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Accueil du site > Tribune Libre > Fidel Castro, la casserole de Ignacio Ramonet !

Fidel Castro, la casserole de Ignacio Ramonet !

Et celle de son mensuel : « Le Monde Diplomatique » ?

En réaction à l’ouvrage de Ignacio Ramonet qui est allé à Cuba servir la soupe à son... Fidel Castro (« Biographie à deux voix », Fayard/Galilée, Paris, 2007).

En tant que lecteur du Monde Diplomatique - mensuel qui dénonce, à juste titre, le journalisme de révérence et de connivence (à ce sujet, on peut se reporter aux ouvrages et aux articles de Serge Halimi qui contribue régulièrement à ce mensuel) -, voir monsieur Ramonet servir la soupe à Castro est d’un comique très particulier : un comique qui ne fait ni rire ni sourire... personne !

Aujourd’hui, la conclusion suivante s’impose : il n’y a pas de journalisme de connivence. Il n’y a que des journalistes dits "de gauche" ou des journalistes dits "de droite" ou bien encore, des journalistes "de nulle part" qui trouveront toujours de bonnes raisons d’épargner ceux qui appartiennent à leur famille de pensée ou bien à leur classe.

A quand un journalisme qui ne soit ni de gauche, ni de droite, ni de nulle part ? serait-on tenté de demander !

Dans un autre monde et dans une autre vie, manifestement.

Dix questions adressées à ceux qui en France soutiennent le régime de Fidel Castro (et... à toutes fins utiles : quelques suggestions quant aux réponses).


1) A des hommes libres - et à certains d’entre eux, en particulier - pourquoi est-ce si difficile de défendre la LIBERTE partout où elle est bafouée ?

2) En ce qui concerne le régime castriste - et même si le peuple cubain, à la parole muselée et sans perspective d’avenir digne de ce nom, a su garder le sourire -, pourquoi la haine envers les Etats-Unis, et accessoirement, l’amour pour le fiasco économique, politique et humain de ce régime, devraient-ils passer, aux yeux de ceux qui en France soutiennent cette dictature, avant la LIBERTE du peuple cubain ?


Fiasco humain car, sans liberté pas d’avenir ! Pas d’êtres humains debout sur leurs jambes, dans toute leur plénitude, chacun selon ses ambitions, ses aspirations et ses capacités d’êtres humains pour lesquels on crée un environnement et un climat propices à un tel épanouissement ! (Est-il nécessaire de le rappeler ?)


3) Est-ce que ceux qui soutiennent ce régime suggèrent que la France et toute l’Europe avec elle, tout aussi menacées - sinon davantage encore - par l’hégémonie économique et culturelle "haïssable et hideuse" des Etats-Unis, devraient au plus vite s’orienter vers un régime économique, politique et social identique à celui de Cuba ?


Car, quand on y réfléchit un peu, la pire des choses qui puisse arriver à Cuba, après la chute du régime castriste, c’est une ouverture économique, politique et culturelle qui se soldera inévitablement par un mieux-vivre doublé d’un mieux-être pour le peuple cubain.

4) Depuis quarante ans et plus, qu’est-ce que le régime cubain est capable d’afficher comme réussites économique, politique, humaine et artistique au monde et aux yeux de ceux qui en France n’ont de cesse de nous expliquer que "si c’était différent à Cuba, ce serait pire encore" ?

Nul doute, d’aucuns s’empresseront de mentionner, au crédit de ce régime : la santé et la lutte contre l’illettrisme.

Bien sûr ! Comme dans tous les régimes totalitaires, communistes de surcroît.

Les Cubains mourront donc centenaires - mais pour quelle vie ? Quant à ceux qui - lassés de recopier à la main les discours "fleuves" de Castro - voudront tâter de la littérature en toute liberté (c’est-à-dire en écrire !), il est vrai qu’ils pourront toujours quitter le pays.

Mais là, sauf erreur de ma part, on n’a toujours pas avancé.

"Les performances économiques" de Cuba reposent très largement sur l’argent des Cubains qui vivent et travaillent aux Etats-Unis et sur la charité internationale.

En ce qui concerne la politique : à ceux qui auraient quelques difficultés à appréhender ce concept dans toute son ampleur, je conseillerai vivement la lecture de Hannah Arendt dont l’oeuvre n’a pas cessé de répondre à la question : "Qu’est-ce que la politique ?"

Quant à l’humain : servir l’Homme, c’est lui permettre de s’ouvrir à l’infinité de tous les possibles, loin de toute sélection idéologique ; sélection jugée - et on l’aura remarqué ! - nécessaire et inévitable par ceux qui - coïncidence révélatrice et plutôt fâcheuse ! - n’en seront jamais les victimes expiatoires.

N’en déplaise à tous les idéologues castrateurs, l’Homme sera toujours plus que ce qu’il croit savoir sur lui-même, qui n’est - le plus souvent - que ce que l’on a daigné lui enseigner ou bien, ce qu’on lui a laissé espérer... pour lui-même (là encore, est-il nécessaire de le rappeler ?).

Sur ce dernier point, ceux qui savent non seulement regarder et écouter mais... voir et comprendre, peuvent aussi - et surtout ! - se reporter au documentaire de Wim Wenders : Buena Vista Social Club.

5) Au sujet de la justice sociale - la démocratie étant seule capable de réunir les conditions favorables à cette lutte qui n’est ni d’hier ni de demain mais... de toujours ! - où ce combat a-t-il lieu, aujourd’hui, dans la société cubaine ?

Ce régime en serait-il exempté ? Ou bien, régnerait-il dans ce pays un tel niveau de justice sociale que cette question ne se poserait même plus ? Le régime cubain et ceux qui en France le soutiennent, nous feraient-ils "le coup" de la fin de l’histoire à Cuba ?

6) Combien d’années encore l’embargo des Etats-Unis va-t-il permettre à ceux qui pardonnent tout à Castro, d’expliquer la faillite économique et humaine de son régime ?

Encore une fois, quand on y réfléchit, Castro n’a-t-il pas tout le loisir de commercer avec l’Amérique du Sud et l’Europe ? Mais... encore faut-il que l’économie castriste soit - autant que faire se peut - transparente, efficiente et, par voie de conséquence, digne de confiance. Mais ça... c’est une autre affaire !

7) Quand le régime de Castro s’effondrera - sa police, ses hommes de main, son clientélisme - et que les portes des prisons s’ouvriront (on peut aussi mentionner les risques de "guerre civile" - règlements de comptes de toutes sortes entre les Cubains de l’intérieur et puis, ne les oublions pas ceux-là - parce que.... eux, ils n’ont rien oublié - les Cubains de Miami et leur sentiment que le régime de Castro leur a confisqué et volé leur pays qu’ils ont dû quitter pour des raisons politiques, culturelles ou bien, tout simplement économiques), que restera-t-il comme arguments à ceux qui traînent derrière eux, depuis plus de quarante ans maintenant, cette vieille casserole qu’est leur engagement en faveur de ce régime ?

Soutien qui en rappelle bien d’autres, tout aussi déshonorants ceux-là : on n’a pas connu un tel fourvoiement dans le domaine de l’engagement politique depuis l’époque où des intellectuels soutenaient un PCF aux ordres de l’URSS, de Staline et des autres - même si, Dieu merci ! les enjeux ne sont pas de la même importance.

8) Est-ce que l’argument d’un soulèvement fomenté par les Etats-Unis permettra à ces mêmes tribuns complaisants, à la compassion parcimonieuse et sélective, de qualifier les prochains insurgés de réactionnaires à la solde de l’Oncle Sam ?

