Il y a 50 ans le Traité de Rome... Et dans 50 ans ?
La construction européenne a 50 ans et... toutes ses dents ? Malgré une chute en 2005 qui aura eu raison de son ambition, l’Europe tente de se relever avec un traité simplifié. Quelle est l’Europe dont vous rêvez ? Tentons une réponse.
Comme chaque soir après le lycée, j’achète une viennoiserie pour calmer mon estomac grogneur. Je tends un billet de cinq euros, papier gris froissé, malmené par de multiples manipulations. Le boulanger me rend une poignée de pièces. J’ouvre alors la main et me voilà en possession de deux euros allemands, d’une pièce de cinquante centimes à la face présentant la harpe irlandaise et de quelques pièces de vingt centimes : une espagnole et les autres françaises.
Pour moi, l’Europe dans cinquante ans sera à l’image de la monnaie que je tiens dans la main. L’unité dans la diversité. Je rêve d’une Europe unifiée qui aura su mettre en place une politique économique, sociale, militaire et étrangère commune. En 2057, un siècle après le Traité de Rome qui fonda la CEE, le continent et l’Union européenne (dont les limites auront été établies dans un traité) ne feront plus qu’un. L’Europe aura apaisé les tensions dans les Balkans. L’Ukraine et la Moldavie seront enfin détachées de l’influence russe. La Russie deviendra d’ailleurs un partenaire précieux... et jaloux de l’Europe ! Car, en 2057, l’Union européenne réorganisée, dyamisée et unifiée suscitera des envies...
L’ensemble des Etats aura rejoint la zone Euro pour le plus grand plaisir des collectionneurs de pièces ! Mais surtout, l’euro sera désormais une monnaie forte sur la scène mondiale. L’inflation sera toujours contrôlée par la Banque centrale européenne qui veillera aussi à favoriser la croissance économique. Les pays de l’Est auront atteint le niveau des autres Etats. Les membres historiques comme la France jouiront d’un taux de chômage très bas : des pays rajeunis par un air neuf insufflé à l’Europe essoufflée des années 2000.
Je ferme les doigts sur ces quelques euros pour les mettre avec confiance dans ma poche. L’Union (européenne) fait la force et les pays membres l’auront enfin compris. A bas les égoïsmes nationaux ! Les Français de 2057 seront stupéfiés de retrouver dans les greniers de leurs grands-parents, des programmes électoraux de l’élection présidentielle de 2007 sur lesquels certains candidats prônaient la rupture avec l’Union européenne. Chose impensable cinquante ans après ! L’Union européenne sera forte en 2057. Les Etats-Unis frémiront tant l’attractivité de cette communauté d’Etats sera grande. D’un point de vue militaire, je rêve d’une Europe qui aura réussi à constituer une armée de défense dans les cas extrêmes. La constitution européenne aura été revue en Allemagne pour commémorer la promesse de relance de l’UE par la Déclaration de Berlin d’Angela Merkel en mars 2007 puis par le traité simplifié. L’ensemble de ces réformes aura été ratifié auprès des populations conscientes - enfin ! - de la nécessité de cette union.
Aujourd’hui, j’ai 17 ans. Et dans cinquante années... J’approcherais 67 ans... Génération ayant vécu la construction européenne et ses remises en question, j’espère être de ceux qui se sentiront Européens avant de se dire Français. Même si chaque pays aura gardé son identité et son patrimoine culturel, j’espère être de ceux qui auront voyagé à travers l’Union européenne. Je rêve d’une généralisation des études supérieures dans les pays membres pour renforcer la cohésion et la communication entre les Etats. Alors, moi, devenue sexagénaire, j’aurai eu l’occasion de visiter, travailler, rencontrer et échanger dans les nombreuses capitales européennes. Je serai alors fière de transmettre à ma descendance les valeurs qui ont fait l’unité de l’Europe à ses débuts, un certain 25 mars 1957 à Rome : liberté, tolérance, paix, démocratie... Je serai fière de dire que l’Union européenne j’y ai cru... et j’y crois encore !
Je rentre à la maison précipitamment. Les euros tintent dans la poche de mon jean. J’en sors un délicatement... Je le fixe sur mon album rassemblant l’ensemble des pièces européennes. Il me manquait les vingt centimes espagnols pour compléter ma collection.
