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Accueil du site > Tribune Libre > Fukushima, c’est (aussi) à cause de Walt Disney...

Fukushima, c’est (aussi) à cause de Walt Disney...

Fukushima, un an déjà. Pour célébrer cette catastrophe à ma manière, et pour ne pas oublier, j'ai résolu de vous trouver quelque chose de spécial. Et cette chose, c'est une relation inattendue, entre l'atome japonais et... Walt Disney. Et cette surprenante découverte, je l'ai trouvée par hasard, en cherchant des éléments sur la vie de Howard Hughes. Et comme c'est aussi une bien surprenante histoire, je vais m'empresser de vous la raconter, bien sûr. Si le Japon est dans la panade nucléaire, c'est bien entendu en raison du terrible tsunami qui l'a frappé. Mais s'il est devenu un pays où le nucléaire civil a pris une telle importance, c'est grâce à ce bon tonton Walt, dont la fine moustache et l'allure bien débonnaire cachaient bien des choses qui, aujourd'hui encore, surprennent. En route, donc, vers Fukushima sur cellophane... façon Fantasia !!! Le Japon, qui en est réduit aujourd'hui à faire comme Mickey avec ses seaux : à l'image de l'apprenti sorcier nucléaire qu'il est devenu, bien aidé par l'homme de Blanche Neige et de Bambi. Sidérant !

Ma découverte remonte à mon étude sur Howard Hughes, qui s'est retrouvé un jour associé à Walt Disney sur un projet particulier, celui de la création d'une fusée géante au sein d'un de ses parcs à thème, projet qu'à financé Hughes,qui était toujours à l'affut d'un coup médiatique. À l'époque, Hughes ne participait pas encore à la recherche spatiale ni n'avait créé de satellites, il n'avait flairé dans la nouvelle animation du parc Disney, appellée "Tomorrowland" ("le monde de demain") qu'un simple coup financier, les dividendes du nombre de visiteurs étant partagés avec Walt.  Dans l'excellent livre sur Disney signé Marc Eliot, j'ai pu ainsi découvrir que ce qui unissait les deux larrons étaient leur anticommunisme viscéral, Disney ayant eu fort à faire avec une série de grêves inédite dans le milieu du cinéma, avec manifestations de ses dessinateurs en pleine rues d'Hollywood. Mais ils ne partageaient pas qu'une haine immodérée du communisme. Ils étaient devenus tous deux deux membres de la CIA, ce que j'ignorais totalement, à vraid dire, pour Walt Disney. Sous l'homme au côté jovial se cachait en fait un redoutable patron d'industrie, qui faisait espionner ses collaborateurs et dirigeait d'une main de fer son empire industriel. Or, justement, c'est cette appartenance démontrée et corroboréepar de nombreux témoignages qui l'ont l'amené à participer à une drôle d'aventure  . Celle qui va le mener au Japon, où il va jouer aux ambassadeurs itinérants chargés de défendre une cause bien particulière.

La guerre vient de se terminer, et parmi les scènes les plus étonnantes, on a pu voir des militaires US s'empresser de démanteler des appareils de recherche nucléaire japonaise, dont ceux du centre de Riken, et notamment le cyclotron de Yoshio Nishina-en photo ici en 1943- démantibulés et jetés en plaine baie de Tokyo (je reviendrai en mai prochain sur ces recherches, ainsi que celles des allemands dans le domaine, que l'on semble avoir un peu trop minimisées).  Au Japon, donc, en 1945, l'heure est à l'après guerre, et au relèvement industriel du pays, florissant avant le conflit. Et, surprise, malgré Hiroshima et Nagasaki, deux événements traumatisants, c'est le même pays qui va se lancer très vite dans l'utilisation de l'atome civil, tout en s'interdisant en même temps tout usage de l'atome militaire "La transformation du Japon en l'un des plus grand utilisateurs mondiaux de l'énergie nucléaire date des derniers jours de la guerre. Yasuhiro Nakasone, qui deviendra plus tard Premier ministre et un ardent défenseur de l'énergie atomique, avait servi comme officier de marine au Japon quand Hiroshima a été bombardée. Après la guerre, il a commencé le travail de persuasion auprès des Etats-Unis pour qu'ils vendent leur technologie nucléaire au Japon ...  L'intérêt du Japon a coïncidé avec la préoccupation des États-Unis sur ce qu'il fallait faire de ses propres excédents de plutonium de qualité militaire, et la peur créée par l'Union soviétique, écrit Laura E. Hein dans "Fueling Growth : The Energy Revolution and Economic Policy in Postwar Japan" - "Alimenter la croissance - La révolution de l'énergie et de la politique économique d'après-guerre au Japon". La solution du président américain Dwight Eisenhower s'appelait « Atomes pour la Paix", un programme pour utiliser du plutonium américain comme combustible nucléaire pour ses alliés. Le plan avait l'avantage de rendre les alliés dépendants de la technologie de l'entreprise géante General Electric Co. et Westinghouse, selon Michael Donnelly, professeur de sciences politiques à l'Université de Toronto, qui étudie le programme nucléaire du Japon. « Je ne peux pas croire que toute décision de ce genre n'aurait pas pris en considération comme quoi les programmes d'énergie nucléaire profiteraient aux fabricants américains," a déclaré Donnelly dans une interview téléphonique. Les américains, après avoir proposé la politique de l'anéantissement du pays selon ses généraux psychotiques, dont le sinistre Curtis LeMay, responsable de l'innommable bombardement de Tokyo au phosphore et au napalm, proposaient alors de relever le pays au plus vite, grâce à la "merveille des merveilles" vantée dans tous leurs magazines que constituait l'atome civil, qui était censé apporter la prospérité à tous à ce moment-là. Tout le monde en était aussi convaincu : cet atome-là était sans danger aucun. Au point parfois de devenir aux USA un jeu pour enfant, dans une valise de petit chimiste de 1951 vendue 50 dollars et signée Gilbert, contenant 4 échantillons d'uranium radioacif, un compteur Geiger et un électroscope... 

Pour persudader les japonais, les américains, autrement dit la CIA et son service de communication, vont enrôler les médias du pays. "Néanmoins, les responsables à la fois aux États-Unis et au Japon ont dû travailler à persuader le public que la technologie nucléaire pourrait avoir un usage civil. Les partisans du nucléaire au Japon ont été aidés par l'Agence centrale de renseignement américaine, dit Tetsuo Arima, un professeur d'études des médias à Tokyo Waseda University, qui a étudié les documents déclassifiés sur les relations d'après-guerre entre les deux pays dans les archives des National and Records Administration pour mettre en place le lien.  Parmi les alliés japonais de la CIA dans l'effort de propagande il y avait Matsutaro Shoriki, propriétaire au Japon du journal Yomiuri Shinbum et de la Nippon Television, la première station de télévision commerciale. Le journal - maintenant le plus grand du monde avec 10 millions d'exemplaires publiés chaque jour - a écrit une série d'articles pro-nucléaires à partir de janvier 1954, des articles perçus par le gouvernement américain comme un succès, selon le livre "L'énergie nucléaire, Shoriki et de la CIA », écrit par Arima et publié en 2008". Parmi les recrues inattendues de la CIA, figuraient les studios du créateur de la petite souris malicieuse. "The Walt Disney Co, a également été enrôlé dans l'effort. Le téléfilm, dessin animé et livre de 1957 "Notre ami, l'atome," publié dans le cadre du projet de l'entreprise Tomorrowland  et illustrant les effets positifs de la maîtrise de l'énergie atomique du monde, a été diffusé sur le canal de télévision Shoriki, écrit Arima. En 1955, l'accord américano-japonais sur l'énergie atomique a donné au Japon le droit d'acheter du combustible nucléaire et de la technologie des États-Unis. Matsutaro Shoriki, le même qui avait profité des conséquences du terrible tremblement de terre de Tokyo de 1923 pour renvoyer de la région des Coréens venus s'installer sur place, dans un des pires nettoyages ethniques ayant existé sur terre. Fort tardivement, en 2006 seulement, on révélera qu'il était en réalité agent appointé de la CIA sous les noms de code de "Podam" ou de "Pojacpot-1". En janvier 1956, Shoriki deviendra le président de la "Japan Atomic Energy Commission" (AEC), et en mai de la même année on le retrouvera à la tête de la toute nouvelle "Science and Technology Agency" soutenue par Ichiro Hatoyama (premier ministre du Japon du 10 décembre 1945 au 19 mars 1955) ... et la CIA. Bref, avec de tels appuis, les japonais ne pouvaient se retrouver qu'avec des centrales nucléaires... américaines.

