L’Europe, c’est la paix ?
L’Europe, c’est la paix ? C’est en tout cas ce que l’on veut absolument nous faire croire. Parce qu’être contre l’Europe, c’est être pour la guerre !
Certes, depuis près de 70 ans, il n’y a pas eu d’affrontement militaire entre pays européens. Mais il y a de bonnes raisons à cela, et qui n’ont rien à voir avec un quelconque désir de paix, bien au contraire ! Car qui viendrait prétendre que nous vivons dans un monde pacifique ?
Depuis l’invention de l’industrie et l’apparition de la classe ouvrière, trois guerres ont vu s’affronter les pays européens : la guerre de 1870, et les première et deuxième guerres mondiales. Lors du dernier conflit, l’enthousiasme du capital à enrôler le peuple sous sa bannière égoïste au motif de « la défense de la patrie » et de « la civilisation » a faibli. Et pour deux raisons. La première est que l’issue de la guerre se montre capricieuse. En 39, l’affaire était réglée pour le capital français : l’Allemagne devait gagner, comme le montre Annie Lacroix-Riz dans son livre « le choix de la défaite ». Patatras ! L’intrusion des peuples dans la bataille (les résistances intérieures et la contre-offensive de l’URSS) contrarie tous les plans et l’Allemagne est finalement écrasée !
Mais la deuxième raison, pour la bourgeoisie, est encore plus grave. En 1870, la Commune de Paris, directement issue de la guerre, dessine les contours d’un monde nouveau. Marx, enthousiaste, y voit le premier exemple concret de la Révolution prolétarienne. Bien sûr, l’expérience ne dure que soixante-douze jours, mais le capital en a encore des hoquets d’horreur !
La guerre de 14-18 donne naissance à l’URSS, et la seconde guerre mondiale voit l’extension du bloc soviétique et l’apparition de la Chine rouge ! Pour le capital, le bilan est terrifiant ! Remettre le couvert une nouvelle fois lui paraît tout à fait déraisonnable ! Donc, plus question d’armer les peuples et de les voir s’affronter les uns les autres. Le risque d’une opposition de leur part et d’un possible retournement contre leurs maîtres est bien trop fort !
Les bourgeoisies de chacune des métropoles impérialistes décident donc de passer par la négociation : ce sera l’ONU. Les rapports de forces sont hiérarchisés au sortir de la guerre. Les Étasuniens occupent la toute première place. Ils s’adjugent le privilège de la monnaie et de la force militaire en créant l’OTAN. On trouve au second rang l’Allemagne : elle devait gagner la guerre. Faisons comme si c’était vrai ! Les autres pays européens ne sont finalement que les satellites des premiers nommés : ce sera l’Union Européenne et la Grande-Bretagne y jouera le rôle de surveillant général pour le compte de l’Empire.
L’heure est à la « coexistence pacifique ». Il n’est plus question de voir les peuples européens s’affronter. Quant à s’affronter frontalement à l’URSS, c’est bien trop risqué. Alors, cette nouvelle politique libère de l’énergie pour d’autres guerres. En fait, c’est la guerre générale aux peuples du monde. D’abord en Corée. Le pays du matin calme semble être la porte d’entrée idéale pour s’en prendre à la Chine. L’attaque par l’Est finit par échouer. Alors, on tente par l’Ouest. Ce sera le Vietnam. Et ce sera un nouvel échec !
On fait donc se déplacer la guerre en Afrique, en Amérique Latine, puis actuellement au Proche- Orient. Pourquoi ces guerres ? Pour chercher à détruire le mauvais exemple du socialisme et s’accaparer, par le vol, les matières premières.
On constate que cette soi-disant politique pacifique est, dans les faits, une réelle guerre mondiale, puisque toutes les régions du monde sont effroyablement touchées. On constate aussi la différence entre colonialisme et néo-colonialisme. Le colonialisme du 19ème siècle était une horreur : soumettre le peuple d’un pays, y exporter marchandises et capitaux pour exploiter la population au bénéfice de la bourgeoisie dominatrice. Le néo-colonialisme est pire encore ! Il ne s’agit plus de soumettre un pays, mais de le détruire, de n’y exporter que bombes et missiles, de voler tout ce qu’il y a à voler et de ne laisser après son passage que chaos et désolation !
