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Dette infinie et mort des Nations

dette, finance, krach et crise
 


​Et si la Dette était le moyen de sédation profonde des Nations jusqu'à leur décès ?

En ce début du mois de septembre, nous devrions apercevoir plus concrètement, les effets de la contraction de la production due au Coronavirus, sur les économies du Monde.
 
Contrairement à ce que dit Christine Lagarde directrice de la Banque Centrale Européenne, il y a très peu de chances pour que le pire de la crise soit derrière nous... Bien au contraire, la vague de chômage de masse et de faillites d’entreprises s'avance à grands pas.
 
Cependant, il est vrai que les grandes banques centrales, en particulier la Banque Centrale Européenne semble être parvenue à éviter une implosion des économies dans les mois qui ont suivi le confinement, grâce à leurs outils de politique monétaire non conventionnelle.
 
En effet, on aurait pu s'attendre à ce que les nations, déjà effroyablement endettées dans le début de l'année 2020, ne supportent pas ces énièmes politiques de « quantitative easing » qui ne résolvent en rien les causes des problèmes et entraînent mécaniquement une inflation des marchés actions.
 
Mais comme en 2008-2011, peut-être même (il faut le dire) d'une manière encore plus efficace, les grandes banques centrales ont réussi à entretenir une certaine illusion de relative santé économique mondiale, malgré l’arrêt total de la production dans ce premier semestre de l’année 2020.
 
Certains n'hésitent d'ailleurs pas à présenter la gestion de la crise comme un succès, et s’avancent à dire que la situation ne sera certainement pas si catastrophique que prévue initialement, c’est le cas notamment de Villeroy de Galhau, le gouverneur de la Banque de France.
 
Cela revient à nous faire dire que, comme l’explique un observateur avisé comme Michel Drac, nous sommes bien sortis (depuis 2008) du Capitalisme traditionnel (avec la promotion du principe du Too Big To Fail : trop gros pour faire faillite) et que nous sommes rentrés dans une nouvelle ère. Un paradigme où l’élite financière apatride, contre toute logique économique, parvient à maintenir et développer son système d’extorsion transnational, sans qu’à aucun moment une réalité concrète ou une prise de conscience des acteurs économiques ne revienne remettre en cause (même temporairement) ce système dément et destructeur au service d’une infime minorité.
 
D'ailleurs depuis la fin juin, on assiste à la mise en place de politiques de diversions où les principaux dirigeants occidentaux se sont acharnés à masquer leurs peuples et à agiter le bâton des tensions raciales pour que l'opinion publique se détourne du véritable problème qui se présente sous nos yeux : c’est-à-dire l’explosion de la dette à l’échelle mondiale et la disparition à brève échéance du maigre tissu économique de nos structures nationales.
 
Tout le monde (médias, politiques, acteurs économiques, etc.) fait comme si l'explosion exponentielle du montant de la Dette, partout dans le monde depuis la crise de Mars, n'avait aucunes conséquences néfastes pour l’avenir.
 
Mario Draghi, le « sauveur de l'Euro », a pour sa part, averti lors d’une conférence cet été à Rimini, que : « La dette créée par la pandémie est sans précédent et devra être remboursée principalement par ceux qui sont jeunes aujourd'hui », (…) « Il est donc de notre devoir de leur fournir les moyens de rembourser cette dette, et de le faire tout en vivant dans des sociétés améliorées », rajoute-t’il, plutôt que de consacrer des ressources à des initiatives qui génèrent « des retours politiques garantis et immédiats ».
 
Pourtant un jour, il faudra bien trouver une solution à ce problème de la Dette. Et contrairement à ce que dit l’ancien de Goldman Sachs, la solution à cette énième crise n’est pas de s'endetter toujours plus et d'investir dans des secteurs durables.
 
Au regard des montants de l'endettement européen et même mondial, cette dette, contrairement à ce que dit Mario Draghi, ne pourra pas être remboursée par les « jeunes ». Avec l’Euro, c’est juste techniquement impossible, et cela même avec des investissements productifs. Les mots n'étant pas encore des actions, aucune tentative d’investissements productifs guidée par une banque centrale membre de la BCE, n'a été aperçue depuis le déclenchement de cette crise.
 
