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Accueil du site > Tribune Libre > La communication 3.0, ou le délitement des rapports humains au 21ème (...)

La communication 3.0, ou le délitement des rapports humains au 21ème siècle

Comme les PDG des Mac Donalds, Coca Cola, LIDL ou autres nombreux avatars de la malbouffe, qui à l’abri des regards, ont leurs habitudes aux tables des meilleurs restaurants, on sait aussi depuis quelques années que les dirigeants des géants des télécommunications qui régissent désormais nos modes de vie, tels les facebook, Apple, Microsoft, et consorts interdisent à leurs enfants l’utilisation des propres services et technologies qu’ils développent pourtant à grand renforts de propagande et de publicité, voire d’exode fiscal pour les plus consciencieux.(facebook contre Facebook( AgoraVox), Bill Gates et ses enfants( BFM), "Notre obsession du smartphone ressemble beaucoup à l'épidémie d'obésité, d'après une psychologue de MIT"(business insider) ) Peut-être le fameux «  faites ce que je dis, pas ce que je fais  » si cher aux politiques, mais cette fois-ci à la sauce industrielle. Nul ne sait comment ces énergumènes parviennent toujours à s’accommoder de telles contradictions, dont il faut reconnaitre que nous sommes tous plus ou moins atteints à des degrés divers, ceci -au passage- ne devant pas pour autant être une excuse, si souvent présentée comme explication fourre-tout et assez facilement dédouanante pour tout un chacun.

Ainsi, si les inventeurs se méfient de leur création, c’est qu’il pourrait y avoir -peut-être- de véritables raisons de s’inquiéter et d’insister un peu plus sur cette problématique, dont nous agoravoxiens utilisateurs du net, ne saurions trop nous soustraire…

On reprend rapidement ce qui est maintenant connu  : outre les multiples scandales liés aux atteintes à la vie privée, la surveillance généralisée, la censure, la manipulation des utilisateurs et des données, la conservation et l’exploitation des historiques, la propagation de fakenews ou de contenus violents, l’orientation politique, la modération, le conditionnement social et la gestion "comptable" de nos relations, facebook est accusé de rendre tout simplement ses utilisateurs plus malheureux (intrusion, espionnage, publicité sociale mensongère, jalousie, baisse de l'estime de soi, stress, comportement asocial et isolement, dépressions, suicides, addiction, course au « like » et au nombre d'amis, net-narcissisme, « bulles de filtres », baisse des facultés cognitives, nomophobia (no mobile phobia), revenge porn, "destruction du tissu social", etc..)(L'ExpansionLe monde, Les échos sur l'addiction, wikipédia)

Quid des profils fantômes constitués sur les non-membres à leur insu ?...(Le Soir.be)

 

 Etrange et terrifiant non ?

Et on ne parle pas du danger physique des smartphones qui au delà du zombie urbain qu'il fait de nous comporte des risques de maladies physiques ou d'accidents de la voie publique...

On rappellera que Zuckerberg construit son pactole par la publicité et notamment le pistage très élaboré de ses utilisateurs, dont le temps de cerveau disponible est secrètement très étudié lui aussi…

IA quand tu nous tiens…

 

 

« Si c’est gratuit, c’est que vous êtes le produit » célèbre maxime contemporaine

 

Et on pourrait en rajouter beaucoup d’autres, sans avoir à faire d’études spécialisées pour çà. Un simple bons sens suffirait.

Car en réalité, il est nul besoin d’arriver jusqu’à l’ère des « réseaux sociaux » pour établir un diagnostic de décrépitude communicationnelle, celui-ci a été fait depuis bien longtemps, même s’il n’a jamais été entendu, allez dire à la bande d’ados rebelles que nous sommes devenus que la fête ce soir se finit à 21h, cela nous fera une belle jambe, et si nous parlons de « communication 3.0 » ce n’est pas tant le « 3 » qui nous intéresse ( même si apparemment on serait déjà passé au 4, comme 4G pour les « digital native connected », ils se reconnaitront...), que le chiffre zéro, comme «  Zéro sociaux », nous semblant par là-même beaucoup plus symptomatique.