C’est ce que ces bourreaux appellent « droit de l’homme » et « démocratie » : voyez la Yougoslavie, l’Afghanistan, l’Irak, la Libye, et ce qu’il voudrait faire en Syrie ! Mais ces désastres nous mettent-ils vraiment à l’abri de la guerre ? Rien n’est moins sûr !
En effet, dans la situation actuelle, ce qu’on appelle l’Occident, loin de se renforcer malgré ses pillages, s’est terriblement affaibli. Le capital y a gaspillé l’essentiel de ses propres matières premières et regarde d’un œil toujours plus avide les ressources des autres. Et des pays obstinément hostiles à ce pillage disposent d’immenses ressources en matières premières et en matériels. Ce sont, pour l’essentiel (mais pas seulement) la Chine, la Russie et l’Iran. Chacun remarquera, de surcroît, que le poids démographique leur est nettement favorable !
Jusqu’où ces pays qui, dans la période moderne, n’ont jamais fait la guerre à personne (mais qui s’y préparent raisonnablement…) pourront-ils accepter des négociations et des compromis ? Il arrivera un moment où leur existence même sera en cause.
Les deux points chauds du moment, la Syrie et l’Ukraine, ne le sont que par la seule volonté agressive de l’Occident. Va-t-on y trouver une issue pacifique ? Chacun sait que c’est la seule solution qui vaille. Il faut que les agresseurs se retirent de la Syrie et laissent les Syriens régler eux-mêmes leurs affaires. Il faut reconnaître que « les gentils militant pro-européens d’Ukraine » ne sont que des milices antirusses (et largement antisémites, mais là, étonnamment, il semble que ce ne soit pas le problème !). Ces va-t-en-guerre du capital international n’ont pas le sens des limites. Ils portent en eux les gènes de la mort. Tout est à craindre !
Voilà donc la situation : l’Europe, c’est la paix…mais la guerre est devant nous !
D.R.
http://www.resistance-politique.fr/article-l-europe-c-est-la-paix-122404906.html
24 réactions à cet article
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La construction européenne a un bilan catastrophique dans quasiment tous les domaines ..pour ses concitoyens. Il est donc bien compliqué pour ses derniers défenseurs de trouver des arguments pour défendre ce projet. La Paix fait partie des derniers mis en avant. Elle est très partielle et inégale.
On nous a d’abord trompé sur sa finalité : l’UE est d’abord -sinon uniquement-un projet servant les intérêts des multinationales, donc des (gros) actionnaires et détenteurs de capitaux. Les peuples et salariés constituent la « variable d’ajustement ».
L’UE est une catastrophe économique POUR LES PEUPLES et nous emmène dans gouffre d’un effondrement à venir. Nous sommes dans une période ou les politiques asservis et les technocrates de Bruxelles poursuivent une politique de « fuite en avant » pour éviter de se confronter à la réalité et rendre des comptes.
Il y a une fin à cela et nous en approchons.
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« l’UE est d’abord -sinon uniquement-un projet servant les intérêts des multinationales, donc des (gros) actionnaires et détenteurs de capitaux. Les peuples et salariés constituent la « variable d’ajustement ». »
A cause de quoi ?Des frontières et à la recherche des intérêts nationaux.Une multinationales n’a pas de frontières.Elle s’installe là où il y a le meilleur rapport prix-performance et investit en conséquence. -
Il est normal que des pays recherchent leur intérêt national. Qu’ils agissent en fonction des souhaits exprimés par leur peuple. On appelle ça la démocratie
En voulant supprimer les frontières entre ses pays membres, l’union européenne a donc placé leurs peuples sous la coupe des multinationales, puisqu’elle leur retire tout moyen d’ajuster leur compétitivité au marché international.
Donc pour libérer ces peuples de la coupe des multinationales, il fait les libérer de l’union européenne !
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Allez sur le net regarder tous les conflits actuels sur la planète...vous constaterez que le monde est en guerre permanante..Par exemple en Irak il y a plus de mort qu’en Syrie..l’Afghanistan..le Pakistan..la somalie..le Yémen..etc la liste est longue très longue (sans parler de l’Afrique)... !
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Il y a eu encore un attentat aujourd’hui en Irak... !
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L’Europe c’était une grande idée, un rêve, ils en ont fait une farce, un cauchemar. L’Europe, c’était la paix et la solidarité entre peuple, ils en ont fait celle des marchands, de l’argent et du communautarisme. L’Europe c’était celle de la démocratie, de la liberté, de la laïcité, ils en ont fait une dictature financière et l’ont jeté en pâture aux intégristes religieux. L’Europe c’était celle des citoyens mais aujourd’hui, ils l’ont vendu aux mafias qui les rémunèrent grassement pour leur trahison envers leurs pays.
