• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > Je fus licencié de l’université mais pas encore suicidé

Je fus licencié de l’université mais pas encore suicidé

En 1990, j’ai été licencié de l’université après trois ans de stage en tant que maître de conférence. Pendant des années, les jours mauvais, j’ai songé au suicide. Puis la force vitale a repris l’ascendant et, maintenant, je suis de nouveau dans cette partie qu’on appelle le jeu de l’existence. Je n’allais quand même pas leur faire ce cadeau ! Cet événement est bien vieux, mais le suicide de Marie-Claude Lorne a réveillé en moi quelques souvenirs, me rappelant une promesse que je m’étais faite ce 31 mars 1990 quand je sus que mon destin avait basculé.

Allons droit aux faits. Je vais évoquer mon licenciement de l’université de Bordeaux 2 après trois années de stage (conformément aux textes en vigueur à cette époque) dont une de prolongation. Une affaire assez complexe à raconter, pour moi qui l’ai vécue et surmontée. Mon parcours de chercheur est raconté dans un long texte écrit en 1999. Dans ce billet, je fais l’impasse sur les deux premières années dans un environnement détestable. Je n’ai été qu’un des sept enseignants-chercheurs recrutés dans ce service et qui ont fui quand les conditions étaient requises. Ce qui fut mon cas. Ce qui m’a valu d’être reconduit en stage après une procédure bien compliquée où je fus licencié puis repêché parce que cette décision était insensée. Un an plus tard, après quelques péripéties, je fus éjecté. Une histoire peu banale dont je vais vous raconter quelques faits, en joignant les pièces du dossier. J’ai été licencié sans aucune faute professionnelle. Avec des avis positifs. Juste coupable d’avoir poussé jusqu’au bout ma conscience professionnelle de chercheur.

Pour aller vite, disons que j’ai fait mes recherches dans un environnement hostile et qu’après deux ans, sans compter les deux périodes post-doc, j’ai changé d’équipe et découvert un environnement stérile. Pas pour tous. Le milieu stérile est le milieu de développement du chercheur stérile qui en suivant les règles peut faire une carrière correcte. J’en ai fréquenté des dizaines de cet acabit. Toute la force d’un patron est de savoir recruter et motiver des chercheurs stériles qui savent bien travailler. Là j’improvise une analyse que je ne m’étais pas faite à cette époque. Mais qui traduit exactement mon histoire. J’abrège. Les recherches qu’on m’imposa étaient sans intérêt à mes yeux. J’ai bien essayé, notamment modéliser un traitement des données RMN. J’avais même divisé par plus de dix le nombre d’équations en usant d’une astuce. Je me rappelle avoir perdu une après-midi pour expliquer à mon patron ce truc. Il a fini par piger, lançant un étudiant pour résoudre ces équations par une méthode d’inversion de matrice. Je lui ai dit que ce n’était pas la méthode à employer car il ne s’agit pas de mathématiques, mais de traitements de données et que l’informatique allait sortir n’importe quoi. Ce qui s’est effectivement produit. A ce moment, un post-doc israélien me fut présenté, un spécialiste de la résolution par approximation des systèmes d’équations différentielles. Nous avons sympathisé, mais, par je ne sais quelle bizarrerie, le gars a été en quelque sorte viré par mon patron. Du coup, les équations sont restées en l’état. Quelques années plus tard, le projet a abouti. Je ne figurais pas dans les signataires, mais, en fait, je m’en foutais un peu. Entre-temps, on m’avait balancé pour faire fonctionner un spectromètre de masse. Mais ce n’était pas mon rôle. Et ma voie, je l’avais trouvée. C’était la systémique, la biologie théorique. J’avais envoyé un article à René Thom qui avait trouvé le papier très original, bien au-dessus ce que qui se publie dans la Revue internationale de systémique. Le papier, après quelques modifications de détail demandé par les rapporteurs, sera accepté pour publication. Il faisait 35 pages, dépassant le seuil maximum assigné par la revue aux articles publiés. Pas mal pour un début. D’ailleurs, en juin 1990, je présentais mes travaux au congrès de biologie théorique à Solignac, rencontrant au passage Eric Bernard-Weil, l’un des deux rapporteurs de mon article soumis à la RIS. Quelle ne fut pas sa surprise en voyant mon âge, me trouvant bien jeune pour écrire ce genre d’investigation. Pour faire simple, j’avais transposé un concept de la mécanique quantique pour formaliser la complexité. Dix ans plus tard, trois sommités de la science évoquaient dans les débats du Monde la nécessité de faire entrer en scène la physique quantique pour comprendre la complexité biologique. J’avais donc dix ans d’avance. Mais en 2000 c’était encore le cas, j’avais passé ma thèse de philosophie (qui, si elle est étudiée sérieusement, sera compris comme un texte aussi important que ne le fut Etre et temps de Heidegger à son époque), publié un livre de métaphysique chez L’Harmattan, écrit un manuscrit qui vaut son pesant d’ontologie et d’épistémologie. Bref, je n’ai pas chômé. Peut-être que je raconterai cette épopée dans les savoirs, en mettant en ligne ma bio en téléchargement sur Agoravox, une bio incluant mes années passées dans la recherche avant ce licenciement.

Mais revenons en mars 1990. Le président de l’université de Bordeaux 2 signe mon licenciement, n’hésitant pas à affirmer que j’ai fait la preuve de mes compétences en matière de recherche, mais que mon orientation en biologie théorique m’a éloigné du poste pour lequel j’avais été recruté. Mais, déjà, quand je rejoignais l’équipe de RMN, je m’étais éloigné, ce qui n’avais pas empêché ce même président de me rattraper, pas tant pas bonté, mais plutôt par intérêt qu’il avait à remonter les bretelles d’une UFR de pharmacie qu’il considérait comme le maillon faible de l’université et parce que j’étais aussi un pion pour participer à l’essor de la RMN car il avait payé un lourd prix pour faire venir un appareil high-tech au sein de l’UFR de biologie. Les scientifiques sont comme ça. Ils croient que, pour faire de la bonne recherche, il faut des équipements lourds, comme d’autres pensent mettre les femmes dans leur lit en achetant une Porsche.

Un détail important. J’avoue avoir ressenti quelques satisfactions de confrères lorsque je fus balancé. Je n’ai guère été soutenu. Mon patron de recherche, malgré son rapport positif, n’a sans doute pas supporté que je puisse montrer des capacités d’autonomie. J’échappais à leur emprise, j’étais un électron libre, capable de diriger mes propres recherches, en plus sans passer par les règles des demandes de crédit. Des revues, une photocopieuse, et un ordi pour écrire ! Quant à l’argument de la biologie théorique qui ne peut entrer dans le cadre des thématiques de l’établissement, selon les termes du texte du président, ça ne vaut pas un clou sauf que ça montre un excès de pouvoir autocratique. Et d’ailleurs, un courrier de JP Mazat (qui n’est pas dans le dossier), adressé au président après le verdict de la CS et avant le CEVU, attestait qu’il était prêt à m’accueillir dans son labo. Il était vice-président de la société française de biologie théorique dont Thom était le président. J’avais moi-même informé Canellas, président de la CS40, avant la tenue de la séance, de cette possibilité. Canellas en fait état dans son rapport ! 

Pour être complet, je précise avoir été qualifié en sections 64 et 65 après ce licenciement, ce qui semble ubuesque. Après ma thèse, j’ai fini par obtenir une qualification en épistémologie, ce qui ne m’a servi à rien à part quelques rares candidatures sur les quelques postes publiés dans cette section, et même en philo. Maintenant, avec le recul, je sais que si mon destin avait été autre, j’aurais sans doute végété dans cet environnement hostile et stérile. Je ne regrette rien. J’ai compris la formule de Nietzsche, ce qui ne me tue pas me renforce. Vu sous un certain angle, ma vie est une série d’échec. Mais, comme j’ai survécu, je dois dire que c’est un beau succès que d’être on the road again après tous ces ratages. Quoique, je m’autoflagelle inutilement vu que j’ai une œuvre écrite, mais non publiée. J’avoue aussi être content d’avoir économisé 20 euros et du temps perdu à lire le traité sur la résilience de Boris Cyrulnick. Et pour juger d’une vie, il faut attendre la fin. Certains démarrent à fond dans la carrière et finissent par s’enliser. Ce n’est que quand la partie est jouée que l’on connaît le résultat, que ce soit en politique comme sur un stade. 90 minutes, ou 90 ans.

Au final, il y a un enseignement très pratique et utile à tirer de cette histoire. C’est que l’université est un milieu qui souvent, stérilise les gens créatifs, quoique cela ne se produit pas souvent car elle fait tout pour ne pas les recruter. Les yeux dans les yeux, je dirai à la ministre Pécresse qu’elle fait fausse route en mettant le CNRS, qui pèche lui aussi par stérilité, mais moins que la fac, au service des universités. C’est l’inverse. Il faudrait développer des lieux alternatifs pour accueillir les chercheurs innovants, les recherches transdisciplinaires. C’est d’ailleurs mon idée formulée pour un collège d’Aquithènes, dont le nom renvoie à la capitale d’Aquitaine et à l’école néoplatonicienne d’Athènes fermée en 529 par Justinien qui est un peu le Sarkozy de l’Empire romain luttant pour reculer l’échéance de l’inéluctable décomposition. Ce qui est amusant car Sarkozy aurait alors vocation à fermer ma propre école avant qu’elle n’ait été créée !