Le film de Disney "Our Friend The Atom" était en réalité produit par l'US Navy et General Dynamics, alors le constructeur du premier sous-marin nucléaire au monde, le Nautilus (sur lequel je reviendrai aussi bientôt, tant sa construction chaotique demeure intriguante à bien des égards). Un sous-marin présenté au début du film de propagande pro-nucléaire, comme étant le descendant direct de celui du commandant Nemo ! Pour convaincre les japonais et le monde entier de souscrire à la technique américaine de l'usage de l'atome, Walt Disney fera fort, en effet, arguant par exemple que Jules Verne avait prédit son usage, ce qui est évidemment complètement erroné : "Notre ami L'Atome (du 23 Janvier 1957), et « L'Atome pour la Paix" la bande dessinée dont parlait Washburn, a été produite par Disney en collaboration avec la Marine des États-Unis et General Dynamics, les constructeurs de sous-marin nucléaire USS Nautilus. En tant qu'épisode de "Tomorrowland" l'émission de télévision Disneyland, "Notre ami l'atome" raconte l'histoire de l'énergie atomique, en commençant par un clip du film 20 000 lieux sous les mers, qui maintient à tort que l'auteur Jules Verne prédit l'utilisation de l'énergie atomique. Le film progresse ensuite vers un conte de fées animé d'un pêcheur qui trouve une bouteille de bronze dans son filet. A l'ouverture du flacon, le pêcheur est confronté à un génie, qui explique que, après des siècles d'isolement, il avait résolu de tuer quiconque ouvrirait la bouteille. Le pêcheur feint la surprise de découvrir qu'un être si grand puisse s'intégrer dans la bouteille. Le génie retourne alors dedans, afin de prouver que cela peut être fait, et le pêcheur rusé referme alors le bouchon de la bouteille. Après, le génie promet de s'accorder avec le pêcheur et de réaliser ses désirs, si la bouteille est à nouveau débouchée. Le narrateur disant alors, « L'histoire de l'atome est comme cette fable, et elle se réalise grâce à la science. Pendant des siècles nous avons lancé nos filets dans la mer de la grande inconnue à la recherche de la connaissance. Enfin, nous avons trouvé un élément important, et, comme dans la fable, il contient le génie."  Cet élément étant le bloc d'uranium que tient alors dans la main le présentateur. Une fable conçue dans le seul but de rassurer : le mauvais génie devient bon et se transforme en l'ami de l'homme, et l'aide à vivre mieux. La légende de la lampe d'Aladdin, devenue support de propagande d'une politique énergétique reposant sur le nucléaire : ce bon oncle Walt n'y allait pas par quatre chemins, en effet !

L'image est idyllique, c'est celle des magazines US des années 50 où l'atome va tout gérer et apporter l'indépendance énergétique à tous, bien entendu. "Avec une combinaison de films montrant la réalité et d'animation, "Notre ami l"Atome" part de ce postulat de conte de fées pour arriver à une histoire internationale de l'énergie atomique, qui culmine dans le contrôle américain de la technologie. Pour apaiser l'appréhension du public, l'énergie atomique est expliquée en termes d'articles ménagers courants. Un réacteur nucléaire, dit-on au spectateur, c'est comme un grand four. Une réaction en chaîne atomique est assimilée à ce qui arrive quand un lot de balles de ping-pong est lancée par une masse de souricières. Le narrateur explique qu'une explosion atomique pourrait être comme le génie en colère, mais que le réacteur nucléaire a aussi le pouvoir magique de transformer des matériaux ordinaires en outils radioactifs utilisables dans la science et la médecine, « C'est là notre chance de faire du génie atomique notre ami." dit le narrateur. Le film se termine avec la prédiction que des réacteurs nucléaires "propres" remplaceront un jour le charbon "sale" et les centrales au fioul.  Les radiations seront utilisées pour produire de meilleures récoltes et ldu bétail. Les gens vont se déplacer en un éclair d'un endroit à un autre dans les voitures, les trains, les bateaux et les avions atomiques". "L'atome va devenir vraiment notre ami" conclut la démonstration. Une vision idyllique dont une partie a été mise en place sans qu'on ne demande l'avis des gens, et dont aujourd'hui encore nous n'avons pas toutes les explications, notamment en France, sur les centres d'irradiation de produits agricoles... (l'opération est appelée aujourd'hui pudiquement "ionisation !"). Des procédés opaques, qui continuent, aujourd'hui encore, avec un manque de publicité pas très étonnant.

Atome civil et atome militaire demeurant étroitement liés, on ne peut le nier, et déjà à l'époque d'Eisenhower c'était aussi le cas. A l'occasion aussi, Eisenhower parlera en effet aussi plutôt cavalièrement de l'utilisation des armes nucléaires. En 1955, il dira ainsi à un journaliste à propos des bombes nucléaires : "oui, bien sûr qu'elles seront utilisées dans un combat où ces engins peuvent être utilisés sur des cibles strictement militaires et à des fins strictement militaires, je ne vois pas pourquoi elles ne devraient pas être utilisées exactement comme une balle ou une arme classique." Quand Eisenhower a annoncé à l'émissaire de Winston Churchill Colville Jock qu '« il ne faisait aucune distinction entre les armes conventionnelles et les armes atomiques, car toutes les armes, dans en temps donné deviennent classiques," Colville a raconté, horrifié, « Je n'en croyais pas mes oreilles." Eisenhower a alors commencé à transférer le contrôle de l'arsenal atomique de l'Atomic Energy Commission (AEC) à l'armée. Les Européens étaient terrifiés que les États-Unis puissent déclencher une guerre nucléaire, avec Eisenhower qui menaçait de le faire sur la Corée, sur le canal de Suez, et deux fois sur les îles du détroit de Taiwan, sur Quemoy et Matsu (au Nord-Ouest de Taïwan). Les alliés européens ont supplié Eisenhower de faire preuve de retenue. La révulsion publique à la normalisation de la guerre nucléaire menaçait de faire dérailler les plans de l'administration Eisenhower." En Europe, on avait peur de l'usage de la bombe nucléaire, comme aux Etats-Unis, qui craignaient depuis 1949 la bombe russe, aussi l'usage civil de l'atome passait difficilement au sein des populations. 
 
 
L'atome civil, thème du moment, devenu la grande panacée des années 50-60. C'est à ce moment là qu'est apparu le projet du doublement du canal de Panama au travers de l'Amérique Centrale, une idée soutenue par Edward Teller, le père de la bombe H, par exemple, ou celle du creusement de ports par une ou deux explosions nucléaires. Le site Wired en dénombrera sept, d'usages de bombes à des fins civiles. L'atome militaire, utilisé à des fins civiles ! C'est ainsi encore qu'est apparu le projet Gasbuggy dont je vous ai raconté les incroyables déboires (et les retombées, au sens propre !). L'usage de l'atome civil, et surtout de bombes nucléaires pour un usage civil, est donc clairement aussi une volonté politique de l'époque de banaliser ces fameuses armes. Et ce, en accord avec les dirigeants de la CIA, alors prêts à tout pour contrecarrer l'infuence communiste dans le monde. "Le procès-verbal d'une réunion Mars 1953 du Conseil de sécurité nationale (NSC) notait : « le président et le secrétaire [John Foster] Dulles (ici à gauche en photo) sont en accord complet d'une façon ou l'autre comme quoi le tabou [sic] qui entoure l'utilisation des armes atomiques devait être brisé. Alors que le secrétaire d'État Dulles admettait que dans l'état actuel de l'opinion mondiale nous ne pouvions pas utiliser une bombe atomique, nous devrions faire tous les efforts maintenant pour dissiper ce sentiment (...) Eisenhower a décidé que la meilleure façon de détruire ce tabou était de mettre l'accent sur l'usage militaire de l'énergie nucléaire pour des applications socialement bénéfiques. Stefan Possony, consultant du Département de la Défense consultant auprès de la Psychological Strategy Board concluait : "la bombe atomique sera acceptée beaucoup plus facilement si, au même moment l'énergie atomique est utilisée à des fins constructives ». Creusons des trous, remuons des montagnes, détournons les fleuves : voyez-bien que la bombe atomique peut servir à quelque chose ! Voilà ce que nous dirons les magazines américains pendant des années !
 
