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Accueil du site > Tribune Libre > Ilya Prigogine et il y a le temps ...et le bon côté de l’entropie (...)

Ilya Prigogine et il y a le temps ...et le bon côté de l’entropie !

 

 

« Ce courant de pensée devait aboutir à la formulation de la thermodynamique et avec la thermodynamique la notion d'« histoire » est entrée dans la physique. »

Ilya Prigogine, 1967

[ « ... et réciproquement ! » Luniterre, 2025... ! ]  

 

 

Ilya Prigogine, Prix Nobel de chimie 1977, a incontestablement non seulement marqué son époque mais ouvert un champ de recherches élargies à de nombreux domaines où peuvent s'appliquer les principes généraux qu'il a établi en chimie et en physique pour les structures dissipatives d'énergie.

Il n'a donc pas seulement innové en chimie mais carrément révolutionné l'approche épistémologique que l'on peut avoir des différents domaines de recherche, et in fine, de l'univers lui-même.

Le titre général de l'article, que nous empruntons en partie à un site canadien, n'est donc pas réellement un jeu de mots "opportuniste" mais bien une sorte de métaphore à la hauteur du personnage, de son histoire et de son oeuvre, qui mérite plus que jamais d'être défendue et prolongée, dans le climat actuel de retour à l'obscurantisme qui gagne même le domaine de la science "officielle" !

Ilya Prigogine était semble-t-il un incorrigible optimiste, une gageure qu'il nous paraîtrait difficile de tenir aujourd'hui, d'où la "seconde partie" du titre, mais qui reste donc également "réaliste" au sens où effectivement l'entropie est d'abord et avant tout une force "créatrice" non seulement de la vie, paradoxalement, mais de toutes les formes de l'univers encore en "mouvement", précisément dans la mesure où on ne sait pas vraiment jusqu'où, au delà des supputation pourtant logiques sur sa tristement célèbre "mort thermique"...

Mort thermique qui est donc, bien plus que le concept connoté négativement de "désordre" ou de "chaos", la forme ultime de l'équilibre, avec la plus grande dispersion/dissipation possible de l'énergie, mais dont on est encore très loin, la vie étant par définition thermodynamique même "loin de l'équilibre".

Ce qui est une occasion de souligner qu'au fond le mythe de la recherche de l'équilibre est bien plus en relation avec la mort et le chaos qu'avec la vie, contrairement aux envolées lyriques habituelles de ses thuriféraires !

Il y a donc décidément une grande leçon de dialectique à tirer de toute cette étude et de cette recherche sur le thème de la vie qui apparaît concrètement comme étant "loin de l'équilibre" mais contribue néanmoins d'autant plus à l'entropie croissante de l'univers vers sa "mort thermique". Elle apparaît donc comme le visage lumineux de la destruction créatrice commencée dès les premières secondes du Big Bang qui n'en finit pas de s'éterniser.

De sorte que si l'entropie va nécessairement croissant, il en va relativement de même pour la destruction créatrice. Relativement jusqu'où, telle est la question qui nous concerne, en relation avec notre environnement et notre action "consciente" sur lui.

D'où l'importance réellement "décisive" de notre "libre-arbitre", pour peu que nous l'utilisions réellement, alors que manifestement, dans la société humaine du XXIème siècle, tout est fait par les "élites" pour l'étouffer et le condamner à mort, mentalement sinon physiquement, ce qu'Ilya Prigogine n'avait donc pas du tout anticipé avec sa lecture philo délibérément "positiviste" et optimiste de la notion de "bifurcation" !

Il ne s'agit donc pas ici seulement de rendre hommage à sa mémoire mais bien plutôt de tenter de reprendre, d'une manière ou d'une autre, le flambeau de ce qui était sa Résistance face à l'obscurantisme.

Luniterre

https://cieldefrance.eklablog.com/2025/03/ilya-prigogine-et-il-y-a-le-temps.et-le-bon-cote-de-l-entropie

 

 

Ilya Prigogine et il y a le temps

 

Pour le Prix Nobel de chimie, l'univers n'est ni totalement déterministe, ni totalement aléatoire.

 

Ilya Prigogine, chimiste, physicien et philosophe, prix Nobel de chimie en 1977, titulaire de 37 doctorats honoris causa, était le conférencier de la trentième conférence Augustin-Frigon, événement tenu chaque année à l'École Polytechnique.

Le scientifique belge d’origine russe est surtout connu pour avoir réintroduit la dimension du temps en physique, ce qui, aux yeux de certains, constitue une révolution dans la pensée scientifique contemporaine.

M. Prigogine parle de la « redécouverte du temps » parce que Newton et Einstein ont considéré que cette dimension n’existait pas en dehors de l’esprit humain. Pour Newton, les lois de la nature sont fixées à jamais, toujours les mêmes dans le passé comme dans l’avenir. Pour Einstein, le temps est une illusion et seules les limites de notre connaissance nous empêchent de voir le futur avec exactitude et certitude.

Il découle de ces approches totalement déterministes que le libre arbitre ou même la créativité n’existent pas. Ilya Prigogine récuse cette vision des choses qui conduit, à son avis, tout droit à l’absurde. « Le déterminisme ne saurait s’arrêter à la porte de notre cerveau », fait-il remarquer. Sinon, on doit entrevoir l’être humain comme extérieur à la nature.

La perspective déterministe entraîne également plusieurs dualités et dichotomies non seulement entre la science et la culture, mais aussi entre la physique et les sciences évolutionnistes et, à l’intérieur de la physique elle-même, entre la mécanique classique et la mécanique quantique. Il y aurait même une dualité en physique quantique entre des équations déterministes et des « états de potentialité ».

Tout le travail d’Ilya Prigogine consiste à dépasser et à réconcilier ces dualités. Sa solution réside dans ce qu’il appelle « la flèche du temps ». « Le temps joue un rôle de construction du réel qui n’est qu’une possibilité parmi d’autres, soutient-il. S’il y a des objets organisés et d’autres qui ne le sont pas, c’est l’effet du temps. »

Il lui apparaît donc impensable que le temps soit une création de l’esprit. « Nous sommes plutôt les enfants du temps, déclare-t-il. L’homme est un possible qui a été réalisé. » Paraphrasant Sartre, il ajoute que « le temps précède l’existence. Si l’univers a eu un début, le temps n’en a pas eu. »

La fin des certitudes

Si le temps intervient de façon dynamique dans la construction et l’évolution, « le futur n’est donc pas donné par le présent et il n’est pas déterminé », n’en déplaise à Jojo Savard.

À l’appui de sa thèse se trouvent les lois du chaos, qu’il a contribué à élaborer et selon lesquelles il est impossible de prévoir l’évolution d’un système complexe ou instable parce que les conditions initiales sont infinies et les possibilités d’évolution tout aussi infinies. L’univers serait doté d’un potentiel d’auto-organisation et pouvant s’exprimer différemment avec le temps. « L’incertitude n’est pas due à notre ignorance », réplique-t-il à Einstein.

À son avis, les lois physiques considérées comme des certitudes sont du domaine de la théologie. « La certitude est associée à l’image de Dieu. Dieu ne doute pas, il comprend tout, il n’a pas de début et connaît l’avenir. » Les connaissances actuelles nous révèlent plutôt un monde instable, fait de fluctuations, de transformations et d’évolutions.

Mais pour Ilya Prigogine, les lois de la nature ne sont pas pour autant totalement aléatoires et imprévisibles. En fait, il n’y aurait ni déterminisme pur ni hasard pur ; il nous faut trouver l’espace étroit entre ces deux situations qui seraient toutes deux aliénantes. « Nous pouvons rationaliser le hasard, affirme-t-il, et les racines de la probabilité sont dans la nature. »

Il faut les trouver et, heureusement pour le journaliste de Forum, sa conférence n’avait pas pour but de démontrer que dans son système mathématique la probabilité ne diminue pas la justesse de la prédiction, mais l’augmente.

Science humaniste

La contribution d’Ilya Prigogine à la compréhension des lois de l’univers a également des répercussions sur les sciences humaines. « Le changement dans notre façon de voir les lois de la nature entraîne des changements dans notre compréhension de l’être humain, avance le chimiste. Quand on a une image de la nature comme étant quelque chose que l’on peut contrôler, on peut aussi penser que l’homme est quelque chose que l’on peut contrôler. Si la nature est un automate, il est difficile de ne pas voir l’homme comme un automate. »

Par contre, une vision de l’incertitude et de l’autoconstruction accorde une place à la créativité comme moyen de participer à l’organisation de la vie. La fin des certitudes en sciences amène aussi la fin des certitudes en politique et en sociologie avec, espère le savant, une plus grande place faite à la tolérance.

Pour mieux connaître la pensée de M. Prigogine, on pourra lire ses deux plus récentes publications, La fin des certitudes (Éditions Odile Jacob, 1996) et Les lois du chaos (Flammarion, 1994).

Daniel Baril

 

http://www.forum.umontreal.ca/numeros/1996-1997/forum96-10-07/article07.html

 

En lien, cette biographie hagiographique d'Ilya Prigogine, mais qui présente aussi un intérêt en termes de vulgarisation de quelques concepts importants concernant son travail :

https://www.persee.fr/doc/barb_0001-4141_2004_num_15_7_28702

 

 

 

 

Transcription d’une conférence : 

 

l’intervention d’ILYA PRIGOGINE aux 7emes Journées européennes de thermodynamique contemporaine (2001),

Mons, Belgique

http://w3.umh.ac.be/ chimfm/jetc7/text_prigogine_fr.htm

NDLR :

le lien est caduc mais il nous a permis de situer cette conférence dans le temps, en 2001, donc, grâce à ces quelques traces sur le net :

http://www.adelinotorres.info/filosofia/prigogine-l_homme_devant_l_incertain.pdf

http://www.adelinotorres.info/filosofia/Prigogine-%20TEXTO%20DE%20Ilya%20Prigogine-Pr%C3%A9mio%20Nobel.pdf

https://books.openedition.org/msha/5274?lang=fr (Note 10)

https://www.ouvrirlecinema.org/pages/reperes/prisnot/JO0708/JO_080220.pdf

https://www.ouvrirlecinema.org/pages/reperes/prisnot/JO0708/JO_2007_08.pdf

JETC7 - Texte reconstitué d'une conférence du Professeur Ilya Prigogine - Text of the conference of Prof Ilya Prigogine

 

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L'Homme devant l'incertain

 

Toute vie est liée à l'incertain. Quand une plante doit-elle fleurir, où un animal doit-il chercher sa nourriture ? L'incertain est partout.

Mais peut-être l'incertain est-il plus évident chez l'homme. Le futur, la préoccupation du temps est un élément essentiel de notre vie et nos mythes, nos religions, notre poésie, notre art, notre musique sont probablement tous l'expression de notre sentiment d'étonnement devant le monde dans lequel nous sommes et du sentiment d'incertitude qui est caractéristique de la condition humaine. Mais bien entendu, nous souffrons de cette incertitude. Elle nous angoisse. Voilà pourquoi la découverte de la physique classique par NEWTON fut une révolution culturelle. La physique a eu immédiatement une influence culturelle immense parce qu'elle semblait nous donner le certain. La physique newtonienne est réversible dans le temps et dit que, une fois les conditions initiales données, il n'y a qu'un seul et unique développement possible.

Cette certitude fut accueillie comme une libération et cela pour deux raisons. La première est que, d'une certaine manière, et comme le disait déjà LEIBNIZ, l'Homme se trouvait ainsi être dans la même condition que Dieu : pour Dieu, le Dieu de la théologie habituelle, il n'y a pas de futur, il n'y a pas de passé. Donc, l'Homme devenait un peu comme Dieu. Et d'un autre côté, il y avait aussi le fait que la certitude donnait l'impression que nous pouvions dorénavant dominer la nature. Et c'est d'ailleurs un peu comme cela que BACON et d'autres ont compris la naissance de la Science.

D'une manière ou d'une autre, la physique newtonienne s'imposa par cette image de complétude, de certitude qu'elle évoquait. Et puis, cette certitude rentrait dans un débat qui a traversé toute la pensée occidentale : le débat entre l'être et le devenir. L'être était considéré comme supérieur au devenir. Le devenir n'était qu'un moindre être.

Cette opposition a finalement conduit à une bifurcation dans nos connaissances. D'un côté les physiciens qui considéraient la théorie de NEWTON comme définitive ; de l'autre, les philosophes, que ce soit HEIDEGGER, BERGSON ou WHITEHEAD, qui ne pouvaient pas l'accepter parce qu'au fond c'était faire de nous des automates.

Il y a donc eu une bifurcation. D'une certaine manière, nous devons repenser ce problème dans la situation actuelle, et je voudrais y contribuer en visant plus précisément deux aspects : l'aspect de la probabilité et l'aspect de la flèche du temps.

Les probabilités sont nées à peu près en même temps que la physique newtonienne, mais leurs origines sont beaucoup plus modestes, même si parmi leurs créateurs on trouve de grands mathématiciens comme FERMAT et d'autres. En effet, les questions qui ont mené à leur éclosion ne traitaient pas de mécanique céleste mais de jeux de hasard, de coups de dés, et pour cette raison, on les a aussi un petit peu méprisées.

