Histoire-géo optionnelle en Terminale S : l’UMP seule contre tous
Nous vous en parlions le 30 novembre dernier, lorsque Jacques Sapir tentait de secouer le cocotier mais s’époumonait un peu dans le désert : la suppression de l’histoire-géo comme matière obligatoire en Terminale S, prévue par la réforme des lycées de Luc Chatel, constitue une régression majeure qu’il faut combattre : "Est-ce à dire que, pour le ministère de l’Éducation nationale, les élèves des Terminales Scientifiques sont appelés à être des citoyens de seconde zone ?", interrogeait le directeur d’études à l’Ecole des hautes études en sciences sociales. Félicitons-nous que, depuis son intervention, le débat soit 
désormais médiatisé et la contestation grandissante. Ainsi Serge Berstein, historien enseignant à l’Institut d’études politiques de Paris, a-t-il rédigé une tribune, publiée dans le Journal du dimanche : "La décision envisagée par M. le Ministre de l’Education nationale, dans le cadre de la réforme des lycées, de rendre optionnelle l’histoire-géographie en terminale scientifique ne peut que susciter la stupéfaction par son décalage avec les nécessités évidentes de la formation des jeunes Français au début du XXIe siècle. A l’heure de la mondialisation, les futurs bacheliers scientifiques n’auraient donc nul besoin de se situer dans le monde d’aujourd’hui par l’étude de son processus d’élaboration au cours des dernières décennies, pas plus que par l’analyse de sa diversité et des problèmes qui se posent à la planète et à son devenir. (...) Il est impératif d’annuler cette décision, inspirée par un utilitarisme à courte vue, qui se trouve en contradiction avec les objectifs proclamés du système éducatif français sur le plan de la formation intellectuelle, de l’adaptation au monde contemporain et de la réflexion civique des futurs citoyens."
Aux noms des vingt premiers signataires de l’Appel, tous universitaires et historiens, à l’exception du démographe Hervé Le Bras et du "philosophe" Alain Finkielkraut, les soutiens se sont multipliés, venant de personnalités intellectuelles, artistiques ou politiques, centristes et de gauche. Il y a même un UMPiste : Hervé Mariton. Le parti majoritaire doit aussi faire face à la fronde de certains intellectuels pourtant acquis à sa cause : Hélène Carrère (dite d’Encausse) juge "catastrophique que des élèves de Terminale ne disposent pas d’enseignement en histoire-géographie, ce qui les priverait de la culture générale la plus élémentaire qui forme l’entendement des citoyens" et Max Gallo déclare : "Je juge très négativement qu’on puisse envisager de supprimer le caractère obligatoire de cet enseignement en Terminale". Quant à François Bayrou, président du Modem, il n’hésite pas à parler d’une "amputation, une offense à l’idée que l’on va se faire de l’enseignement général. C’est tellement révélateur de la fermeture culturelle à laquelle conduit une conception uniquement utilitariste des études. Comme si les matheux ne devaient faire que des maths, les physiciens de la physique… On oublie ainsi que l’on forme des esprits libres et que la formation humaniste et civique est fondamentale". Après Berstein et Bayrou, Hubert Tison, président de l’Association des professeurs d’histoire et de géographie, dont l’appel à rejeter cette réforme a recueilli 12 577 signatures (au 7 décembre, 9 h 15), dénonce lui aussi l’utilitarisme : "Les élèves de Terminale S représentent aujourd’hui la moitié des effectifs. Trop d’élèves seront privés d’un enseignement indispensable à leur culture générale. Cela dénote une volonté de rupture avec les humanités et avec des valeurs supposées être de gauche. Dans une vision utilitariste de la société, tout enseignement qui ne débouche pas sur un métier concret est mal vu" (propos recueillis par le JDD).
