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Accueil du site > Tribune Libre > Dictature écologiste, non merci !

Dictature écologiste, non merci !

Pour comprendre la récente volonté de sortie du nucléaire de l’Allemagne, il faut savoir que le conseiller scientifique du gouvernement allemand - Hans-Joachim Schellnhuber - reçoit ses ordres directement de la même City de Londres qui impose au monde les pires politiques d’austérité de l’histoire de l’humanité. Schellnhuber a d’ailleurs reçu la plus haute distinction de La City de Londres… euh… oups… de la Couronne britannique : il a été nommé en novembre 2004 Commandeur de l’ordre de l’Empire britannique.

Qui est donc ce Hans-Joachim Schellnhuber en Allemagne, conseiller d’Angela Merkel ? Il est à la fois membre du Conseil consultatif sur le changement climatique (CCAB) de la plus grande banque du pays – la Deutsche Bank – et président du Conseil Scientifique fédéral allemand sur les changements environnementaux globaux (WBGU). Ce dernier prône la décarbonisation de l’économie mondiale à l’horizon 2050, c'est-à-dire l’abandon non seulement de la fission et de la recherche sur la fusion nucléaires, mais également de la quasi-totalité des énergies fossiles. Objectif : faire tourner l’économie mondiale à 80% avec des éoliennes et des panneaux solaires. Il ne se cache d’ailleurs pas de vouloir ainsi réduire la population humaine à moins d’un milliard d’êtres humains en une à deux générations ; le tout en s’appuyant sur la plus grande fraude scientifique jamais imaginée : les activités de l’homme seraient plus fortes que toutes les forces galactiques réunies pour modifier le climat terrestre. Fallait oser ! 

Mais revenons à la secte des adorateurs de Gaïa, qui a mis le grappin sur l’Allemagne et qui veut imposer son délire au reste du monde : tout cela est-il secret ? Oui et non. Si les réunions secrètes du Bilderberg ne sont plus du tout secrètes, le mouvement conspirationniste serait bien inspiré de creuser du côté des réunions secrètes vachement démocratiques de l’élite verte, comme celle qui s’est tenue le 17 mai 2011 à l’Académie royale des sciences de Suède, lors du grand symposium des prix Nobel sur le « développement durable »… présidé par Hans-Joachim Schellnhuber. Etaient présents une vingtaine de Prix Nobel, et seul le mouvement politique international de Lyndon LaRouche a eu la courtoisie d’offrir un comité d’accueil à ces gentlemen. Il est intéressant de remarquer que sur les deux dépêches AFP qui ont été publiées sur cette manifestation, si dans la version anglaise il y est fait mention d’opposants, la version française a été soigneusement épurée…

Schellnhuber est donc à la fois membre de l’organisation qui représente les plus importants intérêts financiers de l’Allemagne, et d’un Conseil qui prône l’écologisme malthusien le plus fanatique. Je précise que le procureur général de New-York, Eric Schneiderman, celui-là même qui s’est occupé de Monsieur Renflouement-des-Banques, alias DSK, vient d’ouvrir des enquêtes contre les plus grosses banques de Wall Street, ainsi que quelques grosses banques européennes, dont la Deutsche Bank. Jusqu’au début mai, il était le seul à avoir bravé l’interdiction par Barack Obama de toute action judiciaire contre les banques.

L’alliance entre fascisme financier et fanatisme écologique malthusien permet ici de mettre en lumière le lien, ou plutôt le piège idéologique forgé depuis mai 68, qui fait creuser aux verts leur propre tombe depuis 40 ans : prenant acte d’un système financier qu’ils pensent indéboulonnable, ils produisent le terreau idéologique d’une « préservation » de la nature et d’une diabolisation de l’homme – l’écologie malthusienne – qui permet en retour aux intérêts financiers de tuer les peuples en imposant l’austérité financière, corolaire du « développement durable ».