LAPLACE a dit que si vous avez les conditions initiales, vous avez tout le développement. Les probabilités ne sont que l'expression de l'ignorance et la connaissance complète engendre la certitude : cette thèse est encore celle d'une majorité des physiciens d'aujourd'hui, même si les probabilités ont conquis une importance toujours croissante au cours de ces cent cinquante dernières années. Où les probabilités jouent-elles un rôle ? Et bien d'abord en théorie cinétique des gaz, en théorie de la chaleur : les systèmes qui y sont traités ont tellement de degrés de liberté que ne pouvons pas les connaître de manière complète. Il était donc normal de recourir aux probabilités. Ensuite les probabilités se sont introduites en physique quantique dès le début de ce siècle. Elles y sont associées aux solutions de la célèbre équation de Schrödinger qui reste une équation déterministe et réversible dans le temps. Mais on ne peut guère dire que les probabilités y sont l'expression de notre ignorance. Elles étaient plutôt considérées comme un mal nécessaire lié aux relations d'incertitude de HEISENBERG sans toutefois acquérir un statut fondamental.

Le but de mes travaux depuis longtemps a été de montrer que les probabilités sont l'expression même de la nature : ce sont elles qui nous donnent la possibilité d'inventer, de créer. Car création et invention signifient que nous sommes dans un monde qui n'est pas déterministe. J'ai toujours soutenu la thèse que les probabilités sont fondamentales et que notre tâche est de trouver comment les introduire dans les lois fondamentales de la nature elles-mêmes.

La seconde raison pour laquelle la vision classique n'était pas très satisfaisante est la flèche du temps. Il existe des phénomènes qui sont irréversibles : par exemple, après avoir chauffé une extrêmité d'une barre métallique, on observe un flux de chaleur qui finit par égaliser la température dans toute la barre. Mais nous n'observons pas le phénomène inverse, à savoir qu'une extrémité d'une barre se réchauffe spontanément alors que l'autre se refroidirait :

Voilà la flèche du temps.

Elle fut d'abord observée dans les systèmes compliqués qui comptent beaucoup de particules. Et l'explication fut, à nouveau, de dire que la différence entre le passé et le futur est due à notre ignorance, à notre incapacité à traiter correctement des systèmes de milliards de milliards de milliards de particules. Et si vous regardez la plupart des manuels, vous allez voir que c'est encore l'opinion la plus répandue. Or cela paraît assez curieux puisqu'on néglige que ce sont justement les phénomènes irréversibles qui nous conduisent aux structures : c'est cette constatation qui m'a intéressé depuis que j'ai été étudiant.

Lorsqu'on chauffe un côté‚ d'un récipient contenant un mélange de deux fluides et refroidit le côté opposé‚ on aura une démixtion : les molécules des deux fluides vont commencer à se séparer et migrer en directions opposées. On a donc un début de structure. Normalement, à l'équilibre, cela ne se fait pas.

Mon but a toujours été d'explorer ce qui se passe si on pousse le système encore plus loin, si on le met plus encore en déséquilibre.

Ce qui se passe est très curieux : près de l’équilibre, l'entropie tend vers un maximum et la création d'entropie par les phénomènes irréversibles devient minimale. Au fond la nature semble chercher à se rapprocher le plus possible de l'équilibre. Loin de l'équilibre, la situation est tout à fait différente car des mécanismes tout à fait nouveaux entrent en jeu. La nature a l'air de dire :

Puisque nous sommes très loin de l'équilibre, essayons de trouver des structures qui vont nous rapprocher de l'équilibre.

Ce sont les structures dissipatives que j'ai eu l'occasion d'étudier il y a une trentaine d'années et qui montrent que la matière est bien moins inerte, bien moins banale que ne le supposait WHITEHEAD en la traitant de soundless, scentless, colourless, qu'elle n'est pas seulement un ensemble de molécules qui vont dans tous les sens. La matière peut s'auto-organiser. Et, au fond, l'auto-organisation c'est ce qui est à la base de la notion d'individu, d'individualité. Prenez par exemple une cellule biologique : cette cellule a une auto-organisation qui n' est possible que par suite des interactions avec le monde extérieur.

Il y a une espèce de compétition entre le près de l'équilibre et le loin de l'équilibre et le loin de l'équilibre conduit aux structures qui apparaissent aux points de bifurcation, là où le système a le choix entre plusieurs chemins et réalise une seule de ces possibilités.

Mais il n'est pas possible de prédire quel chemin sera choisi, parce que ce choix dépend de fluctuations qui ne peuvent être maîtrisées même en connaissant les équations de mouvement. La probabilité devient donc une notion fondamentale. Nous ne sommes plus dans un univers déterministe, nous sommes dans un univers probabiliste.

BOLTZMANN a essayé de donner à la thermodynamique un statut microscopique. Mais sa tentative était vouée à l'échec, comme POINCARE et LOSCHMIT l'ont très vite reconnu, car comment pourrait-on bâtir, à partir d'équations déterministes, une physique probabiliste qui prédise la direction ? Et dès lors, on a souvent considéré le Second principe de la thermodynamique un peu comme une illusion.

Au cours du XXe siècle la mécanique et les mathématiques ont fait de grands progrès et nous pouvons maintenant comprendre pourquoi BOLTZMANN a échoué et comment les mathématiques modernes et la physique des systèmes dynamiques permettent de répondre à son échec et d'aller au-delà.

La science est toujours l'expression d'une culture et c'est la civilisation chinoise qui a découvert la complexité, dont le premier élément est la résonance, l'influence de toute la nature sur l'Homme et de l'Homme sur toute la nature.

Mon ami Joseph NEEDHAM, qui n'est plus là, disait toujours qu'en Chine, si un coq pondait des œufs, c'était l'annonce d'un malheur et que le coq devait être brûlé dans le secret pour ne pas effrayer les gens. En Europe la réaction a été‚ totalement différente. La première étape de la Science occidentale est l’étape de la simplicité. C'est ainsi que les premiers missionnaires venus en Chine étaient accueillis avec scepticisme car ils donnaient aux savants chinois une image que ceux-ci considéraient comme anthropomorphique et trop simplifiée.

Ce n'est que depuis peu que l'histoire commence à s'inverser. En Europe, qui s'est d'abord occupée de choses simples, comme les mouvements des planètes, la notion de complexité ne s'est imposée qu'il y a une cinquantaine d'années. La Chine a d'abord découvert le complexe et y a fait de grandes découvertes, comme le champ magnétique, les explosifs et la chimie, n'a longtemps pas pensé à une physique et à une cosmologie simples et ce n'est qu'aujourd'hui qu'un rapprochement a lieu avec en particulier les énormes progrès que la Chine est en train de faire en sciences.

L'explication par l'ignorance des probabilités et de la flèche du temps est très douteuse parce que parmi les observations qui nous étonnent le plus, il y celle de la diversité dans la nature. Il y a treize mille espèces de fourmis, il y a des millions d'espèces d'insectes, il y a tellement d'espèces de fleurs, partout il y a de la diversité. Penser qu'elle ne soit due qu'aux conditions initiales est presque impossible.

D'ailleurs, quelles étaient ces conditions initiales ? Au moment du big bang, la température était très élevée et l'univers était composé de particules élémentaires. Comment croire que, dans ces particules, toute la variété de ce qui allait venir était déjà inscrite ? C'est presque inconcevable.

Donc il doit y avoir eu invention ou créativité par la suite. D'une certaine manière, la variété que nous observons aujourd'hui montre qu'il doit y avoir une explication plus profonde et qu'il faut la physique classique et d'une certaine manière aussi la physique quantique. Nous devons introduire le temps à tous les niveaux. Si le temps existe, il doit exister à tous les niveaux ; de même si la créativité existe, elle doit exister à tous les niveaux.

L'essence de la physique newtonienne est qu'elle peut être ramenée, en définitive, à des particules sans interaction, comme par exemple un gaz dans lequel chaque molécule serait séparée des autres et évoluerait pour son propre compte. La situation est un peu celle des monades de LEIBNIZ. Chaque monade n'interagit pas avec les autres, elle a été instruite par Dieu au début des Temps ; si elles semblent donner naissance à des interactions ce n'est qu'une illusion. En langage de physicien, nous sommes en présence d'un système invariant, et la notion d'interaction est une notion artificielle qui doit être éliminée.

Le premier à s'en être vraiment rendu compte est POINCARE qui a donné à de tels systèmes l'épithète intégrable qui signifie que l'on peut y éliminer l'interaction. Mais par la suite on s'est rendu compte qu'une immense partie de la nature est en fait constituée de systèmes non intégrables, c'est-à-dire de systèmes que l'on ne peut pas réduire en unités indépendantes.

Quelles sont les unités qui émergent dans les systèmes non intégrables ? Les systèmes non intégrables conduisent des particules qui ne sont pas des monades : elles restent toujours en interaction. Elles existent et nous ne pouvons les observer que parce qu'il y a interaction. Par exemple, lorsqu'un atome passe d'un niveau excité vers un niveau inférieur, nous le voyons parce qu'il est en interaction avec la lumière ; l'électron qui fait la transition émet un photon, et sans ce photon, les transitions quantiques ne seraient pas observables.

On parle aujourd'hui beaucoup de matière noire qui formerait une partie importante de notre univers. Mais cette matière noire, si elle existe, serait une matière qui ne se révèle que par son interaction, en ce cas la gravitation. Nous retrouvons donc l'idée que ce sont les structures dissipatives, non intégrables qui nous mènent vers l'essentiel.

Pour les expliquer, on peut, par exemple, avoir recours à la physique des populations. Une population est un système hautement non- linéaire : ce qu'un individu fait se répercute dans la population et, inversement, la population, la culture influence l'individu. Comme il y a une sociologie de l'individu, il y a aussi une sociologie des populations. Et au fond ce qui caractérise les populations, ce sont les corrélations : ce qu'un individu fait va influencer les autres. La physique newtonienne des systèmes intégrables élimine les corrélations et ne pense qu' aux individus. La physique que nous faisons aujourd'hui est une physique des populations qui tient compte de corrélations qui sont dérivées de manière rigoureuse à l'aide des mathématiques et qui pourra nous mener à comprendre les probabilités et la flèche du temps.

Ce n'est pas au niveau de l'individu que se manifestent les phénomènes irréversibles ; c'est à l'aspect collectif qu'il faut s'adresser. Cette idée n'est pas nouvelle car les ensembles de particules ont déjà été introduits par EINSTEIN et GIBBS au début du siècle passé. Ce qui est nouveau, cependant, c'est de ne pas y voir une ignorance, mais, au contraire, de la considérer comme une possibilité d'intégrer les probabilités irréductibles dans la physique qui habituellement considère toutes les probabilités comme étant réductibles, en définitive, aux notions de trajectoire ou, en mécanique quantique, de fonction d'onde.

Nous savons aujourd'hui qu'il existe des systèmes dynamiques irréductibles pour lesquels les probabilités ne peuvent être éliminée au profit de trajectoires ou de fonctions d'onde. En vérité, la nature est bien plus active et bien plus cohérente que l'image qu'on est fait.

Les philosophes se sont souvent posé la question : « Que signifie exister ? » La conception classique de l'existence était l'être : L'être est fondamental, le devenir conduit à l'être.

Aujourd'hui nous en arrivons à une vision bien différente. L'existence est participation : participation à une population, participation à l'évolution de l'univers, participation à la créativité, que ce soit dans la société humaine où dans la nature, en accord avec WHITEHEAD, pour qui la créativité est la propriété fondamentale de l'univers. Evidemment, devant l'immensité de la nature, nous pouvons peu de choses, mais nous participons quand même au flux de la nature, à la création des structures, à la création des bifurcations.

Mais comment, au juste, définir la créativité ? Ce n'est bien sûr pas chose facile. Prenons quelques exemples de la créativité de l'homme comme prolongement de la créativité de la nature.

Ainsi, les chimistes produisent tous les ans par dizaines de milliers de nouvelles molécules. Mais nombreuses sont celles que la nature a fabriquées indépendamment de nous. Notre chimie organique, notre chimie de construction de molécules est un prolongement de la chimie de la nature. De même en mathématiques, la nature a résolu, de fait, beaucoup de problèmes mathématiques très compliqués : la forme d'un requin est par exemple une solution optimale des équations de l'hydrodynamique. Dans certains domaines, nous sommes en retard sur la nature, mais dans d'autres, nous avons créé des mathématiques dont nous ne voyons pas d'application dans la nature. D'une façon comme de l'autre, il y a comme une continuité entre la nature et l'homme.

Cette continuité se manifeste de manière particulièrement frappante dans les arts. Après la mort de MOZART, il n'y aura pas de nouveau Don Giovanni. Après la mort de MICHEL-ANGE, il n'y aura pas de nouvelle Chapelles Sixtine. Mais pour l'activité scientifique, c'est autre chose.

L'Amérique existait bien avant Christophe Colomb. Les particules élémentaires existaient bien avant leur découverte. Où réside alors la créativité ? La créativité est dans la culture, la culture qui fait construire des bateaux qui pouvaient atteindre l'Amérique ou des accélérateurs de particules.