Les politiques de QE (planche à billets) de la BCE, comme en 2008-2011 n’ont d’ailleurs servi qu’à soutenir les marchés et injecter toujours plus de liquidités dans le système bancaire. Elles n’ont pas du tout servi l’économie productive. Et c’est encore le cas aujourd’hui, car, c’est la nature même du système de l’Eurozone, qui rend cela impossible. En effet, l’article 123 du TFUE ne permet pas d'utiliser les outils de monétisation, d'encadrement et de sélectivité du crédit, donc de lancer de réels investissements productifs coordonnés par les États.
 
Et c’est le maintien de l’Euro (qui aurait dû en toute logique, mourir en 2011-2012) qui explique que depuis la crise des Subprimes de 2007-2008, on a répondu au problème de la Dette par toujours plus de dettes. Mais alors pour combien de temps encore cette absurdité va-t-elle tenir ?
Pour quelles raisons nos banquiers internationaux alchimistes vont-ils encore faire durer la grande illusion générée par ce système ?
 
On le sait maintenant, grâce à cette expérience de gouvernance mondiale aidée par le Coronavirus, l’establishment transnational nous a informés à Davos, préparer un Grand Reset, une grande remise à zéro pour le système économico-financier mondial.
 
Mais ne nous trompons pas, avant ce « reset » il semble qu'il veuille tout de même faire comprendre aux peuples et aux nations, qu'au motif de cette dette colossale : il va falloir que les « petits et moyens » passent à la caisse…
 
Les Powell, Lagarde et leurs maîtres, ne semblent pas avoir pour projet de proclamer un jubilé comme le faisaient certains monarques sages et justes de l’Antiquité. Bien au contraire, l’ère de l’austérité, débutée, il y a maintenant plus d'une décennie va certainement se poursuivre de manière plus importante.
 
Le Grand Reset ne sera pas l'effacement des dettes à l'échelle mondiale, il sera autre chose. Il sera certainement la mise en place d'un nouveau paradigme (un nouveau système financier). Mais avant cela, le phénomène qu'a connu la Grèce depuis 2011-2015, va nous être imposé à nous, peuples européens (latins, mais également à l’Europe dans son ensemble).
 
Car c’est par les effets destructeurs de l’austérité poussée à son paroxysme, que nous serons contraints de souscrire à ce nouveau système monétaire international, ne disposant plus de marges de manœuvre suffisante (en particulier pour le cas de la France).
 
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​L’inflation comme outil de destruction ?

Il apparait donc de plus en plus clairement que le Coronavirus, en plus d’être un test géant d’obéissance à l’échelle mondiale, va servir à déclencher enfin, les effroyables conséquences de notre système de dette exponentielle.
 
Car lorsque la masse monétaire augmente à un rythme soutenu, la conséquence inévitable est toujours la même à travers l’histoire : l’inflation. On le constate d'ailleurs, les grandes banques centrales déclarent vouloir désormais s'attacher à combattre l'inflation. La fin est donc proche.
 
La Réserve Fédérale pilotée presque officiellement par BlackRock, qui a transformé l’économie américaine en une sorte d’économie capitalo-communiste, l’a annoncé clairement il y a quelques jours.
 
Lael Brainard, l’une des gouverneurs du conseil de la Réserve fédérale, a indiqué que la banque centrale, pour continuer à soutenir l’économie US, allait changer de politique en matière d’inflation.
 
Ainsi, c’est désormais terminé l’objectif de 2% d’inflation annuelle  ! La stabilité des prix, chère à Jean-Claude Trichet et aux banques centrales, vient de tomber au profit d’une survie artificielle du système.
 
En France, il est clair que lorsqu’on fait confiance aux chiffres de l’INSEE, on peut se demander si l’inflation a réellement augmenté malgré le ressenti des populations depuis l’adoption de l’Euro.

Ce qui est certain, c’est que la hausse des prix est présente depuis longtemps dans plusieurs secteurs de l’économie, notamment l’immobilier, et l’énergie, ce qui a une conséquence non négligeable sur le pouvoir d’achat des ménages.

Pour en faire la simple constatation, il suffit de comparer la part réservée au logement dans le budget des ménages les plus modestes, elle n’a cessé de croître ces dernières années et même ces deux dernières décennies.

On peut logiquement, observer une corrélation entre cet accroissement du poids des dépenses de logement, le grossissement des bulles immobilières et les politiques de surliquidités des banques centrales.

