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Deuxième Rapport sur l’Italie dans le cadre de la Convention des Nations Unies contre la corruption (CNUCC)

 

Les scandales de corruption continuent d’être une urgence pour l’Italie, en particulier la corruption politique. Le Pays compte trois organisations mafieuses italiennes (Cosa Nostra, Camorra et ‘Ndrangheta) et d'autres organisations criminelles étrangères qui possèdent des centres sur son territoire. La lutte contre la corruption est donc extrêmement difficile. Hier à Rome, auprès de la Farnesina, le Ministère italien des Affaires étrangères, a eu lieu la présentation du Deuxième Rapport sur l'Italie dans le cadre de la Convention des Nations Unies contre la corruption (CNUCC), qui prévoit des audits réguliers pour tous les États parties.

Raffaele Cantone, président de l'Autorité nationale anticorruption (ANAC), et Alfonso Bonafede, Ministre italien de la Justice, ont présenté deux exposés avant une session technique avec des représentants de l'Office des Nations Unies pour le contrôle des drogues et la prévention du crime (UNODC), avec UNCAC et ANAC. La Convention des Nations Unies contre la corruption est entrée en vigueur en décembre 2005 dans le but de stimuler les mesures de lutte contre la corruption, d’aider la coopération internationale dans ce domaine et d’appuyer la bonne gouvernance.

Le premier cycle d'évaluation pour l'Italie (2010-2015) était axé sur la répression et la coopération internationale, tandis que le deuxième cycle était axé sur la prévention et le recouvrement d'avoirs. La Convention des Nations Unies contre la corruption a été signée par l'Italie le 9 décembre 2003 et ratifiée par la loi no. 116 du 3 août 2009 et la Convention fait partie intégrante du droit interne et doit prévaler sur toute autre disposition contraire . L'Italie s'est dotée d'une législation et d'autres mesures favorisant la participation de la société, la gestion des affaires publiques et des biens publics, l'intégrité, la transparence et la responsabilité. Un certain nombre de mesures ont été prises pour promouvoir la transparence générale au sein du gouvernement et l'utilisation des données ouvertes, par exemple sur la transparence des informations en matière de marchés publics.

 L’Autorité nationale anticorruption semble jusqu’à présent se concentrer sur l’intégrité des procédures en matière de marchés publics. En Italie, chaque agence publique est chargée d’organiser une formation appropriée en matière d’intégrité pour ses employés sur la base d’une évaluation de leurs besoins en matière de développement et de carrière.

Mais il n’existe pas de formation générale pour tous les fonctionnaires sur le contenu des codes de conduite. L’Italie a mis en place un système visant à accroître la transparence du financement des candidats à une fonction publique élue et au financement des partis politiques et récemment, le Pays est passé d'un financement public à un financement purement privé pour les élections et les partis.

Malheureusement, ce fait mettra plus de pression sur le bon fonctionnement des systèmes de transparence. L’Italie, pourtant, a mis au point avec l’OCDE, grâce à son expérience d’organisation de l’Expo 2015 à Milan, un modèle de gestion des marchés publics. Le Code italien de lutte contre la mafia prend en compte au meilleur niveau international, par example, les mesures préventives de confiscation.

Selon Transparency International, dont l’indice classe 180 pays par niveau de corruption perçue dans le secteur public, le score de l’Italie est de 52/100 et son classement est de 53/180. L'index utilise une échelle de 0 à 100, où zéro est hautement corrompu et 100, très propre.


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1 réactions à cet article    


  • troletbuse troletbuse 24 mai 2019 12:11

    Peut-on faire confiance à L’ONU ? Eh bien quand je vois le classement, je pense que non.

    En France on n’est pas en reste dans le domaine de la corruption. Le gros problème est que la justice aux ordres ne voit pas ces affaires, donc pas de corruption..

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