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Accueil du site > Tribune Libre > En attendant la création de l’OME : Organisation Mondiale de (...)

En attendant la création de l’OME : Organisation Mondiale de l’Environnement

Après le sommet de la Terre qui s’est tenu la semaine passée (du G20 au Rio +20), et les idées d’une lointaine création d’une Organisation mondiale de l’Environnement dans le cadre de l’ONU (« Ça ne mange pas de pain » d’annoncer des idées qui ne verront probablement jamais le jour avant deux décennies…), on pourrait, tout au moins pour ceux qui prennent vraiment en considération les intérêts de l’espèce humaine dans leur globalité…, commencer par reprendre les idées simples qui sont à la base de notre mode de vie quotidienne et effectuer des changements culturels allant dans ce sens d’un mieux vivre pour tous.

Il est vrai que les idées sont multiples et décrites depuis longtemps, mais les mises en pratiques ont été soigneusement remisées dans les tiroirs et classées dans les archives… pour le futur !

Et pour les raisons évidentes suivantes :

Pour ne parler que de l’alimentation : Quels seraient les pays et ministères qui auraient le courage de remettre en cause les modes de fonctionnement des sociétés dont elles ont la charge ? 

En faisant un tour rapide des nations, je n’en ai pas encore trouvé…

L’idée même que l’humain doive se passer d’alimentation animale pour sa consommation effraie tous les politiques (et religions sclérosées sur des habitudes un peu dépassées et déconnectées de la réalité contemporaine !).

Cela impliquerait une véritable révolution qu’aucun état ne tient à mettre en œuvre…

Et pourtant…

Comme vous le savez sûrement, à vouloir continuellement surconsommer de l'alimentation à base animale, nous hypothéquons gravement l'équilibre de notre écosystème terrestre (en plus de notre santé !) et cela provoque un manque sérieux de céréales qui pourraient être utilisées pour la nourriture des humains qui sont plus d'un milliard à souffrir gravement de la faim (et de la soif !).

Plusieurs articles et ouvrages s'en sont déjà fait l'écho depuis des années voir des décennies. Je ne mentionnerai donc que : "Face à la croissance de la faim dans le monde, il est urgent d'adopter un mode de vie plus éthique" ou deux livres comme "La société de consommation face aux défis écologiques" et tout récemment on pouvait lire un article intitulé : "Quand l’industrie de la viande dévore la planète" : Lire ici !

Cela est d’autant plus intéressant, qu’il est bon de rappeler que l’anatomie et la physiologie de l’espèce humaine n’est pas carnivore mais bien herbivore comme le montre les travaux de Milton R. Mills, M.D. (Lire la traduction française).

Ajoutons en plus à ce sujet le fait que nous pourrions résoudre ce problème de la faim dans le monde en augmentant le niveau de vie des pays défavorisée.

En effet, il a été constaté que l'amélioration du niveau de vie permettait aux peuples nouvellement favorisés, de baisser leur taux de natalité sans heurts et brutalités contrairement aux politiques volontaristes et rigides de ces trente dernières décennies dans ces pays. On pourrait alors voir à l'échelon planétaire, une natalité basée sur une configuration de trois enfants par famille qui serait un niveau d'équilibre pour notre espèce sur Terre.
(voir aussi le livre au titre provocateur : Faire des enfants tue : Eloge de la dénatalité ». 

En fait, redistribuant les richesses, il est démontré par les experts internationaux de l'ONU, et des organismes écologiques, que nous pourrions être sans problème majeur 11 milliards d'habitants si nous savions gérer nos richesses naturelles et les redistribuer de façon plus égalitaire en adoptant un autre mode d'alimentation qui ne soit plus majoritairement animal…

Il est vrai que cela implique une véritable révolution des mentalités dans les sociétés et met en jeux de futurs affrontements avec les forts lobbies des multinationales alimentaires et des métiers basés sur les circuits de la viande (bouchers, charcutiers, etc.) qui représentent de véritables « poules aux œufs d’or » pour l’économies des pays habitués à la surconsommation. 

Pourtant ce changement de vie nécessaire est une question de courage si nous ne voulons pas nous entre-déchirer dans les décennies à venir…

Mais hélas, la lâcheté prouvée des politiques étant ce qu'elle est, il ne faudra compter que sur les sociétés civiles et ONG pour faire avancer ce débat et cette prise de conscience salutaire.

Quand aux états (et religions concernées), ils sont bien trop frileux pour changer leurs habitudes…

Chers lecteurs, en attendant cette réalisation optimiste salutaire, et comme un célèbre humoriste le disait « Dieu a dit  : “Je partage en deux, les riches auront de la nourriture, les pauvres de l’appétit. » (Coluche), je ne peux que vous souhaiter un bon appétit… tout au moins, pour ceux qui ont la possibilité de s’alimenter… 

Bien à vous, votre relayeur d’idées de service !

Pierre Sarramagnan-Souchier, le 24 juin 2012.

Note : Voir 18 photographies végétariennes !

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consommation saine

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49 réactions à cet article    


  • gordon71 gordon71 25 juin 2012 10:47

    bonjour et bravo

    vous êtes l"exemple parfait décrit par René Riesel, dans
    Catastrophisme, administration du désastre et soumission durable

    là où l’on sait au moins une chose : c’est que les pires excès dans la destruction de notre écosystème viennent de la centralisation et de la concentration des pouvoirs vous ne proposez rien de moins que de créer une super administration mondiale chargée de contrôler et surtout de rééduquer toute une partie de la population qui ne sait pas manger convenablement

    l’ ouvrage Riesel et Semprun vient nous prévenir de l’illusion entretenue par le nouveau capitalisme vert que la catastrophe peut encore être évitée, à condition de se soumettre à un diktat soigneusement élaboré par quelques uns, avec le soutien de quelques scientifiques médiatiques
    les m^mes qui nous ont vendu la révolution verte, le productivisme et l’escroquerie intellectuelle du développement durable


    • Pierre Sarramagnan-Souchier Pierre Sarramagnan-Souchier 25 juin 2012 11:13

      Bonjour !

