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Accueil du site > Tribune Libre > L’indépendance nationale est par définition un bien qui ne se partage (...)

L’indépendance nationale est par définition un bien qui ne se partage pas, sa garantie en dissuasion nucléaire non plus !

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Qu’est-ce que l’Europe aujourd’hui, en face des USA, et quelle peut encore être la place de la France dans ce « face à face » qui jusqu’alors était plutôt supposé être un « tandem » dont le guidon était tenu par les USA, qui fournissaient également l’essentiel de l’énergie au pédalier… ?

 

Mais les temps ont changé et Trump a décidé de remettre l’église américaine au milieu du village monde. Une dure réalité pour l’Europe étant que l’Amérique refuse, désormais, de pédaler gratuitement sur le « tandem » militaire…

 

Mais si les temps ont changé, et autrement que dans la chanson, c’est que le monde a changé : si les USA sont encore la première puissance mondiale, leur puissance n’en repose pas moins pour l’essentiel, et de plus en plus désormais, sur leur dette, colossale, abyssale, mais qui a force de loi internationale tant qu’elle leur permet de financer une armée pléthorique et omniprésente aux quatre coins de la planète.

 

Autrement dit, si la puissance américaine n’a pas un besoin urgent de se « réarmer » militairement, elle a par contre un besoin urgent de se « réarmer » économiquement, et c’est bien ce que Trump tente de faire, y compris au détriment de l’Europe.

 

Après trois ans de « guerre économique » contre la Russie, où elle s’est trouvée aux avant-postes, de par sa propre stupidité, ou plutôt, de celle de ses « dirigeants » tous plus serviles les uns que les autres à l’égard des USA, l’Europe est à genoux sur tous les plans, économiquement et militairement. L’Allemagne, son dernier « bastion » de résistance économique fondé sur l’industrie est à son tour en train de sombrer dans la fange de la dette, sans espoir tangible de relever la tête autrement que par encore plus de dette… Ce n’est donc pas un hasard si la Führerhin Von der Leyen promeut désormais très officiellement, au nom de « l’Europe » une politique de déficit budgétaire systématique des Etats membres, abolissant ainsi toutes les règles budgétaires « vertueuses » jusque là ardemment défendues par le « bastion » germanique.

 

Singeant ainsi son maître US, l’UE entend faire de sa dette systémique une « arme de guerre », même si c’est dans le rapport dérisoire d’un ouistiti à un gorille.

 

Mais c’est aussi une singerie à plus d’un titre, car si l’industrie militaire US est à la hauteur de la dette colossale qu’elle doit en quelque sorte garantir, et si le creusement de la dette « européenne » est quant à lui déjà malheureusement bien avancé, ce n’est donc pas du tout le cas de notre capacité industrielle, militaire ou non…

 

Si dans les deux cas, USA, UE, le maître des horloges de la dette est donc bien désormais la Banque Centrale, Fed aux USA, BCE en UE, il est clair que le réglage des aiguilles n’est pas le même des deux côtés de l’Atlantique : les USA sont encore en mesure de poser quelques conditions, alors que l’Europe en est à racler les fonds de tiroirs pour y trouver quelques ressources de substitution en « attendant » le « fruit » de sa nouvelle politique d’endettement suicidaire…

 

Et la France, dans tout ça ?

 

Déjà endettée jusqu’au cou, et appelée par la Führerin à s’endetter encore plus pour « participer » à l’ « effort de guerre commun » de l’UE, la France de Macron en est à mettre à l’encan son dernier « bijou de famille », le fameux « parapluie nucléaire » hérité du Général De Gaulle !

 

Quelles que soient les circonlocutions et formules alambiquées employées, l’idée de « vendre » notre force de dissuasion nucléaire contre une hypothétique « sécurité en Europe » est un leurre encore bien plus dangereux que le « Quoi qu’il en coûte ! » qui a déjà plus que largement hypothéqué notre indépendance nationale sur l’autel de la « dette européenne ».

 

Si l’endettement systémique est désormais le nouvel « étendard de guerre » officiel de l’UE, ce n’est pas parce que notre pays est un triste « leader » en la matière que cela en fait pour autant un « leader » géopolitique crédible, bien au contraire.

