À ZenZoe
Certes, mais vu le parcours politique de son mari et sa propre
déclaration, d’évidence, elle n’a continué à faire des dons aux partis
politiques qu’en continuité d’une situation créée par son mari, comme un
principe d’acquis qu’elle ferait perdurer en toute conscience par respect pour ce
dernier.
Le don étant une action personnelle et désintéressée par une personne qui n’est, bien évidement, pas sous influence,
et mon raisonnement tiens dans la sollicitation, donc, vu que ce n’était pas
son centre d’intérêt, on peut légitimement en déduire qu’elle fut bien sollicitée
pour ces dons aux partis politiques, et là ou s’arrête le don désintéressé, commence
le conflit d’intérêts, à plus forte raison s’il y a contrepartie.
Si comme vous l’écrivez ; « un financement de
parti implique un retour d’ascenseur »,
alors, il y a incontestablement conflit d’intérêts, et c’est précisément ce
délit qui fut écarté par le Procureur Courroye, qui pour prendre cette décision
de ne pas poursuivre, avait dû considérer, à ce moment-là, que Madame Bettencourt
était en pleine possession de ses moyens intellectuels et dans ce cas, rien n’explique
la mise en examen de Monsieur Banier pour abus de faiblesse.
On nous abreuve que la justice et la Loi s’appliquent de la même
façon à tous les citoyens, sans distinction, etc. (article 1er de la Constitution Française
de 1958), mon article démontre qu’une autre possibilité s’offrait au procureur
Courroye que le conflit d’intérêts, qu’il a écarté dans le cadre du financement
de partis politiques, alors qu’il a diligenté lui-même une action pour abus de faiblesse
contre Monsieur Banier. C’est une incohérence judiciaire discriminatoire.
Si l’abus de faiblesse fut commis par l’un, alors l’abus de faiblesse
fut commis aussi par l’autre, car si les capacités de discernements de Madame
Bettencourt furent altérées en ce qui concerne les dons faits à Monsieur Banier,
alors par équité, il doit en être de même en ce qui concerne les dons consentis
aux partis politiques, et pour toutes personnes qui auraient obtenu de l’argent
sans une raison valable, payement de salaires, de factures, etc.
Soit, il y a abus de faiblesse, soit il y a conflit d’intérêts,
soit il n’y a rien du tout, et dans ce cas on ne peut pas poursuivre l’un et ne
pas poursuivre l’autre.