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Accueil du site > Tribune Libre > J’accuse : Richard Gage et Sibel Edmonds

J’accuse : Richard Gage et Sibel Edmonds

Nous avons vu lors de la première section combien la théorie du complot sur le 11 septembre tenait peu « à l’épreuve des faits ». Dans cette nouvelle section des « fers de lance de la pandémie » je m’attaque aux différentes associations qui se sont montées pour la réouverture d’une enquête Indépendante. Je commencerai par deux associations de professionnels : celle des architectes et ingénieurs, dirigée par Richard Gage, et celle des agents secrets, dirigée par Sibel Edmonds.

Introduction de la seconde section

 La première section « le 11 septembre à l’épreuve des faits », est maintenant achevée. Il est temps de passer à ce que j’ai appelé, dans l’introduction de cette étude, les « fers de lance de la pandémie ». Par ce terme à connotation guerrière, j’entends les différentes associations qui se sont montées au fil des années pour demander la réouverture d’une enquête « véritablement indépendante » sur les attentats du 11 septembre. Je rappelle brièvement le plan de cette section pour ceux qui n’auraient pas lu l’introduction : dans le premier chapitre je m’intéresse aux associations de professionnels, les architectes, ingénieurs et agents secrets ; dans le second aux associations de personnes sans compétence particulière, les familles de victimes et les pompiers ; dans le troisième, aux réserves émises par les membres de la commission d’enquête eux-mêmes.

 En m’attaquant aux « fers de lance de la pandémie », j’ai bien conscience d’entrer dans la partie moralement la plus délicate de cette étude. On éprouve moins de scrupules à s’attaquer à des faits et des choses inertes qu’à des personnes ou des groupes de personnes. Une pierre que l’on projette se brise sans se plaindre, un être humain dont on meurtrit la réputation peut se sentir blessé jusqu’au plus profond de son âme.

 J’ai été extrêmement aidé dans cette deuxième section par une méthode littéraire inventée par le philosophe Bernard Henry Levi pour les besoins de son livre « Qui a tué Daniel Pearl », paru en 2005 : le romanquête. Ce Voltaire moderne, qui grâce à cette méthode, a pu reconstituer dans les moindres détails l’enlèvement et l’assassinat dans des circonstances horribles du journaliste étasunien Daniel Pearl, en résume ainsi le principe : « Ne rien céder à l’imaginaire tant que le réel est là, et que l’enquête, au moins en droit, serait en mesure de le retrouver ; tout lui accorder, en revanche, là où le réel se dérobe et que, par la force des choses, l’on ne sait rien.” Le lecteur attentif aura peut-être remarqué qu’il m’est déjà arrivé d’y recourir ici ou là dans les deux chapitres précédents.

 Si j’avais ignoré cette méthode, jamais je n’aurais pu résoudre l’énigme que représentent les différentes associations demandant la réouverture d’une enquête.

 Rentrons à présent dans le vif de ce chapitre, en commençant par Richard Gage et son groupe de professionnels du bâtiment.

Le mouvement des architectes et des ingénieurs

 C’est en 2006 que l’architecte Richard Gage, membre de l’American Institute of Architects, avec quelques collègues conspirationnistes en mal de ruines suspectes, fonde le mouvement des ingénieurs et architectes pour la vérité sur le 11 septembre. Sur la pétition qu’ils ont mis en ligne sur leur site pour exiger la réouverture d’une enquête, voilà comment ils haranguent : « Au nom du peuple étasunien, nous soussignés “Architects & Engineers for Truth” et affiliés lançons une pétition, et exigeons une enquête véritablement indépendante ayant le pouvoir d’assigner à comparaître en vue de faire toute la lumière sur les événements du 11/09/01, en particulier l’effondrement des Tours du World Trade Center et l’immeuble 7. Nous estimons qu’il existe des doutes suffisants sur la version officielle pour justifier une enquête exhaustive sur la possible utilisation d’explosifs qui pourraient avoir été la cause effective de la destruction des Tours du WTC et de l’immeuble 7. »

 Depuis cette époque, l’homme parcourt les Etats-Unis et le monde entier pour y donner des conférences où il sème aux quatre vents les germes de la pandémie conspirationniste.

 Les truthers aiment faire croire que leurs hérauts ne sont jamais invités sur les plateaux de télévision, que des efforts constants sont faits pour les empêcher de « partager » leurs doutes sur cette affaire. L’argument a peut-être du poids en France, où on imagine mal David Pujadas interviewer Thierry Meyssan, mais il n’en a aucun aux Etats-Unis, où il est fréquent que des journalistes, même lorsqu’ils sont hostiles à la théorie du complot, aient la faiblesse d’inviter des truthers.

 J’en veux pour preuve cette interview donnée par Richard Gage sur la chaîne KMP Fox 26, le 29 septembre 2009, une chaîne du groupe Fox Entertainment qui a également dans son giron la très influente Fox News, principal relais médiatique des Républicains conservateurs les plus déterminés...

Une interview emblématique de Richard Gage

 Je résume à présent la théorie de Richard Gage, telle qu’il l’a librement exposée lors de cette interview télévisée.

 Après les présentations de rigueur qui permettent à Richard Gage de rappeler ses diplômes et l’étendue de son expérience, ce dernier, tout de go, nie que les tours “se soient effondrées suite à un effondrement naturel”. Il rappelle que “les incendies n’avaient jamais provoqué l’effondrement d’un immeuble à structure d’acier auparavant.”Il déplore que “personne n’ait jamais entendu parler de l’effondrement de la tour 7”. Il trouve surprenant que celle-ci “se soit écroulée directement sur ses fondations, à la vitesse de la chute libre dans les 30 premiers mètres.” Comme d’habitude, alors, il montre une vidéo “révélatrice” de l’étrangeté de l’événement.

 Il prétend que “presque tous les architectes et ingénieurs à qui ils ont montré ces vidéos conviennent qu’il s’agit de démolitions contrôlées.” Il rappelle comme une vérité éternelle ce que nous avons démontré comme étant le mythe des “plaques de fer en fusion”, en ayant le front de s’appuyer sur le rapport de la FEMA, et les témoignages trompeurs des pompiers et des secouristes. Il conclut sur le soupçon de recours à un explosif très puissant, la nanothermite, dont des traces et des dérivés auraient été retrouvées dans la poussière du WTC par Steven Jones, le fondateur du “mouvement des universitaires pour la vérité et la justice”. A mon grand regret je n’ai pas trouvé la place pour faire un sort à cette autre association de scientifiques, sur laquelle il y a beaucoup à dire. Cet explosif aurait été utilisé pour découper les poutres et pylônes en acier comme du beurre, à des températures supérieures à 1500 degrés. Par ailleurs, l’explosif qui aurait été retrouvé dans les échantillons, ne serait fabriquable que par deux laboratoires militaires aux Etats-Unis, en tous cas serait hors de portée des artificiers d’Al Qaida dans leurs grottes d’Afghanistan.

 Voyez maintenant notre « big boss », pour reprendre l’expression heureuse de Jérôme Quirant, le principe de la démolition étant admis sans la moindre discussion, s’aventurer dans les spéculations les plus invraisemblables : “La question est : qui avait accès à ces buildings hautement sécurisés ? Al Qaida ? Probablement non. Avait-il accès à la nanothermite sophistiquée, à grains mille fois plus fins qu’un cheveu humain ? Probablement non... Quelqu’un d’autre doit être impliqué. Aussi sommes nous 700 architectes et ingénieurs à réclamer une vraie enquête. Nous ne prétendons pas tout savoir, les faits, qui l’a fait, pourquoi... On expose des faits, comme hier, à l’auditorium des anciens combattants. Et on réclame une vraie enquête pour savoir qui, comment, pourquoi...  » Quant aux responsables de cet effondrement, ce Géotrouvetou a une explication toute trouvée : “Il y a plusieurs tonnes de thermite, nano et ordinaire. Impossible de passer à l’insu de la sécurité. Il faudrait enquêter sérieusement sur la compagnie de sécurité du WTC. En l’occurrence Securacom-Stratesec. Il faudrait vérifier qui siégeait aux conseils d’administration. On y découvrirait des noms très intéressants. De plus il fallait un prétexte, comme la modernisation des ascenceurs. Il y en avait d’ailleurs eu une, 9 mois avant le 11 septembre. Des ouvriers étaient donc présents dans tout le WTC. Ils avaient accès aux cages d’ascenseur, contiguës aux colonnes centrales et aux poutres du bâtiment.

 L’homme est tellement cauteleux qu’il n’a même pas l’honnêteté de citer Marvin Bush, le jeune frère du président, qui fut membre du conseil d’administration de cette compagnie de 1993 à Juin 2000.

 Je suis persuadé qu’il s’est renseigné en détails sur le rôle de ce personnage dans la gestion des attentats sur le site du WTC. Pendant des semaines il a traqué un incroyable lièvre qu’il n’a jamais trouvé. Emporté par son élan il n’a cependant pas hésité à attirer l’attention sur ce membre de la famille Bush de la plus sournoise et la plus lâche des façons.

Le mythe de la nanothermite

 Ayant apporté au chapitre précédent une réponse claire à la plupart des objections les plus importantes émises par les truthers, suer l’hypothèse d’une démolition contrôlée, je me contente d’inviter le lecteur curieux d’approfondir le sujet à s’y reporter.

 La seule chose dont je n’ai pas parlé, et se sur quoi Richard Gage s’étend longuement dans son interview, est l’incroyable hypothèse de la nanothermite.

 A la suite de Steven Jones, une étude conduite en 2008 par le professeur Niels Harrit aurait en effet confirmé la présence de ce très puissant explosif militaire dans la poussière des débris. Sa parution dans une revue scientifique à comité de lecture lui a donné un écho inédit en comparaison des autres objections émises par les truthers, et l’a rendue d’autant plus menaçante.

 Je m’appuierai pour la réfuter sur un article écrit par Jérôme quirant rédigé en 2009, et consultable sur son site Bastison.net. Comme son texte est extrêmement technique, je me limiterai aux arguments les plus efficaces et les plus faciles à comprendre.

 Comme d’habitude les scientifiques sous l’autorité de Harrit « n’ont orienté leurs recherches et leurs conclusions que dans la seule direction qu’ils avait fixée à l’avance »(p 2). Les prétendues traces d’explosifs retrouvées dans la poussière des débris correspondent en fait à des éclats de peinture dont les poutres en acier étaient recouvertes. L’inspecteur Harrit et ses collègues « se perdent dans le flou artistique le plus complet »(p 17).« Conséquence assez rare, la sortie de cet article a créé un séisme au sein du comité éditorial. En effet, parmi les nombreux scientifiques du monde entier qui faisaient partie du Editorial Advisory Board, (les personnes en principe chargées de donner leur avis sur les articles avant publication) plusieurs ont démissionné » (p 22). On songe en particulier à la réaction cinglante de la rédactrice en chef de la revue : « Ils ont imprimé l’article sans ma permission, donc lorsque vous m’avez appelée, je ne savais pas que l’article avait été publié. Je ne peux pas accepter cela, et par conséquent, j’ai écrit à Bentham pour lui dire que je démissionnais de toutes mes activités dans sa revue.  »

 Cette histoire est vraiment lamentable. La théorie de la nanothermite est un des mythes les plus abracadabrantesques jamais éclos dans les cervelles des conspirationnistes. C’est particulièrement honteux pour la communauté scientifique, comme le souligne Jérôme Quirant, qu’une telle bouillie soit parvenu à passer le filtre éditorial d’une revue à comité de lecture.