Face à cette résistance, Chatel tente l’enfumage : "l’histoire-géo va garder la place éminente qui a toujours été la sienne dans le système éducatif français et même voir sa place confortée", ose-t-il déclarer à l’AFP, cité par Libération. Confortée, en privant 50% des lycéens de Terminale de son enseignement, puisque l’immense majorité préfèrera alléger son emploi du temps plutôt que s’imposer l’option ? Comment Chatel le magicien parvient-il à ce résultat ? Réponse dans Le Figaro : "Simplement, le programme qui est actuellement traité en Terminale S le sera en Première, où nous augmentons les horaires". Tison lui répond dans 20 minutes : "C’est un tour de passe-passe. Au lieu de deux heures trente de cours en première, la réforme prévoit quatre heures. Mais c’est déjà ce que les élèves avaient en 1990. Ce n’est qu’un juste retour des choses". Nous faire croire qu’une heure et demi de plus en Première suffira à compenser la suppression en Terminale est se moquer du monde ! Surtout que le programme est touffu et fondamental, portant sur l’après 1945. Devant le succès de la mobilisation, le ministre sort l’argument habituel : "Les signataires de cette pétition ont lu sur le papier « il n’y aura plus d’histoire-géographie » ; ils n’ont pas compris qu’il s’agissait d’une réorganisation." C’est toujours pareil avec l’UMP : si l’on conteste ses "réformes", c’est qu’on ne les a pas comprises. Quitte à insulter pour le coup l’intelligence d’universitaires et intellectuels de haut niveau. Mais il faut rappeler le contexte, moteur à droite, du non remplacement d’un fonctionnaire sur deux. Impossible de supprimer des postes de professeurs sans sacrifier l’enseignement reçu par les élèves. Si bien que tout le monde y perd : "Luc Chatel a donc souhaité renforcer les enseignements scientifiques en Terminale S. Mais il s’est mis à dos l’Association des professeurs de mathématique de l’enseignement public, qui constate que les grilles horaires "laissent présager une diminution importante et non justifiée des enseignements scientifiques dans leur ensemble". Les élèves de Première scientifique devraient perdre chaque semaine une heure de Sciences et vie de la Terre (SVT), une heure et demie de physique-chimie et une heure de mathématiques. En terminale, ils ne regagneront qu’une demi-heure de mathématiques. Les économistes n’y trouvent pas leur compte non plus. La semaine dernière, ils ont publié un appel dans Le Monde et manifesté contre la perte d’une heure hebdomadaire de l’option de sciences économiques et sociales en seconde. En Terminale, ils perdront également une heure par semaine", résume une dépêche Reuters. On voit bien que chacun proteste mais que Chatel, droit dans ses bottes, incarne la posture de l’UMP seule contre tous, imperméable à tout argument, figée dans sa rigidité idéologique, comme dans l’affaire de la taxation des indemnités des accidentés et malades du travail, adoptée hier par le Sénat, après l’Assemblée nationale, mesure abjecte pourtant désavouée par 65% des Français (Ipsos/Le Parisien). Résistance !
67 réactions à cet article
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Eviter le cous d’histoire en terminale, c’est éviter de se situer dans le présent plus tard : on voudrait fabriquer des moutons dociles qu’on ne s’y prendrait pas autrement. Les pouvoirs forts ont toujours eu la tentation de régenter le savoir : ce pouvoir là n’y échappe pas. Les français n’étaient peut être pas encore des veaux : ils deviendront des moutons de Panurge. Le pays est en cours de fascisation manifeste, déjà qu’il a un ministère que n’aurait pas renié Pétain...
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Exactement, j’ai toujours pensé que la nouvelle UMP de Sarkozy est d’extrême-droite, on en a ici une preuve de plus.
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Merci pour cet excellent article.
Ce gouvernement est une aberration. Après la Princesse de Clèves, c’est l’histoire contemporaine qui va passer à la trappe.
L’UMP est en train de construire une avenue à Marine Le Pen, qui en 2012 pourrait bien être le challenger du petit, lequel, semble-t-il n’envisagerait pas de gaité de coeur d’affronter en direct et face à face un adversaire masculin plus « imposant ». Ne nous ferait-il pas un « petit » complexe ?
Pardon mesdames, mais convenez que vous-mêmes, toutes choses égales par ailleurs et à l’occasion, ne votez vous pas de préférence pour un homme ?-
Bonjour,
On comprend que ce genre de mesure déplaît aux enseignants d’histoire...Cela étant, il me semble qu’un discipline nouvelle va bientôt faire son entrée : Le Droit...Cela personne n’en parle ; c’est pourtant une discipline dont tout le monde profiterait car c’est extrêmement utile, bien plus que l’économie...-
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Bonjour,
C’est bien ce que je pensais...