      Merci de votre remarque. 
      Je me crois cependant autoriser de vous signaler que je ne suis pas le promoteur de cette idée d’une centralisation mondiale, mais seulement le relayeur des décisions qui ont été annoncées au Rio 20 relatives à la création de l’OME dans le cadre de l’ONU. Ce serait d’ailleurs me donner bien des pouvoirs et prétentions que je n’ai pas… A moins que vous n’ayez lu un peu rapidement mon billet , j’indique « qu’en attendant cette création qui ne mange pas de pain » il conviendrait que le reprendre les idées simple qui pourraient faire avancer les sociétés. 
      Vous constaterez donc que ce billet aurait tendance à répondre à votre désir d’un développement qui ne soit justement pas productiviste… Etc.
      Avec mes salutations courtoises.
      Vote serviteur durable de service !


    • Pierre Sarramagnan-Souchier Pierre Sarramagnan-Souchier 25 juin 2012 11:37

      « Sans risquer la perte inévitable des libertés fondamentales comme le droit de pouvoir se promener libre dans une forêt.

      Un tel organisme favoriserait la prise de contrôle et la monétisation de l’environnement. »

      Merci de cette remarque.

      J’ai l’impertinence de vous faire remarquer que c’est déjà le cas.

      Les Amérindiens et peuples Autochtones qui ont manifesté auRio 20 l’on rappelé aux puissants de ce monde puisqu’on qu’on les expulse de leurs territoires ancestraux « en toute légalité ». Les organismes mondiaux n’y sont pour rien dans ce cas de figure puisque ce sont les pays qui s’en chargent déjà (depuis plusieurs décennies…)

      Avec mes salutations courtoises.

      Votre serviteur.



    • Tchile Tchile de Savouè 25 juin 2012 22:04

      à soulmanfred : je crois que c’est parce que t’as oublié de te contenir ;) Bon ton commentaire m’a bien fait rire, c’était bien tourné. Mais je ne suis totalement d’accord avec le " crapules corrompus" oh y en a certainement dans ces organisations, mais la base est bonne et fait quand même avancer les choses. Partout on trouvera des gens qui ne recherchent que des intérêts personnels, mais il ne faut pas oublier ceux qui travaillent avec eux et qui cherchent à faire le maximum pour la planète et les différentes populations du monde.

      Les grandes entreprises qui veulent prendre le contrôle sur des ressources essentielles pour servir leurs intérêts ça me fait penser à deux trois chansons dont ces deux-là des Cowboys Fringants : http://www.youtube.com/watch?v=IO6wkr5uxkQ et  http://www.youtube.com/watch?v=YDqYa88lU-I
      Bon je commence à m’éloigner du sujet


    • Pierre Sarramagnan-Souchier Pierre Sarramagnan-Souchier 26 juin 2012 07:24

      Réponse à soulmanfred du 25 juin 16:57 : Tchile de Savouè du 25 juin 22:04 ayant eu la bonté de répondre pour moi à votre question, je rétablie votre commentaire du 25 juin de 16:04.
      Courtoisement.


    • citoyenrené citoyenrené 25 juin 2012 10:50

      bon article,

      et vu la récente trahison des nos gouvernants à Rio+20, une révolution, au moins une évolution de gouvernance, vers la souveraineté des peuples est prioritaire

      « trahison » car le péril écologique nécessite des directions et changements de cap nets et majeurs

      par contre, le courant dé-nataliste est stupide à mon sens

      comme vous dites, « nous pourrions être sans problème majeur 11 milliards d’habitants »

      éventuellement, le meilleur moyen de contrôler la natalité : le développement et la lutte contre la misère


      • Pierre Sarramagnan-Souchier Pierre Sarramagnan-Souchier 25 juin 2012 11:15

        Merci de votre remarque !

        Bonne journée.

      • gordon71 gordon71 25 juin 2012 11:02


        "L’état d’urgence écologique est à la fois une économie de guerre qui mobilise la production au service d’intérêts communs définis par l’Etat et une guerre de l’économie contre la menace de mouvements de protestation. C’est à la chaleur de l’incendie du monde que les diverses bureaucraties préposées à la gestion spécialisées de chaque secteur de la société de masse atteignent leur point de fusion, une mise en conformité écologique du capitalisme, une survie réglementée en bloc par l’administration du désastre qui nous sera revendue en détail par la production marchande.
         C’est un écologisme de caserne !"

        René Risel et Jaime Semprun


        • Pierre Sarramagnan-Souchier Pierre Sarramagnan-Souchier 25 juin 2012 11:18

          Merci de votre remarque.

          Courtoisement.

        • kriké 25 juin 2012 14:31

          gordon71
          l’Encyclopédie des Nuisances tout un programme et cette d’odeur quand tu ouvres leurs
          livres.
           smiley


        • gordon71 gordon71 25 juin 2012 14:36

          kriké

          pas compris.... !

          (en passant pour votre avatar équivoque....

          j’arrive pas à décider insecte, grenouille ou primate..... ?)


        • Le péripate Le péripate 25 juin 2012 11:16

          Derrière un problème écologique il y a toujours une question de droit de propriété mal résolu voire absent.
          C’est qu’exprime la tragédie des communs. Si une pâture n’appartient à personne, chacun y mène autant de bétail qu’il lui est possible, sans considération pour la repousse de l’herbe puisque s’il ne le fait pas, quelqu’un d’autre le fera. Et la pâture dépérit puis disparait.


          • foufouille foufouille 25 juin 2012 11:25

            le capitaliste fait pareil, puis vend la pature


          • Le péripate Le péripate 25 juin 2012 11:27

            D’accord. Et quelle est la valeur d’une pâture détruite, gros malin ?


          • Pierre Sarramagnan-Souchier Pierre Sarramagnan-Souchier 25 juin 2012 11:30

            En effet ! 