Et avec la culture, il y a les aléas de la culture. On sait que la Chine a construit des bateaux beaucoup plus grands, plus impressionnants que ceux d'Occident. Mais un jour un empereur à Pékin décida de ne plus construire de tels bateaux. La Chine a cessé de faire des expéditions vers l'Inde ou vers l'Indochine et quand les Européens y sont venus, leurs embarcations firent la loi.

L'évolution biologique de la vie est l’expression majeure de la créativité de la nature. Si DARWIN y voyait un processus continu, la plupart des biologistes d'aujourd'hui pensent à une création par pointes, comme pour la transformation des dinosaures reptiles en oiseaux par exemple.

Le devenir est fondamental pour la description de la nature, mais nous ne comprenons pas encore très bien comment ce devenir a lieu. En biologie, en particulier, nous en sommes encore très loin.

Mais déjà ARBER a montré comment l'incertain s'introduit en génétique, lors de l'interaction entre acide nucléique et protéines. Les travaux de GOLDBETER et autres expliquent qu'en biologie le rythme ne peut exister sans cohérence. Or la vie est réglée par des rythmes biologiques à tous les niveaux : rythmes hormonaux, rythmes cardiaques, rythmes circadiens.

Tous les phénomènes de la nature inanimée se retrouvent en biologie. Par exemple les bifurcations : Plaçons deux sources de nourriture en deux points distincts mais équivalents d'un nid de fourmis. A première vue on s'attendrait à voir la population se diriger par moitié vers l'une et sur l'autre. Or, ce n'est pas le cas. Très vite, toutes les fourmis se retrouvent sur le même tas, parce qu'une fourmi encourage ses congénères à suivre le même chemin en émettant un phéromone. Il y a bifurcation suite à un brisement de symétrie dû aux interactions.

La science du devenir est une science en devenir, encore imparfaite. L'Histoire est aussi une histoire du devenir, celle du devenir des sociétés humaines et les bifurcations de l'Histoire sont les grands événements.

Ce n'est pas une théorie généralement admise, et plus souvent, on suit les idées de BRAUDEL pour qui les événements sont de la poussière. Personnellement, je crois que cette idée est injustifiée, car les événements importants existent, et le plus important de tous a peut-être été la transition entre le paléolithique et le néolithique. Le néolithique a crée de grandes civilisations distinctes : le néolithique chinois est très différent du néolithique précolombien ou du néolithique du Moyen-Orient. Mais il y a aussi certaines analogies, car le néolithique a vu naître partout des sociétés organisées hiérarchiquement. Il y a eu un bond culturel qui a vu l'avènement de sociétés avec des empereurs, des rois, des prêtres, mais aussi des esclaves. Cette différenciation a eu lieu partout, que ce soit en Chine, en Amérique précolombienne, au Moyen-Orient partout on retrouve la méme organisation. Quand les Espagnols sont arrivés en Amérique précolombienne, ils n'étaient pas étonnés de trouver des palais, des temples, des places publiques. En voyant ces analogies, on commence à croire au sens de l'histoire humaine.

Je voudrais conclure sur une idée assez spéculative : pour moi, le sens de l'histoire est de mener à une civilisation sans servitude, à une civilisation de participation. Regardons le XIXème siècle : un siècle marqué par de grandes inégalités entre les classes sociales et un eurocentrisme colonisateur. Dans une certaine mesure, la science a ensuite permis de nous en libérer un petit peu, même si je ne suis pas naïf et que je sais très bien qu'il reste encore énormément de problèmes sans solutions. Nous sommes hélas encore bien loin de l'idée de Federico MAYOR qui disait que nous devons encore franchir le pas d'une culture de guerre vers une culture de paix.

La vision du monde comme évolutive et bifurquante requiert une nouvelle rationalité. Nous sommes encore très influencés par des mythes : le mythe de l'omniscience, le mythe d'une nature soumise. Au contraire, en ouvrant les yeux nous nous retrouvons devant une nature bien différente qui provoque notre étonnement. Au XIXème siècle, les hommes pensaient qu'il ne fallait plus s'étonner et que le déterminisme universel allait tout expliquer, si ce n'est dans l'immédiat, en tout cas au bout d'un certain temps.

Aujourd'hui par contre nous vivons dans une civilisation qui nous invite à nous étonner, une civilisation très différente dans laquelle la science n'est plus une activité élitiste mais une activité qui est importante pour chaque citoyen. Il n'y a jamais eu de période où il y a eu plus de choses à trouver, tant d'étonnement qu'à notre époque. J'espère qu'il y aura encore beaucoup de jeunes qui vont essayer d'en savoir plus, parce que l'étonnement est finalement la source commune des sciences et des arts.

Pour plus de détails, voir : - « La fin des certitudes », Editions Odile Jacob, 1996 (Collection Sciences) ou 1998 (Collection OPUS) - « Noms de Dieux : de l'Etre au devenir », propos recueillis par Edmond Blattchen, Alice Editions, 1998

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Temps, Structure et Entropie

Ilya Prigogine (1967)

« Ce courant de pensée devait aboutir à la formulation de la thermodynamique et avec la thermodynamique la notion d' « histoire » est entrée dans la physique. »

 

PNG

 

Le doc PDF complet du texte de 1967 : 

 

https://www.persee.fr/doc/barb_0001-4141_1967_num_53_1_62858

 

 

 

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Sur le même thème :

 

Mais au fond, qu'est-ce que l'entropie ?

 

https://cieldefrance.eklablog.com/2025/02/mais-au-fond-qu-est-ce-que-l-entropie.html

 

 

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Big Bang ! Et ensuite ? …Bip ! Bip ! …Clic ! Clic ! …Boum ! Boum ! …Couic !!! …Nous étions donc de passage, frères humains, mais peut-être pas tout à fait par hasard…

 

https://cieldefrance.eklablog.com/big-bang-et-ensuite-bip-bip-clic-clic-boum-boum-couic-nous-etions-donc-a215284747

 

 

 

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L’actu récente sur Ciel de France :

 

 

 

 

 

L’indépendance nationale est par définition un bien

qui ne se partage pas,

sa garantie en dissuasion nucléaire non plus !

 

Déjà endettée jusqu’au cou, et appelée par la Führerin Von der Leyen à s’endetter encore plus pour « participer » à l’ « effort de guerre commun » de l’UE, la France de Macron en est à mettre à l’encan son dernier « bijou de famille », le fameux « parapluie nucléaire » hérité du Général De Gaulle !

Quelles que soient les circonlocutions et formules alambiquées employées, l’idée de « vendre » notre force de dissuasion nucléaire contre une hypothétique « sécurité en Europe » est un leurre encore bien plus dangereux que le « Quoi qu’il en coûte ! » qui a déjà plus que largement hypothéqué notre indépendance nationale sur l’autel de la « dette européenne ».

[…]

Par définition l’indépendance nationale est à la fois un bien et une qualité qui ne se partage pas. L’indépendance nationale étant la condition sine qua non de la liberté du peuple, la dissuasion nucléaire est la seule garantie intangible de l’une comme de l’autre. Seule garantie réelle en dernier ressort, le parapluie nucléaire n’abrite qu’un seul pays et il n’a qu’un seul manche. Celui qui le tient ne peut pas et ne doit pas être un traître à la nation. Dans le cas contraire non seulement le peuple a tous les droits pour s’en débarrasser, mais il en a même le devoir.

 

 

L’indépendance nationale est par définition un bien qui ne se partage pas, sa garantie en dissuasion nucléaire non plus !

 

https://cieldefrance.eklablog.com/2025/03/l-independance-nationale-est-par-definition-un-bien-qui-ne-se-partage-pas-sa-garantie-en-dissuasion-nucleaire-non-plus.html

 

 

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De Marc Touati :

 

Bonjour à toutes et à tous !

Pour tout vous dire : Chaque semaine, je me dis, ça y est, là on a touché le fond, le cauchemar va s’arrêter.

Et malheureusement ! C’est de pire en pire !

Ainsi, après la récession, l’effort de guerre, l’économie de guerre ou encore le kit de survie, on veut désormais nous faire investir dans un fonds d’investissement pour la défense bloqué au moins 5 ans et sans aucune garantie.

Nous allons évidemment en parler dans cette vidéo et répondre aux nombreuses questions que vous m’avez posées sur ce thème.

Figurez-vous qu’en préparant les slides de cette vidéo, j’ai fait une découverte incroyable, qui pourrait s’apparenter à un délit d’initiés… A suivre…

Nous parlerons également des pertes de la Banque de France et de la BCE qui seront lourdes de conséquences.

[…]

Nous parlerons également des indices des directeurs d’achat qui confirment que la récession s’installe en France.

[…]

Le tout, bien entendu, avec des graphiques et tableaux explicites, pédagogiques et réalisés sans trucage…

 

 

L'arnaque du "Fond Défense" : Macron fait de la France un avion sans pilote et sans carburant !

 

 

https://cieldefrance.eklablog.com/2025/03/l-arnaque-du-fond-defense-macron-fait-de-la-france-un-avion-sans-pilote-et-sans-carburant.html

 

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100 réactions à cet article    


  • Luniterre Luniterre 27 mars 20:11

    A la suite d’une critique en « modération » [« Trop long pour un article et avec une fin qui ne correspond en rien au sujet »], et peu avant que l’article ne sorte quand même, j’en était donc à refaire une version « autocensurée » supprimant donc complètement le texte de la transcription de la conférence passionnante donnée par Ilya Prigogine en 2001, et qui forme en fait l’essentiel de l’article, vu le travail de correction et de reconstitution d’après sources que cela a nécessité, mais qui rajoutait à la place une interview d’Ilya Prigogine en trois parties, manifestement enregistrée dans les dernières années de sa vie, mais dont on n’a malheureusement pas la date exacte.

    Le texte de la conférence de 2001 est donc néanmoins accessible en doc PDF, désormais, avec l’édition originale de l’article sur Ciel de France :

     

    https://cieldefrance.eklablog.com/2025/03/ilya-prigogine-et-il-y-a-le-temps.et-le-bon-cote-de-l-entropie

     

    Quoi qu’il en soit, ici aussi « à quelque chose malheur est bon » vu que la progression de l’exposé en trois vidéos est plus que passionnante et se termine avec ce qui nous semble être l’essence même de la problématique du libre-arbitre humain en fonction des lois de la nature !

     

     [Il existe une vidéo 1 dans la série, mais qui est une suite d’images de présentation, sans intérêt, et ne faisant tout au plus qu’un doublon médiocre avec l’article de Daniel Baril, ci-dessus.]

    [Ceux qui ont trop de difficultés neuronales pour suivre tout ça, en « modération » ou ailleurs, peuvent tenter de se concentrer seulement sur cette dernière vidéo : ça en vaut la peine !]

    Pour ce qui est de la « fin » de l’article, qui renvoie à l’analyse de l’actu, on la maintenait de toute façon précisément dans un esprit « prigoginien » selon lequel la philo réaliste développée autour du concept de structures dissipatives d’énergie s’applique par son essence même à l’histoire de la société humaine, et donc y compris et surtout dans son actu la plus « brûlante » à plus d’un titre !

     

    2 – Prigogine – La science classique et le dilemme déterministe

     

    https://youtu.be/Hjma3fVjOt8

    3 – Le futur n’est pas écrit – Prigogine Ilya

     

    https://youtu.be/JpeYBNCHjZs

     

    4 – La flèche du temps et la créativité humaine par Prigogine Ilya

     

    https://youtu.be/AfmBjSodZaw

     

    Luniterre


    • Seth 28 mars 09:16

      @Luniterre

      Curieux : en quoi la longueur de l’article a-t-elle un importance ? Ceux qui les supportent mal, ce qui est mon cas, les lisent partiellement, les survolent ou les ignorent.

      Pour ce qui du « sujet » il reste entièrement du choix de celui qui écrit.

      Un détail cependant, je n’ai pas l’impression que vous ayez défini ici l’entropie et c’est dommage.


    • Seth 28 mars 09:23

      @Seth

      J’ajoute que sur le sujet de l’entropie ont peut lire « La Décroissance » de Georgesgu Roegen qui vulgarise cette notion compliquée d’entropie et ses aspects de plusieurs manières dont l’écologie.

      Dommage à ce propos que la plupart des écolos se piquant de s’y connaître en énergie ne l’aient pas lu.  smiley


    • pemile pemile 28 mars 09:29

      @Seth « Un détail cependant, je n’ai pas l’impression que vous ayez défini ici l’entropie et c’est dommage. »

      C’est même l’inverse, pour oser déclarer que «  l’entropie est d’abord et avant tout une force »créatrice«  » !


    • pemile pemile 28 mars 09:32

      @Seth « Dommage à ce propos que la plupart des écolos se piquant de s’y connaître en énergie ne l’aient pas lu. »

      C’est péremptoire comme affirmation, et les écolos sont au contraire les premiers à comprendre l’ânerie d’une croissance sans fin dans un monde fini !


