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Accueil du site > Tribune Libre > La BNP, partenaire des inégalités sociales ?

La BNP, partenaire des inégalités sociales ?

L’histoire commence quelques jours avant Noël. Il est étudiant en première année de master, il s’appelle Mathieu et il pousse les portes de la BNP Paribas pour obtenir un prêt étudiant. Il n’a plus assez d’argent pour payer les frais de l’Université et ses parents, ouvriers, ne peuvent plus subvenir à ses besoins. Avec un découvert de 700 euros, la situation n’est pas grave mais appelle une solution rapide.

La chargée clientèle de la banque, attentive et souriante, lui explique que vraiment, 7 000 euros, ce n’est pas un problème. Les parents de Mathieu se sont naturellement proposés comme caution. Avec deux salaires pour un montant total de 3 200 euros mensuel, le dossier ne présente apparemment aucune difficulté majeure. Mathieu repart de son rendez-vous confiant. Mais voilà, les choses ne se passent pas comme prévues. Première alerte : Le découvert de 700 euros, qui court depuis plusieurs semaines ! Mathieu n’est pas solvable, sa carte bancaire va être bloquée et il faut d’abord couvrir ce découvert avant d’espérer pouvoir débloquer les fonds du prêt étudiant… Mais c’est justement ce prêt qui doit venir combler ce découvert explique Mathieu. Les discussions s’enlisent jusqu’à ce qu’enfin, par un miracle (de Noël), le dossier se débloque.

Mais le chemin vers les 7 000 euros est encore semé d’embûches. Deux rejets bancaires sur le compte des parents de Mathieu, de l’ordre de 340 euros pendant l’été, ont été signalés à l’aimable chargée de clientèle de la BNP, somme à l’époque immédiatement comblée par un chèque. Un défaut de trésorerie exceptionnel, rien que du banal en sorte, qui a pour conséquence d’interdire aux parents de l’étudiant de se porter garants. Principes de bonne gestion, murmure en souriant la chargée de clientèle décidemment très sympathique. Résultats des courses : la demande de prêt est refusée. Retour la case départ. Le découvert de 700 euros est devenu 1 000 euros, et, pour ne rien arranger, une facture de téléphone portable rejetée. Merci la BNP, et joyeux noël !
 
Si elle ne marquait pas le mécanisme de reproduction sociale inhérent au système éducatif français, cette histoire pourrait faire sourire. 340 euros ont suffi au refus d’un prêt de 7 000 euros. Mais à quoi servent les 320 milliards d’euros destinés à garantir les prêts interbancaires et les 40 milliards d’euros de recapitalisation dont vont bénéficier les banques en France ? Sauver le système financier international semble plus important que financer les étudiants pour cet argent qui, d’ailleurs, est… public.

Ceux qui hier encore nous bassinaient sur les vertus du système libéral et de la concurrence font aujourd’hui la manche devant l’Etat pour sauver leurs entreprises de faillites où leurs stratégies hasardeuses risquent tout droit de les conduire. Et dans le même temps, sans doute pour rétablir les fameux fondamentaux économiques foudroyés par Madoff et consorts, de serrer la vis à leurs clients dispendieux. C’est, semble-t-il, la spécialité de l’année de nos banquiers que d’appliquer de la main gauche un keynésianisme bon chic bon genre pour se sauver de la banqueroute, et de la main droite un système libéral des plus serré aux petites entreprises et aux particuliers. Mathieu fait les frais de cette idéologie à géométrie variable. Insolvable ?

Alors pas de prêt. C’est la loi du marché. Après tout, aujourd’hui, pourquoi se lancer dans des études longues sans disposer de garanties financières suffisantes ?
La situation est pourtant préoccupante. Les bourses d’Etat suffisent à peine à vivre, les grandes écoles, de commerce notamment, sont devenues quasiment inaccessibles aux enfants de familles modestes et les universités sont d’un accès de plus en plus difficile aux catégories les moins aisées de la population. L’observatoire des inégalités indique que les facs n’accueillent que 11% d’enfants d’ouvriers, contre 30% de cadres supérieurs.

Cet écart se creuse avec le master et, plus encore, avec le doctorat[1]. Et les élites, politiques et économiques, laissent faire, trop heureuses de pouvoir perpétuer ce système endogamique qui les protège. La BNP, dans les multiples freins qu’elle oppose à la souscription d’un prêt étudiant, participe à ces mécanismes qui veulent que les enfants de pauvres restent pauvres, et que ceux des riches, eux… deviennent plus riches encore.
 
On pourrait toutefois s’attendre à ce que tout cela change ! L’Etat n’a-t-il pas demandé à tous ces banquiers aux abois des contre parties à l’aide qui leur sera attribuée ? Injecter du crédit, aider les entreprises mais aussi les particuliers et les étudiants qui ont besoin d’une aide pour continuer leurs études. Car « tout ce qui entrave l’égalité des chances doit être combattu. Tout ce qui empêche chacun de faire valoir ses talents et ses mérites doit être corrigé. L’égalité des chances doit cesser d’être théorique pour devenir réelle » a rappelé Nicolas Sarkozy le 17 décembre 2008. Mais peut-on seulement penser qu’un seul mot de ces belles intentions soit un jour réalisé ?