Résultat, au Japon, ravagé par l'atome militaire, ce sera plus difficile encore : il faudra décupler ce pouvoir de conviction, et notre oncle Walt participera donc activement à l'entreprise de séduction destinée à faire accepter au pays qui avait reçu deux bombes atomiques sur la tête de se tourner quand même vers l'énergie nucléaire, en tentant d'influencer sa population par son documentaire sur l'atome civil, qui démarrait étrangement par le premier sous-marin nucléaire (militaire) jamais construit ! Le lancement du cargo Savannah, survenu le 21 juillet 1959, et lui aussi faisant partie du programme "Atoms for peace" d'Eisenhower, décidé en 1955, aura une infliuence bien supérieure aux capacités réelles du navire (*). Pour enfoncer le clou, le documentaire de Disney en forme de plaidoirie pour l'usage du nucléaire civil passera donc à plusieurs reprises sur les écrans des chaînes de Matsutaro Shoriki (en photo ici avec le Dalaï Lama), Les Etats-Unis, en ce sens, ne rayonneront, pas qu'au Japon, si je puis dire. Dès 1950, ils bâtiront aussi par exemple la centrale de Nahal Soreq, un centre de recherche atomique situé près de Palmachim et de Yavne en Israël. Les israéliens se tounant plus tard vers les français, pour fabriquer Dimona, on a tendance à l'oublier. De même que les USA seront à l'origine du réacteur de recherche de Kinsasha, en République Démocratique du Congo ; un petit réacteur de type "Training, Research, Isotopes, General Atomics", ou TRIGA dont j'aurai bientôt à reparler également, tant son type est particulier. Des réacteurs de ce genre, les Etats-Unis en construiront même 66 dans le monde entier ! Si bien qu'après dix années d'effort, le Japon signera en 1955 le contrat qui permet l'import d'uranium enrichi américain (de l'uranium 235), pour ses centres de recherche, et pour alimenter la première centrale nucléaire japonaise, alors encore à bâtir. Une centrale construite à partir de 1961 par la Japan Atomic Power Company, sur des plans anglais de type Magnox, et non américains. Il faudra encore attendre 10 ans encore pour la voir diverger, le 10 novembre 1965. Le Japon voulait se relever rapidement et se souvenait d'un autre traumatisme : celui de l'embargo US sur le pétrole, déclaré en 1941 par les Etats-Unis : la pénurie d'énergie était une hantise.
 
D'aucuns pensent en effet que c'est cette sanction qui a joué un rôle important dans la décision des japonais d'attaquer Pearl Harbor, une armée japonaise étouffée par le spectre du manque de carburant. Au sortir de la guerre, dépendants énergétiquement (à part l'usage des centrales hydeoélectriques situées au Nord du pays), les japonais se sont tournés sur une énergie promise comme moins contraignante (ce qui est faux, on le sait aujourd'hui !) pour alimenter leur croissance industrielle phénomènale. Alors que la première centrale nucléaire n'a pas encore posé sa première brique, en 1958 déjà, la préfecture de Fukushima recherchait au même moment un site favorable à la construction d'une future centrale nucléaire, bientôt suivie par les agglomérations d'Okuma et de Futaba. A la tête du groupe industriel de la Tokyo Electric Power Co (TEPCO), responsable du secteur, il y avait un homme, persuadé de sa mission, celle d'aimenter en énergie les firmes en pleine expansion telles que la Toyota Motor Corp., ou la Sony Corp." Kazutaka Kikawada (ici à droite en photo) était un chef d'entreprise unique, combinant le capitalisme avec une conscience sociale », se souvient Teruaki Masumoto, un ancien vice-président de Tepco,qui a rejoint la société en 1962 et a servi sous Kikawada." Le Japon n'avait pas de ressources énergétiques en propre et il a vu le rôle de Tepco comme étant celui de permettre le développement économique." A Fukushima, c'est alors la Tohoku Electric Power Company, partenaire, déjà, de TEPCO, qui se chargeait de fournir le courant, grâce à ses centrales thermiques classiques. 
 
En cela, Kazutaka Kikawada poursuivait ce qu'avait fait Yasuzaemon Matsunaga, entrepreneur japonais fondateur avant guerre de la Japan Electric Association, un féroce partisan du privé, dirigeant de la Tokyo Electric Lighting Company, opposé aux militaires en 1938, ceux qui avaient nationalisé la fourniture d'électricité dans le pays. Il obtiendra gain de cause en 1950, via la Public Utilities Commission, avec la division du pays en 9 régions, chacune possédant sa propre entreprise de fourniture de courant, des entreprises qui commenceront à être efficaces à partir de mai 1951 ; les américains (et les alliés) quittant le pays en avril 1952. A l'époque, 88% de l'électricité du Japon provenait encore des centrales hydroélectriques, qui seront toutes reconstruites et modernisées. Kazutaka Kikawada, était un farouche partisan du lbéralisme économique, au point que son groupe de réflexion, Comité pour le Développement Economique, ou Doyukaï en japonais deviendra le nom d'une doctrine, le doyukanisme, qui prônait en fait un capitalisme responsable, seul capable de maintenir une paix sociale, selon lui..
 
Trois années plus tard, Kazutaka Kikawada, ancien de la Tokyo Electric Lighting Company et dirigeant de la toute nouvelle Tokyo Electric Power Co (TEPCO) orientait déjà sa firme vers les recherches nucléaires, au moment même où le premier ministre Hayato Ikeda promettait de doubler les résultats du commerce extérieur. Le Japon était alors en pleine expansion, au point de parler de "miracle japonais", après l'éffondrement de 1945. La consommation de courant, dûe à la prolifération des appareils électriques importés ou fabriqués sur place, devenait en effet critique, les centrales thermiques, qui avaient juste dépassé les hydro-électriques ne suffisant plus. Le Japon tentait alors de diversifier ses sources d'énergie, la pollution de ses centrales thermiques devenant aussi une gêne : ainsi, en 1970, sa centrale de Minami-Yokohama devint la première au monde à fonctionner au (LNG - liquefied natural gas) en provenance de l'Alaska.  En 1971, TEPCO mis en service le troisième réacteur japonais de type BWR (ce fut le N°1 de Fukushima !) conçu cette fois sur les plans de la General Electric. La crise du pétrole de 1973 allait encore accélérer le processus (comme en France). A marche forcée, TEPCO souhaitait arriver à 50% de parts de nucléaire en 2000, mais une série d'incidents l'en empêcha : le public commençait déjà à critiquer le tout nucléaire visé par des scandales récurrents. Walt Disney, et ses fables, on le voit, étaient loin, déjà. Et Kazutaka Kikawada déjà mort, en 1977. 

