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Accueil du site > Tribune Libre > De l’Affiche Rouge à Jean Zay

De l’Affiche Rouge à Jean Zay

Aux grands hommes la « patrie pour tous » reconnaissante

« Dans la poitrine de ces étrangers battait le cœur de la patrie »… Ainsi s’exprima M. Hollande au Mont Valérien où il rendait hommage ce 21 février 2014 au Groupe Manouchian dont les membres furent exécutés soixante-dix ans plus tôt pour terrorisme, le 21 février 1944. Accordons-lui ce mérite d’avoir eu la prudence ou la sagesse de ne pas dire : « Dans la poitrine de ces étrangers battait le cœur de la France » ! Le mot patrie est ici plus vague, moins décisif. D’ailleurs le nom de la “patrie” en question n’étant pas précisé, chacun pouvait s’y reconnaître, donner libre cours à ses éventuels caprices nomades. Comme si cependant la patrie se choisissait sur un coup de tête !? Mais après tout l’internationalisme prolétarien de « l’Armée du crime » n’était-il pas l’expression d’une patrie en soi, virtuelle, désincarnée, certes le plus souvent dégoulinante de sang, mais une patrie idéale, absolue ? À l’occasion de ce brûlant hommage M. Hollande annonça par ailleurs son intention de faire transférer au Panthéon les restes de « quatre grandes figures évoquant l’esprit de résistance » parmi lesquelles du ministre Radical Jean Zay. Une figure pittoresque, un promoteur visionnaire du bagne pédagogique qu’est devenu l’Enseignement public obligatoire, une figure annonciatrice des débordements d’exubérante laïcité nivelante dont nous sommes aujourd’hui les témoins consternés et nos enfants les victimes expiatoires.

Dans les cartouches noirs accompagnant les clichés

Grzywacz : juif polonais, 2 attentats
- Elek : juif hongrois, 8 déraillements
- Wasjbrot : juif polonais, 1 attentat, 3 déraillements
- Witchitz : juif polonais, 15 attentats
- Fingerweig : juif polonais, 3 attentats, 5 déraillements
- Boczov : juif hongrois, chef dérailleur, 20 attentats
- Fontano : communiste italien, 12 attentats
- Alfonso : espagnol rouge, 7 attentats
- Rajman : juif polonais, 13 attentats
- Manouchian : arménien, chef de bande, 56 attentats, 150 morts, 600 blessés.

 

Le Komintern véritable patrie des FTP-MOI

Revenons un instant sur les martyrs du groupe Manouchian dont le discours emphatique du 21 février nous dit qu’ils portaient dans leur poitrine « le cœur de la patrie  »… il y aurait en effet beaucoup à dire. Ou à redire quant au patriotisme supposé de ces membres de la MOI1 plus dévoués à la Troisième internationale - le Komintern - qu’à une nation dont la plupart parlait à peine la langue. Pourtant si M. Hollande affirme qu’il méritent aujourd’hui la plus haute place dans notre mémoire collective, avant même les quelques cent mille jeunes gens désormais bien oubliés qui firent don de leur vie en cherchant vainement à freiner l’avance des armées d’un Reich auquel nous avions eu la sottise et l’imprudence de déclarer la guerre… et bien alors nous devons le croire sur parole ! M. Hollande n’est-il pas un homme de vérité vraie ? Et puis ses conseillers savent ce qu’ils disent, eux qui firent dire au chef de l’État que Manouchian était juif. Ce qui provoqua aussitôt l’ire des authentiques tenants du titre2 ? Les porte-plumes présidentiels ne sont-ils pas sortis des Grandes Écoles ? Des gens savants, férus d’histoire et surtout ne prenant pas les indigènes de ce pays (quoique purs produits d’une Éducation nationale auquel nul ne peut échapper sous peine de lourdes sanctions administratives et gavés dès la naissance de publicité et de « valeurs » à gogo et de grands mots)… pour plus analphabètes et demeurés qu’ils ne le sont  !