 

Récemment, dans un rare moment de lucidité sur une chaîne d’info française, un panel de journalistes « débatteurs » semblait naïvement redécouvrir cette évidence :

La réalité politique « impérialiste » ne serait elle pas, en « réalité », fondée sur les rapports de force ???

...Mais un « réalisme » n’allant toutefois pas jusqu’à se demander si ce n’est pas la réalité politique tout court qui serait « fondée sur les rapports de force »…

 

Ce qu’oublient généralement nos « philosophes de plateaux », c’est bien que les plus beaux principes « humanitaires » et « démocratiques » ne s’imposent jamais autrement, sur le terrain, que lorsque le rapport de force leur est favorable, politiquement ET militairement.

 

C’est bien ce qu’avait également compris le Général De Gaulle, et c’est bien pourquoi il a choisi de forger une défense nucléaire française.

 

Quoi que l’on en pense sur le plan « éthique » et « écologique », elle reste la seule et dernière garantie de notre indépendance et de notre liberté. Les sacrifices bien réels faits lors de sa création ne l’ont pas été en vain, et ils doivent donc être respectés pour continuer le combat de l’indépendance et de la liberté.

 

Indépendance et liberté sont indissolublement liées. L’indépendance nationale est la condition sine qua non de la liberté, ce qu’oublient, précisément les journalistes « débatteurs de plateaux » subventionnés.

L’indépendance est la condition de notre liberté, ou plutôt, aujourd’hui, de ce qu'il nous en reste.

Il nous faut donc aujourd’hui commencer par reconquérir l’intégralité de l’une et de l’autre.

 

Le reste n’est que jeu d’alliances « diplomatiques », à déterminer en fonction de ce double objectif, et non pas en fonction de tel ou tel présupposé « idéologique », et encore moins en fonction des intérêts de tels ou tels groupes de parasites financiers, même « européens » et sponsorisés par la dette publique et la BCE.

 

C’est le banco-centralisme qui est aujourd’hui la nouvelle forme d’« impérialisme », en Europe comme aux USA, et la cause réelle de la situation d’échec et de dépendance dans laquelle se trouvent les nations qui y souscrivent, d’une manière ou d’une autre.

 

En revenir aux fondamentaux du gaullisme originel, en les replaçant dans le contexte de la Résistance face au banco-centralisme, c’est le premier pas, aujourd’hui, pour la reconquête de notre indépendance et de notre liberté.

 

Cela commence donc par dire STOP ! à la guerre en Ukraine et implique donc d’encourager la progression d’un deal USA-Russie entre les véritables protagonistes du conflit actuel, concrètement déclenché par le refus de l’administration Biden, en 2021, de négocier correctement les conditions de la paix en Ukraine et dans l’ensemble de l’Europe orientale, et malheureusement, avec la complicité active de nos « dirigeants », en fait véritables « kollabos » des pays de l’UE !

 

Pour simplement survivre en tant que pays indépendant il nous faut désormais absolument dire stop à la guerre ! Stop à l’intégration banco-centraliste de la France par le tandem parasite financier BCE-UE !

 

Reprenons le contrôle démocratique réel : celui de notre indépendance et de notre liberté !

 

Par définition l'indépendance nationale est à la fois un bien et une qualité qui ne se partage pas. L'indépendance nationale étant la condition sine qua non de la liberté du peuple, la dissuasion nucléaire est la seule garantie intangible de l'une comme de l'autre. Seule garantie réelle en dernier ressort, le parapluie nucléaire n'abrite qu'un seul pays et il n'a qu'un seul manche. Celui qui le tient ne peut pas et ne doit pas être un traître à la nation. Dans le cas contraire non seulement le peuple a tous les droits pour s'en débarrasser, mais il en a même le devoir.

 

Luniterre

 

 

**************************

 

Source :

 

 

https://cieldefrance.eklablog.com/2025/03/l-independance-nationale-est-par-definition-un-bien-qui-ne-se-partage-pas-sa-garantie-en-dissuasion-nucleaire-non-plus.html

 

 

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17 réactions à cet article    


  • sylvain sylvain 24 mars 20:33

    On n’obtient pas l’independance avec la seule force militaire. La nation c’est avant tout l’industrie, pas la culture, et l’industrie est mondiale.


