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Face au mondialisme banco-centraliste, Trump peut-il « restaurer » le capitalisme « classique » ?

 

 

Face au mondialisme banco-centraliste, Trump peut-il « restaurer » le capitalisme « classique » ?

…Et en quoi cela peut-il être utile ou néfaste pour les USA et/ou pour les peuples du monde ?

 

Dans le temps même où je finissais la mise en page de cet article sur différents sites, Trump est revenu, au moins provisoirement, sur sa décision d’une quasi "révolution" concernant les tarifs douaniers US…

Dans la mesure où cet article permet de contribuer à éclairer le contexte mondial qui a pu mener à une telle tentative de sa part, et qui reste donc celui de la dérive banco-centraliste mondialisée, je n’en ai donc pas changé un seul mot, sauf le rajout de cette introduction !

Et quoi qu’il en soit, les USA restent plus que jamais engagés, à 125%, serait on tenté d’écrire, dans une escalade de tensions économiques et politiques avec la Chine, l’autre acteur majeur de la vie économique et financière mondiale.

Luniterre

 

PS AU 10/04/2025 : A noter que malgré tout la défaite de Trump dans cette bataille économique est loin d'être totale, vu qu'il a tout de même "relevé" le plancher des droits de douane de 10%, et que le bras de fer avec la Chine, qui reste son objectif stratégique, est encore et même d'autant plus "en cours" qu'il y a donc désormais un "différentiel" énorme entre la Chine et le reste du monde.

Et pour une fois l'AFP s'est fendue d'un article exceptionnellement clair et très explicatif, voire presque explicite, concernant le rôle évidemment majeur et déterminant que la dette joue désormais par rapport au capital, et surtout, par rapport au capital productif, plus que jamais soumis à la spéculation financière sous toutes ses formes, et in fine, donc, par le biais du marché de la dette. Banco-centralisme, quand tu nous tiens ! Et pour l'instant il tient donc bien encore Donald Trump !

 

 

 

 

Comme nous l’explique Charles Sannat,Trump appartient à une génération qui a connu l’expansion capitaliste « optimum », celle dite des « Trente Glorieuses », qui s’est terminée, peu ou prou, avec la fin de la guerre au Vietnam, imposant déjà aux USA une « révision » complète de leur politique monétaire, sinon stratégique. Il nous semble néanmoins important de rappeler ici, ce qui n’est pas dans le propos de Charles Sannat, que la « relance » de l’économie US, après l’échec de la guerre au Vietnam, n’a pu se faire que dans le cadre d’une relation relativement pacifiée, dans un premier temps avec l’URSS, et de manière presque concomitante avec la Chine, devenue, aux « bons soins » de Kissinger un « allié économique », voire même une sorte de « Cheval de Troie », à la fois contre l’URSS et… l’Europe occidentale, encore en « gestation ».

Un demi-siècle plus tard, alors que la Russie commence enfin à se relever de la chute de l’URSS, c’est en fait la Chine qui aujourd’hui semble prête à mordre la main de son maître de jadis en expansion capitaliste. Du moins c’est l’apparence du scénario qui semble être aujourd’hui le plus médiatisée.

En réalité, en un demi-siècle, la nature des rapports économiques de production et de commerce international a profondément changé.

Et si la suprématie économique des USA repose à a fois sur la suprématie du dollar, de la dette US abyssale à laquelle il est « adossé », tel un équilibriste au bord d’un gouffre, et d’un déficit chronique qui le creuse chaque jour encore davantage, la situation de ses « concurrents » sur la scène internationale n’est pas fondamentalement meilleure.

Sans être aussi abyssales que celle des USA les dettes de la plupart de ses « concurrents » n’en sont pas moins le facteur dominant non seulement de la plupart des économies occidentales, mais désormais de la Chine aussi, et depuis une dizaine d’années déjà, avec sa crise de 2015 qui fut en quelque sorte la « réplique » chinoise du séisme de 2007-2008 en Occident.

Si la nouvelle puissance chinoise reste encore apparemment, malgré son relatif « ralentissement », en phase « ascendante », elle n’a pas réussi à se débarrasser de sa tare congénitale, héritée du deal Nixon (…Kissinger)-Mao, qui est donc de dépendre encore et toujours de ses exportations, ce que Charles Sannat, tout comme Marc Touati, du reste, a la justesse de nous rappeler.

Si la mondialisation a bien « enrichi » la Chine, elle l’a donc aussi rendue complètement dépendante des processus même de la mondialisation, mais ce qui est également le cas de la plupart des économies occidentales, avec l’ « enrichissement » en moins.