Et pour finir :

9) Quelles fautes le peuple cubain a-t-il commises pour mériter un sort aussi cruel et injuste - un tel dénuement, un tel abandon, un tel mépris ?

10) Dans les années à venir, quel prix le peuple cubain devra-t-il encore payer et... pourquoi ce peuple en particulier ?

Ceux qui comptent sur Chavez pour prendre la relève de Castro (diable ! pourquoi les fils dépensent autant d’énergie à ressembler à leur père ?) n’ont pas d’illusion à se faire : dans son combat légitime contre l’hégémonie économique, culturelle et militaire américaine, pétro-dollars ou pas, Chavez échouera car Chavez est un homme qui divise et qui ne rassemble pas, chez lui - à l’intérieur des frontières du Venezuela - comme à l’extérieur - sur le continent sud-américain.

Chavez semble n’avoir trouvé qu’un seul allié dans la région : le régime de Castro ; régime par avance condamné. Et à ce sujet...

Rares sont les pays qui, se libérant d’un joug (qu’on situera, en ce qui concerne Cuba, à gauche, avec toutes les réserves qui s’imposent), s’orientent vers ce qu’on pourrait appeler, une troisième voie. Très vite, ces pays libérés... vont au plus fort car ils ont besoin de stabilité, de sécurité, d’une aide économique importante et de cash (et pas seulement d’un pourboire ou d’une aumône).

Pour cette raison, après la chute du système et/ou du régime castriste (nb : chute indépendante du décès de Castro puisque son système peut lui survivre) Cuba se rapprochera inévitablement des Etats-Unis (et du Brésil qui assurera d’ici-là le leadership sur le continent sud-américain).


C’est alors que Chavez se retrouvera bien seul.

Si au Venezuela, les perdants d’hier deviennent les gagnants d’aujourd’hui au détriment de tous ceux qui, sous le régime précédent, y trouvaient leur compte, et si Chavez n’est pas capable de rallier à sa cause les classes moyennes de son pays, il échouera. Il sera renversé ou bien, c’en sera fini de la liberté dans ce pays puisque Chavez ne pourra se maintenir au pouvoir qu’en la bafouant.

Quant à l’Europe - géant culturel et économique mais... - paradoxe suprême ! - nain militaire et politique (allez savoir pourquoi ! alors qu’elle possède toutes les qualités requises qui pourraient faire d’elle une puissance, proposant ainsi une alternative à l’hégémonie américaine), cette Europe-là a encore laissé passer une belle opportunité lors des dernières élections en Amérique du Sud. Elle aurait dû se rapprocher de cette région et des Etats qui, ne remettant pas en cause la liberté, refusent le diktat économique et culturel américain - ce diktat la concernant tout autant.

La littérature sur Cuba est abondante : celle des analystes et puis aussi, la littérature de ceux qui ont dû quitter cette île pour, intellectuellement, artistiquement et économiquement ne pas mourir.

Cet article s’adresse en priorité non pas à ceux qui ont de bonnes raisons de soutenir Castro - raisons qui n’ont pas grand-chose à voir avec un souci quelconque pour ce peuple ; mon article s’adresse à ceux qui se sentent obligés de soutenir Castro sous prétexte que des hommes tels que Ignacio Ramonet, qui n’est pas un imbécile, le soutiennent.

Disons-le haut et fort : l’anti-américanisme est au cœur du soutien au régime de Castro. Anti-américanisme inacceptable - celui-là - puisqu’il vit (à Cuba) et SE vit (en Europe) SUR LE DOS du peuple cubain - entre autres peuples.

Si l’on n’est pas capable de penser l’anti-américanisme (hégémonie prédatrice dans les domaines culturel, économique et militaire) sans passer à la trappe la liberté et l’épanouissement des peuples, alors, il faudra expliquer comment, un tel anti-américanisme se justifie... moralement.

Toutefois, si l’anti-américanisme n’est pas en cause mais... un amour incommensurable pour le peuple cubain, que l’on me prouve alors que le régime castriste était bien - et demeure - depuis un demi-siècle (et pour les siècles à venir sans doute ?) le meilleur régime qui soit et par voie de conséquence, le meilleur régime pour tous les peuples, à commencer par ceux de l’Amérique et Centrale et Latine et du Sud.

Si d’aventure, ce système est le meilleur qui soit pour le peuple cubain seul, que l’on m’explique quel est ce caractère propre à ce peuple (la spécificité donc ! de lieu, d’histoire et de culture) qui fait que ce dernier ne peut espérer et ne doit, en aucun cas, compter depuis un demi-siècle et pour les siècles à venir, sur un autre mode d’organisation de vie en société.

Dans le cas où ce caractère spécifique n’existerait pas, qu’est-ce qui, alors, prédestine ce peuple à un tel régime depuis plus de deux générations... et ce régime, au soutien, depuis un demi-siècle, d’hommes et de femmes dits de gauche qui vivent dans une Europe riche et prospère.

Une Europe de l’Ouest qui, de 1958 à nos jours, a pourtant permis - sauf erreur de ma part - à nombre d’hommes et de femmes de s’ouvrir à l’infinité de tous les possibles dans les domaines économique, artistique, scientifique et philosophique...

Et ce, grâce à la démocratie !

Nous y voilà donc !

La haine contre la démocratie et une économie constituée, en grande partie, d’entreprises et d’initiatives privées, serait-elle la cause de ce soutien ? (Haine derrière laquelle se cache le désir de tout contrôler : les hommes et la production - toute production : production des biens et des services, productions intellectuelle et artistique.)

Faut-il rappeler à ceux qui se disent de gauche que la démocratie (et accessoirement, une économie d’entreprises et d’initiatives privées, accompagnée d’un Etat fort, d’un Etat présent sur le terrain social, entre autres) c’est, non seulement, la liberté mais aussi et surtout : l’énergie et le mouvement !

Une quête, cette démocratie, pour plus de justice et plus d’opportunités pour chacun d’entre nous ; quête qui parfois, et souvent, doit appeler à la lutte ; un cadre constitutionnel cette démocratie - juridique, légal : que sais-je encore ! - pour que cette lutte puisse avoir lieu sans dommages irréversibles pour ceux qui la conduisent (et ceux qui s’y opposent) ; lutte ayant pour but d’obtenir des changements souhaitables, accompagnés de résultats probants ; considérés comme tels par le plus grand nombre.

L’ingratitude !

Quelles conclusions tirer de cette haine à l’encontre d’un mode d’organisation de l’existence qui a pourtant permis à ceux qui soutiennent de tels régimes, de s’entreprendre et d’advenir dans une Europe libre (entre deux soutiens éhontés à Castro - soutiens aux justifications toujours plus fumeuses les unes que les autres au fil du temps) ?

Finit-on fatalement par mordre la main qui vous a permis de vous tenir debout et qui vous a nourri ?

(Il n’y a que des intellectuels nés dans une démocratie pour faire l’éloge d’un régime tel que celui de Castro. Demandez donc aux intellectuels des pays de l’Est libérés ; il ne leur viendrait pas à l’idée de soutenir de tels régimes !)

Ceux qui sont nés dans ce mode d’organisation de l’existence qu’est la démocratie (liberté pour tout être humain d’entreprendre, de s’entreprendre et d’advenir), seront-ils les derniers à le défendre ?

Ou bien, y a-t-il chez eux le désir de jouir seuls de ce bien en en privant les autres ? (Tout comme ces dictateurs qui se sont entrepris et qui sont advenus au détriment de ceux dont ils ont un jour contrôlé les vies pour mieux les amputer ! En tant qu’être humain, Castro a pu advenir et se tenir debout... mais pour son seul bénéfice.)