Vous ignorez tout de la question...
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Quand on a commencé à remettre en cause le grec ou le latin, on a eu droit aux mêmes arguments...
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Affirmation gratuite, vilain troll !
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Comparer histoire-géo et latin-grec est particulièrement de mauvaise foi, vilain troll !
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Je suis d’accord avec NOVATEM pour l’enseignement du Droit.
C’est fondamental : le Droit est la « règle du jeu » de la vie sociale et nous jouons pour la plupart dans un monde dont on ne nous a pas appris les règles à l’école.
Mais pour moi qui ai fait des études scientifiques et techniques, l’Histoire reste une discipline fondamentale, ce sont nos souvenirs, notre passé.
Quand je réalise l’ignorance crasse des gens plus jeunes que moi, comme la majorité des intervenants ici, de ce qui fut mon enfance, ma jeunesse, et pire encore quand il s’agit de la vie de mes parents ou grands-parents, j’ai peur.
Peur de l’oubli des terribles erreurs du passé et donc de les voir se reproduire. De l’oubli des conditions de vie qui font, comme un article d’AV d’aujourd’hui dénonçant le progrès, que ces gens fassent leur lessive à la main, aillent tirer l’eau du puit, etc ... -
Cela tombe mal, j’adore l’Histoire...
Mais les réactions sont hypocrites...C’est moins la discipline que l’on défend que des intérêts catégoriels de certains enseignants...(Ceux qui enseignent cette matière bien évidemment).Cela se comprend mais qu’on le dise alors franchement...Remplaçons l’économie par du Droit ou de la sociologie...Vous verrez les réactions...Pourtant , le Droit ou la sociologie, dans un cursus scolaire serait tout aussi légitime, si ne n’est davantage.Quant au grec ou au latin, souvenez-vous ! C’est tout un pan de notre culture qu’on assassine ! -
J’adore l’histoire aussi, comme vous pouvez vous en rendre compte, et ce n’est pas d’aujourd’hui que cette matière est négligée.
Je vous rappelle que j’ai relevé votre allusion au droit et que j’y souscris fortement.
Mais je ne crois pas que la défense de l’enseignement de l’histoire ne soit le fait que de revendications catégorielles, catégories d’ailleurs en voie d’extinction. -
« je ne crois pas que la défense de l’enseignement de l’histoire ne soit le fait que de revendications catégorielles, catégories d’ailleurs en voie d’extinction. »...
J’en conclus que vous ne me donnez pas tout-à-fait tort... -
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C’est une bonne idée de mettre du droit au programme du bac, mais il s’agit (hélas) que du bac L. Il auraient pu l’étendre -au moins- au bac ES, dont beaucoup de titulaires partent dans les carrières juridiques.
Malheureusement, cette mesure est déjà contesté par certains qui craignent que la filière STG perde de son attrait. En effet, cette filière fait déjà une petite place au droit (place insuffisante selon les experts pour envisager de longues études de droits).
Par contre, je ne suis pas d’accord pour dire que l’économie n’est pas utile. Cette matière aide à comprendre le monde actuel, de même que l’histoire-géographie. -
Enseigner le Droit c’est bien mais on devrait aussi enseigner le Devoir !
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De mon temps le programme d’histoire de terminale était le même que celui de la troisième.
je ne sais pas si c’est encore le cas aujourd’hui.-
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Il faut bien revenir à Poitiers pour des gens comme toi qui se sont arrêtés au moyen âge.
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et ça continue : la droite n’a toujours pas digéré certaines choses : ce matin c’est Luc Ferry qui fusille Levi-Strauss !!! on n’est plus loin de « l’anti-français » de la pire époque qu’aît connue la France : va falloir ressortit les francisques là !!