Donc, même en l’état, avant le « retour » de Donald Trump au pouvoir, la situation des USA n’est pas, et même de très loin, la pire du monde… Néanmoins, au bord du gouffre de sa propre dette où elle se tient, l’économie US reste à la merci d’une évolution profonde de la situation qui se dessine depuis quelques années déjà, même si assez lentement : celle de la « dédollarisation » qui couperait définitivement l’herbe verte de la monnaie US sous les pieds mêmes de ce colosse…

Une situation paradoxale, donc, et fondamentalement malsaine, malgré les attributs de la puissance qui sont encore entre les mains de l’ « empire » US. « Mieux vaut prévenir que guérir » se dit donc Trump, en tant qu’héritier d’une génération qui a connu la solidité d’une monnaie adossée à une économie réellement productive, et donc productive de sa propre valeur.

D’où son obsession, assez compréhensible, ainsi, et même assez cohérente, jusqu’à un certain point, pour la réindustrialisation des USA.

L’essentiel du « Plan Trump » vise donc à faire revenir sur le sol US suffisamment d’investissements industriels pour y recréer une économie endogène, sinon, à la limite, plus ou moins autarcique, de par le fait, même si ce n’est pas là un propos assumé de sa part.

En effet, « protégée » par des « barrières » douanière de plus en plus « hautes », à supposer qu’une telle économie parvienne à renaître sur le sol US, elle ressemblera logiquement de plus en plus à une sorte de « Fort Chabrol » économique où le niveau moyen du prix de toutes choses, et aussi bien des salaires que des biens, sera nécessairement bien plus élevé que la moyenne des pays éventuellement encore « ouverts » au commerce international.

Pour être véritablement endogène une telle économie « néo-industrielle » en quelque sorte, devra donc avoir sa propre « rentabilité », c’est à dire dégager en interne suffisamment de plus-value pour assurer sa pérennité et son développement.

En effet, même et surtout dans l’industrie, il ne suffit pas d’ « investir », encore faut-il donc précisément « rentabiliser », dégager une plus-value de la production industrielle ainsi générée. Or si l’on considère, à l’échelle mondiale, ce qui reste du développement industriel et de son évolution depuis plusieurs décennies déjà, on voit bien que sa « rentabilité » n’est plus qu’apparente, même si comptablement formellement « capitalisée », car elle ne repose plus, précisément, que sur le différentiel entre les différents secteurs d’activité en plus de celui entre les différentes nations, productrices ou non.

Une industrie moderne crée certes des emplois, mais en proportion des investissements, elle génère encore et toujours davantage d’investissements en capital fixe dans la machinerie automatisée et robotisée qui ne peut être « rentabilisée », en termes de marge de profits, que si sa production est « absorbée » par une masse de clientèle en réalité essentiellement issue du secteur tertiaire, non productif, pour l’essentiel.

Bien entendu il se produit une synergie bien réelle entre le redéveloppement d’une classe ouvrière nouvelle et des classes « tertiaires » nécessaires à satisfaire ses besoins en termes de services, mais l’analyse économique sur le long terme, et même le simple bon sens, montrent qu’il y a une sorte de limite d’équilibre, en termes de masses salariale, entre secteur productif et secteur tertiaire, qui, si elle est nettement dépassée, comme dans la plupart des économies occidentales, et comme cela commence à se produire maintenant en Chine également, aboutit nécessairement et simplement très logiquement à générer une dette de « compensation » pour permettre l’amortissement et la « rentabilité » formelle et apparente de l’investissement en capital fixe.

A cet égard il faut bien rappeler que la dette publique, comme la dette privée, n’est que l’illusion d’un « puits sans fond », car l’argent finit bien toujours dans la consommation de biens et services du secteur privé, même si souvent avec un « détour », secteur privé qui ne saurait donc s’en passer, et y compris et surtout sous la forme de « profits » qui ne sont donc, par contre, et même si comptabilisés comme tels, que l’illusion d’une « plus-value » générée par le système économique « moderne », reposant bien toujours, in fine, sur la dette !

En effet, comme on l’a déjà vu, même la « nouvelle » classe ouvrière ne dépensera jamais, et aussi « élevé » soit-il, que son salaire et n’absorbera donc en termes de consommation, dont les services, que son équivalent, ce qui limite également à une valeur identique la possibilité de rentabiliser les dits services, limite au delà de laquelle il y a inévitablement nécessité d’une masse monétaire « excédentaire » pour faire tourner la machine et simplement, la faire tenir debout, mais donc toujours sur la base d’une dette systémique.

Même si sous des formes diverses et dans des conditions économiques diverses selon les pays, la dette systémique est l’une des caractéristiques malheureusement incontournables d’une économie industrielle « moderne » par ses processus technologiques mêmes de production, et qui l’éloigne du capitalisme « classique » espéré par Donald Trump, pour la rappocher inexorablement, dans le cadre de la mondialisation actuelle, d’une économie reposant sur la dette mondiale banco-centralisée.

Néanmoins, et l’exemple de la Russie le montre, qu’il nous plaise ou non, qu’il est possible, en essayant de recréer une économie suffisamment endogène et même, à tendance autarcique, de réduire la dette et de la maîtriser en fonction d’objectifs politiques décidés nationalement, ce qui est une condition absolument nécessaire et indispensable, même si évidemment pas suffisante, pour recréer du fonctionnement démocratique.