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Bonjour Buddha Hotah,
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Buddha Hotah 5 février 2014 11:25merci mais ça ne dit pas grand chose ici un article sur mondialisation ca.....à lire ..éventuellement.....
pour comprendre il suffit une fois de plus de voir ceci....
on est bien sur dans la phase de conquête mondiale par les usionistes....la question étant de savoir qui possède les us..le reste est broutille sauf pour ceux qui vont se prendre des bombes démocratiques sur la tronche , ou aider le pseudo empire sans le savoir pour deux ou trois billets vite dépensés...
quand je pense qu’il suffit d’arrêter la compétition qui est toujours violence ,tricheries,guerre,et massacres......qui impliquerait un changement radical...mais l’humain, sauf exceptions nombreuses se dit, un monde juste et pacifique ? plutôt crever
que ceci soit écrit et que ceci se réalise...
chat l’homme.
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Il faut arrêter d’utiliser le mot Europe à tout bout de champs quand il s’agit de l’UE.
Ça n’a aucune espèce de rapport et ça abouti à ce que si l’UE n’est certainement pas la paix, utiliser le mot « Europe » pour parler d’elle, c’est la xénophobie et la guerre assurée si c’est ça qui rentre dans la tête des gens.
C’est les agents de l’UE et avant eux de la CEE qui ont imposé l’utilisation du mot Europe plutôt que du vrai acronyme parce que cela obligeait à passer pour un xénophobe si on était contre... sauf que maintenant que tout le monde la déteste tellement qu’ils s’en foutent de quoi ils passent, cela a abouti à ce qu’il deviennent effectivement nationalistes, xénophobes et anti-Européens au lieu d’anti-UE. Au lieu d’être d’intelligents et responsables citoyens voulant se débarrasser de l’UE, il deviennent d’irresponsables abrutis voulant se couper de l’Europe.
L’Europe, c’est juste une zone géographique et nos voisins sont autant nos amis qu’en France, ce qui ne veut pas dire qu’on les aimes tous et qu’ils nous aiment tous : c’est VRAIMENT pareil qu’ici. L’Europe comprends les membres de l’UE mais aussi les Russes et une partie des Turques. Bref notre problème n’est PAS l’Europe. Même pour l’UE, c’est la même choses : le problème ne vient pas des pays qui composent l’UE mais bel et bien des règles qui régissent l’UE. Si c’était le Japon ou le Tadjikistan plutôt que l’Allemagne ou la Lettonie, ça ne changerait absolument rien. Le problème n’est donc absolument pas Européen, à aucun point de vue. Le problème est exclusivement politique. Ne pas aimer l’Europe n’a aucun sens, l’accuser de quoi que se soit est aussi intelligent que d’engueuler un caillou.
Le problème c’est l’UE. Elle n’est ni pire ni moins pire que notre cinquième République tout aussi dégueulasse et corrompue et le dire ne signifie certainement pas qu’on n’aime pas la France. L’UE n’est pas non plus pire ou moins pire qu’une ONU corrompue où 5 membres ont les quasi plein pouvoirs etc... Le problème politique posé par l’UE n’est donc pas seulement un problème qui ne se retrouve que dans l’UE ou à cette échelle là. Le problème est un système capitaliste politique dérèglementé antidémocratique ultra corrompu et antisocial qui a forgé les institutions de toute la planète et à toutes les échelles de décisions depuis au minimum la fin de la guerre froide et bien avant dans la sphère occidentale et qui continue de foncer tête baissée dans le mur en aggravant systématiquement et méthodiquement année après année les institutions et les lois de partout et à tout les niveaux.
Alors oui il faut lutter contre l’UE mais pas pour la détruire : pour la remplacer sinon c’est soit la guerre, soit l’apparition d’une UE 2 copié/collé de l’ancienne après quelques années d’impasses politique. Et c’est pareil pour le reste, oui il faut lutter contre la cinquième République mais pas pour la détruire, pour la remplacer, sinon c’est la guerre civile. Pareil pour l’ONU... même si là c’est déjà la guerre, donc même si on y détruit ça va pas changer quoi que ce soit la seule chose empêchant les vraies grosses guerres restant l’équilibre de la terreur, le vrai conseil de sécurité étant composé des puissances nucléaires globales etc d’ailleurs personne ne s’embarrasse de prendre les décisions dans des G8 informels plutôt que dans ce vieux machin inadapté.