 Passons maintenant en revue quelques casseroles que traîne bruyamment derrière elle cette malheureuse et branlante roulotte qu’est le mouvement des architectes et ingénieurs pour la vérité du 11 septembre.

 Richard Gage ment quand il dit que son association compte 700 membres. Jérôme Quirant, qui a étudié à fond et de manière impartiale ce point de l’affaire, affirme que ce nombre impressionnant et en croissance constante de “spécialistes” de la construction, est un vaste écran de fumée : “parmi les 700 signataires seulement une poignée sont spécialisés dans le calcul de structures. Les autres sont des ingénieurs dans de tout autres domaines (électricité, statistiques, mécanique automobile ou aéronautique...) qui n’ont rien à voir avec le sujet traité !! (source) et il se permet cette saillie heureuse, qui peut s’appliquer en vérité à la totalité des truthers à chaque fois qu’ils s’aventurent allègrement en dehors de leur domaine de compétence, quand ils en ont un : “Demanderiez-vous à votre boulanger de faire la révision de votre voiture ?”

 Pour constituer son groupe, Gage semble avoir procédé de la même façon que les sans amis qui gonflent artificiellement leur nombre de contacts sur facebook en envoyant des demandes tous azimuths dans les groupes avec lesquels ils ont des affinités.

 Le ton et les mots qu’emploient Richard Gage dans ses interviews et conférences éveillent la méfiance d’une autre façon : ses interventions sont d’une aridité et d’une technicité qui n’a rien à envier à celles de nos technocrates les plus froids. Ce sont des développements où chiffres et mots savants abondent, desquels on décrocherait vite si les journalistes ne le recadraient pas de loin en loin. Au moins les rédacteurs du rapport du NIST et Jérôme Quirant savent-ils adoucir au besoin, les uns par des épisodes de romanquête, l’autre par d’heureuses saillies, la rudesse du terrain sur lequel ils procèdent.

 Le parti pris pédant de Gage traduit, en plus de l’imposture professionnelle sur laquelle il se fonde, un mépris du petit peuple, qui à juste titre se sent insulté par ces discours complexes avec lesquels on prétend l’étourdir.

 D’aucuns s’étonnent que les objections de l’association des architectes et ingénieurs n’aient absolument pas été prises en compte par les enquêteurs du NIST dans la rédaction de leur rapport final sur la tour 7. Mais en vérité, quand on a pris connaissance de ces éléments, on a moins de peine à comprendre pourquoi. Cette association de “professionnels” du bâtiment n’est rien de plus qu’un village Potemkine où tout est façades et faux-semblants, fait pour tromper les naïfs et les croyants de la théorie du complot, comme naguère nos intellectuels communistes. J’imagine que c’est pour les mêmes raisons que l’exhaustif dossier de démystification mis en ligne en février 2009 par le site rue89 n’y consacre même pas une ligne.

L’association des agents secrets

 Parmi les différents aspects de la théorie du complot sur les attentats du 11 septembre, « l’affaire » Sibel Edmonds est certainement l’un des moins connus. Que des architectes ou des ingénieurs puissent s’assembler en association pour la réouverture d’une enquête, à la rigueur je comprends. En revanche, j’ai eu toutes les peines du monde à croire, lorsque je suis tombé dessus, que des agents secrets aient décidé eux aussi de monter leur association pour la réouverture d’une enquête. Si l’on appelle l’armée « la grande muette », ne devrait-on pas appeler le monde du renseignement « l’homme sans bouche » ?

 La seule curiosité m’a poussé à m’intéresser à l’affaire Edmonds, et au mouvement des agents secrets pour la vérité sur le 11 septembre. Pour la justice des Etats-Unis, le fin mot de cette affaire est gravé dans le marbre depuis des années ; comme le rapport de la commission d’enquête, je n’aurais pas dû y consacrer une ligne ; mais en entrant dans le détail de cette affaire, je me suis aperçu de son caractère vraiment unique. Comme j’évoque souvent par ailleurs le FBI et la CIA dans le cours de cette étude, je me suis dit que le lecteur serait curieux d’effectuer une petite plongée dans l’univers du renseignement, histoire de voir un peu l’envers d’un décor qui forme le fonds de nombre des tableaux de cette étude.

Résumé de l’affaire Sibel Edmonds

 Le récit qui va suivre est le résumé de l’affaire Edmonds, tel que j’ai pu le reconstituer après avoir visionné le documentaire « une femme à abattre », réalisé en 2006 par deux de nos compatriotes, Matthieu Verboud et Jean-Robert Viallet. Confiant dans le bon sens du lecteur, je me suis contenté d’en faire la transcription à peu près exhaustive, en ne citant de source qu’aux endroits qui n’étaient pas très clairs pour moi, et dont j’ai pu retrouver le détail ailleurs. Je m’emploierai ensuite à en souligner les outrances et les incohérences.

 Sibel Edmonds, une jeune femme d’une trentaine d’années, est contactée par le FBI dans les jours qui suivent les attentats du 11 septembre. Des milliers d’heures d’écoutes téléphoniques sensibles sont en attente d’être traduites. Beaucoup ont été enregistrées dans les mois précédant les attentats, et concernent la préparation de ces derniers. L’agence a besoin de gens parlant couramment les langues parlées par les terroristes, qui font cruellement défaut à l’époque. Sibel Edmonds a tout de la recrue idéale : née en Iran, ayant passé sa jeunesse en Turquie, elle parle couramment l’anglais, le turc, l’azéri, et le persan, et est citoyenne étasunienne depuis 1996. Elle juge impossible de décliner une telle demande de la part de son pays d’élection dans une circonstance aussi dramatique. Elle accepte, et entre au FBI au titre de traductrice. Aux côtés d’un autre agent, elle traduit du turc et du persan vers l’anglais. Ils seront rejoints quelques temps plus tard par une troisième traductrice, Melek Dickerson, qui venait de travailler pendant deux ans pour l’American Turkish Council (ATC).

 C’est deux mois après son embauche, un dimanche matin, que la vie d’Edmonds bascule. Melek Dickerson l’appelle pour lui dire qu’elle est dans son quartier avec son mari, le Major Douglas Dickerson, et qu’elle souhaiterait le lui présenter. Quelques minutes plus tard, le couple se retrouve chez elle et son mari. Après les politesses d’usage, le major Dickerson évoque ses activités en Turquie, où il s’occupe notamment de livraison d’armes. Il demande alors à Sibel si elle est en lien avec les associations turques aux Etats-Unis, et lui suggère de demander à adhérer à l’ATC et l’ATAA (Assembly of Turkish American Association). Ce sera l’occasion pour elle d’entrer en contact avec un réseau et de se faire de nombreux amis très haut placés. Très étonnée, puisque ces « amis » ne sont autres que des suspects dont les noms reviennent fréquemment dans les documents qu’elle traduit, Sibel répond par la négative, et biaise en arguant que pour être membre de tels groupes il faut faire des affaires avec la Turquie, ce qui n’est pas son cas. « c’est sans importance, la rassure-t-il : dites leur seulement pour qui vous travaillez et de quelles affaires vous vous occupez, et ils vous accueilleront à bras ouverts » Et pour l’amadouer il ajoute :« Si vous acceptez, vous n’aurez plus jamais à travailler de votre vie. »

 Quand elle referme la porte et se retrouve seule avec son mari, Edmonds est persuadée qu’elle vient d’être approchée par des taupes infiltrées au FBI à l’intérieur même de son service. Le parcours de quelques documents traduits par Melek Dickerson, lui semble confirmer ses soupçons. Certains semblent mal traduits, et d’autres ont été inexplicablement mis au placard. Troublée, elle alerte son superviseur, Mike Feghali. Celui-ci ne se montre guère réceptif : il lui ordonne dans un premier temps de ne rien révéler de cette affaire, puis, quelques jours plus tard, son ordinateur de travail est vidé de ses fichiers, et les dossiers des enquêtes sur lesquelles elle travaille, cessent d’arriver sur son bureau. Le FBI va jusqu’à perquisitionner chez elle pour lui confisquer son ordinateur personnel... Stupéfiée, elle décide alors de faire remonter son affaire directement au grand patron, Robert Mueller.

 C’est là que les véritables ennuis commencent pour Sibel Edmonds. Aussitôt, des fédéraux la convoquent pour la passer à l’épreuve du détecteur de mensonges. Le 22 mars, un vendredi après midi, son responsable la convoque dans son bureau : il lui demande de lui remettre son badge du FBI et les clés de son bureau : elle est virée. Estomaquée, Edmonds lui demande la raison de ce soudain licenciement « Vous avez trop parlé... Vous avez voulu répandre vos sales histoires...  » finit-il par lui dire. Des agents du service d’ordre se saisissent alors d’elle et la poussent vers la sortie, sans qu’elle ait même le temps d’emporter les photos de famille sur son bureau. Au moment de franchir la porte du bâtiment pour la dernière fois, le responsable l’avertit sur un ton menaçant : « On vous surveillera, on vous écoutera, et n’allez pas ébruiter cette histoire : vous n’aurez pas le droit à un avocat ! »

 Scandalisée, elle arrive à la conclusion qu’elle n’a pas d’autre choix que d’entrer en contact avec le Congrès. Elle obtient un rendez-vous avec les sénateurs Patrick Leahy et Chuck Grassley, à qui elle révèle les obstacles qui se sont dressés devant elle, et détaille les hypothèses auxquelles elle est parvenue : le FBI, le département d’état et le Pentagone, ont été infiltrés par des taupes. Mike Feghali, son superviseur, et les époux Dickerson, doivent faire l’objet d’une investigation. Elle dispose également de preuves de l’existence d’un trafic de drogue, de blanchiment d’argent, et d’activités en relation avec la Turquie. De nombreux suspects sont à rechercher du côté de l’American Turkish Council (ATC), qui regroupe des personnalités et groupes étasuniens et turcs liés à l’industrie de l’armement. » Saisis par son histoire, les deux sénateurs mobilisent la commission judiciaire du sénat. Le FBI, auditionné, concède que les accusations d’Edmonds sont en partie fondées et que Melek Dickerson, son ex collègue, est loin d’être blanche comme neige. Suite à ces auditions, les deux hommes envoient une lettre à John Ashcroft, le secrétaire d’état à la justice, et Robert Mueller, dans laquelle ils disent notamment : « Nous craignons que le fait de classifier des documents dans certaines affaires sensibles n’ait pour seul but de protéger la branche de l’exécutif contre des révélations embarrassantes. Nous espérons que ce n’est pas le cas ici.(...) Rendre publiques des versions déclassifiées de ces documents, à tous le moins des fragments ou des résumés de ces derniers, servirait l’intérêt public, augmenterait la transparence (...) Agir autrement pourrait affaiblir la confiance des citoyens, non seulement dans la capacité du gouvernement à les protéger, et à se prémunir des dérives internes ».

 Dans la foulée, Sibel Edmonds dépose une plainte en justice pour contester son licenciement abusif et retrouver sa liberté de parole.

