Des hôtels profitent du système, ils posent leurs conditions C’EST SCANDALEUX !
Quand je vois un SDF dans la rue à Vaux-le-Pénil, je discute avec lui et je lui propose de contacter le 115... Certains téléphonent mais n'insistent pas quand la ligne est occupée et parfois les appelants n'ont pas de portable.
Des personnes ne veulent pas de solution d'hébergement, elles ne sont pas nombreuses dans ce cas là, on essaye de les aider en leur apportant des habits et des couvertures tout en essayant de les convaincre d' accepter la mise à l'abri.
Je rappelle que lorsqu'une personne ou une famille est prise en charge avec le 115, un travailleur social établit un diagnostic et recherche une solution de relogement. C'est parfois long mais durant ce temps là, l'abri est garanti et au bout du chemin il y a une perspective.
Tous ceux qui sont à la rue devraient être hébergés... Ce n'est pas souvent pas le cas car le nombre de places est limité.
La semaine dernière, à Vaux le Pénil, un homme de 60 ans n'a pas pu être pris en charge par les services sociaux, par manque de place.
Je me suis mis en colère, j'ai envoyé une adresse au Préfet qui a répondu à une journaliste que dès dimanche dernier de nouvelles places étaient ouvertes.
Dès dimanche dernier, bizarre non et pas le samedi soir...
Il faut taper sur la table, ce que je fais et nous sommes plusieurs à le faire, pour qu'enfin les décideurs prennent leurs responsabilités.
J'ai rencontré à Vaux le Pénil un père de famille, il est séparé de sa compagne et ne voit plus sa fille. Il est désespéré.
Le 115 est prêt à le mettre à l'abri et de travailler avec lui pour qu'il recouvre ses droits au RSA... Malheureusement de très nombreux hôtels refusent les chiens.
Non contents de profiter du système en ayant un taux exceptionnel de remplissage, ces hôtels dictent leur condition.
Ces hommes et ces femmes qui survivent dans la rue ont parfois un compagnon à quatre pattes qui leur sert d'ami, de lien et pour rien au monde ils ne s'en sépareraient...
On les comprend.
Il faudrait que les préfets rappellent à la dignité les directeurs des établissements hôteliers et recherchent des hébergements autres en réquisitionnant des locaux.
Jean-François Chalot
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