Prenant la conséquence pour la cause (l’homme serait intrinsèquement mauvais, alors qu’il est rendu imbécile par le système financier), les écologistes verts, croyant s’attaquer au mal, le font grandir : au plus les intérêts financiers gagnent du terrain, au plus les écologistes foncent dans leur « développement durable », préférant « préserver » la nature que l’améliorer (avec des projets comme celui-ci, ou celui-là) dans l’intérêt de l’homme et de la biosphère. Le crime est presque parfait, car à l’opposé, il y a le mouvement qui s’attaque au cœur du système, en se battant pour la mise en banqueroute organisée du système financier et monétaire international par la procédure Glass-Steagall, suivie de l’instauration d’un système international de crédit : disparition des banques centrales, émission de crédit productif public souverain par les Etats-nations pour de grands travaux d’équipements, dans le cadre d’un système international de taux de changes fixes. C’est seulement ainsi que les peuples seront libérés, rendant les Etats-nations souverains et ouvrant ainsi (enfin) les portes à l’équipement harmonieux de l’homme et de la nature, adossé à un vecteur de progrès au service de l’humanité : l’exploration spatiale humaniste… et non financière.

C’est d’ailleurs le mouvement politique allemand Bueso, présidé par Helga-Zepp LaRouche, qui est la branche allemande de ce mouvement international pour la mise en banqueroute organisée du système (que même des rapaces de Wall Street prônent, sentant le vent tourner), qui a attaqué frontalement et publiquement la dérive totalitaire du mouvement écologiste, qui se présente sous l’étiquette du WBGU qui conseille Angela Merkel. Helga-Zepp LaRouche a immédiatement appelé à la dissolution de ce Conseil ; appel de LaRouche que la presse allemande a relayé.

C’est à l’intérieur de ce processus de dénonciation du totalitarisme vert que le 6 juin 2011, l’hebdomadaire allemand de centre-gauche Spiegel-Online interviewait Wolfgang Wippermann, historien du totalitarisme à la Freie Universität de Berlin, à propos du récent rapport produit par ce Conseil scientifique du gouvernement fédéral allemand sur les changements environnementaux globaux (WBGU).

Extraits :

FOCUS-Online : Professeur Wippermann, dans le texte « Monde en Transformation », les auteurs s’érigent en « Pionniers du changement », parlent de « mécanismes de blocages » à « identifier » ou de « vétos » qui peuvent « empêcher la transformation ». A quoi cela vous fait-il penser ?

Wolfgang Wippermann : « Ils parlent même de « l’Alliance internationale des pionniers du changement ». Cela me rappelle l’Internationale fasciste ou communiste. Je ne sais pas si cela a été fait exprès. Mais le langage employé est tout simplement affreux et cela me fait peur. En général, ceux qui parlent ainsi agissent également de la sorte… »

FOCUS-Online : Le WBGU est un organe de conseil du gouvernement fédéral. Les scientifiques peuvent tout a fait conseiller les politiques. Quel rapport la science doit-elle avoir avec la politique ?

Wolfgang Wippermann : « Le Gouvernement fédéral aurait dû depuis longtemps prendre ses distances avec ce groupe. C’est vraiment dangereux. Les propositions de scientifiques devraient toujours être soumises au pouvoir politique. [Le WBGU veut imposer des « chambres du futur » indépendantes du Parlement, ndlr] Soyons clairs : on ne peut pas simplement décréter qu’on veut une autre démocratie, un autre Etat et un nouvel ordre mondial. C’est tout simplement du délire. »

L’historien souligne que si les auteurs veulent se référer au « Contrat Social » de Rousseau, comme cela est spécifié dans le résumé de l’étude, « alors c’est une orientation vers quelque chose d’anti-démocratique ».[…] « Dans ce contrat social, il n’y avait pas de séparation des pouvoirs et pour Rousseau, la démocratie n’était pas une forme d’organisation de l’Etat appropriée… ».

