• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > EADS : en 1999 le contribuable était-il à un dîner de cons ?

EADS : en 1999 le contribuable était-il à un dîner de cons ?

Citoyens et contribuables irréprochables, nous nous inquiétons de la tournure prise par les auditions parlementaires sur EADS. Notre argent semble être consacré à faire le procès de la Caisse des dépôts et à réfléchir à chaud, en direct, sur de nouveaux modes de gouvernance. Pourquoi ? Messieurs les présidents Arthuis et Migaud, le délit d’initié n’est pas là et vous le savez ! Vous aurez tout le temps demain, d’optimiser telle ou telle structure ou mode de communication intra ou inter services de l’Etat. Les matériaux ne manqueront pas.

Nous voudrions rappeler aux parlementaires que le macro-planning de l’affaire est composé de trois étapes structurantes pour le délit.

1999 : un pacte d’actionnaires est signé entre l’Etat, Lagardère et Daimler. Dans ce pacte secret, le contribuable via le gouvernement de Lionel Jospin, renonce à tous ses droits fondamentaux d’actionnaire. Mais, il en accepte l’obligation principale, celle d’acheter. Soit plusieurs milliards pour 15 % du capital d’EADS.

2006 : au printemps, les deux actionnaires du pacte, Lagardère et Daimler, vendent subitement, simultanément et pour l’un d’eux aux enchères avec paiement immédiat, la moitié de leurs actions. Quelques jours après, le cours EADS s’effondre, suite à la publication des retards sur l’A380.

2007 : l’AMF, qui avait été saisie pour un éventuel délit d’initié, déclare début octobre, qu’il y aurait bien eu délit et qu’il serait massif.

Soyons pragmatiques ! Y aurait-il pu y avoir délit d’initié si l’Etat n’avait pas volontairement réduit à néant ses droits d’actionnaire dans le pacte de 1999 ? Avec un pacte normal, l’Etat aurait-il pu ignorer les retards techniques qu’allait connaître l’A380, alors qu’il avait nommé l’un de ses proches, M. Pontet, président du conseil d’administration de la Sogeade, holding des actions EADS ? Avec un pacte de droit commun, Lagardère et Daimler auraient-ils pu vendre sachant que l’Etat disposait des mêmes informations qu’eux et qu’ils auraient à le prévenir avant de vendre ?

Les réponses à ces trois questions sont catégoriquement : NON !

Alors, le fait générateur du probable scandale EADS, c’est effectivement la position dans laquelle l’Etat français s’est volontairement placé en 1999. Comment le gouvernement de l’époque, celui de Lionel Jospin, a-t-il pu mettre la France dans une telle situation de dépendance ? Situation porteuse de la bombe à retardement qui nous éclate aujourd’hui en pleine figure.

Nous, Etat français, avons-nous été invités à un dîner de cons pour signer le pacte qui allait faire de nous la risée du monde des affaires ? Attendu que, nous étant placés nous-mêmes dans cette situation grotesque, sommes-nous aujourd’hui en position de clamer haut et fort notre irréprochabilité ?

Dans ces circonstances, comment le gouvernement de l’époque, qui a signé un tel pacte, ne pourrait-il pas être soumis rapidement à la question. Celle que la justice de notre pays devra lui poser, à lui ainsi qu’à son capitaine, Lionel Jospin.

Cette affaire est tellement ubuesque, qu’il nous paraît utile de rappeler que, dans le business, un contrat est toujours un deal donnant-donnant. Nous avons payés plusieurs milliards pour détenir 15 % d’EADS. Qu’a-t-on reçu en échange pour nous taire définitivement et pour rester prostrés encore aujourd’hui, alors que notre pays vient de perdre des milliards ? Si nous sommes vraiment irréprochables, nous devons dire pourquoi, pourquoi nous le sommes ?

C’est sur le pacte de 1999 et pas sur autre chose, que va s’appuyer Lagardère quand il sera entendu, en justice, pour éventuel délit d’initié. D’ailleurs, dès ce week-end, dans son journal le JDD, il énonçait déjà les grandes lignes de sa future défense.

A l’heure où nous écrivons, les équipes juridiques de Lagardère travaillent jour et nuit pour fabriquer leur argumentation. Pour beaucoup de jeunes juristes de cette équipe - dont certains ont les canines du haut qui rayent le plancher - le jeu a commencé. C’est désormais leur jeu. Véritable défi sur PC portables, dont ils vont être les acteurs ces prochaines années. Un seul objectif : "notre groupe doit sortir gagnant de ce duel avec l’Etat. Sinon notre faillite peut être au bout". Très motivant pour des professionnels du privé, qui en veulent. D’ailleurs, beaucoup vont voir leur CV boosté grâce à cette affaire !