 Au bout de quelques mois, constatant que l’affaire piétine, elle décide, en désespoir de cause, et malgré le devoir de réserve auquel elles est tenue malgré son licenciement, d’alerter la presse. La réaction du secrétaire à la justice, John Ashcroft, est brutale. Le 18 octobre 2002, il invoque le « Secret State Secrets Privilege », un article de loi datant de 1950 permettant de clore tout dossier sensible concernant la sécurité nationale. A partir de ce moment, tout ce qui touche à Sibel Edmonds relève du secret d’état. Cette dernière a le droit de s’exprimer, certes... qu’elle sache cependant que sera la prison si elle s’y risque. C’est le début d’une traversée du désert de deux ans pour l’ex-traductrice du FBI.

 Quant aux époux Dickerson, aucun des deux n’est inquiété à aucun moment. Leur cas étant cependant trop souvent évoqué en interne, le FBI décide, en septembre 2002, de les muter au siège de l’OTAN à Bruxelles.

 L’affaire rebondit deux ans plus tard. John Ashcroft, est inquiet au sujet d’autres procès en cours intentés par des familles de victimes. Sibel Edmonds pourrait y témoigner et renouveler ses dangereuses accusations. Le 13 mai 2004, procédé extrêmement rare, il décide de classer rétroactivement l’affaire Edmonds toute entière sous le régime du « State Secrets Privilege ». Edmonds fait immédiatement appel de cette décision qui a pour effet de l’empêcher de témoigner dans n’importe quelle action en justice sur un aspect de l’affaire qui la concerne.

 Il est à noter que cette décision intervient deux mois avant la parution du rapport de la commission d’enquête, en juillet. Le 11 février, Edmonds y avait été convoquée pour être auditionnée. Elle avait renouvelé à cette occasion son témoignage et ses suspicions que le FBI fût infiltré par des taupes. Les commissionnaires mentionnent Sibel Edmonds dans leur rapport (voir le bas de la note 25 p 473), mais aucune mention n’est faite de ces suspicions. C’est à l’occasion des auditions publiques de la commission, entre deux séances, qu’Edmonds déclarera aux journalistes, que Rice avait menti de façon éhontée en affirmant que les Etats-Unis n’auraient jamais pu prévoir les attentats.

 Pour la première fois, l’affaire Edmonds éclate au grand jour, et fait la Une de tous les journaux ; et Rice doit passer par une humiliante séance de rattrapage.

 Le dernier épisode judiciaire de l’affaire a lieu l’année suivante. C’est le 21avril 2005 que commence le procès en appel contestant la décision d’Ashcroft de classer toute l’affaire sous le régime du State Secrets Privilege. Edmonds invoque pour sa défense le premier amendement de la Constitution étasunienne énonçant le caractère sacré de la liberté de parole et de la liberté de la presse. En vain. Après quelques minutes d’audience, le juge fait évacuer de la salle les parties plaignantes. Edmonds et ses avocats n’assisteront pas au procès. Les conclusions rendues le 6 mai sont sans surprise : Sibel Edmonds est déboutée de sa plainte. L’appel qu’elle fait ensuite à la cour suprême des Etats-Unis le 5 août rencontre un destin identique.

Création du mouvement des whistle-blowers

 L’expression « whistle-blower », peut se traduire par « lanceur d’alerte ». Peut être considéré comme un whistle-blower toute personne qui, exerçant des responsabilités dans une entreprise ou un appareil d’état, s’est rendu compte de choses suspectes ou illicites, et décide de « tirer le signal d’alarme ». Le plus célèbre des whistle-blowers est un ancien fonctionnaire du Pentagone du nom de Daniel Ellsberg, qui, grâce à la révélation à la presse des Pentagon papers, des documents classifiés montrant l’état dramatique de la situation militaire au Vietnam, contribua à accélérer le retrait des Etats-Unis de ce pays en 1973. Poursuivi pour crime de haute trahison, l’homme sera finalement acquitté par un jury populaire, devenant de facto une icône.

 C’est en août 2004 que Sibel Edmonds fonde, avec une centaine d’agents et ex-agents du FBI, de la CIA, et des autres agences de renseignement, le National Security whistle-blowers Coalition (NSWBC), le mouvement des whistle-blowers pour la vérité sur les attentats du 11 septembre. L’organe de propagande du mouvement est le site internet « Sibel Edmonds’ boiling frogs », grâce auquel ses membres tentent de communiquer, aux citoyens et aux journalistes, de leurs incroyables « trouvailles d’agents secrets ». Daniel Ellsberg, le père spirituel des whistle-blowers, est bien évidemment membre d’honneur de cette association et ne tarit pas d’éloges sur sa jeune successeure.

Debunking du reportage « Une femme à abattre »

 J’ai volontairement raconté toute l’histoire sans la couper de remarques et commentaires éclairant sa nature délirante. L’efficacité d’un canular est décuplée si le lecteur est préalablement mis en confiance, installé dans l’état d’esprit voulu. Le démenti final, comme toute bonne chute de nouvelle, n’en est que plus saisissant.

 De la sorte, je suis certain que même les lecteurs les plus convaincus par la version officielle, doivent avoir éprouvé quelques doutes en lisant cette version ramassée de l’histoire de Sibel Edmonds. Le moment est venu de les rassurer. Rendons-nous de l’autre côté du décor.

Un reportage aux relents holywoodiens

 Les auteurs français de ce reportage, Mathieu Verboud et Jean-Robert Vialletont, réalisent un véritable festival. Musique à suspense omniprésente, zooms brutaux sur des manchettes de journaux, reconstitutions de morceaux de l’affaire où Edmonds joue son propre rôle, théâtralisation à outrance des moments les plus poignants, il n’est pas une des ficelles de la propagande à laquelle ils ne s’abaissent à recourir. Le passage qui m’a le plus choqué se situe vers la 50ème minute : on y voit un charpentier dont on ne voit guère le visage, percer à la foreuse un exemplaire du rapport de la commission d’enquête, pour y faire trois trous, censés symboliser les trois défauts majeurs du rapport. Je trouve que c’est très grave de maltraiter un livre de la sorte. Quel exemple voulons-nous donner à nos jeunes, à une époque où tant d’entre eux peinent à ouvrir ne serait-ce que le journal de Mickey ?

 Tous ces artifices de montage sont au service de la « star » de l’affaire, dont le joli minois est montré sur tous les plans, dans toutes les situations. Elle les a éblouis, on le sent. Sibel Edmonds dans ce dispositif joue son rôle à la perfection. Souriante, passionnée, on sent l’actrice rêvée, folle de joie d’enfin avoir su saisir l’occasion de se faire connaître. Comme Madonna ou Johnny Halliday en leur temps, elle s’est inventé un passé incroyable pour attirer l’attention. Que John Ashcroft et Robert Mueller aient tout fait pour la réduire au silence ne m’étonne guère de ce point de vue. Dès le premier jour ils ont flairé le piège, l’affabulation, le canular, et n’ont pas voulu s’exposer au ridicule en laissant impunément un charlatan s’emparer du crachoir sur l’agora ; il en allait de leur réputation et je comprends tout à fait leur réaction fulgurante. Si certains s’indignent du recours au State Secrets Privilege pour réduire Edmonds au silence, je tiens, quant à moi, à saluer l’à propos du procédé .

 Une Etasunienne de papier

 Une des choses qui m’a frappé en regardant ce reportage, est l’absence totale de doutes que manifestent les réalisateurs envers le roman que leur héroïne leur débite. Le parti pris me semble trop marqué pour ne pas éveiller la méfiance. Melek et Douglas Dickerson sont des gens bizarres, soit, mais alors que dire de Sibel Edmonds ? Quant à moi je doute fortement de sa probité et de sa loyauté envers son pays d’élection. Ses 18 années d’enfance en Iran et en Turquie, deux plaques tournantes du terrorisme, ont forcément laissé des traces dans sa mentalité. Je soupçonne aussi très fortement que l’union qu’elle a contracté avec Mr Edmonds est un mariage blanc, dans lequel elle a trompé le pauvre homme à dessein d’obtenir la nationalité étasunienne plus facilement. Je dis cela car le type dans le reportage a l’air de faire 20 ans de plus qu’elle et d’être souvent complètement à côté de la plaque. Dans tous les cas, cela me semble de la folie de confier des affaires aussi sensibles que des écoutes du FBI à des Etasuniens de papier. Je fais infiniment plus confiance, pour prendre une comparaison éclatante, à la famille Bush, qui vit sur le sol étasunien depuis des générations, et dont les membres se sont signalés à maintes reprises, comme les gardiens incorruptibles des intérêts supérieurs du peuple des Etats-Unis d’Amérique. Bon sang ne saurait mentir, comme chacun sait.

 Le groupe des whistle-blowers, une maison de retraite qui ne dit pas son nom

 Il n’y a pas beaucoup de verte sève dans ce groupe d’agents secrets. Dans le documentaire, Sibel Edmonds présente un à un les agents ralliés en détaillant leurs CV. L’avalanche de titres ronflants peut étourdir, mais ne doit pas faire oublier le point essentiel : qu’ils proviennent de la CIA, du FBI ou de la NSA, ce sont en quasi totalité des retraités. Chacun sait que les retraités ont toutes les peines du monde à occuper leur temps libre, surtout quand ils ont exercé pendant 40 ans un métier palpitant et prenant. Au lieu de s’inscrire dans des associations d’aide aux plus démunis, ou de faire des voyages organisés aux quatre coins du monde, ils ont trouvé plus classe d’aller se joindre à un groupe de rebelles. Certains d’entre eux ont certainement vu le film « Space Cowboys » où l’on voit Tommy Lee Jones, Clint Eastwood, et Daniel Sutherland reprendre du service à plus de 70 ans pour aller jouer les cosmonautes dans une périlleuse mission spatiale.

 Quand à celui qu’elle revendique comme son mentor, Daniel Ellsberg, on doit user du même raisonnement, en ajoutant que le premier des whistle-blowers a trouvé en rejoignant Edmonds l’occasion rêvée de revivre ses plus belles années, celles où il faisait la Une des journaux pour avoir révélé les Pentagon Papers.

 Les suspicions à l’encontre de Denis Hastert et John Ashcroft

 Les réalisateurs, suivant les yeux fermés leur oracle Sibel Edmonds, pointent en particulier le rôle clé de deux personnages haut placés de l’establishment étasunien dans cette affaire. Pour le premier, Denis Hastert, tout de même président de la chambre des représentants à l’époque de la première administration W. Bush, ils insistent sur son appartenance à l’American Turkish Council et ses liens avec les époux Dickerson. Concernant John Ashcroft, secrétaire d’état à la justice de la première administration W. Bush, ils insinuent que sa décision d’utiliser le State Secret Privilege avait pour seul but de réduire au silence Sibel Edmonds.

 En ce qui concerne Hastert, je ne vois aucun mal à ce que cet homme ait été en contact avec Melek Dickerson. Ils étaient tous deux membres de l’American Turkish Council. Quoi de plus naturel que de conserver des liens avec des membres d’un groupe auquel on a appartenu, et au sein duquel on a passé de bons moments ! Qui sait même si Hastert ne faisait pas partie de ces personnalités de haut rang que fit miroiter Douglas Dickerson à Sibel Edmonds lors de leur première et dernière rencontre. Plutôt que d’essuyer les foudres de John Ashcroft, Sibel Edmonds aurait pu avoir l’honneur d’ajouter à ses contacts le président de la chambre des représentants des Etats-Unis d’Amérique.