    • Luniterre Luniterre 28 mars 11:51

      @pemile

      « Dans les années 1980, en se servant des lois du chaos, Ilya Prigogine étudie la thermodynamique du non-équilibre et montre que certains phénomènes physiques hors de l’équilibre peuvent générer une organisation spontanée de la matière au prix d’une dissipation d’énergie. (voir les Cellules de Bénard

      Dans cet exemple, on voit que du chaos des milliards de particules en mouvement peuvent naître des structures ensemblistes régulières qu’il nomme »structures dissipatives« pour insister sur le fait que la dissipation (c’est à dire l’entropie) peut-être à l’origine de structure (C’est à dire d’ordre).
      Ses travaux sur ces structures dissipatives lui vaut le prix Nobel de chimie en 1977.
      Ainsi donc, du chaos et de l’augmentation d’entropie peuvent naître la structure et la régularité...

      La seconde loi de la thermodynamique dit que statistiquement, un système tend à dissiper de l’énergie et à créer de l’entropie, mais Ilya Prigogine montre que dans des conditions particulières (si le système est maintenu hors d’équilibre par une contrainte externe, par exemple une différence chaud-froid), ce système peut également créer de l’ordre.

      Pour la première fois, l’entropie n’est plus synonyme unique de désordre mais acquiert une valeur créatrice. »

      https://pvegalnrt.blogspot.com/2013/11/chapitre-14-la-nouvelle-alliance-ilya.html

      Et sinon, plus récent :

      L’Entropie créatrice - Thermodynamique fractale et quantique de l’Univers, de la Vie et des Sociétés
      Auteur(s) : Brissaud Ivan, Chaline Jean, Queiros-Condé Diogo

      « L’entropie a permis de donner naissance à la mécanique statistique et la mécanique quantique ; d’expliquer la stabilité et la permanence temporelle du gène. Empreinte d’une aura de mystère, elle trône depuis le XIXe siècle au cœur des plus grandes théories scientifiques…

      Cet ouvrage propose une interprétation originale et positive de l’entropie, en s’appuyant sur une structure fractale, quantique et log-périodique.

      Cette approche propose un éclairage original sur la structure des particules relativistes et de la relativité restreinte. Les auteurs appliquent ces idées à la structure des écosystèmes et à l’évolution des espèces. Ils étudient également la log-périodicité des systèmes évolutifs sociétaux à travers l’évolution de la science et des technologies, l’expansion des empires ou encore l’évolution dans les arts et les ordres religieux.

      Ce livre renouvelle en effet de nombreux concepts des principes de la thermodynamique avec des conséquences physiques inattendues présentées de façon à être accessible aux chercheurs et au grand public éclairé́. »


      https://www.editions-ellipses.fr/accueil/14648-l-entropie-creatrice-thermodynamique-fractale-et-quantique-de-l-univers-de-la-vie-et-des-societes-9782340075559.html

      Etc...

      Luniterre


    • Luniterre Luniterre 28 mars 12:17

      @Seth

      @Seth
      Evidemment, cet article n’est malgré tout qu’un « résumé » des considérations épistémologiques possibles, et je dirais même, nécessaires, utiles et carrément indispensables, quant au fond, autour de la thermodynamique et du concept d’entropie qui est le concept structurant et/ou « déstructurant » de l’évolution de l’univers dans lequel nous sommes.

      Ce n’est donc pas un article de « vulgarisation » dédié au seul concept d’entropie.


      En lien sur le sujet, à la suite, il y a donc :

      Mais au fond, qu’est-ce que l’entropie ?

      https://cieldefrance.eklablog.com/2025/02/mais-au-fond-qu-est-ce-que-l-entropie.html

      ...qui répond peut-être mieux à votre préoccupation d’explication préalable.


      Sinon, le fait est bien, comme vous le soulignez, que la plupart des « écolos » déforment la réalité des concepts thermodynamiques les plus évidents pour les besoins de leur idéologie, un peu à la manière de Lyssenko avec la génétique dans l’URSS des années 40, finalement « déboulonné » par Staline lui-même, contrairement à une idée reçue, surtout en France, mais à nouveau « soutenu » par Khrouchtchev par la suite.

      Mais ça commence en France avec la 3ème des Collèges où on append à la fois le principe de la conservation de l’énergie, base intangible, et celui de sa prétendue « consommation » qui n’est donc évidemment que dispersion/dissipation.

      Un endoctrinement pseudo « écolo » et tout à fait « lyssenkiste » à sa manière, en réalité !

      Luniterre


    • pemile pemile 28 mars 12:35

      @Luniterre

      Un système dissipatif n’est pas un système fermé et n’invalide pas le deuxième principe de la thermodynamique.

      C’est la dissipation de l’entropie qui est compensée par la création d’information


    • pemile pemile 28 mars 12:53

      @Luniterre " Sinon, le fait est bien, comme vous le soulignez, que la plupart des « écolos » déforment la réalité des concepts thermodynamiques les plus évidents pour les besoins de leur idéologie "

      Quelques exemples SVP ?


    • Luniterre Luniterre 28 mars 12:55

      @pemile

      En quoi Ilya Prigogine a-t-il prétendu « invalider » la thermodynamique, et notamment son deuxième principe ???

      Au contraire, elle est à la base de toute sa recherche !

      On voit donc tout de suite que vous parlez pour ne rien dire sauf tenter de vous sortir de vos affirmations précédentes !

      Luniterre


    • Luniterre Luniterre 28 mars 13:01

      @pemile

      L’avantage de vos posts, c’est qu’ils sont très court, mais cela semble provenir du fait que vous ne lisez pas non plus ceux des autres jusqu’au bout :

      Sinon, le fait est bien, comme vous le soulignez, que la plupart des « écolos » déforment la réalité des concepts thermodynamiques les plus évidents pour les besoins de leur idéologie, un peu à la manière de Lyssenko avec la génétique dans l’URSS des années 40, finalement « déboulonné » par Staline lui-même, contrairement à une idée reçue, surtout en France, mais à nouveau « soutenu » par Khrouchtchev par la suite.

      Mais ça commence en France avec la 3ème des Collèges où on append à la fois le principe de la conservation de l’énergie, base intangible, et celui de sa prétendue « consommation » qui n’est donc évidemment que dispersion/dissipation.

      Un endoctrinement pseudo « écolo » et tout à fait « lyssenkiste » à sa manière, en réalité !

      Luniterre


    • Seth 28 mars 13:08

      @pemile

      Merci de développer votre appréciation sur cette question d’une énergie qui semblerait d’après vous non créatrice.


    • pemile pemile 28 mars 13:09

      @Luniterre « L’avantage de vos posts, c’est qu’ils sont très court »

      Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement ?

      @Luniterre " Sinon, le fait est bien, comme vous le soulignez, que la plupart des « écolos » déforment la réalité des concepts thermodynamiques les plus évidents pour les besoins de leur idéologie "

      Bis repetita : Quelques exemples SVP ?


    • pemile pemile 28 mars 13:10

      @Seth « Merci de développer votre appréciation sur cette question d’une énergie qui semblerait d’après vous non créatrice. »

      D’où tu sors ça ??!!


    • pemile pemile 28 mars 13:13

      @Luniterre « On voit donc tout de suite que vous parlez pour ne rien dire sauf tenter de vous sortir de vos affirmations précédentes ! »

      A propos de ton affirmation "« l’entropie est d’abord et avant tout une force »créatrice«  » ?

      Tu peux sourcer où Prigogine aurait déclarer une telle ânerie ?

      bis repetita : Un système dissipatif n’est pas un système fermé et c’est la dissipation de l’entropie qui est compensée par la création d’information


    • pemile pemile 28 mars 13:23

      @Seth

      La néguentropie est nécessairement limitée dans le temps ou l’espace et ne peut s’appliquer qu’à un système ouvert.


    • pemile pemile 28 mars 13:50

      @Luniterre « les cellules de Bénard »

      Déjà posté ici, mais les réactions oscillantes de Belooussov-Jabotinski sont encore plus magiques à observer, non ?

      https://www.agoravox.fr/commentaire6716967


    • Seth 28 mars 14:03

      @pemile

      De là, à moins que tu te sois mal exprimé :

      « pour oser déclarer que « l’entropie est d’abord et avant tout une force »créatrice«  » ! »


    • pemile pemile 28 mars 14:11

      @Seth « De là, à moins que tu te sois mal exprimé »

      Je citais l’ânerie de Luniterre et où vois tu une " question d’une énergie qui semblerait d’après vous non créatrice. » ??!!


    • chapoutier 28 mars 14:12

      @Seth
      Gloire à pémile
      il connait tout sur tout mieux que tous
      pas un sujet il ignore
      sur tout sa fraise il ramène
      à chacun il met son nez dans son caca
      rien ne lui fait peur pas même sa nullité
      que serait agora sans pémile
      même macron à la cheville ne lui arrive
      mais qu’il ferme sa gueule rien qu’une fois !
       smiley  smiley  smiley


    • pemile pemile 28 mars 14:20

      @chapoutier « mais qu’il ferme sa gueule rien qu’une fois ! »

      T’es mignon toi, tu me bannis sur tes articles et tu me cours après comme un petit roquet pour me tenter de me mordre les mollets ! smiley


    • charlyposte charlyposte 28 mars 14:20

      @chapoutier
      LOL smiley je confirme.


    • chapoutier 28 mars 14:22

      @charlyposte
      ça marche à chaque fois !
      il en faut pas beaucoup pour l’énerver.


    • pemile pemile 28 mars 14:26

      @Seth

      Et pour ton attaque des écolos qui n’aurait pas lu « La Décroissance » de Georgesgu Roegen on la laisse sous le tapis ?

      https://www.agoravox.fr/commentaire6817424


    • pemile pemile 28 mars 14:28

      @chapoutier « il en faut pas beaucoup pour l’énerver. »

      Débloque moi sur tes articles, on verra qui s’énerve ? smiley


    • Luniterre Luniterre 28 mars 14:34

      PS : pour enter d’aller un peu plus loin en quelques mots (une gageure, mais pourquoi pas...) :

      « ...ça commence en France avec la 3ème des Collèges où on append à la fois le principe de la conservation de l’énergie, base intangible, et celui de sa prétendue « consommation » qui n’est donc évidemment que dispersion/dissipation.

      Un endoctrinement pseudo « écolo » et tout à fait « lyssenkiste » à sa manière, en réalité ! »

      Tout système thermodynamique, qu’il soit vivant ou non, commence par stocker de l’énergie, avant de la disperser/dissiper, tôt ou tard, d’une manière ou d’une autre.

      Même une bouteille de gaz abandonnée, au bout d’un certain temps, finira par se corroder et disperser/dissiper son contenu !

      Cela ne change donc évidemment rien au principe de la conservation globale de l’énergie.

      Même en supposant qu’il soit possible de « réparer », en la ressoudant ou autrement, cette bouteille, pour y remettre du gaz dedans, toute l’opération est déjà en soi une nouvelle utilisation d’une autre quantité d’énergie préalablement stockée et qui est ainsi à son tour dispersée/dissipée. (... et non pas « consommée » !), etc...

      Le bilan global de tout stockage d’énergie, dont celle qui permet la vie, est enfin de compte une augmentation de l’entropie : dispersion/dissipation de l’énergie.

      C’est le principe même de la plupart des phénomènes cosmiques, dont la vie.

      C’est donc l’inégalité originelle, dès les premières secondes du Big Bang, de la dispersion de l’énergie, qui provoque des phénomènes structurants (transitions de phase) pour en revenir à une plus grande « efficacité », en un sens, de la dispersion/dissipation. 

      C’est donc bien le principe même de l’entropie qui est « créateur » de toutes les formes de structures dissipatives d’énergie (dont la notre) dans l’univers.

      Bien évidemment c’est là une approche ultra simplifiée pour tenir en un post.

      Pour aller un peu plus loin voir déjà :

      https://mgm-ec.fr/themes-de-lemergence/transitions-phase-brisures-symetrie

      Luniterre


    • Luniterre Luniterre 28 mars 14:43

      @pemile

      Vous répondez sans lire les posts et les docs jointes, donc tout échange avec vous n’a qu’un intérêt purement polémique, à jouer sur les mots et leur répétition, et donc stérile, en fin de compte.

      Luniterre

      https://www.agoravox.fr/commentaire6817470


    • Seth 28 mars 14:44

      @chapoutier

      Un peu de respect pour la sainte réincarnation de Pic de la Mirandole SVP.  smiley


    • Seth 28 mars 14:47

      @chapoutier

      Mais il faut reconnaître à sa décharge que l’entropie vue par Wiki est assez difficile à saisir.  smiley


    • pemile pemile 28 mars 15:06

      @Seth « Mais il faut reconnaître à sa décharge que l’entropie vue par Wiki est assez difficile à saisir. »

      Là, c’est l’entropie vue par AVox, et je te trouve bien discret sur les âneries de Luniterre, non ?


    • pemile pemile 28 mars 15:20

      @Luniterre « Vous répondez sans lire les posts et les docs jointes »

      Accusation gratuite et fausse, mais je n’ai pas lu le bouquin de Brissaud Ivan, Chaline Jean, Queiros-Condé Diogo, si tu l’as effectivement lu, plutôt qu’un copié/collé du résumé de l’éditeur, tu nous en présentes les points intéressants ?