Et il n’est pas du tout impossible que la crise du Coronavirus fasse basculer dans quelques mois l’inflation sur les biens de grande consommation que ce soit sur l’alimentaire ou encore les produits hygiéniques.

Car un jour ce système alchimique s’effondrera et il faudra bien d’une manière ou d’une autre « manger la dette ». La création d’une monnaie créée sans contrepartie réelle aura pour conséquence une inflation colossale, à l’image de l’hyperinflation allemande de 1921-1923.

Et si dans quelque temps, les acteurs économiques productifs venaient à se réveiller, malgré les tentatives d’endormissement de nos politiques, il n’est pas impossible qu’une défiance envers la monnaie ou le système bancaire entraine une explosion de l’inflation et une destruction de monnaies comme l’Euro ou le Dollar.
 
Quand on constate que la société de Warren Buffet, Berkshire Hataway, a acquis un demi-milliard de dollars d’actions de la société aurifère Barrick Gold, on peut se dire qu’un évènement économique grave se prépare. Car Buffet est à la base un pourfendeur de l’or (actif anti fragile par excellence) et il a dans le même temps, réduit ses positions dans les banques institutionnelles.
Il faut l’avouer néanmoins, l’establishment semble contrôler la situation et c’est lui qui décidera du moment opportun pour déclencher cette défiance envers les monnaies fiat. Ce qui semble tout de même très probable, c’est que le pouvoir oligarchique ne va rien esquisser avant l’élection présidentielle américaine de novembre.
 
Oui, mais voilà, il y a la bonne et la mauvaise inflation. Il y a l’inflation qui mange la dette, et il y a l’inflation qui mange purement et simplement les richesses.
 
Et il y a fort à parier que si, nous les Européens de l’Eurozone, nous connaissons une inflation importante à l’intérieur du carcan monétaire qu’est l’Euro, nos économies seront liquidées et les peuples seront à genoux politiquement.
 
Subir l’inflation quand vous possédez votre souveraineté monétaire pour pouvoir dévaluer et maitriser politiquement votre « marché », en ayant la possibilité d’instaurer un protectionnisme économique, ce n’est pas la même chose que d’être « nu » et désarmé face à la structure oligarchique qu’est la Banque centrale européenne.
 
Il n’est pas anodin que nos politiques fassent tout ce qui est en leur pouvoir pour sauver l’Euro. La monnaie unique enregistre pourtant un bilan économique calamiteux depuis 20 ans. Mais de crise en crise, elle fait avancer efficacement l’agenda de l’ordo-libéralisme, du libre-échangisme inégalitaire et en définitive du Mondialisme financier.
 
Même les plus fervents supporters de l’Euro commencent à admettre que ce projet, comme l’Union Européenne d’ailleurs, est un effroyable échec. Mais malgré ce constat, il propose de fausses solutions notamment plus de fédéralisme européen…
 
C’est évidemment la proposition soutenue, entre autres, par notre Jacques Attali (trans)national !
 
Néanmoins, sur la scène politique on s’évertue, même dans l’opposition, (La France Insoumise, et le Rassemblement National) à ne pas envisager un avenir hors de ce carcan monétaire européen.
 
Mais alors pourquoi ces grands partis d’opposition ne souhaitent pas aborder franchement la première étape à franchir pour sauver ce qui reste de notre pays, à savoir la reprise en main de notre souveraineté monétaire ?
 
Tout simplement, car la plupart des grands acteurs (politiques, économiques, sociaux, etc.) ont intérêt à ce que la musique de la dette continue à tourner. En réalité, l’ensemble des acteurs médiatiques (ceux qui ne sont pas victimes de la censure) ont compris, soit que le système leur était trop profitable, soit que l’action à entreprendre demandait véritablement du courage et que leurs propres existences pouvaient être remises en cause, s’ils s’approchaient un peu trop près du véritable problème qu’est la Dette.
 
Nous sommes pourtant dans les dernières secondes, avant que la musique ne s’arrête… Mais les générations W et X qui composent en grande majorité l’opposition contrôlée (Zemmour, Onfray, Mélenchon, Marine Le Pen depuis 2017, etc.) se complaisent à rester dans le confort de la révolte de salon et à ne pas parler réellement du problème de la Dette et de la souveraineté monétaire.
 
Allez plus loin sur l'inflation : un ancien n°1 du FMI et de la Banque de France dit TOUT sur la CRISE !