Les mesures prises en faveur d’une plus grande mixité sociale sont trop éparses pour espérer être efficaces à grande échelle. Les initiatives privées, comme la constitution des fondations d’école, l’accompagnement jusqu’au concours de lycéens par certains Instituts d’Etudes Politiques ou encore le travail associatif sur le terrain sont loin de constituer une vraie politique publique cohérente et efficace en faveur de l’égalité des chances.

A voir les mesures prises aujourd’hui on peut même s’interroger sur l’existence, ou non, d’une réelle volonté du gouvernement de lutter contre les inégalités. A la loi sur l’autonomisation des universités de juillet 2007, qui risque de voir se constituer des universités d’élite menée sur le modèle des campus anglo-saxons centrés sur les étudiants les meilleurs, s’ajoute la fermeture programmée de filières « non rentables » (A bien y réfléchir, à quoi bon étudier le latin ?), les réductions d’effectifs dans le secondaire, la privatisation toujours plus grande d’une partie des enseignements via le développement des sociétés de soutien et de perfectionnement scolaire, etc, etc, etc. In fine, et malgré quelques initiatives privées, tout renforce la mise en place d’un système éducatif dont l’objectif premier sera de conduire dans des filières courtes et professionnalisantes des enfants issus de milieux défavorisés (Oui après tout, pourquoi les forcer à faire des études alors qu’ils ne le « veulent » pas ?), tout en assurant aux enfants favorisés la possibilité de développer la rente culturelle et financière permise par leur milieu d’origine. Les financements des études sont symptomatiques de ce mouvement entamé depuis les années 80.

Les difficultés que rencontre Mathieu pour la souscription d’un prêt étudiant sont déjà profondément intégrées par l’ensemble des enfants d’origine modeste qui, pour éviter la honte du refus d’un banquier et l’épuisement des multiples efforts à fournir pour ne serait-ce que survivre, vont « naturellement » vers d’autres filières, plus courtes et, évidemment, plus adaptées. Mais heureusement, ils peuvent se dire que pour compenser leurs futurs salaires trop bas, ils pourront souscrire, sans aucune difficultés cette fois, aux prêts à la consommation de la BNP Paribas et autres banques forcément citoyennes… 
 
 



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35 réactions à cet article    


  • Francis, agnotologue JL 30 décembre 2008 12:07

    Je regrette que vous défendiez aussi mal une si noble cause : au risque de me faire traiter ici de ringard, je pose la question : comment les jeunes générations croient que nous avons fait, nous qui n’avions pas de téléphones portables ?

    D’une part, c’est un gadget, d’autre part, c’est un gadget qui n’est pas encore assez coûteux pour les dégâts qu’il occasionne dans trois domaines : notre santé, l’écologie, la vie des Africains exploités par les multinationales qui extraient le coltan.


    • Francis, agnotologue JL 30 décembre 2008 14:34

      Je parle du téléphone portable parce que l’auteur a écrit : ""Le découvert de 700 euros est devenu 1 000 euros, et, pour ne rien arranger, une facture de téléphone portable rejetée"".

      Permettez-moi d’ajouter ceci : comment quelqu’un qui ne peut pas payer ses dépenses récurrentes pourra-t-il faire avec en plus un crédit à la consommation à rembourser en plus ? Si ses parents pouvaient l’aider à rembourser 7000 euros, pourquoi n’ont-ils pas comblé son découvert de 700 euros ?



    • Deneb Deneb 30 décembre 2008 16:26

      JL : comment les jeunes générations croient que nous avons fait, nous qui n’avions pas de téléphones portables ?

      Je pense que vous n’avez pas compris l’époque où nous vivons. Le portable, Internet etc. ne sont pas de petits conforts superflus. L’absence de ces outils de communication est aujourd’hui un sérieux handicap, pas seulement pour entreprendre une activité professionnelle, mais aussi pour comprendre le monde dans lequel nous vivons. Votre vieux monde est en train de s’écrouler, ses rapports économiques sont en passe de devenir caduques, la récente crise financière nous le confirme plus que jamais. Nous n’avons le choix que d’aller en avant, d’un monde mécanique, bruyant et malodorant, vers un monde plus subtil, où tout sera basé sur la communication et la connaissance : malheur à celui qui n’est pas outillé pour affronter ces nouveaux défis. Peut-être que pour vous ce n’est pas indispensable, pour ma part j’ai basé mon activité sur la communication électronique, et si l’on m’en prive, je suis dans la rue et ma famille avec. C’est pour cela que votre remarque est tout sauf pertinente.


    • nexus 30 décembre 2008 17:39

      Je crois que vous ne connaissez pas le principe d’un pret étudiant... Vous obtenez votre pret (ici 7000 Euros) que vous commencez à rembourser une fois vos études terminées (donc plusieurs années plus tard), au moment ou vous travaillez... Biensur les interets courent des le prêt obtenu, ce qui est interessant pour les banques...