J’espère ne pas vous avoir ennuyé. C’est le suicide de Mme Lorne qui a réveillé en moi ces moments et j’avoue que ça arrache l’âme d’y revenir. Vous voulez voir ce qu’est un procès-verbal de licenciement, eh bien allez-y, les pièces sont disponibles.

Documents joints à cet article

Je fus licencié de l'université mais pas encore suicidé Je fus licencié de l'université mais pas encore suicidé Je fus licencié de l'université mais pas encore suicidé Je fus licencié de l'université mais pas encore suicidé Je fus licencié de l'université mais pas encore suicidé Je fus licencié de l'université mais pas encore suicidé Je fus licencié de l'université mais pas encore suicidé Je fus licencié de l'université mais pas encore suicidé Je fus licencié de l'université mais pas encore suicidé Je fus licencié de l'université mais pas encore suicidé Je fus licencié de l'université mais pas encore suicidé Je fus licencié de l'université mais pas encore suicidé

Moyenne des avis sur cet article :  4.13/5   (69 votes)




Réagissez à l'article

68 réactions à cet article    


  • Lapa Lapa 31 octobre 2008 10:47

    vous avez retrouvé du travail depuis ?


    • Bernard Dugué Bernard Dugué 31 octobre 2008 11:56

      Le travail ne définit pas un homme. Ce n’est pas un bulletin de paye qui donne une dignité à l’homme mais un travail au sens de l’artisan, un sens hégélien et aristotélicien. Pour répondre à votre question, je n’ai fait que travailler à mon oeuvre depuis. Une thèse écrite en deux ans, pavé de 700 pages, un livre chez l’Harmattan, deux livres sur la science et la métaphysique non publiés, des milliers de pages écrites dont près de 500 billets sur Avox.

      Mais je n’ai rien d’un saint, par contre, publier ce billet juste avant la fête des morts, c’est une manière de fêter le fait que je sois encore vivant et c’est cela l’essentiel. Pour travailler, il faut être vivant. Ensuite, ce sera le repos éternel mais comme dirait Woody Allen, s’il y a une vie après la mort, je voudrai savoir si on peut y écouter Jimmy Hendrix dans une boite de jour divin


    • Sandro Ferretti SANDRO 31 octobre 2008 12:16

      Bernard, je ne suis pas toujours d’accord avec vous, mais là, on parle de choses sérieuses, du coeur de l’homme, c’est à dire sa capacité à se tenir debout.
      Et ça, si on ne le respecte plus, alors "y a plus rien", comme disait le grand Léo.
      Cet article ( que j’ai voté, pour une fois je le dis) et surtout ce dernier post (en réponse à un ...) est digne. Point barre.


    • aurelien aurelien 31 octobre 2008 13:17

      C’est déplorable, mais cela ne fait que confirmer l’impasse dans laquelle se sont fourguées les sciences du vivant depuis plusieurs décennies en omettant systématiquement d’autoriser et de faciliter les directions de recherche en biologie théorique. Au lieu de cela, l’industrialisation grandissante et affairiste des techniques de génie génétique a vaudouifié pratiquement tous les laboratoires.

      Il est intéressant également de constater que du point de vue agronomique, toutes les chaires de biologie des sols ont été supprimées depuis la fin des années 80 en France, et notamment au niveau international. Tout cela favorisant un modèle agricole complètement destructeur des sols et basés sur les intrants chimiques (engrais et pesticides).

      Les universités ne se sentent pas concernées par la biologie théorique ni même par le vivant, mais par le développement de techniques et le développement de marchés industriels liés à ces techniques. Ce n’est plus de la science qui est produite dans de nombreux laboratoires, mais de la recherche-innovation, en partenariat avec des industries, et le mouvement de dégradation s’accélère avec des systèmes universitaires encourageant la compétition et notamment économique, poussant les directeurs d’université à orienter la recherche vers des objectifs de rentabilité.

      Pourtant la biologie théorique est un domaine très large et important, et maintenant la science est obligée de se faire sous le manteau, et l’on retrouve même sur Agora Vox des essais de publications concernant la biologie théorique à défaut de trouver un autre espace pour pouvoir s’exprimer, et un auditoire intéressé.


    • Bernard Dugué Bernard Dugué 31 octobre 2008 13:56

      Pour info, j’ai fait partie de la société de biologie théorique pendant quelques années
      Je recevais son bulletin où chaque année, il était fait mention de la faiblesse de la France dans ce domaine, c’était dans les années 1990.

      Je sais aussi que JP Mazat de Bordeaux 2 a eu sa promotion bloquée d’un ou deux ans
      il était la risée de l’IBCN parce qu’il travaillait sur la théorie du contrôle métabolique.
      Plus généralement, quand on affirme à un prof qu’on veut faire de la biologie théorique, on n’est pas pris au sérieux.

      Certes, il y a quelques obstacles faisant qu’on ne met pas en équation mathématique le vivant mais une théorisation du vivant est possible, elle est même nécessaire.

      Quant à la physique, il existe carrément une section de physique théorique au CNU.


    • Mathias Delfe Mathias Delfe 31 octobre 2008 14:52
      Salut Bernard.
       
      Tu peux toujours passer dix heures par jour à taper sur ton clavier, il y aura toujours quelqu’un de bien –ou de mal- intentionné pour te rappeler que ce n’est pas du travail si ça n’est pas rétribué, rétribution qui est le seul critère pertinent pour déterminer le travail du non travail dans son acception bourgeoise.
      En revanche, tu fais le Dhombres (entre tant d’autres) au Monde, un petit billet vide de chez creux, c’est bien payé, donc c’est du boulot.
      C’est la vraie différence avec les « vrais » journalistes dont parle le papier en tête de gondole : ils en font le plus souvent moins, mais ils gagnent (beaucoup) plus.
      Je parle, comme tu le sais, en connaissance de cause, et je regrette parfois ce temps où des chiens de l’audiovisuel qui valent bien ceux de l’Université me gratifiaient pourtant d’un os, lequel me demandait pourtant moins d’investissement qu’aujourd’hui.

    • yoda yoda 31 octobre 2008 11:08

      Il aurait fallu attendre un peu, au moins la titularisation, avant de se lancer corps et ames dans de nouvelles thematiques...

      "un courrier de JP Mazat [...] attestait qu’il était prêt à m’accueillir dans son labo."Cette piste n’a pas ete retenue ?


      • Bernard Dugué Bernard Dugué 31 octobre 2008 12:27

        J’ai oublié de le préciser mais dans son rapport du CEVU, le président Ducassou a bien fait état du courrier de Mazat, ce qui ne l’a pas empêché de donner un avis négatif sous prétexte que je me suis éloigné d’un profit.

        Pour info, on notera la très grande culture de ce président qui a donné la lecture du courrier de René Thom (je n’ai pas scanné la lettre mais la publication du papier en dit assez sur ce travail), un courrier soumis à la revue internationale de systématique

        C’est pas mal. Est-ce une coquille de la secrétaire qui a tapé ou bien M. Ducassou confond-il systématique et systémique, la première étant la science qui classe les êtres vivant, la seconde la science qui étudie les phénomènes de la complexité


      • Tristan Valmour 31 octobre 2008 11:18

        Mon très cher ami Bernard

        Je connaissais ton histoire pour l’avoir lue sur ton blog. Et je suis peiné que tu y penses à nouveau aujourd’hui. Les gens comme toi sont précieux. Ils pensent différemment, et permettent à l’humanité de faire des sauts. Malheureusement, ils sont souvent incompris ; ils ont raison trop tôt ; ils n’entrent pas dans les cases et dérangent. La recherche universitaire n’est pas le seul domaine concerné : entreprises, administrations, associations connaissent ce problème. Dès qu’un groupe humain se constitue, des luttes de pouvoir et des contingences administratives ou réglementaires occultent l’efficacité.

        La vie n’est un long fleuve tranquille pour personne. Mais il ne faut jamais abandonner le combat car on ne sait pas ce que la marée apportera demain. Et, comme dirait un ami : « qui vise la lune mais la rate de peu est déjà parmi les étoiles ». Il faut se battre mon ami. Chaque jour. Pour tout ce qui nous est important. Ne jamais baisser les bras. Pour avoir moi aussi connu des moments difficiles, j’ai toujours pensé aux Résistants. Ca donne des forces. Quand tu penses qu’une poignée de gens se sont battus contre la pire des tyrannies, tu n’as pas le droit d’abandonner.

        Tu n’es pas seul et tu ne le seras jamais. Je t’ai déjà convié à quitter la France, un pays qui n’a pas rompu avec l’aristocratie. Une langue, ça s’apprend, et il y a du travail. Ou alors, mets-toi à ton compte et fais de l’alimentaire pour financer ton projet. Tu as mon mail.

        Tristan, ton ami.



        • Bernard Dugué Bernard Dugué 31 octobre 2008 11:58

          Merci pour ce témoignage, cher Tristan

          Nous avons déjà évoqué cette idée de l’étranger par mail mais comme tu le sais, je suis limité par la langue et puis, pourquoi ne pas rester ici, essayer de résister et faire bouger le système. La France n’est plus celle qu’on a connue, mais si on peut faire craquer la charpente et refaire quelques fondations...

          bien à toi


        • Bergame Bergame 1er novembre 2008 18:44

          Je trouve très intéressant votre commentaire, Tristan. Je tombe un peu dessus pas hasard, mais cela... m’interpelle. Il me semble qu’il y a là un problème devant lequel nous sommes nombreux -ou pas...- à buter : Comment jouer notre rôle dans la société tout en nous réservant les moyens de la survie ? Votre invitation ne s’adressait pas à moi et nous ne nous connaissons pas -disons que je lis vos articles avec attention- mais j’ose une invitation que seuls ces espaces virtuels autorisent -peut-être... : je serais intéressé à connaitre votre expérience.
          Bien Cordialement.