Bref il faut faire attention à ce que l’on fait, je déteste l’UE, mais je la préfère encore au vide qu’elle laisserait si on ne propose rien de mieux à la place... car oui si on ne la remplace pas, la guerre est bel et bien une certitude.
En tout cas personne n’est contre l’Europe sauf les xénophobes nationalistes, il faut donc parler de l’UE.
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Post de réflexion intéressante, mais je ne partage pas votre angoisse de la fin d’analyse. Le choix n’ est pas binaire de « détruire ou pas » l’U.E.Il faut simplement en sortir en quittant l’Euro. Après on ne laissera pas tomber les échanges commerciaux liés au commerce extérieur : PERSONNE n’y aurait intérêt pour son économie. Mais rétablir des droits de douane et une banque centrale pouvant battre monnaie afin aussi de faire une dévaluation compétitive.Retrouver la souveraineté que le peuple demande depuis 2005, souveraineté que l’on nous a volé. Et cela va empirer avec le traité transatlantique.Cela laissera l’Allemagne au centre de gravité, avec ses partenaires « privilégiés » l’Autriche, le Luxembourg et.. les pays du « club med » comme ils le disent si bien...Non, sérieusement parlant, il n’y a pas guerre imaginable avec la France, le problème de la force nucléaire franco-britannique agissant comme un surmoi freudien indépassable en Europe. Pas de frissons à avoir.Une guerre commerciale ? oui ; économique ? oui.Elle existe déjà de fait. Et pas à notre avantage. -
Scual,
globalement d’accord avec vous, sauf que je ne vois aucune raison pour qu’existe un entité politique à l’échelle de ce que l’on appelle europe, entité géographique dont les contours sont sujets à débat (à quel point spécifique de l’Oural, en Russie, s’arrête-t-elle ?) et qui n’est pas à proprement parler un continent, puisqu’il est possible de se rendre de St-Jacques de Compostelle à Pékin, Bangkok ou Madras à pied sec.
On est citoyen de son pays, puis on est citoyen du Monde. Il est normal que des groupes de pays se forment par affinité, mais dans le cas de notre pays, la France, force est de constater que les autres pays membres de l’ue sont loin d’être les meilleurs partenaires privilégiés possibles, quand la France entretient avec tant de pays extra-européens des liens humains, culturels, politiques et économiques bien plus forts qu’avec la plupart des pays de l’union européenne.
Plutôt que d’envoyer des fonds dans les pays d’europe de l’est par le biais de l’ue, on ferait mieux d’envoyer des fonds dans les pays en développement de notre ancien espace colonial, qui sont aussi logiquement devenus les principaux pays d’origine de l’immigration.
De plus, même en cas d’affinité, ce n’est pas une raison pour brader sa souveraineté dans une intégration supranationale, qui ne peut qu’être néfaste. Un regroupement de pays ne peut se concevoir que dans le respect total de la souveraineté de chacun.
Si l’ue a toutes ses tares, c’est avant tout parce qu’elle tend à intégrer des pays dont les intérêts et les besoins sont contradictoires.
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c’est un vieux drapeau catho du moyen âge
les premiers signataires furent les têtes couronnées habsburg-rottenchilds des différents pays de l’Europevous pensiez que nous ne savions pas qu’ils souhaitaient une nouvelle dictature les lords british ?le TCE fut le résultat de débats CITOYENS et européens uniquement sur quatre années, un compromis sans doute kais qui permettait d’avancer, le texte le plus humain et fraternel qu’on ait JAMAIS VU NULLE PARTrien que pour la parité homme-femmes il fallait l’accepter et l’europe des peuples allait se dessiner et faire entrer tous les peuples d’europe en démocratie directe !!on avait jamais vu cela, tous les partenaires européens étaient autour de la table jusqu’aux capitaines d’industrie voulaient se rendre indépendants de l’abomination militariste des anglo saxonsmais nonune poignée de débiles (lancés dans l’arène par les rottenchild bien sûr) a trouvé que de tourner cette machination en faveur des peuples et de prendre en main citoyennement cette construction était faire « l’idiot utile » ou le « petit bourgeois »les nations en souffrance aprécierontpauvres faux prophètes et buveurs de red bull associés, les nations de l’Est et tous les vrais aom l’attendent encore votre plan B promis, où est-il depuis votre « grande victoire » qui a mis tout le monde dans la merde ?dans la DEMESURE COMPLETE de superbes idiots croient encore que des petits pays peuvent se défendre contre un empire qui nous tenait déjà par les couilles !!aujourd’hui les technocrates tuent vos enfants à coups de poisons et de seringues !!lisez donc le discours du président ethiopien, à la société des nationscar même sur le début de la deuxième guerre tout ce que vous avez appris officiellement est faux et tout ce que le système vous dit NOUVEAU est vieux comme la rébellion des déchus à Sumeron croirait entendre Kadhafi à l’ONU, très instructif -
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Bon anniversaire, le coup d’Etat !