    • Marc Bruxman 31 décembre 2008 01:18

      Je regrette que vous défendiez aussi mal une si noble cause : au risque de me faire traiter ici de ringard, je pose la question : comment les jeunes générations croient que nous avons fait, nous qui n’avions pas de téléphones portables ?

      Je crois surtout que vous ne savez pas à quel point il est difficile aujourd’hui pour quelqu’un de cette génération de se passer du téléphone portable. 

      Vous avez fait sans c’est un fait, cela n’existait pas et du coup vos amis ne s’attendiez pas à ce que vous en aillez un. Mais aujourd’hui c’est un peu devenu l’outil obligatoire pour avoir une vie sociale. Parce que les amis vont organiser leurs soirées aux derniers moments et vous appellent à 19H00 pour partir à 20H00 dans Paname. Et que vous avez ainsi tot fait d’être le "boulet" du groupe. Je ne parles même pas de la petite amie qui ne comprend pas que vous ne soyez pas tout le temps joignable... Ou de l’employeur qui parce que vous n’avez pas répondu à son message en quelques heures en déduit que vous n’êtes pas intéréssé par son job. 

      Le problème avec le portable, ce n’est pas tant vous, ce sont les autres. Et dans la jeune génération, quasiment tout le monde je dis bien tout le monde est équipé. Alors celui qui fait sans est un extra-terrestre. 

      Ce n’est pas une question de ringardise mais je crois que vous ne vous rendez pas compte de la façon dont cet outil est devenu en quelques années un bien presque de première nécéssité.




    • Francis, agnotologue JL 31 décembre 2008 09:05

      Allo téou ? ouça ? chtevoipa !!

      Comment vont-ils faire ces povres petits, sans leur joujou qui fait même des photos et les transmet instantanémant aux pôtes, et que plus on téléphone plus c’est moins cher ?

      Est-ce qu’un étudiant qui a un prêt sur le dos doit être joignable 24h/24 pour partir en virée avec ses comparses ? Dans quel monde sommes nous en train de vivre ! Ouvrez les yeux, bon sang !

      ""Les prêts sont un piège, c’est l’endettement assuré sur des années et des années, c’est aussi la contrainte de trouver n’importe quel boulot précaire pour rembourser rapidement sur le salaire la somme prêtée, remboursement échelonné, et donc de travailler pratiquement bénévolement... ""


      La suite tout en bas, dans le magnifique commentaire que j’ai plussé.


    • Francis, agnotologue JL 31 décembre 2008 09:12

      Comment vont-ils faire ces povres petits, sans leur joujou, avec la récession qui s’annonce et qui devrait emporter tous ces engins avec elle. Les jeunes ne savent même plus faire du vélo, parce que, quand ils en ont un, c’est forcément avec 50 vitesses et qu’ils sont incapables de comprendre ! Ils ne savent plus être que des servants de machines sophistiquées.

      Ps : le commentaire dont de parle plus haut est de RougeNoir


    • Deneb Deneb 31 décembre 2008 09:47

      JL : les jeunes ne savent plus faire du vélo.

      Quant à vous, vous en avez un petit dans la tête.


    • Francis, agnotologue JL 31 décembre 2008 10:33

      Deneb, malgré votre insolence, je vais essayer de discuter. Vous avez écrit : "" nous avons de plus en plus de gadgets, des téléphones qui font en même temps appareil photo, lecteur de musique et des films, stockage de documents .... Je pense tout de même que nos appétits du matériel vont se réduire, ne serait-ce que parce que la taille des gadgets va diminuer, ainsi que leur coût. Sans parler de la convergence de tous ces gadgets en un super-gadget multimédia, qui tiendra dans une bague ou dans une boucle d’oreille"".

      Moi aussi, j’ai pensé comme ça pendant des années. Bon pas au point de dire :"". Et qui sait, peut-être cet ultime gadget va finir, lui aussi par être dématérialisé...""

      A l’époque, on pensait aussi que, en l’an 2000 on travaillerait 16 heures par semaine. On n’imaginait pas les trésors d’imagination dont "ceux qui font de l’argent", je devrais dire "ceux qui ne savent que faire de l’argent" peuvent faire preuve dans ce domaine. Aujourd’hui eux seuls ont les moyens de mettre les fabuleux outils que nous avons développé entre les mains de traders spécialement formés à ce qu’ils appellent des mathématiques financières pour faire … la course aux profits prédateurs.

      Que restera-t-il, comparé aux chef-d’œuvres des des Rembrandt et autres Van Gogh, de ces œuvres numérisées par des artistes d’un jour sur gadgets électroniques, dans ces mémoires qui se compteront bientôt en téra, péta, exa, zetta, yotta-octets ? Croyez- vous que l’art soit une question d’outils ? Aujourd’hui, Mr toulemonde a chez lui des instruements qui feraient rêver les artisans d’hier. Combien d’entre eux s’en servent, vu que le bois nous est vendu plus cher que le meuble tout fait qu’il permet de fabriquer, le tissus est plus coûteux que le prêt à porter made in China ou Taiwan, et que des millions de gens n’ont jamais su se servir d’un magnétoscope autrement que pour lires des K7, ou d’un appareil photo pour autre chose qu’immortaliser Bobonne, les moutards ou le chien ?!