        • Tristan Valmour 2 novembre 2008 19:26

          @ Bergame

          Désolé pour cette réponse tardive, mais d’une part je travaille beaucoup, d’autre part, je ne veux pas abuser du temps de l’ami qui poste mes messages. C’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles je ne fais poster qu’un message par jour environ.

          J’ai fait créer une adresse mail à usage unique pour vous, en espérant pouvoir répondre à vos questions. Mais je ne puis vous assurer de la rapidité de la réponse, pour les deux raisons évoquées plus haut. Je ferai ensuite effacer l’adresse.

          Cordialement

          Voici l’adresse mail : [email protected]



        • La Taverne des Poètes 31 octobre 2008 11:22

          Dans l’administration, on stérilise énormément. Il faut très souvent avoir une volonté hors du commun pour rester créatif et ingénieux - en dehors du cadre de l’administration puisqu’en son sein c’est strictement interdit - tant celle-ci met de moyens au service de sa médiocre finalité : écraser l’esprit humain ! Elle s’aide dans cette tâche en récompensant les ambitieux (que la notion de mérite va renforcer) qui ne courent que pour leur intérêt personnel. Aucun salut dans l’administration. Il faut savoir et s’en faire une raison. Mais ne jamais renoncer à rester soi-même.


          • La Taverne des Poètes 31 octobre 2008 11:24

            Post scriptum : Ne faites pas de connerie ("pas encore suicidé"...) !

            Amitié.


          • Icare 31 octobre 2008 11:25

            Bonjour Mr Dugué,

            Vous lisant presque quotidiennement, je suis très touché par cette tranche de vie qui est la votre.

            Vous êtes très doué pour tout ce qui touche de prêt comme de loin le vivant. Vous finirez bien par trouver le bonheur qui vous ait du !!

            La vie n’est pas faite que de labeur, la moisson ne saurait tarder. Bon courage et bonne continuation dans vos recherches !!


            • Icare 31 octobre 2008 11:46

              Arf ! Désolé pour les coquilles, j’aurais du relire avant de poster :(


            • zarathoustra zarathoustra 31 octobre 2008 11:39

              Bien chere MR, B -G ,Nietzsche à moulte fois mis en garde contre ce qu’il craignais plus que tout ,l’uniformatisation des etres ! La societée et l’état ne veulent que des instruments standar qu’ils peuvent utiliser a souhait et metre au rebut quand ca leur chante les pieces de rechanges ou de remplacement ne manque pas ! Les possibilitées créatrices de l’humain sont éxéptionnel a condition qu’on les laisses s’épanouires mais pour ce faire ils faudrais des hommes et femmes libres ,critiques, aigues,incisifes,aux coeur chaud comme le magma de la terre et au regard froid comme la cime des montages enneigées . L’état étant la négation absolut de l’humain le societé qu’il crée ne peut etre que médiocrisante ,abrutissante et stérilisante comme vous dite ,tout le monde pareille aux petits grain de sable sur une plage, la singularitée des etres n’est pas toléré car elle remétrais le systheme en question ce qu’il ne peut tolrérer ni ce permetre pour des raison évidente de survie ! Il est grand temps je pense de repenser la societée humaine et de faire les choix qui vont dans ce sens .


              • Aafrit Aafrit 31 octobre 2008 12:08

                ....chez les loups louvoyer et ......
                et à la fac, faut fucker ?

                Ce n’est pas la bonne idée du tout..on en sortira jamais !
                C’est à la fac de se mettre au minimum d’aspirations d’un nouveau "recrue" pour le mettre à l’aise, ce n’est pas à lui de se mettre sur la même longueur d’onde des pultions maladives des égos démesurés de certains responsables saboteurs et irrésponsables qui veulent que le résultat final soit en conformité avec leurs petits calculs...

                Courage à l’auteur..que serions nous sans vos résistances ; si vos espoirs nous paraissent agoniser sous nos yeux, où irons nous qui vous suivons ?


                • Bof 31 octobre 2008 12:52

                  Deux points importants pour moi dans votre article. Les diplômés et superdiplômés bloquent les découvertes. Aucune invention importante ne voit le jour. Aucun médicament moins cher que le précédent ne voit le jour. Pourtant, il en est découvert comme je l’ai trouvé dans internet sur : www ;burulibuster.com et www.actionburuli.com présenté à l’oms aux spécialistes en 2002 et applaudit et représenté en 2005 et ...les malades meurent toujours et même le recherche continue pour trouver un médicament plus cher certainement. Pourtant, les usa viennent en 2008 de commencer à étudier sérieusement ce médicament gratuit ...à quel prix va -t- il nous arriver en France ? mais au moins, des malades seront vivants et guéris. Pour le cancer, j’ ai cru comprendre que le responsable dans les années 1990 à 2000 environ faisait semblant de chercher ET ...ET cherchait dans les mauvais chemins des banques...et paradis fiscaux...les solutions pour guérir le cancer......dans notre civilisation, le mensonge dirige notre monde. Le mensonge de quelques brebis galeuses suffit.

                   J’en arrive au point plus important, il faut se montrer un ’ Homme’ et attendre que d’autres Frères sachent redresser la barre qui dirigera notre société. Il y a eu la guerre froide et nous devions nous tenir les coudes...pendant ce temps, des communistes ont trahi leur cause en appliquant le principe du ’ " Tout pour moi, rien pour les autres ’ " . Ils n’étaient pas très nombreux mais ont réussi à ruiner leur pays. Nous en payons les conséquences par un retour du baton en Europe avec certains de nos responsables qui ont égaré nos très belles entreprises nationalisées ...et nos banquiers volent l’argent comme on l’entend pour la société générale et maintenant la caisse d’épargne, un comble ! mais, combien sont honnettes ? il s’agit de quelques uns avec leurs chefs et responsables ! C’est un système a remettre en place pour refaire une organisation convenable en attendant avec impatience celle qui réussira à établir les Justes Relations Humaines avec la LIBERTE, L’EQUITE et la FRATERNITE . j’écris " Equité" car il ne sera plus question de nourrir des gens sans rien en contre parti ! les nourrir comme un éleveur le fait avec ses cochons...le but, son but étant de s’engraisser, lui !


                  • Antoine Diederick 31 octobre 2008 16:11

                    Krhaddock, tu as raison, et nous l’oublions souvent......faut pas lacher, et c’est parce qu’on lache que etc....

                    ya pas de route droite.....ya des passages obscurs et compliqués mais faut continuer....


                  • Antoine Diederick 31 octobre 2008 22:50

                    je suis bien aise que tu me le confirmes, Archibaldo.....


                  • morice morice 31 octobre 2008 13:15

                     Et encore, à vous, il ne vous est pas arrivé une concurrence politique : moi si. J’ai déjà raconté ici avoir gagné un concours au CRDP de Lille, avoir VU mes notes, avoir été déclaré premier, et ne PAS être choisi au final. Sur 400 candidatures, puis un oral à 50, puis... une convocation à 20H30 dans le bureau du directeur qui m’a annoncé que j’avais gagné et que je n’aurais pas le poste ; vous savez, le coup du "la bonne et la mauvaise nouvelle à vous dire". Plus rigolo encore : lui me supportait ardemment car .... j’avais dans ma classe de 3eme le fils de sa maîtresse : il m’a montré tous les doubles de mes polycopiés pour me le prouver. Trop drôle !!! Je ne me suis pas suicidé : je suis allé au bistrot et ai écrit ma lettre de démission sur la nappe et l’ai envoyé telle quelle au rectorat. A carreaux rouges, avec les tâches de gras exprés dessus. J’ai été reçu par le recteur 4 mois après, il m’a demandé de réintégrer, j’ai refusé. Il s’appelait Claude Durand-Prinborgne, j’ai beaucoup aimé m’entretenir avec lui. Un gars assez extraordinaire. On a parlé de plein de choses.. et même du terrain de foot du LOSC. Ah oui, le soir je n’étais pas mort, mais bien raide-saoûl. Sacré collègue, va, Dugué. Me disait bien...


                    • Antoine Diederick 31 octobre 2008 16:09

                      Bernard, c’est que le destin vous assigne un autre rôle que ce à quoi vous vous étiez destiné.

                      Les chemins sont parfois obscurs et dénués de sens, la renaissance n’en est que plus lumineuse.

                      Bien à vous.


                      • Marc Viot idoine 31 octobre 2008 18:06

                        Saviez vous que mes doigts ont un comportement curieux ; il se parlent !

                        Ainsi, l’un deux étaient très déprimé que je l’utilise pour me torcher alors que 5 minutes avant il touchait au divin ... Mozart.

                         smiley

                        PS : que voulez vous, les dieux ont leur raison, que nos raisons ne saisissent point ...


                      • Marc Viot idoine 31 octobre 2008 18:13

                        Ne croyez pas que je ne sois compatissant, j’essaye simplement de vous dire, avec je l’espère un poil à gratter d’humour, que tout sage que l’on soit, on n’en restera toujours minuscule face a des problématiques qui nous dépassent.

                        Et pour intégrer ce qui nous dépasse, travailler son humilité est un remède à bcp de maux ...


                      • Antoine Diederick 31 octobre 2008 18:40

                        en effet, Idoine, et parfois acheter du papier Q triple couche, aide bien à l’aisance....