    • Luniterre Luniterre 28 mars 15:21

      @pemile

      En fait, au lieu de répondre sur le fond et éventuellement aux documentations jointes aux posts et à l’article vous ne faites que de répéter vos insultes et invectives.

      Dans ces conditions la question d’utiliser le système de blocage se pose pour votre cas : ce serait bien le premier de ma part, mais pourquoi pas...

      Luniterre


    • pemile pemile 28 mars 15:28

      @Luniterre « En fait, au lieu de répondre sur le fond »

      j’ai au contraire répondu très précisément sur le fond, dès mes premiers posts, système dissipatif et entropie !

      T’as seule réponse fut des attaques, mes posts seraient trop courts, affirmer que je lisais pas les posts des autres jusqu’au bout, parler pour ne rien dire !

      https://www.agoravox.fr/commentaire6817497


    • pemile pemile 28 mars 15:30

      @Luniterre « Dans ces conditions la question d’utiliser le système de blocage se pose pour votre cas »

      Si il est interdit de parler ici librement d’entropie et de néguentropie, je me ferai une raison !


    • Luniterre Luniterre 28 mars 16:34

      @pemile

      Vous parlez pour ne rien dire d’utile !

      Luniterre


      https://www.agoravox.fr/commentaire6817582


    • chapoutier 28 mars 16:44

      @Luniterre

      @pemile

      Vous parlez pour ne rien dire d’utile !

      et cela fait des années que cela dure, et il n’est pas le pire, que dire de DACH et autres zigotos du même acabit !


    • Luniterre Luniterre 28 mars 19:18

      PS : pour tenter d’aller un peu plus loin...

      Luniterre


    • @Luniterre
      Pour revenir a ton article et sa partie sur le temps
      plus plus j’y réfléchis aussi plus je pense que Yila Prigojine à raison dans son approche du probleme sur le temps, le his c’est un peu come si on parlais des notions d’électricité au 15 siecle, on se doutais lorsqu’on voyais un orage que quelque chose d’inexplicable existais , nous n’avions à cette époque pas les clef de comprehention du pb qui sont arrivées apres


    • @chapoutier
      Oui il ne se trompe jamais ...comme macron ..
      c’est la vertité qui se gourre ^^


    • @pemile
      « tu me cours après comme un petit roquet pour me tenter de me mordre les mollets ! »
       
      Te pordre, c’est l’infox alimentaire assurée smiley


    • Astrolabe Astrolabe 29 mars 21:26

           
      Le temps n’existe pas ..


    • John John 30 mars 09:00

      Salut Astrolabe !

      « Le temps n’existe pas »

      Ben moi ce matin j’ai eu comme l’impression d"avoir perdu une heure de sommeil cette nuit ...


    • suispersonne 28 mars 11:22

      Obligé de me replonger dans la réflexion.

      Besoin de combustible : pardonnez la naïveté et la paresse.

      Il me semble avoir entendu que le temps a commencé avec la matière, quelle que soit sa nature, et qu’il n’y a pas de temps avant le temps.

      Autrement dit, ce n’est qu’une dimension parmi d’autres, dont la plupart imperceptibles par nos sens.


      • Luniterre Luniterre 28 mars 12:47

        @suispersonne

        Même entre scientifiques au plus haut niveau il y a toujours un débat de fond sur la « réalité » ou non du concept de « temps ».

        Pour Einstein le temps est donc « relatif » mais une interprétation possible, selon certains écrits, de ses principes relativistes, est que le temps n’existe tout simplement pas.

        Est-ce que le temps peut « exister » tout en étant « relatif » au sens d’Eistein : à cette question Prigogine répond carrément oui, en fonction, précisément, de l’évolution thermodynamique de l’univers.

        Même dans les processus physiques dits « réversibles » il n’y a pas de retour en arrière de la « flèche du temps », aussi « relatif » soit-il !

        Aussi « relatif » soit-il, le temps est donc bien une « réalité » incontournable de notre univers.

        Le reste, c’est soit de la science-fiction, soit de la métaphysique, à laquelle s’adonnent donc malgré tout, pour des raisons religieuses, idéologiques ou autres, quelques scientifiques par ailleurs d’un très haut niveau.

        C’est dans l’air du temps, et c’est bien dommage...

        A noter qu’en ce sens on peut considérer cela comme un retour en arrière, au sens d’en revenir à l’obscurantisme.

        Une autre forme de « relativité » du temps, celui de la « civilisation »...

        Luniterre


      • Luniterre Luniterre 28 mars 16:29

        @Tous ceux qui s’intéressent vraiment au fond du sujet :



        (Ne concerne donc pas M. Pemile !)


        « Enfin, on rencontre également des variétés mixtes caractérisées par 
        un ordre spatio-temporel, comme par exemple des structures mobiles 
        ou des ondes chimiques. 
        Il s’ensuit que d’un point de vue général, une source d’ordre due à l’écart d’équilibre et provoquée par une instabilité de la branche 
        thermodynamique, peut apparaître sous des aspects très différents. 
        En outre, elle peut aussi manifester ses effets dans tous les domaines 
        de la physique macroscopique relatifs à l’évolution des processus dissipatifs. 
        La véracité et l’intérêt de cette propriété sont aujourd’hui complètement reconnus. 
        Tout d’abord, parce que l’existence de semblables sources d’ordre 
        n’est nullement en contradiction avec le second principe de la thermodynamique, en dépit de sa dénomination de principe de dégradation de l’énergie. Il suffit en effet de rappeler que cette qualification n’est justifiée que pour l’ensemble des systèmes isolés et qu’elle ne s’étend pas aux évolutions sous contraintes considérées ci-dessus. 
        Ensuite, parce que diverses manifestations de cet ordre dynamique 
        présentent une analogie remarquable avec des comportements considérés auparavant comme propres aux processus biologiques. On 
        peut d’ailleurs ajouter sans crainte d’exagération, que la recherche 
        de telles connexions entre structures biologiques et propriétés de non 
        équilibre constitue l’un des plus puissants stimulants de l’intérêt témoigné actuellement en faveur de la thermodynamique des processus irréversibles. » 

        ************************************

        « D’autre part, on peut présumer que la production d’entropie elle même interviendra utilement pour l’interprétation des lois d’évolution prébiologiques qui ont donné naissance aux premiers organismes 
        vivants. Sous ce rapport, les seuils d’instabilité les plus intéressants 
        sont ceux qui ont entraîné un accroissement de la production d’entropie, permettant ainsi à de nouvelles structures dissipatives de se former et de se substituer successivement l’une à l’autre. Ce problème a été étudié séparément ailleurs [1, 2]. Nous nous contentons d’observer ici que c’est par cette voie qu’il est possible d’obtenir une première interprétation du caractère autocatalytique de l’évolution biologique suggéré par de nombreux auteurs [49]. 
        Quoiqu’il en soit, on peut considérer comme acquis, le rôle fondamental de la thermodynamique des processus irréversibles dans l’effort de rapprochement entre, d’une part, le principe d’évolution de la matière inanimée, relatif principalement à la dégradation et à la destruction des structures, et d’autre part, le principe d’évolution biologique qui implique au contraire, la création de structures, en réponse aux contraintes éloignées de tout état d’équilibre, qui règnent dans la biosphère. »

        Prigogine Ilya, Glansdorff Paul. L’écart à l’équilibre interprété comme une source d’ordre. Structures dissipatives.


        • Luniterre Luniterre 28 mars 16:44

          PS :

          @Tous ceux qui s’intéressent vraiment au fond du sujet :



          (Ne concerne donc pas M. Pemile !)

          Un article relativement plus récent (2019) et moins technique, bien que rédigé par Marceau Felden, Physicien, professeur honoraire de l’Université de Paris XI, Université Paris-Saclay. De la très bonne « vulgarisation », donc et qui dit sensiblement la même chose :

          https://theconversation.com/levolution-un-principe-universel-127556

          Luniterre


        • Luniterre Luniterre 28 mars 17:38

          PS 2 :

          @Tous ceux qui s’intéressent vraiment au fond du sujet :

           

          (Ne concerne donc pas M. Pemile !)

           

          Deux autres documents utiles sur le sujet :


          L’un de 1983, assez accessible, et qui se réfère abondamment à Prigogine :

          Christine Kosmopoulos. Néguentropie et évolution. Du désordre thermodynamique à l’ordre du vivant.


          https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-04563831/document


          L’autre, plus récent, mais aussi plus « technique » :

          Marie Chollat-Namy, Giuseppe Longo. Entropie, Neguentropie et Anti-entropie : le jeu des tensions pour penser le vivant.

          https://ens.hal.science/hal-03933227v1/file/ChollatLongo-entropies_2023_01_10.pdf


          Luniterre


        • Luniterre Luniterre 28 mars 19:06

          CONCUSION (même si « provisoire »...)

          L’âne de cette histoire n’est donc ni Prigogine (Prix Nobel), qui a bien démontré que l’entropie a un aspect « créatif », ni l’auteur de ces lignes qui avait, de plus, mis précisément le mot entre guillemets, dans l’article ci-dessus, mais bien M. Pemile, l’âne utile, que l’on remercie par conséquent d’avoir « animé » ce débat et donc en un sens permis d’aller plus loin en termes de recherches de documentations, même s’il ne les lira sans doute pas !

          Luniterre


        • Luniterre Luniterre 28 mars 19:15

          CONCLUSION (même si « provisoire »...)

          L’âne de cette histoire n’est donc ni Prigogine (Prix Nobel), qui a bien démontré que l’entropie a un aspect « créatif », ni l’auteur de ces lignes qui avait, de plus, mis précisément le mot entre guillemets, dans l’article ci-dessus, mais bien M. Pemile, l’âne utile, que l’on remercie par conséquent d’avoir « animé » ce débat et donc en un sens permis d’aller plus loin en termes de recherches de documentations, même s’il ne les lira sans doute pas !

          Luniterre


        • pemile pemile 28 mars 20:38

          @Luniterre « mais bien M. Pemile, l’âne utile »

          Alors que l’âne utile dit exactement ce que dit Prigogine, c’est la dissipation de l’entropie qui permet aux structures de se former. (ce qu’explique ton deuxième lien, Néguentropie et évolution)


        • Luniterre Luniterre 28 mars 21:09

          @pemile

          Et comme je n’ai jamais dit autre chose, toutes vos attaques puériles étaient donc parfaitement inutiles, quant au fond, mais elles m’ont tout de même amené à ce doc d’époque qui, précisément, permet de clore ce débat !

          https://www.agoravox.fr/commentaire6817582

          Prigogine Ilya, Glansdorff Paul. L’écart à l’équilibre interprété comme une source d’ordre. Structures dissipatives.


          Avec encore une fois mes remerciements pour votre « ânerie utile », celle de l’entêtement que vous avez mis à dénigrer cet article, et sans lequel je n’aurais peut-être pas déterré ce bijoux de si tôt !


          Tout comme la remarque négative en « modération » m’a amené à déterrer les trois vidéos remarquables citées dans le tout premier post, donc, avec cette réflexion selon laquelle « à quelque chose malheur est bon »...

          Luniterre



        • pemile pemile 28 mars 23:39

          @Luniterre « Et comme je n’ai jamais dit autre chose »

          Si, si, tu as dit « l’entropie est d’abord et avant tout une force »créatrice«  » et ça reste une ânerie.

          Tu devrais peut être mieux relire L’écart à l’équilibre interprété comme une source d’ordre. Structures dissipatives.

          Ce n’est donc ni l’entropie, ni d’ailleurs aucun potentiel thermo-dynamique, qui permet de caractériser l’évolution irréversible d’un système, mais seulement la production d’entropie qui s’approche de sa valeur minimum.
          Dans certains cas cette valeur minimum de la production d’entropie ne peut être atteinte qu’en augmentant l’hétérogénéité, la complexité du système. Peut-être que cette évolution spontanée qui se manifeste alors vers des états à hétérogénéité plus grande pourra-t-elle donner une impulsion nouvelle à l’interprétation physico-chimique de l’évolution des êtres vivants.
          Ainsi, le théorème de production d’entropie minimum ouvrait la voie, dès son origine, à des possibilités remarquables de rapprochement avec les manifestations de structures spontanées au sein des états de non-équilibre.


        • Luniterre Luniterre 29 mars 00:15

          @pemile

          Et alors ? La suite :

          Ainsi, le théorème de production d’entropie minimum ouvrait la voie, dès son origine, à des possibilités remarquables de rapprochement avec les manifestations de structures spontanées au sein des états de non-équilibre. 


          Vous ne savez plus où vous en êtes vous même au point de ne plus savoir lire à force de vouloir avoir à tout prix raison contre l’évidence !

          Vous devenez de plus en plus pitoyable... 

          Bon, mais au moins, vous avez fait l’effort d’essayer de lire, c’est déjà très bien.

          Il vous reste à faire l’effort d’essayer de comprendre.

          Bon courage.