      Votre petit vélo, je vous le laisse.

       

       


    • Deneb Deneb 31 décembre 2008 13:18


      JL : c’est vrai que je fais parfois preuve d’une insolence calculée, moins grande cependant que votre mépris pour l’autrui qui prend en photo "la bobonne, les moutards et le chien". Ca vous gène donc tant que ça, les gens qui prennent en photo leur famille ? Ou c’est l’âge qui vous rend mysanthrope ?

      Je vous invite de lire mon commentaire sur le sujet "chômez plus pour perdre encore plus",où j’expose ma vision de l’avenir. Vous pouvez également visionner cette petite vidéo. (si vous maîtrisez la lange de Shakespeare, bien sûr)


    • Marc Bruxman 31 décembre 2008 13:48


      Est-ce qu’un étudiant qui a un prêt sur le dos doit être joignable 24h/24 pour partir en virée avec ses comparses ? Dans quel monde sommes nous en train de vivre ! Ouvrez les yeux, bon sang !


      Vous sous estimez surement l’importance de la vie sociale dans la réussite professionelle future. Or, je vais vous dire, il y a beaucoup de coup d’opportunités qui s’obtiennent autour d’un verre. C’est humain. Si vous croyez encore que votre réussite dépend de votre diplome et de vos seules compétences techniques, sachez que c’est grandement faux. Il faut être bon techniquement, un diplome aide beaucoup, mais tout le reste est purement social. C’est d’ailleurs pour cela que les grandes écoles laissent toutes une grande liberté à leurs étudiants pour ce qui est de faire la fête. 

      Quand à votre technophobie, je vous dirai que le monde ne revient pas en arrière. Vous croyez que la crise financière va rendre certaines technologies obsolètes. Soit. Mais de façon plus probable, la crise financière va au contraire accélérer l’adoption de nombreuses technologies. Les années 30 ont connu une innovation massive. Le processus de crise attaque en général les gens les moins adaptès au système et l’usage de la technologie est le meilleur moyen de gagner les quelques points qui font la différence. 

      Oui je serai paumé sans téléphone portable ou tout un tas de gadgets techniques. D’un autre coté, leur utilisation massive m’a permis jusque la d’être efficace. 


    • Walter SALENS Walter SALENS 30 décembre 2008 12:33

      A JL : je ne comprends point le rapport entre l’article et le téléphone portable. "Comment ns avons fait.... sans téléphones portables" : pourquoi ne pas ajouter : sans PC, Word etc.... ou télévision , mobylette.... sans petits jobs McDo ou autres... Je parle des années 50 à 60.

      David fait un constat, net et précis. Des faits concrets qu’il oppose aux incantations et bonnes paroles d’un gouvernement ; 

      Bien curieux d’écouter le président demain-soir

      Bonnes fêtes, autant que faire se peut
      Walter


      • c.d.g. 30 décembre 2008 14:09

        A l epoque ou j etais etudiant (il y a 15 ans), il n etait pas difficle d avoir un pret etudiant si on etait dans une grande ecole (inge ou commerce). Je suppose que c est toujours le cas. Votre Mathieu il etudie quoi ?

        Apparement il est a l universite et risque donc d avoir un diplome devalué et des problemes pour trouver du travail. donc la banque qui aimerai bien retrouver son argent demande une caution solvable.
        Il ne peut l etre (horizon professionel bouché), ni ses parents qui sont deja juste financierement (d ou le decouvert de 340 € de ceux ci). On ne peut reprocher a une banque de se poser des questions et de se demander comment recuperer ses €.
        Si les gens qui avaient accordes les prets subprimes en vaient fait autant, on ne serait pas dans la situation actuelle


        Des conseil pour Mathieu :
        1) reduire ses frais. par ex, se passer de tel portable (ou prendre une version sans abonnement et s en servir que pour se faire appeler). Essayer la colocation, supprimer tout ce qui n est pas indispensable (ex cine, sorties). Autre avantage, il aura plus de temps pour etudier !
        2) augmenter ses revenus. Il peut essayer de donner des cours. Travailler l été ou eventuellement a temps partiel. Je l ai fait personnelement et j en suis pas mort
        3) gerer son budget ! 700 € de decouvert ca se fait pas comme ca !!
        Il aurait du s en rendre compte avant
        4) le point qui va surement faire hurler un certain nombre de lecteurs. Se reorienter. Si il est dans une filiere bouchee, est ce que ca vaut la peine de continuer des etudes ??
        Il faut mieux faire des etudes qui menent a quelque chose (meme si le matiere ne plait pas tellement) que s eclater dans une branche qui mene a l ANPE !
        5) s il est dans une filiere porteuse, qu il essaie de s expatrier. il aura des bourses (erasmus ou des prets etudiants dans des pays qui parient sur leur jeunesse (ie pas en france) )





        • foufouille foufouille 30 décembre 2008 16:32

          le mieux est de prendre ta machine a remonter le temps
          on est plus il y a 15a
          le gamin devrait apprendre le chinois, comme il pourrait se delocaliser tout seul


        • Deneb Deneb 30 décembre 2008 16:38

          @c.d.g. : votre ton de donneur de leçons me fait penser que vous devez travailler dans une banque en tant que conseiller. En somme, vous conseillez à ce pauvre jeune de gagner plus et de consommer moins. J’imagine aussi que normalement on vous paie pour donner ce genre de conseil. Si avec tout ça, on a encore des doutes sur les raisons de la crise ...