Car le "tout nucléaire" choisi (ou presque), montré aussi sûr qu'au temps du dessin animé de Disney, ne se présentera pas comme TEPCO l'avait promis au public. "Malgré l'opposition du public à l'énergie nucléaire,Tepco a continué à le promouvoir comme une forme d'énergie écologique. Le désastre est apparu en 2002, cependant, après que la compagnie ait admis avoir falsifié des documents liés à la sécurité de ses installations nucléaires. Les ingénieurs avaient omis de déclarer 29 cas de fuites et de fissures graves dans les réacteurs sur trois de ses centrales nucléaires au cours des années 1980 et 1990. En conséquence de ces révélations, le gouvernement japonais a ordonné à Tepco l'arrêt temporaire de 17 installations nucléaires. Ce qui a provoqué à Tokyo d'une pénurie d'électricité au milieu des mois chauds d'été. Trois de ses usines ont été autorisées à redémarrer en 2003, et les autres installations étaient de retour en ligne à la fin de l'année 2004".  Au passage, tous les dirigeants de Tepco, le 30 septembre 2002, avaient été contraints à la démission : le directeur Hiroshi Araki, le président Nobuya Minami, le vice-président Toshiaki Enomoto, ainsi que les conseillers Shō Nasu et Gaishi Hiraiwa. Cinq ans après, en 2007, un nouveau scandale d'incidents étouffés ressortait à nouveau, sans que la compagnie ne fasse de recherches pour identifier les auteurs véritables. Il y a quelques mois, on apprenait que lors de la catastrophe du tsunami, la direction centrale de TEPCO avait demandé d'évacuer carrément la centrale et de ne même pas chercher à la refroidir : le premier ministre avait dû descendre au siège de l'entreprise le 15 mars 2011 pour les contraindre à ne pas lâcher la centrale en perdition ! Aujourd'hui, on ne sait toujours pas où en sont exactement les noyaux d'uranium des quatre réacteurs touchés, ni l'état exact des cuves les contenant. D'aucuns affirment que l'explosion d'un réacteur est toujours possible. Les dirigeants, comme en 2002, ont démissionné en mai dernier (sauf le PDG, Tsunehisa Katsumata). Chez TEPCO, une culture de la dissimulation d'incidents a toujours existé.
La suite, on la connaît, inutile de vous repasser... le dessin animé de Walt Disney.
 
(*) le Savannah, pendant sa première année d'exploitation, rejettera en mer litres d'eau 435 322 litres d'eau "légèrement" contaminée...
 
la liste des différents types de réacteurs japonais est ici :

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57 réactions à cet article    


  • morice morice 12 mars 2012 10:52

    news du jour :


    fukui date de 1970 et 1987 pour la seconde tranche : les réacteurs 3 et 4 doivent faire partie des constructions de 1987, logiquement.

    c’est situé au Nord de Kyoto, sur la côte Ouest du Japon.

    Fukui 1 est en BWR, Fukui 2 en PWR (voir mon tableau à la fin de l’article).
    photo

    les 4 réacteurs :




      • morice morice 12 mars 2012 11:00

        a suivre en direct.....


        la centrale de Fukushima, en direct par webcam

        • pingveno 12 mars 2012 13:47

          Article intéressant.
          Ne connaissant le Japon que par les mangas, j’ai été très étonné d’apprendre il y a un an qu’il avait des centrales nucléaires. En effet, si vous regardez les mangas, vous verrez qu’on y décrit souvent un monde apocalyptique ravagé par le nucléaire, signe de la défiance du peuple japonais traumatisé par Hiroshima.

          Mais à part ça le vrai responsable de Fukushima ne sera jamais arrêté. Car le vrai responsable ce n’est pas l’énergie nucléaire. Le vrai responsable c’est celui qui a pris la décision débile de confier cette structure dangereuse et fragile à une société privée. Laquelle s’est empressée de voir dans la sécurité un coût inutile car c’est bien connu, mieux vaut placer l’argent en bourse. D’ailleurs aux dernières nouvelles le patron de Tepco est toujours en place, félicité par la direction pour avoir bien minimisé le coût de l’accident. 


          • Pyrathome Pyrathome 12 mars 2012 14:49

            Car le vrai responsable ce n’est pas l’énergie nucléaire...

            Ah oui ?
            La technologie mortifère et stupide aux mains des inconscients, vous voyez ce que ça peut donner....pas encore convaincu ? il faudra encore un grave accident chez-nous aussi ou ailleurs pour comprendre ? pitoyable.....


          • morice morice 12 mars 2012 14:52

            Le vrai responsable c’est celui qui a pris la décision débile de confier cette structure dangereuse et fragile à une société privée.


            je donne le nom : il est décédé en 1977....

          • pingveno 12 mars 2012 15:10

            Ah bon une énergie ça peut être stupide ? ça pense, une énergie ?
            Pourtant nous pourrions être d’accord, il suffit que dans votre phrase vous mettiez en valeur la partie « confiée à des inconscients ».
            Je ne suis pas un pro-nucléaire, mais si vous voulez qu’EDF démantèle ses centrales, faudrait peut-être arrêter de démanteler EDF, parce que le jour où Fessenheim sera entre les mains du privé faudra pas s’étonner d’un nouveau Fukushima en France.


          • morice morice 12 mars 2012 16:02

            Ah bon une énergie ça peut être stupide ? ça pense, une énergie ?


            je parle de la PRIVATISATION de l’énergie, pas de l’énergie elle-même enfin, vous êtes stupide !

          • morice morice 12 mars 2012 16:07

            Je ne suis pas un pro-nucléaire, mais si vous voulez qu’EDF démantèle ses centrales, faudrait peut-être arrêter de démanteler EDF


            ai-je ici fait une remarque sur EDF ? NON. Ai- je proposé cela ? NON.

            en revanche, de laisser croire qu’EDF est d’état comme elle l’était avant... c’est depuis 2004 une Société anonyme avec PDG et conseil d’administration, dont l’état n’est que l’actionnaire... principal !

            Actionnaires1. État français : 84,48 %
            2. Institutionnels : 13,10 %
            3. Salariés : 2,39 %
            4. Autocontrôle : 0,03 %

            donc votre remarque n’a pas lieu d’être....


          • pingveno 12 mars 2012 16:20

            je parle de la PRIVATISATION de l’énergie, pas de l’énergie elle-même

            C’était en réponse à la remarque de Pyratome, pas aux vôtres !

            Quant au statut d’EDF, oui bien sûr ce que vous dites est justement ce que je veux dénoncer. EDF n’est plus complètement une entreprise publique, et l’Etat semble plus pressé d’accélérer la privatisation que de s’occuper des centrales, nucléaires y compris. Pour moi le vrai message de l’accident de Fukushima n’est pas une réaction à l’allemande (on stoppe tout le nucléaire et on l’achète à l’étranger...) mais on arrête de privatiser la société qui le contrôle. Parce que le jour où la part de l’Etat dans EDF sera sous les 50% vous pourrez avoir un gouvernement 100% vert que ça ne changera plus grand chose...


          • Pyrathome Pyrathome 12 mars 2012 17:00

            mais on arrête de privatiser la société qui le contrôle.

            Oui, on ré-nationalise dans un premier temps, puis on démantèle tout le parc progressivement de concert avec l’étude et l’implantation de nouveaux moyens de production ( ex ; géothermie profonde....) mais surtout on arrête tous les projets en cours comme cet EPR de merde, véritable trou sans fond de la finance et des apprentis sorciers....


          • Pyrathome Pyrathome 12 mars 2012 18:06

            et sans oublier cette future gabegie d’ ITER.....


          • Pyrathome Pyrathome 12 mars 2012 14:33

            Excellent !
            Ou comment le nucléaire civil et militaire ont prospéré sur une montagne de mensonges avec l’aide de scientifiques apprentis sorciers, de politiciens corrompus et d’affairistes cupides....
            L’homme qui avait prédit le méga tsunami , mais aussi les ancêtres Japonais connaissaient les ravages des tsunamis réguliers, avec ces fameuses pierres séculaires implantés depuis fort longtemps sur tout le territoire Japonais....
            Et on apprend dans cet article que Walt Disney était plutôt un Pat hibulaire qu’un Mickey ?
            Rien d’étonnant à cela....http://www.lipstickalley.com/blogs/scarlet-witch/walt-disney-cia-agent-illuminati-member-part-2-1953/
            On mesure maintenant les ravages de la destination de « la route des rats »......
            Les us, état schizophrène, psychopathe et prédateur.....


            • Pyrathome Pyrathome 12 mars 2012 14:38

              Pas le bon lien !
              L’homme qui avait prédit le méga-tsunami
              http://online.wsj.com/article/SB100...
              ...


            • morice morice 12 mars 2012 14:53

              On mesure maintenant les ravages de la destination de « la route des rats »......


              ben oui, et on a pas fini d’en trouver : demain, je vous en rappelle un autre. Ou après demain, on verra bien...