L’idéologie mondialiste actuellement archi-dominante cherche à faire passer Trump et Poutine pour d’abominables « fascistes », mais en réalité, et chacun à sa manière, ils tentent simplement de restaurer les bases économiques de l’indépendance nationale de leurs pays, qui sont aussi, à terme, celles de la restauration de la démocratie.

Ce sont les mondialistes, qui, au delà de leur verbiage hypocrite et plus ou moins gauchisant selon les cas, sont depuis plusieurs dizaines d’années déjà les véritables tenants d’un nouvel ordre mondial de plus en plus « orwellien » et donc en réalité totalitaire, et qui maintient et rabaisse chaque jour un peu plus la dignité des peuples et des nations.

Dans un premier temps, et faute d’autres forces politiques capables de s’organiser, il est donc préférable que ce premier « choc de démondialisation » aboutisse à des résultats positifs concrets, dont la paix en Ukraine.

Dans la mesure où il remet en cause un ordre établi de longue date, mais sur de très mauvaises bases, il peut donc encore devenir un « choc salutaire » !

Luniterre

 

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Vidéos citées :

 

 

 

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Source de l’article et de la compilation :

https://cieldefrance.eklablog.com/2025/04/face-au-mondialisme-banco-centraliste-trump-peut-il-restaurer-le-capitalisme-classique.html

 

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Sur le même thème :

 

Crac, Cracks, Krach… ! Trump, Macron, Lombard, les "Mozart" de la finance sont lâchés sur la planète ! (Edition AgoraVox)

https://cieldefrance.eklablog.com/2025/04/crac-cracks-krach.trump-macron-lombard-les-mozart-de-la-finance-sont-laches-sur-la-planete-edition-agoravox-7.html

 

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Complémentaire :

A la Une, débat sur AgoraVox ! Crac, Cracks, Krach… ! Trump, Macron, Lombard, les « Mozart » de la finance sont lâchés sur la planète !

https://cieldefrance.eklablog.com/2025/04/a-la-une-debat-sur-agoravox-crac-cracks-krach.trump-macron-lombard-les-mozart-de-la-finance-sont-laches-sur-la-planete.html

 

 

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L’actu récente sur Ciel de France :

 

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L’indépendance nationale est par définition un bien qui ne se partage pas,

sa garantie en dissuasion nucléaire non plus !

Déjà endettée jusqu’au cou, et appelée par la Führerin Von der Leyen à s’endetter encore plus pour « participer » à l’ « effort de guerre commun » de l’UE, la France de Macron en est à mettre à l’encan son dernier « bijou de famille », le fameux « parapluie nucléaire » hérité du Général De Gaulle !

Quelles que soient les circonlocutions et formules alambiquées employées, l’idée de « vendre » notre force de dissuasion nucléaire contre une hypothétique « sécurité en Europe » est un leurre encore bien plus dangereux que le « Quoi qu’il en coûte ! » qui a déjà plus que largement hypothéqué notre indépendance nationale sur l’autel de la « dette européenne ».

[…]

Par définition l’indépendance nationale est à la fois un bien et une qualité qui ne se partage pas. L’indépendance nationale étant la condition sine qua non de la liberté du peuple, la dissuasion nucléaire est la seule garantie intangible de l’une comme de l’autre. Seule garantie réelle en dernier ressort, le parapluie nucléaire n’abrite qu’un seul pays et il n’a qu’un seul manche. Celui qui le tient ne peut pas et ne doit pas être un traître à la nation. Dans le cas contraire non seulement le peuple a tous les droits pour s’en débarrasser, mais il en a même le devoir.

L’indépendance nationale est par définition un bien qui ne se partage pas, sa garantie en dissuasion nucléaire non plus !

https://cieldefrance.eklablog.com/2025/03/l-independance-nationale-est-par-definition-un-bien-qui-ne-se-partage-pas-sa-garantie-en-dissuasion-nucleaire-non-plus.html

 

 

 

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De Marc Touati :

Bonjour à toutes et à tous !

Pour tout vous dire : Chaque semaine, je me dis, ça y est, là on a touché le fond, le cauchemar va s’arrêter.

Et malheureusement ! C’est de pire en pire !

Ainsi, après la récession, l’effort de guerre, l’économie de guerre ou encore le kit de survie, on veut désormais nous faire investir dans un fonds d’investissement pour la défense bloqué au moins 5 ans et sans aucune garantie.

Nous allons évidemment en parler dans cette vidéo et répondre aux nombreuses questions que vous m’avez posées sur ce thème.

Figurez-vous qu’en préparant les slides de cette vidéo, j’ai fait une découverte incroyable, qui pourrait s’apparenter à un délit d’initiés… A suivre…

Nous parlerons également des pertes de la Banque de France et de la BCE qui seront lourdes de conséquences.

[…]

Nous parlerons également des indices des directeurs d’achat qui confirment que la récession s’installe en France.