                      • Bernard Dugué Bernard Dugué 31 octobre 2008 19:19

                        @ Antoine,
                        subtile remarque, mais c’est l’inverse qui prévaut,

                        c’est en fait mon destin qui a frappé si fort qu’il va fait dévier et quitter un milieu qui m’a permis de grandir jusqu’au moment où il est devenu un poids, un obstacle. Ce qui m’a permis de découvrir peu à peu ce destin, un peu comme dans un fatum nietszchéen que sauront apprécier les amis de Nietzsche

                        Comme le dit Jung, ce qui n’apparaît pas à la conscience s’exprime parfois dans le destin et ses événements

                        Mon propos est donc à lire différemment mais il a une valeur pour les autorités afin de faire modifier le système

                        Pour résumer (peut-être un futur billet) ce n’est pas à l’homme de s’adapter à la structure mais c’est la structure qui doit s’adapter à l’homme, et de permettre le développement des individualités, chose que ne fait pas le système, car ce n"est pas dans la culture libérale de l’UMPS, autre thème, futur billet ? Sarkozy est libéral quand ça marche bien mais il vire dès que ça plante


                        je suis un libéral de gauche

                        ceux qui pensent qu’il faut que tous les EC soient égaux, avec des mêmes statuts, des mêmes règles, des mêmes charges, ne sont pas de gauche mais sont des cons !




                      • Marc Viot idoine 31 octobre 2008 19:38

                        >en effet, Idoine, et parfois acheter du papier Q triple couche, aide bien à l’aisance....

                        Si vous saviez mon cher, le nombre d’épaisseur utilisé dépasse la trinité ...

                        Mais que voulez vous, la merde reste toujours la merde et le doigt , le meilleur outil pour accéder au trou du cul ...

                         smiley


                      • Parpaillot Parpaillot 31 octobre 2008 19:05

                        @ Bernard Dugué :

                        Récit émouvant et triste reflet de l’hypocrisie de notre société ...

                        Votre article m’interpelle non seulement par l’humanisme qu’il dégage, mais aussi et surtout peut-être, par la mise en évidence d’un terrible gâchis et de l’énorme gaspillage de potentiel reflété par votre récit ...

                        Bien à vous !


                        • Bernard Dugué Bernard Dugué 31 octobre 2008 19:22

                          Soyez rassuré, mon potentiel n’a pas été gâché mais pour beaucoup d’EC dans ma situation, là c’est du gâchis. Ce billet n’a fait que révéler les tares d’un système qui gâche des tas de talents. A la limite, ce billet sert plus à défendre des confrères dans ce type de configuration que ma situation.


                        • brieli67 1er novembre 2008 00:52

                          T’es de loin pas le seul et l’unique, plains-toi !! ... la Pyramide ! Tu sais bien..

                          Le "mandarin" une fois en place se défend pendant 15-20 ans. Voire plus... pour faits de guerre et de choix politique jusqu’à 72 ans !
                          Ce mandarin écrase et broye des cervelles... et après 68 en plus démago et plus subtil. En ces débuts années 80 c’est le bombardage de "génisses" de nanas pour bloquer des postes, seconds salaires absentes pour raisons familiales..... alors que des mecs en voulaient faire leur métier et nourrir une famille . Plus de nombreux d’étrangers envoyés par les meilleures écoles de leur pays, pas le fils du manioc du Bénin ou de la sardine de Messine diplomé à Limoges ou en Béarn avec cursus entier en France, elles et ils les champions du Biuret du dosage des proteines globales ou de la Texas cette calcultrice noire programmable. De retour dans leur pays respectif tous professeurs d’université. Et nous sur le carreau..
                          Par ailleurs l’Industrie était en voie de terminer son recrutement des meilleures têtes.

                          Ce qui me révolte toujours encore c’est qu’ en tant que boursier de l’Etat obligé de résultats i.e même du Certificat d’Etudes alors qu’en tête d’une spécialité de Dea de la Région Grand Est j’ai été banané par des poulains des Fondations Arc et assimilés...

                          Bons partout excellent nulle part ... Pas vrai Bernard ?
                          Ces "interfaces" sont très rares et se contentent très rapidement des rôles/postes subalternes....
                          les bouche-trous par excellence. Les inter-messies de l’intermezzo

                          Bouge Dugué le monde a besoin de toi...  !
                          Vulgarisateur, belle plume de "nègre " pour patron en mal de communications écrites et orales, traducteur-interprète de la chose scientifique vers le français que de textes à revoir et à pondre...

                          Sinon créer ces zones de rencontres-interfaces !! et de frictions et participer activement plus comme réalisateur catalyseur que philosophe...

                          et comme fonds de commerce les brevets. Pleins pleins pleins à revoir et à étendre dans tous les domaines ....Art pervers sans doute mais les royalties tombent régulièrement.

                          Sinon lance toi dans des dérivatifs de FREE BEER http://www.freebeer.org/blog/
                          peu connu en France ce gourou http://en.wikipedia.org/wiki/Lawrence_Lessig

                          LESSIG le juriste de droit constitutionnel de Stanford à suivre ou à poursuivre dans la jungle du copyright
                          http://www.lessig.org/

                          en cadeau
                          le Perlant Dugué
                          brevet à conjuguer 100 variantes différentes selon ingrédients en qualité volume couleur et poids.  
                          verre de whisky vide - 6 cas de glace pilée 1 caf de bicarbonate de soude + eau du robinet 
                          bien touiller et glacer
                          puis 2 cas de vinaigre et qqs gouttes d’extrait de fleur d’oranger 
                          à boire avec paille.


                          Ton quotidien doit émailler de "découvertes et inventions" - ALORS aux brevets
                          une copine se fait des "couilles en or"
                          avec les bulots : extraction de la chair facilitée si les bébêtes bouillies séjournent 30 ’ au congélo.



                        • brieli67 1er novembre 2008 01:02

                          rire sardonique et caustique....
                          							 							par brieli67 (IP:xxx.x6.29.61) le 1er novembre 2008 à 00H52 							
                          							

                          															
                          							 								T’es de loin pas le seul et l’unique, plains-toi !! ... la Pyramide ! Tu sais bien..

                          Le "mandarin" une fois en place se défend pendant 15-20 ans. Voire plus... pour faits de guerre et de choix politique jusqu’à 72 ans !
                          Ce mandarin écrase et broye des cervelles... et après 68 en plus démago et plus subtil. En ces débuts années 80 c’est le bombardage de "génisses" de nanas pour bloquer des postes, seconds salaires absentes pour raisons familiales..... alors que des mecs en voulaient faire leur métier et nourrir une famille . Plus de nombreux d’étrangers envoyés par les meilleures écoles de leur pays, pas le fils du manioc du Bénin ou de la sardine de Messine diplomé à Limoges ou en Béarn avec cursus entier en France, elles et ils les champions du Biuret du dosage des proteines globales ou de la Texas cette calcultrice noire programmable. De retour dans leur pays respectif tous professeurs d’université. Et nous sur le carreau..
                          Par ailleurs l’Industrie était en voie de terminer son recrutement des meilleures têtes.

                          Ce qui me révolte toujours encore c’est qu’ en tant que boursier de l’Etat obligé de résultats i.e même du Certificat d’Etudes alors qu’en tête d’une spécialité de Dea de la Région Grand Est j’ai été banané par des poulains des Fondations Arc et assimilés...

                          Bons partout excellent nulle part ... Pas vrai Bernard ?
                          Ces "interfaces" sont très rares et se contentent très rapidement des rôles/postes subalternes....
                          les bouche-trous par excellence. Les inter-messies de l’intermezzo

                          Bouge Dugué le monde a besoin de toi... !
                          Vulgarisateur, belle plume de "nègre " pour patron en mal de communications écrites et orales, traducteur-interprète de la chose scientifique vers le français que de textes à revoir et à pondre...

                          Sinon créer ces zones de rencontres-interfaces !! et de frictions et participer activement plus comme réalisateur catalyseur que philosophe...

                          et comme fonds de commerce les brevets. Pleins pleins pleins à revoir et à étendre dans tous les domaines ....Art pervers sans doute mais les royalties tombent régulièrement.

                          Sinon lance toi dans des dérivatifs de FREE BEERhttp://www.freebeer.org/blog/
                          peu connu en France ce gourouhttp://en.wikipedia.org/wiki/L...

                          LESSIG le juriste de droit constitutionnel de Stanford à suivre ou à poursuivre dans la jungle du copyright
                          http://www.lessig.org/

                          en cadeau
                          le Perlant Dugué
                          brevet à conjuguer 100 variantes différentes selon ingrédients en qualité volume couleur et poids.
                          verre de whisky vide - 6 cas de glace pilée 1 caf de bicarbonate de soude + eau du robinet
                          bien touiller et glacer
                          puis 2 cas de vinaigre et qqs gouttes d’extrait de fleur d’oranger
                          à boire avec paille.


                          Ton quotidien doit émailler de "découvertes et inventions" - ALORS aux brevets
                          une copine se fait des "couilles en or"
                          avec les bulots : extraction de la chair facilitée si les bébêtes bouillies séjournent 30 ’ au congélo.