              • Loatse Loatse 12 mars 2012 15:16

                Je propose :

                Fukushima ; la faute d’Henri Becquerel !


                • morice morice 12 mars 2012 15:27

                  je ne savais pas que Becquerel avait fait des ouvrages pour les enfants... japonais.


                  vous me l’apprenez

                  allez jouer ailleurs, voulez-vous....

                  • Loatse Loatse 12 mars 2012 16:09

                    Morice,

                    je vous répondrai quand même en développant, puisque apparemment, vous ne voyez pas le message sous jacent à ma réponse... ;

                    Tot ou tard les japonais auraient fini par s’équiper en centrales nucléaires, walt disney ou pas walt disney, ouvrage pour enfant ou pas.... regardez l’iran...

                    Jusqu’à Three Mile Island et Tchernobyl, le nucléaire était considéré comme une energie propre et son exploitation sûre... Ca pourrait l’être sauf fuites, erreurs humaines, négligences dans l’entretien et installation en zone sismique et innondable, bref tous ces facteurs de risque qui, au vu des conséquences de ces drames pour l’homme et pour l’environnement en fait une énergie à remplacer de toute urgence...

                    A vous lire,( bien que du point de vue historique, j’ai trouvé votre article intéressant) j’ai eu l’impression qu’il était suggéré que walt disney avait conscience que cette technologie (le nucléaire civil) se révèlerait autant mortifère....en l’associant à fukushima c’est quasi l’habit d’un assassin que vous lui faites endosser là....








                    • morice morice 12 mars 2012 16:17

                      Tot ou tard les japonais auraient fini par s’équiper en centrales nucléaires, walt disney ou pas walt disney, ouvrage pour enfant ou pas.... regardez l’iran...


                      franchement, vous êtes mauvaise en histoire.

                      je vous ai donné tous les noms des personnes impliquées : le directeur de l’Asahi Shimbun est celui qui était en relation directe avec Disney pour distribuer son film et ses bandes dessinées pro-atome, au moment crucial où le Japon décollait industriellement !!! 

                      L’apport de Disney a donc été CRUCIAL car il touchait directement les masses.

                      A vous lire,( bien que du point de vue historique, j’ai trouvé votre article intéressant) j’ai eu l’impression qu’il était suggéré que walt disney avait conscience que cette technologie (le nucléaire civil) se révèlerait autant mortifère..

                      vous n’avez pas bien lu : son film MONTRE que le « mauvais génie » est DOMPTE par l’homme. L’atome guerrier devient l’ami de l’homme dans le film !!

                      Soit vous n’êtes même pas allée voir le film, qui est LONG, soit vous ne comprenez rien à rien. Disney dit TOUT LE CONTRAIRE, et a aidé Eisenhower à adoucir l’idée de l’atome.

                      Franchement, vous le faites exprès ou quoi là ?

                      • Loatse Loatse 12 mars 2012 17:30

                        voui, morice je vois bien dans ce film qu’on tente de convaincre que l’atome qui peut être utilisé à des fins guerrières peut aussi servir à d’autres fins.... mais tout le monde y croyait à l’atome « domestiqué » à cette époque là.... Les japonais ont bien comme nous du matériel médical de radiologie qui a permit de sauver des vies que je sache !

                        En France, sous le même titre, Hachette publia

                        le livre de Heinz Haber, un savant allemand émigré en Amérique

                        et spécialisé dans la vulgarisation. Cet ouvrage, paru

                        en 1957, nous parlait de bateaux, d’avions et de voitures propulsés

                        par des moteurs atomiques. L’énergie nucléaire y était

                        dépeinte comme propre et quasi inépuisable. De fait, l’atome

                        présentait bien des avantages. Entre autres celui de produire

                        autant de chaleur avec une petite quantité d’uranium qu’avec

                        une énorme masse de combustible fossile. Pas de déchets visibles,

                        pas de rejets de fumées polluantes dans l’atmosphère,

                        pas de dépendance vis-à-vis des pays producteurs de pétrole.

                        Tout baignait dans le meilleur des mondes. L’utopie nucléaire

                        s’est effondrée avec les accidents de Three Miles Island, de

                        Tchernobyl et de Fukushima.


                      • morice morice 12 mars 2012 17:45

                        le livre de Heinz Haber, un savant allemand émigré en Amérique


                        vous auriez regardé attentivement le film de Disney, et même la photo en noir et blanc que j’ai mis dans l’article, vous auriez constaté que celui qui parle n’est autre qu’Heinz Haber...

                        comme quoi, quand on est superficielle, on reste superficielle...

                      • Loatse Loatse 12 mars 2012 19:16

                        Je ne vois pas, morice, ce que le fait d’être physionomiste ou pas (ce qui est mon cas) vous empêche de répondre à mes arguments sauf à vouloir balayer ceux ci d’un revers de main...

                        excusez, je vous prie, mes vaguelettes au milieu de cet océan de compliments.....ceci ne se reproduira plus

                        shalom et bonne soirée



                      • morice morice 14 mars 2012 12:28

                        Physionomiste ? 


                        Vous vous moquez du monde et le prouvez que vous n’avez pas daigné regarder la viéo dont je parle et dont j’ai mis le lien dans l’article ...,

                        Le nom que vous citent est écrit dans le documentaire !.. En lettres surajoutées à l’écran ... !

                        Bref, vous vous moquez ouvertement du monde....

                      • joletaxi 12 mars 2012 16:47

                        @Loaste

                        on ne contredit pas une article de Morice,on ne met pas en doute la parole de Morice tout au plus on applaudit.
                        C’est un infâme complot un point c’est tout.


                        • Loatse Loatse 12 mars 2012 17:37

                          Coucou Joe ! ;)

                          voilà ; c’est un infâme complot. et walt disney voulait beaucoup de mal aux petits japonais...

                          (soupirs)


                        • Aldous Aldous 12 mars 2012 17:57

                          Allez Joe, un supo au radium et au lit !


                        • Soi Même 12 mars 2012 16:52

                          Pour une fois, t’as écrit un bon article, quand tu veux tu peux merci.


                          • morice morice 12 mars 2012 17:47

                            je n’ai aucun besoin de votre assentiment, puisque vous passez votre vie à me troller.


                          • Aldous Aldous 12 mars 2012 17:32

                            Article très intéressant motrice, qui ’a fait découvrir le sidérant jeu du petit atomiste !


                            Il illustre bien l’optimisme béat et la minimisation criminelle des effets des radiations par les groupes d’intérêts de l’industrie nucléaire.

                            Je me souviens d’avoir vu une affiche francaise faisant la réclame de sous vêtements radioactifs qui tiennent bien chaud pour le ski !

                            Le passage du dessin animé qui nous explique les bénéfices de l’atome pour la santé est proprement incroyable.

                            C’est à la même époque que la défence civile diffusait un dessin animé avec u e tortue qui expliquait qu’en cas d’expsionatomique il fallait plonger et se couvrir : Duck And Cover !

                            Quelle bêtise !




                            • Aldous Aldous 12 mars 2012 17:38
                              Les sous vêtements de ski radioactifs :

                              http://www.paratonnerres-radioactifs.fr/wp-content/uploads/2010/08/iradia-sous-vetements-Radioactifs.jpg



                              Et le pompon : le suppositoire au radium pour avoir une meilleur érection !


                              Le dernier je l’offre d’avance à joeletaxi qui s’empressera d’en faire usage pour nous prouver l’inocuité de la radioactivité !


                              • Pyrathome Pyrathome 12 mars 2012 18:10

                                jo la tambouille, même avec un sex toy en corium, il ne banderait pas plus... smiley


                              • morice morice 12 mars 2012 17:46

                                excellentes précisions ! les paratonnerres ont sévi jusque dans les années 70.... !!!!


                                • Aldous Aldous 12 mars 2012 17:58

                                  Contrairement à Joe qui continue de sévir de nos jours ! smiley


                                • Aldous Aldous 12 mars 2012 18:08

                                  Ceci dit ces paratonnerres sont toujours disséminés sur les tous de France et de Navarre et restent dangereux.