    • Luniterre Luniterre 25 mars 02:18

      @sylvain

      Difficile de rassembler autant de « contradictions », pour le moins, en si peu de mots ! Quasiment une sorte de « tour de force » intellectuel…

       

      La seule force militaire n’est sans doute pas suffisante, mais ça aide, ça reste une base incontournable, et qui implique donc logiquement une industrie d’armement nationale suffisamment autonome et indépendante, également.

       

      Le « rapport de force » reste néanmoins évidemment impossible face à des nations géantes comme les USA, la Chine ou la Russie.

       

      La force de dissuasion nucléaire, même « modeste » en capacité reste donc la vraie chance de notre pays d’avoir une parole audible sur la scène internationale, et donc d’y faire respecter sa modeste place, ni plus ni moins.

       

      Encore faut-il le vouloir vraiment.

       

      L’industrie moderne peut difficilement être tout à fait autarcique, mais entre l’impossible autarcie et brader toute l’industrie comme cela est fait depuis des décennies, il y avait, et il y aurait peut-être encore, une juste politique d’alliances internationales avec des échanges suffisamment équitables pour ne pas se retrouver en situation de dépendance quasi-totale comme c’est le cas aujourd’hui.

       

      Se faire le chantre d’une « industrie mondiale » c’est précisément renoncer, à la base, à la notion d’indépendance nationale, et donc de liberté. C’est le principe même de la mondialisation banco-centraliste. C’est donc votre choix, en réalité, et le reste n’est que formules de rhétorique.

       

      La France a une autre ressource et force d’indépendance nationale, et naturelle : son agriculture. L’autarcie alimentaire de la France est tout à fait réalisable, à condition de le vouloir vraiment, là aussi encore. Et il y aurait même encore du « surplus » échangeable sur le marché européen et international, pour les denrées plus difficiles à produire chez nous, ou simplement d’agrément.

       

      Bref, à part les nations européennes, déjà bien engagées sur la voie du suicide collectif, la plupart des autres grandes nations, et même les moins grandes, cherchent ce type de stratégie d’alliances et d’échanges, même si elles n’ont pas toutes les possibilités qui nous restent encore.

       

      Luniterre


    • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 25 mars 09:36

      @sylvain
       
      ’’On n’obtient pas l’independance avec la seule force militaire. La nation c’est avant tout l’industrie, pas la culture, et l’industrie est mondiale. ’’
      >
       « L’industrie est cause de toute laideur  » (Oscar Wilde)


    • sylvain sylvain 25 mars 10:38

      @Luniterre
      Oui je vois bien la theorie. Mais je n’y crois pas une seconde. Vous sous estimez de beaucoup la mondialisation industrielle. Ce n’est pas que l’industrie moderne ( en fait post moderne depuis longtemps) « peut difficilement être autarcique », c’est qu’aucun produit de l’industrie n’a de base strictement nationale, absolument aucun. Même pas un yaourt, meme pas une petite cuillere.

      La Chine ou les Etats unis ne cherchent pas des strategies d’alliance et d’echange, ils cherchent a dominer la structure mondiale. Le premier promoteur du « libre echange » dans le monde est aujourd’hui la chine, et ce n’est rien d’autre que de l’imperialisme, comme ca l’a toujours ete. Si vous pensiez que trump, avec son america first, chercherait juste une independance nationale, soit vous avez change d’avis soit vous etes un debile fini. Aucune de ces puissance n’y arrivera, et la structure mondiale les dominera tot ou tard. Les petits pays cherchent leur voie dans cette cour des miracles, mais aucun ne sera independant meme de loin.