        • c.d.g. 30 décembre 2008 19:45

          non je travaille dans l industrie pas la banque.
          Mais je suis issus d une famille qui n etait pas riche, j ai fait des etudes dingenieur et je travaillais l ete et aussi une annee a temps partiel.
          Donc une bonne partie de ce que je preconise je me le suis applique moi meme !

          Personnellement je suis plutot contre ce type de prets qui servent a enfoncer les gens. S il a des probleme a avoir son diplome ou a trouver du travail, il va avoir du mal a rembourser
          J ai un ami qui avait de tel dette en sortant de l ecole qu il a juste prit le poste le mieux paye, peu importe le contenu ou l avenir de celui ci.

          Mais on peu pas reprocher a une banque de regarder si la personne peu rembourser. Un pret c est pas un don ! Et ca a peut etre evite a ses parents de basculer dans le surrendettement s il ne pouvait pas payer et que ses parents soient mis a contribution


        • foufouille foufouille 30 décembre 2008 21:04

          @ cdg
          tu es handi ou tu as des "mauvais genes"
          un inge ca fait pas de fautes

          oublie pas que t’es plus en 90


        • Deneb Deneb 31 décembre 2008 06:50

          @c.d.g : :non je travaille dans l industrie pas la banque

          Vous avez pourtant exactement leur langage. Gagner plus, consommer moins - j’imagine qu’il a fallu un bagage d’ingénieur pour trouver ça, et que la populace inculte n’arrive pas toute seule à cette conclusion savante. Combien d’années d’études vous faudra-t-il encore pour trouver l’apostrophe sur votre clavier ?


        • c.d.g. 31 décembre 2008 16:06

          	 	 	 	

          Tout le monde ne vit pas en France et a un clavier francais. Il faut ouvrir son esprit smiley

          Si tout ce qui vous trouvez a critiquer dans mon texte c est les accents, je peux prendre ca pour une approbation a 99% smiley


        • Deneb Deneb 31 décembre 2008 18:14

          cdg : il faut ouvrir les yeux. Le clavier sans apostrophe n’existe pas, vu qu’il y en a dans toutes les langues. En tout cas, vous m’avez l’air très doué pour inserer les frimousses, un peu moins pour eviter les caractères de contrôle.


        • jak2pad 30 décembre 2008 15:30

          joli conte de Noël, cousu de fil blanc bien épais, et qui ne fera bondir que les naïfs....

          Ce Matthieu, doté de parents ouvriers, salariés tous les deux, et qui ne gagnent pas si mal leur vie, mais qui parfois font des chèques sans provisions, ce Matthieu donc, quel master fait-il exactement ?

          c’est chimie nucléaire ou c’est éthique du bouddhisme ? les deux étant fort enrichissants, assurément, mais n’ayant pas tout à fait les mêmes débouchés....

          et notre Matthieu, qui ne fait donc peut-être pas d’études d’économie, se met en débit, ...et le débit se creuse - on ne lui a jamais dit que certains étudiants travaillaient : dans le soutien scolaire ( le latin, par exemple), les vendanges ou la viennoiserie...

          surtout quand il y a urgence, en particulier parce que le compte est dans le rouge

          autre solution : les parents dépannent leur fiston de 700 euros, parce que le master c’est plus important que la BNP

          et là, que voit-on ?

          on voit ce que tout le monde connaît par coeur dans notre beau pays : c’est l’appel à l’aide
          et quand l’aide est refusée, on hurle à la mort, à l’arrêt de l’ascenseur social, au capitalisme qui étrangle et à la lutte des classes

          c’est saugrenu, et cela n’aide pas Matthieu, qui va reproduire lui aussi, plus tard, ce comportement d’assisté

          ce qu’il faut retenir de tout cela ,Matthieu, c’est :

          1) la fille de la BNP a probablement travaillé de manière sérieuse, elle a analysé la situation, et son boulot, c’est de faire le tri entre les demandes solides et les autres

          2) le prêt-étudiant n’est pas un droit, on peut vous le refuser ( en Scandinavie, il est accordé beaucoup plus facilement, mais il est aussi remboursé sans accrocs par des gens sérieux, les Scandinaves sont sérieux et responsables, tout le monde le sait)

          3) AIDE-TOI,ET LE CIEL T’AIDERA !


          • foufouille foufouille 30 décembre 2008 16:34

            et donner 360Mrds c’est dieu ?