La grande spoliation et les banques d’affaires Rothschild and Co et Lazard frères

Car ce système de la Dette, qui comme nous l’avons dit, semble inaugurer une nouvelle ère du Capitalisme financier, est le problème principal. C’est même le vice qui entraine tous les autres : délitement et destruction de l’État, immigration clandestine massive, médiocratie généralisée, répression sociale, destruction de l’appareil productif, etc.
 
Mais vous vous en doutez, certains ont tout intérêt à faire perdurer et même à développer ce système de la dette.
 
En effet, depuis le début de l’été, une douce musique se fait entendre dans les hautes sphères et commence à être relayée par les milieux médiatiques. Les initiés ne se cachent pas pour nous dire, que la Dette, à nous le peuple, n’est pas notre problème et qu’elle est encore une fois la solution.
 
Ainsi, nos deux plus grosses banques d’affaires, à la réputation mondiale et qui comme disait un célèbre chanteur ne connaissent pas la crise, poussent nos dirigeants politiques à nous endetter. Le successeur de Mathieu Pigasse, le banquier Jean-Louis Girodolle, directeur général de Lazard frères, nous explique donc qu’ « Il serait absurde de ne pas s'endetter  » et que les grands pays comme la France n'auront pas de problèmes pour financer leur relance…
 
Il est clair que la situation toujours plus grande d’endettement mondial et de probable faillite des États semble faire les affaires de certains. Les Lazard et Rothschild and Co se préparent à faire face à un accroissement d’une partie de leur activité, avec notamment les futurs politiques de restructuration de dettes souveraines et les fusions/acquisitions d’entreprises en difficulté.
 
D’ailleurs, un encart publié dans un article du journal Les Échos et traitant des banques d’affaires Rothschild and Co et Lazard, résume parfaitement ce phénomène : « Le départ de Matthieu Pigasse n'a pas empêché Lazard de remporter deux mandats prestigieux dans le conseil aux États. La banque a été choisie par l'Argentine et le Liban, deux pays au bord de la faillite. Selon le journal libanais « L'Orient-Le Jour », pas moins de douze boutiques étaient en lice pour épauler le gouvernement d'Hassan Diab. Le grand concurrent de Lazard, Rothschild & Co, faisait partie des candidats, de même que Global Sovereign Advisor - créée il y a un an par Anne-Laure Kiechel, la « banquière de la Grèce », qui officiait auparavant chez Rothschild. Lazard a bénéficié de sa présence de longue date au Liban et du travail effectué par François Kayat, ce Franco-Libanais devenu coprésident non exécutif de la banque en France l'an dernier. L'Argentine, qui s'achemine vers le neuvième défaut de son histoire, a aussi fait le choix de la banque la plus expérimentée dans les opérations de dette. Buenos Aires et Beyrouth ont tous les deux pris comme avocats-conseils le célèbre cabinet américain Cleary Gottlieb, qui a aidé presque tous les États asphyxiés financièrement. » 
 
Le Covid-19 a certes tué comme une grippe, mais c’est la crise qui en résulte, qui va elle, entrainer la mise à mort d’un nombre important de petites et moyennes structures économiques composant notre fragile tissu économique, que le Capital apatride souhaite liquider pour accroitre toujours plus ses gains.
 
Cependant le chômage ne va pas concerner tous les secteurs. Les banques d’affaires elles, craignent depuis le confinement, de ne pas trouver assez de « main d’œuvre ». Ainsi, à chaque fois, la crise oblige les grandes banques d’affaires à recruter massivement (ce fut aussi le cas en 2009). Comme quoi, Emmanuel Macron était peut-être de bonne foi, lorsqu’il expliquait à un jeune chômeur, qu’en période de crise, il suffit de « traverser la rue », pour trouver un travail. Il est vrai que quand on a son profil (c’est-à-dire celui d’un parasite du tertiaire prédateur), dans une période de prédation financière généralisée, l’accès à l’emploi est certainement un peu plus facile…
 
Nous pouvons donc nous poser cette question : est-ce un hasard si les grandes banques d’affaires survivent et même deviennent toujours plus puissantes après chaque grande crise systémique ?
La réponse est évidemment non.
 
La dette structure le pouvoir bancaire et elle permet de dissoudre progressivement l’un des derniers mécanismes protecteurs face au monde de l’argent : la Nation.

