Et si nous imitions les Chinois ?
L'article de Bastien Bonnefous, publié dans Le Monde le 18 mai 2025, met en lumière les contradictions de l'attractivité économique de la France à l'occasion du sommet Choose France 2025, tenu à Versailles. Conclusions : pas terrible !
Si pour s en sortir nous imitions la politique chinoise ?
Adopter un système économique similaire à celui de la Chine impliquerait une transformation profonde de l'économie française, avec un rôle central de l'État, une planification stratégique et un contrôle accru sur les secteurs clés. Voici les mesures que la France pourrait envisager, en s'inspirant du modèle chinois, tout en tenant compte des spécificités nationales et des contraintes européennes :
1. Renforcement de la planification étatique
Planification centralisée : Mettre en place des plans quinquennaux, comme en Chine, pour définir des priorités économiques (ex. : transition énergétique, IA, industrie verte). Cela impliquerait la création d'une agence centrale, semblable à la Commission nationale du développement et de la réforme (NDRC) chinoise, pour coordonner les investissements publics et privés.
Subventions massives : Allouer des fonds publics à des secteurs stratégiques (ex. : semi-conducteurs, batteries électriques), comme le fait la Chine avec des entreprises comme CATL ou BYD, pour concurrencer les géants mondiaux.
Contrôle des ressources critiques : Nationaliser ou encadrer strictement l'accès aux matières premières (lithium, terres rares) pour sécuriser les chaînes d'approvisionnement.
2. Rôle dominant des entreprises publiques
Renforcement des champions nationaux : Transformer des entreprises comme EDF, Airbus ou Renault en outils stratégiques de l'État, avec une participation majoritaire du gouvernement, à l'image des entreprises d'État chinoises (SOEs) comme Sinopec ou China Mobile.
Investissements à l'étranger : Encourager ces entreprises à acquérir des actifs stratégiques à l'international (ports, mines, technologies), comme le fait la Chine via l'initiative Belt and Road.
Soutien aux PME stratégiques : Créer des partenariats public-privé pour intégrer les PME dans les chaînes de valeur des grandes entreprises publiques, réduisant leur dépendance aux multinationales étrangères.
3. Contrôle des investissements étrangers
Filtrage strict : Renforcer le contrôle des investissements étrangers, comme le fait le Comité d'examen des investissements étrangers en Chine, pour protéger les secteurs sensibles (ex. : santé, défense, technologies). Cela pourrait inclure des restrictions sur la vente d'actifs stratégiques, comme le Doliprane mentionné dans l'article.
Réciprocité : Exiger des entreprises étrangères (ex. : américaines, chinoises) un accès équivalent aux marchés étrangers pour investir en France, à l'instar des pratiques chinoises.
4. Politique industrielle protectionniste
Barrières douanières ciblées : Imposer des droits de douane sur les importations concurrentes, comme la Chine le fait pour protéger ses industries naissantes (ex. : véhicules électriques). Cela pourrait contrer la surproduction chinoise mentionnée dans l'article.
Soutien à l'innovation locale : Financer massivement la R&D via des instituts publics et des partenariats avec le privé, à l’image des laboratoires d’État chinois, pour réduire la dépendance aux technologies étrangères.
Relocalisation forcée : Inciter ou obliger les multinationales à produire localement en échange d'avantages fiscaux, comme le fait la Chine pour Apple ou Tesla.
5. Contrôle monétaire et financier
Stabilité du taux de change : Maintenir un contrôle strict sur l'euro (bien que cela soit compliqué dans le cadre de l'UE) pour favoriser les exportations, comme la Chine avec le yuan.
Marchés financiers encadrés : Limiter la spéculation étrangère sur les marchés français et orienter les investissements vers des priorités nationales, à l’image des restrictions chinoises sur les flux de capitaux.
6. Main-d'œuvre et productivité
Formation centralisée : Mettre en place des programmes nationaux de formation pour aligner les compétences sur les besoins industriels (ex. : IA, énergie verte), comme le fait la Chine pour soutenir sa montée en gamme technologique.
Flexibilité sociale : Réformer le droit du travail pour réduire les coûts salariaux dans certains secteurs, tout en garantissant un filet social via l’État, à l’image du modèle chinois où les syndicats sont subordonnés au Parti.
7. Communication et soft power
Propagande économique : Promouvoir une narrative de "renaissance industrielle" française via des campagnes médiatiques, similaires à celles du Parti communiste chinois vantant la "puissance nationale".
Diplomatie économique : Lancer des initiatives internationales, comme des partenariats en Afrique ou en Asie, pour sécuriser des marchés et des ressources, à l’image de la Belt and Road.