          • Monolecte Monolecte 30 décembre 2008 17:34

            Je suis un peu d’accord avec Jack2Pad : un couple d’ouvriers à 3200€/mois ! Voilà un ménage qui tourne dans les 30% les plus riches en France (avec 2 enfants), plus près des 15% les plus aisés si l’étudiant en rade est lerr seul enfant. Donc, déjà, le couplet sur les gens modestes qui font des études... smiley
            Même si l’histoire est vraie, elle dénote un grand manque de sens des réalités économiques et sociales de notre époque.


          • nexus 30 décembre 2008 17:50

            @ Monolecte : 3200 E c’est la somme des deux salaires. smiley


          • foufouille foufouille 30 décembre 2008 18:17

            c’est mono qui a raison
            1700/ pers c’est le haut de gamme
            3200 pour un, c’est meme pas 5%
            inegalite.fr


          • Agoravocs 30 décembre 2008 18:34

            @ Monolecte

            "un couple d’ouvriers à 3200€/mois ! Voilà un ménage qui tourne dans les 30% les plus riches en France (avec 2 enfants), plus près des 15% les plus aisés si l’étudiant en rade est lerr seul enfant. Donc, déjà, le couplet sur les gens modestes qui font des études... "

            C’est bien la qu’est le probleme !! Si on en croit tes statistiques, cela veux dire que l’on refuserait des prets a plus de 70% des menages ! Car des menages avec des decouverts c’est extremement frequent !
            Cette banque (et c’est le cas pour toutes les autres egalement) est prete a empecher l’acces a des etudes superieures a ce jeune homme pour un probleme passager !! Que celui qui n’a jamais ete en decouvert se leve ! Il ou elle est un tres bon gestionnaire !
            Ce que je veux dire par la, c’est qu’il faut arreter de prendre des decisions aussi grave sans replacer l’humain au centre de la reflexion. Ils sont a decouvert de 700 euros...okay, c’est pas bien, car ce n’est pas leur argent. De la a refuser un pret pour des etudes, on entre dans du n’importe quoi !
            Et finir en disant que ce n’est pas bien comprendre la situation economique de nos jours, ca n’est pas recevable...car ce n’est pas que la situation est telle qu’elle est, qu’elle est supportable.
            "On ne peut rien faire, c’est comme ca"... Heureusement que bien des personnes dans l’Histoire ont eu une reflexion un peu plus poussee que ca !!
            Cette situation n’est pas tolerable, et l’auteur a bien raison de la denoncer !

          • Japa 30 décembre 2008 16:12

            Peu importe les études que ce gamin ait choisi et je trouve ridicule cette polémique autour du téléphone portable sous prétexte que nous n’en n’avions pas à l’époque de nos études. (on avait pas d’ordi et bien d’autre choses...) Pourquoi tendre vers du "progrès" dans ce cas ?

            Ok sur le caractère insupportable de ce greffon de l’oreille et sur l’exploitation des ressources dans les autres pays. Sauf que ce qui est critiquable ce n’est pas l’utilisation, mais la consommation de nouveaux portables pour remplacer celui qui est démodé...

            Meme si l’article est effectivement un peu "à coté de la plaque" en argumentant avec l’exemple de ce mome, il a le mérite de mettre le doigt sur ce qui nous fait mal aujourd’hui :

            - la toute puissance des banques au service des "riches" et des politiques

            - une population de plus en plus à la mercie de quelques élites qui votent des lois qui ne les concernent même pas.

            - faut il faire des études pour s’épanouir et continuer à porter une "diversité" culturelle et intellectuelle ou faut il faire des études "utiles", dans la droite ligne des objectifs économiques et politiques du moment... ?


            • Lisa SION 2 Lisa SION 2 30 décembre 2008 16:48

              " les grandes écoles, de commerce notamment, sont devenues quasiment inaccessibles aux enfants de familles modestes " avez vous écrit, david,

              mais c’est quoi une grande école de commerce, si c’est pas ni plus ni moins qu’une école qui t’apprend que si tu t’installe entre les fabriquants, les distributeurs, et le consommateur, et que tu prends 10 % à chacun, tu t’en mets plein les fouilles sans ne jamais te salir les mains en touchant la marchandise...Evidemment que celui-là, les banques vont s’empresser de lui prèter le plus possible, car dès qu’il a installé son bureau-téléphone, l"argent va couler à flot. C’est lui qui emmène tous les prix à 0,99 centimes. Cela n’a pas l’air cher, comme ça, et pourtant, le produit a été payé un centime ( 0,01) au Bengali qui l’a construit.

              Te pose pas de questions, Mathieu, dis à ton banquier que tu veux faire la meilleure école de commerce ! Son regard va s’éclairer et il t’ouvrira toutes les portes sur le champs...