            La « propriété » est l’un des sujets de divergence entre bien des pays et peuples sur les cinq continents…
            Et dans l’histoire, les divers régimes politiques ont montré leurs limites dans ce domaines…
            (Les Amérindiens, les paysans sans terre du Brésil et d’ailleurs en savent quelque chose à ce sujet… Les multinationales et pays riches prédateurs qui s’achètent des surfaces gigantesques de terres pour leur productions personnelles creusent encore plus les inégalités et les ressentiments… (cf. : voir à ce sujet : http://forets.greenpeace.fr/futur-vole-par-lexploitation-forestiere-en-republique-democratique-du-congo&nbsp ;
            et le billet : 
            Explosif : Le développement pernicieux des agrocarburants et le cas symptomatique de Fanaye au Sénégal : http://archives-lepost.huffingtonpost.fr/article/2011/11/02/2628127_explosif-le-developpement-pernicieux-des-agrocarburants-et-le-cas-symptomatique-de-fanaye-au-senegal.html

            Merci de votre remarque.

            Courtoisement. 

          • foufouille foufouille 25 juin 2012 11:32

            « D’accord. Et quelle est la valeur d’une pâture détruite, gros malin ? »

            comme pour une ruine, on attend le pigeon qui paye


          • Pierre Sarramagnan-Souchier Pierre Sarramagnan-Souchier 25 juin 2012 11:47

            Merci de cette remarque pertinente !

            Je ne peux que vous signaler l’exemple d’une coopérative de 3000 femmes africaines qui après avoir subi à plusieurs reprises les affres de la guerre civile, recommence à nouveau à recultiver leurs champs qui ont été entièrement détruits et ce dans l’indifférence générale et sans aucune subvention. 
            Je ne me permettrait donc pas de leur demander combien cela leur a coûté… Car elle en connaisse le prix des larmes et du sang…
            Voir la page « 24 heures d’une femme dans les champs » : La journée d’une femme du monde rural dans les champs en Afrique : http://pierre.souchier.free.fr/lagrace/La_Grace_des_Femmes/24_h_aux_champs. html

            Courtoisement.

          • Le péripate Le péripate 25 juin 2012 11:50

            Les surfaces gigantesques de terres accaparées...

            J’ai voulu les voir en Afrique. Au delà des rumeurs, personne et y compris les associations en principe compétentes n’ont pu m’en montrer le premier arpent.

            Alors ensuite viens la théorie de « l’homme de paille », invérifiable.


          • Pierre Sarramagnan-Souchier Pierre Sarramagnan-Souchier 25 juin 2012 13:50

            Cf. : votre remarque : « Les surfaces gigantesques de terres accaparées..J’ai voulu les voir en Afrique. Au delà des rumeurs, personne et y compris les associations en principe compétentes n’ont pu m’en montrer le premier arpent. »


            Je ne peux que vous conseiller de reprendre contact avec des associations qui pourront vous montrer les réalités sur le terrain. Outre l’exemple du Sénégal que je mentionnais (http://archives-lepost.huffingtonpost.fr/article/2011/11/02/2628127_explosif-le-developpement-pernicieux-des-agrocarburants-et-le-cas-symptomatique-de-fanaye-au-senegal.html), je peux vous indiquer les associations suivantes :

            L’ONG CARE qui vient justement de publier un rapport intitulé : Conférence Rio+20 : le monde ne peut plus croître aux dépens des plus démunis estime l’ONG CARE 

            http://www.cdurable.info/Conference-Rio-ONU-Developpement-Durable-Rapport-ONG-CARE.html

            leur site : http://www.carefrance.org/#


            L’association Peuples solidaire qui mène des actions très pointues sur ce suje. Leur site : http://www.peuples-solidaires.org/


            L’association du CCFD-Terre solidaire qui est la 1re ONG française d’aide au développement.

            Leur site : http://ccfd-terresolidaire.org/


            etc. 


            Bien courtoisement vôtre.



          • Le péripate Le péripate 25 juin 2012 13:58

            Je crois que vous n’avez pas compris. Les « rapports » je connais. Maintenant, c’est avec une caméra que j’ai voulu voir. Et là, plus personne.


          • Pierre Sarramagnan-Souchier Pierre Sarramagnan-Souchier 25 juin 2012 14:09

            Regardez le site : Accaparement des Terres !


            Bonne visite…

          • Le péripate Le péripate 25 juin 2012 14:11

            Oui, des « sites ».

            Mais avec les yeux... vous comprenez ?

            Pchuit... nada, pouic, que dalle...


          • Le péripate Le péripate 25 juin 2012 17:39

             smiley La vérité est dure à entendre.


          • Pierre Sarramagnan-Souchier Pierre Sarramagnan-Souchier 25 juin 2012 19:51

            Voir aussi ici :

            Terres propose une série de web reportages réalisés dans huit pays d’Afrique Subsaharienne, d’Amérique latine et d’Asie sur le thème de l’accaparement des terres agricoles

            http://ccfd-terresolidaire.org/terres/


          • Le péripate Le péripate 25 juin 2012 20:00

             smiley
            Bon les films sont très longs à downloader, je verrais ça plus tard.

            par contre je suis toujours assez étonné de l’idée sous-jacente à cette théorie de l’accaparement ( le plus souvent des achats parfaitement légaux)
            Cette idée qui chemine en douce est que la terre appartient à ceux qui sont nés dans les parages. Le paradoxe c’est que cette idée esr dénoncé ici quand c’est le FN qui la défend, mais louable quand c’est un humanitaire en goguette.
            Vous êtes bizarre, et pour tout dire pas très cohérent.