« Aux yeux d’une droite nouvellement décomplexée, questionner la suprématie occidentale face aux rites de sauvages en pagne semble désormais relever du crime imprescriptible. »bientôt, la liste des bouquins de bibliothèque interdits de Sarah Palin ???mais où va-t-on là ???-
Le monde, l’Europe, la France de 1945 à nos joursI – Le monde de 1945 à nos jours
Introduction : le monde en 1945
1 – De la société industrielle à la société de communication
2 – Les grands modèles idéologiques et la confrontation Est-Ouest jusqu’aux années 1970
3 – Le Tiers-Monde : indépendances, contestation de l’ordre mondial, diversification
4 – À la recherche d’un nouvel ordre mondial depuis les années 1970
II – L’Europe de 1945 à nos jours1 – L’Europe de l’Ouest en construction jusqu’à la fin des années 1980
2 – Le temps des démocraties populaires (1948-1989)
3 – Les enjeux européens depuis 1989
III – La France de 1945 à nos jours1 – Bilan et mémoires de la Seconde Guerre mondiale
2 – L’évolution politique
3 – Économie, société, culture
4 – La France dans le monde
En troisième, en, 1970 c’était de la France de 1789 à nos jours.... ah ah ah !!-
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Colonel Bill, vous faites comme Chatel : vous vous foutez du monde ! « Certains »journalistes« devraient revoir les règles de la déontologie », écrivez-vous. Or je ne fais que relayer les protestations des intellectuels quant à cette réduction drastique de la place de l’histoire, objectivement chiffrée.
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@ Chanteclerc
Mais si on l’oublie la Shoah, combien en reste-t-il qui l’ont vécue, qui vous disent : « on ne peut pas en parler avec les gens qui ne l’ont pas vécue car ils ne peuvent pas comprendre » ?
Combien connaissez-vous de « tatoués » ?
Avez vous visité un camp de concentration, avez-vous senti l’odeur de mort qui y règne encore ?
Parce que bien que les boucs émissaires aient changé, l’esprit qui a présidé à l’éclosion de ces camps est en train de revenir ! -
Pourquoi un futur toubib devrait il passer son temps à philosopher ?
« science sans conscience, n’est que ruine de l’âme » - rabelais, lui
même médecin, écrivain humaniste, enseignat.
on les a vu à l’oeuvre tout au long des siècles, ces scientifiques dépourvus de philosophie et d’humanité, qui ont dépssé la limite de l’acceptable : eugénistesde tous poils, racistes scientifiques faisant le lit du racisme tout court, ceux qui ont perprétré la stérilisation des handicapés mentaux (usa, pays nordiques, allemagne nazie), tests sur les noirs (usa), les soldats (usa, urss, nazis...) ... la liste est longue de ceux qui ont perdu le sens de la vertu pour le profit soit idéologique, soit de l’argent...
la france est issue d’une longue tradition de pensée, elle est à l’origine de la création de la notion d’honnête homme, qui est le précurseur des lumières.
l’enseignement de l’histoire est une sorte de colonne vertébrale sur laquelle on peut greffer les connaissances acquises.
sans références communes, c’est la porte ouverte à la manipulation des faits, au révisionnisme et à l’altération de la vérité.
de plus, moins on éveillera la curiosité des enfants, moins ceux-ci seront enclins à vouloir remettre en question les imbécilités de la pensée unique.
ce n’est pas pour rien que les grands politiques ont toujours favorisé une instruction de qualité. car il n’existe pas de grandes sociétés pérennes, sans une éducation riche et multidisciplinaire. -
Buffalo Bill ferait mieux de s’occuper des affaires de son pays. Les affaires de la France ne le concernent pas.
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Le calife,unique humain à 6 cerveaux, prépare activement la commémoration du 77ème anniversaire de l’autodafé nazi des livres du 10 mai 1933 .
Il va nous affirmer qu’il était présent ce jour là à Berlin et qu’il a lui même jeté ses livres d’Histoire et Géographie au feu !!!-
Une pétition circule aussi contre la diminution drastique de la durée d’enseignement en sciences physiques... Est-ce trop spécialisé pour leur âge ?
En tous cas, cela diminuera encore le nombre de thésards, qui a déjà été divisé par deux depuis 20 ans. Qui saura encore manipuler les concepts dont la technologie actuelle use (et parfois mésuse) ?-
D’une manière ou d’une autre, on ne fait pas d’une mule un cheval de course, comme les gamins pour la plupart aidés par leurs parents deviennent de fieffés branleurs, qu’ils y soient juste au bout, incultes ils étaient, incultes ils resteront. Comme le but du nain n’est pas l’érudition mais le contraire, on a tout compris.
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En fait, cette histoire etait attendue.
N’oublions pas le contexte ce que les journalistes appelent (sans jamais la pratiquer d’ailleurs) la MISE EN PERSPECTIVE.