21 réactions à cet article
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au moins les 50 ans du traité de Rome auront eu un effet positif , l’emission d’une pièce commémorative commune de deux euros dans les treize pays ayant adopté cette devise
j’en ai déjà récupéré deux , la française et l’espagnole , plus que onze à chercher
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Oui, j’ai moi-même récupéré par hasard la pièce française de commémoration du traité de Rome , c’est collector !
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@ l’ auteur
c’est joliment dit tout ca. Je suis de la meme generation que toi, plus vieux de moins d une moins seulement. 20 ans, toutes mes dents et toujours l envie de bouger. J ai passer 3 mois en Allemagne, 6 mois en Italie et bien des semaines en Espagne et Angleterre. Et bien je peux te dire que depuis Melbourne ou je me trouve actuellement, l’Europe (que je peux commencer a pretendre connaitre pour certains pays, puisque j en parle les langues il va sans dire) est un haut lieu de la Vie sur Terre. Notre image est bonne et nous somme chanceux. Continue a croire comme tu le fait et nous y arriverons. Nous qui n’avons pas connus la guerre et qui savons que nos metiers serons instables, sommes profondement croyant en l’Europe parce que les differences nous enrichissent. nous sommes une generation pleine de defauts, mais pas intolerante.
Merci donc de porter le flambeau de ceux qui y croit. Dans n importe quel domaine que ce soit, dire Merde a tout ne sert a rien. on essaye et on avise.
Coridalement
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pour les pieces, j ai l’Italienne (un globe est represente avec un epi de mais a droite et un laurier a gauche, et il est inscrit ’’World Food Program’’ ) et l’Autrichienne (Un vieux livre ouvert avec inscrit "Treaty of Rome 50 years’’), ainsi que la belge
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vous revez....
il a été prouvé au Français que l’Europe telle qu’elle est construite ne sert pas ces aspirations.
Imperialisme notament contre la Russie (Mais pourquoi donc une gamine de 17ans peut elle vouloir se confronter à la Russie et lui enlever sa zone naturelle d’influence ? c’est vos manuel d’histoire europeene qui apprennent ça ?) Ecrasement de la souveraineté des peuples (seule base possible de la décision démocratique) au profit d’un pouvoir technocratiques au service des puissants. Liberté des capitaux, controle des peuples d’en bas (les frontières sont fermées aux manifestants c’est rigolo ça) harmonisation des conquètes sociale par le bas Mise en coupe rangé de ce qui échappe au privé et ne rapporte qu’à la collectivité. tout ça a été montré et remontré pendant la campagne référendaire. Je dirais oui à l’europe quand ce sera autre chose qu’un marché commun servant à nous mettre au pas, défendant les valeurs les plus crasses de la réaction chrétienne. Mais pour ça va falloir que vous ’aidiez à enterer le traité de Rome
(la prochaine fois que vous achetez le pain, demandez vous pourquoi il vous coute si cher maintenant...et vous aurez compris pourquoi l’europe vous esrt si chère....)
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Tiens, on dirais ma petite amie. L’Europe ce n’est pas bien, c’est ultra-libéral, il faut tout arréter. Ce n’est pas totalement faux. Mais en attendant, je ne vois pas pourquoi les peuples ne pourraient pas partager une seule et même monnaie, pourquoi les diplômes universitaires de Sofia seraient moins reconnu que ceux de Lyon (je teste depuis quelques temps un diplôme francais en Suède, ca ne passe guère), un espace où chaque territoire (de la Bretagne à la Laponie) aurait ses particularités mais partagerait des droits fondamentaux commun (le rêglement du temps de travail peux bien se faire au niveau européen non ?). Je rève de la même chose que l’auteur de l’article, une europe sociale réussie. Et ce n’est pas en disant tout le temps « NON » que cela va arriver.
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C’est en disant OUI, mais à une Europe qui soit une association de Nations souveraines et non pas en copiant l’ex-URSS. La jeune fille de 17 ans devrait apprendre ce qui s’est passé en Russie avant de courir vers le précipice le sourir aux lèvres.
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Ce qu’on nous prépare, c’est l’Europe militaire, et ça ne nous fera aucun bien.
Deux liens, parmi d’autres que l’on peut trouver sur le militarisme européen :
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J’aimerais bien qu’on m’explique pourquoi, quand j’exprime un vote, il est tantôt refusé (« vous avez déjà voté », mais le compte reste identique), tantôt comptabilisé deux fois ( ma voix, fait subitement avancer ou reculer le compteur de deux points)...