En tout cas Jean Zay, qui fut justement ministre de l’Éducation nationale et des Beaux arts du Front populaire et dont la dépouille doit entrer au Panthéon au cours d’une cérémonie accompagnée de pompes républicaines nécessairement grandioses, ne devait lui non plus, pas être tout à fait « français » – au sens que le commun donne à cet attribut - en dépit de ses papiers en règles… Sinon il se fut bien gardé d’écrire en 1924, six ans après la fin des hostilités de la Grande Guerre alors que des blessés jamais remis continuaient à mourir dans l’indifférence, un drôle de petit libelle contre le drapeau national dont ces courts extraits donnent le ton : « Cette saloperie tricolore… cette immonde petite guenille… je te hais férocement, Je hais en toi toute la vieille oppression séculaire, le dieu bestial  ».

 

Le « dieu bestial » de Jean Zay

Voilà qui est dit et bien dit. Le peuple3 de la haine s’exprime ici sans peur ni retenue. À l’instar de M. Peillon qui confie sa phobie du catholicisme à qui veut l’entendre [voir encadré], Jean Zay de toute évidence ne portait pas dans son cœur « le dieu bestial  » auquel s’étaient dévoués les « morts pour la France  ». Sans doute ce zélote du laïcisme voulait-il désigner ainsi tout ce qui fit - croyances, Foi et traditions - à nouveau se sacrifier en août 1940 tant de jeunes hommes sur l’autel de la patrie. Une patrie concrète, charnelle, authentique celle-là. Une patrie qui sera en définitive éternellement reconnaissante à Jean Zay en l’admettant dans les cryptes sacralisées où gisent les idoles de pierres et de cendres de ceux qui sont censés l’avoir servie.

Mais qui était donc ce Jean Zay promu par la grâce présidentielle héros de la Nation ? Il avait vingt ans quand il écrivit son « torche cul  »4. La jeunesse est-elle une excuse à tout ? Certainement pas. Un assassin de vingt ans, fût-il de la mémoire, celle des morts moissonnées par les liquidateurs d’Empires – Reich allemand, Autriche-Hongrie, Russie autocratique, Empire ottoman – dont ont va commémorer le centenaire, demeure un assassin. Le fait est là.

L’homme donc qui conchia la France et regardait ses concitoyens respectant leur drapeau comme « des peigne-culs, des couillons, des putains » [voir encadré, l’intégralité du poème] fut un chantre de la laïcité intégrale, celle de l’école d’hier et de demain… celle du gender. Celui qui, en tant que ministre de l’Éducation, rendit obligatoire la scolarité de 7 à 14 ans. De nos jours de 4 à 18 ans et bientôt dès la seconde année d’existence… le projet est à l’étude. Soit quatorze années d’intense formatage idéologique. Le temps passé - un cinquième de vie ! - « sous les drapeaux » du Moloch étatique de l’Éducation dite nationale5, s’allonge indéfiniment. Les programmes télévisuels feront utilement, chaque soir du reste de l’existence, repasser la leçon de “tolérance” et de bonnes mœurs débridées.

 

Zay zélote de la termitière

M. Zay en fut l’initiateur et le précurseur. Qu’il en soit félicité, il a bien mérité de l’idéale patrie socialiste de la termitière. Nulle échappatoire à la l’École de l’Égalité pour tous sous peine de lourdes sanctions… jusqu’au retrait des enfants alors pris en charge par la DDASS [Direction départementale des Affaires sanitaires et sociale]. Même chose que pour les vaccinations obligatoires et cætera… sous le règne tyrannique des pédagogues et des hygiénistes qui nous veulent tant de bien. Telle est la voie frayée par l’initié Jean Zay, lequel fit en outre supprimer tous les symboles religieux présents dans les écoles jusque là. Enfin, soyons honnêtes, pas dans toutes, dans presque toutes. 

 

Cursus

Bref, une personnalité archétypique de la IIIe République triomphante. Membre de la loge Etienne Dolet du Grand Orient de France, ministre du Front populaire en 1936, il s'engage en septembre 1939 et séjourne peinardement en Lorraine durant “ la drôle de guerre”. Qu’elles sont alors les « missions périlleuses  » qui lui sont maintenant attribuées pour sa promotion posthume, nul ne sait. Devant l’avancée de la Wehrmacht, le 15 juin 1940, il abandonne son unité et part pour Bordeaux où il arrive le 19. Le 21 il embarque avec Mendès-France et vingt cinq autres parlementaires - et futurs résistants - sur le Massilia pour aller se réfugier à Casablanca où il sera arrêté le 15 août pour désertion… toujours en compagnie de Mendès-France. Zay n'a donc apparemment pas quitté l'armée « avec l'accord de ses supérieurs  » comme le mentionne sa notice biographique officielle [cf.wikipedia].