          • Tchile Tchile de Savouè 25 juin 2012 22:22

            problème écologique = problème de propriété ?
            L’agriculteur de la Beauce, utilise des tonnes de produits chimiques pour faire pousser sa monoculture et en même temps, les parcelles lui appartienne... Et pourtant y a un gros problème écologique, je vous défie de trouver un seul vers de terre dans le champ. smiley


          • Tchile Tchile de Savouè 25 juin 2012 22:30

            C’est pas tout à fait le même contexte. En Afrique des grandes entreprises indiennes vont acheter au gouvernement des hectares entier pour faire de la monoculture (de manière à bien bousiller l’écosystème) alors que ces terres étaient le pain de centaines de petits paysans en polyculture-élevage. Ceux-ci sont soudainement contraints à travailler pour des étrangers (l’argent sors des frontières) pour une bouchée de pain, ce qui ne leur permet plus de vivre décemment...
            (voir le film  http://www.solutionslocales-lefilm.com/ ) Si mes souvenirs sont bons, c’est dans celui-là qu’ils en parlent.


          • foufouille foufouille 25 juin 2012 11:23

            « L’idée même que l’humain doive se passer d’alimentation animale pour sa consommation effraie tous les politiques »

            pour laisser les legumes non calibres pourrir sur place ?


            • Pierre Sarramagnan-Souchier Pierre Sarramagnan-Souchier 25 juin 2012 11:32

              Merci de votre remarque.

              Avec mes salutations (quasi-)végétariennes courtoises !

            • foufouille foufouille 25 juin 2012 12:13

              "Comme l’analyse le rapport de la FAO (disponible en anglais), c’est tout un système mondialisé qui est à condamner, du producteur au consommateur en passant par le grossiste et le distributeur. Un système qui veut des pommes de terre et des carottes calibrées, des concombres bien droits et qui impose le dogme des dates de péremption. Fait plus surprenant, les pays en développement gaspillent presque autant de nourriture que les pays industrialisés (630 contre 670 millions de tonnes !) : les premiers principalement lors de la production et les seconds lors de la consommation."


            • Tchile Tchile de Savouè 25 juin 2012 22:36

              Le gaspillage alimentaire, du producteur au consommateur est évalué à 40%...


            • gordon71 gordon71 25 juin 2012 11:38

              pierre
              si je peux me permettre
              « merci de votre remarque » un peu lancinant et robotique ....


              • gordon71 gordon71 25 juin 2012 11:44

                la propriété de la terre me semble être un point crucial de toute politique agraire

                les communs et les « pâtis » cités par le péripate :

                je les ai vus fonctionné encore il y à trente ans pour les prairies inondables de la vallée de la saône , cela fonctionnait très bien

                les affouages (en forêt ), de nos jours fonctionnent encore de cette manière

                je ne pense pas que le tout collectif fonctionnerait encore aujourd"hui, on s’occupe et on valorise bien mieux ce qui vous appartient c’est la raison principale de l’échec des Kolkhozes me semble t il


                • Pierre Sarramagnan-Souchier Pierre Sarramagnan-Souchier 25 juin 2012 11:56

                  J’abonde dans votre sens concernant la propriété agricole pour ceux qui les paysans qui la cultive. (Bien que dans ce cas, les gros agriculteurs soient très avantagés avec leurs immenses surface… au détriment des petits…)


                  Mais en Afrique pour ne citer que ce continent, le droit de propriété n’existe pas pour bon nombre de pays et le sol appartient à l’Etat qui peut expulser et louer aux pays riches comme la Libye, la Corée du Sud, le Qatar, l’Arabie Saoudite, etc. des surface énormes et où les paysans locaux n’ont aucun droits hormis celui de se révolter comme l’a fait l’an passé la région de Fanaye au Sénégal.
                  Etc.

                  Notez quand même que je ne donne pas de solutions… je ne relaie que des idées et pistes de réflexions… qui ne sont peut-être pas toutes complètement stupides…

                  Courtoisement ! 
                  Votre robot lancinant de service !


                • Le péripate Le péripate 25 juin 2012 12:05

                  Il y a, en Afrique, des initiatives pour établir un cadastre. Elles sont bien souvent combattus sous le prétexte que le paysan africain ne pourrait sans « éducation » préalable passer au stade de la responsabilité. Ou mieux, qu’un cadastre permettrait justement « l’accaparement » des terres.


                • benedicte_gab 25 juin 2012 12:12

                  1. Etant donné que les « organismes internationaux » ont pour seule vocation d’imposer l’impérialisme occidental et interdire tout frein à la cupidité de leurs multinationales qui ravagent la planète, l’OME aurait la même vocation et ne changerait strictement rien à la situation actuelle
                  2. 3 enfants par famille ? Ce n’est même pas une stabilisation de la population humaine, c’est poursuivre sa croissance démographique. Or c’est une politique de dénatalité sur des générations qui est nécessaire, visant à diminuer le population humaine en douceur, sans provoquer un brutal déséquilibre générationnel. Mais quand on voit qu’en Europe il est question de remettre en place des politiques « natalistes » en Allemagne par exemple, on voit bien que tout le monde se fout totalement de la vie des générations futures, à commencer par celles de ses propres enfants.
                  4.Si la surconsommation de viande est réellement un problème et si les élevages industriels sont une horreur et devraient être démantelés (je ne vais pas pleurer sur la faillite de « Doux »), l’agriculture intensive est tout aussi destructrice, la dissémination de produits et déchets toxiques empoisonnent l’eau, l’air, la terre, et donc tous les être vivants y compris nous-mêmes, notre production de déchets transforme la planète en décharge, notre destruction exponentielle du vivant, les autres espèces tant animales que végétales est une véritable entreprise de démolition de la biosphère sans laquelle nous ne survivrons pas plus que la grande majorité des espèces que nous n’aurons pas encore détruites. N’oublions pas les nécro-carburants annoncés comme la panacée face à la pénurie de pétrole prochaine et dont la production détruit forêts et terres agricoles pour que ce système pervers et obscène puisse achever son entreprise de destruction.
                  5. Le veganisme (végétalisme normalement en français) est à la mode, et pour l’agro-industrie un nouveau créneau commercial et marketing, enfin pas seulement, il y a aussi un créneau au niveau des chaussures par exemple. Or la grande majorité de ces vegans qui jouent la vertu, ne remettent en cause en aucun cas leur mode de vie et le consumérisme y afférent, qui détruisent la planète. Pas du tout, ils font du consumérisme vegan et achètent des produits « toxiques » estampillés « vegan » en provenance de l’agro-industrie. J’ai même failli attraper une attaque sur un blog vegan se déclarant non-spéciste, mais considérant par contre que la vivisection à des fins de recherche médicale ne saurait être supprimée ... ben voyons.
                  6. Conclusion, il n’y a pas des solution si nous ne voulons pas à la fois admettre que notre « mode de vie » est destructeur, que notre démographie est destructrice, et que tant que nous nous refuserons à en être conscients nous creuserons notre tombe. Et puis ce mode de vie est-il une vie ? Est-ce que cette vie d’animal en cage dans les zones urbaines, de comateux sous perfusion, de tubes digestifs décérébrés, se nourrissant de produits toxiques dans un environnement toxique, privés d’espace, d’autonomie et donc de liberté, de relation avec ce qui est vivant, vouant un culte à l’argent et à la machine, se prosternant devant la cupidité et l’avidité, dans une société où le mépris de l’autre et du vivant est la règle, etc ... peut-on appeler ceci une vie ? Même nos enfants n’ont plus de place dans cette société, quand par une belle inversion/perversion des choses on ne prétend pas les jeunes responsables de tous les maux engendrés par leurs ainés !