La Dette avant la guerre

Pour détruire une nation, il existe évidemment le moyen militaire, mais l'attaque financière peut elle aussi, se révéler tout aussi efficace et dévastatrice.
 
Le cas de la Grèce après la restructuration de sa dette par la Troïka (FMI, BCE, Commission) en est le meilleur exemple. Seulement deux années après l’accord de la Grèce avec ses créanciers, la mortalité infantile a explosé (+ 47%), une grande partie du peuple grec n’avait plus accès aux soins médicaux et aux médicaments, le taux d’investissement a diminué de presque 2/3 passant de 57 milliards d’euros à 18 milliards, le chômage a fortement progressé, des biens nationaux ont été vendus (îles, immeubles), etc. Ce pays, à qui l’Hyperclasse eurolâtre proposait de se saigner pour guérir, s’est en vérité depuis sa prise en charge par ses créanciers, totalement effondré !
 
Sa dette (qui était son principal problème en 2015) n’a pour autant pas diminué, elle a même explosé (187% du PIB et elle sera à + de 200% en 2022). La Grèce s’enfonce donc dans la pauvreté, car elle a été trahie par des hommes politiques traîtres à ses intérêts nationaux comme Tsipras et Syriza.
 
Et en vérité, la décennie que l'on vient de passer (ère de l'austérité) est la première phase d'une attaque des élites transnationales sur notre pays et à une plus grande échelle, notre continent. Notre avenir à court terme est celui des Grecs, même si la France a infiniment plus de marges de manœuvre et d’atouts que la nation Hélène.
 
L’hyperclasse souhaite depuis longtemps aligner la France, mais plus généralement l'Europe (classes populaires et classes moyennes) sur le reste du monde (en particulier le Moyen-Orient, l'Afrique, mais aussi la Chine et l'Inde)
 
L'ordo libéralisme promoteur du libre-échangisme inégalitaire, semble avoir mené le premier assaut de cette attaque de 2008 à 2019. Mais il semble que la mise à mort des classes populaires laborieuses et des classes moyennes productives s'ouvre avec cette rentrée post-covidienne.
 
Ne pensez pas qu’avec la crise sanitaire, la vague de répression sociale va s’arrêter. Bien au contraire, le golem Macron, ancien de chez Rothschild and Co, a une mission et il compte bien la mettre en œuvre… Les réformes vont être réactivées et elles n’en seront que plus létales
 
La destruction du bien commun et la spoliation du plus grand nombre ne se sont pas arrêtées pendant cette vraie-fausse crise sanitaire. L’attention du grand public a juste été détournée notamment par l’intermédiaire des tensions raciales et communautaires. La crise progressive et la guerre civile latente organisée (lutte horizontale) vont affaiblir les peuples pour les faire basculer vers ce Nouveau Monde, souhaité par l’establishment : ce fameux jour d’après.
 
Pour nous en sortir et ne pas mourir, nous n’avons pas 1000 solutions devant nous, nous devons combattre ce système financier transnational d’extorsion et nous saisir véritablement de ce problème de dette perpétuelle.
 
Au niveau national par un retour au franc et à la souveraineté monétaire et au niveau international par la promotion d’un retour au bimétallisme or/argent. Enfin, n’oublions pas que l’or et l’argent, au contraire de notre monnaie actuelle, ne sont pas rattachés à une créance. Et que même si les vampires aiment l’or, une balle d’argent dans le cœur pourrait nous suffire à les annihiler.


Marc Gabriel Draghi
Le règne des marchands du Temple
 
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32 réactions à cet article    


  • Clark Kent Séraphin Lampion 8 septembre 2020 12:36

    et quand les nations seront mortes, il n’y aura plus d’état pour rembourser le capital et les intérêts, et alors ce sera la fin de l’histoire car, contrairement au titre de l’article, il y a bien une fin ; et pas forcément les lendemains qui chantent....


    • Francis, agnotologue Francis29 8 septembre 2020 13:42

      @Séraphin Lampion7
       
       quand les nations seront moribondes, elle seront remplacées par les nouveaux Comptoirs des Indes
       
       « Quand État est à la baisse, les féodalités sont à la hausse.
      La mondialisation libérale, c’est la balkanisation du monde » (Régis Debray,)
       
      Le capitalisme survivra à tous les autres systèmes parce que, en vertu du rasoir d’Occam, seul un système résilient, versatile et amoral peut vaincre tous les autres, et le capitalisme est ce système.