Alors, quels vont être, selon nous, les arguments que pourrait avancer l’équipe Lagardère ? Très probablement les suivants :

"Bien sûr nous sommes innocents et irréprochables. L’Etat le sait très bien. Nous pouvons être traités d’incompétents, d’irresponsables, de menteurs, d’héritiers trop gâtés... mais jamais d’avoir voulu malhonnêtement trahir la signature de notre pays. Ici, en disant "notre" pays, Lagardère va marquer un point psychologique, car de l’autre côté on dira plutôt "ce" pays.

Je vous parle en homme d’affaires : quel responsable est-on quand on met sa signature au bas d’un pacte qui nous lie pieds et mains ? Et cela, après avoir payé des milliards. Aucun vrai capitaine d’industrie n’aurait fait une telle erreur. Il aurait immédiatement été viré par son conseil d’administration et, ad nutum.

Nous sommes innocents et irréprochables, car si nous ne l’étions pas, comment comprendre alors le silence de l’Etat, pourtant président de la Sogeade à travers M. Pontet qu’il avait nommé pour ses compétences ? S’il avait été courant d’un quelconque délit, son mandant, l’Etat, n’aurait pas hésité à rompre le silence que lui imposait le pacte de 1999, car des milliards de perte potentielle étaient en jeu. Les milliards du contribuable. Je rappelle ici, à toutes fins utiles, que le pacte réduisait la France au silence, pas à l’ignorance des faits, ni au suicide !

L’Etat français ne peut plus s’abriter derrière le fait que, pour lui, ne pas honorer sa signature était impensable. Sinon pourquoi, cette impossible rupture serait-elle devenue aujourd’hui possible ? Oui, nous venons d’apprendre par la presse, que notre partenaire, l’Etat français, possède désormais 17,25 % d’EADS. Le pacte prévoyait qu’il ne puisse pas aller au-delà de 15 % ! Quelles vont être les conséquences de cette position dominante de l’Etat, sur les actions EADS que porte encore notre groupe ?

Pour ces motifs, nous, groupe Lagardère, nous nous réservons le droit de poursuivre l’Etat français pour rupture de contrat...".

Alors, oui, il y avait bien un contribuable invité au fameux dîner de cons de l’année 99.

Afin qu’une telle invitation à dilapider les deniers de l’Etat ne puisse jamais plus être acceptée et jamais plus pouvoir porter préjudice à la crédibilité de la France, nous émettons le souhait que deux propositions de loi soient rapidement étudiées.

Première proposition de loi : "Aucun représentant de la nation ne peut engager l’Etat dans un contrat qui priverait ce même Etat de tout ou partie de ses droits, sans avoir obtenu, ex ante, l’autorisation des commissions parlementaires appropriées".

Deuxième proposition de loi : "Désormais, comme certains hauts fonctionnaires, le Premier ministre pourra être tenu responsable sur ses biens propres, des fautes professionnelles commises lors de l’exercice de ses fonctions alors qu’il aurait indûment engagé les deniers du contribuable sans autorisation préalable".

Une proposition de loi sur le mensonge qualifié pourrait aussi être étudiée, car en mentant effrontément, un ministre trahit l’honneur et la confiance que lui a fait la nation en le nommant.

Ces propositions s’inscrivent parfaitement dans l’esprit de rupture cher à Nicolas Sarkozy. La future gourvenance de l’Etat ne plus être une simple dédicace du passé. L’argent du contribuable est désormais définitivement trop précieux pour qu’il soit confié à des irresponsables qui diront trop facilement qu’ils ont pourtant été irréprochables...


Moyenne des avis sur cet article :  4.12/5   (41 votes)




Réagissez à l'article

40 réactions à cet article    


  • herve33 15 octobre 2007 10:20

    Excellent article . Comme pour le crédit Lyonnais , c’est encore le contribuable français qui va devoir payer pour l’incompétence de nos chers dirigeants et la totale manipulation de grands groupes financiers et industriels sur les commandes et les leviers de l’Etat . Il y a de fortes chances que le gouvernement Jospin ainsi que les suivants aient été abusés .

    Ce qui est grave , dans cette affaire , en dehors des milliards détournés , c’est la crédibilité même des chefs d’entreprises . Beaucoup de citoyens ne feront pas la différence entre ces patrons voyous de certaines grandes entreprises du CAC40 et les autres patrons des PME et PMI .


    • Little Scarlet Pimpernel Little Scarlet Pimpernel 15 octobre 2007 12:44

      « Il y a de fortes chances que le gouvernement Jospin ainsi que les suivants aient été abusés. »

      S’agissant de dispositions en matière financière ou industrielle, aucun de ces gouvernements n’est « abusé ». Simplement, ils font ce que veulent les grands industriels et les financiers.

      D’ailleurs, dans ce genre d’affaires il n’y a pas de « droite » et de « gauche ». Les uns comme les autres ont des « représentants » au Siècle, à la Trilatérale... dont font également partie les commis de la grande finance.

      D’après l’ouvrage d’Emmanuel Ratier « Au coeur du pouvoir », paru en 1996, Jean-Louis Gergorin fréquentait souvent le Siècle depuis 1980. Pareil pour Noël Forgeard, depuis 1990.