[…]

Le tout, bien entendu, avec des graphiques et tableaux explicites, pédagogiques et réalisés sans trucage…

L’arnaque du "Fond Défense" : Macron fait de la France un avion sans pilote et sans carburant !

https://cieldefrance.eklablog.com/2025/03/l-arnaque-du-fond-defense-macron-fait-de-la-france-un-avion-sans-pilote-et-sans-carburant.html

 

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VOIR AUSSI :

 

En 2025, de quoi Le Pen est-elle le nom ?

https://cieldefrance.eklablog.com/2025/04/en-2025-de-quoi-le-pen-est-elle-le-nom.html

 

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Pour aller + loin sur la compréhension de la mutation banco-centraliste mondialisée en cours depuis le tournant du XXe au XXIe siècle :

 

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Un article un peu plus ancien, mais où Richard Werner, lui-même à l’origine du concept de "Quantitative Easing", décrit on ne peut mieux, à partir de son expérience personnelle d’économiste au Japon, l’évolution économique banco-centraliste de ce premier quart du XXIe siècle, jusqu’à la naissance actuelle des Monnaies Numériques de Banque Centrale et au danger fatidique pour les libertés, économiques, et les libertés tout court, qu’elles représentent :

 

Richard Werner, "père spirituel" du Quantitative Easing et "apprenti sorcier" du banco-centralisme

http://cieldefrance.eklablog.com/richard-werner-pere-spirituel-du-quantitative-easing-et-apprenti-sorci-a215699895

 

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Pour l’ébauche d’une solution…

Pour un retour à quelques fondamentaux du Gaullisme,

réadaptés en pratique à l’évolution économique du XXIe siècle :

Reprendre le contrôle, à l’échelle nationale, de la vie économique et sociale, y compris dans sa dimension financière, reste la priorité essentielle. Contrôler le crédit, c’est contrôler la création monétaire réelle dans le pays, directement sur le terrain du développement économique, et donc tout à fait indépendamment de son signe, Euro ou autre. Contrôler le crédit permet d’orienter les grandes tendances de l’activité économique vers les activités et secteurs prioritaires pour les besoins de la population et pour l’indépendance de la nation.

C’est pourquoi nous avons proposé, sur Ciel de France, de remettre au centre du débat la reconstruction d’un Conseil National du Crédit, dans une version statutairement adaptée aux nécessités de notre indépendance nationale au XXIe siècle, c’est à dire doté de pouvoirs constitutionnels et d’une représentativité démocratique réelle :

Les leçons de l’Histoire…

 

Il était une fois… le Conseil National du Crédit (1945). Et aujourd’hui ?

http://cieldefrance.eklablog.com/il-etait-une-fois-le-conseil-national-du-credit-1945-et-aujourd-hui-a215997227

 

 

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Pour une approche plus synthétique de l’ensemble du processus de la mutation banco-centraliste depuis la formation du capital industriel, une étude de fond :

 

Le Roi « Capital » est mort, vive la Reine « Dette » !

http://cieldefrance.eklablog.com/le-roi-capital-est-mort-vive-la-reine-dette-a215991921

 

 

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17 réactions à cet article    


  • Étirév 11 avril 09:44

    Aujourd’hui, tous les hommes dits « politiques » (ou les « Jézabel » modernes, ces « femmes perdues » qui les suivent et se font leurs complices) sont tous des « hommes de paille », des « hommes-liges », interchangeables et, surtout, de véritables courroies de transmission des « puissances d’argent », réels donneurs d’ordres.
    Bien plus prompts à imposer un empoisonnement médical « scientifiquement correct » organisé lors d’une campagne de vaccinations dans le cadre d’une pandémie factice, que de lutter contre le chômage, la pauvreté, la bêtise, la corruption, les trafics de drogues et d’armes ou les paradis fiscaux, c’est-à-dire, en fait, tout ce qui permet à une ploutocratie apatride et supranationale (psychopathe et sataniste) de continuer à se maintenir en place et à s’enrichir, les dirigeants politiques sont choisis pour leur faiblesse morale, leur capacité à mentir, à suivre les ordres, à se soumettre au chantage ou leur volonté de faire avancer le plan de l’oligarchie. Le parti auquel ils appartiennent n’a aucune importance.
    Au-delà d’une boulimie d’argent et de pouvoir, certains sont aussi les produits d’une vie qui peut inclure la pédophilie, le trafic et la consommation de drogue, la pornographie enfantine, la bestialité, etc. Aussi, ils leur sont donnés de nombreuses occasions de se livrer à leurs vices, ce qui assure leur obéissance et leur solidarité. Et le public ayant une confiance enfantine en ses dirigeants, en particulier les présidents, l’accusation selon laquelle ils pourraient s’adonner à de telles activités reste pour lui quelque chose d’inconcevable.
    Blog


    • Luniterre Luniterre 11 avril 11:15

      @Étirév

      Le blog cité par vous en lien commence avec :

      « L’immense Crise des besoins humains a pour point de départ 

      le besoin de Vérité.