              • anny paule 30 décembre 2008 17:50

                Serions-nous encore assez naïfs pour penser qu’une banque, quelle qu’elle soit, ait des principes altruistes et humanistes ?
                Vous citez le cas de la BNP... nous pourrions en citer bien d’autres...
                La question est que votre argent les intéresse toutes... à condition qu’elles soient certaines d’en tirer profit ! Et profit à court terme... Les conseillers clientèle sont "primés" sur ce qu’ils rapportent (à la banque, pas au mieux être des clients) !
                Nul, dans le cas cité, ne s’est posé la question de ce que ce jeune étudiant d’origine modeste peut devenir un jour. S’il réussit ses études, s’il "gagne bien sa vie", il sera prisé par la même banque qui lui aura fait faire un long parcours du combattant pour, au final, ne rien lui octroyer... J’espère qu’il saura, le moment venu, choisir un autre établissement et le faire savoir à celui qui l’a si "gentiment" éconduit...
                Cela me rappelle un épisode inverse : voilà une bonne vingtaine d’années, à un moment faste de notre vie professionnelle, nos comptes étaient bien provisionnés. J’avais reçu un coup de fil de notre banque, nous invitant à passer et à faire un placement "très intéressant" (aux dire de l’employé que j’avais en ligne)...
                Sa tupeur a été grande lorsque je lui ai répondu que :
                1. je n’avais rien demandé... donc, que son offre tombait à plat...
                2. il fallait qu’il m’explique lequel des deux, de lui ou de nous allait gagner le plus... (précisant que jusqu’ici, je n’avais jamais constaté d’altruisme bancaire... et qu’alors, il fallait de véritables arguments pour me convaincre)...
                Nous en sommes restés là, bien entendu !!!
                Toutes les banques sont "partenaires des inégalités sociales"... L’argent seul les intéresse, des humains qui sont derrière, elles n’ont rien à faire !


                • Rosemarie Fanfan1204 30 décembre 2008 18:15

                  Les étudiants sont une clientèle recherchée par les banques, les prêts étudiants sont donc faits à des taux très attractifs.
                  En revanche, comme tous les prêts, les paramètres de comportemental (découvert non autorisé, incidents de chèques sur la caution) ont forcément une incidence négative. Et dans le cas cité, cela faisait quand même 2 paramètres négatifs.
                  Le fond de l’article est intéressant, mais à nous faire larmoyer sur le sort du jeune homme et montrer du doigt la vilaine conseillère représentant ces odieuses banques qui font du profit sur les masses laborieuses......
                  Ah un détail, je trouve élevé une demande de prêt de 7000 € pour une première année de master. Non ?

                  En dehors de passer par le système bancaire quelles solutions pour les étudiants ? une garantie de l’état, car dans le cas cité, l’étudiant a ses parents, normalement solvables, mais qu’en est-il pour ceux qui n’ont personne ? L’état accorde sa caution pour la création d’entreprise, il pourrait faire de même pour les prêts étudiants.
                  Un conseil pour Mathieu, ses parents n’étant plus fichés, il devrait aller voir un autre étalblissement pour sa demande de prêt, en espérant qu’il ne soit pas lui même fiché avec ces incidents..... En effet, il est vraisemblable que les parents sont clients BNP car des incidents de l’été, seul l’établissement teneur de compte les connaît, pour les autres, la "virginité" est retrouvée.


                  • Marc Bruxman 31 décembre 2008 01:31
                    On pourrait toutefois s’attendre à ce que tout cela change ! L’Etat n’a-t-il pas demandé à tous ces banquiers aux abois des contre parties à l’aide qui leur sera attribuée ?

                    L’état leur demande aussi de ne pas faire un subprime 2 c’est à dire de préter à des gens qui peuvent rembourser. Après on peut critiquer la méthode. Avant il y avait une liaison de confiance entre un conseiller bancaire et sa clientèle. Cela a mené a du clientélisme et à de grosses pertes pour les banques (prêts approuvés qui n’auraient pas du l’être) ainsi que parfois à du sentimentalisme qui conduisait au même problème (pas simple de dire non quand on connait les conséquences de son nom). En conséquence les banques ont éloignés la partie conseil de la partie décision. Avantage : Ca met tout le monde a égalité et cela évite les gros abus. Inconvénient : Tout système d’information sera FORCEMENT incomplet ! ! Et donc cela apporte aussi son lot de problèmes. Que des incidents de paiements évoquent pour la banque un risque de défaut plus élevé qu’un compte sans incident de paiement parait logique. 

                    La morale de cette histoire c’est que quand les banques prêtent trop c’est la merde car les gens ne peuvent rembourser (subprimes) et quand elle ne prétent pas assez c’est la merde aussi. Le juste équilibre n’est pas si simple à trouver mais la vérité c’est qu’elles ont plutot trop prétées ces dernières années que pas assez.

                    Cela dit, les banques lorsqu’il y a admission dans une formation qui offre de bons débouchées sont plutot cool vis à vis des prêts étudiants. 

                    Après l’idéal dans ce genre de cas c’est d’aller dans une banque autre que la sienne, de faire un peu de théatre et ce qu’il y a affaire. Ils ont alors beaucoup moins moyen de fouiner et sont généralement prêts à beaucoup pour gagner un client. 
                     