1) Nous aurons bientot des elections.
2) L’UMP s’est faite sur le mythe d’une droite « générique » regroupant TOUTES les droites.
Pour que ce mythe perdure, il faut sans cesse flatter chaque composante de cette droite, lui faire croire qu’elle ne peut etre representer qu’en son sein voire , au pire chez ses alliés
3) L’UMP ne peut plus esperer d’alliés (ils sont tous morts !) mais peut quand meme activer des zombies servants d’ersatz de parti « frère » aux deçus ( de plus en plus nimbreux de la Sarkozie).
En lancant le sujet de « l’identité nationale » , tout le monde l’a dit , Sarkozy essait de refaire de l’oeil aux cocus du FN, des gaullistes et des Villieristes qu’il n’a eu de cesse d’humilier.
Le temps d’une election, lui et le Besson vont etre plus nationaliste que Lepen lui-meme....et cela sera deformé , amplifié et confirmé par tous les médias aux ordres dont celui du parrain Bouyghes....
Reste l’Autre grande composante des Droites apres la droite nationale , la droite chretienne democrate.
Celle ci a signé avec Sauron-Sarkozy un pacte de sang....
Elle n’a pas le droit de ne pas voter le budget, ni de s’allier hors de l’UMP si elle veux survivre....
Pour ne pas etre lu pour ce qu’elle est, une simple annexe de l’UMP , la composante chretienne democrate de la Sarkozie a besoin de combat ou elle peut s’exprimer pour exister, pour faire croire qu’elle sert a quelques chose.
De temps en temps, on sort un fichier Edvige, un Hadopi , une suppression de l’enseignement de l’Histoire , ce qui lui donne l’occasion de parler de « s’opposer » sur un terrain convenu d’avance, avec une issue calculée pour que les journalistes puissent dire : vous voyez que le « nouveau centre » sert a quelques chose....
Ces polemiques sont alimentées d’en haut car les spins doctors savent qu’il faut alimenter sans cesse les marionettes en textes recités si on veut que le role qu’elles jouent serve a quelquechose...
Le Nouveau Centre est l’OPA de la Sarkozie sur les Chretiens democrates comme Philippe de Villiers vassalisé est sa caution dans la droite nationale ou patriote.
Il faut dire que le mythe du parti « generaliste » , lui est bien mort.
A l’UMP , il n’y a pas de « courant », pas de faction, rien d’autre que la Voix de son Maitre...-
Attitude caractéristique du troll : le hors sujet. En quoi le fait qu’il y ait d’autres problèmes dans l’Education nationale empêche-t-il de s’opposer à ce que l’histoire et la géo ne deviennent optionnelles en Terminale S ?
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J’aime trop l’Histoire pour la laisser aux seuls profs d’histoire. Il m’a fallu découvrir par moi même que contrairement à l’histoire scolaire, louis 14 était un tyran libidineux et égocentrique ayant provoqué un quasi génocide de mes ancêtres protestants et la misère chez mes ancêtres paysans avec ses guerres interminables et les obscènes fastes royaux. Par ailleurs, mon épouse anglaise et mes cousins allemands m’ont fait voir en napoléon le destructeur de l’Europe avec ses guerres et menaces de guerre faisant de lui le précurseur d’hitler .
Supprimer l’histoire officielle franchouillarde me parait donc très salutaire, à remplacer par une recherche personnelle encadrée permettant une meilleure intégration citoyenne.
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« Une recherche personnelle encadrée » ? En dehors du temps scolaire ? Qui s’y adonnera ? Qui encadrera ?
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@ Arnes
Eh bien moi c’est le lycée qui m’a fait prendre goût à l’histoire.
J’ai redoublé, je l’avoue, ma classe de troisième. A l’époque en troisième le grand sujet c’était la Révolution et l’Empire.
Mon premier prof était (je l’ai su plus tard) un gaulliste convaincu et le deuxième ... communiste. Et du coup je n’ai pas appris la même histoire.
J’étais à l’époque un « rat de bibliothèque » et j’ai cherché à comprendre. Or un jour de la seconde année j’ai croisé mon prof d’histoire, aussi surpris que moi sur les marches de la bibliothèque. Quand il eut vu ce que je lisais, il m’a expliqué le pourquoi de ces différences, différences de vision en fonction de l’opinion sociale et politique du prof, il m’a encouragé à chercher par moi-même, aidé en me donnant accès à la bibliothèque « adulte ».