 

Car le problème que pose internet et ses corollaires est évidemment celui du « progrès » d’une manière générale - dans un contexte capitaliste en particulier- et qu’évidemment celui-ci on l‘a dit ne date pas d’hier. Certains chercheurs marquent ainsi un des débuts du délitement massif des rapports humains traditionnnels au moment de l’apparition de l’écriture, consubstantielle à celle de l’agriculture et de la sédentarisation durant le néolithique et la disparition très progressive de la transmission orale (révolution néolithique : wikipédia), question qui avait d’ailleurs opposé déjà anciens et modernes en leur temps (sur la technologie de l'écriture, wikipédia ), on sait lesquels ont fini par gagner, malgré quelques foyers de résistance dont les chansons, proverbes populaires, contes pour enfants ou autres confréries secrètes en sont quelques dernières reliques.

Est-ce au passage à ce moment-là que nous serions passés du bâton à parole aux conversations à bâtons rompus ?

 Les experts en communication savent en tout cas tirer très bien partie de la moins-value qualitative qu’engendre l’utilisation généralisée du langage écrit concis à distance, devenu aujourd’hui email, twitt, like, sms, ou émoticon mais que sait-on des conversations de demain, assistera-t-on à un retour en force de l’onomatopée ? A en croire les échanges des jeunes, on peut penser que même ici sur AV on est déjà un peu has been… Mais c’est vrai que dans une société totalitaire, pourquoi aurait-on besoin de littératurer ?

 

Moi aussi j'ai osé...

 

Il ne faut pas oublier qu’un des moteurs essentiels de l’innovation est le souci de rentabilité et de recherche de profit, exacerbés bien entendu à l’heure du smartphone, on pourrait même dire en accélération exponentielle, et nul ne sait où cela va se finir, dans les étoiles ? Non, plus probablement dans un dénouement beaucoup plus terre à terre... A ce titre, l’attitude protectrice de nos PDG vis-à-vis de leurs progénitures devrait en ce sens nous rappeler que quand on parle de progrès, ce n’est pas de progrès humain qu’il s’agit véritablement, mais plutôt de compte en banque- désolé pour le scoop- malgré les discours techno-scientistes récurrents, véhiculés de manière subli-minable dans les nombreux affichages médiatiques publicitaires dont le phénomène rassurant de sponsoring est devenu marqueur de réussite professionnelle.

Alors l’argument massue qui est traditionnellement rétorqué face à la critique du progrès, et qui arrive inévitablement dans les diners quand on arrive à parler d’autre chose que du dernier record de transfert au Barça, des enfants d’aujourd’hui qui sont devenus insupportables, ou des bourdes inoffensives des présidents de la république, est le suivant :

 

« le problème ce n est pas la le progrès, c’est la façon dont on l’utilise, on peut bien l’utiliser et mal l’utiliser, çà dépend des gens… »

 

C’est d'ailleurs le message officiel de Facebook, l’outil serait « neutre  ».(cf lien précédent les échos sur l’addiction)... Bien sûr...

Déjà, une chose que l’on nous a tous appris, tout du moins pour ceux qui sont allé à l’école c’est que le « çà dépend des gens  » est proscrit en dissertation. déjà.. 

Ensuite voyons que vaut cet argument du progrès qui ne serait pas mauvais en soi, auquel nous répondons personnellement par un changement d’angle de vue, qui sera probablement utile à tout un chacun. La réponse à la question du progrès ne serait donc pour nous pas de savoir effectivement si c’est bien ou mal, d’ailleurs celui-ci a toujours existé et existera probablement toujours. La question est de savoir qui en est à l’origine ?