                  Je ne suis pas optimiste. Ce n’est pas la conscience dont est visiblement dépourvue la majorité de l’humanité, en particulier dans nos sociétés occidentales, qui va permettre un changement de direction, ce sont les catastrophes en série provoquées par à la fois par le chaos climatique et l’effondrement en cours du système actuel qui nous contraindront à le faire, mais faute de cette conscience, ce qui aurait pu être fait en douceur, engendrera bien des souffrances et des morts ... et ne croyez pas que ce sera seulement ailleurs, chez nous aussi et en plus le choc psychologique sera très violent.


                  • Pierre Sarramagnan-Souchier Pierre Sarramagnan-Souchier 25 juin 2012 12:24

                    Merci de votre remarque lucide !

                    Je ne peux qu’abonder dans cotre sens.
                    Concernant l’optimisme, je ne peux que citer cette phrase :
                    « Ceux qui luttent ne sont pas sûrs de gagner,
                    mais ceux qui ne luttent pas ont déjà perdu. » 
                    (Berthold Brecht)

                    Ce qui peut expliquer mes petites contributions à le recherche d’idées par ci par là en ayant le plaisir de vous les faire partager… Pour un monde moins dysharmnieux…
                    Bon appétit !

                  • cevennevive cevennevive 25 juin 2012 14:40

                    Bonjour Bénédicte,

                    Bien d’accord avec vous !

                    Votre commentaire, bien plus réaliste et lucide que l’article qui l’a provoqué me semble toucher au plus près les problèmes de l’humanité sur notre planète.

                    Le végétarisme, l’agro-carburant, le tri sélectif, la déforestation, la limitation démographique, tout cela peut s’apparenter à du gadget répétitif et incantatoire dispensateur de « bonne conscience », propre aux motivations des mouvements écolos de pacotille.

                    Gadgets, comme « la chasse au gaspi », « économiser l’eau du robinet », « éteindre les lumières lorsque l’on sort d’une pièce »... Infantilisation du consommateur, abrutissement des masses diffusé par les oligarchies avides qui prennent le pouvoir sur l’humain quelles que soient les situations, même les plus angoissantes.

                    Je suis comme vous, je ne suis pas optimiste. Seul un choc de civilisation ou climatique peut secouer suffisamment les consciences pour faire changer les habitudes délétères. Et les incantations de n’importe quelle association ou ONG sont des pis-aller, un peu comme de chanter lorsque l’on a peur...

                    Cordialement.


                  • Pierre Sarramagnan-Souchier Pierre Sarramagnan-Souchier 25 juin 2012 16:53

                    Désolé Cevenevive que ce billet n’ai pas été plus réaliste et lucide !

                    Pour résumer, Pour sortir l’humanité de ses problèmes environnementaux et énergétiques, chaque citoyen vivant sur cette planète doit être convaincu que la gestion des ressources est une affaire personnelle. Que les démarches des uns et des autres soient perçues comme des gadgets n’est pas spécialement constructif comme option. Toutes démarches des individus me semblent utiles.. « Soyez ce que vous voulez que le monde soit ! » Gandhi. 

                    Maintenant vous soulevez une autre remarque : « L’infantilisation du consommateur et l’abrutissement des masses. » dont vous rejetée la responsabilité sur les oligarchies avides de pouvoirs est une réflexion de lâcheté. En effet, aucune mesure extérieure à nous, individus responsables, ne pourra nous venir en aide, ni à nous-même, ni à la planète si nous ne sommes pas des consciences du mondes. Car la solution est à l’intéreur de nous. De chaque citoyens ici bas. Rejeter la responsabilité sur les décideurs est un abandon de soit-même. N’attendez donc pas grand chose de positif à ce moment là…

                    Le monde sera ce que nous sommes car ce sont les individus qui vivent cela. Choisissez d’autres représentants à ce moment là si cela ne vous convient pas. Mais ne démissionnez pas de vous-même, en pensant qu’il n’y a rien à faire et que tout est arrêté d’avance. Rien n’est inéluctable si l’on reste des vivants en ce monde.

                    En m’excusant e n’avoir pas été plus clair dans ce billet.

                    Courtoisement.


                  • cevennevive cevennevive 25 juin 2012 17:55

                    Merci pour votre réponse, d’autant plus que je suis d’accord avec les idées que vous exposez.

                    Seulement...

                    Un exemple (parmi tant d’autres !) : ce matin, je vais à la petite ville la plus proche de mon village vers 9 heures. Toutes les lumières municipales étaient allumées, les réverbères aussi bien que les néons. Toutes. Il faisait un soleil magnifique...

                    Ce n’est qu’un tout petit exemple. Et je dois dire que cela arrive souvent dans les petites villes ou les villages.