Le 24 août il est interné à la prison militaire de Clermont-Ferrand. Le ministre de l’Information du gouvernement de Vichy, Philippe Henriot dont l’antisémitisme est assumé, demandera la tête du « juif Jean Zay  ». Plus modéré, le tribunal militaire permanent de la 13e division militaire siégeant à Clermont-Ferrand, le condamne le 4 octobre 1940 à la déportation à vie pour désertion en présence de l'ennemi ; six ans d’emprisonnement pour Mendès France. Transféré à Marseille le 4 décembre, le maréchal Pétain commue sa peine en un banal internement en métropole, il est alors incarcéré à la maison d'arrêt de Riom. Là, Jean Zay bénéficie d’un régime assez large recevant régulièrement sa femme et ses deux filles. Il communique sans restriction avec l’extérieur et partage sa cellule avec Édouard Gourévitch. Celui-ci deviendra en 1949 le rabbin de Neuilly-sur-Seine et ultérieurement, en 1974, sera nommé Aumônier militaire de l’Armée de l’air.

Le 20 juin 1944, trois miliciens, sous couvert d’un transfert à Melun, l'assassinent dans un bois au lieu-dit Les Malavaux et jette son corps dans la faille du Puits du diable, à Molles dans l’Allier. Zay, dont à l’époque ont ignore encore le sort, fait l’objet d’une décision de réhabilitation par la cour d'appel de Riom en juillet 1945. En résumé, un parcours existentiel qui certes s’est achevé de façon tragique mais est-il suffisant pour invoquer6, comme le fait M. Hollande, « l’esprit de résistance  » et justifier la panthéonisation de Jean Zay ? Sur ce point subsiste un abîme qu’il n’eût sans doute pas fallu franchir. M. Hollande risque de s’en rendre compte assez vite, mais un peu tard. En effet, de toute évidence, M. Zay ne correspond pas exactement aux critères juridiques permettant une telle promotion à titre posthume…

 

Le « hic »

Il y a dix ans, le 23 janvier 2003 se trouvait adopté un amendement à la Loi sur la sécurité intérieure instituant un délit d’outrage au drapeau tricolore et à l’hymne national. Texte rédigé à la suite de fréquents comportements peu civiques sur les stades lors de rencontres sportives… texte voté des deux mains par un certain M. Manuel Valls7 [lemonde26 janv03]. Or sans la moindre contestation possible, le poème pamphlet de Zay « Le torche cul » rebaptisé pudiquement « Le drapeau » constitue une insulte caractérisée à l’égard du symbole qu’est par excellence l’emblème national ? Dès lors comment transférer au Panthéon les restes d’un « déserteur » - même blanchi - qui a refusé d’entrer en résistance par son refus obstiné de s’évader, a contrario d’un Mendès France, et avait eu pour premier principe de s’essuyer le fondement avec le drapeau tricolore ?

Notons que plusieurs personnages déjà panthéonisés furent retirés pour « indignité » du Grand dépositoire national… Mirabeau, Lepeletier de Saint Fargeau, Picot de Dampierre, Marat, en firent les frais. Dans ces conditions n’y a-t-il pas lieu de demander avec insistance au président Hollande de reconsidérer ce choix avant de devoir en catastrophe faire marche arrière ? Cela l’a ficherait mal ! Une fois de plus.


 

Notes :

1- FTP/MOI : francs-tireurs et partisans/main d’œuvre étrangère immigrée.

2 – Le texte du discours du 21 février publié sur le site de la Présidence comporte au moins une distorsion notable par rapport au discours original du Mont Valérien. Intervention dans laquelle Missak Manouchian est bel et bien désigné comme juif et arménien par le président de la République. Ce qui suscita un correctif de la part de la Communauté ; mention depuis effacé de la transcription officielle. Vidéo « Askolovitch rappelle Hollande à l’ordre, Manouchian n’est pas Juif » [iTele/fdesouche.com24fév14]. « En 1939, il demande à être mobilisé dans l’armée française. Lorsque la défaite, hélas, surgit, alors ses origines arméniennes, [juives], ses idées communistes… ».