      Les nations sont aujourd’hui precisemment ce qui nous empeche d’avoir le moindre pouvoir de decision sur ce que va devenir le systeme industriel, sur la nouvelle forme de vie que nous sommes en train de creer


    • sylvain sylvain 25 mars 10:40

      @sylvain
      le probleme, c’est qu’en terme d’organisation sociale nous les peuples, nous n’avons rien d’autre. Donc on se rabat dessus, parce qu’on sent que ca part en couille. Ce n’est pas une solution


    • Luniterre Luniterre 25 mars 11:24

      @sylvain

      Votre problème c’est que vous voulez faire une promotion de la mondialisation en prétendant ne pas renoncer à la démocratie, ce qui est tout à fait impossible et de fait vous vous empêtrez dans vos « contradictions ». Alors qu’il n’y en a pas dans votre logique, mais vous ne voulez pas proclamer publiquement votre renoncement à l’indépendance, la liberté et la démocratie, parce que vous savez que ce n’est pas vraiment populaire, quant au fond.

       

      L’intérêt de cet embryon de débat c’est que vous commencez néanmoins à abattre vos cartes sur la table :

       

      « Les nations sont aujourd’hui precisemment ce qui nous empeche d’avoir le moindre pouvoir de decision sur ce que va devenir le systeme industriel, sur la nouvelle forme de vie que nous sommes en train de créer. »

       

      « le probleme, c’est qu’en terme d’organisation sociale nous les peuples, nous n’avons rien d’autre. Donc on se rabat dessus, parce qu’on sent que ca part en couille. Ce n’est pas une solution »

       

      La logique évidente de votre propos est donc bien la promotion d’un pouvoir supranational et donc antidémocratique par définition.

       

      Le « nous » au nom duquel vous prétendez « créer une nouvelle forme de vie », c’est donc exactement le projet de la mondialisation banco-centraliste dont le « crédit social à la chinoise » est le prototype. Un truc typiquement « orwellien », une forme « nouvelle » de totalitarisme, en fait.

       

      Dans votre post suivant vous prétendez en quelque sorte essayer de « comprendre le peuple », ou du moins, la partie encore résistante à ce nouveau totalitarisme, mais c’est donc pour lui signifier ce que vous considérez comme une « hérésie » de lèse-mondialisme, comme si le mondialisme devait nécessairement être la « norme » et le reste à condamner, d’une manière ou d’une autre.

       

      Luniterre

       

      PS : à venir à la suite, un post dédié à répondre à votre approche de la Chine et des USA, mais sans oublier la Russie, comme vous le faites !


    • sylvain sylvain 25 mars 11:57

      @Luniterre
      Il n’y a aucun lien en soit entre nation et democratie. Encore moins entre liberte et nation. Les nations ne sont pas des creations populaires, elles ont ete crees par le capital pour l’industrie et le profit.

      Il est vrai que le peuple, en occident tout au moins, a pris dans une petite mesure le controle de la nation. Ceci etant plus du au fait que le capital a trouve des esclaves plus faciles a controler ailleus qu’ici.

      Par ailleurs je ne suis ni pour ni contre la mondialisation de l’industrie, c’est juste un fait, un fait incontournable. La question que vous devriez vous poser est : une politique nationaliste pourrait elle remettre ce fait en question : la reponse est non, en aucune maniere. 

      Il n’y a donc aucune forme de democratie ni de liberte possible dans ce qu’on appelle nation


    • Luniterre Luniterre 25 mars 12:08

      PS >>> suite du sujet « mondialisation » Chine-USA

      Dans votre propos sur l’incapacité à l’indépendance des nations vous oubliez manifestement la Russie, qui résiste donc à la mondialisation, par la force même des sanctions qui l’ont obligée à retrouver une certaine autarcie, et parfois extensive, dans la plupart des domaines.

       

      Que l’on soit « pro-russe » ou russophobe, c’est donc désormais un simple constat. Ce qui explique aussi que les nations victimes de la mondialisation cherchent désormais des alliances de ce côté-là, tout comme à l’époque où l’URSS soutenait les luttes anticolonialistes.

       

      Le cas de la Chine est très différent, que ce soit dans le passé ou à présent, malgré le formalisme pseudo-« marxiste-léniniste » qu’elle continue d’utiliser dans son langage politique.

       

      L’expérience maoïste a montré, et même accentué, en fait, par ses erreurs structurelles de gestion, l’incapacité de ce pays à la simple autarcie alimentaire dont il aurait besoin, en relation avec sa population, même si aujourd’hui en déclin.