                    Au niveau individuel, qui laisserait toutes les lumières de la maison allumées en plein soleil ?

                    Lorsque je parlais de responsabilités des oligarchies, ce n’est en aucun cas de la lâcheté, c’est plutôt de la colère et du dégoût.

                    Un autre exemple : le fameur Round-up est utilisé par beaucoup de municipalités pour les bords des routes et des chemins. Vous devinez pourquoi ? Eh bien pour deux raisons. La première est que cette saleté coûte moins cher que le salaire d’un employé qui arracherait l’herbe. La seconde, parce que les communautés de communes achètent en gros, le sel pour l’hiver, bien d’autres choses, ... Et des bidons énormes de déherbant, pour lesquels elles ont des remises bien attrayantes !!!

                    Voilà Monsieur, des exemples réels, qui font sourire les gens « normaux » à qui l’on dit de fermer le robinet ou d’éteindre une ampoule de 30 w...

                    Cordialement.


                  • Pierre Sarramagnan-Souchier Pierre Sarramagnan-Souchier 26 juin 2012 07:44

                    Concernant les éclairages municipaux et les défoliants sur le bord des routes, rien ne vous empêche de le signaler à la municipalité pour leur expliquer leur point de vue et dans la négative, de lancer une pétition citoyenne pour avoir un impact plus fort. Je peux que vous indiquer des initiatives comme les pétitions et cyberactions de l’association Cyberacteurs : Leur site : http://www.cyberacteurs.org/ ou encore les initiatives de pétitions citoyens de Avaaz.org : la page de leur site pour lancer une campagne de protestation : http://www.avaaz.org/fr/petition/start_a_petition/?cl=1866707032&v=15302

                    Courtoisement et avec ma solidarité citoyenne.

                    Note : Pour éviter les déchets des bouteilles plastiques et en verre qui trainent un peu partout, on pourrait on pourrait aussi copier les exemple « qui marchent » dans les pays voisins : En Allemagne les bouteilles de bière en verre sont consignées 8 centimes d’euro et les bouteilles d’eau ou de jus de fruits en plastique sont consignées 25 centimes d’euros.


                  • Marc Chinal Marc Chinal 25 juin 2012 12:12

                    Quand est-ce que vous allez tous comprendre que ce n’est pas une organisation de plus ou de moins qui changera le paradigme ?

                    Nous sommes dans une société où la monnaie gère tout.
                    Vous vous croyez plus intelligent que vos ancêtres en critiquant les banques, les profiteurs, etc.
                    Mais aucun n’a réussi à faire mieux dans ce système de monnaie tout simplement parce qu’il n’y a aucune solution équitable dans un système de monnaie, quel qu’il soit !

                    La monnaie doit être rare pour avoir de la valeur, donc, sa répartition équitable est impossible.
                    Il vous manquera toujours de la monnaie (de l’argent) pour vos « budgets ».

                    Pour améliorer la face du monde, changez de paradigme !
                     smiley


                    • Pierre Sarramagnan-Souchier Pierre Sarramagnan-Souchier 25 juin 2012 14:03

                      Bonjour !

                      Je comprends votre irritation par rapport à la monnaie.
                      Rappelez-vous que la monnaie est un outil d’échange.
                      Ce n’est pas une fin en soit.
                      Ceux qui s’en servent en spéculant avec ne font que rendre dérisoire cet outil et déstabilisent les échanges en créant des inégalités encore plus criantes.

                      On peut essayer de réfléchir sur cet outil « dévalué » de son utilité vu les spéculations qui le dénature.
                      Plusieurs associations et partis politiques ont « planché » sur ce sujet.
                      Pour ne citer que quelques uns : 
                      Le Parti de la Décroissance : leur site : http://www.partipourladecroissance.net/
                      Le mouvement des Objecteurs de Croissance : leur site : http://www.les-oc.info/
                      etc.

                      Je peux également vous indiquer des initiatives d’organisations de sociétés qui évitent l’argent en leur sein comme cette coopérative de 3.000 femmes africaines qui ne se donnent pas de salirais et partagent leur produits entres elles suivant tueurs besoin. (cf. : lire la page : http://pierre.souchier.free.fr/lagrace/La_Grace_des_Femmes/24_h_aux_champs. html ) Je cite un extrait : « (…) Il n’y a pas de salaire pour un membre de la coopérative la Grâce des Femmes. Nous travaillons ensemble et nous bénéficions ensemble de nos produits en les redistribuant équitablement entre nous.


                      C’est avec le bénéfice de nos récoltes (manioc, maïs et riz) que nous faisons le partage et que nous scolarisons nos enfants, que l’on peut se soigner et reprendre les activités agricoles.


                      Avec le petit bénéfice que nous comptons retirer après les récoltes, nous pensons pouvoir recommencer à remettre progressivement les champs des membres de notre coopérative en état dans notre région d’origine dans l’Ouest Montagneux de la Côte d’Ivoire où tout est à reconstruire dans le monde rural, car beaucoup de villages ont été brûlés, pillés et abandonnés pendant les périodes sombres. Notre réimplantation dans l’Ouest Montagneux va demander un peu de temps, mais nous y arriverons avec notre courage. (…) »



                      Espérant avoir éclairé un peu votre démarche, recevez, cher internaute, mes salutations courtoises.

                    • al.terre.natif 25 juin 2012 15:56

                      Plusieurs points :

                      1. le débat de dénatalité me paraît nauséabond, car :

                      - il induit l’idée dans certaines têtes, qu’une bonne guerre permettrait de corriger le tir....

                      - il pousse à nous voir comme de simples consommateurs de la Terre et de ses ressources, et nous range d’ailleurs dans la catégorie « ressource » et non pas dans une catégorie « humain » ni même « être vivant »

                      - il conduit inévitablement à regarder d’abord du coté des plus nombreux, en oubliant que le pillage est, pour le moment encore, majoritairement de notre « faute » à nous, pays du nord.