      Pour des appartenances plus récentes, voir cet article de 2005 :

      http://www.strategies.fr/archives/1365/136504901/management_14_le_pouvoir_a _la_table_du_siecle.html

      ou les publications de Ratier :

      http://www.faits-et-documents.com/

      plein d’infos intéressantes, quelle que soit l’appartenance politique de Ratier.

      Sur la Commission Trilatérale, son propre site fournit du matériel utile, jusqu’à la possibilité d’obtenir la liste de ses membres :

      http://www.trilateral.org

      Quant à Sarkozy, qui se laisse ouvertement payer des vacances...

      Lire, en tout cas, pour ce qui est du lobbying transversal, cet article qu’Agoravox avait refusé en août dernier :

      http://blog.360.yahoo.com/quicalt?p=217

      Sarkozy, Strauss-Kahn, Bush, transversalité et targaires de la politique

      (...)

      Nicolas Sarkozy aurait-il, de fait, choisi le candidat du Parti Socialiste aux présidentielles de 2012, en aidant Dominique Strauss-Kahn (DSK) a accéder à la présidence du Fonds monétaire international (FMI) ? La question a aussitôt été tacitement posée, et l’hypothèse continue à faire le tour de Toile. Jusqu’au parallèle avec le président sortant du FMI, Rodrigo Rato, démissionnaire avant la fin de son mandat au moment où commence de fait la campagne pour les élections espagnoles de mai 2008. La « demande européenne » d’un parti français à façade « sociale-démocrate » n’est sans doute pas étrangère à l’opération de promotion de DSK. Mais, de toute façon, Sarkozy et Strauss-Kahn ont fait les deux partie, depuis le début des années 1990, des « élites » que rassemblent les cénacles de la « transversalité » française comme le Siècle. Pareil pour Bernard Kouchner et, depuis bien avant, Jack Lang ou Jacques Attali. Ou encore François Fillon, Luc Ferry, François Hollande, plus récemment Didier Migaud ou Rachida Dati, et bien d’autres. Le monde politique est un mouchoir. Mais ces cercles se caractérisent surtout par le rôle qu’y jouent les représentants des milieux financiers et industriels, véritables patrons de la politique réelle.

      Dans l’ensemble, les partis politiques sont devenus des courroies de transmission de stratégies qui ne s’élaborent, ni dans leur sein, ni même à l’Elysée ou à Matignon, mais dans les coupoles du monde des affaires. Le reste relève de la mise en scène. Le rôle, de plus en plus symbolique, du Parlement consiste à rassurer l’opinion en lui fournissant une apparence de débat et en opérant quelques mises en forme. Quant aux directions syndicales, elles se sont rapprochées des mêmes cercles et réseaux que le monde politique. Pas seulement en France, où Nicole Notat fréquentait déjà le Siècle dans les années 1990, mais aussi au niveau international. Le rôle de dirigeants de la CGT et d’autres centrales au sein du « think tank » Confrontations Europe est bien connu, de même que l’appartenance du président de l’AFL-CIO américaine John Sweeney à la Commission Trilatérale.

      La « nouvelle politique » est donc très ancienne, sauf que Nicolas Sarkozy la rend beaucoup plus visible et cherche ouvertement à faire du monde politique une corporation soudée aux carrières garanties, sûres et bien rémunérées.

      (...)

      Aux Etats-Unis, la « transversalité » de la politique est également très ancienne. Les « targaires » accaparent la scène et le système a réussi à imposer des consensus généralisés marginalisant toute opposition digne de ce nom. De quoi plaire à Nicolas Sarkozy qui, dans son « admiration » du « modèle démocratique américain », fait l’impasse sur les voies musclées par lesquelles le « consensus » a souvent été préservé. Y compris le palmerisme avec les vagues d’arrestations de 1919-21 ou le maccarthisme avec la « chasse aux sorcières ». Plus le soutien, dans l’après-guerre, à la mise en place de régimes (Suharto en Indonésie, Pinochet au Chili...) qui ont ressemblé fort peu à la « démocratie » tant vantée. Et la politique d’intervention militaire permanente où on ne joue pas à la targe, etc...

      La « transversalité » à l’échelle mondiale, débouchant sur le règne de la « politique unique » ; le rapprochement Bush-Sarkozy en même temps que la mise en place d’un nouveau Traité européen ; les pressions permanentes sur les régimes politiques « dissidents », jusqu’à la négociation de leur « retour au bercail »... sont-ils autre chose que des signes d’un verrouillage politique de la planète ? Il y a de quoi s’inquiéter. Dans l’histoire de l’humanité, les possibilités d’exil pour les opposants ont été un moteur du progrès. Mais bientôt, il n’y aura plus où s’exiler. Les exemples ne manquent pas, dans le passé, d’empires très stables qui ont stagné et reculé, devenant retardataires et rétrogrades. A présent, c’est un empire planétaire des lobbies financiers et des multinationales qui se met en place. Sans aucune opposition réelle et avec des moyens de domination sans précédent.