 Je n’insiste pas sur le cas de John Ashcroft. Comme Mike Feghali et Robert Mueller, il a tout de suite compris qu’il avait affaire à un canular, et n’a jamais dévié de sa ligne à partir du moment où il a décidé de mener la vie dure à la traductrice du FBI. C’est grâce à sa pugnacité que l’affaire Edmonds est aujourd’hui enterrée et complètement inconnue du grand public.

 le travers de l’agent secret

 Chacun sait que les agents secrets ont tendance à douter de tout. La vue d’un papillon déclenche une tempête de suppositions dans leurs cervelles. Voient-ils une tasse posée à l’envers : ils la soulèvent pour voir s’il y a quelque chose dessous. Sentent-ils un mur un peu mou et friable : ils y donnent un franc coup de poing pour vérifier que ce n’est pas une cloison factice. On en a un bon exemple dans le film “la mémoire dans la peau”, où Matt Damon incarne un agent secret qui a perdu la mémoire. Où qu’il se trouve, il jette un oeil aiguisé sur tout, même si absolument rien de suspect n’est à redouter. Ce travers, qui devait être latent à un degré élevé chez Edmonds, s’est révélé de façon décuplée après que son badge du FBI lui fut enlevé.

 Conclusion

 Je ne vois pas grand chose à sauver dans le reportage « Une femme à abattre », qui prétend retracer le long chemin de croix de Sibel Edmonds. Ah si... peut-être aux alentours de la 47ème minute où l’on voit de sains patriotes étasuniens affirmer leur soutien total à l’establishment (que je salue), lors de la fête d’indépendance du 4 juillet sur les pelouses du Capitole. Un homme à l’air déterminé avertit : « La fête de l’indépendance reste la fête de l’indépendance, je ne laisserai pas quelques poissons pourris me dégoûter d’être un patriote ».Une jeune femme s’enthousiasme : « Nous vivons dans un pays absolument merveilleux. On lui doit tellement ! ». Une autre « C’est vraiment un grand pays... C’est triste de voir à quel point les autres pays nous jalousent ». Un homme en colère, les dents serrées : « Depuis le 11 septembre, tout le monde est sur les dents, et... je dirais que c’est tant mieux ». Une vieillarde courageuse : « On est tous plus vigilants, mais nous n’avons pas peur ». Malheureusement cette scène est trop brève et ne fait pas oublier le caractère honteusement propagandiste de l’ensemble du documentaire.

 Les faits, et leur interprétation, s’imposent encore une fois d’eux-mêmes. L’affaire Sibel Edmonds se dégonfle aussitôt qu’on s’en approche un peu. Tout s’éclaire avec un minimum de bon sens et de connaissances. Ainsi, le lecteur ne doit pas être étonné qu’en France presque rien n’ait été écrit sur le sujet par les journalistes patentés. En prenant connaissance de ce navet qu’est le docu-fiction « Une femme à abattre », et du pouvoir séducteur de la sirène Sibel Edmonds quand elle se met à moduler sa complainte, je ne peux que me féliciter du bon sens des journalistes pour avoir, sur ce point, complètement obturé leurs oreilles avec la cire du rapport de la commission d ’enquête.


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58 réactions à cet article    


  • jako jako 15 octobre 2010 09:21

    J’accuse votre objectif de battre Lexington/lucillio, c’est méchant. smiley


    • Vladivostok 1919 Vladivostok 1919 15 octobre 2010 10:27

      Bien sur que BHL c’est le nouveau Voltaire..
      D’ailleurs, avec ses « J’accuse » notre auteur s’impose comme le nouveau Zola.
      Et Jean Pierre Pernault est le nouveau Victor Hugo... vous comprenez, tous ??!!

      Si il y avait des complots, de toute facon, on le saurait... grace a Forestier !!


    • Francis, agnotologue JL 15 octobre 2010 09:50

      Revoilà notre zozo là !


      • morice morice 15 octobre 2010 11:18

        « J’ai été extrêmement aidé dans cette deuxième section par une méthode littéraire inventée par le philosophe Bernard Henry Levi pour les besoins de son livre « Qui a tué Daniel Pearl », paru en 2005 : leromanquête. Ce Voltaire moderne,  »



        euh on peut en arrrêter là je pense. Voltaire n"a pas à être autant INJURIE.

        • morice morice 15 octobre 2010 11:38

          votre site est PLUS EXPLICITE :



          de l’auteur :

          « Je leur ai dit que George W. Bush était quelqu’un de bien, et qu’il fallait faire confiance aux Etats unis pour tout, que c’étaient comme nos seconds parents dont il fallait toujours parler avec respect.... et... et... là ils se sont encore plus moqués de moi... »


          « Au vu de ce que m’a raconté mon fils, dans cinq ans la totalité de vos élèves, se transmettant la bonne parole de classe en classe, sortiront convaincus que c’est le gouvernement des Etats Unis qui est à l’origine des attentats du 11 septembre. Si j’ai mis mon fils à l’école, c’est pour qu’il apprenne la grammaire, la géométrie, et l’histoire, pas pour en faire de la graine de Che Guevara... »

          « “Vous me voyez vraiment désolé, cher monsieur, mais je ne peux strictement rien faire. Le problème que vous soulevez n’est vraiment pas de mon ressort : du vôtre sans doute, en tant qu’éducateur, et peut-être de l’Etat qui pourrait, quoique j’en doute fortement, légiférer sur un délit d’opinion sur ce point.” »

          “Ecoute, sèche tes larmes, loupiot, papa va aller jeter un coup d’oeil sur internet. La tour 7 dis-tu ? Je vais taper ça.... En attendant essaye de mettre ça de côté et n’en parle plus à tes amis. Evite le sujet, et joue des poings si on te cherche des noisesJe vais prendre un rendez-vous avec le proviseur pour lui parler de ce scandale. Je prends les affaires en main à partir de maintenant.

          Donald Forestier aime :

          Autre  
            * George W. Bush
            * Nicolas Sarkozy
            * Caroline Fourest
            * Bernard Kouchner
            * Bernard-Henri Lévy

          Télévision
          Bruce Toussaint


          le même :
          Pardon ??? PEU IMPORTE LE DETAIL ???

          Non mais serieux mon gars, mais tu te fous de la gueule de QUI ??? QUI est-ce qui nous fait chier depuis 10 piges pour reouvrir une enquete sur la base de quart de poil de couille de pixel pas de la bonne couleur ? Qui est-ce qui nous fait chier sur la base de details insignifiants, balayant d’’un revers de la main les conclusions UNANIMES de la communaute scientifique mondiale, serieuse et reconnue j’entends (jones, harrit et cie etant fatalement disqualifies d’office) ? QUI nous gonfle avec de la nanothermite imaginaire et des histoires a dormir debout de demolition controlee, de chute libre ou de balises ??? Et tu voudrais en revanche que tes delires fondes sur RIEN d’autre que vos refus de sortir de la puberte, on les gobe sans rentrer dans le detail ? Mais tu te fous de qui exactement ?

          Proprement hallucinant. Par chez moi, un tel toupet et une telle malhonnetete intellectuelle (enfin intellectuelle, je me comprends), on appelle ca H’outzpa.

          Quand t’auras des PREUVES scientifiques, materielles, verifiables, on en reparlera. Pour l’instant, que vous le vouliez ou pas, les preuves scientifiques materielles validees par des etudes serieuses, elles valident la version officielle.



          « En espérant que, faute de pouvoir intégrer la pertinence de ma démarche, vous puissiez au moins en reconnaitre la qualité littéraire. Je serai en tout cas ravi de lire vos éventuels commentaires sur la chose...

          à la semaine prochaine ! »

          Je comprends malheureusement trop bien la virulence de certaines réactions... Je savais en m’aventurant sur internet que je ne recontrerais pas l’approbation que recevra dans quelques mois ce livre, quand il paraîtra en version papier.

          Je ne comprends pas les critiques qui me sont adressées sur les faits soulevées par certains d’entre vous. Ai-je dit que j’allais éluder les faits ? C’était une simple entrée en matière ! Je me répète : je n’éluderai aucune des soi disant “zones d’ombre du 11 septembre” ? ... Je n’ai aucune raison de me dévoiler plus avant sur ce point pour l’instant. Patience !

          Je sais bien par ailleurs qu’il est impossible d’arracher en un instant une croyance profondément enracinée. Mais je sais aussi ce que produire un travail de sape dans un sillon légitime !

          Quoique je connaisse la pente des truthers aux sarcasmes, et aux attaques ad hominem (merci pour celles concernant mon fils) je vous demande de ne me juger qu’au terme du parcours. La conclusion s’imposera d’elle-même, lumineuse, nécessaire, et définitive..



          superbe cas d’espèce en effet ; faut garder dans un bocal !

          • Donald Forestier 15 octobre 2010 18:47

            Je trouve dommage que vous vous soyez arrêté si tôt dans ce chapitre. Je vous suggère au moins d’avoir la curiosité de lire la partie sur Edmonds. Il me semble humblement qu’elle mérite le détour... Merci de commenter mon avant propos, et d’avoir ressorti certains commentaires que je ne renie pas .

            Je vous remercie de relever avec précisions des extraits de mes écrits. Je m’étonne toutefois de ce morceau :


            « Non mais serieux mon gars, mais tu te fous de la gueule de QUI ??? QUI est-ce qui nous fait chier depuis 10 piges pour reouvrir une enquete sur la base de quart de poil de couille de pixel pas de la bonne couleur ? Qui est-ce qui nous fait chier sur la base de details insignifiants, balayant d’’un revers de la main les conclusions UNANIMES de la communaute scientifique mondiale, serieuse et reconnue j’entends (jones, harrit et cie etant fatalement disqualifies d’office) ? QUI nous gonfle avec de la nanothermite imaginaire et des histoires a dormir debout de demolition controlee, de chute libre ou de balises ??? Et tu voudrais en revanche que tes delires fondes sur RIEN d’autre que vos refus de sortir de la puberte, on les gobe sans rentrer dans le detail ? Mais tu te fous de qui exactement ?”

            Je n’ai jamais rien écrit de tel ! Cela n’est pas du tout mon style ! Puisque vous avez commencé à me lire, je m’étonne que vous ayez commis cette méprise.

            Indiquez moi, s’il vous plit, où vous avez trouvé cela ?

            Je vois par alleurs que vous êtes un fin limier. ;) Vous avez trouvé mon profil Facebook. Bien houé ! Franchement, aviez vous vraiment besoin de cet indice pour arriver à la conclusion que j’avais une certaine estime pour George Bush ou Bernard Henri Levy ?


          • Gonzague Gonzague 15 octobre 2010 18:59

            « où vous avez trouvé cela ? »


            Je ne sais pas, mais ca résume parfaitement la situation. Un ban pour la personne qui a écrit ce commentaire à la fois violent comme il faut et extrêmement juste !

          • frugeky 15 octobre 2010 11:48

            Ouf, ça fait du bien de rigoler un bon coup.


            • Philou017 Philou017 15 octobre 2010 12:12

              Quelle mélasse.