    • Le421... Refuznik !! Le421 8 septembre 2020 18:41

      @Séraphin Lampion
      À LFI, quand on explique que la « dette » ne sera JAMAIS remboursée, on nous traite de tout.
      Pourtant.
      De toute façon, c’est de l’argent créé « ex nihilo », qui n’est qu’un prétexte pour asservir les peuples des pays.
      Leitmotiv des dirigeants « la dette, la dette, la dette !! »...
      Enfin, tout ce qui est de droite, PS inclus bien sûr.
      Il faudrait peut-être ouvrir les yeux et voir les choses en face.
      Un foyer ne pourrait jamais vivre de cette façon, les huissiers auraient déboulé depuis longtemps.
      On nous prendrais pour des cons ?
      Et ont-ils tort ?


    • Francis, agnotologue Francis29 9 septembre 2020 08:44

      @Super Cochon
       
      ’’ Pour rembourser cette dette, les politiciens corrompus culpabilisent leurs peuples pour les obliger à payer de nouvelles taxes et impôts. ’’
       -> L’État ne rembourse pas une dette : Il contracte de nouvelle dettes pour rembourser celles qui arrivent à échéance.
       
      Bénéfice secondaire pour le gouvernement en place : les nouvelles sont toujours plus élevées que les anciennes, ça remplit les caisses. C’est comme ça que les ménages prodigues sont vite conduits au surendettement.


    • Furax Furax 8 septembre 2020 12:39

      LA solution : suppression totale, définitive et universelle du droit de propriété

      J’en avais parlé ici sous forme de fiction :

      https://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/il-n-y-a-plus-rien-97531


      • Clark Kent Séraphin Lampion 8 septembre 2020 12:46

        @Furax

        Jean-Jacque Rousseau l’avait déjà dit :


        « Le premier qui, ayant enclos un terrain, s’avisa de dire : Ceci est à moi, et trouva des gens assez simples pour le croire, fut le vrai fondateur de la société civile. Que de crimes, que de guerres, de meurtres, que de misères et d’horreurs n’eût point épargnés au genre humain celui qui, arrachant les pieux ou comblant le fossé, eût crié à ses semblables : Gardez-vous d’écouter cet imposteur ; vous êtes perdus, si vous oubliez que les fruits sont à tous, et que la terre n’est à personne. »

      • Daniel PIGNARD Daniel PIGNARD 8 septembre 2020 20:55

        @Furax
        Ce n’est pas ce que Dieu avait prévu pour son peuple et donc pour nous ; Bien au contraire, il a prévu le droit de propriété.


      • JC_Lavau JC_Lavau 8 septembre 2020 21:11

        @Daniel PIGNARD. Pour un dieu, il manque de professionnalisme, ton dieu.


      • Montagnais .. FRIDA Montagnais 8 septembre 2020 21:19

        @JC_Lavau

        En fait, Pignard confond Dieu et son Adjoint ( .. aux manettes .. Dieu étant en réparation)


      • Ruut Ruut 8 septembre 2020 13:15

        Annuler tout simplement les intérêts et faire payer aux contracteurs (Réels) les dettes.

        Toute dette non soumise a un référend’hum direct n’as aucune légitimité a être remboursée par le peuple.

        .


        • Clark Kent Séraphin Lampion 8 septembre 2020 13:21

          @Ruut

          dans ce cas, depuis pas mal de décennies, le ministère des finances aurait dû organiser plusieurs référendums par an !
          Depuis la promulgation par le Président Pompidou de la loi n°73-7 le 3 janvier 1973, l’Etat français ne peut plus emprunter à sa propre banque nationale (article 25), avec comme conséquences majeures :

          • l’enrichissement des banques privées sur le dos de l’Etat, via nos impôts donc,
          • le transfert de la création monétaire à ces mêmes banques privées.
          Le processus de la création monétaire est lié directement aux emprunts bancaires. Ceci est très clairement expliqué dans le film « l’argent dette », disponible gratuitement sur internet. Cet abandon du pouvoir de l’Etat de créer sa propre monnaie via sa banque nationale est par ailleurs avéré dans la plupart des pays du monde.