Contraintes et limites
Contexte européen : L’appartenance à l’UE limite la capacité de la France à adopter des mesures protectionnistes ou à contrôler sa monnaie, contrairement à la Chine, qui jouit d’une souveraineté économique totale.
Résistance sociale : Les réformes inspirées du modèle chinois (ex. : flexibilisation du travail, contrôle étatique accru) pourraient provoquer des mouvements sociaux, comme ceux observés en France face aux réformes macronistes.
Dépendance technologique : La France ne dispose pas encore de l’autonomie technologique de la Chine dans des secteurs comme l’IA ou les semi-conducteurs, ce qui nécessiterait des investissements colossaux.
Critiques internationales : Un virage protectionniste pourrait entraîner des représailles commerciales, notamment de la part des États-Unis ou de l’UE elle-même.
Conclusion
Adopter un système économique à la chinoise impliquerait un interventionnisme d’État massif, une priorisation des champions nationaux, et un protectionnisme ciblé pour contrer les vents contraires mentionnés dans l’article (concurrence chinoise, déclin industriel). Cependant, le cadre européen, les attentes démocratiques et les réalités sociales françaises imposeraient des adaptations majeures. Une telle transition nécessiterait un consensus politique fort et des investissements massifs, tout en risquant des tensions internes et externes.
23 réactions à cet article
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Même s’ils le voulaient et même si c’était pour en prendre ce qu’il y a de mieux, nos tocards dirigeants (les précédents et sûrement les soi-disant suivants) ne seront jamais capables d’imiter avec succès. (Déjà presque tout va à l’encontre des directives UE). Dès qu’il s’agit de faire comme quelque part, c’est pour en prendre ce qu’il y a de plus pourri ou pour vider le plus profitable de sa substance.
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« Financer massivement la R&D via des instituts publics et des partenariats avec le privé » -> La France prétend le faire. Ca nous donne par exemple le « crédit impôt recherche » sans aucune obligation de résultats. Une aubaine pour les fraudes en tout genre (j’ai été concerné de près quand je travaillais encore en France. Et deux fois !)
Enfin, vous me faites rigoler quand même (même si dans les faits ça ne changerait plus grand chose) : « à l’image du modèle chinois où les syndicats sont subordonnés au Parti. »
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Imiter les chinois ?
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@Gégène
Ca a le merite de montrer que ce qu’on appelle la multipolarite est une fable. En quoi le bresil, ou meme la russie ou l’inde arrive t il au pied de la chine en terme de puissance industrielle ?? en rien. Seul l’occident peut penser rivaliser, et encore.On s’achemine vers le monde le plus unipolaire qui ai jamais existe
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@sylvain
« Seul l’occident peut penser rivaliser, et encore. » -> Le « et encore » est une nuance trop faible ici. C’est dur pour les européens de faire un constat réel sur l’état non seulement de leur industrie, mais de toutes les activités qui s’y rattachent (R&D etc...) -
@V_Parlier
l’occident c’est l’europe, l’amerique du nord, l’australie, la nouvelle zelande, on y met en general aussi le japon, parfois l’argentine -
Autant dire revenir au modele industriel et social de l’apres guerre, c’est exactement la meme chose.
Mais ca ne marcherait plus de la meme maniere. La chine comme l’europe a construit son infrastructure industrielle sur une main d’oeuvre sous payee et corveable a merci. La Chine s’est gardee quelques centaines de millions d’humains dans cette condition, nous on en a plus et personne, personne ne veut prendre cette place infame. Et puis la Chine a cree la plus grande infrastructure industrielle que cette terre ai jamais portee, la France l’a deconstruite.
On part donc de tres loin, et sans la misere materielle necessaire a rendre l’humain corveable a merci. En terme de puissance la seule option pour eventuellement rivaliser avec la chine, c’est de creer une entite a l’echelle de l’occident tout entier, voir plus. Ca n’est pas un option souhaitable a mon sens, mais en terme de puissance, de concurrence, d’industrie, il n’y en a pas d’autre.
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@sylvain
Les premières puissances industrielles ont fait comme la Chine à leur époque. Mais si la Chine a tout à coup rattrappé l’Occident, c’est parce-que ce dernier, imbus de lui-même, était sûr de sa supériorité éternelle censée lui garantir la mainmise sur l’industrie et la technologie pour toujours. Au point qu’il a tout délocalisé à pas cher en s’imaginant qu’il allait rester le maître d’oeuvre face aux producteurs dociles et incapables d’autonomie. Et bien c’est râté et c’est trop tard. (Sur ce point je suis d’accord). Mais c’est bien fait ! On m’a assez traîté d’illuminé pendant 30 ans. -
La Chine procède aussi en mettant en concurrence de nombreux acteurs, soit au niveau de l’état en général, soit à travers les pouvoirs locaux, en contrôlant l’ensemble et en donnant des directives, je veux dire ce n’est pas uniquement une planification descendante à la soviétique.