              A l’auteur : je vais vous prouver votre mauvaise foi. Vous dites :

              « Comme d’habitude les scientifiques sous l’autorité de Harrit « n’ont orienté leurs recherches et leurs conclusions que dans la seule direction qu’ils avait fixée à l’avance »(p 2). Les prétendues traces d’explosifs retrouvées dans la poussière des débris correspondent en fait à des éclats de peinture dont les poutres en acier étaient recouvertes. L’inspecteur Harrit et ses collègues « se perdent dans le flou artistique le plus complet »

              L’étude de Harrit est tres serieuse. Elle a été menée principalement par Niels harrit, professeur Niels Harrit de l’Université de Copenhague au Danemark, professeur de chimie, expert en nano-chimie ; et par Dr. Jeffrey Farrer, directeur de laboratoire à l’université BYU, spécialiste d’analyse au microscope électronique, avec l’appui d’autres sientifiques.
              http://www.reopen911.info/News/2009/04/08/une-nouvelle-etude-scientifique-

              Je suppose que comme moi, vous n’y connaisssez pas grand-chose en nano-thermite. pourquoi croire les explications hallucinantes de Quirant, ingénieur en bâtiment, plutôt que celles du groupe de scientifique, dont des spécialistes.

              De plus, Niels Harrit a répondu à Jerome Quirant :
              http://www.reopen911.info/News/2010/02/23/niels-harrit-pourquoi-les-chips-rougegris-

              Jerome quirant n’a aucune connaissance en nano-Thermite. Pourtant plus loin, vous citez Quirant :
               » Richard Gage ment quand il dit que son association compte 700 membres. Jérôme Quirant, qui a étudié à fond et de manière impartiale ce point de l’affaire, affirme que ce nombre impressionnant et en croissance constante de “spécialistes” de la construction, est un vaste écran de fumée : “parmi les 700 signataires seulement une poignée sont spécialisés dans le calcul de structures. Les autres sont des ingénieurs dans de tout autres domaines (électricité, statistiques, mécanique automobile ou aéronautique...) qui n’ont rien à voir avec le sujet traité !! ”

              En consultant la liste de AE911, je vois quand même que les architectes sont majoritaires :
              http://patriotsquestion911.com/engineers.html

              L’argument de la spécialisation est discutable, car plusieurs domaines interviennent dans l’analyse des écroulements. néanmoins vous appuyez aveuglément l’argumentation de Quirant sur la nano-thermite, alors que celui-ci n’a aucune expertise. Quelle contradiction.

              D’autre part, vous écrivez :
               On songe en particulier à la réaction cinglante de la rédactrice en chef de la revue : « Ils ont imprimé l’article sans ma permission, donc lorsque vous m’avez appelée, je ne savais pas que l’article avait été publié. Je ne peux pas accepter cela, et par conséquent, j’ai écrit à Bentham pour lui dire que je démissionnais de toutes mes activités dans sa revue.  »

              Vous oubliez de dire que Mme Marie-Paule Pileni n’a été en rien capable de critiquer l’article en question, mais a évoqué des raisons politiques :

              En réponse à un mail envoyé par le site Videnskab.dk pour lui demander quel était son avis de scientifique sur la teneur de l’article, elle a répondu « Ils ont imprimé l’article sans ma permission, donc lorsque vous m’avez appelé, je ne savais pas que l’article avait été publié. Je ne peux pas accepter cela, et par conséquent j’ai écrit à [l’éditeur] Bentham que je démissionnais de toutes mes activités avec lui. »

              Madame Pileni est également choquée par le sujet de l’article : « Je ne peux pas accepter qu’un tel sujet soit publié dans mon journal. Cet article n’a rien à voir avec de la chimie physique ou de la physique chimique, et je veux bien croire qu’il y a un point de vue politique derrière sa publication. Si quelqu’un m’avait demandé, j’aurais dit que cet article n’aurait jamais dû être publié dans ce journal. Point final. »

              La scientifique souligne par ailleurs que le sujet est en dehors de son domaine d’expertise et qu’elle ne peut donc pas juger de la qualité de l’article en lui-même. Pourtant, en examinant l’impressionnant CV de Madame Pileni, on apprend qu’elle a travaillé au Laboratoire des matériaux mésoscopiques et nanométriques et fut consultante pour la Société Nationale des Poudres et Explosifs Elle a en outre été membre de l’équipe éditoriale du Journal of experimental nanosciences et du Journal of Physical Chemistry.Madame Pileni est une scientifique à la pointe de la recherche en nano-matériaux et fut, entre autre, membre de l« Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale » (IHEDN) ainsi que de l’Institut des Hautes Etudes de Sécurité Intérieure” (IHESI),
              http://www.reopen911.info/News/2009/04/30/demission-de-la-redactrice-en-chef-du-

              Mme Pileni est membre d’organisme liés à la défense nationale, donc à l’état. On peut comprendre qu’elle ne désire pas se sentir liée à un article suggérant un complot. Surtout quand on sait ce qui est arrivé à m Aymeric Chauprade, viré sans ménagement de sa place au collegere Inter-armées simplement pour avoir osé évoquer l’hypothèse du complot au détour d’un livre.

              Vous faites exprès d’ignorer la difficulté d’une revue scientifique à éditer un article remettant en cause une version officielle d’un évènement et citez des témoignage de façon lapidaire et incomplète, Vous privilégiez systématiquement la these des anti-complot, sans aucune impartialité.

              Votre « étude » n’a rien d’objectif.


              • Mmarvinbear Mmarvinbear 15 octobre 2010 14:55

                " Elle a été menée principalement par Niels harrit, professeur Niels Harrit de l’Université de Copenhague au Danemark, professeur de chimie, expert en nano-chimie ; et par Dr. Jeffrey Farrer, directeur de laboratoire à l’université BYU, spécialiste d’analyse au microscope électronique, avec l’appui d’autres sientifiques.«  : Dis Philou, tu pourrais faire un effort et mettre des articles entre tes morceaux de phrases copiés-collés...

                 »L’étude de Harrit est tres serieuse.«  : Mais oui, mais oui... Elle est tellement sérieuse que le seul journal à avoir accepté de la publier est un canard émirati fondé l’année même, et qui s’est fait prendre à faire payer ses prestations en échange de publication.

                 »En consultant la liste de AE911, je vois quand même que les architectes sont majoritaires :«  : Dans tes rêves !

                La pétition de Gage regroupe à l’heure actuelle 10 006 signataires, dont seulement 1342 architectes. Et encore, parmi eux, Gage rallonge la sauce en incluant les » architectes consultants« et les »architectes d’intérieur" (en gros, les décorateurs...).
                http://www2.ae911truth.org/signpetition.php


              • Theodore 15 octobre 2010 16:57

                pour abonder dans le sens le fait d’ètre ingénieur non spécialisé en structure ne signifie pas que l’on est ignare en la matière.
                C’est une discipline que l’on étudie dans les bonnes écoles d’ingénieurs généraliste, c’est une branche lié à la résistance des matèriaux quoique plus guidée par les codes de construction et la réglementation (les méthodes de calcul et coefficient et charges sont dans les codes).
                Aucun ingénieur digne de ce nom peut croire que des immeubles ayant subit des dommages dissymétriques relativement mineurs peuvent s’effrondrer de manière symétrique tout en étant intégralement pulvérisés, de plus l’énergie cinétique de la chute d’un étage (si l’on admet une chute libre due à la ruine simultanée de toute la structure d’un étage sur 2 tours) parait largement insuffisante pour provoquer la ruine quasi instantanée de toute la structure ou alors les experts en démolition n’on qu’a se rabiller (pourquoi miner tout un immeuble quand ruiner un étage intermédiaire suffit à provoquer une démolition controlée).
                si quelqu’un a la recette il est milliardaire rien que pour le décommissionning des plates formes pétrolières en béton et des IGH .


              • Philou017 Philou017 15 octobre 2010 18:12

                Mais oui, mais oui... Elle est tellement sérieuse que le seul journal à avoir accepté de la publier est un canard émirati fondé l’année même, et qui s’est fait prendre à faire payer ses prestations en échange de publication.

                emirati ? ca y ressemble pas.

                 :

                Dans tes rêves !

                Si si. Sur mon lien.

                La liste de la pétition, c’est autre chose.....Quoique 1300 architectes, ca parle...


              • Mmarvinbear Mmarvinbear 15 octobre 2010 19:37

                « emirati ? ca y ressemble pas. » : Pourtant si : Bentham, l’éditeur, est une société de droit émirati et est basée à Dubaï.

                http://en.wikipedia.org/wiki/Bentham_Science_Publishers

                Quand à avoir 1300 et quelques architectes sur sa liste, sachant qu’aux USA il y a à peu près 150 000 diplomés en architecture, ça te laisse augurer du taux de pénétration sur le marché : http://www.bethesda-list.com/datacards/ArchitectsLandscapeUSA-listrental.htm

                Je fais le calcul pour toi : 1300*100 / 150000 = 0,86 % du total des architectes sont signataires...


              • Gonzague Gonzague 15 octobre 2010 20:46

                Avant de sortir, je lirai votre réponse demain, lorsque vous dîtes, Philou, « Je suppose que comme moi, vous n’y connaisssez pas grand-chose en nano-thermite. pourquoi croire les explications hallucinantes de Quirant, ingénieur en bâtiment, plutôt que celles du groupe de scientifique, dont des spécialistes », je vous trouve bien sensé. Vous avez parfaitement raison. 


                Mais pourquoi ne prêtez-vous en ce sens aucun crédit au même Jérôme Quirant qui affirme, du haut de son statut de « spécialiste », qu’il est normal que les tours se soient effondrées de la sorte, à l’instar de tous les autres spécialistes en calculs de structure s’étant penchés sur la problématique ?
                Je comprends votre intervention, mais me pose des questions quant à votre honnêteté intellectuelle, attendu que vous ne respectez pas dans un cas de figure parallèle la même logique. 

              • Philou017 Philou017 16 octobre 2010 10:02

                Gonzague  : "Mais pourquoi ne prêtez-vous en ce sens aucun crédit au même Jérôme Quirant qui affirme, du haut de son statut de « spécialiste », qu’il est normal que les tours se soient effondrées de la sorte, à l’instar de tous les autres spécialistes en calculs de structure s’étant penchés sur la problématique ?"

                Pour plusieurs raison
                - En réalité, il a très peu de spécialistes qui se prononcent pour la Version Officielle, et surtput qui en apportent une démonstration un peu argumentée
                - Aucune demonstration de ce genre ne tient la route et ne prend en compte l’ensemble des éléments observés
                - j’ai étudié les écroulements avant Quirant, et il n’a répondu à aucune des questions et objections qui se posent
                - D’autres ingénieurs au moins aussi qualifiés que Quirant défendent la thèse inverse
                - Quirant n’est en rien un spécialiste des tours,ni des immeubles à structure d’acier, ni de démolition contrôlée
                - Quirant fait preuve de mauvaise foi et de mépris envers n’importe quel contradicteur, ce qui n’incite pas à lui faire une quelconque confiance

                Donc, aucune raison de faire confiance à Quirant plus qu’un autre.


              • en passant 16 mars 2011 00:19

                Bravo ... je n’irais pas plus loin je trouve votre réaction claire et très équilibrée ... mais il est vrai que ce sujet est délicat ! je suis moi même architecte et les explications officielle ne m’ont jamais satisfait ; non que je sois conspirationiste, mais parceque le bon sens même est interrogé par cet événement qu’est l’effondrement des tours du WTC et du WTC 7 ! D’ailleurs dans mon milieu professionnel (architectes et ingénieurs civils) le questionnement sur la pertinence de l’explication officielle de l’effondrement n’est que très rarement mis en cause ... ou m^me évoqué en tant que sujet ! En règle générale ce n’est pas le professionnel qui réagit que la personne lorsqu’il m’est arrivé de soumettre le sujet ... à des ingénieurs civils en particulier ! alors même qu’ils sont les mieux placé pour parler de structure ou se questionner sur celle-ci !!!! merci.