3 - Le terme peuple désigne ici la foule du “peuple du ressentiment” que décrit si minutieusement Max Scheler, disciple de Nietzsche. Il publiera notamment en 1919 « L'Homme du ressentiment ». Luthérien par son père, sa mère étant de confession juive orthodoxe, il se convertira au catholicisme avant de rompre avec l’Église. Karol Wojtyla lui consacra sa thèse en 1953.

4 – Les deux derniers vers du poème de ce poète désormais impérissable : « Et n’oublie pas, malgré tes généraux, ton fer doré et tes victoires, 
Que tu es pour moi de la race vile des torche-culs ».

5 – En 1932, le gouvernement du frère Édouard Herriot, radical-socialiste fervent défenseur de la laïcité, décide de rebaptiser l'Instruction publique en “Éducation nationale”. En 1974, Valéry Giscard d'Estaing, promoteur de la “société libérale avancée” prive l'Éducation publique de son épithète “nationale”. Voir ce que recouvre – ou cache – le mot magique de « laïcité » à travers les prises de position de l’actuel ministre de l’Éducation nationale, M. Vincent Peillon [encadré].

6 – « J’ai décidé de faire entrer au Panthéon, l’année prochaine, quatre grandes figures qui évoquent l’esprit de résistance, notamment de cette période où ils se sont illustrés : Germaine Tillion, Geneviève de Gaulle-Anthonioz, Pierre Brossolette, Jean Zay  ». Dixit le chef de l’État accompagné de Kader Arif, ministre délégué chargé des Anciens combattants, cérémonie d’hommage à la Résistance, au Mont Valérien, le 21 février 2014. Maintenant, M. Hollande dont les mots sont choisis, dit simplement « évoque l'esprit de résistance  » et non pas, par exemple « représente la Résistance ». Parce qu’on se demande par quelle opération du Saint Esprit un individu condamné pour désertion et emprisonné de façon relativement confortable pourrait avoir incarné de près ou de loin “l’esprit de résistance” ?

7 - Le texte de l’amendement avait reçu le 18 déc. 2002 le feu vert de la commission des lois de l’Assemblée… « sans discussion  » ! Il n’y en a pas eu davantage le 23 janv. 2003 lorsque le projet de loi sur la Sécurité intérieure fut adopté avec les voix socialistes. M. Valls émettait alors ce jugement de bon sens que « l’intention est bonne, l’objet difficilement contestable. Il s’agissait de faire passer un message fort et aussi de montrer qu’au PS on ne laisse pas ce terrain à la droite ». Comme il se doit syndicats d’avocats et de magistrats, associations diverses de défense des droits de l’homme dénoncèrent en chœur un retour de « l’ordre moral » [lemonde26 janv03].


 

Jean Zay « Le Torche-cul  » rebaptisé « Le Drapeau » 6 mars 1924

« Ils sont quinze cent mille qui sont morts pour cette saloperie-là. Quinze cent mille dans mon pays, Quinze millions dans tous les pays. Quinze cent mille morts, mon Dieu ! Quinze cent mille hommes morts pour cette saloperie tricolore… Quinze cent mille dont chacun avait une mère, une maîtresse, Des enfants, une maison, une vie un espoir, un cœur… Qu’est-ce que c’est que cette loque pour laquelle ils sont morts ? Quinze cent mille morts, mon Dieu ! Quinze cent mille morts pour cette saloperie. Quinze cent mille éventrés, déchiquetés,Anéantis dans le fumier d’un champ de bataille, Quinze cent mille qui n’entendront plus JAMAIS, Que leurs amours ne reverront plus JAMAIS. Quinze cent mille pourris dans quelques cimetières Sans planches et sans prières… Est-ce que vous ne voyez pas comme ils étaient beaux, résolus, heureux De vivre, comme leurs regards brillaient, comme leurs femmes les aimaient ? Ils ne sont plus que des pourritures… Pour cette immonde petite guenille ! Terrible morceau de drap coulé à ta hampe, je te hais férocement, Oui, je te hais dans l’âme, Je te hais pour toutes les misères que tu représentes Je te hais au nom des squelettes… Ils étaient Quinze cent mille Je te hais pour tous ceux qui te saluent, Je te hais a cause des peigne-culs, des couillons, des putains, Qui traînent dans la boue leur chapeau devant ton ombre, Je hais en toi toute la vieille oppression séculaire, le dieu bestial, Le défi aux hommes que nous ne savons pas être. Je hais tes sales couleurs, le rouge de leur sang, le sang bleu que tu voles au ciel, Le blanc livide de tes remords. Laisse-moi, ignoble symbole, pleurer tout seul, pleurer à grand coup Les quinze cent mille jeunes hommes qui sont morts. Et n’oublie pas, malgré tes généraux, ton fer doré et tes victoires, Que tu es pour moi de la race vile des torche-culs  ».