    • Nobody knows me Nobody knows me 15 octobre 2007 13:35

      Ils vont bien nous trouver qqn d’encore plus méchant que ces escrocs. Genre les chômeurs, les sans papiers, les jeunes qui sont violents bouh !, etc...

      Mais va falloir chercher là, parce que la pilule va pas passer si facilement.


    • Paul Kayat 15 octobre 2007 10:21

      à l’auteur.

      Bravo pour votre analyse et vos propositions de loi !

      Qu’on en finisse avec le tout et n’importe avec nos impôts


      • geo63 15 octobre 2007 10:23

        Donc la vente massive d’actions EADS est la faute de Jospin ! Ouf...


        • skof 15 octobre 2007 11:58

          Brave JOSPIN. Lui qui disait Ségo incompétente !!!!! Il aurait montré toute sa grande compétence en signant le pacte Lagardère ? Pas facile quand on utilise l’argent des autres de savoir ce que l’on signe vraiment. De toute façon il nous y mis dans la merde.


        • Vilain petit canard Vilain petit canard 15 octobre 2007 10:32

          Propositions constructives et de bon sens, bravo... mais quelques lois en plus feraient-elles de l’effet, alors qu’on n’applique les lois que partiellement, avec retard, et dans certains cas, pas du tout ? Je vois mal les députés, qui rêvent d’être un jour Ministres, voter une loi sanctionnant l’incompétence des Ministres...

          D’autant que si je vous suis, depuis 1999, tout le monde « là-haut » est au courant... Ça ferait du monde au prétoire !


          • tvargentine.com lerma 15 octobre 2007 10:39

            C’est l’année ou Jospin retourne sa veste pour recibler sa nouvelle politique économique et sociale.

            Le résultat est celui d’avoir permis ce type de politique et de dépense aux frais du contribuable.

            Le parallèle du crédit Lyonnais est à faire car les socialistes été aussi responsable des graves dérives

            A l’heure ou on demande des efforts aux citoyens français il est vraiment catastrophique de savoir que des hommes politiques n’ont pensé qu’à faire plaisir à des gens qui ne restent rien.

            Il suffit de reprendre les articles du canard enchainé de l’époque pour comprendre la « logique » de Jospin : faire plaisir à LAGARDERE dans l’optique des présidentielles de 2002


            • calach calach 15 octobre 2007 10:40

              Il est dommage que vous ne précisiez pas les droits auxquels l’Etat aurait renoncé dans le pacte de 1999 en devenant actionnaire. Cela permettrait de comprendre en quoi l’Etat est fautif. Sans être un spécialiste, il me semble qu’un actionnaire a le droit de participer aux AG et à l’information sur l’activité de l’entreprise ! L’Etat était-il obligé de racheter les actions des vendeurs du fait de ce pacte ?


              • Francis, agnotologue JL 15 octobre 2007 11:13

                Hum, pas clair. Mélange des genres entre faits, suppositions, propositions.

                Propositions : bien sûr, excellentes. Mais est-ce à l’ordre du jour ? Laissons les responsables faire les leurs (plus de stock options), la main sur le coeur pour essayer d’occulter le délit. Ce sera toujours ça de gagné.

                Que va dire l’équipe Lagardère ? Il vont énoncer des faits ? Alors soyons factuels. L’intérêt de cet article réside surtout dans sa toute première partie.


                • LE CHAT LE CHAT 15 octobre 2007 11:38

                  Nous serions tous des François Pignon donc ? C’est pas d’aujourd’hui que le contribuable doit mettre la main à la poche pour éponger les conneries et magouilles des mafieux politicards smiley


                  • Anto 15 octobre 2007 11:51

                    Je ne suis pas d’accord du tout. Pour vous sans le pacte d’actionnaire, il n’y aurait pas eu de delit d’initie. Je vais plus loin. Sans ce pacte d’actionnaire, il n’y aurait pas eu d’EADS.

                    La France avait un interet strategique evident dans le rassemblement des activites aero et militaires europeennes. En Europe, via l’aerospatiale, l’etat francais etait le leader et le moteur evident d’une telle cooperation censee reunir, l’espagne, l’allemagne, le royaume unis et des partenaires prives. Les negociations ont aboutit a ce pacte, qui est loin, comme vous le dites, de faire renoncer l’ etat francais a ses prerogatives (Comment selon vous forgeard s’est retrouve a la tete du groupe). Daimler etait d’ailleurs farouchement oppose toute participation publique dans la gouvernance mais a fait des concessions aussi...

                    Le plan Power 8(= plus de 10000 licenciements) par exemple a ete concu des 2005, alors que l’entreprise cartonnait mais que l’on voulait augmenter les dividendes des actionnaires. Pourtant il n’a ete ressorti des cartons qu’au moment de la crise. Pourquoi selon vous ? La participation plus active de la france dans la gouvernance d’une multinationale n’aurait jamais aboutit aux succes qu’ont connus l’entreprise a cause de la mefiance qu’aurait eu les autres partenaires.