              • Alpaco 15 octobre 2010 12:18

                Encore quelques perles dans cet opus :
                « Dans tous les cas, cela me semble de la folie de confier des affaires aussi sensibles que des écoutes du FBI à des Etasuniens de papier ».
                Des Etasuniens « de papier » qui parlent courrament le turc, l’azéri, et le persan, il y en a plein les universités : tout le monde le sait.

                « Je fais infiniment plus confiance, pour prendre une comparaison éclatante, à la famille Bush, qui vit sur le sol étasunien depuis des générations, et dont les membres se sont signalés à maintes reprises, comme les gardiens incorruptibles des intérêts supérieurs du peuple des Etats-Unis d’Amérique. Bon sang ne saurait mentir, comme chacun sait. »
                Est-il possible de d’écrire cela au premier degré ? (comme chacun sait !)

                « Chacun sait que les agents secrets ont tendance à douter de tout ».
                Les traducteurs sont des paranoïaques notoires, chacun le sait.

                « Je soupçonne aussi très fortement que l’union qu’elle a contracté avec Mr Edmonds est un mariage blanc, dans lequel elle a trompé le pauvre homme à dessein d’obtenir la nationalité étasunienne plus facilement. »
                Sur quelle base les soupçons ? Car chacun sait ?


                • Massaliote 15 octobre 2010 13:35

                  J’accuse (Ô mânes de Zola, pardon) Donald Forestier de nous prendre pour des imbéciles, des imbéciles heureux. 11 Septembre - ReOpen911.info  smiley


                  • aberlainnard 15 octobre 2010 13:37

                    Merci à l’auteur !

                    Quand on voit l’abondance des arguments tortueux, les tonnes de mauvaise foi et d’injures qu’il faut déployer pour défendre la "théorie officielle« du complot islamique, je me dis que les  »révisionnistes« , les »négationnistes« , les »millénaristes", et autres « psychotiques anti-américains, antisionistes, antisémites » doivent détenir une bonne part de la vérité !

                    Il me semble que tous ces « paranoïaques », de plus en plus nombreux dans tous les milieux,  ont de bonnes raisons d’exiger qu’une véritable enquête criminelle, indépendante et pourquoi pas internationale soit enfin ouverte.

                     

                     


                    • Julien Julien 15 octobre 2010 13:41
                      Je vous invite à regarder les liens ci-dessous, très parlants. De nouveaux éléments apparaissent petit à petit suite à la déclassification de vidéos obtenue par voie juridique.

                      —> Vitesse anormale de l’avion ?
                      —> Un « avion noir », selon un pompier
                      —> Un « grand avion gris » selon un passant, ou un « avion cargo sans hublots, et avec un gros logo bleu à l’avant » selon un journaliste

                      Il est criminel d’avoir classifié ce genre de vidéos pendant 9 ans.

                      • aberlainnard 15 octobre 2010 13:54

                        Et que dire des persécutions subies encore actuellement par les citoyens américains (et étrangers d’ailleurs !)  dès lors qu’ils sont susceptibles d’être gênants pour la "version officielle".

                        http://www.reopen911.info/News/2010/10/14/lanceurs-dalertes-julian-assange-et-kurt-sonnenfeld-wanted/


                        • Massaliote 15 octobre 2010 14:07

                          "Beverly Eckert, activiste majeure pour la Vérité sur le 11 Septembre, décède dans l’accident d’avion de Buffalo du 12 février 2009

                          Elle avait écrit un document intitulé “Mon silence ne peut être acheté” dans lequel elle déclarait notamment :

                          Je veux savoir ce qui est allé si mal dans nos services secrets et dans nos systèmes de sécurité ayant permis à une bande de fanatiques de détouerner 4 avions étasuniens dans un pays ennemi, d’attaquer nos villes et de tuer 3.000 civils avec une facilité terrifiante. Je veux savoir pourquoi 2 bâtiments de 110 étages se sont effondrés en moins de 2 heures et pourquoi les secours ont été si limités“.

                          Infatigable activiste pour la Vérité, elle a joint les actes à la parole en portant plainte contre le gouvernement Bush… et s’apprêtait à rencontrer à nouveau Barack Obama pour faire avancer son exigeance d’une nouvelle enquête sur le 11 Septembre 2001, quelques jours seulement après s’être entretenue avec lui sur le sort des victimes des attentats dont l’attentat de l’USS Cole.

                          L’an dernier, Berverly Eckert a publiquement remis en cause Guantanamo, et a signé la déclaration suivante : “Nous sommes nombreux à penser que ces commissions militaires ne sont pas justes, ne sont pas en accord avec les valeurs des Etats-Unis, ni capables d’apporter la justice que les familles des victimes du 11 Septembre et tous les Américains méritent“.

                          Lors du drame, Beverly Eckert se rendait justement à l’anniversaire post mortem de son mari mort dans les attentats…

                          A noter que Berverly Eckert n’est pas la seule personne impliquée directement par ses responsabilités et ses bribes de soupçons dans l’affaire du 11 Septembre à disparaitre prématurément : plusieurs autres opposants à l’administration étasunienne et témoins clés sont également décédés de manière troublante et prématurée, le dernier en date étant Barry Jennings

                          Beverly avait refusé l’indemnité de 1,8 millions de dollars proposée. OBLIGATION de croire à la V.O. sinon... smiley



                        • Massaliote 15 octobre 2010 13:57

                          « le lecteur ne doit pas être étonné qu’en France presque rien n’ait été écrit sur le sujet par les journalistes patentés » Parce que ça aurait une chance d’être édité et diffusé ? L’auteur est un fin connaisseur de nos merdias. Chacun sait que la censure n’existe pas, voyons smiley


                          • Pyrathome pyralene 15 octobre 2010 14:01

                            Pauvre forestier, s’il savait à quel point le mensonge à phagocyté nos sociétés occidentales , il n’y survivrait point.......il en est encore à vouloir nier le 911 comme coup d’état de la finance et ses laquais politiques, si ce n’était que ça encore, mais il n’a pas conscience de l’étendue des dommages .....
                            Je ne sais pas les autres lecteurs, mais personnellement ces textes respirent vraiment la pitié ou bien plus grave encore , la mauvaise foi.....
                            Donc c’est aussi simple que cela, soit c’est un crétin incurable ou soit c’est un enfoiré de premier ordre..... ( biffer la mention inutile...) , mais quel que soit le cas, c’est LAMENTABLEMENT MISÉRABLE !!!


                            • thaumaetopea 16 octobre 2010 06:06

                              Bernard Levy vient de sortir en version Collector (non, c’est vrai !) le DVD de son nanar « Le jour et la nuit ».... film (si l’on peut s’exprimer ainsi) qui a renvoyé « Plan 9 from outer space » aux oubliettes de la cinéphilie nanar.... quelques T.V dont Ardisson l’on d’ailleurs déjà reçu pour sa promo (N.B. : Canal+ a coproduit le film). On peut le télécharger (il est dans le catalogue µTorrent) et le visionner ne serait-ce que pour la prestation de Karl Zéro.
                              Après visionnage on ne peut qu’agréer ... BHL est effectivement l’enfant surnaturel de Voltaire et de Zola et en sus le petit neveu de Griffith ! 
                              Chapeau l’artiste !
                              P.S : On peut également visionner l’émission d’Ardisson ne serait-ce que pour vouloir à quel niveau de suffisance un humain peut s’élever.


                            • zototo 15 octobre 2010 14:53

                              Mon pauvre Donald, mais dans quel état est votre cerveaux pour songer que s’appuyer sur BHL puisse etre bénéfique a votre article ?


                              Enfin la seule chose que je puisse vous reconnaître Donald, c’est votre capacité a susciter la quasi unanimité des votes... 

                              • Mmarvinbear Mmarvinbear 15 octobre 2010 15:07

                                Episode assez mauvais je dois dire. J’ai même voté « non », c’est dire.

                                Déjà, je ne vois pas pourquoi on mélange ici les cas de deux personnes aussi dissemblables dans leurs fonctions et leur intérêt.

                                Le cas de Gage est tellement survolé que même mon article http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/chateaux-de-cartes-epilogue-3-4-73426 donne plus d’informations à son sujet. Et pourtant j’avais dû sabrer pour pas me faire rejeter à la modération à cause de la longueur de l’article.

                                Quand à la seconde, je ne vois pas quel est l’intérêt de raconter son histoire dans cette affaire.

                                Si c’est pour montrer que le FBI est une agence peuplée d’incompétents et de corrompus, cela fait redite : dans toutes les agences du monde, il y a des incompétents notoires et des vendus. Je ne vois pas pourquoi le FBI aurait fait exception.

                                D’ailleurs, il n’est pas précisé, et c’est bien dommage, que c’est sur une accusation d’incompétence, de manquements répétés à la sécurité et de comportement anti-professionnel que Edmonds s’est faite virer six mois après son recrutement.

                                Est-ce vrai ou pas ?

                                C’est parole contre parole.

                                Par mon expérience, je sais que dans ce cas là, vaut mieux rester neutre dans les histoires de ce genre.


                                • Donald Forestier 15 octobre 2010 18:28

                                  J’ai choisi de mettre ensemble « deux personnes aussi dissemblables », comme vous dites, car je ne peux pas traiter dans mon étude de toutes les associations qui se sont montées au fil des années pour demander la réouverture d’une enquête (pilotes, universitaires, acteurs, etc...). Sur trois chapitres j’ai dû être efficace. Gage et Edmonds ont pour point commun d’être des professionnels. Désolé, si vous avez été incapable de vous y retrouver...

                                  J’ai sabré beaucoup dans Gage, car, comme vous, je ne voulais pas faire trop long.

                                  Pour le reste, les analyses de Jérôme Quirant m’ont semblé le TGV idéal pour gagner du temps. Je m’étonne qu’un spécialiste comme vous s’émeuve d’un tel raccourci.

                                  Autant vous êtes à l’aise sur Gage, autant vous l’êtes beaucoup moins, me semble-t- il sur l’affaire Edmonds. Je trouve hallucinant que vous ne voyiez aucun intérêt à parler de cette lamentable histoire. Une association d’agents secrets s’est montée pour demander la réouverture d’une enquête, et vous voudriez passer cela sous silence ?

                                  Pour l’accusation d’incompétence de Sibel Edmonds, vous avez tout faux (excusez moi), c’est parcequ’elle s’est plainte à ses supérieurs de Melek Dickerson qu’elle a eu des ennuis, et parcqu’elle a fait remonter ses soupçons jusqu’à Ashcroft, Mueller, et au sénat, qu’elle a pris un méchant raz de marée dans la figure. Je n’ai vu nulle part le procès en incompétence. Sur quelles sources vous basez vous. Si j’allais dans la spéculation, je serais néanmoins, fatalement de votre avis. Sibel Edmonds devait être par ailleurs incompétente. Il me semble dans tous les acas que l’argument de l’incompétence est incompatible avec l’usage du Secret States Privilege. L’hypothèse du canular m’a semblé la plus plausible.