                      2. Comme d’autres commentaires l’on bien décrits, une organisation mondiale chargée de l’environnement serait, une nouvelle fois, remettre à d’autres ce que nous ne souhaitons pas faire nous même, ce qui n’avancera jamais à rien. C’est à nous, individuellement d’abord et collectivement ensuite, d’agir, de changer. Sans quoi nos arguments ne valent pas grand chose.

                      3. concernant le régime « naturel » de l’être humain, je suis allé voir votre lien, expliquant que l’homme est en fait plus herbivore que carnivore, et même qu’omnivore. Je me suis vite arrêté devant le peu de rigueur utilisé pour aborder ce sujet, et l’orientation très clair de l’analyse en vue de la conclusion déjà pré choisie. Je vous suis sur la surconsommation de viande, c’est un fait. Mais de là à souhaiter un monde ou il n’y a plus aucune consommation de viande me parait largement excessif !

                      Sinon c’était intéressant ! Merci 


                      • Pierre Sarramagnan-Souchier Pierre Sarramagnan-Souchier 25 juin 2012 18:28

                        Merci de votre remarque en 3 points. Je précise donc ceci pur plus de clarté :


                        Vous écrivez : « 1. le débat de dénatalité me paraît nauséabond, car :- il induit l’idée dans certaines têtes, qu’une bonne guerre permettrait de corriger le tir.... »
                        Ce sont vos propos et je vous laisse en débattre avec ceux qui pensent cela… Car tel n’est pas mon option ni mes écrits.

                        Vous écrivez aussi : « - il conduit inévitablement à regarder d’abord du coté des plus nombreux, en oubliant que le pillage est, pour le moment encore, majoritairement de notre »faute« à nous, pays du nord. »
                        Ce sont vos propos et vous ne trouverez nulle trace de cela dans mes écrits. Ce serait même le contraire… (cf. : Premier bilan de la pétition pour sauver les derniers Amérindiens Wayana et Teko de Guyane française : http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/premier-bilan-de-la-petition-pour-110684 )

                        Vous écrivez : « 2. (…) une organisation mondiale chargée de l’environnement serait, une nouvelle fois, remettre à d’autres ce que nous ne souhaitons pas faire nous même, ce qui n’avancera jamais à rien. C’est à nous, individuellement d’abord et collectivement ensuite, d’agir, de changer. »
                        Ce serait là encore me faire écrire ce que je n’ai pas écrit ! Je n’ai pas écris que je souhaitais telle ou telle démarche, mais j’ai mentionné que le sommet de Rio +20 avait opté pour un point constructif qui était que… etc. Et que c’est par ce que des citoyens sont conscients de la nécessité de faire avancer dans ce domaine que c’est positif, même si l’on avance qu’à petit pas. Il va de soit que si soit même l’on n’est pas individuellement à la hauteur de ces enjeux (de la conscience du monde…) on risque de tomber de haut… le moment venu. D’où la nécessité justement d’être à sa place pour savoir d’où l’on va tomber (le moment venu !)… Et moins on est élevé, moins dur sera la chute… (ceci en comparaison des pour les Puissants de ce monde…)

                        Vous écrivez encore : « 3. concernant le régime »naturel« de l’être humain. (…) Je vous suis sur la surconsommation de viande, c’est un fait. Mais de là à souhaiter un monde ou il n’y a plus aucune consommation de viande me parait largement excessif ! » 

                        Sauf erreur, je n’ai pas écrit qu’il fallait ne pas consommer de viande ! J’ai donnée une piste de réflexion en faisant constater que la surconsommation nuisait à la santé de l’humain et de plus favorisait la dégradation écologique de cette planète. De plus j’ai suggéré (sans m’étendre dans les détails) que les abattages de masse que pratiquent les religions monothéistes étaient devenus de nos jours stériles spirituellement parlant par leurs pratiques et que cela n’amenait pas à l’élévation de la rencontre des autres espèces vivantes comme celle de l’animal qui lui aussi a aussi une âme comme le considère tout bon bouddhiste, hindou ou laïque éclairé qui se respecte et respecte les autres… Il appartient à chacun de prendre dans ce domaine aussi ses responsabilités après en avoir évalué les dégâts planétaires et d’en déduire la conclusion pour nos comportements individuels et collectifs… (en précisant que je ne m’attendais pas à ce que les politiques nous fassent preuve de courage dans ce domaine là aussi…).

                        En vous remerciant courtoisement de vos remarques.
                         





                      • foufouille foufouille 25 juin 2012 21:07

                        3. concernant le régime « naturel » de l’être humain, je suis allé voir votre lien, expliquant que l’homme est en fait plus herbivore que carnivore, et même qu’omnivore. Je me suis vite arrêté devant le peu de rigueur utilisé pour aborder ce sujet, et l’orientation très clair de l’analyse en vue de la conclusion déjà pré choisie. Je vous suis sur la surconsommation de viande, c’est un fait. Mais de là à souhaiter un monde ou il n’y a plus aucune consommation de viande me parait largement excessif !

                        en fait, il y a ceux qui sont omnivore avec un estomac et les herbivores avec plusieurs

                        une chevre ne peut manger de viande, si elle trouve des croquettes, elle mangera ceux aux legumes, pas les autres


                      • al.terre.natif 26 juin 2012 09:29

                        @l’auteur

                        Je vais juste reprendre les quelques points avec une citation de votre texte, puisque ça au moins, vous l’avez écrit !

                        Concernant le débat sur la dénatalité, vous n’avez rien écrit, cependant :

                        « On pourrait alors voir à l’échelon planétaire, une natalité basée sur une configuration de trois enfants par famille qui serait un niveau d’équilibre pour notre espèce sur Terre » c’est tout de même un début concernant le débat de la natalité et votre point de vue sur un hypothétique « niveau d’équilibre ».

                        ou bien aussi un livre que vous recommandez « voir aussi le livre au titre provocateur : Faire des enfants tue : Eloge de la dénatalité » »

                        Donc vous n’en parlez pas, mais glissez simplement ce sujet au milieu du reste. C’est pourquoi j’ai cru bon de vous faire part de mon inquiétude quand à ce débat, et aux raisons qui me le font trouver nauséabond.

