France, ta santé est patraque !
La France possède le meilleur système de santé du monde !
Combien de fois l’avons-nous entendu, et combien de fois l’avons nous répété, avec de plus une certaine fierté ?
Eh bien maintenant à chaque fois que quelqu’un se vantera de bénéficier de ce qui se fait de mieux en terme de soins, vous pourrez lui dire que ce n’est plus le cas.
En effet, si en 2006 la France se trouvait toujours en tête du classement des soins de santé elle n’est plus qu’en 8ème position ( sur 34) en 2012 .
Est-ce que cette dégringolade a un rapport avec dix années de gestion de droite ?
Ce qui est sur, c’est que cette chute entraîne inexorablement des conséquences dramatiques pour la santé de nos compatriotes.
On sait par exemple que près de 30% des Français renoncent à se soigner pour des raisons financières, et ceci malgré des systèmes d’aide médicale aux plus démunis type AME ou CMU.
Il y a d’autres choses que l’on sait moins, comme le fait que c’est dans notre pays que l’on trouve l’un des taux d’incidence de cancer les plus élevés d’Europe.
Et même si la mortalité due au cancer diminue, les français les plus pauvres sont exclus de cette baisse.
Mauvaise nourriture, précarité, produits cancérigènes dans le travail, difficulté d’accéder aux soins, sont quelques-unes des causes qui entraînent des cancers dans cette population en difficulté financière.
Il faut savoir que lors de ces 20 dernières années, le taux de mortalité dû au cancer pour les hommes sans diplômes est passé de 1,5 fois à 2,3 fois par rapport aux surdiplomés.
Le constat n’est guère plus réjouissant dans le domaine de la mortalité infantile qui ne diminue plus dans notre pays , avec un taux de 3,9 décès pour 1000 naissances, ce qui nous place à la 17ème place européenne.
Et pour ce qui est de l’espérance de vie ,la France se situe au 9ème rang des pays occidentaux.
Un constat très alarmant pour un pays qui s’est très longtemps situé en tête des classements de santé.
On peut se demander jusqu’où ira cette spirale négative ?
On savait depuis longtemps qu’il existait une médecine à deux vitesses, mais la réalité des chiffres en présence nous démontre que désormais elle est à 3, voire 4 vitesses.
8 réactions à cet article
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depuis plusieurs années, la santé subit les attaques repetées des capitalistes qui veulent s’accaparrer ce secteur pour en tirer un maximum de profits au detriment de la majorité de la population...
voir : PAS TOUCHE A MA SANTE !
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la santé, l’école...encore trop de médocs qui ne servent à rien, trop de cures touristiques...
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« Est-ce que cette dégringolade a un rapport avec dix années de gestion de droite ? »
C’est un peu limitatif de n’y voir que les dix dernières années. Lors de leur passage aux affaires, l’autre droite (le PS) n’a jamais remis en cause ce qui avait été fait par ses prédécesseurs même avec la majorité à l’assemblée nationale et malgré quelques améliorations salutaires (CMU).Je me rappelle un dessin de Wolinski à l’Humanité, époque Giscard, où on voyait Simone Weil, alors ministre de la santé, à propos de la fermeture des lits.Le « meilleur » système de santé du monde est en train de couver une grogne montante chez les soignants qui risque de faire du bruit et visiblement l’actuelle ministre de la santé, Marisol Touraine, n’en n’a cure...-
un grand coup a quand même été porté avec la volonté d’ introduire dans les hôpitaux les méthodes de gestion et de management qui dans le milieux industriel .....mènent nos entreprises a la ruine ......
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ca fait 20a qu’il est difficile de se soigner
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A partir du moment où on réussit à faire admettre (en force) que la santé est un service comme un autre, c’est la porte largement ouverte aux « recettes » bien connues du système marchand. Faire plus (en chiffre), plus vite, avec moins de moyens. Dans le privé il faut bien rétribuer les investisseurs, sinon ils vont aller ailleurs.
Quant au public, il suffit de pointer son déficit chronique dû en grande partie à ses missions de service public peu rentables, pour faire avaler qu’il doit s’aligner sur le fonctionnement du privé et le tour est joué.
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Le problème des médecins généralistes qui travaillent moins et font de l’abbatage pour augmenter leur bénéfice est un frein à une bonne prise en charge des malades. Tout le monde connait des personnes qui sont décédés par la négligence de médecins ou par un retard de diagnostique. A force d’augmenter leur revenue ils ont naturellement voulu avoir plus de temps libre. Le résultat c’est que lors des week end, des ponts, le mercredi, les.vacances scolaires il est difficile voir impossible de consulter.
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Bonsoir fatizo
le problème , c’est que l’on assiste à des gaspillages qui profitent aux plus riches alors que certains, les plus démunis, n’ont même pas accès aux soins élémentaires...C’est scandaleux...Bon W E
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