Et votre commentaire laisse apparaître une méconnaissance totale de l’histoire de la période dont vous parlez : La grande majorité des protestants se sont soit convertis (de force je vous l’accorde) soit exilés ... majoritairement en Prusse, où 40% de la population de la Prusse Orientale était d’origine française avant la seconde guerre mondiale.
Il y a eu des massacres, mais jamais de génocide, mot que vous employez à tort et à travers. -
@ finaelEt je repete genocide : quand un pouvoir decide d’interdire une religion, envoie les dragons loger chez les protestants, viol des femmes, destruction des recoltes, il ne reste que 3 solutions : s’exiler ( il faut des ressources), riposter (les glorieux camisards des cévennes) ou abjurer, ce que firent du bout des lèvres beaucoup de protestants pratiquant leur foi au « désert » au risque de la mort ou des galères lorsqu’ils étaient pris.
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« t’as le crabe, il te reste 2 mois avant de caner ».............c’est pour éviter cela que les toubibs doivent apprendre a philosopher !!! En règle général ça rend les scientifiques moins froid, plus humain....enfin je dis ça, je dis rien.
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Moi, je suis en Terminale. Et des éléves qui en savent plus que les profs ’si, si !’ j’en connais pas, par contre des élèves qui croient en savoir plus qu’eux, oui ça existe. Vous deviez donc faire partie de la seconde catégorie, celle des suffisants.
« les TERMINALES S sont aptes, capables de travailler l’histoire » Encore une fois, mensonge, un élève apprend lorsqu’il vas en cours, il ne fait pas d’heures sup (vu qu’il ne gagne pas plus). C’est navrant, mais c’est la réalité.« en TERMINALE S ben on fait des sciences, des maths...étonnant, non ?
pourquoi pas des cours de cuisine aussi ? » Proposez toujours, ça peut être utile :).« bon, pas abdel qui nous la refait selon son dogme en faussaire qu’il est... mais lui tu peux lui apprendre des années et des années durant il restera comme ça, donc inutile de le garder en cours...c’est de l’argent perdu que d’autres mériteraient... » On vas même le foutre dehors, hein ? -
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Mais que dirait Guy Moquet ? Lui qui a été sortie de l’histoire pour galvaniser les troupes plus jeunes.
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bonjour,
sarkozy claque la porte à la tradition humaniste de l’enseignement depuis plus de 2 siècles :
lorsque bonaparte a voulu la création des lycées, pour former élites françaises selon l’adage « un esprit sain dans un corps sain ».
l’histoire est une matière fondamentale pour ouvrir l’esprit et comprendre notre monde, ainsi que le soulignent les participants du colloque intitulé « Apprendre l’histoire et la géographie à l’École ». Paris, du 12 au 14 décembre 2002
"Les finalités de l’enseignement d’une histoire et d’une géographie pour tousAntoine Prost : Au milieu des années 1920, à l’apogée de l’efficacité de l’école primaire, un élève sur quatre au niveau du certificat d’étude était capable de dire qu’en 1789 avaient eu lieu la réunion des États Généraux et la prise de la Bastille. Ce rappel doit inciter à rester modeste sur les objectifs.
La première finalité de l’enseignement de l’histoire est de permettre aux élèves de comprendre le monde social et politique dans lequel ils vivent en leur donnant le vocabulaire et la syntaxe nécessaires pour nommer les réalités (aristocratie vs bourgeoisie, population agricole vs population rurale, gouvernement vs administration, etc.). De ce point de vue, l’histoire et la géographie se rapprochent par le large répertoire linguistique qu’elles partagent. Si l’histoire constitue aujourd’hui encore le moyen privilégié de penser la société, c’est parce que la France s’est pensée elle-même depuis le milieu du XIXe siècle à travers l’histoire.