C’était il y a six ans, le 4 février 2008, à Versailles.
Les députés et les sénateurs étaient réunis en Congrès, à Versailles, pour voter le projet de loi constitutionnelle modifiant le titre XV de la Constitution.
Si les députés et les sénateurs avaient voté « contre », un référendum sur le traité de Lisbonne aurait été organisé.
Si les députés et les sénateurs avaient voté « pour », il n’y aurait pas eu de référendum sur le traité de Lisbonne.
Résultat :
Les députés et les sénateurs français se sont rendus complices d’un coup d’Etat : ils ont voté « pour » (560 voix).
Seuls 181 députés et sénateurs ont résisté au coup d’Etat : ils ont voté « contre ».
Conséquence : il n’y a pas eu de référendum sur le traité de Lisbonne.
Le traité de Lisbonne a été adopté trois jours plus tard par le Parlement français.
Le peuple français a donc vu son vote au référendum du 29 mai 2005 bafoué.
La construction européenne est anti-sociale, anti-populaire, anti-démocratique.
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et puis cessez de dire que le traité de sarkoléon (dit de Lisbonne) fut le même que le TCE, les mensonges n’aideront jamais personne et ne montrent que le fait que vous n’aviez JAMAIS LU ni l’un ni l’autre
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me suis trompé
voici le texte à la SDN et non celui tenu à l’ONU après la dissolution de la SDNacte courageux de ses fondateurs, ils auront sauvé leur lien à lâme ainsi, ne voulant pas être complices de la supercherie des lords of rottenchilds qui exigeaient conseil de sécurité et droit de véto qui bloquent encore aujourd’hui le fonctionnement des nations unies-
« Resistance à l’intelligence » est le nom complet de ce « collectif » d’auteurs.
Dire que le conflit en Syrie est le fait de l’Europe montre la connerie de ce collectif.
Dire que les problèmes en Syrie et Ukraine sont le fait de l’occident, exonérant ainsi toute implication de la Russie montre le côté propagandiste de ce collectif archéo-communiste.
L’objectif premier de l’UE c’est d’abord la paix dans l’Europe, l’Europe n’a pas pour objectif la paix dans le monde. On voit ici le grotesque de ce collectif qui essaie d’attribuer à l’Europe tous les maux de l’humanité.
Quand ce collectif d’abrutis aura enfin reconnu l’étendue du merdier occasionné par son dieu communiste on aura un peu avancé.
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L’Europe est en guerre économique avec les autres blocs économiques.
De plus, elle ne parvient pas à unir ses forces dans une fédération.C’est une confédération qui ne dit pas son nom.-
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Bien d’accord.
Les délits d’initiés existent à tous les niveaux.Parfois, l’information passe par les nuages parfois c’est plus terre-à-terre. -
L’erreur consiste déjà à voir l’europe comme un ensemble cohérent. L’union européenne est, pour ne parler que d’elle, le contraire d’un ensemble cohérent : elle est composée de pays dont les besoins et les intérêts sont incompatibles, et certains s’acharnent encore à vouloir en poursuivre l’intégration.
Que chaque pays puisse appliquer la politique que souhaite son peuple sans s’immiscer dans les affaires des autres peuples, que chaque pays se laisse aller à ses affinités réelles sur le plan international, et il a plus de chances pour que le 21ème siècle soit harmonieux et prospère pour tous.
Cela implique de se débarrasser de ces lubies fédéralistes ou confédéralistes européennes, de se libérer de ce nuisible projet supranational les pays qui ont commis l’erreur d’y participer.
Charité bien ordonnée commençant par soi-même, la France doit quitter l’union européenne !
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