                                • Aldous Aldous 12 mars 2012 18:06

                                  Il faut ajouter à cet article que les premiers procès des victimes professionelles du nucléaire datent de 1928 aux USA : ce sont les filles qui peignaient les aiguilles des montres fluorescentes au radium. Elles ont gagné ce procès de peu avant de mourir du cancer.


                                  On leur avait apris à lisser le pinceau avec leur bouche et elles ingurgitaient ainsi des doses mortelles de peinture radioactive.

                                  En France il a fallu attendre les années 70 pour que ces peintures soient interdites.

                                  Leur chef d’atelier était surement surnommé Joe the taxi !

                                  • joletaxi 12 mars 2012 18:27

                                    @Aldous

                                    vous avez encore de quoi vous payer une connexion électrique, en Grèce ?
                                    ah oui, c’est nous qu’on paie la dette scélérate...ne me remerciez pas c’est de bon coeur.

                                    ainsi donc, les scientifiques de l’époque se sont trompés...oups, se sont vendus au complot capitalisticojudeocosmopoliticomassonique,

                                    et la population a été soumise aux terribles rayons de la mort,émis en permanence par les centrales nuc .Comme si cela ne suffisait pas, ils ont en plus fait péter quelques centaines de bombes atomiques, et là, c’était pas une petit pet, quelques tonnes de radio nucléides(il en tombe toujours d’aillleurs).
                                    Comme les gens ne mourraient pas assez vite, ils ont déversé des millions de tonnes de pesticides dans les champs.Ils ont bourré le bétail de médocs,ils ont placé partout des émetteurs divers, allant même à imposer des fours à micro ondes dans chaque cuisine.
                                    Et saleté de truc,l’espérance de vie progressait toujours.
                                    De guerre lasse, ils ont rempli les réservoirs des avions de saloperies, et le ciel est maintenant obscurci par les chemtrail mortels.
                                    mais rien n’y fait grave hein

                                    Vous êtes bas du front ou bien c’est un jeu ?

                                    Tiens, pas plus tard que la semaine dernière, gros émoi, les « thrutter » de l’atome avaient trouvé un endroit plein de radioactivité, sur que ça venait de Fuku, on allait évacuer Tokyo.pas de bol, c’est une brave dame qui vivait de puis 50 ans au dessus d’une caisse de fioles radioactives(100 msv tout de même),et qui venait de fêter ses 90 ans.
                                    Et comme ils ne trouvent pas de morts à Fuku, ils en ont trouvé 17.000 aux USa, entièrement falshés par le nuage japonais.

                                    j’aime bien Avox, c’est unique


                                    • Pyrathome Pyrathome 12 mars 2012 18:42

                                      On ne lit même plus tes mensonges, troll !..


                                    • morice morice 12 mars 2012 18:57

                                      « thrutter » ??? ça me rappelle une équipe de marioles, ça, tellement doués que leur site est en rade, avec un barman et un jardinier....

                                      `
                                      un gars qui écrit un jour ici « les catastrophes industrielles sont inévitables » n’est aucunement crédible... or c’est vous !

                                    • Aldous Aldous 12 mars 2012 19:31

                                      Je ne comprend pas grand chose à votre mélimélo Joe mais bon je suis habitue, votre façon de raisonner est assez obscure.


                                      Pour ma part je me suis contenté de citer quelques inepties qui étaient présentées comme des bienfaits scientifiques de l’atome il n’y a pas si longtemps que ça.

                                      Pour compléter, voici le preservatif radioactif : 

                                      http://radieusedystopie.files.wordpress.com/2010/11/nutexback.jpg

                                      Comme quoi il faut éviter de prendre pour argent comptant les vérités sur la sûreté des produits dont les joeletaxi de l’epoquen ont vanté l’indispensable bienfait pour l’humanité.

                                      Je vous rappelles que deux employés de Tepco sont morts officiellement de leucémie foudroyante et que 6 morts sont sans explications.

                                      Ce qui fait de vous un salaud authentique.


                                    • Pyrathome Pyrathome 12 mars 2012 18:41

                                      Ah, on l’attendait celle-là, c’est médiapart qui enfonce le clou avec preuves...ah ah ah !!
                                      Si cette fois-ci, le nain n’est pas complétement cuit.....
                                      http://www.rue89.com/rue89-presidentielle/2012/03/12/en-2007-kadhafi-aurait-finance-la-campagne-de-sarkozy-230122
                                      ...


                                      • morice morice 12 mars 2012 19:01

                                        ah, je sens que le fiston Kadhafi va se retrouver fort entouré... dans les jours à venir... n’avait-il pas dit qu’il avait des paperasseries à ce sujet ???



                                        Le médecin personnel de Ziad Takieddine a plusieurs fois accompagné ce dernier en Libye afin de traiter des membres de la famille Kadhafi selon Mediapart.

                                        C’est justement ce médecin, Didier Grosskopf, qui est l’auteur, fin 2006, de ces révélations potentiellement explosives pour l’Elysée.

                                        D’après la note rédigée sur base de son témoignage, « les modalités de financement de la campagne » ont été « réglées lors de la visite (en) Libye de NS+BH » le 6 octobre 2005. « NS » étant Nicolas Sarkozy et « BH », Brice Hortefeux, actuel vice-président de l’UMP et ancien ministre français de l’Intérieur.

                                        Contacté par Médiapart, l’ancien ministre de Nicolas Sarkozy a confirmé avoir accompagné ce dernier en Libye lors de la visite du 6 octobre 2005 mais dément qu’il ait jamais été question de financement politique.

                                        La note évoque également des entretiens préalables à la transaction présumée entre Ziad Takieddine et Saïf Al-Islam Kadhafi, décrivant le premier cité comme « chargé du montage » financier de l’opération.


                                        je sens que je vais bientôt vous parler de Takieddine, tiens... il en a des choses à dire, celui-là...


                                        • Pyrathome Pyrathome 12 mars 2012 19:08

                                          Ils parlent d’une somme de 50 millions d’euros.....rien que ça !!

                                          je sens que je vais bientôt vous parler de Takieddine, tiens... il en a des choses à dire, celui-là...

                                          et son pote Copé pour jouer au canard dans la piscine ? ah ah !!



                                          • Pyrathome Pyrathome 12 mars 2012 19:16

                                            Mais on comprend aussi pourquoi Kadhafi a été « éliminé » de la façon que l’on sait...
                                            On sait pratiquement d’où vient exactement l’ordre, cela ne fait plus guère de doute...


                                            • morice morice 12 mars 2012 19:23

                                              Mais on comprend aussi pourquoi Kadhafi a été « éliminé » de la façon que l’on sait...


                                              pour l’instant on en a aucune preuve... mais je vous rappelle ce que j’avais écrit :

                                              Kim Sengupta expliquant dans la foulée quelque chose de plus surprenant encore : “la co-entreprise a connu une fin sanglante
, avec la torture et la mort de Kadhafi, et certains des Sud-Africains 
 avec lui qui ont été tués, blessés et capturés. Cela a conduit à 
des récriminations et des accusations de trahison. Certains de ceux qui y ont pris part 
 ont crû que le but caché de ceux qui les avaient embauchés n’était pas de sauver 
 l’ancien dirigeant libyen, mais de le livrer entre les mains de ses ennemis. Parmi ceux dont Steyl affirme avoir fait partie de cette tentative de sortir de la Libye, il y aurait un ancien mercenaire d’ Afrique du Sud qui a été impliqué dans le putsch manqué à la fois par Sir Mark 
Thatcher, le fils de Margaret Thatcher, et M. Mann. On raconte également qu’un autre groupe de mercenaires du même contingent, a été chargé de « protéger » Saif al-Islam, un fils de Kadhafi, le visage belliqueux du régime pendant la guerre civile, qui aurait 
 fui vers une région limitrophe de Algérie, du Niger ou du Mali.” Ce sont les mêmes, qui, des années après, avaient repris du service. Au profit cette fois d’un dictateur, qui entre temps clamait sous son grotesque parapluie ou à la porte de sa voiturette de golf que tout son peuple était derrière lui, alors que dans sa fuite finale, seule une poignée d’une cinquantaine de mercenaires le défendaient encore. Des mercenaires chevronnés, payés obligatoirement très cher. Des sud-africains, sur tous les coups foireux depuis des années.