                    Ce pacte a 8 ans, et il est discute depuis presque autant d’annees. Mais il a bon dos. Ce delit d’inities que vous semblez considerer comme acquis ne peut lui etre impute. Par ailleurs, l’etat francais ne participe pas a hauteur de 17.25% mais bien de 15%. C’est bien pour cette raison que c’est la CDC qui a achete les actions.

                    Vos series de lois sont absurdes. Comment determiner une faute professionnelle. EADS a ete un succes coninu 7 ans durant. Le pacte quant a lui n’etait pas fige. Est-ce la faute donc, du gvt Jospin, ou des suivants ? Ou on peut meme remonter avant et crtiquer les gvt qui ont pris la decision de lancer la france dans les programmes aeronautiques et spatiaux. Quant aux millards que vous evoquez, ils seront perdus si EADS implose ou si l’Etat vend. Ce n’est pourtant pas d’actualite.

                    Vous rebondissez betement sur une tentative demago de fillon de refiler la r4sponsabilite de ce gachis sur un gouvernement PS. Stop ! Les coupables sont Daimler et Lagardere. Vous ne pouvez lancer une cooperation en comptant sur la malhonnete de vos partenaires. C’est le travail de la justice. L’action EADS est aujourd’hui sous evaluees et remontera.

                    La France est une victime, certes. Mais les choix de 1999 ont ete unanimement salue a l’epoque et se reveles fructueux jusqu’a maintenant. Maintenant si vous, vous pouvez prevoir 8 ans a l’avance que ce choix etait casse gueule parce que des ingenieurs avaient mal evaluer le cout d’un programme et que cela coinciderait avec le retard du lancement de votre nouveau fleuron, vous pouvez efectivement traiter tous les autres de cons.


                    • alexis-LON 15 octobre 2007 12:40

                      Je suis daccord avec vous, c’est facile et simpliste de tout mettre sur le dos du gouvernement de 1999. Je pense qu’en 8 ans de temps, les gouvernements qui se sont succédés ont largement eu le temps de suivre l’evolution d’EADS et donc auraient du voir ou surveiller les derives. Alors ils ont fait quoi les gouvernements apres 1999 ? Ils ont glandé, se sont tournés les pouces ? De mon point de vue, ils sont autant responsable sinon plus que celui de 1999. Il faut arreter de dire n’importe quoi, on reve la. La droite est au pouvoir depuis au moins 5 ou 6 ans, c’est elle qui aurait du agir. Alors soit elle a laissé la situation pourrir volontairement soit elle a été négligeante. Et si l’accord conclu en 1999 avait été si desavantageux que ca pour l’etat, je pense que l’UMP n’aurait pas manquer de le faire savoir au PS et qu’on en aurait entendu parler. Je n’ai pas le souvenir d’avoir entendu de telles critiques, et comme on dit « qui ne dit mot consent » ....


                    • Nobody knows me Nobody knows me 15 octobre 2007 13:41

                      Clair, tout le monde était d’accord lors de la création de ce pacte. La dérive a d’ailleurs eu lieu longtemps après, avant les annonces de retard de l’A380.


                    • Paul Kayat 15 octobre 2007 12:12

                      Qlq part c’est risible que Jospin ait traité Royale d’incompétente. En fait d’incompétence il a su se montrer à la hauteur en signant les yeux fermés le pacte EADS.

                      MAintemant c’est au contribuable de payer.


                      • geo63 15 octobre 2007 13:14

                        Ce débat part dans tous les sens :« signer les yeux fermés », on peut ne pas apprécier Jospin mais à quoi riment tous ces commentaires laissant entendre qu’il était incompétent, irresponsable, pourquoi pas intellectuellement déficient ? On discute sur des faits de 1999, les ventes massives d’actions datent de 2006, tout de même 7 ans pour la bourse c’est très très loin !


                      • Harald 15 octobre 2007 12:16

                        Je n’ai pas bien compris votre article : en quoi le pacte d’actionnaire de 1999 qui obligeait l’État à mettre dans le pot 15 milliards d’euros, l’obligeait-il, 8 ans plus tard à faire racheter à Lagardère, via la CDC, ses titres ?

                        Merci d’éclairer ma lanterne.


                        • pallas 15 octobre 2007 12:48

                          Bon les impots sont utile pour la collectivité, une partie pour faire plein de rond point, car oui, nous français collectionnons se genres de choses, c’est un besoin vital, ensuite pour les grands projets comme EADS, nous chers français sommes des samaritains, ne gagnant deja pas bcp, nous estimons que les riches et les elites meritent d’arrondir leurs fins de mois, donc nos impots sont d’utilité public, aidons les riches et corrompus ensuite avec grande satisfaction du devoir accompli regardon un bon match de rugby et de football. Vive la republique, vive la france.