Peut-être qu’Agoravox fait des sondages à la Sarko and Co ! Dans ce cas, ce n’est pas très sérieux !
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« Mais pourquoi donc une gamine de 17ans peut elle vouloir se confronter à la Russie et lui enlever sa zone naturelle d’influence.... »
Pourquoi une fille de 17 ans ne peut pas exprimer ses ideaux et ses idées...il faut arreter de se limiter à dire non à tout sans connaitre non plus les situations existantes...mais peut etre il sera plus utile parler se confronter et tous en tant que européens travailler pour un plus grande cohésion qui permettra de créer une vrai europe sociale....seulement l’action et les idées vont permettre d’améliorer l’Europe de l’avenir.De plus il y a des progrés meme si des fois on fait semblant de ne pas les voir
« Je serai fière de dire que l’Union européenne j’y ai cru... et j’y crois encore ! » BRAVO Notre Avenir commence des actions présentes.... Pour une Europe toujours meilleure.
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Ce que je retiens de ces 50 ans c’est que la France a de plus en plus vue en l’Europe qu’elle a contribué à batir, un bouc émissaire.
L’Europe devient un terme péjoratif pour beaucoup de nos politiques et nos concitoyens. Mais qui connait son fonctionnement, son histoire, ses décisions. Dans les médias tout nous est présenté sous un jour négatif alors qu’elle essaie d’avancer. Un exemple : les normes antipollutions Euro 1, 2, 3, 4... Sans l’Europe, où en serait on ?
Dans 50 ans l’idée européenne telle que la voulait Adenauer, De Gaulle, Schuman..risque de mourrir à la grande joie des souverainistes.
Si certains lycéens prennent conscience de tout cela par l’enseignement, c’est une bonne nouvelle. Mais hélas, le message ne passe pas aussi bien et la pédagogie européenne n’est pas très efficace.
Mais ne louons pas l’europe pour tout car elle a aussi vu son idée de départ gachée par des visions trop économistes et pas assez diplomates.
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elle nous dit « j’achète une viennoiserie pour calmer mon estomac grogneur. Je tends un billet de cinq euros, papier gris froissé, malmené par de multiples manipulations. Le boulanger me rend une poignée de pièces » Sauf, qu’il ya cinq ans, on tendait une pièce de un fancs pour un pain au chocolat ! c’est dire combien l’Europe et sa politique idiote de libre concurence ont mis a mal ,le pouvoir d’achat des français. Le débat a été conclus par le référendum : oui à une europe solidaire,démocratique, non à l’Europe libérale et sans âme de Bruxelles"
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Il y a 5 ans, le pain au chocolat etait a 4 francs 60... pas 1 franc... c’est pas bien de dire des betises.
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En 2057 l’Europe sera la Suisse du monde... mais la Suisse, n’aura toujours pas intégré l’Europe...ici, donnez vous la peine de penser un peu...merci.
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Sur www.futurhebdo.com - http://dans50ans.blogspot.com/2006/10/le-30-octobre-2056-leurope_116205657653314729.html
Le 30 octobre 2056 : L’Europe doit-elle se doter d’une nouvelle constitution ?
Il y a une cinquantaine d’années, l’Europe, en pleine construction, se déchirait, en coulisse, autour de ce qui allait devenir sa première constitution. Le pugilat constitutionnel qui frôla maintes fois la gabegie dura une décade.
Aujourd’hui, l’Europe se trouve à marcher à nouveau sur ses propres traces. Avec une communauté de 35 membres, les divergences de politiques nationales s’assemblent en sous-groupes de plus en plus identifiés. Certains restent attachés à leurs identités nationales, d’autres appellent à une plus grande intégration, allant jusqu’à évoquer une nation européenne.
Identité européenne opposée à identité nationale. Voilà un débat que les pères de l’Europe auraient eu du mal à imaginer à la fin du XXe siècle. Cette réalité toute contemporaine justifie, pour certains, l’ouverture de nouveaux travaux pour la Commission Constitutionnelle Européenne en 2057-58. Et l’on voit ressurgir le vaisseau fantôme de l’Europe à deux vitesses, celles des « enthousiastes » qui veulent accélérer l’intégration européenne avec, aujourd’hui, une composante euro-nationaliste (terme délicat...), et celles des « pragmatiques » qui veulent toujours prendre plus de temps dans leurs choix quitte à « déconstruire » les acquis de l’actuelle constitution.