                                              Des mercenaires ayant reçu après l’attaque un traitement bien étonnant : selon Danie Odendaal, ces combattants libyens ont pris garde à ne pas tirer sur les étrangers, les aidant même à s’enfuir”, ce qui laisserait clairement entendre une connivence de fait avec le CNT. Ordre avait été donné de les épargner ! Des mercenaires qui auraient donc bien été bernés eux-mêmes, ajoute aujourd’hui News24. Ou dont certains auraient joué un jeu dangereux, précise encore le journal : c’est peut-être bien chez eux qu’il faut chercher l’origine de la “trahison” qui a conduit au bombardement ! Un lien falgrant que révèle aujourd’hui News24 :“s’adressant à l’un des mercenaires d’Afrique du Sud qui était aux côtés de Kadhafi, et à une source de haut rang dans le monde du renseignement, City Press a découvert que les mercenaires étaient sans doute aussi trompés en lui faisant croire qu’ils aidaient Kadhafi. Il apparaît maintenant que leur participation était véritablement une partie d’un vaste plan pour capturer Kadhafi”. 

                                              • morice morice 12 mars 2012 19:31

                                                et si on parlait... paquebot italien ?


                                                car comment est-on passé du paquebot libyen au paquebot italien ???

                                                le MSC PREZIOSA, qui l’a « négocié » ???



                                                • Magnon 12 mars 2012 21:48

                                                  @Morice
                                                  Vous avez dit le Japon dévasté par les bombes atomiques !
                                                  Sauf que les bombardements traditionnels à la fin de la guerre détruisaient chaque semaine l’équivalent d’Hiroshima et de Nagasaki.
                                                  Les techniques de bombardement avaient été considérablement améliorées. Avec peu de bombes et un judicieux cocktail entre matières explosives et incendiaires, on savait provoquer une « tempête de feu », ou des villes entières brûlaient comme dans un four !

                                                  Je suis surpris que vous n’ayez pas écrit sur la tempête de feu, ne serait-ce que pour réhabiliter Paco Rabane, ses « visions d’illuminé » n’était en réalité que se qu’ont écrit les journaux décrivant les bombardements comme Hambourg, Kassel, Darmstadt, Dresde Tokyo et Hiroshima, la seule tempête de feu provoquée pas une bombe atomique.

                                                  Les descriptions sont terrifiantes, tout brûle, le vent provoqué par le tirage de l’incendie atteint les 120 km, des avions pris par le tirage ont été perdus les ailes arrachées, d’autres pris dans l’ascendance montent de 1000 m en quelques secondes.


                                                  • joletaxi 12 mars 2012 22:40

                                                    @ Magnon, nous sommes ici pour faire le procès du nucléaire.

                                                    peu importe si des milliers de gens meurent chaque année du fait du charbon, que quelques autres centaines ou milliers meurent dans des feux d’artifice dus au gaz,que quelques milliers soient morts cet hiver du fait du renchérissement de l’énergie causé par la folie du renouvelable(plus de 2 millions de personnes ont été cet hiver, en Allemagne, en « grande précarité énergétique » jolie formule pour dire dans la merde noire),l’important c’est le nucléaire point barre.

                                                    bon, Fuku c’est zéro mort, zéro la tête à Toto, c’est pas très vendeur
                                                    alors on fabrique des millions de morts à venir.µ
                                                    tcherno tient la corde avec 1 million de morts, du moins des morts statistiques, mais avec Fuku, on va vous en fabriquer 10, 20.

                                                    Si en plus, on peut saupoudrer un peu de magouille, de complot, cela devient un produit impec pour mettre en tête de gondole.
                                                    vrai que aussi loin que l’on remonte, la magouille est une des activités les plus répandues depuis l’aube de l’humanité, mais si elle a un parfum US,c’est insupportable.

                                                    Ainsi donc, une vieille centrale, construite dieu sait comment par des magouilleurs, mal entretenue,à l’économie(de marché), livrée à des branleurs de première, qui subit une catastrophe biblique réussit à ne faire aucun mort.
                                                    pas à dire c’est fiable le nucléaire.
                                                    Si on arrivait à de tels scores dans le charbon le pétrole, le gaz, ce serait l’eden.


                                                  • morice morice 12 mars 2012 22:44

                                                    Vous avez dit le Japon dévasté par les bombes atomiques !


                                                    je n’ai en rien écrit ça !!

                                                    j’ai précisé par un article complet que le bombardement de Tokyo avait tué plus de personnes qu’à Hiroshima....

                                                    « Les américains, après avoir proposé la politique de l’anéantissement du pays selon ses généraux psychotiques, dont le sinistre Curtis LeMay, responsable de l’innommable bombardement de Tokyo au phosphore et au napalm, proposaient alors de relever le pays au plus vite, grâce à la »merveille des merveilles« vantée dans tous leurs magazines que constituait l’atome civil, » 


                                                    vous auriez LU le texte en détail, vous auriez relevé le lien.... qui est VISIBLE pourtant  !

                                                    alors allez troller ailleurs, voulez-vous, ou apprenez à LIRE ce qu’on écrit !

                                                    « Je suis surpris que vous n’ayez pas écrit sur la tempête de feu, ne serait-ce que pour réhabiliter Paco Rabane, »

                                                    La prochaine fois, vous éviterez vos conneries dans le genre.

                                                    • Magnon 13 mars 2012 01:26

                                                      A partir « du Japon dévasté par l’atome militaire », j’ai glosé sur les techniques de bombardement, pendant la deuxième guerre mondiale, c’était un peu loin du sujet, mais on peut y revenir !
                                                      Il y en avait deux la tempête de feu et la conflagration !

                                                      La tempête de feu pouvait être provoquée par temps calme et sec, au moyen d’un bombardement massif de quelques minutes, avec des bombes principalement incendiaires, les explosives étant petites et ne servant qu’à casser porte et vitrage pour permettre la pénétration des flammèches. Les incendies se réunissent en un seul foyer continu, qui génère un énorme tirage, une chaleur de four malgré un vent associé à ce tirage pouvant dépasser la tempête, plus de 120km/h, tout brûle, rien d’organique ne subsiste dans les kilomètres carrés concernés par ce feu général.
                                                      Les descriptions sont terrifiantes, l’air est brûlant comme dans un four, des gens marchent dans la rue, s’arrêtent tombent et se mettent à brûler, le vent brûlant pénètre dans les abris, chassant les occupants, lorsqu’ils sortent, ils sont soulevés par le vent, les places de moins de 100 m de coté ne sont pas des abris et on y retrouve des milliers de morts, l’asphalte des rues brûle et il n’en reste que du gravier et du sable, des avions furent perdus, les ailes brisées après avoir été pris pas la colonne de fumée, d’autre furent projetés 1000 m plus haut en quelques secondes...

                                                      La deuxième technique, la conflagration, nécessitait un vent bien établi en force et direction les foyers se réunissait en un front unique comme un feu de forêt en brûlant tout sur le passage du front.

                                                      La lutte contre l’incendie n’est dans le deuxième cas possible que dans des secteurs limités, totalement impossible dans le premier !
                                                      Des publications anciennes que j’ai conservées, parlaient d’un rendement de 1,3 morts par tonne de bombes pour la conflagration et 9 pour la tempête de feu, en précisant que le rendement devait être meilleur, car retrouver des cadavres était difficile, beaucoup étant entièrement calcinés...

                                                      Je suis surpris qu’un aussi fin archiviste que Morice ne ne connaissent pas ces documents, qui furent pourtant publiés dans le cadre de la protection des populations, (mises à l’abri, protection contre les retombées radioactives, réseau d’alerte...). Il est vrai que la mise à l’abri, n’a pas été bien soutenue en France, la « guerre des taupes » a eu beaucoup plus de succès dans des pays comme la Suisse ! Une recherche Google ne m’a pas permis d’en retrouver trace et l’article de Wikipédia ne distingue pas feu généralisé, conflagration et tempête de feu

                                                      Pour revenir au sujet, par exemple, l’essence, c’est très bien dans sa voiture, pour se déplacer, mais avec du savon, c’est du Napalm ! le nucléaire est aussi à double face, très bien pour fournir de l’électricité et du chauffage pas cher, mais aussi, on peut en faire des bombes, particulièrement terribles !