                          • Le péripate Le péripate 15 octobre 2007 13:02

                            Un bon point sur cet article : la responsabilité du pseudo socialiste Jospin. Et un grand éclat de rire pour la « gourvenance », symbole selon vous de la « rupture » Saint Sarkozienne ! Sur qu’il va nous induire dans la gourance ! smiley


                            • Emile Red Emile Red 15 octobre 2007 13:08

                              Article très fouillis où confusion entre état, nation, pays se bat avec les responsabilités de la CDC de Lagardère ou de Daimler.

                              Le pacte conclus en 1999 (avantageux pour le privé comme toujours lors de privatisation) n’a rien à voir avec les délits de 2005/2006, la CDC, aux dernières nouvelles serait le dindon de la farce et ne peut être inclus dans le délit.

                              D’autre part il est troublant qu’au moment où Villepin est dans la panade Clearstream, M. Lagardère, ami de Sarkozy, use démesurément de ses « propres » médias pour mettre en cause l’ancien 1er ministre, dédouanant Breton et Sarkozy les deux derniers ministre des finances qui pouvaient foncièrement et directement être au courant de la magouille jusqu’à bloquer la remontée d’information.

                              Que Jospin ait signé un marché de dupe comme se fut fait avec Total, FT, UAP et autre Renault n’est pas une nouvelle, mais de là à le rendre responsable de ce délit qui est du fait de deux privés ayant profité de l’aubaine semble plus que tendancieux.

                              Lagardère est un aparatchik pour qui toutes les portes du pouvoir sont ouvertes, il en a profité outrageusement jusqu’à tomber dans les griffes de la justice, la peine qu’il encourre sera toujours trop faible aux vues des préjudices subis par la nation, il devrait être privé de tous ses droits civiques et les entreprises dont il est propriétaire devraient lui être confisquées comme dommages et intêrets.


                              • geo63 15 octobre 2007 14:22

                                D’accord avec cette intervention. Pour Lagardère, affirmer qu’il n’était pas au courant des problèmes de délais pour Airbus, alors que l’activité boursière exige d’avoir l’information à la demi-heure près (règle de survie) et qu’il siégeait au CA d’Airbus,fait hurler !


                              • Le péripate Le péripate 15 octobre 2007 13:52

                                C’est vrai que Jospin n’est pas à proprement parler responsable du délit d’initié ! Mais il n’a pas non plus été dupé ! La collectivité a investi, et, au moment où l’affaire commençait à être rentable, hop, on privatise... privatisation des bénéfices, collectivisation des pertes et des coûts d’investissement, c’est une responsabilité, bien réelle. Cependant, l’auteur nous prends pour des c...s. Après avoir dans un autre article dénigré le rôle de l’Etat, il tente d’enfoncer son clou libéral encore et encore... Seulement, il le fait avec une telle maladresse, que s’en est presque un plaisir de le lire smiley


                                • Nobody knows me Nobody knows me 15 octobre 2007 18:11

                                  Moi je pense que l’auteur essaye de protéger ses petits copains en nous sortant des théories à dormir debout. Surtout qu’il n’y a pas eu de réponse de toute la journée de la part de l’auteur. Allez hop rubrique « pamphlet ».

                                  Il faudrait arrêter de se foutre un peu de notre gueule, c’est des pourris qui étaient tous aux courants, qui se sont fait plaisir sur notre dos car ils sont bien potes et qu’ils se font de la caillasse à outrance ensembles. Pour étouffer les scandales, on achète qqs groupes de medias et on charge des types comme l’auteur de nous sortir des théories à 2 sesterces.


                                • tchoo 15 octobre 2007 14:08

                                  Délit d’initiés : pour moi pauvre cochon de payeur de contribuable le délit d’initié est le fait de bénéficier d’informations particulières et non publiques qui permettent d’opérer une transaction financière à son avantage. Ainsi donc, AL et les 1200 cadres d’EADS n’auraient pas profiter d’une telle situation et le seul responsable c’est YoYo. Sacré raccourcis, pour dédouaner la malhonnêteté de certains « capitaine d’industrie ». Il est vrai que depuis la mise en service de la « route de l’Airbus » jamais la rythme d’un convoi par semaine n’a été atteint et que on ne peut savoir à l’avance le calendrier de ces convois. Nous avions tous l’informations sous les yeux et nous n’avons pas su la voir. C’est ce qui distingue, sans doute, le cochon de contribuable payeur, des hauts esprits à la tête de cette entreprise. Je croyais que l’enfuamge était réservé aux poissons et aux jambons !


                                  • Gilles Mesnard Gilles Mesnard 15 octobre 2007 16:00

                                    Article incroyable !