Et c’est là toute la différence, si collectivement nous choisissons d’accepter une nouvelle technologie dans notre vie, cela n’aura pas du tout le même impact que si c’est un seul homme ou groupe d’hommes qui imposent à toute la communauté, par une multitude de biais et pour tout un tas de raisons, notamment de gains individuels, leurs choix et visions personnels…

Inutile de nous répondre que la main invisible du marché et le mythe de l’offre et de la demande traduit les besoins réels et authentiques des individus pour le bien commun, il n’en est rien, toutes ces théories (fumeuses) ont été réfutées depuis longtemps, même par les économistes les plus éminents(Les échos, "Si la main invisible d’Adam Smith est invisible, c’est qu’elle n’existe pas !"). Non le problème n’est pas économique, domaine trop soumis aux bas instincts et à notre crédulité, le problème est éminemment politique, censé élever un peu plus le débat :

Choisissons-nous ou subissons-nous le progrès ? La simple réponse à cette question devrait suffire à notre compréhension de l’origine véritable de l’effondrement actuel. Car la vie est fragile, et l’homme rancunier dans son coeur, et notre fin a probablement commencé lorsqu’un seul d’entre nous a voulu choisir pour tous les autres, jusqu’ à qu’une infime poignée d’individus arrivent aujourd’hui à posséder la majorité des richesses disponibles sur Terre …

Ainsi la théorie selon laquelle le progrès serait toujours négatif s’il n’est pas accepté par tous, incluant notamment les sages de la communauté(en particulier les femmes, les enfants et las anciens), ne serait-elle pas très difficile à démontrer si l’on voulait s’en donner un peu la peine…

 

 

Alors que dans certaines cultures dites « primitives » l’on a compris depuis des milliers d’années que seule la pratique assidue du consensus, tout du moins pour les décisions importantes, (hommes femmes enfants vieillards compris), quel que soit le temps que cela prenne (kogis wiki, 10 valeurs essentielles des kogis), permet de pérenniser les rapports sociaux, de pouvoir parler réellement d’intelligence collective, et de perpétuer le vivre-ensemble autrement que par des slogans de community managers, l’homme autoproclamé civilisé, lui, a laissé petit à petit sa liberté personnelle dans la main de quelques habiles usurpateurs qui savaient mieux parler que les autres, et qui grisés par une quête de pouvoir sans fin et sans retour, ont fini par se prendre pour des incarnations de Dieu sur Terre, avec la "Civilisation" moderne pour royaume éternel...(heureusement, celui-ci ne devrait pas durer en fait encore très longtemps…)

Je vois les gens qui vont me traiter d’utopiste ou de je ne sais quel autre quolibet et qui me répondront qu’on peut pas changer tout comme çà, qu'on va pas revenir en arrière, que « la démocratie est le moins pire des système », selon la formule consacrée de Churchill, mais qui commence à dater sérieusement et qui émanait d’un chef de guerre il faut le rappeler, alors oui, effectivement on ne peut pas à cause de gens qui disent qu’ « on ne peut pas »…. Et heureusement la politique ne s’arrête pas à l’assemblée nationale, elle commence dans notre couple, dans notre famille, au travail, avec nous-même,….

Oui, peut-être faudrait-il commencer par le commencement et retrouver déjà le goût de se regarder en face ?

 


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16 réactions à cet article    


  • Gabyshka Gabyshka 12 janvier 2018 11:36

    En fait, quand vous dîtes que l’homme a confié sa liberté personnelle dans la main de quelques habiles usurpateurs, c’est plutôt sa liberté politique qu’il a confié. C’est d’ailleurs bien là le fonctionnement libérale : des libertés privées et économiques (en théorie bien sûr, car ces libertés ne protègent jamais le faible face au fort) et une délégation des pouvoirs politiques. Or, il n’y a pas de liberté (au sens noble, c’est à dire pas la liberté de faire n’importe quoi mais la liberté de décider de notre destin collectif) sans exercice de la politique. Ce qui est très bien illustré par votre exemple sur les Kogis.


    Merci pour cet article coup de gueule auquel je souscris !

    • Aristide Aristide 12 janvier 2018 11:41

      Décrépitude communicationnelle de la communication, on n’est pas dans la nuance, ni l’analyse d’ailleurs.