                                                      Pour revenir au sujet, de l’énergie pas chère, qui n’est pas aussi difficile à extraire que le charbon, c’est un bel avenir riant et il est normal qu’une société cinématographique qui produisait beaucoup de documentaires, parle en terme élogieux de l’énergie nucléaire.

                                                      Pour l’humour de la situation, il faut noter que les techniques américaines de fabrications de réacteurs nucléaires sont passés entre des mains japonaises. L’ABWR, le réacteur à eau bouillante est fourni par une coentreprise entre Général Electric, Hitashi et Toshiba.
                                                      Westinghouse qui fourni les réacteurs à eau pressurisée, a été racheté par Toshiba. Sa licence vendue à Framatome a permis le développement du parc nucléaire français.
                                                      Mais maintenant, le nouveau réacteur optimisé de Westinghouse, l’AP1000, risque d’être un redoutable concurrent du le REP d’Areva, qui n’est que l’évolution continue d’un même modèle !


                                                      • morice morice 13 mars 2012 18:48

                                                        Je suis surpris qu’un aussi fin archiviste que Morice ne ne connaissent pas ces documents, qui furent pourtant publiés dans le cadre de la protection des populations, (mises à l’abri, protection contre les retombées radioactives, réseau d’alerte...). 


                                                        ah ah ah : la provoc idiote là : dans mon article sur le bombardement de Tokyo j’ai donné plusieurs exemples sur la perception du phosphore aux USA... jusqu’aux centres de protection civile !

                                                        c’est d’un ridicule achevé comme remarque ! si au moins in DAIGNAIT lire ce qu’on a écrit, mais même pas : pitoyable !

                                                        Pour l’humour de la situation, il faut noter que les techniques américaines de fabrications de réacteurs nucléaires sont passés entre des mains japonaises. L’ABWR, le réacteur à eau bouillante est fourni par une coentreprise entre Général Electric, Hitashi et Toshiba.

                                                        Hitachi c’est avec un « c ».

                                                        idem : dans tous mes articles sur le nucléaire, l’appellation BWR (et non ABWR) a été expliquée des dizaines de fois : quand il aura fini de découvrir le gaz et la vapeur, il fera signe, le cuistre prétentieux.

                                                      • morice morice 13 mars 2012 15:14

                                                        Pour l’humour de la situation, 


                                                        pour en trouver dans ce genre de choses... faut se lever tôt...

                                                        • Magnon 13 mars 2012 16:21

                                                          La guerre des taupes, CAD, les abris anti-atomiques, on peut rire maintenant de ses outrances et des réalisations pharaoniques. Maintenant, car à l’époque, personne ne riait...
                                                          La guerre froide a été chaude sur des théâtres périphériques, pendant se temps là les soldats européens attendaient à la trouée de Fulda une marée de chars d’assaut avec la perspective de se battre à 1 contre 5.
                                                          L’OTAN en a tiré les missiles antichars, les hélicoptères de combats, le terrifiant A10 auquel on donnait un rendement de 3 chars pour 1 A10, ce qui a fait choisir un avion bien protégé et pas cher du tout.
                                                          La perspective était aussi d’avoir les armées du pacte de Varsovie en 48 h à Strasbourg ! D’où, pour la France d’un armement nucléaire absolument autonome !
                                                          Maintenant, l’OTAN, c’était bien, la guerre froide aurait fait plus de 20 millions de morts sur des conflits périphériques, mais il n’y a eu aucune guerre sur le territoire des alliés !


                                                          • morice morice 13 mars 2012 18:53

                                                            La guerre froide a été chaude sur des théâtres périphériques, pendant se temps là les soldats européens attendaient à la trouée de Fulda une marée de chars d’assaut avec la perspective de se battre à 1 contre 5. 


                                                            quand il aura fini de nous causer de ses délires militaristes, il fera signe, peut-être....

                                                            « le terrifiant A10 auquel on donnait un rendement de 3 chars pour 1 A10,  »

                                                            pareil : c’est le discours type de la branlette militariste, à comparer les avions comme des cafetières...

                                                            La perspective était aussi d’avoir les armées du pacte de Varsovie en 48 h à Strasbourg ! D’où, pour la France d’un armement nucléaire absolument autonome !

                                                            et ça c’est évidemment du propos de fêlé de l’armée, en fauteuil : l’extrême droite caractéristique, admiratrice des casques à pointe et des fronts bas.... un discours puant.

                                                            ras le bol de ces propos militaristes ici ! ras le bol !

                                                            • Magnon 13 mars 2012 23:38

                                                              Il ne faut pas oublier la situation de 1988 en Europe, personne ne savait que la guerre froide allait s’arrêter !
                                                              Même si certains américains voudrait la jouer encore contre la Russie, elle s’est bien arrêtée subrepticement fin 1989 !
                                                              Compte tenu de l’accumulation des arsenaux et des doctrines militaires de l’époque, on peut rétrospectivement avoir très peur !


                                                              • morice morice 14 mars 2012 09:25

                                                                Il ne faut pas oublier la situation de 1988 en Europe, personne ne savait que la guerre froide allait s’arrréter...


                                                                Décidément on peut parler de nullité en histoire chez le militariste forcené...

                                                                Cela faisait au minimum 15 ans qu’elle était terminée...

                                                                Un seul exemple le démontre : le vol commun Soyouz-Apollo qui date de juillet 1975

                                                                L’accord pour le vol conjoint a été signé le 24 mai 1972.

                                                                Vous ne connaissez donc rien à l’histoire contemporaine en fixant la fin de la guerre froide à la chute du mur de Berlin... De 1989.

                                                                17 ans avant, on avait la preuve que la guerre entre les deux superpuissances était terminée, tant les programmes spatiaux étaient stratégiques pour les militaires.

                                                                Votre idéologie d’extrême droite simplificatrice ignore les événements vitaux. Vous n’êtes capable que de rabâcher ce que vos penseurs à la noix vous ont racconté. Comme vos théories sur les bombardements et leurs noms cabalistiques.

                                                                • Magnon 15 mars 2012 01:46

                                                                  La fin de la confrontation en 1975, un peu fort !

                                                                  30 avril 1975, défaite du Sud-Vietnam, les américains quittent leur ambassade accrochés à des patins d’hélicoptères !
                                                                  1979, le Vietnam met fin au régime Khmers Rouges. Les américains soutiendront la guérilla des génocidaires, qui avec principalement l’aide de la Chine durera jusqu’à 1998 !
                                                                  1979, les milices paysannes nord-vietnamiennes protègent Hanoï contre l’armée chinoise qui se retire avec 18% de pertes !
                                                                  1979, l’URSS envahi l’Afghanistan, les USA et le Pakistan armeront les guérilleros et ouvriront une belle boite de Pandore !
                                                                  1983 Invasion américaine de la Grenade, 24 morts cubains et 700 prisonniers
                                                                  1975-1988 guerre civile d’Angola, parrainée par les cubains et les allemands de l’est d’un coté, les américains et sud-africains de l’autre !
                                                                  1988 bataille de Cuito-Canavale, entre angolais et cubains d’un coté, l’UNITA et sud-africains de l’autre, match nul et négociations de paix !
                                                                  1977 ; les « katangais » attaquent le Zaïre à partir de l’Angola.
                                                                  1978, 2ème attaque, les français sautent sur Kolwezi !
                                                                  1977-1992 Mozambique, guerre civile avec les même parrains !
                                                                  1977- 1978 Guerre de l’Ogaden, retournement de l’alliance soviétique en faveur des éthiopiens
                                                                  1991 disparition de l’état somalien
                                                                  1977-1993 Guerre de l’Erythrée 
                                                                  Etc.
                                                                  Jusqu’en 1989, pour tous les conflits dans le monde chaque partie était parrainée par l’Est ou l’Ouest !
                                                                  1975 fin de la guerre froide ? Il y a des millions de morts qui ne sont pas d’accord !

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