En France, le lavage de cerveau vert a contaminé le Parti Socialiste : tournant le dos à l’idée de progrès au service de l’humanité, la Gauche se couche devant les intérêts financiers, en renonçant au nucléaire de IV GEN. Ca doit être sa réponse à la question posée à l’Europe par les 500.000 grecs lors du rassemblement du 5 juin 2011 : « La femme de chambre a résisté. Et vous ? »

 

Ceux qui lisent l’allemand peuvent lire ici l’article en entier. Voici l’article français qui a été réalisé.


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37 réactions à cet article    


  • Robert GIL ROBERT GIL 11 juin 2011 10:46

    Une société qui consomme toujours plus ne peut respecter l’environnement et épuise tôt ou tard les ressources essentielles à la vie. Il ne peut y avoir de croissance infinie sur une planète finie. Il ne s’agit pas de se priver ou de vivre dans la frustration. Vivre simplement, c’est de ne pas succomber aux tentations inutiles , c’est vivre mieux avec moins, c’est être responsable. Mais c’est aussi comprendre que notre boulimie d’achat est le reflet d’un mal-être, d’une insatisfaction, engendrés précisément par cette société dite d’abondance ?Voir :
    http://2ccr.unblog.fr/2011/01/03/de-quoi-avons-nous-besoin/


    • Roosevelt_vs_Keynes 11 juin 2011 11:01

      Au néolithique, on aurait pu dire la même chose. Au Moyen-Age aussi. Aujourd’hui aussi...


    • Plum’ 11 juin 2011 14:47

      « Au néolithique, on aurait pu dire la même chose. Au Moyen-Age aussi. Aujourd’hui aussi... » : extraordinaire réponse, révélatrice d’une insondable inconscience...


    • rastapopulo rastapopulo 11 juin 2011 18:48

      Il veut simplement dire que nous ne savons jamais à l’avance les capacités futures de développement et qu’à chaque fous nous avons pensé que c’était immuable.

      Par exemple, Malthus soutenait déjà vos thèses pour ne pas partager la technologie.

      Raison de plus de ne pas tous avaler en bloc de ses Lords et autres aristocrates banquiers qui ont déjà installer les bourses carbones...

      Ne sombrer pas dans le new age qui peut « évidement » se passer de débat contradictoire et de chercher qui finance ce mouvement.


    • olivier cabanel olivier cabanel 11 juin 2011 20:01

      roosevelt
      le coup du moyen age, du néolithique, du retour à la bougie, etc a fait long feu
      argument dérisoire et totalement inepte
      le nucléaire, c’est la barbarie, et une porte ouverte vers le passé
      au contraire des énergies propres et renouvelables, qui au lieu de vider les coffres, pensent aux générations a venir.
       smiley


    • Colbert 11 juin 2011 21:47

      @ Olivier Cabanel

      Il ne suffit pas de prétendre de servir les générations futures pour réellement les aider. En plus de couter très cher à la collectivité et de gonfler une autre bulle spéculative les énergies renouvelables toutes seules ne permettent pas de maintenir l’économie qui a permis de les fabriquer. D’ailleurs beaucoup de la génération soixante huitarde et post soixante huitarde croient beaucoup aux énergies renouvelables pas seulement par idéologie new age mais aussi parce qu’on leur explique que le système actuel peut perdurer un peu en se lançant dans ce type de technologie. La génération future se limite souvent à leur enfant ou petit enfant (et encore !). Il réflechissent au niveau local en se vantant de leur maison à énergie positive sans compter qu’ils produisent de façon subventionné, irrégulière, inéfficace et sans compter l’énergie qui sert au reste de la société pour l’industrie qui a servi à fabriquer tout ce qu’ils consomment.

      Quant au néolithique et au moyen age, on peut toujours dire à n’importe quelle époque qu’avec une technologie donnée il y a des limites au développement. A partir de là les nantis peuvent toujours accuser tout le reste de l’humanité d’irresponsabilité pour oser consommer ou vouloir consommer une partie des ressources qu’ils se sont appropriés. En plus de cela ils cherchent à freiner, bloquer ou faire régresser tout développement. Par contre les jeux du cirque tout le monde doit en consommer.


