération l’aide le bricolage et tous ce que tu veux qui demande une dépense d’énergie est plus ou moins contraint par le statut sociale et cela s’appelle le non-travail.
        Et puis il y a ceux qui sont des rentiers et ne dépensent de l’énergie que pour jouir de l’existence, cela sont des parasites qui font nt pas a dépenser.
        Alors qu’il y a un moyen simple d’échanger c’est d’émettre une reconnaissance de dette que garantie le peuple, ou ses représentants l’état.

        cordialement.


      • Karol Karol 20 juin 2013 09:22

        répétons le : la productivité a nettement augmenté,la richesse produite n’a jamais été aussi importante et au lieu de nous libérer on nous enferme dans des logiques mortifères.
        Le chômage et la précarité explose, au lieu de se libérer partiellement du travail salarié en partageant les emplois on fait le contraire en scindant encore plus nos sociétés entre ceux qui seraient condamnés à travailler toujours plus pour combler les trous des budgets des services sociaux qui ne peuvent qu’être de plus en plus déficitaires avec ceux bientôt les plus nombreux qui sont exclus des emplois ou précarisés et qui ont besoin de plus en plus d’aides... Bref on dresse les uns :« la classe moyenne » contre les autres : « les assistés ». Pendant ce temps là les 1 % empochent la mise.
        Jusqu’à quand ce petit jeu peut continuer ?


        • ddacoudre ddacoudre 20 juin 2013 16:55

          bonjour Karol

          Je n’ai malheureusement pas de réponse à cela, même l’émancipation des populations n’a pas corrigé cela, ce sont même ce que nous avons éduqué qui deviennent ceux qui nous font avaler des couleuvre. La seule chose que j’en dis c’est que pour vivre en concentration humaine sédentarisé nous sommes obligés de développer des organisations qui se rependent par le mimétisme et l’apprentissage pour devenir des dominants systémiques de référence que l’on ne réforme que difficilement devant la contrainte de l’environnement, et ils cooptent ceux qui ne les remettent pas en cause sinon les autres ils essaient de les éliminer.

          cordialement.


        • miha 20 juin 2013 09:54

          Donc, vive le revenu de base !

          Voici le lien pour participer au référendum européen d’initiative citoyenne à ce sujet :

          http://basicincome2013.eu/ubi/fr/signer-initiative/

          C’est plus qu’une pétition, c’est une votation : il vous sera demandé le numéro de votre carte d’identité ou de permis de conduire (comme pour un vote par internet).


          • Francis, agnotologue JL 20 juin 2013 10:13

            ’’ il vous sera demandé le numéro de votre carte d’identité ou de permis de conduire’’ miha

            Donc, si c’est sérieux, il vont vous identifier : pour faire le lien, il leur faudra rapprocher le fichier des cartes d’identité et celui des permis de conduire.

            Si ce n’est pas sérieux, vous pourrez veauter au moins deux fois.


          • ddacoudre ddacoudre 20 juin 2013 16:57

            bonjour miha

            j’irai lire ce lien.
            cordialement. ddacoudre.over-blog.com.


          • Loup Rebel Loup Rebel 20 juin 2013 15:35

            La seule solution pour une égalité incontestable : une caisse de retraite unique pour tous, et suppression de tous les régimes spéciaux sans exception (parlementaire compris). 


            J’ai lu en modération un article qui dresse une liste ahurissante de privilégiés. Pour ceux qui y ont accès : http://www.agoravox.fr/ecrire/?exec=articles&id_article=137589. Ceux-là, s’ils ne renoncent pas à leurs acquis, ils auront intérêt à raser les murs pour ne pas se faire lyncher. 

            De quoi motiver les plus assoupis à rejoindre les rangs de la révolution en marche.



            • lsga lsga 20 juin 2013 15:36

              oui, mais à échelle européenne, et avec interdiction des caisses privées. 


            • ddacoudre ddacoudre 20 juin 2013 17:17

              bonjour loup rebel

              j’ai lu ton lien sans mettre en cause authenticité de ce qu’il rapporte, je ne pense pas que les 5,2 millions de fonctionnaire soient à mettre dans cette catégorie de gens, faire l’amalgame de leur situation avec les autres est une tromperie et s’en servir pour amenuiser les acquis de l’ensemble tout au tant pour. Il est assez courant de lire ce genre d’analyse sur les blogs de membres du FN ou de recevoir des mails du même ordre sur un tas de sujets.
              L’égalité de tous les régimes est non productif d’expérience pour l’avoir pratiqué dans bien des domaines cela même qui réclamait une égalité venaient me trouver pour que je tienne compte de leur singularité ou de leur spécificité, l’égalité et l’égalitarisme n’est pas la même chose..
              pourquoi ne pas réclamer un salaire unique.
              Pour avoir défendu le salaire binôme dans les négociations nationale je sais que si tout travail exige un revenu semblable chacun réclame que le leur soit reconnu et différencié. il en est de même pour les régimes de retraites, et bien autre chose. Si je soutiens toujours la solidarité égotiste, je ne verse pas dans l’individualisme mais dans l’individuation pour me préserver du communautarisme suicidaire.
              je ne suis pas de ceux qui pour atteindre quatre clan pins brimes d’autres millions de personnes. Il y a bien d’autres sujets de révolte bien plus important et bien plus grave tel celui de verser dans la pensé unique aussi destructrice que ce que l’a été le racisme scientifique. mais comme celui-ci quand nous l’ percevrons ce sera trop tard car pour atteindre nos sens émotionnels il faut qu’il influence notre environnement. Comme c’est le cas pour la pollution, alors que depuis le club de Rome 1962 et la candidature de Dumont nous savons intellectuellement que nous polluons..http://ddacoudre.over-blog.com/article-l-autoroute-du-desastre-113203819.html.
              cordialement.


            • ddacoudre ddacoudre 20 juin 2013 17:19

              bonjour isca

              la tour de Babel ne te rappelle rien.
              cordialement.

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