Par conséquent, y aurait-il chez ceux qui, dans les démocraties, soutiennent le régime de Castro et tous les régimes de cette nature (qu’ils soient dits de droite ou de gauche), des autocrates - voire... des despotes - par procuration ? Castro étant un des derniers à pouvoir assouvir ce penchant chez ceux qui se disent de gauche !

______

Faute de pouvoir conclure sur toutes ces questions, tout en leur accordant le bénéfice du doute... empressons-nous de suggérer à ceux qui entretiennent depuis tant d’années avec le régime castriste des liens si étroits, de se rapprocher de tous ceux qui, à Cuba - et même s’ils se gardent bien de l’afficher - reconnaissent la nécessité d’en finir avec cette haine de l’initiative et de l’entreprise privées et de cesser de penser que la démocratie renforce inévitablement l’hégémonie culturelle, économique et militaire des Etats-Unis.

C’est là, sans aucun doute, le meilleur service que ceux qui soutiennent Castro depuis un demi-siècle, puissent rendre au peuple cubain.

Tout en gardant à l’esprit que le Brésil est le meilleur des alliés sur le long terme (et non Chavez), c’est tout un continent qui attend Cuba !


Moyenne des avis sur cet article :  2.24/5   (45 votes)




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58 réactions à cet article    


  • Mr Mimose Mr Mimose 29 février 2008 11:37

    Article de piètre qualité, l’éternel combat contre "l’horrible dictature cubaine" et cette grande "démocratie américaine". Qui voulez-vous encore persuader ?

    Contrairement à ce que vous voulez faire croire Chavez n’est pas isolé, il est au contraire le fer de lance du mouvement populaire qui secoue toute l’ amérique du sud, au grand dam des états-unis. 


    • Narkoléon 29 février 2008 12:04

      L’article est mal écrit c’est un fait. Il n’en est pas moins plein d’idée. Mais bon...

      L’anti américanisme primaire en France ne permet pas le débat que vous souhaiter mener. Et vous aller le constater dans les heures qui vont suivre....


    • Francis, agnotologue JL 29 février 2008 12:18

      Vous ne devriez pas lire le Diplo, vous vous faites du mal


      • Lambert85 Lambert85 29 février 2008 12:43

        Bon courage à l’auteur ! Castro est une icône pour les communistes de salon !


        • Serge ULESKI Serge Uleski 29 février 2008 15:03

          bonjour à vous !

          Mon article n’ aurait aucun intérêt sur un site classé "à droite".

          Cela précisé, souhaitons plutôt bon courage à mes détracteurs.

           

          Cordialement

          Serge ULESKI.


        • Julius Julius 29 février 2008 13:21

          Demandez donc aux intellectuels des pays de l’Est libérés ; ils ne leur viendraient pas à l’idée de soutenir de tels régimes !

          Comme un tchèque, je suis d’accord à 100%. Je trouve le soutien de (certaines) intellectuels français pour les régimes totalitaires incroyable. Comment peut-on admirer le communisme après tout ce que nous avons vu au 20ème siècle ! 


          • vivelecentre 29 février 2008 13:22

            la forme ? ce n’est pas trop le probleme

            le fond ? c’’estl’essentiel quand on voit les articles precedent de la semaine , propagande outranciere revisioniste et réactions naives beatifiantes, il est plus que jamais necessaire de cadrer et recadrer sur les malheureuses réalités du regime totalitaire castriste

            concernant l’amerique du sud et cuba, je ne fais pas que parler du fond de mon salon avec mes choix et convictions et certitudes

            directement ou indirectement ( famille ) je suis extremement concerné


            • ronchonaire 29 février 2008 14:02

              60% d’avis favorables en moyenne pour les 3 articles pro-Castro précédemment publiés sur AgoraVox cette semaine, 55% d’avis défavorables pour celui-ci au moment où j’écris. Le totalitarisme de salon a encore de beaux jours devant lui dans notre beau pays. Et dire que ces gens-là se prétendent persécutés et muselés dans notre "dictature bourgeoise" !

              Par ailleurs, voici un élément de réponse à votre question "en quoi les cubains seraient plus prédestinés que les autres à être des communistes révolutionnaires" :

              "[...] être révolutionnaire, c’est justement répondre à un certain nombre d’attentes qui sont, pourrait-on dire, quasiment inscrites dans les gènes du peuple cubain et que nul n’a besoin de décrire parce qu’on sait de quoi il s’agit." Extrait de l’article suivant : http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=36679

              Il existerait donc un "gène du révolutionnaire cubain". A croire que toutes les conneries commises au nom de la génétique depuis 1 siècle n’ont pas suffit. Certains ont décidément la mémoire courte... 

              Cette citation répond incidemment à toutes vos autres questions : puisque c’est génétique, donc inévitable, à quoi bon discuter ? Pauvres mécréants ignares que nous sommes, nous ferions mieux de reconnaître la supériorité du peuple cubain (qui n’a pourtant rien demandé à personne) et de nous incliner devant ceux qui ont l’intelligence suprême d’admirer leur régime politique.

              Viva la revoluciòn !


              • Serge ULESKI Serge Uleski 29 février 2008 15:05

                Bonjour à vous !

                L’union fait la force !

                Ne baissez pas les bras.

                Merci pour votre soutien.

                 

                Cordialement

                Serge ULESKI


              • ronchonaire 29 février 2008 17:22

                Je peux le réfuter sans problème, cher Monsieur Maugis : même en retenant votre interprétation, mon raisonnement reste valable.

                En effet, il n’y a aucune raison pour que les gènes du peuple cubain fassent en sorte que ses attentes soient différentes de celles des autres peuples, sauf à supposer que les gènes du peuple cubain eux-mêmes sont différents, ce qui nous emmène sur le terrain boueux que je dénonce dans mon commentaire.

                Enfin, et d’une manière plus générale, lier les attentes d’un peuple quel qu’il soit à son patrimoine génétique relève du non-sens scientifique pur et simple, en même temps que cela constitue un danger extrême d’un point de vue politique. Nous avons payé suffisamment cher pour le savoir.


              • Jacques-François Bonaldi 1er mars 2008 08:44

                C’est vrai, j’ai oublié de répondre à ce même commentaire de votre part au sujet de l’article que vous citez et que j’ai placé sur Agoravox.

                Bien entendu, ça vous arrange de croire que je suis assez crétin pour supposer qu’il existe des "gènes révolutionnaires". Vous savez très bien - et si vous ne le savez pas, alors, c’est grave - que je veux dire par là que cinquante ans de révolution profonde ont changé les mentalités des Cubains et que leur vision du monde est marquée par cette réalité d’une société véhiculant des valeurs différentes. C’est tout ce que je voulais dire.


              • eric 1er mars 2008 08:57

                A maugis

                Le peuple Cubain ne peut pas lutter depuis 500 anspour la simple raison qu’il y a 500 ans l’île était peuplée d’indiens qui ont pratiquement été éradiqués. La population actuelle est composée d’occuppants, de colon, volontaires ou contraint


              • ronchonaire 1er mars 2008 12:29

                Michel Maugis,

                Bravo, vous êtes tombé dans mon piège la tête la première, et la lecture de votre commentaire m’indique que vous vous êtes fait très mal.

                Jusque là, je pensais que vous étiez un idéaliste, certes mal élevé mais respectable. Votre commentaire nous a révélé votre vrai visage : vous êtes un fou dangereux qui considère les cubains comme les cobayes de votre idéologie et n’a finalement que faire de leur bien-être.