    • rastapopulo rastapopulo 11 juin 2011 22:04

      Il faut absolument rentrer dans le technique (oui je sais beurk à l’heure de la post-industrie existentialiste) parce que c’est le cœur du débat :

      En quoi des cellules obtenu dans une baignoire de quartz chauffé au charbon ou des pales d’acier sont renouvelables SVP ?

      Que, à l’avenir, le progrès permette d’arriver à moins de transfert d’énergie en amont pour avoir sa petite conscience peinards, c’est un fait. Mais c’est toujours pas le cas.

      Et que le nucléaire devient de plus en plus en économe et sûre aussi !!!!! (contrairement à la volonté de laisser pourrir les centrales actuelles jusqu’à la fin au grand bonheur des compagnies électriques qui devraient baisser les prix avec les nouvelles centrales).

      Ce n’est donc pas la perfection d’un coté et les vendus de l’autre. Bien au contraire.

      A partir de là il est possible de discuter.


    • Roosevelt_vs_Keynes 12 juin 2011 18:58

      Dans son 2è paragraphe, Colbert a bien résumé ce que j’ai voulu dire.


    • Marc Viot Marc Viot 11 juin 2011 12:56

      Dictature verte ?

      Ne seriez vous pas tenter de faire un procès aux éléments ?
       
      Ce sont les plus grands dictateurs en matière d’écologie ...


      • Roosevelt_vs_Keynes 12 juin 2011 18:59

        C’est Schellnhuber et les intérêts qu’il représente qui sont dénoncés ici.


      • Marc Bruxman 11 juin 2011 15:22

        Wep ils ont trouvés que les godes en sillicon c’était pas écologique. Alors ils se sont dit qu’ils allaient faire des godes bio. Allez hop un concmbre, tu te le fout dans le cul et tu fais « Ooooohhhhh ouuuuiiiiiiiii ! ».

        Et en plus c’est double usage, après que tu aies bien crié tu le bouffes ! ! ! Ah merde ! On peut choper E-coli comme ca ? Shit alors ! Mais c’est bien ca fout de la shit partout que ch’tit n’écolo fouttra dans son chiotte au compost pour faire de l’angrais qu’il fouttra sur ses ch’tits concombres. Et comme il a choppé une grosse chiasse, ca fera plein de petits concombres ! ! !

        C’est pas beau la vie ?


      • Marc Bruxman 11 juin 2011 14:54

        Après les fascistes et les communistes, l’écologie sera la prochaine dictature sanguinaire.

        Eux qui préférent les ours blanc aux hommes, qui préférent le confort de 17 000 indiens au confort de 200 Millions de brésiliens. Surement préféreraient ils une centrale nucléarie à un barrage en amazonie. Non en fait ils préféreraient qu’on vive comme des indiens, à poil au millieu de la forêt à la merci des bestioles sauvages et sans confort. Mais bizarrement les jeunes indiens fuient vers la ville. Surement eux ont ils compris que notre civilisation n’est pas si mal.

        Ils ne sont pas rationnels et sont obnibulés par leur prétendue défense de la nature. Il faut faire attention à eux, ils seront les hitlers du XXIème siécle (quand on entend parler de surpopulation par les écolos il y a de quoi avoir peur).


        • liebe liebe 11 juin 2011 20:47

          lamentable ! 


        • Lisa SION 2 Lisa SION 2 11 juin 2011 15:11

          bonjour R vs K

          « Les scientifiques peuvent tout a fait conseiller les politiques. Quel rapport la science doit-elle avoir avec la politique ? » la politique doit avoir comme impératif, de respecter et faire respecter l’intérêt général. C’est le scientifique qui a définitivement pris le pouvoir sur le religieux depuis 1905. Il était au départ, simple expert en calculs complexes, il n’est plus aujourd’hui qu’expert en comptabilité, se moquant des incompatibilités et donc aussi de l’intérêt général. Il n’est pas inutile de tout calculer autour de soi pour assurer sa survie, l’angle de chaque courbe, la vitesse du véhicule et l’état de la route, mais par contre tout compter mène à l’accident.