      Avant de pouvoir dire : Voilà ce qu’il faut, 

      il faut pouvoir dire : Voilà ce qui est. »

      Commencer par faire face à la réalité sans la travestir d’illusions, c’est le début de toute véritable démarche de prise de conscience.

      Le réel est impossible à connaître dans son intégralité, vu sa complexité et les limites encore actuelles de la science, mais on peut au moins se baser sur ses avancées les plus évidentes et les plus éprouvées.

      C’est déjà une base. Encore « cachée » ou à tout le moins délibérément travestie dès l’enseignement à l’école, où l’on apprend dans la foulée le principe bien réel et supposé évident de la conservation de l’énergie et aussitôt à la suite tout le blabla pseudo écolo sur sa « consommation » et ses prétendues formes « renouvelables »...

      Alors que la vie et la mort sont simplement inscrites dans le mouvement général du réel : celui de l’entropie. Il n’y a pas de retour en arrière possible, simplement différentes façons possibles de suivre le courant irréversible de l’entropie.

      Luniterre



    • Durand Durand 11 avril 23:54

      @Luniterre

      L’eurodéputée allemande Christine Anderson :

      « Je ne sais pas qui dirige les mondialistes mais ce n’est pas Ursula von der Leyen, elle ne prend aucune décision, ce n’est pas Bill Gates, ni même Klaus Schwab. Ce ne sont pas eux qui prennent les décisions. Ils ne sont que les visages publics ».

      https://x.com/EricArchambaul7/status/1909351120675520862

      ..


    • Luniterre Luniterre 12 avril 15:20

      @Durand

      Effectivement, cette femme a tout à fait raison, ceux qui dirigent les mondialistes sont plus discrets, tout étant relatif : ce sont les gouverneurs des Banques Centrales, dont seules quelques « têtes » sont connues, mais également plus souvent « parlantes » que pensantes, comme Christine Lagarde, pour la BCE.

      Pour comprendre, en résumé, la base économique de leur nouveau pouvoir, voir ci-dessous mon post en réponse à « La Bête du Gévaudan » :

      https://www.agoravox.fr/commentaire6821587

      Luniterre


    • Durand Durand 13 avril 08:44

      @Luniterre

      Je ne crois pas… Christine Lagarde est, comme Layen, un des visages publics. Ceux qui les dirigent constituent la caste des imprimeurs et sont essentiellement une élite juive malfaisante.

      ..


    • La Bête du Gévaudan 11 avril 21:53

      J’ai des divergences d’analyse, notamment sur la valeur et donc une partie de ses conséquences, ainsi que sur la rigueur monétaire et la liberté du crédit. Mais je suis d’accord que Trump essaye en effet de rapatrier une partie de l’industrie : le protectionnisme repose sur l’idée que la dynamique (matérielle, intellectuelle et morale) enclenchée sera supérieure à l’inflation engendrée par les douanes

      Le problème des USA reste la suprématie du dollar qui leur offre la possibilité d’acheter à l’étranger sans douleur. Dans ces conditions, comment réindustrialiser ? On va voir...

      La Russie s’en sort grâce à la bonne gestion de la rente des matières premières (tant mieux pour elle). La Chine est en effet dans une situation ambivalente : puissante en tant que « bloc » mais limitée en tant que « place » (qui nécessite une confiance politique des investisseurs et des individus).

      L’Occident, s’il ne sombre pas dans le despotisme ni le collectivisme, peut demeurer le « centre du monde » en attirant à lui les excédents capitalistes du tiers-monde. Mais le problème socio-politique engendré par la délocalisation industrielle y engendre des turbulences. 

      Il faudrait sans doute une « politique mixte » alliant rigueur monétaire et budgétaire, protectionnisme partiel, et maintien scrupuleux des libertés et des propriétés. Pour prendre à la fois en compte la dynamique locale en Occident (éviter la « kébabisation ») tout en maintenant la porte douanière suffisamment ouverte.


      • La Bête du Gévaudan 11 avril 22:04

        Le financement de nos déficits par la dette pose d’ailleurs la question de savoir si nous sommes réellement dans un monde libre-échangiste. Le libre-échange porte bien son nom, et suppose une réelle liberté (pas d’entrave, pas d’aides).

        Or, il me semble que nous fonctionnons un peu sur un mode « d’empire colonial ». Est-ce-que sans les aides étatiques (directes et indirectes) le marché occidental pourrait acheter les produits manufacturés chinois ou indonésiens ? Certainement pas. Dès lors, il y a bien solvabilisation indirecte de la mondialisation (le contribuable aide à rentabiliser les investissements privés outre-mers) : c’était le fonctionnement de l’empire colonial. Ce n’est pas du libéralisme. Idem pour le fonctionnement de l’UE.