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@Decouz
En effet, à chaque fois que l’Etat français veut organiser lui-même quelque chose, on sait comment ça finit (mon premier commentaire). -
@V_Parlier
Je me suis trompé de place. C’était pour le commentaire suivant. -
Seulement ils ont une discipline de groupe ancestrale, ce que nous n’avons pas.
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@politzer
Renforcer le rôle de l’état dans l’économie ? Avec la corruption généralisée, c’est s’assurer que des bons à rien, copains des gens au pouvoir, soient placés à la tête des entreprises.
Si vous voulez imiter la Chine, je vous propose de voir comment ils s’y prennent pour calmer leurs islamopithèques.
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@SilentArrow
Et aussi comment ils s’y prennent avec ceux qui « endorment » l’argent sans explications bien concrètes et bien précises -
Lao Tseu dans l un de ses aphorismes a dit :
« il est toujours plus difficile de prendre le train en marche » ..
La Chine construit ses propres TGV désormais dont les vitesses de pointe attendra 450 KM .
Notre dernier TVG M a pris deux ans de retard !
Quant à notre enseignement nous avons choisi la therorie du genre et notre niveau baisse indubitablement
Quant à la Chine , une obsession : l unité
Nous nous sommes ouvert à tous les grands vents
C est mal barré !!
Et la Chine maitrise désormais 37 technologies de pointe désormais !
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@mmbbb
Rappel : pour rafler le Contrat du premier TGV chinois au nez et à la barbe des concurrents allemand et japonais, Alstom avait consenti ( selon « Le Monde » d’avant ) à des conditions commerciales fantastiques.
— Transfert de technologie à la Chine,
— interdiction de vendre le TGV français aux autres pays du Sud-est asiatique...
Pour la petite histoire, les Chinois ont voulu traiter la maintenance des rames en se passant des Français d’où une série d’accidents techniques plus ou moins graves. Mais que comptent qqs vies humaines dans un pays aussi peuplé... -
La Chine a été une très grande civilisation au pouvoir pyramidal et tout ce qui va avec ce qui n’est pas une originalité dans l’histoire. Elle a subi l’humiliation de la colonisation de la part de l’occident en étant réduit à un pays du tiers-monde. Elle a basculé dans le communisme de guerre sur fond d’impérialisme d’un capitalisme dominant et très agressif que toute l’Asie a eu à subir. Quel grand pays peut se recommander d’un développement important sans des sacrifices terribles inégalement partagés ? Ce n’est ni à faire ni à refaire mais cela a existé et ce sont toujours les classes dominantes qui ont fait payer le prix fort aux autres. Nous n’en sommes pas responsables mais nous devons le savoir et le reconnaître et le regarder en face pour ne pas reproduire ou cautionner indéfiniment ces processus que certains, se pensant du bon côté, ont bien envie de perpétuer. Elle a, en 3 générations reconquis sa souveraineté selon nos normes occidentales (westphalienne cf wiki) ) comme un pied de nez à notre égard en mettant fin par ailleurs parallèlement à l’analphabétisme (sa voisine, indépendante à peu près à la même époque, dite la plus grande démocratie du monde, ne l’a pas encore fait), à la misère, au sous-développement et en atteignant un niveau de formation, de conditions sanitaires et de développement très élevés tout en développant des capacités militaires sans lesquelles elle ne serait plus indépendante depuis longtemps. Un jeu contreproductif au niveau mondial, un immense gaspillage de ressources et de temps et une mise en danger collective non négligeable pour tous.Que certains disent éternel.Comme eux, comme leur bêtise.Parce que paradoxalement eux en vivent.Et très bien selon leur goût. Qu’en est-il d’une démocratie citoyenne dans ce pays, la notion existe-t-elle, est-elle discutée, comment, par qui, pour quels droits ? Qu’en savons-nous vu de la propagande qui nous sert d’information pour l’essentiel sur ce pays comme sur bien d’autres ? Chez nous, existe-t-elle ? Sommes-nous autorisés à changer les valeurs aussi sacrées (pour qui) que variables en réalité du libéralisme et d’en accorder le droit et la capacité à des citoyens d’en décider ? Sommes-nous clairerment et sincérement informés sur les enjeux économiques, sociaux et internationaux ? Nos votes sont-ils vraiment respectés ? Non, mais nous allons nous autoriser à la mettre en place quand même. Au moins pour montrer aux chinois et à d’autres que c’est possible et que nous ne voulons pas leur faire la guerre mais mieux les connaître pour un authentique respect mutuel et une réelle coopération, donnant donnant.