                        • Yohan Yohan 31 octobre 2008 19:37

                          @ bernard
                          Je crois que ça fait toujours du bien d’écrire ces choses là, au moins pour soi. J’ai un ami qui m’a conté le même genre d’histoire, toujours dans le même milieu, de quoi en faire une série à succès avec rebondissements, intrigues et coups tordus. Une scène de crime bien policée, bien lisse, mais une scène de crime quand même, comme en témoigne le sort de l’infortunée M.C LORNE.
                          Le mieux est d’en sortir au plus vite pour éviter de glisser dans le néant et finir au suicide. Suicide qui ne vaut pas le coup, pour sûr


                          • Bernard Dugué Bernard Dugué 31 octobre 2008 20:09

                            Tout à fait Yohan, parler d’une scène de crime mais pas physique, un crime psychique, comme l’évoquait Armand dans les commentaires à propos de MC Lorne

                            Les gens qui m’ont balancé ne l’ont pas fait pour me servir et par une sorte de froide vengeance, mêlé de ressentiment, d’envie et de caporalisation digne des contremaîtres d’usine dans les années 60.

                            Canioni, m’a dit que si j’ai été licencié, c’est parce que j’ai pas voulu suivre le destin qu’ils m’avaient assigné
                            Une membre de la CS m’a dit, en une boutade, qu’il était logique que je ne sois pas titularisé MC puisque j’avais le niveau pour être professeur d’université
                            D’autres m’ont dit que je n’avais pas su tricher
                            Le contribuable apprendra alors qu’il paye pour un système qui encourage les gens à tricher et faire semblant de faire de la recherche

                            Dernière précision. Le fameux spectromètre de masse. Appareil qui vaut ses 100 000 euros ou plus. deux profs, Canioni mon supérieur et Deleris, mon deuxième supérieur affecté pour se la jouer belle recherche avec super bécanes. Avant d’être licencié, j’avais fait une planche puis un rapport sur l’usage du spectro à des fins de dosage, ce qui est un non sens, le spectromètre sert à établir des structures en livrant la masse moléculaire. Bref, ces types là employaient un altimètre pour donner la pression atmosphérique, c’est à peu près ça. J’avais envoyé un rapport sur mes recherches pour la titularisation, j’avais dit que le spectro de masse n’était pas adapté à ce type de recherche. Plus précisément, une comparaison du métabolisme chez des sportifs de haut et de moyens niveau. 50 000 euros de financement. L’étudiante qu’on m’avais confiée et qui a fait sa thèse a perdu deux années et n’a pas eu son doctorat. J’ai appris ces choses plus tard. Les rapporteurs de thèse ont jugé comme je l’ai fait sur la technique employée. Bref, des tas d’incompétence mais telle est la loi, les incompétents font des belles carrières. Canioni est recteur en Corse, Ducassou adjoint à la culture chez Juppé


                          • herbe herbe 31 octobre 2008 19:37

                            Cher auteur,

                            Votre histoire est exemplaire à mon sens et traduit selon moi un conflit entre deux visions de la société :


                            - Celle qui consacre et célèbre la structure de la pyramide qui a si bien marché pour l’aristocratie, l’armée , l’église etc.. (pas mal de corps constitués).


                            - Celle qui consacre la structure du réseau et donc de la collaboration au sein du réseau avec des pairs (même si ils ont un poids différent)

                            La "vrai ?" science qui procède du réseau en principe et de l’échange collaboratif pour construire le savoir a paradoxalement souvent récupéré les travers de la pyramide dans pas mal de ses corps constitués.

                            Certains veulent cliver ces visions au travers d’un clivage de générations :
                            voir par exemple : http://fr.readwriteweb.com/2008/10/29/prospective/ntic-et-entreprise-le-moment-est-venu-de-renverser-la-vapeur/

                            Même si peut-être que statistiquement les nouvelles générations peuvent préférer assez naturellement le réseau. pour moi le vrai clivage est de tempérament ou de mentalité.

                            Vous êtes donc loin d’être seul dans votre cas (voir aussi l’histoire de Tesla racontée dans un autre article du jour)

                            Mon voeu, peut-être intéressé parce qu’il correspond à ma vision, est que l’approche réseau prenne l’avantage. Quand on voit les nombreuses réalisations récentes qui viennent de cette vision : internet, opensource, économie solidaire et coopérative etc, on a quand même l’impression qu’elle est mieux adaptée aux chantiers complexes qui nous attendent...

                            un lien vers un déjà vieux rapport qui met en évidence le passage nécessaire des pyramides aux réseaux et le situe dans le contexte historique :

                            http://www.senat.fr/rap/r97-331-t1/r97-331-t1.html
                            http://www.senat.fr/rap/r97-331-t2/r97-331-t2.html


                            Cordialement


                            • Krokodilo Krokodilo 31 octobre 2008 19:57

                              Non, je ne me suis pas ennuyé en lisant votre exemple personnel. Au-delà du cas particulier, c’est une question de structure. Il n’y a pas toujours de poste disponible pour les gens brillants de chaque génération, notamment les postes stables, voire à vie (agrégé, etc.), donc il faut patienter avec des statuts instables, sans l’assurance d’une titularisation.
                              Par ailleurs, les gens brillants ne seront pas forcément productifs toute leur vie, on peut avoir des hauts et des bas, s’épuiser, avoir un coup de fatigue ou des préoccupations familiales, etc. Faut-il un système avec possibilité d’éjecter tous ceux qui faiblissent pour laisser la place aux jeunes loups ? Aux USA, il parait que les évaluations reviennent régulièrement même pour les patrons, mais en contrepartie, ils passent pas mal de temps à chercher des fnancements... Est-ce qu’un pays a résolu ces exigences un peu contradictoires ?


                              • vincent p 31 octobre 2008 20:17

                                La pesanteur de l’administration, celle aussi du politique qui s’en cache souvent dans la vaine action ?

                                Il y a certainement un rapport avec les lois de la gravitation découverte par Isaac Newton, hélas les corps lourds de l’Etat, de l’administration, ne se trouvent pas seulement dans le public mais également dans le privé selon mon propre et modeste vécu. comme une force gravitationnelle souvent responsable de la chute des corps, des corps célestes, difficile de reprogrammer la pesanteur de la matrice, mais que fait Néo ?


                                • calypso calypso 31 octobre 2008 20:21

                                   Le président de l’université de Bordeaux 2 signe mon licenciement, n’hésitant pas à affirmer que j’ai fait la preuve de mes compétences en matière de recherche, mais que mon orientation en biologie théorique m’a éloigné du poste pour lequel j’avais été recruté

                                  Mr Dugué, quand je lis cette phrase j’ai l’impression que vous avez été un electron libre qui a certainement voulu faire un peu ce qu’il voulait ...

                                  Quoi qu’on puisse en dire un président d’université est là pour organiser ses équipes afin qu’elles répondent à une mission, mission qu’il a défini lui même ou qui lui a été donné par sa propre hierarchie. Alors c’est sur que si vos envies, vos souhaits ou vos comportements ne correspondent pas à sa vision, à ses besoins ... ça peut mal se passer.

                                  Votre situation n’est pas singulière, il y a beaucoup de personnes pourtant très brillantes qui ont des problèmes parce qu’elles ne comprennent pas ce que souhaite leur chef, veulent faire comme elles ont envie ou ne veulent pas suivre des consignes qui leur semblent stupide ... même si cela est vrai.
                                   


                                  • herbe herbe 31 octobre 2008 20:26

                                    Bonne illustration d’une certaine vision

                                    Mais l’université est ce l’armée ?

                                    Repos, garde à vous !!


                                  • Bernard Dugué Bernard Dugué 31 octobre 2008 20:33

                                    Vous m’avez coupé l’herbe sous les pieds,

                                    C’est ce que je voulais dire, en fait, que la recherche ne s’organise pas comme l’armée où il faut un commandement. Ni comme la politique, quoique, Sarkozy donne l’impression qu’un seul homme puisse trancher et décider de tout

                                    Dans les textes, le Président donne son accord aux programmes proposés par les équipes et aux affectations que choisissent les EC. Heureusement et on voit bien que vous ne connaissez pas le fonctionnement de la recherche.

                                    Pour aller au fond, plus le système offre du jeu (métaphore mécanique) au EC, mieux il devient innovant. C’est d’ailleurs le principe des usines japonaises et au moment des événement en Pologne en 1980, un type avait fait une conférence en affirmant que si le système parvenait à fonctionner, c’est parce que les employés ne suivaient pas toujours les directives des supérieurs qui si elle avaient été suivies, auraient planté le système.

                                    En matière de recherche, le dirigisme est un poison mortel


                                  • calypso calypso 31 octobre 2008 20:34

                                    Entre l’armée et woodstock il y a certainement une moyenne acceptable 


                                  • herbe herbe 31 octobre 2008 20:45

                                    Je partage bien évidement le point de vue de l’auteur on l’aura compris, désolè de vous avoir coupé l’herbe smiley .

                                    Mais on assiste effectivement à vielle opposition d’ordre mémétique.

                                    En attendant que le mème qui se révélera le plus efficace l’emporte de façon "nécesssaire" il y aura des " victimes " au sens propre du terme.

                                    C’est cependant tellement dommage que ce gâchis de talents (confirmé ou en herbe smiley ) et tellement contre productif...



                                  • herbe herbe 31 octobre 2008 20:55

                                    oups : "vieille" au lieu de "veille"


                                  • Bernard Dugué Bernard Dugué 31 octobre 2008 20:59

                                    @ Calypso,

                                    n’ayant pas fait l’armée, exempté P4, et ancien bab, j’ai évidemment un penchant pour Woodstock, quoique, comme le dit le dernier interviewé du film éponyme, les gens étaient venus cherchez des réponses, ils n’ont rien trouvé.

                                    Les chercheurs, parfois ils trouvent. Mais ce n’est pas les grandes structures qui leur permettent de trouver, un peu comme la musique, les meilleurs groupes signent sur des label indépendants, Ohr et Brain pour le krautrock 70, 4AD pour la wave 80, Cocteau Twins et j’en passe, Inside et SPV Pour le métal 2000, Muséa pour le prog et voilà et la recherche, c’est comme la musique, c’est beaucoup d’inspiration.

