L’actualité traitée ou maltraitée ?
A force d’écouter les actualités à la télé et de lire les journaux pour nous informer, on ne sait plus où donner de la tête.
Je ne vais pas me lancer ici dans une analyse des médias en commençant par la question centrale c’est-à-dire qui est le propriétaire de ces médias pour une compréhension de ces balivernes qu’on nous balance en continu. La réponse à cette question explique en effet la façon dont les informations sont traitées et à quels intérêts les médias « libres » obéissent. Le texte qui suit est juste une constatation.
A titre d’exemple :
A : Dépendance du capital
1. Demandez (si vous en connaissez) aux journalistes du Figaro s’ils peuvent traiter librement des questions relatives à l’aviation de guerre ;
2. Demandez aux journalistes du Monde s’ils peuvent traiter librement de la pollution due au charbon et aux centrales qui en consomment ;
3. Demandez aux journalistes de Canal, C8, etc s’ils peuvent traiter des affaires de Bolloré en Afrique…
B : Dépendance idéologique
Ecoutez les éditoriaux de François Lenglet sur RTL : Aux yeux du journaliste, si quelque chose sort du néolibéralisme c’est certainement mauvais.
C : Aveuglement volontaire ou dépendance déguisée ? / Un exemple concret
Invasion de l’Ukraine = c’est la faute à Poutine…
Bombardement de Kiev = c’est la faute à Poutine…
Bombardement dans le Donbass= c’est la faute à Poutine…
Hausse des prix en Europe= c’est la faute à Poutine…
Hausse du chômage en Europe= c’est la faute à Poutine…
Les étudiants européens ne s’en sortent pas= c’est la faute à Poutine…
Les retraités souffrent= c’est la faute à Poutine…
Le pouvoir d’achat baisse= c’est la faute à Poutine…
Risque de coupures d’électricité= c’est la faute à Poutine…
Pas d’essence dans les stations-service= c’est la faute à Poutine…
Le gel détruit les vignobles= c’est la faute à Poutine…
Pas assez de pluie, les nappes phréatiques sont vides= c’est la faute à Poutine…
Avalanche dans les Alpes= c’est la faute à Poutine…
Grèves en France= c’est la faute à Poutine…
Poubelles non ramassées= c’est la faute à Poutine…
Tout cela sort de la bouche de David Pujadas sur LCI
* J’aurais pu continuer la liste ad nauseam, mais il me semble que ce n’est pas nécessaire…
Allez savoir pourquoi ce « journaliste » ne trouve rien à reprocher aux étatsuniens et à leurs suiveurs et valets européens…
4 réactions à cet article
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Ce que vous appelez balivernes c’est de la pure propagande .
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@chantecler
« baliverne » est un substantif forgé à partir du verbe « baliverner » tombé en désuétude qui signifiait « tourner en rond », "faire tourner en rond« , »se moquer« , verbe composé de »baller" et « verner », « vironner », qui étaient des termes de marine liés aux manœuvres de navigation. On peut rapprocher ce verbe de « bouleverser » (et « balevolter » en ancien français).
Outre la propagande qui constitue le contenu des propos tenus par les larbins médiatiques, on peut aussi considérer que leur technique consiste souvent à tourner en rond ou faire tourner en ron et à se moquer des téléspectateurs.
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« La réponse à cette question explique en effet la façon dont les informations sont traitées et à quels intérêts les médias « libres » obéissent. Le texte qui suit est juste une constatation. »
Je sais bien que vous avez mis des guillemets à « libres » pour signifier qu’ils ne le sont justement pas du tout et que ce qualificatif est usurpé. Mais le simple fait de reprendre cette formulation sous-entend que les médias publics, eux, ne sont pas « libres », ce que tout le monde sait. Non ? Donc, cela signifie qu’aucun média n’est libre et que l’information « objective » n’existe pas. Les médias sont des amplis et des haut-parleurs, pas des laboratoires d’analyses chargés de percer les mystères de l’ADN.
Cela dit, il est de plus en plus difficile de regarder ou lire un journal sans avoir le sentiment désagréable d’être pris pour un con et de le rester pour les rédacteurs qui persistent et dignent en étant convaincus d’être plus malins que les lecteurs.
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« C’est la faute à Poutine », le phénomène n’est pas nouveau.
Le 23 mars 2020, David Desgouilles ironisait, dans un article intitulé « Encore un coup des russes ? » sur le site CAUSEUR, sur le journaliste Brice Couturier voyant la main de la Russie partout.
Nous étions en plein confinement, et l’article n’en est pas moins réjouissant.
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