                En plus, vous ne savez même pas de quoi vous parlez et votre commentaire n’est qu’une insoutenable litanie de contre-vérités scientifiques et historiques. Il y a même une délicieuse ironie à vous lire déblatérer sur les différences entre noirs et blancs, raisonnement sur lequel reposait l’ensemble du régime d’apartheid sud-africain, lequel régime fut combattu avec force par Castro. Vous en êtes réduit à utiliser les mêmes "arguments" que les ennemis de Cuba, ce qui est pathétique.

                Pour tout dire, vous me décevez, je vous croyais un peu plus intelligent que cela.

                Au plaisir de ne plus vous lire.

                Jacques-François Bonaldi,

                J’avais bien saisi le sens de votre phrase, rassurez-vous. Il se trouve que votre métaphore sur les gènes était l’occasion rêvée de provoquer des réactions, occasion que j’ai saisie. Comme vous pouvez le constater, à votre plus grand regret sans doute car ce type d’individu fait plus de mal que de bien à votre cause, les réactions n’ont pas manqué.


              • ronchonaire 1er mars 2008 16:25

                Et apparemment j’ai même réussi l’exploit de vous clouer le bec vu que c’est la première fois que vous ne répondez pas par un commentaire de 3 pages.

                Aurais-je mis dans le mille ?


              • JP94 9 décembre 2016 12:23

                @Michel Maugis
                C’est bien que vous ayez pris la peine de répondre.

                Mais cet article est un tel torchon d’inepties, de haine de classe, de prétention sotte et incommensurable...

                personnellement, je considère que son auteur s’est totalement déconsidéré et je ne prendrais plus la peine de le lire dorénavant, le niveau de ses écrits est pathologiques.

                Qu’il demande l’avis du peuple cubain sur Fidel Castro et qu’il ose lui montrer son torchon : il fera bien rire les Cubains qui le prendront pour ce qui l’est : victime de psittacisme néocolonialiste aggravé ; Car derrière cette haine de Castro , il y a une haine de classe.

              • Emile Red Emile Red 29 février 2008 16:32

                Je ne vais pas faire l’apologie du castrisme, mais vous poser une question :

                Pourquoi un si petit pays vous intêresse-t-il tant ? La Corée du Nord 23 M d’hab est bien plus importante sur la scène internationale, et que dire de la Chine ?

                Ah oui c’est vrai Cuba ne fait aucune concession aux USA, et là, c’est l’ultime blasphème, Castro l’ogre qui s’occupe de ses fesses et Chavez le larbin qui s’occupe de son pétrole vous dépassent, tant qu’on ne suce pas les couilles à Bush le sous-homme est une merde, population comprise qui accepte sans coup ferir.

                Ne vous êtes vous jamais posé la question de savoir si le peuple Cubain aime sa vie ainsi, plutôt que de curer les poubelles de Batista ou présenter son cul aux sbires des ex-mafias locales et importées ?

                Croyez vous que Cuba est tant fermé que le Cubain ne sait pas ce qui se passe ailleurs, qu’il ne sait pas l’état général d’Haïti, de Porto Rico ?

                Alors Castro ou pas Chavez ou autre, on sent bien le ressentiment que vous procure ces petits pays qui font un autre choix, ces pays qui ne se plie pas à la directive, à l’alignement général, et oh combien cela vous vexe-t-il de ne pas les faire plier d’un coup de cravache comme savent si bien le faire les maîtres aux esclaves... Le Cubain n’est pas esclave, vous semblez l’ignorer comme vous semblez ignorer ce que leur liberté a de différent avec votre asservissement intellectuel.

                Conceptualiser la liberté comme elle devrait être pour vous n’est pas universel et fait montre d’une grave insuffisance de compréhension de cette même liberté que vous vous apropriez prétendant la défendre.

                Imposer sa liberté ce n’est pas offrir la liberté mais créer toutes les servitudes à votre dogmatique et votre article par sa petitesse de vue est déplorable de nullissime fatuité. 


                • Serge ULESKI Serge Uleski 29 février 2008 18:03

                  Bonjour à vous !

                  Vous écrivez : "Ne vous êtes vous jamais posé la question de savoir si le peuple Cubain aime sa vie ainsi, plutôt que de curer les poubelles de Batista ou présenter son cul aux sbires des ex-mafias locales et importées ?"

                  Qui a condamné ce peuple à ces poubelles et à ces sbires ; et à défaut, à la mort lente sous le régime d’un Castro ?

                  Vous ?

                  Serge ULESKI


                • Emile Red Emile Red 29 février 2008 19:13

                  Vous ne repondez pas à la question ....

                  Pourquoi donc êtes vous si coulant avec le régime de Pyongyang  ? ou de Beijing  ? Y avez vous des intêrets ?


                • nostromo 29 février 2008 22:32

                  @ l’auteur

                  Alors cette reponse , elle vient ?


                • Patience Patience 1er mars 2008 01:13

                  A l’auteur,

                  J’aimerais beaucoup, moi-aussi, obtenir une réponse.

                  Pourquoi s’acharner à démolir sur papier si ce n’est parce qu’on aimerait peut-être, secrètement, le faire avec de vraies bombes ?

                  La politique US envers Cuba est d’une incommensurable absurdité.

                  Les Américains, par leur embargo, privent les Cubains de tout ce qui pourrait les rapprocher du capitalisme. Donc, si Castro s’est maintenu si longtemps au pouvoir, c’est pour des raisons complexes qui ne relèvent pas seulement d’une dictature. Il y a autre chose et cette "autre chose" semble hors d’atteinte pour certains esprits hautement formatés, avec lesquels je n’hésite pas à vous ranger, Monsieur Uleski.

                  Cette indépendance, dont les Cubains sont si fiers, ils la doivent à leur courage mais aussi à l’indécrottable et stupide arrogance de l’Oncle Sam.

                   


                • vivelecentre 29 février 2008 17:17

                  rouge,

                  la haine et la violence de vos paroles deservent la cause que vous croyez defendre

                  Comma Maugis , vous faites un pietre et grossier gardien de la revolution totalitaire 


                  • Gzorg 29 février 2008 17:32

                    Oui attaquons Ignacio, c’est vrais le monde diplo est un des derniers journaux qui ne taille pas des pipes a longueur de colonne à lOtan , au libéralisme, et au monde merveilleux de l’ile aux anglos saxons...

                    Dommage pour vous il en reste quelques uns qui se souviennent du "Monde" de Beuve Mery et qui sont aujourd’hui cantonné a un seul et dernier journal : "le monde diplo".

                    Les autres sont deja depuis longtemps sur internet et se foutent des uns comme des autres....

                     

                    Concernant Cuba , vous feriez bien d’aller jetter un oeil aux iles qui n’ont pas été communistes comme , St Lucie , St Vincent, haiti etc... pour vous appercevoir que les cubains ont eu beaucoup beaucoup de chance de rester hors des clous US.

                    Mais n’ayez aucune inquietude vous aurez raison avec 99.9999% de la presse , vilain pas beau castro, tout beau tout gentil Bush, avec le Ouaf-Ouaf de rigueur du chien servile et heureux de fretiller de la queue devant l’empire !

                     


                    • Serge ULESKI Serge Uleski 29 février 2008 18:00

                      Bonjour à vous !

                       

                      vous écrivez : "Concernant Cuba , vous feriez bien d’aller jetter un oeil aux iles qui n’ont pas été communistes comme , St Lucie , St Vincent, haiti etc... pour vous appercevoir que les cubains ont eu beaucoup beaucoup de chance de rester hors des clous US"

                       

                      En effet ! Et il ne viendrait à l’idée de personne de défendre ces régimes ; et sûrement pas la gauche !

                       

                      cordialement.