       

      L’économie chinoise ne tient que par ses exportations et a donc tendance à faire rentrer les pays avec lesquels elle traite dans une dépendance à la dette, selon le principe « moderne » de la mondialisation.

       

      En « prime », si l’on peut dire, elle a également tendance à accaparer des ressources alimentaires qui lui manquent à l’extérieur.

       

      Bien évidemment, sur le plan financier, elle cherche à « rentabiliser » ces opérations au sens impérialiste classique du terme, mais ce n’est déjà plus l’essentiel de son propos, dans le contexte de mondialisation banco-centraliste ou c’est le poids des dettes respectives qui devient l’aspect dominant et la capacité à les garantir militairement et par la mainmise sur les ressources, indépendamment du critère de rentabilité au premier degré.

       

      Le cas des USA est encore plus caractéristique de la mondialisation banco-centraliste, vu que leur puissance ne repose plus que sur leur capacité à « garantir » leur dette et donc leur monnaie par leur puissance militaire, comme rappelé dans l’article.

       

      Il n’y a donc aucune illusion sur le compte des uns et des autres dans cet article, contrairement à ce que vous sous-entendez, et qui n’y est aucunement formulé, bien au contraire, si vous voulez bien simplement lire ce qui est écrit, même si de façon effectivement résumée.

       

      Pour tenter de justifier votre point de vue mondialiste vous en êtes à formuler des approximations et surtout des « généralisations » qui ne tiennent précisément aucun compte des réalités concrètes et propres à chaque situation.

       

      Vous voyez le monde comme déjà complètement soumis à une mondialisation « partagée » entre les USA et la Chine, alors que même si c’est effectivement une tendance forte du monde actuel, il y a encore loin de la coupe aux lèvres, comme le montre le cas de l’Ukraine, qui était sensée être le tombeau de la « vilaine Russie » qui refuse encore de jouer le jeu de la mondialisation.

       

      Je n’ai pas non plus d’illusions sur le compte de ce pays, mais il s’est trouvé « cornérisé » depuis la chute de l’URSS et le but des mondialistes était bel et bien de le dépouiller et de le démanteler de la même façon que l’URSS.

       

      Une fois de trop « cornérisé » avec le coup du Maïdan et d’autres, il s’est donc finalement rebiffé, ce qu’on lui reproche donc, après l’avoir plus que largement provoqué. Le résultat est évidemment triste et même tragique pour l’Ukraine, mais il était encore temps d’y penser avant, jusqu’en 2021, comme rappelé dans l’article, également.

       

      A présent il y a donc l’ébauche d’une solution en vue de ce côté-là, et c’est déjà ça, à encourager, et non pas à chercher des subterfuges pour remilitariser l’Ukraine, d’une manière ou d’une autre.

       

      Luniterre


    • Luniterre Luniterre 25 mars 12:22

      @sylvain

      « Il n’y a donc aucune forme de democratie ni de liberte possible dans ce qu’on appelle nation »

       

      >>> Il n’y a pas de lien direct : une nation indépendante peut évidemment être aussi une dictature.

       

      >>> Mais il n’y a aucune forme de démocratie possible en dehors d’un cadre national dont les habitants ont une vie économique, sociale et culturelle commune.

       

      >>> L’indépendance nationale, c’est donc la base indispensable, même si parfois insuffisante en soi.

      >>> La condition sine qua non, comme stipulée dans l’article.

       

      Luniterre


    • Sylfaën.H. Sylfaën.H. 25 mars 14:58

      @sylvain
      Selon votre point2vue, la nation, ce serait plutôt La Propriété.
      L’industrie est mondiale, propriétés aussi.

      Tout humanis-propriétas peut La « vendre », la « gager », le temps qu’il veut, à un prix fixe donné, à un système où celle-ci ne sera jamais dévalorisée dans le système de compte proposé. C’est une banque de dépôt, statique, un fonds. Il ne pourra pas y avoir de bénéficiaire => en moins d’un siècle, le fonds de Population, Le Commun, aura annihilé propriétas, pour SOL.

      mais c’était certainement pas le sujet smiley
      Bonne journée


    • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 25 mars 15:22

      @sylvain
       
       ’’Il n’y a donc aucune forme de democratie ni de liberte possible dans ce qu’on appelle nation’’
        >
      Il y a encore moins de démocratie hors de la nation.
      Quant à la liberté, que vaut-elle sans un minimum de sécurité ? La seule sécurité de ceux qui n’ont rien c’est la nation, ce seul bien des pauvres comme disait Jaurès.