          Il n’y a donc plus rien d’humain ni chez l’un ni chez l’autre, politique ou scientifique au pouvoir.


          • Colbert 11 juin 2011 20:16

            « Il était au départ, simple expert en calculs complexes, il n’est plus aujourd’hui qu’expert en comptabilité »

            D’expert en calculs complexes à expert à calcul comptable le chemin est très court. Un bon scientifique doit chercher les causes aux phénomènes qu’ils observent et quelques fois émettre une hypothèse sur les causes car elles ne sont peut être pas connues. A partir du moment où la science se résume à retourner des équations dans tous les sens pour faire de l’optimisation on s’enferme dans un bocal. Comme dans toute optimisation à données fixes, cela peut mener à l’idée que l’intérêt optimal pour soi doit correspondre à un intérêt minimal chez les autres. En plus de devenir complètement matérialiste on oublie le vrai sens de l’intérêt général et du partage.

            Vouloir plus de séparation entre pouvoir financier, pouvoir scientifique et pouvoir politique ne veut pas dire qu’on veut des gens spécialistes qui ne s’intéresse qu’à leur petit domaine. Il faut au contraire s’intéresser à plusieurs domaines pour pouvoir donner un sens à son activité et aussi écouter des critiques extérieures pour pouvoir progresser. Par contre la concentration des pouvoirs est un grand travers de l’histoire. Etienne Chouard a tout à fait raison de parler de séparation des pouvoirs. Pour aller plus loin, à votre avis, quel est le pouvoir qui domine encore en ce moment (financier, médiatique, scientique, politique ...) ?


          • enréfléchissant 11 juin 2011 15:22

            Pour une fois que les marchés vont dans le sens de la raison, on ne va pas s’en plaindre.

            Si vous parlez du côté démocratique de la chose : je vous dirai que le nucléaire n’est-en rien démocratique, ainsi que toutes les décisions qui actent nos vies : nous ne sommes pas en démocratie.

            • rastapopulo rastapopulo 11 juin 2011 19:05

              « Quoi de plus écologique qu’une banque » s’exclamait un aristocrate.


            • Colbert 11 juin 2011 19:42

              Etienne Chouard a au moins le courage de dire que l’accident de Fukushima suite au séïsme et celui de tchernobyl ne sont rien en comparaison des 2000 essais nucléaires dans les airs, sur terre et dans le ciel. Dès qu’il s’agit du nucléaire civil les écolos deviennent hystériques.


            • Croa Croa 11 juin 2011 19:47

              «  nous ne sommes pas en démocratie »

              Oui mais la dictature actuelle est douce... C’est une dictature des marchands !

              Ils nous ont bien vendu le truc et ils sont si fort qu’un réveil des consciences prend aussitôt l’allure d’une dictature !

               smiley tout est inversé et cet article imbécile le démontre smiley


            • Kessonfait ? 11 juin 2011 19:56

              Qu’est ce qui est inversé Croa dans l’article ?


            • Kessonfait ? 11 juin 2011 20:22


              C’est vrai qu’entre les nucléocrates privatiseurs et les écolos radicaux liquidateurs du nucléaire nous avons un discours de sourds.Les premiers reprochant l’attitude antinucléaire des seconds qui eux leurs reprochent le discours pronucléaire. Tout ça sous l’oeil bienveillant des financiers privés qui doivent se marrer pendant que le système économique transatlantique s’effondre. 


            • Croa Croa 11 juin 2011 22:44

              D’après l’auteur nous serions menacé d’une « dictature verte », mais en quoi serions nous libre de nos vies actuellement ?

              Donc nous serions des individus comblés (vendus) menacés dans leur libre assujettissement par des moutons noirs libérateurs.