                      Serge ULESKI


                    • Jean-Claude Vignoli Psykotik 29 février 2008 18:23

                      J’ai longtemps été un lecteur du diplo, et longtemps très agacé par les positions de Ramonet sur son "ami fidèle".

                      Lors de mes dernières lectures du mensuel, fin 2006 début 2007, il me semble avoir détecté un glissement, avec des quasi-condamnations du régime dictatorial : peut-ëtre serait-il bien que tu cites les articles sur lequels tu te bases pour exprimer cette (salutaire) attaque de Ramonet.

                      Aux défenseurs de l’anticapitalisme : quelques soient les résultats économiques, les raisons qui peuvent pousser Cuba à avoir un dictateur, un dictateur reste un dictateur. Il ne viendrait à l’esprit de personne d’expliquer que, après tout, Hitler faisait de bonnes performances économiques. La liberté ne se transige pas, quel que soit le prétexte invoqué. D’ailleurs, les seuls à remettre en question les libertés fondamentales et les droits de l’homme dans les pays dictatoriaux, sont immanquablement les dirigeants ; la population, elle, si on lui donne la parole, elle aurait une tout autre approche.

                      Les libertés fondamentales ne se transigent pas, ne se négocient pas : elles existent, un point c’est tout. Les seuls en désaccord avec cela sont des dirigeants aveuglés par les menaces terroristes et les dictateurs.

                      On peut être critique avec le capitalisme, l’hégémonie américaine, ou que sais-je encore. Mais croire que pour mener cette critique, il faut défendre des dictateurs illuminés, c’est être pire encore que son adversaire.


                      • Emile Red Emile Red 29 février 2008 19:33

                        Cessez de comparer Castro à Hitler, et venez prouver que le régime US est meilleur pour le peuple que celui de Cuba alors que tous les indicateurs sociaux sont dans le rouge aux Etats Unis.

                        Les libertés fondamentales comprennent aussi le droit à la santé égale pour tous, à l’éducation égale pour tous et le droit de circuler sans être sous la menace constante d’armes à feu et de flics corrompus.

                        Un dictateur n’est pas monomorphe, les nations occidentales ont inventé d’autre formes de diktat bien plus pernicieux que la tyranie castriste, et Castro a au moins la décence de ne pas imposer son modèle aux autres, pouvez vous affirmer la même chose pour le néo-conservatisme ?

                        Il est hors de question de défendre les dictateurs mais de témoigner que la vie sous la dictature Cubaine est bien moins scélérate que la vie sous les démocraties de façade, que la force du régime castriste est de ne pas avoir peur de donner accés au peuple à certains droits fondamentaux dont ne bénéficient pas les peuples des grandes "démocraties" donneuses de leçon qui ne craignent ni la violence ni la coercition pour imposer leur idéologie.


                      • Serge ULESKI Serge Uleski 29 février 2008 21:53

                        Bonjour à vous !

                        Je ne saurais être plus en accord avec vous.

                        Je me réfère au dernier livre d’entretien de M. Ramonet avec Castro et non aux articles du monde diplomatique.

                         

                        Cordialement

                        Serge ULESKI


                      • eric 1er mars 2008 09:07

                        A red

                        Cuba détient le record de suicides en Amérique latine, comme l’indique un rapport de l’Organisation mondiale de la Santé


                      • phiconvers phiconvers 1er mars 2008 09:22

                        Ainsi qu’un taux d’avortement record (150000/an pour 11 millions d’habitants), qui en dit long sur le paradis cubain...


                      • wesson wesson 29 février 2008 21:29

                        @ l’auteur :

                        "Les Cubains mourront donc centenaires - mais pour quelle vie ?"

                         

                        Quelle phrase bien étrange.

                         

                        Voulez-vous dire que sous une dictature les gens se devraient de poliement mourrir plus tôt ? Pour faire plaisir aux riantes démocraties peut-être ?

                        Et si on suit votre raisonnement, quel sont donc les pays dont les habitants sont autorisé par vous à vivre jusqu’a 100 ans ?

                        Et, selon vous, quelle vie vaut d’être vécue si longtemps, ou vaut d’etre écourtée ?

                         

                        C’est un argument d’une insondable bétise, à l’image de votre texte qui a l’avantage de fournir une définition assez réaliste de ce que peut être le néant.

                         


                        • nostromo 29 février 2008 22:26

                          c’est une ouverture économique, politique et culturelle qui se soldera inévitablement par un mieux-vivre doublé d’un mieux-être pour le peuple cubain.

                          C’est n’importe quoi !!! qui etes vous pour prédire "l’inevitable" ? Ca va les chevilles ? faut vous appeler Dieu ? et qu’est ce que c’est que cette mentalité occidentale de merde qui se croit supérieur en tout au reste du monde, croit savoir les tenants et les aboutissants de la Creation, decide pour tout le monde que telle chose est bien ou bonne et celle là : non ? partout ou l’occident passe c’est des morts , des destructions, la misère, pauvreté, esclavage, soumission , asservissement, famine, guerre, viols, pollution etc... c’est ca que vous voulez pour les cubains ? c’est beau une société ocidentale ? moi je crois pas, et portant je suis pas le plus mal lotti car j’habite en France, et indepandemment de toute consideration politique, ca fait 45 ans que je vis et 45 ans que ce que je vois en France me fais gerber !! a quoi ca rime de vouloir décider pour eux ? au nom de quoi ?

                          Ce n’est pas la meme culture (cf plus haut le commentaire sur l’aspect genetique de la chose) , foutez leur la paix, il n’en veulent pas de notre civilisation et ils ont raison , cassez vous de l’Afrique et foutez leur la paix, cassez vous de l’amerique du sud et foutez leur la paix, et vous verrez qu’il se debrouilleront tres bien sans nous.

                          Acceptez leur difference, ils meritent le respect


                          • eric 1er mars 2008 09:10

                            A nostromo

                            80 000 émigrants illégaux par an depuis Cuba qui en veulent de la vie en occident. Combien qui arrivent pour profiter de tus les avantages de la société cubaine ?


                          • Le péripate Le péripate 29 février 2008 22:37

                            En effet, il faudrait absolument que Cuba rejoigne le camp de la liberté d’entreprendre, commes ses voisins, qui connaissent bien sûr une réussite absolument géniale, et un bonheur humain extraordinaire, comme Haïti, par exemple.


                            • wesson wesson 1er mars 2008 00:52

                              "[l’immigration] peut donner une idée de l’attractivité du pays et ensuite parce quel’immigration est un facteur qui influe fortement sur la pauvreté et l’analphabétisme d’un pays"

                               

                              Ah heureusement que vous nous expliquez que si les cubains sont pauvres, c’est parce que leur pays n’est pas attractif à cause de Castro... Parce que les idiots comme moi pensait que 50 ans de quasi-blocus pouvait influer largement à la fois sur la pauvreté, l’attractivité et l’immigration d’un pays.

                               

                              Mention spéciale pour l’analphabétisme. Le taux d’alphabétisation de Cuba est de 98%, supérieur à tout ce qui se trouve en Amérique du Sud.


                            • vivelecentre 1er mars 2008 07:07

                              merci pour le lien,

                              cela me semble assez objectif, proche de ce que j’en connais lors de mes passages sur place ou par mes amis et famille cubains

                              En tout cas à 100 lieux des délires de Mongis et consorts qui ont fleuri sur les deux autre sujets récents sur Cuba

                              Ce qui est navrant, c’est que vous apportez votre contribution qui est constructive dans le sens ou elle apporte des éléments de compréhension et vous êtes noté négativement par ce que cela ne correspond pas aux torrents de propagande des sus nommés...