          Luniterre


        • pemile pemile 29 mars 10:23

          @Luniterre « Et alors ? La suite »

          Ne valide en rien ton ânerie.

          " Vous ne savez plus où vous en êtes vous même au point de ne plus savoir lire à force de vouloir avoir à tout prix raison contre l’évidence !Vous devenez de plus en plus pitoyable... Bon, mais au moins, vous avez fait l’effort d’essayer de lire, c’est déjà très bien. Il vous reste à faire l’effort d’essayer de comprendre. "

          Attaques gratuites pour tenter de clore le débat ? smiley

          L’entropie de ton discours augmentant, je vais aller voir ailleurs et te laisser retrouver un équilibre plus constructif !

          Sans rancune.


        • Luniterre Luniterre 29 mars 10:47

          @pemile

          Question « attaques » vous êtes particulièrement mal placé, dans ce « débat », étant donné que vous avez dès le début tenté de dénigrer l’article sans approfondir aucune notion.

          A présent vous avez clairement soulevé un pavé qui vous retombe sur les pieds et la seule « stratégie » d’auto-validation qui vous reste, c’est la fuite !

          Je ne vous retiens surtout pas, néanmoins...

          Le type de comportement qui veut toujours avoir raison même contre l’évidence, c’est le type même de l’obscurantisme maladif.

          Allez donc exercer votre vindicte et votre arrogance ailleurs !

          Luniterre


        • pemile pemile 29 mars 18:41

          @Luniterre « vous avez clairement soulevé un pavé qui vous retombe sur les pieds »

          Mais de quoi tu parles ??!!


        • Luniterre Luniterre 29 mars 19:14

          @pemile

          Le type de comportement qui veut toujours avoir raison même contre l’évidence, c’est le type même de l’obscurantisme maladif.

          Luniterre


          PS : généralement incurable.


        • pemile pemile 29 mars 19:20

          @Luniterre « Le type de comportement qui veut toujours avoir raison même contre l’évidence »

          Mais pourquoi tu ne fais qu’enchaîner les biais, bis repetita, quel pavé et maintenant, quelle évidence ?


        • Luniterre Luniterre 29 mars 19:31

          @pemile
          Généralement incurable...

          Dans votre cas, une évidence !

          Luniterre


        • pemile pemile 29 mars 19:45

          @Luniterre « Généralement incurable... Dans votre cas, une évidence ! »

          Amusant ces attaques gratuites mais un peu puériles, non ?

          Une question simple pour faire avancer ce débat qui part en sucette :

          Explique nous le plus simplement possible le lien entre entropie et création d’ordre ?


        • Luniterre Luniterre 29 mars 20:10

          @pemile

          Inutile pour vous, vu votre comportement maladif :

          https://www.agoravox.fr/commentaire6817774

          Vous retirer du débat, c’est donc votre choix.

          Les lecteurs que le sujet intéresse réellement trouveront la documentation dans les liens et les posts qui leurs sont expressément destinés. 

          Luniterre


        • @pemile
          Bonjour à Luniterre
           
          Tu t’es fais un nouvel ami à ce que je peut constater une fois de plus smiley smiley
          à vouloir t’étaler ^^
          C’est à croire que tu le fais exprès ? enfin la c’est dis pour etre positif pas pour relever tes insuffisance congnitives brillament évoquées dans le tout dernier Tatania qui parles de toi , aucun doute un bout de la video le démontre sans aucun doute avec ton ami P.K. tu l’a vue ? sur bleu
          Ah t’a arrété de la visionner,n ah je comprend (aussi)
           
          Sinon à part ca, c’est pour un sondage ...

          t’es le plus enervé ce jour par ?
          Le declarations deD Trump sur ton progressisme h& hé hé , oups je ris ca dois etre désagréable, je vois nonosse sur bleu qui chouine à mort comme une vieille porte vermoulue
          Ou c’est les dirigeants d’Autriche qui ont sorti le carton rouge pour ton esclavagisme de masse .
          Lequel des 2 , nann les deux tout autant ? smiley smiley
           ..
          L’option subsidiaire par Ouam , te fatigues je le sais, c’est mon destin !
           
          Et attends c’est pas tout, c’est pas fini ...
          Mais chutt j’ébruite pas... ca va etre trop trop drole, chaque chose en son temps ca se déguste un nectar pareil ^^ smiley


        • @Luniterre
          Salut à toi
          "Vous ne savez plus où vous en êtes vous même au point de ne plus savoir lire à force de vouloir avoir à tout prix raison contre l’évidence !

          « 

          Comme d’ab, c’est l’inverse qui autrais été extraordinaire
           
           
           »Vous devenez de plus en plus pitoyable... 

          « 
          C’est une forme de statut chez 0.75 d’essayer d’etre le plus con d’ici ,
          alors chaque jour qui passe il se surpasse dans son domaine pour ne pas perdre sa place tout en haut du podium
          je ne comprends d’ailleurs pas son inquietude pathologique à ce sujet ,
          il a tant d’avance qu’il est loin devant nous tous même réunis smiley smiley

           »Bon, mais au moins, vous avez fait l’effort d’essayer de lire, c’est déjà très bien.

          « 
          Il a fait l’effort ... ne te plains pas, c’est une rareté dont nous ne bénéficions pas tous
           
           
           »Il vous reste à faire l’effort d’essayer de comprendre."

          Le t’es tres tres tres optimiste
          ca peut arriver tu me diras cépafô un peu comme p ex gagner les 250 millions de la cagnotte...
          ...
          quoique tout réfléchi et pesé ...
          le challenge cagnotte me semble plus accessible question probas ^^


        • pemile pemile 29 mars 20:52

          @Luniterre « Inutile pour vous, vu votre comportement maladif »

          Ma simple question te pose donc un problème ?

          Te demander d’arrêter tes attaques gratuites et d’argumenter sur le fond (Explique nous le plus simplement possible le lien entre entropie et création d’ordre ?) serait donc une raison de me « retirer du débat » ??!!

          Une petite synthèse, très simple (Atlan, Prigogine, Ibanov) pour amener du fond ?
          https://www.gsjournal.net/Science-Journals/Essays-Philosophy/Download/6906


        • pemile pemile 29 mars 20:58

          @Luniterre

          PS ; Une archive complète de nos échanges pour compléter l’analyse de ce débat sur ton blog ?

          https://archive.ph/QeSw9

          https://cieldefrance.eklablog.com/2025/03/ilya-prigogine-et-il-y-a-le-temps.et-le-bon-cote-de-l-entropie-debat-sur-agoravox.html


        • Luniterre Luniterre 29 mars 21:08

          @pemile

          Relisez vous :

          https://www.agoravox.fr/commentaire6817774

          Vous retirer du débat, c’est votre choix.

          Luniterre


        • pemile pemile 29 mars 21:26

          @Luniterre « Vous retirer du débat, c’est votre choix. »

          Du tout, plutôt une conséquence de ton refus de débat et tes attaques gratuites devenues systématiques pour clore ce débat !

          PS : mon historique prouve que néguentropie ou propriétés émergentes sont des sujets auxquels je participe ci depuis 10 ans.


        • @pemile
          Un peu comme contre la surveillance numérique et faire une oub extraordinaire pour cette grosse bouze de linky’s ou portan,t il est parfaitement expliqué dans Arte « Tous survéllés » l’utilisation du Gvt chinois que tu apprécies tant les rois du « credit social » qui l’utilsent pour espionner et fliquuer les opposants politiques et les Oughouyrs sans biuen sur l’avoir vu dans un reportage que tu disais en plus « voir apprécié » donc etre un peu concentré dessus
          Ou le débile à été jusqu’a m’expliquer que son smartphone t’espionne aussi, sauf quer le débile ingnore dans ses argumentations foireuses que ton smartphone tu peut l’eteindre ou le rendre inactif , alors que l’equivalent du linky’s c’est impossible sauf si le neuneu à une solution a proposer ?
           
          Ou tes mutiples délires et attaques sans fin lorsque je promeut ici TOR et l’utilise
          Tor qui est conséillé y compris dans l’article que je t’ai joins pour se proteger de la surveillance et traque numérique
          Mais pemile il est contre la traque numerique ..
           
          Ouais un peu comme les talibans sont pour la défense des femmes en fait !
          T’es sur d’avoir tout compris ? (ptdr)


        • pemile pemile 29 mars 21:39

          @Ouam (Paria statutaire non vacciné) « Un peu comme contre la surveillance numérique et faire une oub extraordinaire pour cette grosse bouze de linky’s »

          Bis repetita, je suis actif contre la surveillance numérique, domaine que je maîtrise assez bien, et le Linky n’est pas une grosse bouze ! smiley


        • Luniterre Luniterre 29 mars 21:43

          @pemile

          « L’entropie de ton discours augmentant, je vais aller voir ailleurs et te laisser retrouver un équilibre plus constructif !

          Sans rancune. »


          Sans rancune, j’enregistre le doc :

          https://www.gsjournal.net/Science-Journals/Essays-Philosophy/Download/6906


          Votre seule contribution réellement utile à ce débat, en dehors des recherches complémentaires qu’il a suscitées.

          Luniterre


        • @pemile
          C’est ce que racontent tous les petits kapos hipocrites
          Tu maitrises rien... à part l’inbfox grossiere ou la tu exelles


        • @pemile
          "Bis repetita, je suis actif contre la surveillance numérique

          "

          Oui en provoumant à mort ta bouze jaune (cad ton compteur connecté) dénoncé à juste titre par arte dans tous surveillés 
          en crachant depuis des lustres sur TOR, d’esswayer par tous les moyens de m’en faire abandonner mon utilisation ici par exemple tes dixaines de posts le démontrent

          Bref t’es contre la surveillance numerique ...
          comme moi le grand mufti du Caire ^^

          En plus tu t’assumes pas ....c’est lamentable !


        • @Luniterre
          J’ai une question ?
          Tu regardes les derniers resultats des traveaux de J Webb c’est passionnant ce qu’ils disent grace a ce télescope

          Aussi l’experience physique recente (2022) d’Alain Aspect p nobel de physique

          Ces deux chosent confirment qu’il noius manque bcp d’infos à l’heure actuelle

          ben ouais comment tu fais pour modifier la phase d’un couples de photons à distance espacés l’un de l’autre de x fois la vitesse de la lumiere
          Ne croyant pas à la magie ni aux grigris
          Tu as la théorie des tachyons évoquées j’en avais causé ici à l’époque
          Bref sans ceci (ou un truc similaire) la decouverte dA Aspect reste inexplicable


        • Luniterre Luniterre 29 mars 23:33

          @Ouam (Paria statutaire non vacciné)

          Bonsoir, 
          Je suis assez vieux pour m’être passionné pour le travail d’Alain Aspect à l’époque même où il a produit l’essentiel de ce qui lui a valu le Nobel en 2022. L’étonnant, c’est qu’il n’ai pas eu ce prix bien mérité bien plus tôt !

          Ceci dit, en tant qu’autodidacte, je n’ai malheureusement pas la capacité d’en comprendre le formalisme mathématique. Néanmoins il n’est tout de même pas trop difficile de comprendre que cela implique une sorte de « révolution épistémologique » dans notre compréhension du monde et de l’univers.

          De même que les travaux d’Einstein, d’Heisenberg, de Prigogine, etc..., même si ces savants ont cultivé entre eux des polémiques au plus haut niveau. (« Post-mortem » dans le cas Aspect Vs Einstein, mais donc tranchée par l’expérience !).

          En tout cas, ces polémiques là nous font réfléchir et nous enrichissent mentalement.