              Nous vivons apparemment libres dans une démocratie apparente. Les écologistes (les vrais) invitent à un choix contraire. Du coup, cette écologie prend l’apparence d’une dictature. C’est d’ailleurs le sentiment de l’auteur. Apparences et réalités, voilà comment les choses sont inversés...

              Là, est-ce clair maintenant ? smiley


            • Kessonfait ? 12 juin 2011 02:28

              Non pas vraiment plus clair. Le contraire d’apparemment libre dans une démocratie apparente ne serait-il pas vraiment prisonnier dans une vraie dictature !

              Qu’est ce qu’un vrai écolo ?


            • Roosevelt_vs_Keynes 12 juin 2011 19:11

              @ Croa

              « D’après l’auteur nous serions menacé d’une »dictature verte« , mais en quoi serions nous libre de nos vies actuellement ? »

              Quand je dis que le système financer a rendu les hommes imbéciles, je ne dis pas que nous sommes libre de nos vies, bien au contraire.

              « Donc nous serions des individus comblés (vendus) menacés dans leur libre assujettissement par des moutons noirs libérateurs. »

              Pas du tout : à nouveau quand je dis que le système nous a rendus imbéciles, je ne dis pas que nous sommes libres. Par contre, la liberté qu’offre l’écologisme malthusien c’est celle que je stigmatiserai en résumant l’idéologie à « nous sommes trop nombreux sur Terre ».

              Or, si on remet le progrès scientifique (les véritables découvertes de principes physiques nouveaux comme c’est par exmeple le cas avec la fusion par laser découverte par Jean Robieux) au service de l’humanité, alors on sort du paradoxe.

              "Nous vivons apparemment libres dans une démocratie apparente. Les écologistes (les vrais) invitent à un choix contraire.« 

              Là est l’arnaque : j’invite les écologistes à se poser la question : pourquoi l’idéologie qu’ils défendent est parfaitement cohérente avec les politiques d’austérité qui étranglent les peuples ?

               »Du coup, cette écologie prend l’apparence d’une dictature. C’est d’ailleurs le sentiment de l’auteur. Apparences et réalités, voilà comment les choses sont inversés...« 

              C’est l’inverse : les intérêts financiers sont dirigés historiquement par un empire britannique qui, depuis la mort de Roosevelt, ne travaille qu’à une chose : réduire la population mondiale à moins d’1 milliards d’habitants. C’est ce que prône Schellnhuber explicitement.

              A l’opposé, si on redéveloppe une culture de la découverte, alors on sort du piège des »ressources limitées" et on peut faire en sorte de lancer enfin l’humanité dans l’aventure humaniste de l’exploration spatiale : aller au-delà de nos propres connaissances sur nous, l’univers, donc autrui.


            • rastapopulo rastapopulo 11 juin 2011 19:06

              Le débat contradictoire est toujours bon pour les autres...


            • Kessonfait ? 11 juin 2011 17:31

              dans un moment ou l’économie vacille avec la question du sauvetage de l’euro jusqu’au dernier grec, une puissance étrangère à l’Allemagne impose des politiques qui vont détruire son tissu économique. La couronne britannique cherche à controler le développement de l’Allemagne pour la soumettre ( but de l’effondrement grèc, portuguais, irlandais, et bientot espagnol) à une Europe fédérale non démocratique et ainsi partir en guerre pour le controle du monde sous couvert d’une idéologie verte. L’Asie (Russie, Chine et Inde) a fait le choix du nucléaire de IVe génération et de la fusion pour aller chercher l’Hélium 3 sur la lune qui apporterait les besoins énergétiques pour le développement d’une économie supportant plusieurs milliards de personnes. De plus cette fusion avec l’hélium 3 ne produirait pas de déchêts radioactifs. Ceux sont précisément les russes et les chinois qui s’opposent au mondialisme unilatéral de l’occident.