Le deuxième objectif de cette discipline tient à l’évolution des conceptions de la temporalité. Après une conception cyclique (agricole et liturgique) au Moyen Age, puis une conception linéaire et orientée à l’époque des Lumières (le temps du progrès), notre société voit l’émergence d’une temporalité pointilliste, constituée d’une succession de moments forts, qui exclut le projet et même la continuité. Or l’événement historique se distingue du moment fort en ce qu’il a des causes et des conséquences. L’histoire enseigne que les réalités actuelles résultent de choix antérieurs et que les choix actuels déterminent notre avenir collectif, ce qui légitime pleinement la place faite au récit dans l’enseignement de l’histoire.
Le troisième objectif est d’apprendre aux élèves que, dans le monde social et politique, tous les énoncés ne sont pas acceptables, tous ne se valent pas. En montrant qu’il est une vérité à chercher, une vérité qui repose sur des faits, même si elle est réfutable, l’histoire combat le relativisme. C’est important pour le lien social : il n’y a pas de consensus possible dans une société si l’on ne commence pas par admettre qu’il y a des affirmations fausses et d’autres qui sont exactes et si l’on n’apprend pas à distinguer les unes des autres."
l’histoire a toujours dérangé les dictateurs. c’est même une des premières matières à être remaniée ou à être interdite, avec la philosophie, dans les programmes scolaires...
un pas de plus vers la pensée unique ?-
Moi j’échangerai bien des cours d’histoire contre des cours d’information sur les filières et les métiers industriels et scientifiques. En effet, les jeunes en filière S n’ont aucune idée des métiers qu’ils pourraient faire plus tard, ce qui ne les empêche pas de s’engouffrer dans les études pour découvrir sur le tard qu’ils ont fait fausse route. Evidemment, il y aura encore des pingouins pour nous seriner que l’école n’est pas une machine au service des entreprises du grand capital et que les humanités doivent primer sur le reste. Les mêmes qui d’ailleurs sont les premiers à s’étrangler lorsque leurs gamins sortent des études sans boulot et sans aucune perspective.
Cette affaire est un mauvais procès fait à l’école par les tenants habituels de l’immobilisme. Quant à l’histoire, sans renier son utilité, on a toute la vie pour s’y plonger....-
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Plus de 12 000 personnes signent la pétition, les universitaires se mobilisent et moi je n’aurais pas le droit d’en parler ? Ce n’est pas moi qui lance la polémique, je ne fais que la relayer. Et l’UMP est seule à défendre cette réforme, avec des trolls comme toi. Alors c’est facile d’accuser le journaliste. Mais tu ne trompes personne.
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M’enfin, Olivier, il faut faire des économies....
-« Bon, l’histoire et la géo c’est bien. Mais sur le plan des pures performances, regardons les US qui ont un maximum de prix Nobel, combien savent où se trouve la France ou bien la plupart des 50 états des US ? Il n’y a nul besoin de culture pour être performant en mathématiques ou en physique, et pour un gouvernement qui pense en termes de performances ce sont des connaissances optionnelles. Maintenant si nous revenons au but primordial de l’éducation Française qui est de créer d’honnêtes personnes (au sens de la renaissance) capables de penser en tant que citoyens d’une république lumineuse, c’est un tout autre propos, mais qui ne peut intéresser des néo-libéraux comme Sarkozy et ses ministres... » explique ainsi sfjp. « L’éducation coûte cher ? Essayez l’ignorance ! eh bien ça y est, on essaie. » s’indigne Toinou-(Blog Marianne)
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pour la première fois certainement la seule !...,je suis d’accord avec Bonnet .....
supprimer l’histoire géo ,c’est faire de futures générations d’incultes ....
il est indispensable de savoir qui nous sommes,ce qui a fait ce que nous sommes et toutes les guerres,les misères ,les occupations,les conquêtes,notre civilisation,souvent construite au prix du sang et au son du canon !
la géographie est directement liée à ce que nous sommes,et ce qui fait la spécificité de notre pays,nos différences également,suivant le mode de vie tellement décalé entre les différentes régions ,y compris les mentalités ...
vouloir supprimer tout ça,c’est à terme nous désidentifier !
deux de mes enfants ont fait terminale S ,( ils ont fait leur chemin depuis ...) et trouvent eux même cette proposition totalement déplacée !-
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8/12, 19:22 - marcha pas lou site de la petition...
Trop de succès ou blocage inopiné ?-
Encore un article confus anti-sarko primaire écrit et revendiqué par son auteur comme tel
Pourquoi vouloir apprendre des matières qui n’apportent que des chômeurs ???????