                    • RougeNoir 31 décembre 2008 02:08

                      Les prêts sont un piège, c’est l’endettement assuré sur des années et des années, c’est aussi la contrainte de trouver n’importe quel boulot précaire pour rembourser rapidement sur le salaire la somme prêtée, remboursement échelonné, et donc de travailler pratiquement bénévolement. Ce n’est donc guère étonnant que le gouvernement (qui souhaite que l’Etat se désengage de plus en plus ses fonctions et qui renforce les boîtes privées) favorise la notion de prêts bancaires et dans le même temps projette de réduire les bourses délivrées aux étudiants par le CNOUS ou le CROUS (service public, financé donc par l’Etat, mais en réalité par la population par le biais de taxes diverses et fondé sur le principe de la solidarité, valeur fondamentalement progressiste, bien plus égalitaire et comportant bien moins de retombées tragiques que celle de l’égoïsme des financements privés et, donc, des prêts bancaires).

                      Sarkozy parle de l’égalité (excusez-moi, je vais éclater de rire et je reviens, parce que venant de lui, c’est forcément comique)...

                      Voilà... Sarkozy parle d’égalité à l’accès aux prêts bancaires (ce qui est une notion totalement inégalitaire tant dans l’esprit que dans son application).

                      Il ne faudrait pas se tromper de combat en souhaitant la généralisation de cette égalité de façade, cette égalité de farce et attrape qui nousd explose à la gueule ensuite. Le prêt bancaire est dangereux, les banques sont dangereuses, c’est un système solidaire qui peut seul garantir l’égalité des plus précaires d’entre nous avec les autres, car seul ce système favorise l’accès aux longues études pour tous.


                      • Francis, agnotologue JL 31 décembre 2008 08:53

                        Bravo  smiley


                      • sf 31 décembre 2008 05:53

                        POUR LES ADMINS : CE NEST PAS DU PISHING ; IL Y A NOMBRE DE LIENS VERS LABRUTE MINIVILLE ETC POUR NE PAS QUE VOUS SOYEZ CHOQUE PAR CECI.

                        Rien à voir avec le shmilblick mais c’est important.

                        Pour tous ceux qui ne le connaissent pas, Leonard Peltier est un vieux grand père amérindien enfermé depuis 34 ans pour un crime qu’il n’a pas commis. Il était un leader de l’AIM, le mouvement amérindien frêre des Black panthers dans les 70’s. Nelson Mandela, le Dalai Lama, l’Union Européenne, nombre de personnalités hollywoodiennes se sont engagés pour sa libération. Il a été nominé pour le nobel de la paix.

                        Sur le site qu’a mis en place l’equipe d’Obama, Change.org, un appel à idées pour changer les USA a été lancé. La libération de Léonard occupe la 17ème place mais pour que cette idée passe le second tour de vote, il manque 1200 votes d’ici à après demain.

                        Alors je vous en prie, allez tous créer un compte et voter pour sa libération sur cette adresse : http://www.change.org/ideas/view/pardon_or_commutation_for_leonard_peltier svp.

                        POUR LES ADMINS : CE NEST PAS DU PISHING ; IL Y A NOMBRE DE LIENS VERS LABRUTE MINIVILLE ETC POUR QUE VOUS SOYEZ CHOQUE PAR CECI.


                        • jak2pad 31 décembre 2008 12:07

                          @ fanfan : assez d’accord avec vous ( pour une fois...)

                          je maintiens que deux parents avec ces revenus peuvent financer une année de master, en France - il ne s’agit pas d’un mastère spécialisé aux USA, qui est hors de prix....

                          n’oublions pas qu’en France les études sont "gratuites", à la différence de tous les pays sensés, et qui ne sont pas du tout fascistes, ni totalitaires : l’allemagne, la suède, le canada, la suisse....

                          en France, les études "gratuites", cela veut dire payées par la collectivité, au profit de quelques-uns qui font des études, et tant pis pour ceux qui n’en font pas, ils vont contribuer quand même

                          en clair, cela veut dire que l’apprenti-pâtissier va contribuer aux études du sociologue, que celui-ci soit fils de bourge ou d’ouvrier, c’est pareil !

                          il va même contribuer deux fois, puisqu’il participe également au payement de ces bourses d’études inombrables, presque toutes d’ailleurs à caractère social, et qui permettent à des étudiants pas toujours très convaincants de traîner quelques années de plus

                          personnellement, je crois que je finis par bien aimer les bourges affligés de progénitures paresseuses, mais qui leur payent des écoles privées, coûteuses et longues : au moins là on est clair !

                          par contre cette gabegie institutionnalisée qui autorise chacun à étudier ce qui lui plaît, autant qu’il lui plaira, sans aucune réflexion sur les débouchés de son cursus, sans exigence particulière de niveau ou de quoi que ce soit, est désastreuse, et débouche sur nos performances innénarrables dans les classements internationaux ( que bien sûr nous récusons)

                          la sélection par l’argent est injuste, c’est sûr

                          la sélection par le niveau, le travail ou les résultats est bien entendu injuste elle aussi, puisque nous sommes tous égaux

                          la sélection par les deux ensemble, c’es une horrible invention des captalistes réactionnaires

                          pas de sélection par rien du tout, ça c’est notre doulce france pas du tout en déclin......

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