                                    Toutes les découvertes majeures ont été faites par un type isolé, et c’est logique, car le génie surpasse mais trépasse quand il est en groupe. Le collectif produit des oeuvres collectives mais stérilise les génies


                                  • Bernard Dugué Bernard Dugué 31 octobre 2008 21:18

                                    Voilà ce qu’on peut lire en commentaire sur le billet de B Sylvand consacré à l’affaire Lorne. Il va falloir que le système universitaire rende des comptes, pour tous ces écarts et ces fautes envers des gens doués et atypiques. Si nous ne parvenons pas à infléchir ce système, nous devrons nous habituer à vivre dans une société dont le ressort est softement apparenté aux systèmes totalitaires des années 30. Yen a marre de ces facs où il faut dire, heil président. Car les présidents d’université ne sont pas exempts de reproches, ils se comportent bien souvent comme des Duce. Il faudra bien faire craquer ce système. Qu’en pense notre jeunesse

                                    Il y a un an, un de mes amis s’est jeté de son toit, suite à sa soutenance de thèse. Pour une guerre d’école de pensée, un des membres de son jury lui a refusé les félicitations, sur une thèse reconnue par les autres comme exceptionnelle. Il perdit alors tout espoir de qualification pour devenir Maître de conférence. Bien sûr, ce n’est pas la seule cause du suicide, il n’y a jamais une seule cause... il y a ce qui donne l’élan.

                                    Il y a à peine un an, je me suis faite écartée du recrutement dans un laboratoire pour lequel je travaillais depuis presque 10 ans pour cause de jalousie, haine, guerre interne, vengeance dont j’ai été un dommage collatéral. Ma compétence, elle, n’a jamais été contestée.

                                    Les personnes qui me soutenaient ont fait appel à la décision. Le Président d’université a annulé le recrutement. Lors de la deuxième commission, j’ai été également écartée : la commission ne pouvait se dédire sans perdre la face.

                                    Des histoires de ce type, tous les laboratoires se les racontent. La violence institutionnelle pratiquée par l’université au moment des recrutement rendrait jaloux le système le plus ultra-libérale.

                                    29 octobre 2008 16:59


                                    • Marc Viot idoine 31 octobre 2008 22:31

                                      Monsieur Dugué

                                      Je vois bien que vous aimeriez que les bons philosophes aillent se poster en haut d’une estrade d’une cage dorée d’où l’on ne les entendrait pas.
                                      Mais personnellement je crois qu’il vaut mieux pour la philosophie qu’un bon philosophe soit avec les poètes ... au plus proche du quotidien.

                                      Vous me direz, c’est injuste !

                                      Soit, mais le quotidien est injuste envers tant de personne qu’il est juste que le "bon" philosophe traduise la matière puante en verbe lumineux.


                                    • Marc Viot idoine 31 octobre 2008 22:39

                                      Vous pourriez ajouter, oui, mais il arrive que certains en meurent et cela m’afflige.

                                      Si cela peut vous aider, je peux vous dire que certains leur en sont gré de partager jusqu’à l’amor.


                                    • morice morice 31 octobre 2008 23:02

                                       par Atavus (IP:xxx.x8.2.28) le 31 octobre 2008 à 16H47 

                                       
                                      Vous n’avez sans doute pas eu ce poste très probablement car vous êtes une personne instable, qui ne sait pas se tenir correctement en société. 
                                      Morice vous êtes un déjanter et il n’est pas concevable de vous laisser en présence d’enfants. 
                                      Même a vérité ne vous va pas. Insulter est votre seule façon de parler. C’est quoi un DEJANTER ? Un verbe transitif ?

                                      Je rappelle que grâce à vous mon collègue Dugué à tous ses articles en cours de rédaction de visibles à l’extérieur, et que c’est VOUS qui montrez ici la technique à vos petits copains : plus RIEN n’est protégé ici !! En réalité vous avez piqué l’idée à un dénommé Crumpet... qui l’avait mise en ligne... ici-même... 

                                      • Fenzy 1er novembre 2008 00:46

                                        Le blog à Fulca, fut une époque où j’y allais souvent smiley !

                                        Sincèrement heureux que vous soyez sur la pente ascendante, car il y a toujours eu ine certain mélancolie derrière votre prose quotidienne de votre blog.

                                        Enfin le milieu de la recherche en France, particulièrement le CNRS, m’a l’air d’être un milieu bien pourri. A vrai dire ça ne m’étonne pas, mais de l’avoir vécu à ses dépends, ça doit faire drôle.

                                        Bonne suite, l’ami smiley !


                                        • easy easy 1er novembre 2008 05:27
                                          Bonjour Bernard,


                                          Tu mets dans le même sac le travail au sens de l’artisan et celui au sens hégélien et aristotélicien.


                                           
                                          Euh, bon, tu peux faire ça, après tout tu es un grand garçon et tu es suffisamment intruit et roué pour défendre ta position. M’enfin, va y avoir bien des artisans qui transpirent et se se blessent d’échardes et de clous -j’en fais partie, si si- qui ne vont pas apprécier d’être associés à Hegel et à Aristote
                                          Que Hegel ait "vu" le travail -pour tous, y compris pour le larbin- comme "la façon de réaliser son essence, c’est à dire d’accéder à la conscience de soi, à la plus haute liberté, bla bli bal blo" c’est son droit mais en tant que plombier-menuisier-bricomanatoufer, je peux te dire que cette vision de la part d’un philosophe semble n’être que de l’enfumage condescendant et démagogique.

                                          Depuis toujours, il y a sur Terre un grand jeu d’échanges "menhir contre sanglier" "Vin contre chanson". C’est une sorte de jeu de société où chacun à un intérêt vital à participer. Chacun y participe donc pour résoudre d’abord le bas de sa pyramide de Maslow et, si possible, son sommet.
                                           Que, accaparé par cette nécessité, on en vienne, faute de temps libre, à essayer de trouver en cette obligation d’échange, le moyen de s’éclater, de se marrer un peu, de se sentir quelqu’un ou quelque chose, cetes ; mais c’est par dépit ou par adaptation forcée.

                                          Notre vie ne durerait que 24 h, il ne nous viendrait pas à l’esprit de monter des carreaux de plâtre au sixème sans ascenceur pour en faire une putain de cloison de douche.
                                          C’est parce que nous vivons hélas trop longtemps, qu’il nous vient l’angoisse de crever de faim ou d’être bouffé par les loups. De là il nous FAUT nous organiser entre angoissés et nous devons échanger nos talents, nos services, nos dons. C’est cela travailler. Etant entendu que comme dans tout échange, comme dans tout commerce, le fin du fin consiste à en donner le moins pour en obtenir le plus. Ce qui n’empêche que tout en procédant le plus souvent selon ce principe, quelques uns, se réclamant des anges, se persuadent qu’ils en donnent plus qu’ils n’en reçoivent.


                                          Quant à Aristote, euh, je ne vois alors pas du tout le rapport avec Hegel (mais je ne demande qu’à apprendre) Je ne l’ai jamais rencontré mais j’ai entendu dire qu’Aristote voyait le travail comme étant particulièrement avilissant, déshumanisant et réservé aux esclaves.
                                          J’hallucine ! Tu es si savant, si diplômé, qu’il n’y a pas une seule personne ici qui ait sursauté face à ces amagames impossibles !

                                          Passons. Même si cette confusion constitue probablement la pierre angulaire du "grand malentendu" dont tu souffres



                                          D’autre part, tant de savoir, tant d’intelligence et tant de naïveté (Ou romantisme, ou idéalisme) en une seule personne (Qu’elle s’apelle Marie Claude Lorne ; que je porterai toujours en mon coeur ou Bernard Dugué que je porte aussi dans mon coeur) ça me laisse pantois !
                                          Comment ? Moi, le simple plombier des Abbesses, j’aurais découvert et compris la nature humaine avant vous, les docteurs en sciences humaines ?
                                          M’enfin, vous déconnez ou quoi mes frères ! Qu’avez-vous lu à défaut d’avoir vécu ?
                                          Voyez ces citations de vos pairs. Elles contiennent tous les renseignements bons à savoir pour ne pas se retrouver dindon, marri, cocu ou déconfit voire déprimé.

                                          Alors d’un côté on a un Dostoïevski qui passe très injustement 6 ans dans un bagne et qui en sort en nous expliquant par le menu comment il faut se préparer à ce genre de sale coup et comment il faut en "profiter" pour ne pas se désécher, d’un autre côté on a un Soljenitsyne qui en fait et en dit autant mais vous...rien...ça ne vous sert ni de leçon ni de fil d’Ariane, ni de lanterne. Pour quoi, pour qui ces auteurs ont-ils écrit leurs sommes alors ?

                                          Du coup c’est Confucius qui aurait raison
                                          L’expérience est une lanterne attachée dans notre dos, qui n’éclaire que le chemin parcouru ("qui n’éclaire que celui qui la porte" aurait-il pu dire)

                                          Attention les amis ; si vous ne savez pas tirer profit des expériences de vos illustres aînés, de leurs leçons, de leurs réflexions, que nos enfants devront-ils faire de vos phosphorescentes productions ?




                                          Bon pendant que j’y suis, autant vous prévenir. Vous voyez la métacrise qui démarre là ? Bin n’allez pas rêver qu’elle annonce l’avènement d’une ère meilleure. Il n’en est rien. Le Système et les systèmes peuvent changer, la nature humaine restera.