                               


                            • vivelecentre 1er mars 2008 07:56

                              que celui qui me donne d’entrée un ""moins"" me donne ses arguments

                              ce serait sympa....


                            • Jacques-François Bonaldi 1er mars 2008 08:59

                              Ce sont les pauvres qui émigrent en général, et bien entendu ils émigrent tous vers les pays riches. Cuba n’est pas un pays riche. En Amérique latine, tous ceux qui émigrent vont (ou souhaitent aller) aux USA ou au Canada.


                            • eric 1er mars 2008 09:14

                              A wesson

                              Faux

                              1) L’urss pouvait acheter tous ce qu’elle voulait et avait les moyens de le faire, cela n’empéchait pas la misère du peuple. 

                              2) L’abscence "d’échanges inégaux de type exploitation impérialiste, néo coloniale" ne devrait elle pas au contraire accroitre la richesse de Cuba ? Ou alors cela signife-t-il que commercer avec les EUA est un facteur d’enrichissement pour les pays pauvres ?


                            • eric 1er mars 2008 09:17

                              A Bonaldi Certes ! Mais limmigration est contingentée en amérique du nord, ils pourraient souahiter aller vers un pays moins pauvres, plus alphabétisée et en meilleur santé ? En plus, avec 80 000 départ par an, des palces se libèrent.


                            • eric 1er mars 2008 10:16

                               

                              La nature du régime cubain ne pose pas de question complexe, c’est une dictature féodale sous la férule d’une famille comme cela arrive dans la plus part des pays du tiers monde en général et d’Amérique latine en particulier, s’appuyant d’une part sur des organes de sécurité comme toutes les dictatures, d’autre part sur une classe sociale d’apparatchiks venue de la classe moyenne éduquée comme dans toutes les dictatures communistes.

                              La vraie question intéressante est l’enthousiasme quasi sexuel (voir les images utilisées ici pour défendre Fidel, qu’elle suscite au sein de la classe moyenne intellectuelle chez nous.

                              « monde diplo est un des derniers journaux qui ne taille pas des pipes, Castro l’ogre qui s’occupe de ses fesses, tant qu’on ne suce pas les couilles à Bush…. »

                               

                              Dans le cas soviétique, le fait que celle-ci était payée pour y croire à pu jouer un rôle, mais on doute que Cuba ait les moyens de stipendier aussi largement que les soviétiques.

                              Leur enthousiasme est donc vraisemblablement sincère.

                              Comme dans le cas soviétique, la société cubaine présente sans doute des aspects qui les séduisent et donne des indications sur le type de société qu’ils souhaiteraient voir prévaloir chez nous.

                              Les inégalités ou plutôt les « supériorités » sont cachées. Le public concerné, n’aime pas ceux qui ont plus ou qui réussissent mieux qu’eux. Quand ils réussissent, ils ne veulent pas que leurs privilèges soient visibles pour qu’ils ne puissent pas être contestables. Comme en URSS, il n’est écrit nul part que certains ont droit à une voiture ou à des voyages, ou à des biens importés et d’autre pas. Tous se fait dans la discrétion.

                              Elles sont attribuées en fonction de la loyauté politique et non de la compétence professionnelle. On peut donc supposer que les défenseurs de Cuba sont des gens qui au fond doutent de leurs compétence réelles mais sont très assurés de leurs capacités politico idéologiques.

                              C’est un régime très immobiliste. Ses thuriféraires sont donc sans doute assez conservateurs, inquiets par les changements sociaux et culturels.

                              C’est un régime très autoritaire. Ses fervents sont donc sans doute enclins à penser que comme personne ne les écoute, un peu de contrainte ne ferait pas de mal.

                              C’est un régime médiocre sur le plan intellectuel. Les discours de Fidel, s’ils sont longs, ne brillent pas par la subtilité mais sont assez facile à comprendre. « Tout est de la faute des méchants américains ». Et ont peu donc en inférer que ses admirateurs sont des adeptes des logiques simples.

                              Il faut bien écouter les défenseurs de cuba. Longtemps, leurs pères nous ont dit que l’URSS était le socialisme réel et nous ne les avons pas crut. Pourtant c’est bien de cela qu’il s’agit.

                              Le régime cubain a su créer, pour le bas clergé de la petite intelligentsia de gauche un paradis de stabilité, de faible exigence en matière de productivité, de privilèges cachés, un peuple obligé d’écouter ses prêtres, notamment à l’école, toujours privilégié par ces régimes, par ce que c’est le lieu de la transmission idéologique. Le tout au prix pour le peuple d’un seul avantage, une médecine préventive efficace, comme dans tous les régimes communistes.

                              La médecine préventive à le double avantage d’être économique et de faire appel à l’autorité et à la discipline.

                              Cependant, là aussi, il faut être prudent, car une autre caractéristique de ces régimes est de mentir sur les chiffres, et si tous les retraités ont le droit de partir chez leurs cousins en Amérique du nord comme s’était le cas en RDA…


                            • Serge ULESKI Serge Uleski 1er mars 2008 12:02

                              bonjour à vous !

                              Merci pour cet éclairage supplémentaire.

                              Cordialement

                              Serge ULESKI


                            • Serge ULESKI Serge Uleski 1er mars 2008 12:22

                              Bonjour à vous !

                              Vous écrivez : "le respect du chemin que décide le peuple cubain"

                              Vous faites là preuve d’une complaisance inouïe !

                              Le peuple cubain ne décide plus de quoi que ce soit depuis 40 ans ; sinon, d’une chose : quitter l’île.

                               

                              Cordialement

                              Serge ULESKI


                            • Mr Mimose Mr Mimose 29 février 2008 23:16

                              Que les usa aient soutenu l’apartheid ou saddam hussein, pinochet, ça passe comme une lettre à la poste, ont s’en offusque que du bout des lévres. Ils bombardent l’afghanistan et l’irak faisant des centaines de milliers de victimes, bravo, c’est pour établir la démocratie !

                              Pourquoi si peu d’écho de cela dans nos journaux ? Alors qu’on entends toujours paler de l’horrible dictature cubaine.

                              C’est cette hypocrisie qui me révolte, ce deux poids deux mesures.

                              Je veux bien qu’on critique cuba, mais on balaie devant sa porte avant de le faire chez les autres.

                              Mais bon, c’est vieux comme le monde, la justice appartient aux plus fort.


                              • Jacques-François Bonaldi 1er mars 2008 09:05

                                Mon Dieu, que c’est ennuyeux de lire toujours et encore les mêmes poncifs éculés sur la Révolution cubaine, sur "Castro", sur les Cubains !!! Variez donc un peu, donnez-nous du nouveau, renouvelez-vous, on vous en saurait si gré !!!!! Si vous voulez la dénigrer, libre à vous, mais ne vous répétez pas tant !! C’est lassant !!


                                • Patience Patience 1er mars 2008 09:33

                                  A l’auteur,

                                   

                                  Pourquoi vous acharner à démolir la société cubaine sur le papier, si ce n’est parce que vous aimeriez peut-être, secrètement, le faire avec de vraies bombes ?

                                   

                                  La politique US envers Cuba est d’une incommensurable absurdité.

                                   

                                  Les Américains, par leur embargo, privent les Cubains de tout ce qui pourrait les rapprocher du capitalisme. Donc, si Castro s’est maintenu si longtemps au pouvoir, c’est pour des raisons complexes qui ne relèvent pas seulement d’une dictature. Il y a autre chose et cette "autre chose" semble hors d’atteinte pour certains esprits hautement formatés, avec lesquels je n’hésite pas à vous ranger, Monsieur Uleski.

