Dis Eric, tu me racontes une histoire ?
Chers amis du forum de toutes les empoignades en ligne, je m’en viens simplement papoter un peu avec vous. Lira et commentera qui voudra, même une absence de « commentaires » ne perturbera pas mon sommeil devenu celui d’un bébé depuis que je vis au jour le jour. Nous sommes tous des enfants en mal d'histoires, elles nous aident à supporter le réel... vous savez, cet état de fait que certains voudraient remplacer par un virtuel numérique intégral.

Le au jour-le-jour est sans aucun doute devenu le mode d’existence de pas mal de français – ailleurs je ne sais pas vu que je ne prends plus ni avion, ni train, ni ne m’assoie aux terrasses de café. De vous à moi, c’est quand on arrête qu’on réalise que c’était assez superflu. Organiser des déjeuners ou des dîners chez soi avec quelques bons amis solides ça a une autre gueule que les repas au restaurant ou dans une brasserie où, reconnaissons-le, c’est souvent pas très bon et à coup sûr cher pour la qualité des produits.
Ainsi donc l’ère du covid permanent et ses « narratifs » en boucle auront suffi à montrer à quoi ressemble le peuple, enfin la masse où nous pataugeons nous mêmes quoi qu’en assurent certains qui semblent vouloir parfois, ici, s’auto convaincre d’être au-dessus de la noyade globale…
Deux ans déjà que l’on se tape un spectacle parfois drôlatique, parfois dramatique. Son style, pour nous faire rire et pleurer, c’est le covid de répétition et l'injonction paradoxale. Dans cet exercice, Blachier a la palme. Le covid de répétition est un truc auquel les "artistes", cette espèce particulière qui collabore assez promptement, ont su exploiter pour s’assurer un masqué sur deux dans les salles du grand divertissement permanent. Ne prend pas le "Dernier métro" qui veut...
Qui eut pu ici imaginer que l’on nous servirait jusqu’à l’Omicron, ce nouveau « ohhhh » que nous lâchons à chaque annonce du Micron élyséen, cet homoncule qu’une poignée de milliardaires et de réseaux ont réussi à nous vendre comme une savonnette made in nouveau monde ? Le coup du récit (enfin, du narratif) ça marche à tous les coups et le pire c'est qu'on le sait...
Alors donc, il y a peu, le cacochyme Schwab a réuni à nouveau son petit monde qui, eux, ont des dent, et leur annoncé la suite de la saison « Co vide de sens ». Après le Great reset de la saison 1, qu’avait d’ailleurs ânonné sans rien comprendre la grande tige Lagarde qui ne garde en réalité que le périmètre de ses propres prébendes, voici la saison 2 : " Le Grand narratif » (https://leblogalupus.com/2021/11/20/le-fondateur-du-fem-klaus-schwab-annonce-le-projet-grand-recit-la-vie-normale-ne-reviendra-jamais/)
Les masses, largement infantilisées depuis des années, après avoir été sidérées par le précédent narratif de mars 2020 qu’on pourrait titrer « Tremblez ! vous allez tous mourir », sont priées d’écouter à présent le nouveau récit pondu par papy Klaus et ses sbires en costard d’alpaga et cravate de soie. Le rejeton du fripé Schwartz-Soros (le jeune Alexander) vient de faire une visite (de courtoisie, sans doute…) au fringuant Manu dans les velours et les ors(dures ?) de l’Elysée. Entre gens hors sol on se comprend…mais au fait, pour quoi faire ? (https://lemediaen442.fr/quest-venu-faire-a-lelysee-alexander-le-fils-de-george-soros/)... Ben pour préparer la suite de l'histoire d'un monde ouvert à giorno ! Attention, va y avoir du courant d'air violent...
L’humain, depuis la nuit des temps, n’adore rien tant qu’on lui raconte des histoires « à dormir debout », « qui font peur », « qui font rêver », « qui élèvent la conscience ». Vous l’aurez compris, les dernières ont stratégiquement été réécrites en version disneyland. Hellwood n’a jamais rien créé, c’est une multinationale qui a rapidement pigé qu’il était plus efficace de piller les idées des autres après avoir consciencieusement imposé partout son « copy right ». Souvenez-vous aussi de cet épisode déjà oublié de la masse anesthésiée… le « droit d’auteur » à la française ne plaisait pas à l’oncle Sam. Le « copy right » permettant tout bonnement d’acheter, et de s’approprier un scénar, une idée, une œuvre à un prix forfaitaire pour en faire ce qu’on veut ensuite, souvent à en modifier la forme, le sens, le fond. Le « droit d’auteur » français avait l’avantage d’obliger tout acheteur à respecter l’esprit de l’auteur. Nous n'avons donc même plus d'histoire nationale, mais un nouveau récit global en attendant le prochain qui sera sans aucun doute cosmique !