    • sylvain sylvain 25 mars 17:32

      @Francis, agnotologue
      Il n’existe a mon sens aucune opposition entre liberte et securite. Ce sont deux etats d’esprit, et l’un peut difficilement aller sans l’autre ou alors il ne vaut rien.

      Vous avez tout a fait raison par ailleurs me semble t il. Mais il faudra inventer quelque chose, car la nation n’a pas d’avenir contrairement a ce qu’il pourrait paraitre aujourd’hui 


    • Luniterre Luniterre 25 mars 18:06

      @sylvain

      Comme démontré précédemment, il n’y a pas d’autre cadre possible, pour l’exercice de la démocratie, qu’un cadre national où il y a une vie économique, sociale et culturelle commune et des institutions accessibles pour les citoyens, même si ce n’est donc déjà plus vraiment le cas actuellement.

      Et vous le savez donc très bien : le choix est entre avancer encore davantage dans la mondialisation ou bien tenter de revenir à la démocratie, ce que vous ne voulez pas faire, à l’évidence, mais que vous essayez de dissimuler derrière des formules creuses et vides de sens concret, et pour cause !

      Luniterre


    • Sylfaën.H. Sylfaën.H. 25 mars 19:08

      @Luniterre

      La logique évidente de votre propos est donc bien la promotion d’un pouvoir supranational et donc antidémocratique par définition.

      Un Système ?, c’est bien aussi. Pour faire Quoi ? COMPTER

      Le « nous » au nom duquel vous prétendez « créer une nouvelle forme de vie »,

      CONSEIL :-

      Créer un ETRE, Constitué, nationalement, comme par exemple au travers d’un modèle de Constitution nationale de Population, Populi-(Th-IV), fondé sur des devoirs, déposé à l’ONU, pour DIRE-(Th-II), par (pdf:1pg)-signe.

      Un truc typiquement « orwellien », une forme « nouvelle » de totalitarisme, en fait.

      Ce « truc » s’appelle un système où les comptes sont effectués pas non seulement comme ACHETER-(+100)=|=(-100)-VENDRE. Un système sans master ou supra, où chaque nation se voit « à la même altitude-(Z) » fonction de 5nombres : quantité de population,superficie,pib,dette-publique,dette-Privé, et comptent, et vérifie-(2à2), et roule... : pesées-DURER(durée)- ?:1s,1mn,1h,1Jr,7Jrs,1Mois,3Mois,1An,1Siècle,...

      Dans votre post suivant vous prétendez en quelque sorte essayer de « comprendre le peuple »,

      COMPRENDRE pour co-Prendre, Ensemble, érigé en tant qu’Ordre pour enfin avoir une représentativité à l’ONU, avec nos grÂnds,
      dès qu’ils s’arrêteront ?
      IL FAUT LES ARRETER : MONTRER-signe
      Depuis 4Ans que je le gueule, çà devient.... comment dire....
      .
      Il est aussi proposé la voie référendaire, à députés&sénateurs en Congrès-3-Mois le temps de la pose de la structure territoriale-(Th-X) avec Préfets.
      FORCE :-<COMPTER-force>-(pdf:_REF-05)
      Que s’ils « snobent », il suffira ainsi de les crÂmer. Îls savent-(Th-VII et IX)
      Il suffirait de leur rappeler, avant ACTION, selon Programme-(Th-I),
      dans le Respect des 5 Ordres existants : FRIK,banK,pÔlitiK,éKonomiK,Populi, et Vè bien entendu, comme pour toutes autres nations, compris religieuses.
      .
      Pleins de gens ont été impactés durant ces quelques dernières années.
      Il « suffirait » qu’îls se réveillent....
      Il sera montré 1Mois en France ce qu’il est possible de faire, dans l’ordre, à toutes état-nations-populations
      La mise en 5groupes du Monde simplifie la tâche :
      10 Tables-(html:1page)-de-gens sont à réunir,
      et des table-Domaine, en-bas, jusque communalement,
      1Mois sur FRA, jusque fin d’année à l’ONU avec G1-(pdf:jeunes)

      Fin conflits proposé en moins d’1Mois, temps minimal de traduction-diffusion.
      Pose Comptes sur FRA en 3Mois
      3-Cercles de l’ONU
      31122025 : fin de prestation, remise des Clés à tous Chefs d’Etat
      -CONSEIL.