                                   

                                  Cette indépendance, dont les Cubains sont si fiers, ils la doivent à leur courage mais aussi à l’indécrottable et stupide arrogance de l’Oncle Sam.

                                   

                                   


                                  • Icopas 1er mars 2008 12:00

                                    Le régime cubain si il était ce qu’"on" dit qu’il est, à proximité des USA, avec des relations humaines intenses avec l’exterieur (émigration et tourisme), ne tiendrait pas longtemps si il n’y avait une part considérable de la population qui soutient ce régime.

                                    La pression américaine exercée actuellement sur cette île enlève tous choix réels pour le peuple cubain entre une rédition, un retour au passé, et le maintien de cet équilibre éprouvant pour le peuple cubain, limitant ses choix de développement.

                                    Casser le blocus de fait, acceder le plus librement au crédit, développer des échanges humains et économiques, compenser le soutien dans le passé à l’illégalité de l’attitude de l’état américain vis à vis des USA par des indemnités compensatrices, telle me semble devoir être la politique de l’UE vis à vis de Cuba.

                                    C’est autre chose que le soutien à Kadhafi, son financement et la fourniture de batteries de missiles anti-aeriens modernes....

                                    Donc casser le blocus qu’on n’impose pas à des pays bien pires pour les droits de l’homme comme l’Arabie Saoudite, les Emirats, l’Egypte, Israel, les créatures qui dirigent l’Irak, la Corée du Nord, la Chine, beaucoup d’états africains, le régime colombien (et ses massacres à intervalles réguliers), etc.

                                    J’ai lu ici et là qu’un état totalitaire était un état totalitaire, que Hitler aussi.....Qui vole un oeuf vole un boeuf.... On peut parfaitement critiquer Cuba et ne pas sombrer dans le crétinisme qui consiste à vouloir diviser le monde entre états totalitaires et états démocratiques.

                                    Voir pire encore ici : la banalisation des crimes de génocide, crimes contre l’humanité, crimes de guerre, qui ont dépeint le régime nazi (par ailleurs venu au pouvoir au travers d’une légitimité de droit et un fonctionnement démocratique, venu et maintenu dans le cadre d’un système capitaliste maintenu jusqu’au bout dans l’Allemagne nazie).

                                    Vouloir banaliser et mélanger tout est très dangereux. C’est injuste et mensonger et il y a effectivement des differences fondamentales entre les états, les sociétés, noyées ici dans une cuisine bien sordide.

                                    Il y a dans tout celà plusieurs niveaux de regard :

                                    * Ce qui relève d’une analyse d’une société, en termes de classes, de couches sociales, ses fonctionnements réels, les liens existant entre couches sociales, les impacts de la pression exterieure.

                                    * Ce qui relève d’un désir, ce qui relève d’un "jugement" moral, de ce qu’"on" voudrait pour le peuple cubain.

                                    Dans ce dernier aspect , il est evident qu’on doit être coherents.

                                    On ne peut critiquer des manquements réels aux droits de l’homme et libertés à Cuba sans constater bien pire asséné par le puissant voisin qui en est à son premier million de morts en Irak, après avoir accompli une série d’interventions particulierement éffroyables aux dépens de peuples de beaucoup de régions du monde, rien qu’en prenant la durée du nouveau régime cubain . Les politiques économiques, les interventions barbouzardes, corruptrices dans beaucoup de régions du monde ont contribué également à un regard particulierement distancié sur la qualité démocratique du régime américain.

                                    Une société, si on porte un regard moral, ne se définit pas seulement par son fonctionnement démocratique interne déjà fortement limité (seuls les grands interets financiers y ont droit à médias puissants, soit de 1 à 5% de la population), mais par ce qu’elle fait à l’exterieur. Un jugement moral porte sur cet ensemble d’une politique, interieur et exterieur, et la démocratie, ou plutôt son absence , ce sont également les massacres imposés à l’exterieur, les pressions , les entrerpises de déstabilisation ne relevant pas de la démocratie.

                                    Alors, Cuba ? la critique ne peut se faire d’abord que par le respect du chemin que décide le peuple cubain, et également par un regard coherent sur les actes des uns et des autres dans le monde.

                                     

                                     


                                    • ronchonaire 1er mars 2008 12:51

                                      Icopas,

                                      Le blocus est un leurre qui fait partie de la doctrine développée par Castro pour justifier le fait qu’il n’a pas réussi à sortir Cuba de la pauvreté.

                                      Comme je l’indique dans un commentaire à un autre article, le blocus sur les produits alimentaires en provenance des Etats-Unis a été levé en 2000. Les Etats-Unis sont le premier importateur de produits alimentaires à Cuba, pour un montant de 500 millions de dollars par an. Vous avez même des investisseurs américains qui se rendent à Cuba !

                                      http://www.iht.com/articles/2007/11/12/america/12cuba.php

                                      Par ailleurs, plus d’un million de touristes étrangers se rendent à Cuba chaque année et rapportent plusieurs centaines de millions de dollars au pays. De nombreuses entreprises, notamment françaises, ont des investissements à Cuba. Sans parler des relations commerciales avec les pays sud-américains, notamment le Brésil.

                                      Vous appelez ça un blocus ? Cuba n’est pas isolé du reste du monde, que ce soit politiquement ou économiquement, loin de là.


                                    • eric 1er mars 2008 17:04

                                      La question n’est pas vraiment là. Pourquoi entre différentes dictatures familliales de par le monde, Cuba susite un tel amour qu sein du bas clergé de la petite intellgentsia lectrice du monde diplo.


                                    • eric 1er mars 2008 17:19

                                       

                                       

                                      Pour en finir avec un mythe

                                      http://portal.unesco.org/education/fr/ev.php-URL_ID=32686&URL_DO=DO_TOPIC&URL_SECTION=201.html

                                      Chiffre UNESCO alphabétisation amérique Latine

                                      Cba arive en 7ème position pour l’alphabétisation dans la région, en revanche les dépenses en % du PNB sont a 8,7% près double de la moyenne de la Zone. CQFD, l’enseignement cubain n’est pas particulièrement efficace, mais les profs sont très bien payés relativement. On s’étonne que les lecteurs du Monde diplomatique soient enthousiasmés....le taux d’enseignants et chercheurs au sein du lectora est proche des taux d’alphabétisation Cubain...

                                       

                                       

                                       

                                       


                                    • Jacques-François Bonaldi 1er mars 2008 22:26

                                      Puisque vous tenez tant à dénigrer la Révolution cubaine même dans des domaines dont tout le monde, l’Unesco en tête et même les ennemis, s’accord à reconnaître l’excellence, recourez au moins à des statistiques actualisées : la page à laquelle vous renvoyez date de 2000. Depuis, les fonctionnaires et statiticiens de l’Unesco ont travaillé. Voici donc les dernières :

                                       

                                      http://stats.uis.unesco.org/unesco/TableViewer/document.aspx?ReportId=121&IF_Language=fra&BR_Country=1920&BR_Region=40520

                                       

                                      De plus, il ne s’agit pas seulement de quantité, mais aussi de qualité. Et là encore, même si ça vous chagrine, l’Unesco juge, preuves à l’appui, que celle de Cuba est la meilleure du continent américain. Je n’ai pas trouvé de statistiques sur l’éducation spéciale :en tout cas, sachez qu’à Cuba les enfants ayant besoin de ce genre d’éduction sont tous pris en charge, et que les mamans d’enfants dans ce cas touchent même un salaire pour pouvoir s’occuper de leurs enfant. Si vous me trouvez un autre pays qui en fait autant dans ce dernier domaine, je vous rembourse (comme on dit dans les supermarchés).