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@Octave Lebel tu mens par omission, un grand classique .
Le grand bon en avant est l oeuvre de Deng Xiao Ping qui apres la mort de Mao decida d appliquer la « NEP Chinoise » .
et ce sont les ouvriers chinois qui ont payé le prix fort .
Il conclut des contrats de formation avec les meilleures universités scientifiques et non pas par exemple Science PO .
L essor de la Chine c est la maitrsie des sciences dures !
Ce même Deng Xiao Ping qui promut la détente et l ouverture , les étudiants chinois comprirent son message certes mais ils avaient oublie que ce dirigeant etait un autocrate .
La répression de la place tien an men a été dure .
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Invraisemblable sans recouvrer la souveraineté de décision et monétaire, ce qui implique obligatoirement de sortir de l’U.E. Ne pas oublier que nous trainons une monnaie pas faite pour nous, comme un boulet, que nos lois et contraintes budgétaires sont imposées de l’extérieur et le simple contrôle des capitaux, évitant les délocalisations, nous est strictement interdit par l’OMC et l’U.E.
Mais sans parler de tout refaire, on pourrait avoir une politique énergétique et de transports indépendante, évitant d’avoir à importer en masse et donc d’exporter en masse également, un jeu où nous sommes perdants depuis belle lurette.
On pourrait diriger l’épargne européenne vers des projets de reconstruction industrielle utile aux sociétés, mais ce n’est pas à l’ordre du jour et peu de chances que ça le devienne. On préfère jouer les Don quichotte et lutter contre des moulins à vents, que ce soit le réchauffement climatique ou la menace russe.
Le réchauffement climatique ? A la fin du siècle l’U.E ne représentera qu’une fraction négligeable de la population mondiale. On la supprimerait de la surface de la Terre que l’impact en 2100 sur le climat serait négligeable, alors on peut se saigner autant qu’on veut en pure perte. C’est aussi qu’ayant délocalisé la plupart de nos productions manufacturières en Chine nous faisons fabriquer nos produits avec de l’électricité charbonnée au lieu d’utiliser du nucléaire par ex et donc que tous nos efforts ici ne compenseraient au mieux à peine tous les accroissements d’émissions occasionnés par ces productions venant du bout du monde…
La menace russe ? Si nous avons tout fait pour agacer les russes, ils ne vont pas venir chez nous pour troquer leurs 65 000 milliards d’euros de ressources minières (connues, elles…) contre nos dettes abyssales. Et disposer de plus d’avions de chars et de missiles ne sert à rien quand on a la dissuasion nucléaire et que l’avenir des combats relève plus des drones et de l’I.A.
Par contre tout ces projets ubuesques consument nos capacités de financement, ce dont nos dirigeants se contrefichent royalement, conscients qu’ils sont que nous ne sommes plus des Etats souverains et donc qu’une politique de retour à la souveraineté économique et politique n’est plus de leur ressort.
Donc pas la peine de bâtir des châteaux en Espagne. Nous réagirons collectivement quand ces psychopathes mal finis nous aurons envoyés tous dans le fossé et seront encore en train de le creuser.-
@jjwaDal
Bonjour.
Si tu écris des idées sensées, ne t’étonne pas ensuite d’être désapprouvé par le lectorat qui regorge de « spécimens » en touts genres...
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Sans oublier un Contrôle des naissances !
Oui, en effet, à quoi bon des nouveaux nés puisque nous avons un arrivage annuel de 500,000 têtes pendant les années fastes ?..
Souriez-vous allez être filmés !
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@Mustik
Le contrôle des naissances, ça m’avait échappé (alors que les chinois sont en train de lever le pied là-dessus). C’est l’obsédé de la réduction de population Daniel Martin qui va être content !L’Europe est déjà une zone de « contrôle des naissances » implicite :
— Promotion massive des sexualités non reproductives
— Promotion acharnée de l’avortement (c’est même dans la constitution en France)
— Popularisation du couple sans enfants qui « profite de la vie »
— Démoralisation du peuple qui désespère du futur... -
@V_Parlier
J’ai récemment croisé un article faisant la synthèse des tendances démographiques et les prolongeant à l’identique sur plusieurs décennies. A la fin du siècle, au rythme actuel ils ne seraient plus que 500 millions...
La quasi totalité de la planète connaît ce reflux démographique et seule l’Inde et l’Afrique semblent encore épargnées.
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