        Le marché réellement livré à lui-même, sans « amortisseurs sociaux » (socialo-keynésianisme), aurait probablement rapatrié depuis longtemps des industries en Occident. Car sans cela nous serions incapables de financer nos achats.

        Ce système est certes extrêmement lucratif pour certains capitalistes privés dans la mesure où ils complètent la rentabilité de leur capital par l’aide publique (c’est peut-être pour ça que les milliardaires financent des médias quasi tous ancrés à gauche ?). Ce système de « capitalisme corrigé » leur permettant des rentabilités inaccessibles dans un marché réellement libre où le client devrait se solvabiliser lui-même.


      • La Bête du Gévaudan 11 avril 22:52

        Là où j’ai un bémol, c’est sur l’idée que l’industrie (ou les capitaux) deviendrait inéluctablement non-rentable. Il est probable que les industries cesseront de bénéficier du « grand différentiel » entre pays riches et pays pauvres, au fur et à mesure que ceux-ci s’enrichiront et nous rattraperont.

        Mais on ne va pas cesser de produire des voitures, de la nourriture, des services, des maisons, des téléphones, des objets décoratifs, etc. tant qu’il y aura de la demande. Il n’y a pas une « valeur objective » au capital ni au travail.

        Le cheval s’est maintenu aussi longtemps que le tracteur ne l’a pas supplanté : il ne s’est pas dévalorisé, en tant que capital, par une quelconque « baisse tendancielle du taux-de-profit », mais parce-qu’il a été subitement dépassé dans sa tâche par le tracteur. Il s’est d’ailleurs parfaitement maintenu dans le loisir et les courses (malgré l’automobile) parce-qu’il s’y valorise différemment.

        Idem pour le travail. Nombre de métiers n’ont pas connu de gains-de-productivité notables au fil des millénaires (coiffeur, manutentionnaire, avocat, artiste, etc.) et se maintiennent.

        Que ce soit les biens, les services ou les capitaux, la valeur est à la conjonction des deux consentements. Je ne crois donc nullement à la fin du monde, ni à la fin du travail, ni à la fin du capital. Sauf à croire que l’humanité, parvenue à l’utopique âge d’or, pourrait se passer de services, de biens et de capitaux, et combler tous ses biens et ses désirs par un simple « fiat ». D’ici là, à mon sens, le monde restera ce qu’il est.


      • Luniterre Luniterre 12 avril 11:11

        @La Bête du Gévaudan

        « Ce système est certes extrêmement lucratif pour certains capitalistes privés dans la mesure où ils complètent la rentabilité de leur capital par l’aide publique (c’est peut-être pour ça que les milliardaires financent des médias quasi tous ancrés à gauche ?). Ce système de « capitalisme corrigé » leur permettant des rentabilités inaccessibles dans un marché réellement libre où le client devrait se solvabiliser lui-même. »

        Si c’est le fond de votre analyse sur la stratégie « économique » actuelle de la classe dominante, alors nous sommes essentiellement en accord sur ce simple constat.

        Ceci dit, un tel « capitalisme corrigé » n’est plus du tout du capitalisme, en fait, dans la mesure où il repose donc bien sur l’expansion de la dette publique, in fine, et cela en plus de la dette privée, qui n’est « soutenue » question ratio de solvabilité, que par l’expansion spéculative du capital financier, pour l’essentiel fictif, lié à « l’humeur » des marchés, comme on vient encore de le voir.

        Mon analyse n’est pas une sorte de répétition dogmatique de celle de Marx, même si elle lui emprunte quelques bases essentielles, surtout à partir des Grundrisse, et non du Capital, qui, contrairement à ce qu’en pensent précisément les dogmatiques, est plutôt un ouvrage de conjoncture telle qu’au milieu du XIXème siècle, et à prospective limitée à l’évolution de cette époque, contrairement aux Grundrisse, qui exploraient les dynamiques du capital sur le temps long, indépendamment de la conjoncture.

        La fin du capitalisme reposant essentiellement sur l’extraction de la plus-value industrielle n’est donc en rien la « fin de l’histoire » à aucun point de vue, pas même celui de l’évolution des rapports de classe dans la société humaine.

        Une classe dominante succède à une autre classe dominante, le système féodal au système esclavagiste, le capitalisme au système féodal, et le banco-centralisme au capitalisme. Le socialisme, que l’on soit pour ou contre, n’a pu être qu’une tentative avortée, et actuellement il semble improbable qu’une autre alternative au système de domination de classe se constitue.

        En « revenir » au capitalisme « national » et pourquoi pas, plutôt démocratique, tant qu’à faire, c’est la seule alternative concrètement possible, actuellement, au banco-centralisme, même si cela semble être, par certains côtés, faire tourner la roue de l’histoire à l’envers.

        Du moins, tant que c’est encore possible, c’est déjà un frein à la roue du banco-centralisme en train de nous écraser, lentement mais sûrement, et donc d’autant plus durablement, hélas.

