Droits des homosexuels : Au delà du fantasme, la réalité des chiffres
Le Massachusetts comme indicateur de la réalité en acte du mariage homosexuel ? Alors que l’on nous fait croire, dans les médias français, que « les » homosexuels réclament le droit de pouvoir se marier, alors que de plus en plus de politiques s’engagent en ce sens, à des fins électoralistes ou militantes, l’éditorialiste Mike McManus (Daily Reporter) vient de démontrer, avec l’exemple du Massachussetts, à quel point cette montagne accouchait d’une souris.
En effet, depuis 2004, année de l’instauration du mariage entre personnes du même sexe, seuls 12 000 mariages gays ou lesbiens ont été célébrés. 12 000 mariages, environ 24 000 personnes, cela représente seulement 14% des 165 000 homosexuels de cet Etat réputé plutôt libéral. Autant dire qu’il n’y a pas foule et que, les chiffres le prouvent mieux que n’importe quel argument, les homosexuels du Massachussetts n’ont, dans leur grande majorité, aucune envie, aucun besoin de se marier pour exister et vivre leur amour.
Des proportions faibles qui ne sont pas sans rappeler celles du Pacs en France. Depuis 1999, le pourcentage de pacs homosexuels n’a cessé de piquer du nez. 42% en 1999, 25% en 2000, 7% en 2006, 5% en 2009… de quoi tirer un pourcentage global d’environ 12%, selon les chiffres publiés par le gouvernement en 2007 (un taux qui a encore dû baisser en 4 ans). L’emballement général n’est visiblement pas au rendez-vous, même si, paradoxalement au pourcentage, le nombre de pacsés homosexuels tant à augmenter.
A cette époque, pas si lointaine, beaucoup ne cessaient de rabâcher que « les » homosexuels voulaient le Pacs. Une fois de plus, les chiffres ont parlé : 12% de pacs homosexuels de 1999 à 2007, certainement beaucoup moins aujourd’hui.
Pacs, mariage, et demain adoption ?
Nul doute qu’il en sera de même concernant le mariage. Les militants gays, les féministes… tous ont trouvé là leur nouveau cheval de bataille et réduisent au statut de nazi tous ceux qui voudraient s’opposer à leur volonté. Même si, début juin, la majorité a rejeté en bloc la proposition socialiste de loi visant à autoriser le mariage pour les couples du même sexe, Roselyne Bachelot a prévenu : « C’est une question de mois, d’années, mais de toute façon, ça se fera ! ».
Dans le même temps, certains sondages affirment que la majorité des français y est favorable (58%). Aussi, le nombre de participants à la Gay Pride 2011 est multiplié par 13 par les organisateurs. Quand la police en dénombre près de 36 000, l’inter LGBT se permet un petit gonflage, rien de bien méchant : 500 000 ! Une tradition désormais : l’année dernière, les divergences de comptages étaient encore plus impressionnantes (34 000 côté police, 800 000 côté organisateurs).
Pour résumer, on s’aperçoit qu’à chaque fois, qu’il s’agisse du Pacs, du mariage homosexuel ou de la Gay Pride, les chiffres sont surévalués, les demandes gonflées. Une minorité gay surmédiatisée se trouve une légitimité pour parler au nom des homosexuels du quotidien, qui ne réclament rien et souhaitent vivre en paix. Ainsi, à grand coup de culpabilisation et de matraquage idéologique, désire-t-on nous imposer un autre modèle de civilisation, où deux personnes du même sexe pourront se marier ensemble, et bientôt, très certainement… adopter un enfant.
Si l’hypothèse pose déjà un problème civilisationnel, voire biologique, la question est ailleurs. Au regard de ces différents chiffres réalistes, en contraste avec la réalité médiatique que l’on veut nous imposer, il est temps de se demander, au-delà de ces débats passionnés, si les principaux intéressés y sont, justement, réellement intéressés…
Christopher Lings ( Le bréviaire des patriotes )
Sources : NDF, TF1, Wikipédia, NouvelObs, Le Figaro, Le Post
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