                                    L’auteur pose 3 question, je cite :

                                    - « Y aurait-il pu y avoir délit d’initié si l’Etat n’avait pas volontairement réduit à néant ses droits d’actionnaire dans le pacte de 1999 ? »

                                    - « Avec un pacte normal, l’Etat aurait-il pu ignorer les retards techniques qu’allait connaître l’A380, alors qu’il avait nommé l’un de ses proches, M. Pontet, président du conseil d’administration de la Sogeade, holding des actions EADS ? »

                                    - « Avec un pacte de droit commun, Lagardère et Daimler auraient-ils pu vendre sachant que l’Etat disposait des mêmes informations qu’eux et qu’ils auraient à le prévenir avant de vendre ? »

                                    Sa réponse est simple et directe :

                                    « Les réponses à ces trois questions sont catégoriquement : NON ! »

                                    Mais il n’y a aucune explication à cette réponse.

                                    Forcément car il n’y a aucun corrélation entre le fait que l’État ait renoncé à ses droits d’actionnaires et le fait qu’il ait fait acheter, par la CDC, sur le dos du contribuable, des actions détenues par un groupe privé.

                                    Je me demande devant la malhonneteté intellectuelle de son auteur quelles sont ses motivations sinon, celles de « tromper » le lecteur.


                                    • Marianne Marianne 15 octobre 2007 17:06

                                      L’article est intéressant mais je suis d’accord avec Gilles Mesnard. Autant ce pacte d’actionnaire est insensé. Accepter des part en renonçant à sa voix, son pouvoir d’actionnaire, c’est débile et on ne comprend pas la motivation d’origine de ce pacte (il y a certainement une raison, qu’il aurait été intéressant d’investiguer...). Mais le délit d’initié aurait tout aussi bien avoir lieu même si l’Etat avait conservé ses droits d’actionnaire... Concernant es retards de production de l’Airbus ont-ils été évoqués en conseil d’administration de la Sogeade ?

                                      Une chose est sûre, les dirigeants sont toujours normalement au courant des pbs de leur entreprise, avant même communication au Conseil d’Administration et donc, par définition, LE SYSTEME MÊME DES STOCKS-OPTIONS PORTE EN LUI LE VICE DU DELIT D’INITIE. Il est urgent de revoir complètement ce système, en France comme en Europe. Réfléchissons à une alternative et intéressons les patrons aux bénéfices avant investissement et distribution de dividende et à des indicateurs de saine gestion, de respect de l’environnement, de respect de la ressource humaine etc, et ne distribuons plus de stock-options ! Mais il ne faut pas le limiter à la France ! Saisissons le parlement Européen pour légiférer en la matière !


                                      • Battement d’elle 15 octobre 2007 17:15

                                        @ l’auteur

                                        Article truffé d’inepties et de faux chiffres !


                                        • koton 15 octobre 2007 17:27

                                          c’est attaque jospinique cet article ?une attaque partisanne ?...

                                          une attaque de « le point »de vue(t’as rien vue)c’est pareil ?


                                          • Forest Ent Forest Ent 15 octobre 2007 17:50

                                            Une petite erreur de date : la vente a eu lieu au printemps 2007.

                                            Sinon, l’article sous-estime à quel point le contribuable s’est fait avoir depuis 30 ans par PS et UMP réunis.

                                            Giscard a donné (!) Hachette à Lagardère.

                                            Jospin a donné (!) Aérospatiale à Lagardère.

                                            Chirac a donné Vivendi Editions à Lagardère.

                                            Etc, etc, ...

                                            Dans le cas d’EADS, le ministre des finances qui a fait le cadeau s’appelait Strauss-Kahn, actuel président du FMI, que d’aucuns sur AV présentent comme le symbole de la gauche moderne.

                                            Le pire scandale n’est pas que Lagardère vende ses actions, c’est qu’on lui ait données. Au moment de la fusion, Aérospatiale valait 10 fois Matra. Et vivent les « champions européens ».

                                            Et pourquoi ne pas s’étonner de la fusion GDF Suez porteuse de dérives bien pires ?


                                            • Nobody knows me Nobody knows me 15 octobre 2007 18:13

                                              Purée il en a une grosse ce Lagardère... Et il est jamais rassasié en plus.

                                               smiley


                                            • Harald 15 octobre 2007 18:28

                                              D’après vous, donc, Mr Forest, l’État a donc payé 2 fois :

                                              - la 1ère fois en donnant les actions

                                              - la seconde fois en achetant les actions qu’il avait donné ?

                                              Ce sont des super-gestionnaires au gouvernement quand il s’agit de jouer avec les sous des autres (les nôtres en l’occurence) !

                                              Par contre, et je réitère ma question plus haut, j’aimerais bien que l’auteur nous explique pourquoi cette affaire de délits d’initiés est lié au pacte d’actionnaire ?


                                            • Forest Ent Forest Ent 15 octobre 2007 18:31

                                              « D’après vous, donc, Mr Forest, l’État a donc payé 2 fois »

                                              Tout à fait. La deuxième fois quand la CDC a racheté des parts.