                        Concernant ensuite l’OME, vous trouvez que c’est une option positive, au moins pour la prise de conscience qu’elle induit, et je suis d’accord sur ce point. Cependant, elle induit aussi une dé-responsabilisation de l’individu, qui, une fois cet organisme en place, n’aura plus à se préoccuper vraiment de ces questions, gérées par des hommes et femmes compétents et internationaux ... Le fait que les gens se préoccupent de ces questions est très bien, mais pas qu’ils délèguent la gestion à un organisme supra national !

                        Concernant la viande, effectivement, je me suis un peu emballé (pour un tel sujet c’est normal :)), vous proposez simplement l’idée que notre alimentation ne doit plus être majoritairement carnivore, et dans ce sens je vous suis tout à fait !


                      • Pierre Sarramagnan-Souchier Pierre Sarramagnan-Souchier 26 juin 2012 10:27

                        Réponse à Par al.terre.natif du 26 juin à 09h:29 :

                        Merci de vos remarques pertinentes.
                        Concernant le débat sur la dénatalité, il ne vous a pas échappé que j’ai fait mention (en caractère gras) du constat suivant : « il a été constaté que l’amélioration du niveau de vie permettait aux peuples nouvellement favorisés, de baisser leur taux de natalité sans heurts et brutalités contrairement aux politiques volontaristes et rigides de ces trente dernières décennies dans ces pays. On pourrait alors voir à l’échelon planétaire, une natalité basée sur une configuration de trois enfants par famille qui serait un niveau d’équilibre pour notre espèce sur Terre. »
                        Nous sommes donc loin d’un débat glissant et nauséabond tendant à donner des soutiens à ceux qui pourraient penser qu’il faut laisser les peuples affamé mourir de faim pour mieux vivre tranquille en Occident (propos que l’on retrouve hélas, en Europe de l’Est, en Russie, en Inde en Chine et dans d’autres contrées totalitaires). Discours qui est effectivement très en vogue dans les options de l’extrême droite et des droites dures des nations favorisées et que l’on peut évidemment fortement déplorer.
                        En fait, il s’agit précisément d’un autre type d’approche bien plus constructif pour l’équilibre du monde et moins ravageur que ces pensées égocentriques stériles et frileuses de ces nationalismes rétrogrades et suicidaires pour l’humanité qui ne sont que les reflets de conditionnements de petits esprits sans envergures spirituelles.

                        SI l’on peut favoriser le développement de ces pays qui ont une multitude de peuples très défavorisés en soutenant leur démarche d’autosuffisance alimentaire et leurs formations et éducations rurales, on favorise la paix dans ces nations. (La meilleure arme pour la paix est l’éducation et l’enseignement des jeunes générations du monde rural.). Et avec une augmentation du niveau de vie on a pu constater que les population font d’elle même une décroissance de leur natalité. C’est quant même moins rigide comme méthode que les stérilisations massives forcées (en Inde ces dernières décennies) ou les pénalisations fiscales et administratives lors du second enfant (en Chine) qui sont de véritables bombes à retardement pour les prochaines années. D’où ma remarque à propos du livre provocateur non dénué de fondement « Faire des enfants tue ».

                        Quoiqu’il en soit, je ne propose que des pistes de réflexions, je n’impose pas un chemin à suivre. A chaque citoyen, politique, parti, pays, continent, de prendre ses responsabilités et d’en assumer les résultats ensuite…

                        Concernant le Développement, j’en profite pour saluer et souligner (et les ONG partagent très certainement mon point de vue) l’heureuse nomination du nouveau Ministre du Développement Français - M. Pascal Canfin- qui, si je me réfère à son entretien paru dans le numéro 1208 de l’hebdomadaire Politis de cette semaine, va enfin remettre une véritable signification digne de ce sens au mot Développement. Ce sera une petite révolution par rapport à ses prédécesseurs qui comprenaient ce mot comme synonyme de comportement d’industries françaises prédatrices en mal d’exportation. C’est donc d’une toute autre politique du développement que nous pouvons espérer voir enfin émerger dans ce ministère.

                        Concernant la création de l’OME, il ne m’a pas semblé avoir écrit que la création de cet organisme était une délégation de gestion de l’écologie à un organisme supranational. Par contre, d’évidence, il peut être très utile que des organismes de ce genre permettent une approche globale de l’environnement pour l’ensemble de la planète et des recommandations qui pourraient en être retirées pour les pays. Que je sache, l’ONU n’a pas pouvoir à imposer, mais son rôle est de proposer des idées et solutions, etc. (Les droits de véto en sont bien un exemple, même si on peut le déplorer dans certaines situations dramatiques comme en ce moment en Syrie…)
                        Avoir une instance internationale sur l’environnement ne signifie donc pas que l’on va déshabiller la responsabilité des nations et des citoyens. Il y a là, à l’évidence une contre information qui est due à une méconnaissance entretenue (voulue ou partagées ?) par certains médias peu soucieux de clarté informationnelle. Mais il est vrai aussi que l’on peut déplorer les lourdeurs de ces administrations parfois dépensières et aux labyrinthes structurels et fonctionnels parfois déconcertant pour les citoyens de bases ou petites associations peu habituées à ces fonctionnements internes…

                        Espérant avoir pu éclaircir ces points litigieux, recevez mes salutations courtoises.


                      • alinea Alinea 25 juin 2012 22:30

                        Les chinois achètent des terres en Afrique, pour cultiver des céréales pour nourrir leurs cochons...dont ils exportent une bonne partie en France.
                        Ma petite blague va faire plaisir à nos amis du F N : quand nous serons tous musulmans, au moins les cochons auront la belle vie, il y en aura moins, donc les africains pourront récupérer leurs terres.
                        Bon, j’ai l’air de plaisanter, mais il est important de manger au moins dix fois moins de viande. Ce sera bien aussi pour reboucher le trou de la sécu !

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