        Marx était un « optimiste historique », même s’il ne limitait pas toujours sa prospective à une vision unilatéralement « progressiste » contrairement à une idée couramment reçue, surtout par les dogmatiques qui ne l’ont pas lu...

        D’un point de vue matérialiste dialectique au sens le plus général du terme, la société humaine n’est qu’un épiphénomène dans l’évolution cosmique générale conditionnée par les lois de la thermodynamique. Elle n’y fait qu’un « bref » passage au regard de l’ensemble. Sa phase « progressiste » est donc peut-être déjà derrière nous, malgré les apparences « technologiques », ou peut-être même à cause de leur réalité, précisément, en termes d’entropie.

        On en revient donc toujours à l’idée que la survie de la société humaine, sa durabilité et sa qualité éventuelle dépendent donc en grande partie de notre « libre arbitre ».

        Trump a le mérite exceptionnel de tenter d’exercer le sien... Mais si faire « bouger les lignes » est déjà une chose rare, faire « réfléchir » reste malheureusement une gageure !

        Luniterre


      • Luniterre Luniterre 12 avril 14:57

        @La Bête du Gévaudan

        « Nombre de métiers n’ont pas connu de gains-de-productivité notables au fil des millénaires (coiffeur, manutentionnaire, avocat, artiste, etc.) et se maintiennent.

        Que ce soit les biens, les services ou les capitaux, la valeur est à la conjonction des deux consentements. Je ne crois donc nullement à la fin du monde, ni à la fin du travail, ni à la fin du capital. »

         

        Il n’y a ni début ni fin, dans la mesure où l’on ne « connaît » le début de toutes choses que par des théories approximatives concernant le tout premier instant de notre univers, et idem pour son avenir le plus « lointain », sinon sa fin… éventuelle…

        Il est néanmoins difficile de nier son évolution, essentiellement entropique, et dans laquelle « s’inscrit », si l’on peut dire, l’histoire humaine.

         

        Pour ce qui concerne l’évolution de la société industrielle, il faut éviter de confondre absolument « capital » et « capitalisme ». Et même « capital industriel » et « capitalisme ».

        Le développement de l’industrie moderne est évidemment inséparable du développement du capital industriel au sens précis du capital fixe.

        Dans la mesure où la valeur de la production consommée reste nécessairement liée à la valeur du travail, et principalement, du travail salarié, la question de la survie éventuelle du capitalisme stricto sensu reste liée à la capacité du capital investi d’extraire de la production une part suffisante de plus-value pour son élargissement, au-delà du simple amortissement de la masse salariale et du capital fixe.

        Trouver des chiffres significatifs à ce sujet est un casse-tête, malgré la surabondance des études et des statistiques, le plus souvent sur le court terme, même si de quelques années.

        Après pas mal de prises de tête je trouve finalement quelques donnée intéressantes dans les « entrailles » de l’INSEE (…et pas grâce à leur propre système de recherche dans le site, inefficace au possible !).

        Sur une base trouvée comprenant des données assez complexes concernant le capital fixe en machinerie industrielle de 1978 à 2021, on voit que le capital fixe a sensiblement été multiplié par un facteur nettement supérieur à 6, en France.

        Dans le même temps, la masse salariale dans l’industrie n’a été multipliée que par un facteur légèrement supérieur à 3.

        Alors que pour la masse salariale dans les services, c’est un facteur supérieur à 8,5, et qui approche 10 jusqu’en 2024 (accélération de cette évolution).

        Il y a donc bien une augmentation radicale de la composition organique du capital dans l’industrie, en plus de la réduction drastique de la part globale de l’industrie dans le PIB, ainsi que de la part de l’emploi industriel, les deux autour de 13%.

        Il est donc évident que ce décalage de plus en plus extrême entre les secteurs porte nécessairement à conséquences sur l’évolution de l’ensemble du système, outre le fait du déséquilibre du commerce extérieur qu’il implique.

        De plus, même si de façon moindre en proportion, le fonctionnement du secteur tertiaire implique aussi un investissement en capital fixe, bâtiments, mais aussi machines informatiques, de plus en plus important.

        Il apparait donc bien logique qu’une économie « moderne », « tertiarisée », fondée essentiellement sur l’échange de services, mais qui ne peut néanmoins exister sans production industrielle et/ou consommation de produits industriels se trouve dans l’impasse pour financer le cycle de renouvellement et de développement de plus en plus important du capital fixe.

        C’est donc bien la source d’une dette structurelle et de la nécessité d’une masse monétaire « excédentaire » pour la rendre « viable ». C’est la source du rôle désormais prépondérant des politiques monétaires banco-centralisées et donc du nouveau pouvoir, en réalité, des Banques Centrales.

        Le pouvoir s’est donc bien déplacé d’une classe à l’autre, de celle des capitalistes au sens réel du terme à celle des banco-centralistes : autant les appeler par leur nom !

        Luniterre


      • Eric F Eric F 12 avril 15:19

        ’’l’exemple de la Russie le montre, qu’il nous plaise ou non, qu’il est possible, en essayant de recréer une économie suffisamment endogène...’’