Libre aux citoyens d’acheter des bouquins,ou de regarder National Geographic ou ARTE,voir la Cinq pour s’instruire sur l’histoire ou la géo,mais arrêtez de venir pleurer votre conservatisme sur toutes les bonnes réformes du gouvernement
Au lieu d’apprendre des choses qui n’apportent aucunes valeurs ajoutées à l’étudiant,il conviendrait qu’ils apprennent l’anglais et l’espagnol afin de s’expatrier et de créer des richesses dans des pays comme les allemands ont su le faire très bien
http://www.tvargentine.com-
Tout à fait d’accord pour l’introduction du Droit à l’école, et ceci dès les plus petites classes ! Tous les actes de la vie sont des actes de droit, de la naissance à la mort, et personne ne l’enseigne. Les Français sont archi-nuls en droit, ce qui fait les beaux jours des lobbys de la profession, avocats entre autres.
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Coéf 3, l’histoire au bac en terminale S. Tout les éléves qui souffrent, il faut le reconnaitre de graves amputations font l’impasse sur l’histoire, sont pas cons les terminales S, sont pas eux amputé du cervelet.
Mais pendant que vous y étes rajoutez leur du droit, de l’économie , du repassage, du jardinage, du violon, tout ça nous fera de bon citoyens bien éduqué et cultivé. Il suffit de bien remplir les tétes de tas trucs inutiles par rapport aux maths qu’ils ne prendront pas la peine d’étudier l’année du bac parce que le programme de math est bien chargé en section S, vous savez-
ou alors vous allégez le programme de math, oui mais alors on est plus en S...c’est con ça
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Les Français connaissent généralement mieux l’histoire que les Allemands, les Anglais et les Américains (ou du moins ceux que j’ai eu l’occasion de rencontrer). C’est un avantage dans une discussion d’ordre politique. De là vient que les Français portent en général un regard plus critique dans ce domaine. Voir par exemple ce qu’ils pensent de la guerre en Afghanistan.
Luc Chatel est un bouffon. L’ordre vient d’en haut. Sarkozy et ses amis d’extrême droite savent très bien qu’une population est d’autant plus docile qu’elle est moins instruite.-
non Céphale ...
l’extrême droite n’a rien à voir avec l’equipe Sarkozy....mais alors strictement rien à voir !
les gens d’extrême droite sont au contraire très attachés à l’histoire et à la géographie ! -
« L’école de la république » avait pour objectif de former des citoyens, aptes à choisir dans une démocratie.
Aujourd’hui on lui demande de former des travailleurs (ce qui se faisait autrefois « sur le tas », on était apprenti, ou « O.S », avant de devenir ouvrier spécialisé, technicien ...), dociles, qui souvent n’auront même pas l’occasion d’utiliser ces formations, périmées le temps d’être apprises. De former des consomateurs, des conformistes ...
Dans le premier cas des matières comme l’histoire ou le droit, mais aussi les mathématiques ou le français, ne pouvaient même pas être considérées comme « subsidiaires » et encore moins inutiles.
Dans le second ...-
Peut-on attendre d’un diplômé market et ancien manager de l’Oréal ( ou le contraire peu importe !) des décisions en direction de la culture, de la connaissance et de l’analyse historique ? ! ces domaines sont inconnus ds le market !!
Par contre tout manager connaît parfaitement les ficelles pour assujettir intellectuellement les masses, (futur laborieuses)et il faut maintenant que cela commence tôt .
En effet si par malheur on développait un peu trop certaines périodes de l’histoire où on trouverait des analogies avec l’époque présente ( regardez donc l’ancien régime !) ca pourrait éveiller des consciences....... alors comme dans conscience il y a sciences : méfions -nous ............ et restons le !!!!
Cette décision est en résonnance avec de nouveaux programmes du primaire en histoire (plus desormais histoire des arts ...z’avez qu’à voir chez des chérubins de 8-9 ans le developpement que ca aura !) programme impossibles à ingurgiter et à réaliser sérieusement sous peine d’overdose !!
Mais on aura beau jeu de dire « que....à nos petits déjà on a enseigné l’histoire , alors maintenant , passons aux choses sérieuses ! »
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