          Je n’ai suivi que de loin, si l’on peut dire, les découvertes du JWST, mais il semble effectivement qu’elles soient susceptibles de renouveler, voire de révolutionner, également, la cosmologie :


          Luniterre

        • @Luniterre
          Salut
          Regarde ici
          https://youtu.be/L9IsmYCewDY?t=781

          Si l’expansion de l’univers est plus rapide que la vitesse de la lumiere
          c’est donc qu’il existe une autre relativité de la vitesse de la lumiere
          donc du temps
          La seule explication possible aurais été que nous nous déplacions vers 2 oossés differents a des vitesses au moins plus de demi de la vitesse de la lumiere
          et ce n’est pas le cas vu que ce phénomene semble se produire de maniere circulaire cad dans toutes les directions
          Vu
          Pour le travail d’alain aspect essaye de te trouver le résumé de son experience, tu n’as pas besoin de formalisme mathématique , ici c’est de l’experience de physique pure et dur , du constat factuel.
          D’ou ma emarque comment est il possible à une immense distance par rapport a un photon d’ou une icidene de proxymté est de fait exclue , de changer une phase d’un autre couple d’une onde electrique (un photon est une onde) plus vite que la vitesse de la lumiere (donc de l’onde elle même)
          Je sais je pose juste la question n’ayant pas pour l’instant et avec regrets la réponse, par conbtre celle ci l’est car je repete commment (donc quel est le vehicule) qui transmet l’info au couple de l’un à l’autre (et a de tres grandes distances si on respecte l’échelle) bien plus rapidement que la vitesse de la lumiere..
          Comme pour le temps et la relativité , on sais de maniere quazi formelle sur un referentiel a peu pres fixe cad loin de la vitesse de la lumiere
          Si on reprend l’experience d’einstein de l’obsevateur fixe exterieur de celui dans la fusée , tout va bien tant que l’on est assez loin de la fameuse vitesse de la lumiere dans le vaisseau .. (si c’est impossible je sais) nous arrivions pile a cette vitesse de la lumiere dans le dit vaisseau et d’une rojection d’un lazer dans le dit vaisseau et que nous filmions l’action avec une cam haute vitesse 
          la à un moment plus rien ne collerai , parce que si la cam continue a filmer dans son referentiel temporel à elle la lumiere qui se déplace a sa vitesse dabs le vaiusseau donc toujours à 300.000 km s avec le meme nombre d’imagfes que celle prise au meme moment par l’observateur lui fixe donc dans un autre refentiel tout s’effondre alors, soit dans le vaisseau c’est figé ou tres tres lent et c’est facile a savoir au nombre d’images prises entre les 2 observateurs differents l’un le fixe par exemple devrais avoir n * x (le referetiel different ) plus d’images que celui du vaisseau , sinon les réferentiels de temps eux ont changé ,
          Et donc si plus le meme nombre d’images mais la meme vitesse prise cad à 300.000kms/s c’est donc que le temps ou sa vitesse s’est distordue dans le vaisseau

          un peu comme l’experience des horloges de pecision mises une fixe sur terre et l’autre dans l’avion qui se déplace sauf qu’ilci l’echelle de séparation entre les deux est infime par rapport à celle de la lumiere
          que se passerai t’il donc avec cet avion égale à celle de la lumiere ? tout se fige ?
          J’exclus une superieure à celle ci car c’est physiquement impossible mais pareil pour l’exercice intellectuel
           
          si plus rapide que la lumiere le temps pourrais etre remonté si on reste sur cette theorie, je n’y crois pas, il existe donc d’autres réferentiels temporels inconnus 


        • @Luniterre
          donc si tu a bien suivi ce que j’ai expliqué dans le post precedent
          si on est pour l’exemple a 90% de la vitesse de la lumiere dans le vaisseau
          soit la vitesse dans le vaisseau n’est plus que de 10% par rapport a la reelle cad a 30.000 kms dans le vaisseau soit autre proba
          c’est le temps qui n’est plus qu’a 10% donc retour sur terre celui sur terre pour la meme expérience lui auras 9 fois plus d’images que celui dans le vaisseau
          ou encore autre théorie un compromis des 2 possibiltés ?

          Mais dans tous les cas une distortion sur le referentiel de celui qui est fixe et du reste de l’observable

          si tout est identique ou quazi de celui en fixe par rapport a celui qui s’éloignerais dans ce cas
          la vitesse de la lumiere par rapport au reste de son environnement est dépassée dans le vaisseau
          mais ici c’est soit une des options qui est choisie avoir chacun toutes les cases cochées est impossible avec cette experience


        • @Luniterre
          Pour J Webb absolument et ici tu n’a vu qu’un article il en existe de nombreux particulierement interessants (trop meme) ^^


        • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 30 mars 09:07

          @Ouam (Paria statutaire non vacciné)
           
           ’’si plus rapide que la lumiere le temps pourrais etre remonté si on reste sur cette theorie, je n’y crois pas, il existe donc d’autres réferentiels temporels inconnus’’
          >
          Le temps est le nom que nous donnons généralement pour expliquer la durée des processus entropiques.À l’approche de la vitesse de la lumière, les processus ralentissent. À la limite, un être vivant arrête de vieillir. Un peu comme dans un congélateur.
          Si on peut ralentir les processus entropiques, en revanche, on ne peut pas les inverser. Ce qui veut dire qu’il est impossible d’avoir des durées négatives. Autrement dit, on ne peut pas voyager dans le temps. Cette idée des voyages dans le temps est ce que j’appelle le terre-platisme moderne.


        • pemile pemile 30 mars 12:10

          @Ouam (Paria statutaire non vacciné) « Tu maitrises rien... à part l’inbfox grossiere ou la tu exelles »

          Source un seul de mes posts qui contiendrait une erreur ou une infox concernant la surveillance numérique ?


        • @pemile
          Tes nombreux messages pour le linky’s qui est potentioellement un outil tres dangeureux et qui en fais partie
          Il existe des tonnes de tes aneries sur les articles de Marc Filtermann
          D’ailleurs tes sois disant amis en causent aussi
          Tu es un menteur , on ne peut pas etre en meme temps contre la surveillance du numérique , avoir visionné tous surveillés d’arte , bon je sais que ton QI lité ne t’as pas permi de comprendre seul les dangers pourtant evoqués dans ce reportage, pour dire à quel point tu merites ce legendaire 0.75
           
          Bref se dire contre la surveillance du numerique et promotionner de l’autre un ooutilm de surveillance de masse cela s’appelle de la dissonnace cognitive, injonction contradictoire etc ....

          Se dire contre l’utiulisation de tor ou pire dire a un utilisateur (ici moi) jusqu’a uiinventer des conditions d’utilisations arbitraires débiles suite a un article cette fois indiscutables qui le place comme outil contre la surveillance numerique, c’est idem
          Tu es un menteur , qui en plus ne s’assumes pas le syndrome de l’enfant immature avec un QI tres faible car il faut vraiment etre tres limité cognitivement pour « arriver à s’imaginer » que les autres ne vont pas s’en rendre compte eux aussi

          C’est donc soit infox, soit mensonges soit les 2

          Tu demandais des preuves tu en à un paquet
          Et tu notes que moi je repond aux questions toi jamais des que tu sais que tu es acculé ddans tes mensonges délirants dignes du niveau d’un secpa de cité .


        • @Francis, agnotologue
          "Le temps est le nom que nous donnons généralement pour expliquer la durée des processus entropiques.À l’approche de la vitesse de la lumière, les processus ralentissent. À la limite, un être vivant arrête de vieillir. Un peu comme dans un congélateur.

          "

          Donc une partie de la these d’ensytein devien fausse sur la vitesse de la lumiere dans le vaisseai qui n’est plus une constante à 300.000 km/s dans ce cas
          > Oui ou non ?


        • @Francis, agnotologue
          "Si on peut ralentir les processus entropiques, en revanche, on ne peut pas les inverser. Ce qui veut dire qu’il est impossible d’avoir des durées négatives. Autrement dit, on ne peut pas voyager dans le temps. Cette idée des voyages dans le temps est ce que j’appelle le terre-platisme moderne.

          "

          J’adhere
          Ce qu’il serai possible de faire dans le sens de déplacement de la lumiere donc la propagation de celle ci
          si tu (pouvais) te déplacer dans le meme sens que celle ci mais 10 fois plus vite qu’elle, tu pourrais cette fois visualiser le passé (d’un autre endroit bien entendu)


        • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 30 mars 18:52

          @Ouam (Paria statutaire non vacciné)
           
           je ne comprends pas la question.
           
           La vitesse de la lumière est mesurée à l’aune de ... la vitesse de la lumière.
           
           En effet, si à notre échelle, les étalons de distance et de durée issues de la mécanique classique sont suffisantes pour trouver toujours la même vitesse à la lumière, en revanche au niveau astronomique ça ne marche plus, vu que la lumière est l’étalon de mesure de l’espace et du temps.
           
          Selon moi, l’espace temps n’est pas un espace à 4 dimensions, mais un espace 3D régi par la vitesse de la lumière qui n’est pas infinie. on peut dire que c’est une constante cosmologique, dont la valeur est indéfinissable autrement que comme la plus grande valeur possible pour les objets matériels dans un référentiel donné (champ de gravité, vide spatial...).
           


        • @Francis, agnotologue
          " La vitesse de la lumière est mesurée à l’aune de ... la vitesse de la lumière.

          "

          vous pouvez le prendre dans tous les sens pourtant
          elle est definie danbs le vide a 300.000 km sec (a peu pres ne chipotons pas)
          donc a quelle vitesse est elle dans ce vaisseau si celui ci de seplace dans le sens opposé d’un point fixe à 90% de celle ci

          si vous trouvez la meme vitesse dans le vaisseau e, kmsec parcourus que celle dehors sur un point fixe cela ne colle plus vu que vous dépassez amplement la vitesse de celle ci vue par l’observateur fixe

          c’est ici ou ca ne colle plus
          et si on est a 100% de la vitesse de la lumiere soit dans le vaisseau le tempsrete mais je n’y crois pas , soit c’est la miliere qui cesserai sa progression
          ne pouvant pas changer sa vitesse au vu du reste de l’ensemble autour
          c’est soit l’un soit l’autre

          prtso je suis persuadé que celle ci peut etre frabchise et qu’elle l’est depuis longtemps vu le nombre d’etoiles, de planetes etc ; c’est quazi impossible qu’une ou des autres planetes ne soient pas bien plus avancées technologiquiement que nous à l’instant t et si la vitesse de la lumiere ne peut etre dépassée aucun déplacement de grand ordre n’est possible dans l’univers
          pareil vous pouvez le prendre par n’importe quel bout
          et si c’est sur une distortion du temps idem je ne crois pas a cette solution dans le sens ou si c’etais le cas les gens d’autres panetes bien plus avancées que nous quitteraient leurs planetes et il est impensable qu’ils acceptent de retrouver la leur apres 5000 ans 10.000 , 100.000 annes ou un million d’années apres , car tout aurai changé et ca se trouve la planete qu’ils connaiussaient n’existerais meme plus rendant ce voyage en fait sans trop d’interet, rien que par le temps du retour et de l’evolution manqué de l’endroit visité et le temps du retour 
          Ou alors dans le cas inverse le destin galactique est d’tre tous confinés à residence cad au mieux a moins de 50 années années lumieres donc 100 ans 50 aller 50 retour ce qui est tres faible
          Vu ?


        • @Francis, agnotologue
          "mais un espace 3D régi par la vitesse de la lumière qui n’est pas infinie. on peut dire que c’est une constante cosmologique, dont la valeur est indéfinissable autrement que comme la plus grande valeur possible pour les objets matériels dans un référentiel donné (champ de gravité, vide spatial...).

           ---
          Donc vous acceptez d’etre bloqué au mieux à 50 années lumiere de chez vous et ce quoi qu’en soit l’evolution
          un peu comme l’humain autrefois admettais etre bloqué par les limitations des distances de la planete terre..
          alors que ce jour grace aux sauts technologiques ignorés et impensables à cette époque ...on peut en faire le tour complet en 48 heures (si on le souhaites)
          ben pour le reste c’est pareil c’est nos limitations actuelles que d’autres ont pu (et obligés surtout si vous avez compris le post précédent) franchir.


        • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 30 mars 20:02

          @Ouam (Paria statutaire non vacciné)
           *
          ’’ a quelle vitesse est elle dans ce vaisseau si celui ci de seplace dans le sens opposé d’un point fixe à 90% de celle ci ’’
          >
          réponse là : https://www.google.com/search?client=firefox-b-e&q=%C3%A9quation+de+lorentz


        • Luniterre Luniterre 29 mars 19:37

          POUR CEUX QUE LE SUJET INTERESSE REELLEMENT :



          Le terme « structure dissipative » a été créé, en 1969, par Ilya Prigogine pour souligner la signification des résultats auxquels lui-même et ses collaborateurs de l’école de Bruxelles venaient de parvenir : loin de l’équilibre thermodynamique, c’est-à-dire dans des systèmes traversés par des flux de matière et d’énergie, peuvent se produire des processus de structuration et d’organisation spontanées au sein de ces systèmes, qui deviennent le siège de « structures dissipatives ». L’association entre les termes structure et dissipation, apparemment paradoxale puisque le mot structure évoque l’ordre alors que le mot dissipation évoque le gaspillage, le désordre, la dégradation, marquait le caractère inattendu de la découverte ; le second principe de la thermodynamique, qui a trait aux processus dissipatifs, producteurs d’entropie, était usuellement associé à la seule idée d’évolution irréversible d’un système vers l’état d’équilibre, identifié comme l’état de désordre maximal, où toute l’énergie utilisable du système s’est dégradée ; or, la découverte des structures dissipatives signifie que l’irréversibilité, loin de l’équilibre, peut jouer un rôle constructif et devenir source d’ordre. 

          ****************************

          Ilya Prigogine, physicien, chimiste et philosophe belge a reçu le prix Nobel de chimie en 1977 pour ses contributions à la thermodynamique des processus irréversibles et spécialement à la théorie des structures dissipatives. Il a en particulier montré que quand la matière s’éloigne de son état d’équilibre, celle-ci peut s’organiser d’elle-même. De tels phénomènes se manifestent aussi bien en en physique qu’en biologie ou dans les fluctuations climatiques. Apparaissent alors des configurations nouvelles qui semblent contredire l’accroissement perpétuel d’entropie que prédit la thermodynamique. Il a pu être montré que cet « ordre né du chaos » se paie par une dépense d’énergie fournie par le monde extérieur, mais ces systèmes ouverts, à toutes les échelles, jouent un rôle important dans la structuration des formes de la nature. 