                                            • Nietzsche 15 octobre 2007 19:19

                                              Jospin, il ne s’est pas déjà fait avoir avec Airlib ?


                                              • JPL 16 octobre 2007 05:44

                                                Les aides de l’état puis la déconfiture finale d’AirLib sont intervenues durant le premier gouvernement Raffarin, voir par exemple la fiche wikipedia


                                              • Nietzsche 16 octobre 2007 07:37

                                                Bruxelles s’alarme des distorsions de concurrence et conteste en particulier le prêt de 30,5 millions accordé en janvier 2002 par Jean-Claude GAYSSOT, ministre des transports du gouvernement Jospin.


                                              • trou noir trou noir 15 octobre 2007 21:35

                                                Même si le contenu des propositions est citoyennement correct, que de lois pour régler l’addition d’un diner de cons auquel ceux-ci n’ont même pas eu la joie de participer. Les connaisseurs savent qu’il y avait ce jour-là un ’’tournedos Rossini’’ !


                                                • JPL 16 octobre 2007 05:40

                                                  Extrait d’un article du Monde (édition du 06/10)
                                                  Début de citation
                                                  C’est pourquoi, en novembre 2005, Arnaud Lagardère et Manfred Bischoff, coprésidents du conseil d’administration d’EADS, viennent ensemble informer le ministre de l’économie, Thierry Breton, de leur intention de céder chacun 7,5 % du capital. Ils lui expriment le désir de leurs groupes de se recentrer sur leur métier de base, les médias pour Lagardère et l’automobile pour Daimler.

                                                  « Je leur ai fait part de ma très grande réserve », affirmait, vendredi 5 octobre au Sénat, M. Breton. Le ministre estime qu’EADS étant engagé dans des investissements très importants, ces retraits partiels pouvaient avoir des répercussions négatives vis-à-vis des salariés, des clients, des fournisseurs et des marchés.

                                                  A l’époque, le groupe allemand aurait même envisagé de réduire davantage sa participation, en vendant 15 %, mais il aurait fallu pour cela que Paris diminue la sienne. Or, Bercy ne voulait en aucun cas réduire la voilure, estimant que sa participation dans EADS était stratégique.

                                                  Pour des raisons notamment techniques, l’opération n’est pas lancée immédiatement. Elle le sera le 4 avril 2006. La veille, conformément au pacte d’actionnaires, un conseil de Sogeade est convoqué. Il s’agit de savoir si l’Etat utilisera ou non son droit de préemption sur les 7,5 % du capital mis en vente par Lagardère. Il ne le fait pas. Mais ce droit est en fait théorique, car, lors de la création d’EADS, l’Etat s’est engagé auprès de l’actionnaire allemand à ne pas détenir plus de 15 % du capital.

                                                  En bref : l’état était au courant de bien plus que ce que l’on veut bien nous dire, il l’était notamment au titre du pacte d’actionnaire... Et a laissé faire...


                                                  • Jarmila 16 octobre 2007 12:38

                                                    Excellent article en effet. Il faudrait ajouter que la CDC (c’est-à-dire l’Etat français) a perdu 200 millions euros dans cette histoire. Ce qui alourdit encore le déficit de l’Etat : une nouvelle ardoise que les contribuables devront payer !!


                                                    • Nietzsche 20 octobre 2007 08:18

                                                      « Qu’elle fera plus de bruits que celle du crédit lyonnais »

                                                      il faudrait écrire ’que celleS" du crédit lyonnais


                                                    • bebe 19 octobre 2007 08:14

                                                      Cet article me semble plus que tendancieux, car je ne vois pas trop ce que le pacte d’actionnaire dédouane Lagardère de son « hypothètique » délit d’initié ? Que le pacte d’actionnaires ne soit pas le meilleur, que l’état et le contribuable se soit fait avoir juste l’os, sans doute, mais ça ne justifie en rien et n’excuse en rien le fait que si Lagardère possédait des informations sur le report du programme A380, il lui était interdit par la loi de vendre ses stocks options. D’ailleurs, même si l’état ou du moins certains membres du type Breton était au courant et qu’ils n’ont rien dit lorsque la CDC à racheté les actions à Lagardére, ça n’enlève rien à Lagardère de son délit d’initié. Au pire faudra rajouter dans le panier de crabes quelques membres de l’ancien gouvernement, mais n’allez pas me faire croire que Lagrdère n’était pas au courant des futurs retards. D’une le fait que tous les hauts dirigeants aient vendus en même temps (non ce n’est pas une coîncidence), et de deux même le plus basique des employés d’Airbus savait que tous n’allait pas très bien dans le développement de l’A380 et que donc l’annonce d’une retard ne serait pas une surprise, alors les hauts dirigeants et les actionnaires ...). Donc en résumé, j’espère que la justice fera son boulot et que l’excuse de dire oui mais l’état était au courant ou c’est la faute au pacte d’actionnaire ne changera rien au délit d’initié massif !!!!!!!!!!

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON







Palmarès