                                          Cf citations suivantes





                                          NIETZSCHE
                                           Ce que nous faisons n’est jamais compris, et n’est toujours accueilli que par les louanges ou la critique.
                                           

                                          Toujours de Nietzsche il y a aussi ce passage déjà évoqué "Zarathoustra" plus haut et que je vais citer en entier. 
                                          Dans la glorification du « travail », dans les infatigables discours sur la « bénédiction du travail », je vois la même arrière-pensée que dans les louanges adressées aux actes impersonnels et utiles à tous : à savoir la peur de tout ce qui est individuel. Au fond, on sent aujourd’hui, à la vue du travail — on vise toujours sous ce nom le dur labeur du matin au soir —, qu’un tel travail constitue la meilleure des polices, qu’il tient chacun en bride et s’entend à entraver puissamment le développement de la raison, des désirs, du goût de l’indépendance. Car il consume une extraordinaire quantité de force nerveuse et la soustrait à la réflexion, à la méditation, à la rêverie, aux soucis, à l’amour et à la haine ; il présente constamment à la vue un but mesquin et assure des satisfactions faciles et régulières. Ainsi une société où l’on travaille dur en permanence aura davantage de sécurité : et l’on adore aujourd’hui la sécurité comme la divinité suprême. — Et puis ! épouvante ! Le « travailleur », justement, est devenu dangereux ! Le monde fourmille d’« individus dangereux » ! Et derrière eux, le danger des dangers — l’individuum <script type="text/javascript"><!--
                                          CSAction(new Array(/*CMP*/ '26DC6120'));

                                          // --></script>

                                          *





                                           
                                           
                                           
                                           
                                          PRIMO LEVI
                                          Entre l’homme qui se fait comprendre et celui qui ne le fait pas, il y a un abîme de différence. Le premier sauve sa vie. Extrait d’un Entretien

                                           


                                          Kerouac
                                          Les seuls gens qui existent sont ceux qui ont la démence de vivre, de discourir, d’être sauvés, qui veulent jouir de tout dans un seul instant, ceux qui ne savent pas bâiller. (Ca c’est tout toi Bernard, n’est-ce pas ?)



                                           
                                          Jean-Jacques Rousseau
                                          Le sauvage vit en lui-même ; l’homme sociable toujours hors de lui ne sait vivre que dans l’opinion des autres (Ca aussi c’est tout toi n’est-ce pas ?)

                                          La liberté consiste moins à faire sa volonté qu’à ne pas être soumis à celle d’autrui
                                           
                                           



                                           
                                           
                                          Simone de Beauvoir
                                          (Pensée pour Marie Claude Lorne qui a choisi de lui tenir la main pour nous tirer sa révérence)
                                           
                                          Si un seul homme peut être regardé comme un déchet, cent mille hommes ensemble ne sont qu’un tas d’ordures.



                                           
                                           
                                          Albert Camus
                                          Aller jusqu’au bout, ce n’est pas seulement résister, mais aussi se laisser aller.
                                          L’espoir, au contraire de ce que l’on croit, équivaut à la résignation. Et vivre, c’est ne pas se résigner.
                                           
                                           
                                           
                                          Henri Barbusse
                                          Si on nous enlevait tout ce qui nous fait mal, que resterait-il ?
                                           
                                          (Pour ma part, je dis que nos douleurs, nos honneurs et nos bonheurs font nos couleurs. Ce qui est également vrai pour les drapeaux nationaux)
                                           
                                           
                                          Tristan Bernard
                                          Plus on rencontre des difficultés dans la vie, plus on a en soi de fierté et de contentement de soi-même...
                                           
                                           
                                          Henri Bergson
                                          Un être ne se sent obligé que s’il est libre, et chaque obligation, prise à part, implique la liberté.
                                           
                                           
                                           
                                          SCHOPENHAUER
                                           
                                          Ce que chacun recherche et aime avant tout, non seulement dans la conversation, mais encore a fortiori dans le service public, c’est l’infériorité de l’autre. 
                                           
                                           
                                           



                                          Ce qui nous amène à la généralité : L’Homme abuse tant qu’il le peut.
                                          Et si, en tant que Blanc Parisien, on accepte que des "ignares sous-développés" soient abusés par les nôtres, par notre argent, par notre armée, par nos savants, par nos procurateurs, alors on doit accepter de se faire mettre, ici même, par ceux des nôtres qui, de proche en proche, de fil en aiguille, voient en tout Autre, un de ses nègres potentiels. 

                                          " Lorsque les blancs sont venus en Afrique, nous avions les terres et ils avaient la Bible. Ils nous ont appris à prier les yeux fermés ; lorsque nous les avons ouverts, les Blancs avaient la terre et nous la Bible "

                                          C’est mimi non ?



                                          Cher Bernard, tu ne t’es jamais dit que les misères, les injustices dont tu as souffert de la part de tes pairs trop bien installés, sont une sorte de suite logique des abus perpétrés, par exemple, pendant les colonisations d’autrefois et les néo-colonisations actuelles, sur des gens infiniment moins bien nourris, dotés, armés et légitimés que toi ?


                                          Les choses ne changeront vraiment que le jour où s’élèvera de partout un grondement exprimant qu’on ne doit plus bouffer du nègre.



                                          Mah ! laisse donc béton ce cirque ! Viens faire un tour ici quelques jours ; ya un piano, ya un parc, ya des feux de cheminées et ya des nuages comme nulle part ailleurs. Et pis il tombe des feuilles aux couleurs de pommes pudiques !

                                          Pis, ya aussi quelques bouteilles...








                                           

                                          • Marc Viot idoine 1er novembre 2008 06:26

                                            Ainsi est-IL !

                                            Vous avez juste oublié que "Le travail précèdera toujours la mise au monde/l’enfantement".

                                            Si le travail subit ( à la différence du travail choisi ) que vous décrivez n’est pas un aboutissement, il est une étape nécessaire. Forgeant notre passé, il permet de fixer dans notre chair les sens qui forment notre présent, sens qui eux-même orienteront notre avenir.

                                            La différence entre IL et Elle, c’est la faculté d’oublier les douleurs. Une faculté due à la compréhension/l’intégration de ce que le travail subit est nécessaire et utile.

                                            Sachons que nous avons le passé pour (ré)fléchir, le présent pour sentir et l’avenir pour construire.

                                            Ne mélangeons pas tout et replaçons nos ego dans cet enchainement et chacun devrait s’en sortir.

                                            Santé !


                                          • herbe herbe 1er novembre 2008 11:26

                                            " Les choses ne changeront vraiment que le jour où s’élèvera de partout un grondement exprimant qu’on ne doit plus bouffer du nègre"

                                            I have that dream !

                                            See you in the garden with a red wine bottle...

                                            herbe


                                          • fhefhe fhefhe 1er novembre 2008 05:51

                                            Ton combat , plutôt Ton Etat d’Esprit je le saisis Parfaitement (j’ai fait état dans dans 3 ou 4 commentaires de mon passé . Je n’y reviens pas)*
                                            Le sucide ( et j’en ai côtoyé des sucidés ...dans mon passé ) est la maladie que le Corps Médical n’a pas encore vaincue.
                                            Quel est l’ ADN de l" Instinct de survie" ?
                                            Toi , et beaucoup d’autres avez surpassé certaines difficultés de la vie , car vôtre Instinct de survie n’était pas trop "endommagé"
                                            Ce virus est trés vicieux , c’est le Cheval de Troie de la Guerre de "Nos émotions"...
                                            La Dépression est une bataille perdue ou gagnée selon la prescription médicale
                                            Mais ce n’est qu’une Bataille....
                                            Ou en est le Corps Médical , Ou en sont les recherches scientifiques pour Renforcer cet instinct de survie ( Oublions les "Drogues" , l’Alcool , etc.....refuge "provisoire" d’une bataille perdue sur la vie )
                                            Moi , c’est l’Amour de Mes Enfants et de Ma Femme qui m’a "blindé" mon Instinct de Survie
                                            Ma question est pour ceux qui sont "Seul" face à leur Destin ?
                                            Merci de ta réponse...qui m’aidera à aider ce que je sais avoir une mauvaise passe , et cela malgré mes eforts.
                                            Cordialement
                                            A@

                                             


                                            • Marc Viot idoine 1er novembre 2008 06:38

                                              Je suppose que BD sera d’accord avec moi, la réponse est d’une banalité à ... tuer : 

                                              l’ESPOIR .... seul l’espoir fait vivre.


                                            • Marc Viot idoine 1er novembre 2008 06:53

                                              >...qui m’aidera à aider ce que je sais avoir une mauvaise passe

                                              J’oubliais, transmettre l’espoir n’est pas chose aisée et le savoir écouter / le savoir faire parler de l’ami est plus utile que le savoir parler du philosophe.


                                            • fhefhe fhefhe 1er novembre 2008 07:54

                                              Moi , je considére l’Epoir comme Etant de la Résignation !!!!
                                              Je Préfere agir que d’Espérer....
                                              Jouer au loto , c’est l’espoir d’améliorer son quotidien
                                              Agir sur son quotidien est plus Efficace ,
                                              Le mot Espoir est souvent utilisé...par ceux qui sont sans solution face à leur Probléme
                                              Dieu donne de l’Espoir...mais ne joue pas aux dés !!!
                                              Le
                                              T emps
                                              V a (à)
                                              G rand pas
                                              Pour qui prend le train de l’Espoir ...pour se rendre à la Gare des "Illusions Perdues"

                                              Note d’humour ( Je suis un bon vivant ... !!!!)
                                              Dans l’Espoir de perdre quelques Kilos je me suis mis au régime....et en 14 Jours j’ai perdu...2 semaines.