          LE DOC COMPLET EN PDF :

          Luniterre


          • Luniterre Luniterre 29 mars 21:04

            POUR CEUX QUE LE SUJET INTERESSE REELLEMENT :

            Extrait du blog de François Roddier, astrophysicien, qui nous a quitté en 2023, mais son blog est heureusement resté accessible :

            https://www.francois-roddier.fr/?p=202

            [...]l’univers évolue en formant des structures matérielles de plus en plus complexes capables de dissiper de plus en plus efficacement l’énergie. Les étoiles, les planètes, les plantes, les animaux, et enfin l’homme forment une telle suite de structures.

            En physique, la puissance dissipée s’exprime en watts. L’efficacité avec laquelle une structure matérielle dissipe l’énergie peut s’exprimer en watts par kilogramme de matière. L’astronome américain Eric Chaisson a tracé une courbe montrant l’efficacité avec laquelle les structures citées plus haut dissipent l’énergie en fonction de l’âge de l’univers.[...] 

            Dès 1922, le chercheur américain Alfred Lotka écrivait : “la sélection naturelle tend à maximiser le flux d’énergie à travers une structure organique”. Un peu plus tard, il ajoute : “le principe de sélection naturelle agit comme si c’était une troisième loi de la thermodynamique” (c’est-à-dire une nouvelle loi de la mécanique statistique).

            Cette loi est maintenant démontrée. C’est la loi de Dewar. Comme l’évolution de l’univers, l’évolution des espèces est un processus de maximisation du taux de dissipation de l’énergie. L’évolution de l’humanité n’y échappe pas. La physique et la biologie nous montrent comment ce processus fonctionne.

            C’est un chercheur belge, d’origine russe, Ilya Prigogine qui a étudié le premier ce processus en détail. Son travail lui a valu le prix Nobel en 1977. Les étoiles, les planètes, les plantes, les animaux, l’homme, les sociétés humaines sont des structures dissipatives au sens de Prigogine.

            En mécanique statistique, la dissipation d’énergie porte le nom de “production d’entropie”. La loi de Dewar s’appelle “MEP” (en anglais : maximum entropy production). Une structure dissipative a la propriété de s’auto-organiser. Ce faisant, elle diminue son entropie interne en l’exportant à l’extérieur. Elle maximise le flux d’entropie vers l’extérieur.

            Depuis les travaux du chercheur américain Claude Shannon (1948), on sait qu’entropie et information sont deux aspects opposés d’un même concept. En exportant de l’entropie, une structure dissipative importe de l’information venant de son environnement. Elle mémorise cette information.

            Chez les plantes ou les animaux, l’information sur l’environnement est principalement mémorisée dans les gènes. Plantes et animaux sont adaptés à un environnement particulier. Cette adaptation se fait par sélection naturelle. Sont sélectionnés, les plantes où les animaux qui se reproduisent le plus vite, c’est-à-dire ceux qui accroissent le plus rapidement la dissipation d’énergie.

            En dissipant l’énergie, un être vivant modifie son environnement. Ses ressources naturelles s’épuisent ou se modifient. Les proies dont il se nourrit évoluent pour échapper à leurs prédateurs. Dès que l’environnement change, les gènes doivent évoluer à leur tour.

            Tout être vivant est ainsi pris dans un cycle infernal que le biologiste Leigh van Vallen a baptisé “l’effet de la reine rouge”, en référence au livre de Lewis Carrol “Alice à travers le miroir” dans lequel la reine rouge dit : “ici, il faut courir le plus vite possible pour rester sur place”.

            Pour rester en harmonie avec un environnement qu’il fait évoluer, un être vivant doit évoluer toujours plus vite. C’est la raison pour laquelle la dissipation d’énergie croit de plus en plus rapidement. L’information mémorisée dans les gènes ne cesse d’augmenter. Les êtres vivants deviennent de plus en plus complexes.

            Beaucoup de biologistes pensaient que l’adaptation à l’environnement se faisait de façon progressive. En 1972, le paléontologue américain Stephen Jay Gould montre que ce n’est pas le cas. Quasi-stationnaires pendant de plus ou moins longues périodes les espèces vivantes tendent à disparaître de façon brutale, laissant la place à de nouvelles espèces. C’est le phénomène des équilibres ponctués.

            En 1993, le physicien danois Per Bak et son collègue Kim Sneppen montrent que ce phénomène est une conséquence de la façon dont l’énergie se dissipe dans l’univers, un processus physique baptisé “SOC” (en anglais : self-organized criticallity). Dewar montrera ensuite que le phénomène “SOC” est une conséquence de la loi “MEP”. Le phénomène “SOC” fait que de nouvelles espèces animales apparaissent assez fréquemment, de nouveaux genres plus rarement, de nouvelles familles exceptionnellement.


            • pemile pemile 29 mars 21:36

              @Luniterre «  POUR CEUX QUE LE SUJET INTERESSE REELLEMENT »

              Ce qui valide et confirme un de mes premiers posts ici hier à 12:35 qui m’a valu ta rage ?


            • Luniterre Luniterre 29 mars 21:47

              @pemile

              Ce qui vous intéresse ici c’est de dénigrer. 

              Pour vous le sujet n’est qu’un prétexte.

              Luniterre


            • pemile pemile 30 mars 12:08

              @Luniterre « Ce qui vous intéresse ici c’est de dénigrer. »

              Du tout, c’est bien le fond, et de vérifier si les interlocuteurs maîtrisent le fond ou ne font que des copié/collé, et le fait que ma simple question sur le lien entre entropie et création d’ordre te mette en rage suffit à répondre à la question ?

              Quant à l’historique de nos échanges, pour ce qui est de dénigrer gratuitement, relis toi ?


            • Luniterre Luniterre 30 mars 12:40

              @pemile

              Votre « simple question sur le lien entre entropie et création d’ordre » ne m’a nullement « mis en rage », vu qu’il y est largement répondu dans l’article lui-même et dans les divers posts en réponses, même si effectivement pas aux vôtres, précisément, vu la pusillanimité et l’agressivité de votre questionnement, qui n’appelle donc pas réellement de réponse, au delà de votre volonté initiale de dénigrer l’article, ce qui met fin d’emblée à tout débat possible avec vous.

              Luniterre


            • pemile pemile 30 mars 13:29

              @Luniterre " il y est largement répondu dans l’article lui-même et dans les divers posts en réponses, même si effectivement pas aux vôtres, précisément "

              Eh oui, et c’est bien dommage car ton affirmation qui m’a fait réagir « l’entropie est d’abord et avant tout une force »créatrice«  » reste gratuite et non étayée, et bis repetita, reste une ânerie.


            • Luniterre Luniterre 30 mars 14:08

              @pemile

              Su vous ne comprenez toujours pas avec l’aticle et tous les docs joints à la suite c’est tout simplement que vous avez la comprenette difficile et/ou que vous avez un biais idéologique dogmatique, sectaire et systémique. C’est votre problème, pas le mien !

              Comme porte de sortie il ne vous reste donc plus que l’insulte « ânerie » que vous ânonnez vous même depuis vos premiers posts dans ce fil.

              Je ne prendrais donc pas le remps de vous répondre en particulier, comme déjà indiqué dans mes réponses.

              Si vous cherchez à arriver à être viré de cet échange, au moins, on peut dire que vous n’en êtes plus très loin, comme déjà précédemment évoqué ! 

              Luniterre


            • Luniterre Luniterre 30 mars 14:11

              @pemile

              Si vous ne comprenez toujours pas avec l’article et tous les docs joints à la suite c’est tout simplement que vous avez la comprenette difficile et/ou que vous avez un biais idéologique dogmatique, sectaire et systémique. C’est votre problème, pas le mien !

              Comme porte de sortie il ne vous reste donc plus que l’insulte « ânerie » que vous ânonnez vous même depuis vos premiers posts dans ce fil.

              Je ne prendrais donc pas le remps de vous répondre en particulier, comme déjà indiqué dans mes réponses.

              Si vous cherchez à arriver à être viré de cet échange, au moins, on peut dire que vous n’en êtes plus très loin, comme déjà précédemment évoqué ! 

              Luniterre


            • Luniterre Luniterre 30 mars 15:45

              @pemile

              Comme je n’ai pas l’intention de passer le reste de la journée à répondre à vos insultes, je vous dis donc :

              SALUT !

              https://image.eklablog.com/CP5CC9L5igqHCILaZvGGRQmu-6Q=/filters:no_upscale()/image%2F1241236%2F20250330%2Fob_13f972_salut.png

              Luniterre


              • racbel 30 mars 23:34

                Le diable vous a convaincu que vous étiez des singes qui évoluent sur une bouboule qui tourne sur elle même à 1666 k/h . Donc que dire de plus, vous qui avez accepté de vous faire piquer docilement avec un produit expérimental de graphènes et molécules lipidiques. Vous avez votre religion et moi la mienne.


                • Luniterre Luniterre 31 mars 22:44

                   

                  POUR CEUX QUE LE SUJET INTERESSE VRAIMENT :

                   

                  IN "Dissipative structures and irreversibility in nature : Celebrating 100th birth anniversary of Ilya Prigogine (1917–2003)"

                   

                  https://pubs.aip.org/aip/cha/article/27/10/104501/151553/Dissipative-structures-and-irreversibility-in

                   

                  Friends and colleagues who knew Ilya Prigogine well called him “A poet of thermodynamics.” It is an apt description. When Prigogine talked about thermodynamics and irreversible processes, one had the sense he understood or knew more than what his words conveyed. Natural processes all around us are irreversible ; it is a fact. Their consequence is not merely to increase the entropy of the universe and destroy order. They can also do the opposite : create highly ordered complex structures with extraordinary properties and create life itself. Prigogine saw this as a profound aspect of nature that thermodynamics has revealed. When he came across the famed South Indian sculpture of Nataraja, the dancing Shiva, that depicts as a cosmic dance the perfect balance between creation and destruction that originate from the same source, he made sure he had a bronze statue of Nataraja of highest artistic quality in his art collection. A picture of it became the cover art for the book Thermodynamic Theory of Structure Stability and Fluctuations,1 that he coauthored with Paul Glansdorff. It was poetry of thermodynamics, creation and destruction emerging from a common source, a perfectly balanced cosmic dance. One could surmise all this from Prigogine’s discourses on thermodynamics.

                   

                  .

                  ***********************************************


                  • Luniterre Luniterre 1er avril 18:43

                    POUR ALLER ENCORE +LOIN SUR LE SUJET :
                     

                    Le vocabulaire courant de la vulgarisation scientifique, de même que le vocabulaire scolaire le plus répandu, associe la notion d’entropie à la notion de désordre, sinon de chaos, et projette peu ou prou cette notion vers le futur lointain de l’univers comme sa mort thermique probable supposée…

                    Le principe de la conservation de l’énergie, supposément « acquis », comme connaissance, dès la 3ème des collèges, est aussitôt associé aux notions de « consommation » et d’ « économie » d’énergie, de la manière à la fois la plus contradictoire et la plus absurde qui soit : une doxa supposément « écologique » et « économique » remplace donc aussitôt la réalité scientifique dans quasiment tous les esprits, et durablement. Une des rares « victoires » de la pseudo- « durabilité » en « écologie » : celle de l’imbécilité, de la servilité à une nouvelle quasi-religion aussi stupide et dogmatique que toutes les précédentes et souvent plus ou moins associée, tant qu’à faire, dans une « interprétation » complètement dévoyée du concept de laïcité.

                    Pourtant, dès 1865, Clausius avait éclairé le monde et la société humaine, ou du moins, la partie qui voulait bien regarder la réalité en face, sur le devenir « énergétique » de l’univers, en fondant le concept d’entropie, notamment avec sa célèbre Deuxième loi de la Thermodynamique.

                    Ce concept radicalement réaliste n’a pour autant pas empêché les esprits les plus éclairés au sens de la logique d’y intégrer le cours de l’évolution, et notamment le cours de l’évolution du vivant.

                    Mais il est clair qu’intégrer le cours de l’évolution du vivant dans un processus qui annonce logiquement la mort thermique de l’univers est une démarche fondamentalement et même littéralement iconoclaste, voire carrément « sacrilège » au regard des dogmes religieux et idéologiques.

                    La « finitude » de la vie humaine, de même que la soumission à l’ordre établi, n’est une « valeur » socialement et culturellement admise qu’avec l’espoir illusoire d’une « transcendance » de l’humanité au regard de l’éternité, qu’elle soit « spirituelle » ou même seulement « historique ».

                    Vivre lucidement avec la réalité de la finitude du phénomène humain, que ce soit à l’échelle individuelle ou à l’échelle cosmique, c’est quasiment le début d’une véritable révolution culturelle, celle qui permettrait enfin vraiment à l’humanité de prendre son destin en main, pour le temps qui lui reste, et dont la prolongation éventuelle, même si nécessairement pas infinie, ne dépend donc que de son libre-arbitre, pourvu qu’elle se décide enfin à en user : inaboutie en pratique, c’est pourtant, jusqu’à présent, sa plus grande conquête, en termes d’évolution.

                    Luniterre

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