Il existe un troisième groupe, non négligeable, qui voudrait bien se passer des disfonctionnements de l’administration européenne qui vont apparaître des déchirements provoqués par les travaux constitutionnels. « 10 ou 15 ans de palabres tous les 50 ans... c’est cher payé pour une constitution ! » disent, avec une pointe d’exaspération, ces derniers.
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C’est marrant, ça me rappelle mes jeunes années d’européen enthousiaste... Moi aussi j’y ai cru à ce machin quand j’étais à la fac, j’étais même persuadé que l’Europe, c’était la seule chance que j’aurai jamais de trouver un jour un boulot. C’est pour ça qu’à l’époque, j’avais milité avec la dernière énergie pour le ’oui’ au référendum - celui de Maastricht. Avec la même énergie que j’ai déployée il y a deux ans pour le ’non’ au TCE. Parce qu’il faut tout de même être remarquablement sot pour croire deux fois de suite le même mensonge.
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C’est une bonne rédaction. Je mets 15/20. Vous pouvez l’envoyer au « Modem » ou à la « Maison de l’Europe » si elle a organisé un concours de rédactions sur ce thème, à l’occasion du cinquantenaire.
Pour la semaine prochaine, le sujet sera ; « Imaginez votre village dans cinquante ans ».
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@ J’étais là au moment du Traité de Rome et l’Europe est devenue ce que je croyais qu’elle deveiendrait. Dans 50 ans, l’Europe sera là et la Russie en sera. C’est pour ça que l’Europe fera le poids, sera toujours le premier foyer de la créativité et de la civilisation, et maintiendra la paix entre une Chine et une Amérique qui autrement s’affronteraient. Amen. je vous souhaite une heureuse et longue vie d’Européenne
Pierre JC Allard http://www.nouvellesociete.org/auteur.html
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Européen convaincu depuis... toujours, je suis ravi de voir que malgré le climat et la propagande anti-européenne en France, il peut toujours y avoir des jeunes qui ont foi en l’idéal et la construction européens. Moi qui croyais que depuis le référendum raté, tous les français s’opposaient radicalement à ce qui pouvait évoquer l’UE, surtour les jeunes...
L’article est agréable. Bonne continuation pour la suite, et bonne chance à l’UE, nous avons ce rêve en commun !
Pour ceux qui se sont surtout attaqués à l’âge de la rédactrice : souvent les jeunes ont des choses qui ne sont pas débiles à dire, c’est ici le cas... A vous d’en prendre de la graine...
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Bojnjour,
Dans la préface de « 1948 » ré-écrite une vingtaine d’années après par l’auteur, vous trouverez les raisons de (nos) choix vers un pouvoir de décision unique... ou décentralisé ! C’est notre seule alternative ! Et celà ne me réjouis pas beaucoup.
Les heurts sociaux inévitables que notre société va connaître d’ici peu (une à deux décennies au maximum) en raison de la politique de l’autruche à laquelle nous sommes confrontés, montreront la grande incapacité du citoyen à gérer son environnement... la dernière augmentation des produits de base, jusqu’a 30% !... après les deux précédantes, nous montre le chemin qu’un discours officiel toujours plus démagogique tend à masquer.
Ce sont les pauvres qui payeront la note les premiers ! La matraque ou le fusil d’assaut sont là pour ’rétablir l’ordre’ d’une crise mondiale sans précédent (comprenez : augmentation (drastique) de la différence entre les haut et bas revenus).
Ce n’est pas pour rien que la première Europe à été celle des libertés économiques... et que l’Europe sociale restera un projet très utopique, impossible à réaliser !
Vous avez bien sûr toujours le droit de collectionner des pièces de monnaie !
Bien cordial et triste en même temps.
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Faudrait-il mentir sur son âge pour avoir un minimum de crédibilité ? C’est malheureusement ce que certains commentaires laissent à penser... Ecrire cet article m’a permis de réfléchir sur l’avenir de l’Europe, une esquisse de pensée sur l’Union Européenne telle que je la voudrais dans 50 ans. Bien sûr, on peut ne pas être d’accord, être pessimiste quant à l’avenir de l’UE. Toutefois il est enrichissant de joindre nos différentes perceptions de la construction européenne sans directement critiquer mon « jeune » âge...
Merci aux quelques commentaires de soutien !
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