          Depuis cette loi dite « Rothschild-Pompidou-Giscard » (ce dernier était alors ministre des Finances, et) ou plus simplement « Loi Rothschild », l’Union Européenne a été instituée lors de la signature du traité de Maastricht, le 7 février 1992, par les douze Etats membres. L’article 104 du traité de Maastricht imposait la même interdiction pour les Etats et la Communauté Européenne de se financer directement auprès des banques centrales.

        • Legestr glaz Legestr glaz 8 septembre 2020 14:20

          @Séraphin Lampion

          Il semblerait que non, que cette loi ne soit pas à l’origine du non emprunt par l’Etat à la BN.
          En revanche, oui pour le traité de Maastricht, cette interdiction y figure bien.

          https://www.contrepoints.org/2018/12/12/332268-lintox-populiste-de-la-loi-pompidou-giscard-rothschild-de-1973-reapparait


        • sylvain sylvain 8 septembre 2020 14:34

          @Ruut
          Annuler tout simplement les intérêts et faire payer aux contracteurs (Réels) les dettes.

          Faire payer ces dettes n’aurait aucun sens, si elles étaient payées, il n’y aurait tout simplement plus d’argent en circulation . D’autant plus que ça n’a rien à voir avec rembourser votre voisin, personne n’a jamais gagné cet argent qui a été prété .
          Rembourser ces dettes, d’une manière équitable

          , reviendrait à payer un gros paquet de ramettes de papier et des ordinateurs aux banques privées, mais faut pas se forcer, elles n’ont pas oubliées de se payer au passage en cocaine, putes de luxes et autres yatch bien concrets eux .


        • eddofr eddofr 8 septembre 2020 14:59

          @Ruut

          La dette, est constitué « d’argent » qui n’existe pas.

          Les banques n’ont pas sorti un billet, elles ont juste « ouvert une ligne de crédit ».

          Cet argent n’existera que quand les débiteurs le rembourseront en prélevant sur les richesses qu’ils auront produites.

          Annulons simplement les dettes fictives.


        • sylvain sylvain 8 septembre 2020 20:38

          @eddofr
          Cet argent n’existera que quand les débiteurs le rembourseront en prélevant sur les richesses qu’ils auront produites.

          on est d’accord sur le fond, mais juste pour chipoter, cet argent cessera d’exister au moment ou il aura été remboursé et la richesse réelle aura normalement été crée par celui qui rembourse


        • Montagnais .. FRIDA Montagnais 8 septembre 2020 21:24

          @Séraphin Lampion

           « l’Union Européenne » !  l’« Union Européenne »   ! 

          Tient ... ça serait une bonne idée .. Pour l’heure, c’est plutôt un bobinard, un bordel, un diabolique croque-sous, un gigantesque nid de parasites, rempli d’araignées exotiques


        • Allexandre 8 septembre 2020 14:06

          La dette, un moyen d’enrichir les très très riches, et d’appauvrir les 65% les plus pauvres. Tel est le plan de cette élite extra minoritaire du Bilderberg, de Davos ou encore de la Trilatérale, dont aucun journaliste ne parle JAMAIS.


          • sylvain sylvain 8 septembre 2020 14:38

            @Allexandre
            J’aurais dit de transférer le pouvoir de la sphère publique et politique à la sphère privée et financière . Mais ça veut ptet bien dire exactement la même chose, je parle là du moyen et vous du but


          • Allexandre 8 septembre 2020 18:39

            @sylvain
            Oui absolument !


          • binary 8 septembre 2020 14:20

            Le but ultime de la détention d une dette, n est pas son remboursement. Cela n est bon que pour les boutiquiers qui font du business du fond de leur fauteuil. La dette d état est un moyen de contrôle des populations. Une contrainte admise par celui qui est contraint.

            Mais il y a un inconvénient. La dette d état n a de sens, que s il y a encore un état. Or les détenteurs de dette d’état infinie , détruisent en même temps les états. Qui paye la dette de la France quand il n y a plus de France ?