La Grande Pharmacie Globale a inventé le brevet. Mieux que le copy right un peu trop limité pour les dingos de l’uniformisation galactique, le brevet permet de s’approprier le… vivant à tous les étages. Fallait oser, ils l’ont fait et ça ne date pas d’hier non plus. Tout cela s’est produit sur la longue durée. L’immédiateté pour les gueux et le temps long pour les faiseurs de cauchemar et d’aliénation globale. Ahhh narration quand tu nous tiens !
Ecouter de temps en temps les hâbleurs médiatiques permet de se mettre à jour avec le doxatique post démocratique. On ne le dira jamais assez, la sagesse véritable se vérifie à son économie de blabla. Je vous assure, j’y songe, j’y songe et même j’y travaille mais nom de Zeus que c’est dur de rester muet dans la cacophonie de nos prétentions à détenir un bout de vérité !
« Tu te fais un film ! » ; « c’est quoi cette histoire ? » ; « tu racontes n’importe quoi ! » autant d’expressions qui devraient pourtant nous inviter à mettre la pédale douce sur nos prétentions à avoir supposément mieux compris qu’autrui. Mais non, un monde qui a inventé le brouhaha permanent est un monde qui ne sait plus du tout écouter l’histoire du vivant, ses bruissements, ses vibrations subtiles, ses miroitements esthétiques, ses jeux de lumière, son harmonie géniale, sa beauté éphémère.
L’humain de la modernité en glissement vers sa propre néantisation est un animal qui braille, hurle, vocifère, menace, grogne, désarticule, gromelote, bref il fait du bruit en espérant faire fuir sa propre finitude. Et il y a me semble-t-il une génération qui ne veut pas lâcher son histoire préférée… ce sont les fameux « boomers ». Je ne verserai pas dans la facilité du bouc émissaire, bien que nous savons tous à quel point cette option est fichtrement commode pour se défausser de ses propres responsabilités (relire R. Girard). Mais j’ai quand même remarqué que les 65/75 ans, ceux qui ont bénéficié d’à peu près tout ce que la reconstruction a inventé (le non moins fameux programme du CNR) était largement ceux qui aujourd’hui, dans le grand enfumage sanitaire donnaient facilement leur accord aux lois liberticides dont a besoin le nouvel ordre mondial pour transformer le plus grand nombre en une purée insipide, une soupe de machins hors sol. L'histoire des boomers s'intitulait "JE JOUIS SANS LIMITE"... et ils veulent continuer à jouir quitte à baiser à coup de Viagra, une cellophane ultra mince sur la tige et un filtre à café sur la courge. Ah bah oui, on veut jouir sans limite mais on veut pas les miasmes !
Les analystes politiques, ceux qui fraient dans la cuve à « élites » fonctionnarisées, assurent que le petit Macron fascine surtout les vieux depuis le début. Le jeu de miroir fonctionne à fond là encore. Le vieux se mire dans son reflet de jeune aux dents longues et vote pour l’illusion de sa propre permanence. On leur a vendu l’éternité, les vieux « boomers » l’exigent, quitte à sacrifier leurs propres rejetons et pire, les enfants, sur l’autel de la continuité de leur jouissance sans limite.
Face au Micron (Ô micron !) le système nous a concocté le Zemmour. Je le confesse ici détour, j’ai été de celles et ceux qui aimaient bien écouter ce petit journaliste notoirement provocateur au temps de l’émission ONPC animé par un garçonnet doué pour amuser le populo en organisant des émissions de combats binaires. Le politiquement incorrect de Zemmour me plaisait assez, même si je ne partageais pas toujours ses opinions. Et avec Zemmour, le goût de la belle histoire reprend du lustre. Ceux qui auront écouté sa déclaration de candidature n’auront pas été déçus : mise en scène théâtrale impeccable, choix du micro « vintage » forcément, musique à vous nouer les tripes, discours rédactionnel raconté comme l’on raconte une nouvelle belle histoire à une armée de mômes qui pleure la perte du Père et de leurs re-pères. Zemmour est le nouveau griot de France.
Grâce à sa jolie histoire, Zemmour aura au moins offert aux damnés du mondialisme, aux laissés pour compte de la Mondialisation Heureuse racontée au fil des coups d’états mafieux, un petit répit. L'histoire de Zemmour s'appelle "France, tu n'as pas dit ton dernier mot"... et ça marche cré vingt dieux !. Zemmour est l’Amélie Poulain 2022… mais attention, quand on sort de la salle de ciné, on est souvent sonné...
C'est pourquoi j'ai aussi définitivement cessé d'aller dans les salles obscures du grand lessivage bulbaire. Quand je sors, c'est pour mater les paysages inouïs d'une France qui reste l'un des plus beaux pays du monde. Oui, moi aussi je me raconte une histoire mais celle-là elle est encore devant mes mirettes d'enfant émerveillé !
A bientôt amis concombres masqués :-)
Djam enracinée
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