                                  Il ne s’agit pas d’une question d’expérience, mais d’une question de courage. Vous vous montrez courageux en attaquant Gage, pourquoi alors hésitez vous à évoquer le cas Edmonds qui est tout aussi documenté. Il ne faut pas avoir peur, cher Mmarvin. Tout s’éclaire avec de la rigueur, des sources, et un solide bon sens.

                                  Je trouve extrêmement regrettable que vous ayez moinssé mon article. Moi aussi j’ai cru relever dans vos articles et interventions des détails qui m’ont un peu heurté. Par curiosité je suis allé lire certains de vos « châteaux de cartes » : nous avons des styles assez semblables, des formulations identiques, nous nous rejoignons sur nombre d’arguments. N’avons nous pas été assimilés à une seule et même personne lors des premières livrées de mon étude ? Il y a plus de choses qui nous rapprochent que de choses qui nous éloignent. Je suis un peu court sur Gage, et bien soit, vous l’êtes tout autant sur Edmonds. Il me semble que d’une certaine façon nous nous complétons.


                                • Mmarvinbear Mmarvinbear 15 octobre 2010 19:59

                                  "Une association d’agents secrets s’est montée pour demander la réouverture d’une enquête, et vous voudriez passer cela sous silence ?«  :

                                  Je suis certain qu’en cherchant bien, on trouvera une association de pâtissiers qui exige également la réouverture...

                                  (C’ est pénible, j’arrive plus à enlever le texte gras... Hé, les modos et techcos du site, y’a un bug alors au boulot !)

                                   » Pour l’accusation d’incompétence de Sibel Edmonds, vous avez tout faux (excusez moi), c’est parce qu’elle s’est plainte à ses supérieurs de Melek Dickerson qu’elle a eu des ennuis«  :

                                  Mais ça, c’est ce qu’elle a déclaré. Qu’est-ce qu’il te prouve que c’est la vérité ?

                                   »Je n’ai vu nulle part le procès en incompétence. Sur quelles sources vous basez vous." :

                                  http://en.wikipedia.org/wiki/Sibel_Edmonds

                                  Pas compliqué à trouver, pourtant...

                                  In June 2002, the Associated Press and Washington Post reported, upon investigation, that Edmonds was dismissed because her actions were disruptive, breached security, and that she performed poorly at her job.[9]

                                  " Il me semble dans tous les cas que l’argument de l’incompétence est incompatible avec l’usage du Secret States Privilege.«  : Pas forcément. Il semble qu’une part des accusations de Sibel soient fondées, notamment en matière de corruption. Ce qui a poussé le gouvernement à mettre le holà sur la procédure pour

                                  - mettre un couvercle sur la marmite et sauver les fesses des personnes incriminées car copines avec Bush et son gouvernement

                                  - faire le ménage en interne et laver le linge sale en famille

                                  ( rayez la mention la moins plausible selon vous )

                                   »Vous vous montrez courageux en attaquant Gage, pourquoi alors hésitez vous à évoquer le cas Edmonds qui est tout aussi documenté." :

                                  La différence entre Gage et Edmonds, c’est que dans le premier cas l’architecte a produit des documents techniques que l’on peut juger, jauger et critiquer, alors que Sibil n’a jamais rien sorti que des déclarations sans aucun élément technique ou vérifiable.


                                • Mmarvinbear Mmarvinbear 15 octobre 2010 20:00

                                  Ah bin si, le gras a disparu...


                                • Charmord 15 octobre 2010 15:07

                                  Article IMPUBLIABLE !

                                  Un concentré de désinformations.

                                  Le challenge de notre garde forestier de la théorie officielle est-il de battre le record d’impopularité sur Agoravox ?

                                  La question est légitime...




                                  • yoav 16 octobre 2010 05:52

                                    C’est vrai qu’avec 94% d’opinions négatives, il est proche de battre un record.

                                    Effectivement, on peut se demander si c’est de la bêtise crasse ou de la désinformation volontaire. Dans les deux cas, abstiens-toi, gars, de nous faire partager cette diatribe.
                                    Mais bon, faut dire qu’en ayant un penchant pour Bush ou BHV, il a apparemment débranché son cerveau depuis longtemps.

                                  • ZEN ZEN 15 octobre 2010 15:10

                                    Bernard Henry Levi ...Ce Voltaire moderne

                                    Merci pour le divertissement ! smiley


                                    • Gonzague Gonzague 15 octobre 2010 15:17

                                      Ai voté « non ». Article une nouvelle fois nul.


                                      « BHL, Voltaire moderne ». Et André Rieu, Yehudi Menuhin moderne ?

                                      • Ariane Walter Ariane Walter 15 octobre 2010 17:02

                                        @ J’ai beaucoup ri !!! yehudi menuhin et André Rieux !!!!


                                      • Pyrathome pyralene 15 octobre 2010 17:40

                                        Jésus commence à tourner sa veste.....ça serait tout à son honneur !!
                                        D’ailleurs le vent tourne très vite en ce moment ........
                                        l’échec et mat se rapproche à grand pas....


                                      • Gonzague Gonzague 15 octobre 2010 18:20

                                        "Jésus commence à tourner sa veste.....ça serait tout à son honneur !! " 

                                        Absolument pas. Les théories autour du 11 septembre défendues par toi-même et les autres sont tout bonnement ridicules, voire débiles. Elles le furent au commencement, elles le sont encore et elles le resteront jusqu’à la fin des temps, si l’on veut bien conférer aux temps le droit de connaître un terme. Dans mon encyclique "De debilitas conspirationnistis" j’aborde justement le sujet. L’ouvrage est trouvable aux Editions de la Poupée qui Tousse, Cedex 84 985, Avignon

                                        Mais comme je le précisais dans une intervention précédente, Mr Forestier me semble jouer le rôle de double agent. Je n’y aurais en fait pas pensé, je ne suis pas si parano, si je n’étais par hasard tombé sur un fil de discussion sur troisdoublevrouvreneufcentonzepointinfo dans lequel un des participants se proposait de défendre outrageusement la « version officielle » dans des articles publiés par la suite sur Agoravox. La défense de Forestier est caricaturale, elle omet de nombreux points facilement démontables, ce qui renforce mon point de vue.

                                        Forestier sous-entend également que les défenseurs de ce qu’il nomme « version officielle » sont forcément du côté des USA, du néo-conservatisme et blablabla, ce qui bien sûr est totalement faux, comme on peut le lire chez mes camarades libertaires : http://www.alternativelibertaire.org/spip.php?article3222.

                                        Et défendre BHL et le concept de « romanquête » est la chose la plus bête qu’il m’ait été donné à lire depuis des lustres. Et j’ai pourtant passé bien du temps sur reopen et consorts.


                                      • Pyrathome pyralene 15 octobre 2010 18:47

                                        "Jésus commence à tourner sa veste.....ça serait tout à son honneur !! " 

                                        Absolument pas....

                                        C’est vrai que ta rémunération passe avant ton honneur, quand à traiter ceux qui doutent de débiles, c’est vrai que les partisans has been de la VO ont de plus en plus d’arguments probants à part l’insulte, mon pauvre Jésus, il ne te reste plus rien , pas même de l’honneur, tu seras certainement pendu comme les autres....... smiley crétin va....


                                      • Gonzague Gonzague 15 octobre 2010 19:11

                                        On a fait le tour. Tout a été démonté et démontré. Ceux qui continuent de crier au complot alors que l’on a répondu à toutes leurs questions ne méritent que des insultes. Et tu remarqueras que les insultes viennent de ma part sur le tard, après deux ans, contrairement aux conspirationnistes qui eux la manient dès le troisième commentaire.

                                        Et la raison pour laquelle on vous compare souvent à une secte vient justement de cette surdité itérative et cette violence immédiate. Vous ne croyez que ce que vous voulez bien croire, en dépit des preuves accablantes et malgré la malhonnêteté de vos gourous (Rappelons que Steven Jones vend ses DVD nanothermités sans aucune valeur scientifique 20 $ pièce). Et vous devenez agressifs dès lors que l’on remet en question vos dogmes. 
                                        C’est bien cela. Vous êtes une secte. 

                                      • Pyrathome pyralene 15 octobre 2010 20:17

                                        Doux Jésus, une secte agressive... ? mais où ça donc ?? smiley smiley
                                        Tu seras le dernier à comprendre et encore le dernier à nier...
                                        on ne peut plus rien pour toi,pauvre type, je pari que d’ici peu , quand la vérité va se pointer dans toute sa splendeur, on te verra plus sur AV, toi et tes amis du déni ........
                                        Profites-en bien !! il ne reste plus beaucoup de temps smiley....


                                      • Mmarvinbear Mmarvinbear 15 octobre 2010 23:08

                                        « Rappelons que Steven Jones vend ses DVD nanothermités sans aucune valeur scientifique 20 $ pièce » : Jésus, il a jamais apprécié les marchands du Temple.

                                        Ni avant, ni maintenant...


                                      • Guido Falxius 15 octobre 2010 18:13

                                        Que c’est long, que c’est pénible, que c’est touffu... Les arguments « conspirationnistes » (en fait alter-conspirationnistes, puisque la théorie officielle relate un COMPLOT à base de grottes et de cutters) sont simples à comprendre, un seul exemple :


                                        Quand un officiel vous explique que l’avion du Pentagone, plusieurs dizaines de tonnes d’acier et de titane, s’est volatilisé dans une boule de feu qui a pénétré par le trou qu’on voit sur la photo, et que c’est pour cela qu’on ne voit pas de trace des ailes et des moteurs, qu’on a retrouvé peu de débris, etc., ça se tient (en fait pas vraiment, mais admettons quand même, on n’est pas des paranos).

                                        Quand le même, dans la même interview, vous explique qu’on a toutes les traces ADN de chacun des passagers, qui ont tous pu être identifiés, et qu’on a même retrouvé le passeport du pirate de l’air, ça se tient là encore.

                                        Mais quand on met les deux informations ensemble, ça ne tient plus du tout.

                                        Vous comprenez ? 

                                        • yvesduc 15 octobre 2010 19:53

                                          J’attends chaque fois avec plus d’impatience cette excellente parodie si sobrement teintée d’humour que certains s’y laissent prendre ! Bravo à l’auteur !! La « pandémie » se porte mieux que jamais. smiley


                                          • emphyrio 15 octobre 2010 22:50

                                            Le fruit de la vo était déjà bien pourri, en plus on trouve un ver à l’intérieur. Jubilatoire !


                                            • Jaime Horta Jaime Horta 15 octobre 2010 22:57

                                              Comment !

                                              Il y en a encore qui croient à la VO ?

                                              Il faut absolument les garder tel qu’ils sont, et surtout qu’ils ne changent jamais d’idée, en les ménageant le plus possible, ainsi que des maintenir en vie le plus longtemps possible.

                                              Ils font désormais partie du patrimoine commun de l’humanité, et faut garder et archiver tout les documents qu’ils peuvent produire, car un jour cela va valoir vraiment très cher.

                                              Dès aujourd’hui il faut penser à nos petits enfant et arrière petit enfants, afin qu’on puisse leur dire un jour avec toutes les preuves à l’appui, qu’il y avait véritablement des gens qui croyaient à cette époque dur comme fer à la version officielle.