            • sylvain sylvain 8 septembre 2020 14:40

              @binary
              Qui paye la dette de la France quand il n y a plus de France ?

              l’idée est peut être qu’il n’y ai plus de france, après qui rembourse ou ne rembourse pas n’a pas d’importance, il suffit d’émettre de nouveaux prêts aux nouveaux acteurs si on a besoin d’argent


            • Francis, agnotologue Francis29 8 septembre 2020 14:44

              @binary
               

               quand les nations seront moribondes, elle seront remplacées par les nouveaux Comptoirs des Indes


            • eddofr eddofr 8 septembre 2020 15:09

              @binary

              L’usurier prête à une entreprise en difficulté, et l’étrangle avec les intérêts capitalisés.
              Quand l’entreprise coule, l’usurier la « reprend » pour une bouchées de pain et, soit annule simplement la dette pour acquérir à peu de frais un outil de production parfaitement opérationnel, soit la démantèle et fait son beurre en vendant les actifs.

              La finance internationale fait pareil avec les états.

              Peu importe que la dette ne soit pas remboursée, entre temps elle leur aura permis d’acheter pour une « bouchée de pain » les bijoux de famille bradés pour éponger les intérêts. Au pire il rachèteront lu pays entier ou par morceaux.

              C’est une version améliorée de l’investissement immobilier avec un prêt sans apport : le locataire paie le crédit du bien pour le propriétaire juste parce qu’il n’était pas assez « solvable » pour l’acheter lui-même.
              Sauf que là, en plus, c’est le locataire qui a financé et construit l’appartement


            • binary 8 septembre 2020 21:21

              @Francis29
              Pas possible. Car le comptoirs des Indes, c est du commerce , ce qui sous-entant une production.
              Je pense que le 21e siècle sera celui de l’effondrement des compétences comme l a été le 6e. Pour rembourser les dettes au 22e siècle il faudra trouver quelqu un pour réinventer la roue.


            • binary 8 septembre 2020 21:24

              @binary
              haha , sous-entend


            • Montagnais .. FRIDA Montagnais 8 septembre 2020 21:33

              @Francis29

              Avec la classe des baboo’s , ignorée des Français (le Français ignore tout ..) mais que les godons connaissent parfaitement pour l’avoir inventée . Cf Gustave Le Bon .. l’inégalité des races .. entre autre.


            • Francis, agnotologue Francis29 9 septembre 2020 12:02

              @binary
               
               ’’Pas possible. Car le comptoirs des Indes, c est du commerce , ce qui sous-entant une production. ’’
               
              -> Les moutons auront toujours de la laine sur le dos.


            • rhea 1481971 8 septembre 2020 18:57

              Nous sommes sur une fin de civilisation, une autre succédera avec d’autres

              mythes. 


              • Daniel PIGNARD Daniel PIGNARD 8 septembre 2020 20:48

                Si vous voulez bien considérer que Dieu se préoccupe de nos affaires, alors voici comment il résoudra la question :

                 

                « Ainsi parle l’Eternel : C’est gratuitement que vous avez été vendu, Ce n’est pas à prix d’argent que vous serez rachetés.

                Car ainsi parle le Seigneur, l’Éternel : Jadis mon peuple descendit en Égypte, pour y séjourner ; Puis l’Assyrien l’opprima sans cause.

                Et maintenant, qu’ai-je à faire, dit l’Éternel, Quand mon peuple a été gratuitement enlevé ? Ses tyrans poussent des cris, dit l’Éternel, Et toute la durée du jour mon nom est outragé.

                C’est pourquoi mon peuple connaîtra mon nom ; C’est pourquoi il saura, en ce jour, Que c’est moi qui parle : me voici ! » (Esaïe 52 :3-6)

                 

                Autrement dit, il connaît le moyen pour forcer les banques à recracher au bassinet tout ce qu’ils nous ont pris.


                • zygzornifle zygzornifle 9 septembre 2020 10:48

                  Non,

                  la dette est comme l’expansion de l’univers elle est infinie ....


                  • eddofr eddofr 9 septembre 2020 17:44

                    La dette est un puits creusé par les banquiers et dont on ne voit plus le fond.

                    Le jour où quelqu’un y lancera une pierre et entendra le « TOC » dur de la pierre contre le pierre au lieu du « FLOC » de la pierre rencontrant l’eau, ce jour là, on comblera le puits avec les corps des banquier ...


                    • saint louis 9 septembre 2020 19:15

                      Pour régler le problème définitivement, il suffit de supprimer la valeur monétaire virtuelle et ne garder que la valeur en or et coupures .

                      Mais nos grands financiers ne seraient pas vraiment d’accord, trop accros à l’argent genre monopoly.

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