              Cet article me paraît être bon mais trop brutal dans son approche des faits. N’y avait il pas moyen de le poser autrement. Toutes les personnes qui se soucient de la planète ne sont pas forcément anti humain et anti progrés mais ne sont pas forcément au courant non plus que les manifestations en Allemagne contre le nucléaire sont financés par les financiers de Londres et que le conseiller scientifique de Merkel fut décoré par la reine de l’ordre de l’empire britannique. Wall Street et La City vont peut être continué à vivre.


              • rastapopulo rastapopulo 11 juin 2011 19:22

                Moi je titrerais, « L’écologie n’existe pas ».

                Il n’y a qu’un amas de sujets qui sont orientés au niveau mondial par l’argent des financiers (Strong, Gore, Goldsmith, Stern,...........).

                Pour mon agriculture bio (point où je diverge sans doute de Cheminade et encore), je n’ai aucune confiance dans ceux qui s’attaquent d’abord à des problèmes mondialistes bien formatés.

                Sur le sujet de la dépopulation, c’est gravissime. Alors que les populations se stabilisent par élévation du niveau de vie, nous voulons enlever aux pauvres leur moyen le plus démocratique de pression ?!? Le pire étant que nous montrons même pas l’exemple en prouvant, d’abord chez nous, qu’un modèle économique existe sans croissance extérieurs de population ! J’ai rien contre l’immigration (bien que nous aspirons les classes moyennes des pays pauvres dans notre « générosité »...) mais c’est de la schizophrénie pure.

                Et alors ce manque de culture historique sur l’impérialisme est criant. Mais ça c’est depuis le new age de 68. Le « mouvement » « écolo » « mondialisé » (comme de par hasard) ne répart en rien cette lacune de raisonnement. Du coup c’est rebel de s’attaquer à l’industrie alors que c’est ce qui a permis de renverser le contrôle mondiale britannique.


              • Marc Bruxman 11 juin 2011 20:05

                Les écolos veulent éliminer la technologie et nous transformer en planteurs, bouffeurs de légumes bio qui vivent à poil dans les arbres en harmonie avec la nature et qui chient dans des chiottes au compost pour avoir de l’angrais qui file Ecoli. (La bactérie du concombre dans l’anus !).

                Il faudra une dictature pour y arriver parce que à part quelques dégénérés mentaux pas grand monde ne veut vivre comme cela.

                Et puis en admettant qu’ils y arrivent, on se retrouvera au niveau d’un peuple sous développés. Puis une grande nation qui n’aura pas eu de dictature écologique arrivera et nous la mettra dans le cul bien profond. Vous voyez ce qui est arrivé aux indiens ? Ben c’est ce qui nous attends si les écolos prenne le pouvoir. Et on ne sera même pas atteindre. Lorsque l’on renonce à jouer, on mérite de perdre !


                • liebe liebe 11 juin 2011 21:07

                  Mais , on dirait que vous avez peur ! peur des écolos ?? Vous qui les dénigrez tant auriez vous peur d’eux ? Peur que l’ours blanc vienne vous tirer par les pieds dans votre sommeil ? Peur d’une invasion de loup (garou) dans votre ville ? Peur de ne plus pouvoir regarder les pseudos info officielles de TF1 " ? Peur de ne plus pouvoir ouvrir vos volets électriques ? peur de devoir fournir un effort physique pour arriver à avancer ?? 


                  Votre commentaire m’amuse beaucoup !! 
                  On voit bien que vous ne voulez voir de l’écologie que le petit bout de la lorgnette.. Ouvrez les yeux ( et par dessus le marché votre coeur..) Les indiens qui vivent en harmonie avec la nature vivent tellement mieux que nous sur un plan humain. Oui, ils n’ont pas tout le confort mais ils n’en sont pas moins respectables... 
                  Mais peut être avez vous peur de mettre la main à la pâte plutôt que de continuer à tout intellectualiser, ou à tout acheter.. 
                  Société de consommation, quand tu nous tiens...  smiley



                • Marc Bruxman 12 juin 2011 00:14

                  "Mais , on dirait que vous avez peur ! peur des écolos ?? Vous qui les dénigrez tant auriez vous peur d’eux ?« 

                  Quand je vois des gens irrationnels renier science et progrès technique, oui cela fait peur. Quand c’est juste un ou deux tarés dans leur coin qui vont élever des chévres dans le larzac on s’en fout. Mais on voit bien que cette idéologie monte et qu’elle a moyen de créer un désastre au XXIème siécle.