                                              • gilbert18 16 octobre 2010 00:15

                                                Donald Forestier n’existe pas, et cet article est un super canular des truthers pour ridiculiser leurs adversaires.
                                                Mais on s’aperçoit vite de la supercherie...
                                                Mais alors qui se cache derrière le faux nez de Donald Forestier ?
                                                Richard Gage ?
                                                Je penche pour Bigard.
                                                À moins que ce soit Bernard-Henry Levy lui même ?
                                                Décidément, AgoraVox fait tout pour nous distraire dans la joie et la bonne humeur !,


                                                • SamAgora95 SAMAGORA95 16 octobre 2010 00:20

                                                  Il n y a pas plus aveugle que celui qui ne veut pas voir.


                                                  Quand la vérité sera faite sur cette affaire, ce qui est inévitable, l’histoire l’a prouvée, vous aurait honte d’avoir fait parti du mauvais coté, comme les collabos à une autre l’époque.

                                                   !!! Ouvrez les yeux il est encore temps !!!




                                                  • joelim joelim 16 octobre 2010 13:41

                                                    l’explosif qui aurait été retrouvé dans les échantillons, ne serait fabriquable que par deux laboratoires militaires aux Etats-Unis, en tous cas serait hors de portée des artificiers d’Al Qaida dans leurs grottes d’Afghanistan.

                                                    Diandre ! Tout pareil que l’anthrax utilisé peu après les attentats... Reconnaissez que si l’exécutif est impliqué ce ne serait pas étonnant. Et encore une fois vous avez un raisonnement circulaire, qui ne vaut donc strictement rien : puisque c’est Ben Laden il n’a pas pu accéder à cet explosif donc c’est Ben Laden... on peut tout prouver même le faux avec des sophismes pareils. Renseignez-vous sur la méthode hypothético-déductive.

                                                    Quant aux responsables de cet effondrement, ce Géotrouvetou a une explication toute trouvée

                                                    Minnie = Sibel, Picsou = Bush ? Çà commence à s’éclaicir cette affaire...

                                                    Le ton et les mots qu’emploient Richard Gage dans ses interviews et conférences éveillent la méfiance d’une autre façon : ses interventions sont d’une aridité et d’une technicité qui n’a rien à envier à celles de nos technocrates les plus froids. Ce sont des développements où chiffres et mots savants abondent, desquels on décrocherait vite si les journalistes ne le recadraient pas de loin en loin. Au moins les rédacteurs du rapport du NIST et Jérôme Quirant savent-ils adoucir au besoin, les uns par des épisodes de romanquête, l’autre par d’heureuses saillies, la rudesse du terrain sur lequel ils procèdent. 

                                                    Ahaha c’est la meilleure, méfions-nous des éléments techniques et savants mais fions-nous à ceux qui nous présentent des épisodes de « romanquête ». 

                                                    Le parti pris pédant de Gage [...]

                                                    Si je trouve une contrepèterie vous êtes grilled mon vieux. smiley 

                                                    Pour la justice des Etats-Unis, le fin mot de cette affaire est gravé dans le marbre depuis des années

                                                    Pas la justice mais l’exécutif. Ils ont gravé leur version dans le marbre çà c’est vrai mais est-elle crédible ? Non.

                                                    Je soupçonne aussi très fortement que l’union qu’elle a contracté avec Mr Edmonds est un mariage blanc, dans lequel elle a trompé le pauvre homme à dessein d’obtenir la nationalité étasunienne plus facilement. Je dis cela car le type dans le reportage a l’air de faire 20 ans de plus qu’elle et d’être souvent complètement à côté de la plaque. 

                                                    Çà c’est de l’analyse ! Le mouvement des thruthers est ébranlé. smiley

                                                    Chacun sait que les agents secrets ont tendance à douter de tout. La vue d’un papillon déclenche une tempête de suppositions dans leurs cervelles. Voient-ils une tasse posée à l’envers : ils la soulèvent pour voir s’il y a quelque chose dessous. 

                                                    Sentent-ils un mur un peu mou et friable : ils y donnent un franc coup de poing pour vérifier que ce n’est pas une cloison factice. 

                                                    Votre vision anthropologique du métier est passionnante, votre livre s’arrachera je pense.

                                                    Chacun sait que les retraités ont toutes les peines du monde à occuper leur temps libre, surtout quand ils ont exercé pendant 40 ans un métier palpitant et prenant. Au lieu de s’inscrire dans des associations d’aide aux plus démunis, ou de faire des voyages organisés aux quatre coins du monde, ils ont trouvé plus classe d’aller se joindre à un groupe de rebelles. Certains d’entre eux ont certainement vu le film « Space Cowboys » où l’on voit Tommy Lee Jones, Clint Eastwood, et Daniel Sutherland reprendre du service à plus de 70 ans pour aller jouer les cosmonautes dans une périlleuse mission spatiale.

                                                    Çà çà fait partie de la « romanquête », une sorte de méthode Coué.

                                                    je ne peux que me féliciter du bon sens des journalistes pour avoir, sur ce point, complètement obturé leurs oreilles avec la cire du rapport de la commission d ’enquête.

                                                    Arrête, tu vas casser ta couverture trop tôt. smiley Le rapport de la commission d’enquête comparé à de la cire qui obture les oreilles des journalistes. Et c’est pour toi du bon sens, et tu t’en félicites. smiley smiley smiley Franchement Donald tu es impayable. Tu es vraiment le partisan de la VO le plus comique que je connaisse.


                                                    • Jaime Horta Jaime Horta 16 octobre 2010 14:41

                                                      Pas besoin d’aller dans des considérations très techniques.

                                                      L’ensemble de la structure des tours a été réduite instantanément à l’état de bouillie. L’acier et le béton se sont littéralement désintégrés, et réduit en particules.

                                                      J’ai dans mon entourage un ami qui architecte, et sur la base de ses connaissances techniques il me dit qu’il y a 0% de chance que les tours s’effondrent de cette façon.

                                                      Et je précise encore que cette personne n’a à aucun moment connaissance des théories conspirationniste, et il me précise qu’il a mis exactement 40 minutes pour comprendre que les attentats étaient bidons.

                                                       


                                                      • Romulus Augustule Romulus Augustule 17 octobre 2010 15:27

                                                        Toutes mes félicitations à l’auteur, qui vient d’atteindre à travers son article le paroxysme de l’indigence et de la platitude intellectuelle.
                                                        Sa non-argumentation n’est même plus caricaturale, elle est outrancière, insultante et raciste.
                                                        Une honte.
                                                        Jamais je n’aurais imaginé retrouver dans un texte de Mr. Forestier les ferments de la propagande extrémiste la plus vile et la plus écoeurante.

                                                        « Je fais infiniment plus confiance, pour prendre une comparaison éclatante, à la famille Bush, qui vit sur le sol étasunien depuis des générations, et dont les membres se sont signalés à maintes reprises, comme les gardiens incorruptibles des intérêts supérieurs du peuple des Etats-Unis d’Amérique. Bon sang ne saurait mentir, comme chacun sait. »

                                                        A vomir. Cela ne me fait même plus rire.


                                                        • Tietie007 Tietie007 1er novembre 2010 11:54

                                                          Richard Gage ? Le « scientifique » qui a prouvé la DC en empilant des vieux cartons pris à sa voisine ? Mais c’est un « gage » de sérieux pourtant ...


                                                          • Hijack Hijack 6 novembre 2010 20:39

                                                            Lol ! Non c’est pas possible ... l’auteur je crois nous charrie ... je peux pas croire une seconde qu’il croit à ce qu’il dit... Sinon ....


                                                            • verdelinx 26 décembre 2010 19:41

                                                              je n’ai pas l’habitude de réagir en ligne ou d’exprimer mon opinion sur internet. Mais là quand même c’est trop ! Je tombe sur la plus incroyable calembredaine que j’aie jamais lu après plusieurs années passées à étudier le 11 septembre et ses multiples ramifications. J’ai passé des heures innombrables à lire la prose des « debunkers », ceux qui essayent d’argumenter en faveur de la théorie conspirationniste officielle (complot Al-Qaïda, fanatiques musulmans ayant détourné des avions, etc). Mais jamais je n’avais lu, dans aucune langue, un texte aussi lamentable que celui-ci. Comment peut-on en arriver à répandre des préjugés et attaquer des personnes d’une manière aussi légère, imbécile, bête que l’auteur de cet article ? Avez-vous rencontré les personnes que vous attaquez ? Avez-vous posé les questions qui fâchent à M. Harrit, à M Gage, à Mme Edmonds ? Ou bien ne valent-ils même pas le déplacement pour les rencontrer ? Si c’est le cas, pourquoi vous acharner ainsi contre des nuls ?
                                                               Je me permets, cher Monsieur, une suggestion. Sortez un peu de votre biotope habituel. Parlez avec d’autres milieux sociaux, enhardissez-vous à rencontrer des gens intelligents hors de frontières, interrogez les gens dans la rue aux Etats-Unis, en Asie, où vous voudrez. J’ai peur que vous vous sentiez soudain bien seul, à admirer ces « vrais Américains », les Bush, Cheney, Rumsfeld, Wolfowitz, Rockefeller... et à croire aux sornettes qu’ils nous ont montées pour justifier leur impérialisme.
                                                               Pour vous remonter le moral, je vous suggère Michel Sardou (Si les Ricains...), Philippe Val...
                                                               Surtout, restez comme vous êtes. Vous ne supporteriez pas de voir notre monde tel qu’il est vraiment, et nous devons vous protéger, car vous êtes une espèce proche de l’extinction, qui fait partie de notre biodiversité.


                                                              • Donald Forestier 27 décembre 2010 18:16

                                                                Je vous suggère d’aller faire un tour du côté de la conclusion de mon étude.
                                                                Vous la trouverez en tapant « j’accuse conclusion » sur le moteur de recherche. Allez directement sur les « commentaires les plus appréciés »... ;)
                                                                Je vous accorde que dan ce chapitre je suis allé un peu loin. Ayez bien en tête cependant que dans ma méthode je prends les journalistes du PAF comme modèle, qui ont de exemple de lucidité, de courage, et de minutie dan l’examen de fait.
                                                                Je vous souhaite de joyeuses fête.


                                                                • en passant 16 mars 2011 00:48

                                                                  Incroyable ... Ce Forestier ... tellement naif !

                                                                  Si le conspiractionniste de base qui se complait dans un simple et primaire-anti americanisme est critiquable ... je pense que de se poser des question sur le 11 septembre est sain est fait preuve d’un minimum de bon sens ! ... et là, il est inévitable de constater que la version officielle est une explication qui ne tient pas ... et cela est-il possible de la part d’un pays qui détient tout les moyens intellectuels et techniques pour produire des étude qui font sens ... lorsqu’il le désire ?
                                                                  Ensuite, il n’y a qu’un pas (pas déraisonnable à faire) pour penser que cette VO répond à d’autre critère que les valeur de vérité scientifique, techniques, de justice ... et j’en passe !!!
                                                                  Forestier ... tu te fous le doigt dans l’oeil, tes écrit sont du vent ! 

                                                                  • en passant 16 mars 2011 00:49

                                                                    Bravo à Philou017 par contre !


                                                                    • Claudio 10 juin 2015 17:37

                                                                      Cet article relève d’une absence totale de rigueur intellectuelle et de culture scientifique. Nous avons une suite d’affirmations subjectives qui partent dans tous les sens et qui ne sont JAMAIS justifiées par de la documentation. L’auteur vit « hors sol » et laisse de coté les faits matériels.

                                                                      En résumé : Confusion et obscurantisme. Note : 0

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