        Oui, mais la Russie dispose de matières premières, à la fois pour ses besoins, et pour subventionner ses achats dans d’autres denrées qu’elle n’a pas.

        On n’est plus dans ce cas dans nos pays, les quelques gisements qu’on avait sont épuisés, et en plus on se limite dans les forages pour raison environnementale (le Groenland en est une illustration, d’autres n’ont pas les mêmes scrupules).

        Mais sur le fond entre les deux types de capitalisme évoqué par l’article, un retour à un capitalisme local plutôt que la finance mondialisé serait bénéfique pour nos pays et peuples européens, évidemment moins pour les pays ’’usines du monde’’ qui se sont développées en 20 ans quand il nous a fallu plus d’un siècle, en pompant nos savoir-faire et submergeant nos marchés. Notons que le dumping par sous évaluation monétaire et subventions aux exportations (ce qui nous est interdit) ont amplifié le processus.


        • Luniterre Luniterre 12 avril 15:32

          @Eric F

          Effectivement il semble que l’on ait sabordé « écologiquement » le peu de ressources en matières premières qui nous restaient, mais en plus on saborde maintenant l’agriculture, qui nous permettrait pourtant, outre l’autonomie alimentaire, quelques substituts intéressants en matières premières pour la réindustrialisation « locale ».

          Le chemin pour échapper à la mainmise banco-centraliste est donc nécessairement difficile, étroit, mais pas forcément impossible si la volonté politique s’en manifeste.

          En « prime » nous pourrions donc également privilégier nos échanges extérieurs avec d’autres pays qui suivent eux-mêmes la voie du refus de la soumission au banco-centralisme mondialiste.

          Luniterre


        • leypanou 12 avril 16:03

          @Eric F
          un retour à un capitalisme local plutôt que la finance mondialisé serait bénéfique pour nos pays et peuples européens  : contradictoire car le capitalisme par définition cherche à faire le maximum de profits donc parler de capitalisme local et peuples européens est déjà contradictoire.
          Pourquoi d’après vous la Pologne ne veut pas de l’Ukraine dans l’UE ? Et les agriculteurs français, ils voient d’un bon œil les faveurs données aux produits ukrainiens ?


        • Eric F Eric F 12 avril 17:32

          @leypanou
          il y a peut être un paradoxe apparent, mais rappelez-vous jusqu’au début des années 2000 nous avions en France des entreprises ’’champions nationaux’’ qui avaient alors une majorité de leur production en France, dans l’automobile, les télécoms, l’énergie, etc.
          ...désormais on a des entreprises ’’champions de l’inclusion’’ (sic)


        • Luniterre Luniterre 12 avril 21:02

          @Eric F
          @leypanou

          Le « paradoxe » n’est qu’apparent si l’on considère ce qu’il en est réellement : l’économie du XXIème siècle est dans une phase de transition entre capitalisme et banco-centralisme, assez comparable, par bien des aspects, à ce qu’a été la transition de l’esclavagisme au féodalisme, à savoir une transition assez lente et donc peu perceptible par ceux-là même qui la vivent. Pourtant les historiens actuels n’hésitent pas à parler de « révolution féodale » pour cette période qui s’étire, en fait, sur plusieurs siècles, de la fin de l’empire romain à la fin du premier millénaire.

          Actuellement, le capitalisme est loin d’avoir totalement disparu, évidemment, mais en ce qui concerne aussi bien la survie des entreprises transnationales types Gafam que le commerce mondial, c’est la politique monétaire des Banques Centrales et l’affrontement entre zones monétaires banco-centralisées qui sont déterminants, avant même les choix d’investissements en capitaux, le plus souvent spéculatifs, en fonction.


          Luniterre


        • Eric F Eric F 13 avril 10:56

          @Luniterre

          ’’Olivier Delamarche : « Pas dans une guerre commerciale... Aujourd’hui, entre les États-Unis et les BRICS on est dans une guerre monétaire !  »


          Intéressant cette approche sur la suprématie monétaire, et notamment les tentatives d’affaiblissement de l’euro par les anglo-saxons incluant le sabotage de Nordstream, je l’interprète aussi comme dirigé contre l’Allemagne et la France et non contre la Russie, pour les faire rentrer ’’dans le rang’’ du bloc occidental sous suzeraineté américaine en rompant toute perspective de renouer avec la Russie.
          [Attention cependant : l’euro contrairement aux annonces de ses détracteurs tient le coup, il se réévalue face au dollar et représente quand même plus de 20% des réserves mondiales (vs le dollar 58%), et 35% des paiements internationaux]

          Mais l’Europe étant économiquement affaiblie, le principal challenge des USA est bien la Chine leader des BRICS+.
          [Ceci dit, la Chine utilise la yuan à son propre profit, en le sous évaluant par dumping (moitié de ce qu’il vaudrait selon le marché), elle n’a pas forcément intérêt à le pousser comme une référence]

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