                  On a abbatu la religion puis le communisme on pensait être débarassé de raisonnement trop irrationnels, mais cela revient. Or à chaque fois que l’irrationnel s’empare d’une société humaine cela conduit à un baing de sang.

                   »On voit bien que vous ne voulez voir de l’écologie que le petit bout de la lorgnette.. Ouvrez les yeux ( et par dessus le marché votre coeur..) Les indiens qui vivent en harmonie avec la nature vivent tellement mieux que nous sur un plan humain. Oui, ils n’ont pas tout le confort mais ils n’en sont pas moins respectables... « 

                  Ah le mythe du bon sauvage. Si c’est tellement cool pourquoi leurs jeunes quittent la foret pour aller se »perdre« (dixit Raoni) à Brasilia ? Pourquoi au contraire les brésiliens ne quitte pas la ville pour aller jouer les tarzans dans la jungle ?

                  Réponse parce que vivre dans la nature c’est cool, jusqu’au lourd ou tu as un tigre au cul, jusqu’au jour ou tu as un problème de santé, etc, etc, ...

                   »Mais peut être avez vous peur de mettre la main à la pâte plutôt que de continuer à tout intellectualiser, ou à tout acheter.. "

                  Ben si vous voulez dire que j’ai envie de me retrouver dans un champ à planter des trucs clairement oui ;) Y’a des machines pour ca ;) Et je peux acheter ce que j’ai besoin ;)


                • joletaxi 11 juin 2011 21:56

                  En tout cas,les sorties de Schellnhuber font des remous,surtout en Allemagne, et provoquent une levée de boucliers



                  Et les britanniques ne sont pas en reste sur les « avancées » vertes.

                  Hansen admire le régime autoritaire chinois, seul capable d’imposer les mesures  adéquates
                  Trenberth n’est pas en reste.
                  Il y a là une dérive inquiétante.


                  • Colbert 11 juin 2011 22:03

                    Pour arrêter de n’être qu’un acheteur il faut aussi participer à la production. Mais attention il ne faut pas prononcer le mot production quand on est écolo. C’est un truc de produtiviste. N’est ce pas ?

                    Par contre la grosse production Avatar ça c’est du film. N’est ce pas ?


                    • le poulpe entartré 11 juin 2011 22:47

                      Encore un article générateur de méthane, une...voyons voir. Ah oui ! C’est ça .....une bouse.


                      • Kessonfait ? 12 juin 2011 01:18

                        Qu’est ce que tu entends par là ?


                      • Alexis_Barecq Alexis_Barecq 12 juin 2011 00:02


                        Très bon article, très courageux... Bravo !
                        Le politiquement correct est une plaie, tous ces gens qui s’arrêtent à la surface des choses, aux apparences... c’est désespérant.
                        Merci pour cet article plein de bon sens, et qui soulève les bonnes question !
                        Assez de la dictature verte qui dit << La Nature, c’est bien, alors que l’Homme, c’est mal >>.
                        C’est ce qu’ils disent, non ?


                        • Kessonfait ? 12 juin 2011 01:21

                          Alexis

                          Comment tu expliquerais que l’être humain n’est pas mauvais ?
                          Où vois-tu le bon sens et les bonnes questions ?


                        • Hermes Hermes 13 juin 2011 00:45

                          Et pendant ce temps à Fukushima , ça fume de plus en plus. Par ailleurs, il manque une demi journée de webcam juste avant cette fuméen et les niveaux de radiactivité mesurés atteignent des sommets....

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