 

Laïcité : le credo de Vincent Peillon

• « Le but de la morale laïque est de permettre à chaque élève de s'émanciper... Il faut être capable d'arracher l'élève à tous les déterminismes : familial, ethnique, social, intellectuel  » Le Figaro 2 sept.2012)

• « Toute l'opération consiste bien, avec la foi laïque, à changer la nature même de la religion, de Dieu, du Christ, et à terrasser définitivement l'É glise » in « Une religion pour la République » 2010p. 277.

• « Il faut donc à la fois déraciner l'empreinte catholique qui ne s'accommode pas de la République et trouver, en dehors des formes religieuses traditionnelles, une religion de substitution qui arrive à inscrire jusque dans les mœurs, les cœurs, la chair, les valeurs et l'esprit républicain sans lesquels les institutions républicaines sont des corps sans âme qui se préparent à tous les dévoiements » ibid, p. 34.

• « La laïcité française, son ancrage premier dans l'école, est l'effet d'un mouvement entamé en 1789, celui de la recherche permanente, incessante, obstinée de la religion qui pourra réaliser la Révolution comme promesse politique, morale, sociale, spirituelle. Il faut pour cela une religion universelle  : ce
 sera la laïcité. Il lui faut aussi son temple ou son église : ce sera l'école. Enfin, il lui faut son nouveau clergé : ce seront les hussards noirs de la république 
 » ibid, p. 48.

 


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8 réactions à cet article    


  • hans 6 mars 2014 16:53

    Camus n’aurait surement pas écrit cela, par contre drumont ou maurras oui


    • politzer politzer 6 mars 2014 16:55

      bonjour 

      vomissure d’un fasciste ordinaire qui se passe de commentaire : la Laïcité et la Résistance voilà ses ennemis .


      • Julien30 Julien30 7 mars 2014 08:47

        Zay un résistant ? Sinon toujours « drôle » de voir un coco dont les idées sont les plus meurtrières de l’histoire de l’humanité, et de loin, s’indigner devant la possibilité que l’auteur soit fasciste (ce qui reste à prouver).


      • César Castique César Castique 6 mars 2014 18:38

        Très bon article, Camus, que je copie/colle dans mes archives sous FTP/MOI, Manouchian et Zay. 


        C’est à petits pas que la vérité fait son chemin... Et les idées reçues ont la vie dure.

        • norbert gabriel norbert gabriel 6 mars 2014 20:18

          Le prochain article, c’est la réhabilitation d’Henriot, de Laval, Drieu la Rochelle, ou d’Abel Bonnard ??


          • alinea Alinea 6 mars 2014 20:42

            Huxley, Hesse et Romain Rolland furent conspués d’être pacifistes !
            N’est-ce pas là un anti militariste notoire, et, qui sait, un anarchiste ? Ce serait donc donc belle chose qu’un pacifiste qui dénonce les horreurs de la guerre soit au Panthéon, non ?
            Je rétorque à l’article ; je ne connais rien du bonhomme, alors, n’hésitez pas à me contredire !


            • epicure 7 mars 2014 02:41

              Zay voilà un vrai patriote, qui aimais sa patrie, non pas une chose abstraite, virtuelle, mais la patrie réelle, celle faite de chair et dont il détestait voir couler le sang.

              Honte aux nationalistes qui eux ne se rassemblent qu’en détestant les autres fut ce t il derrière un drapeau.

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