                                      Tout n’est pasaussi simple que vous voulez le croire. Et les autres méritent un peu de respect.


                                    • Jacques-François Bonaldi 1er mars 2008 22:47

                                      A propos, ave-vous lu (ou feuilleté au moins) les entretiens de Fidel avec Ramonet ? Je vous y encourage vivement : à leur lecture, on se sent intelligent. Le jour où vous me trouverez un chef d’Etat capable d’improviser avec un tel brio et une telle culture (politique et autre), qui possède aussi bien ses dossiers, dites-le moi et je vous rembourse.


                                    • eric 2 mars 2008 11:29

                                      A bonaldi Effectivement, c’est fantastique, 114% des enfants sont inscrits en préscolaire ! Faut le faire !


                                    • eric 2 mars 2008 11:34

                                      Et le nombre d’élève dans le supèrieur à plus que doublé en trois ans ! Soit les classes doivent à être très peuplées, soit les profs ont été vite formés.


                                    • Jacques-François Bonaldi 2 mars 2008 21:32

                                      a eric

                                      1) Les statistiques sont celles de l’Unesco, pas de Cuba ,et les chiffres sont expliqués dans la page correspondante.

                                      2) Oui, parce que si vous vous intéressiez à Cuba, vous sauriez que la Révolution cubaine a lancé depuis cinq ans un programme qui s’appelle d’ "universalisation de l’université", en vertu duquel des collèges universitaires ont été ouverts dans toutes les communes du pays. L’augmentation des étudiants se doit à ça, tout simplement. 

                                      Décidément, vous n’avez pas de chance : il y a toujours une explication simple à vos questions pleines de sous-entendus malintentionnés !


                                    • vivelecentre 1er mars 2008 12:45

                                      IL tient simplement par ce que les américains sont très comptent d’avoir a leur porte cet exemple d’un pays sous gestion communiste !

                                      excellent repoussoir pour ceux qui serait tentés de trouver cette idéologie sympathique

                                      Une sorte de Juracomunisteparc si vous préférez

                                      Si les américains étaient vraiment gênés , vous croyez pas qu’ils auraient déjà tentés quelque chose ?

                                      Allez ne soyez pas naïfs ! 


                                      • dalat-1945 3 mars 2008 20:07

                                        A Alchimie,

                                        Je suis bien d’accord avec vous sur le taux d’alphabétisation en France ! Je pense que Maugis, Red et leurs sbires devraient encourager nos immigrés (légaux qui sont malheureux et illégaux qui n’ont pas le droit d’être là) à se rendre à Cuba, île paradisiatique où ils deviendraient des lettrés presqu’ instantanément dès leur arrivée, avec des soins médicaux gratuits ad vitam aeternam, etc. Le taux d’alphabétisation augmenterait d’autant en France, nos frais de santé diminueraient et nos emmerdements aussi :

                                        - plus de voiture brûlées,

                                        - plus d’associoations stupides dont le fond de commerce politique et financier repose exclusivement sur l’immigration et les malheurs de notre pays.

                                        Les immigrés de France à Cuba, y seraient bien plus heureux et nous aussi.

                                        Allez Maugis et Red, vous devriez vous reconvertir et créer une compagnie de navigation en négociant avec votre ami Fidel des tarifs préférentiels sur des navires cubains qui feraient Marseille/La Havane ou Le Havre/La Havane. Il y aurait même peut être mieux à faire : créer des lignes directes entre l’Afrique et Cuba en vue de repeupler l’île, comme au temps de l’esclavage avec les gallions (non ! cette dernière suggestion n’est peut être pas bien, car vous pourriez mettre mon ami Brice Hortefeux au chômage !). Mais ce ne serait pas de l’esclave, bien sûr. Je vous imagine assez bien en train de faire de la publicité aux futurs passagers en leur promettant le PARADIS à la manière d’ Al Quaida qui promet un paradis "rempli de vierges" à ses futurs martyrs et çà marche. Alors essayez donc.

                                        MAUGIS et RED, vous êtes des pauvres types.

                                        Aux idées parfaitement tordues de Maugis et Red (psychanalyse recommandée et peut être même soins psychiatriques), je réponds par de l’Humour (très mauvais certes et très noir, d’accord !). Mais je préfére celà, à votre dialectique et à vos discours nauséabonds qui ne sont que de la merde.

                                        L’URSS a mis plus de 70 ans pour s’effondrer, les Cubains peuvent bien encore attendre 20 ans pour se libérer, mais celà ne devrait pas aller au delà de 70 ans  ! (50 ans de Castrisme fort + 20 ans pour se réveiller). Ils ne sont pas pressés me direz-vous, eh bien nous les anti-castristes, NON PLUS !

                                        A bientôt de ne pas vous voir


                                      • dalat-1945 3 mars 2008 20:20

                                        A Alchimie,

                                        Je suis bien d’accord avec vous sur le taux d’alphabétisation en France ! Je pense que Maugis, Red et leurs sbires devraient encourager nos immigrés (légaux qui sont malheureux et illégaux qui n’ont pas le droit d’être là) à se rendre à Cuba, île paradisiatique où ils deviendraient des lettrés presqu’ instantanément dès leur arrivée, avec des soins médicaux gratuits ad vitam aeternam, etc. Le taux d’alphabétisation augmenterait d’autant en France, nos frais de santé diminueraient et nos emmerdements aussi :

                                        - plus de voiture brûlées,

                                        - plus d’associoations stupides dont le fond de commerce politique et financier repose exclusivement sur l’immigration et les malheurs de notre pays.

                                        Les immigrés de France à Cuba, y seraient bien plus heureux et nous aussi.

                                        Allez Maugis et Red, vous devriez vous reconvertir et créer une compagnie de navigation en négociant avec votre ami Fidel des tarifs préférentiels sur des navires cubains qui feraient Marseille/La Havane ou Le Havre/La Havane. Il y aurait même peut être mieux : créer des lignes directes entre l’Afrique et Cuba en vue de repeupler l’île, comme au temps de l’esclavage (non ! ce n’est peut être pas bien, car vous pourriez mettre mon ami Brice Hortefeux au chômage !). Mais ce ne serait pas de l’esclave, bien sûr. Je vous imagine assez bien en train de faire de la publicité aux futurs passagers en leur promettant un peu le PARADIS. Vous savez que Al Quaida promet un paradis "rempli de vierges" à ses futurs martyrs et çà marche. Alors essayez donc.

                                        MAUGIS et RED, vous êtes des pauvres types.

                                        Aux idées parfaitement tordues de Maugis et Red (psychanalyse recommandée et peut être même soins psychiatriques), je réponds par de l’Humour (très mauvais certes et très noir, d’accord !). Mais je préfére celà, à votre dialectique et à vos discours nauséabonds qui ne sont que de la merde.

                                        L’URSS a mis plus de 70 ans pour s’effondrer, les Cubains peuvent bien encore attendre 20 ans pour se libérer, mais celà ne devrait pas aller au delà de 70 ans  !(50 ans de Castrisme fort + 20 ans pour se réveiller). Ils ne sont pas pressés me direz-vous, eh bien nous les anti-castristes, NON PLUS !

                                        A bientôt de ne pas vous voir


                                      • phiconvers phiconvers 1er mars 2008 17:42

                                        Au fait, Raul Reyes, n°2 de la guérilla terroriste des FARC, s’est fait buter ce 1er mars. Pleurez, vous ses alliés Maugis, Emile Red, philou017... Et remerciez le bon Dieu de vous laisser en vie le temps suffisant à votre rédemption !


                                        • dalat-1945 3 mars 2008 18:29

                                          A Emile RED,

                                           

                                          Pauvre type !

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