      TOUT EST PRET, LA, en 1 page pdf . Y’a TOUT pour TOUT Le MONDE
      BOUGEZ-VOUS . DIFFUSEZ . PARTOUT . MAINTENANT . TRADUISEZ

      Avec plus de 2000pages pdf-free-on-line à la page,
      néanmoins, plus de détails macro sur demandes smiley


    • sylvain sylvain 25 mars 19:23

      @Luniterre
      Demontre c’est un bien grand mot.
      L’unite economique, sociale et culturelle des nations est une creation recente ( le sud de la france ( et pas que) ne parlait pas francais il y a moins cent ans !) et deja largement remise en cause. Les habitants des metropoles du monde parlent tous anglais et ont une culture plus proche entre elles qu’entre paris et la « france profonde ». Nous regardons principalement des films americains, les jeunes ne lisent plus que des mangas... L’economie n’est plus du tout organisee a un niveau nationale. Reste les institutions sociales, indispensables a notre vie : l’ecole, la sante.. tout ca est organise au niveau national, et tout ca est en train de partir en couille. C’est un vrai probleme.

      Contrairement a ce que vous vous acharnez a croire, je ne suis pas mondialiste. Je ne parle pas d’ideologie, et je jerbe l’ideologie mondialiste. Je parle de realite industrielle, et la realite industrielle est plus fondamentale que le social, le culturel ou l’economique. On peut s’en convaincre simplement : chez les humains qui n’ont pas d’industrie, ces questions n’existent pas, ou alors se posent tout autrement.

      La nation non plus n’existe pas sans industrie : elle a ete cree sur le royaume qui lui meme n’existe pas sans industrie : c’est une institution du systeme industriel, specifiquement capitaliste et fondee sur la propriete privee. Elle a ete cree a une epoque ou il etait coherent que l’industrie se construise sur cette structure, mais elle est passee aujourd’hui a un stade different. 


    • Luniterre Luniterre 25 mars 21:11

      @sylvain

       En essayant pathétiquement de vous en sortir vous ne faites que vous enfoncer dans vos propres contradictions.

       

      La mondialisation actuelle repose essentiellement sur l’industrie, et ne n’ai évidemment jamais dit autre chose, même si j’analyse d’abord le phénomène sous l’angle économique et financier. La mondialisation de l’industrie c’est l’infrastructure de la mondialisation actuelle, dont l’idéologie mondialiste n’est que la superstructure.

       

      Vous voulez tenter de séparer les deux, mais c’est tout à fait impossible : les superstructures idéologiques et culturelles s’adaptent nécessairement à l’évolution des infrastructures, d’une manière ou d’une autre.

       

      En cautionnant la mondialisation industrielle vous ne pouvez concrètement que cautionner l’idéologie qui va avec, que vous le vouliez ou non.

       

      Et c’est typiquement ce que vous faites en essayant de réduire le rôle historique des nations à la seule période historique récente, et encore plus en essayant de le nier pour la période actuelle.

       

      Tout ne peut évidemment pas être « relocalisé » mais une relocalisation aussi extensive que possible est la seule alternative économique qui permette à la fois un retour à l’indépendance et à la démocratie.

       

      Sinon, comme vous le constatez vous-même :

       

      « Reste les institutions sociales, indispensables a notre vie : l’ecole, la sante.. tout ca est organise au niveau national, et tout ca est en train de partir en couille. C’est un vrai probleme. »

       

      Alors que la logique implique simplement de faire le lien entre les causes et les effets et d’en tirer les conséquences qui s’imposent, ce que vous refusez de faire, préférant vous soumettre au mondialisme sans avoir même le courage de l’assumer vraiment.

       

      Luniterre


    • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 25 mars 09:53

      ***** pour l’article

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