                                            • Marc Viot idoine 1er novembre 2008 08:19

                                              Je comprend parfaitement que pour vous l’action engendre l’envie de vivre,

                                              Mais vous parliez d’aider ceux qui n’ont plus envie d’agir et ceux-là, il n’agiront que parce que vous susciterez "l’espoir ... d’avoir enfin été entendu", "l’espoir ... de ne plus être seul", "l’espoir ... de ne plus agir en vain ...", etc.

                                              Alors, ne pas confondre la résignation / la fatalité d’être contraint à son destin et l’espoir qui correspond à la motivation par la confiance en soi, en ses capacités à se diriger vers un avenir cohérent avec ses valeurs.


                                            • Marc Viot idoine 1er novembre 2008 08:29

                                              Pour reprendre votre exemple : "Dans l’Espoir de perdre quelques Kilos je me suis mis au régime....et en 14 Jours j’ai perdu...2 semaines"

                                              Le problème ne vient pas de l’espoir de perdre des kilos, mais du fait qu’une personne soit convaincu que "perdre des kilos" soit son espoir personnel.

                                              En fait, son espoir personnel c’est plutôt de ne plus être rejeté par son entourage, ou si vous préférez cette personne à l’espoir d’être aimé.

                                              Le fait de croire que perdre du poid suffira à satisfaire cet espoir est une erreur qui engendre une perte de temps.


                                            • fhefhe fhefhe 1er novembre 2008 08:56

                                              — 1— l’Espoir de maigrir est présenté comme étant de l’humour

                                              — 2— Dans un univers "clos"( je l’ai vécu) vous pouvez Aider un " Ami" , un " Proche" ...vous vivez 24h/24 avec lui

                                              — 3— Je vous ai donné "ma" définition de l’utilisation du mot espoir

                                              — 4— Et je reste convaincu que l’ADN de l’instinct de survie Existe....c’est une "Emotion" qui est gérée par une cellule de nôtre cerveau....
                                              Pour vôtre information , les chercheurs ont mis au point des médicaments qui soignent avec 99% de succés les malades dis Bipôlaires , et vous savez pourquoi ? parcequ’ils ont localisé dans le cerveau les causes de cette Maladie des troubles de l’Humeur ;

                                              — 5— Je n’ai pas d’espoir dans la science , sauf que j’y crois !!!
                                              (Je suis pris en charge à 100% pour être "Bipôlaire depuis 19 ans....ët je dis merci à la science de m’avoir guéri....même si je dois prendre mes 4 cachets par jour , jusquà la fin de mes jours )


                                            • Marc Viot idoine 1er novembre 2008 09:57

                                              Oui, les médicaments soulagent ... un temps, comme le tabac, l’alcool, la drogue, l’achat compulsif, ...

                                              Vous pensez que la science répond à votre attente en comblant votre besoin de soins - ce qu’elle fait depuis 19 ans - mais se faisant elle ne vous guérit pas, elle tire profit des soins qu’elle vous prodigue, quitte à n’être pas trop regardante sur les dépendances qu’ils occasionnent. Et oui, la science médicale souffre beaucoup de la "maladie du siècle" qui est de tirer ses profits des dépendances qu’elle permet de soulager ... un temps.

                                              Personnellement je pense que votre attente ne sera pas comblé par l’espoir d’être soigné, mais par celui d’être guéri et j’aimerais que votre attente d’être guéri soit encouragé par un entourage plus attentif à vos besoins qui semblent être importants.
                                              Pour être plus précis je vais dire que vous avez grand besoin que l’on prenne soin de vous.

                                              ATTENTION, Ne croyez pas que je rejette la science médicale, je crois qu’il est utile dans l’attente de vous construire un entourage plus conforme à vos besoins que vous vous soumettiez aux paliatifs proposés par la science, mais ne placez pas votre espoir en cette impersonnalité qu’est "la science"), PLACEZ LE EN VOUS, placez le dans la construction d’un environnement plus conforme à vos besoins et qui ne cherchera pas seulement à tirer profit de votre maladie.

                                              Et ne croyez pas être malade, vous êtes un symptome d’un système devenu malade en rendant ses composants dépendants au lieu de les libérer coupant les individus de leurs propres besoins conduit au développement de maux (dont celui dont vous souffrez) lié à la dégradation des liens personnels, sociaux et environnementaux.


                                            • fhefhe fhefhe 1er novembre 2008 10:24

                                              Stop Vous n’avez rien Compris
                                              Renseignez-vous sur cette Maladie nommée Aujourd’hui "Bi-Pôlaire" Renseignez-vous Bien Monsieur
                                              (Cela n’a rein à voir avec un Etat Dépressif ...c’est 2 fois sur 3 Génétique...c’est quoi Monsieur l’ADN ?)
                                              Quant à vos conseils , merci
                                              Mais à 52 ans (1/2 Siécle ) , mes "Erreurs" m’ont plus aidées que les "Conseils"
                                              Quant à ce dont j’ai besoin....cela se Résume à ceci :
                                              " Ma meilleure façon de prédire mon avenir , c’est de me le Créer "
                                              Vous savez un petit verre d’un bon vin , n’a jamais fait de mal à personne
                                              Je fûme depuis 35 ans , j’ai un bon coup de fourchette ...
                                              Si la cigarette est un poison , pourquoi ne mettons pas le symbôle des Produits Toxiques....l’ Etat met en Vente libre un poison ? Comment se fait-il que les Anti-Tabac n’ont pas réussi à en retirer la Vente Libre
                                              Je "Me suis Ecouté" et cela fait 35 que cela dure....sans aucun probléme ( A Chacun ses ADN )
                                              Monsieur la "Bonne Santé est - elle Gage d’Eternité ?
                                              Mes "Principes de Mode de Vie " sont en adéqution avec mon caractére...ce qui n’est pas le cas de tout un chacun... ( Avoir des Principes au dessus de son caractére ...c’est se noyer dans un Océan de déception )
                                              J’ai Posé une Question à BD , simplement pour ouvrir un débat , sur le " Sucide "
                                              Aucune Question n’est iDIOTE , seule la réponse peut l’Etre
                                              Cordialement
                                              A@



                                            • Marc Viot idoine 1er novembre 2008 12:29

                                              Peut-être me suis-je mal exprimé, il faut dire que j’ai une amie qui souffre du même mal et ce qui m’a "interpellé" c’est que vous ayez la même forme d’écriture.

                                              Alors disons que je vous ai pris pour elle.

                                              Lisez donc mes remarques non pour vous mais pour cet(te) autre.


                                            • 5A3N5D 1er novembre 2008 13:10

                                              @ Idoine,

                                              "Je suis triste ; je vois tout noir ; mais les événements n’y sont pour rien ; mes raisonnements n’y sont pour rien ; c’est mon corps qui veut raisonner ; ce sont des opinions d’estomac."

                                              Alain, "Propos sur le Bonheur."


                                            • Marc Viot idoine 1er novembre 2008 13:23

                                              @5A35Nd
                                              Puis-je traduire par "tu es ce dont tu te nourris" ?

                                              @fhefhe
                                              petit lien sur la maniaco-dépression :
                                              http://aivi.org/index.php?name=Web_Links&req=viewlink&cid=44


                                            • Bernard Dugué Bernard Dugué 1er novembre 2008 13:26

                                              Cher ami, je n’ai aucune recette universelle s’appliquant à tous les cas

                                              Je peux juste dire que pour mon compte personnel, c’est la passion qui m’a sauvée, la rage de poursuivre mes recherches, je suis allé jusqu’au doctorat de philo, obtenu non sans fierté, dans ces conditions incroyables, avec juste une dizaine de coups de fil avec mon directeur de recherche dont j’ai fait la connaissance le jour de la soutenance. J’ai connu l’ivresse des découvertes philosophiques, mais aussi la colère de ne pas pouvoir trouver un support pour partager ces innovations. Je crois que je suis un peu comme un résistant mais dieu merci, sans le contexte. Ce serait insulter ces gens que de comparer ma situation à la leur qui fut tragique pour certains.


                                            • 5A3N5D 1er novembre 2008 13:49

                                              @ Idoine,

                                              "Puis-je traduire par "tu es ce dont tu te nourris" ?"

                                              Que pensez-vous du "déprimé" qui est atteint d’une pathologie thyroïdienne ?


                                            • Marc Viot idoine 1er novembre 2008 13:58

                                              >Que pensez-vous du "déprimé" qui est atteint d’une pathologie thyroïdienne ?

                                              Je ne m’intéresse pas aux déprimés, mais à l’individu.
                                              Je peux seulement essayer de "comprendre" un cas précis avec son contexte.


                                            • brieli67 1er novembre 2008 15:13

                                               c’est dans toute CAT sur la thyroide et ses pathologies dans toute Ecole de médecine de France.
                                              les troubles de l’humeur....
                                              Les calcémies aussi sont à contrôler.....

                                              Choses que les psys qq chose mais médecin intègrent dans le check-up de tout dysthymique


                                              Rapports entre neurones de l’encéphale et affection auto-immune !! 
                                              Bonjour les charlatans ;

                                              L’opothérapie substitutive par prise quotidienne à raison de qqs micro grammes st très efficace mais demande un certain tact et art du thérapeute. C’est la clinique qui prime et non les résultats biologiques.
                                              Un médecin généraliste peut très bien assurer la prise en charge. 


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON







Palmarès