      L’auteur pourrait essayer de décrire cette mutation de la communication, révolutionné en son temps par la parole, puis l’écriture, l’imprimerie, le télégraphe, le téléphone, internet et ses multiples modes ... Une évolution élargissant à chacune de ses étapes le cercle des personnes avec lesquelles on peut communiquer. Voilà donc que par ces moyens, le repas du soir en famille, le dîner élargi du dimanche, le cercle d’amis, la réunion de quartier s’élargit à tout une population aussi diverse qu’éloignée. Population qui partage ou pas les mêmes goûts, passions, ...

      En place un nième article sur les méfaits du smartphone et les réseaux sociaux, enfin ...


      Bizarre paradoxe donc, de cet article sur la communication en péril et le délitement des relations, article qui sera lu ou parcouru par des centaines de personnes en France et ailleurs.

      C’est bizarre cette propension à utiliser un moyen de communication pour en dénoncer l’usage.

      • Elixir Elixir 12 janvier 2018 13:20

        @Aristide

        il semble que génétiquement nous soyons programmés pour la parole, par pour scroller sur les rézos sociaux, ni marcher sur la Lune. Peut-être qu’ une longue adaptation pourrait nous le permettre, personnellement j’en doute et pourquoi faire ? Mais là les changements se font sur quelques années, nous n’avons ni le temps de comprendre ni de nous adapter à ce qui nous arrive et que nous n’avons d’ailleurs pas choisi ensemble...

        Quant à la question finale, je trouve que ce serait un très beau sujet de philosophie à proposer au bac. Merci de l’avoir posée :)


      • sweach 12 janvier 2018 13:19

        Hum je ne vois pas trop le but de l’article ?


        Mais si on regarde le point principale, c’est à dire la communication, les nouvelles technologie sont devenu formidable sur ce point, par exemple j’ai put me documenter et rentrer en contact directement avec des spécialistes du monde entier sur divers sujet pour obtenir des savoirs qui n’auraient jamais put être à ma porté sans ces nouveaux outils.

        Cela rend accessible des données, des opinions, des informations avec assez peu de contrôle et le problème est bien là car de tout temps le savoir a été une forme de pouvoir et celui qui le gouverne dirige le monde. Des multinationales et autre gouvernent ont bien compris que diriger la communication est une forme de pouvoir qui permet la manipulation et l’exploitation des peuples (voir des clients).

        Pour le lien social qu’évoque l’article, le sujet est plus complexe, car notre société évolue, sur les meurs, les codes, les rôles, ... actuellement notre société aime tout détruire sans trop se préoccuper si c’est mieux avec ou sans, la communication n’est qu’un outil, ce n’est pas la cause du problème.

        • Elixir Elixir 12 janvier 2018 13:34

          @sweach

          Oui, je pense que les nouvelles technologies fonctionnent- et notamment internet- grâce à l’illusion de connaissance illimitée qu’elle nous offre. Au passage c’est aussi un formidable lieu de débauche...

          Mon point de vue est qu’il s’agit d’une très belle illusion, déjà illustrée en d’autres temps par de nombreux mythes, dont grecs, bien avant l’invention d’internet.(prométhée par exemple)

          C’est toujours le piège de la quantité confondue avec la qualité.

          Avant on allait voir le sage, ou l’ancien, un voisin ou la communauté pour avoir une information. Cette information était personnalisée, vivante, locale et biologique, on créait aussi du lien, et bien d’autres choses encore.

          Aujourd’hui on va sur wikipédia ou sur Facebook.

          Moi quand je suis malade, je préfère aller voir un bon médecin, pas une encyclopédie.

          Et puis c’est bien beau de vouloir communiquer avec tout le monde lorsqu’on est même pas capable de parler à ses voisins ...


        • pipiou 12 janvier 2018 16:51

          @Elixir

          On pourrait alors se demander pourquoi vous initiez un débat sur Internet, si c’est une illusion et un lieu de débauche.


        • Elixir Elixir 12 janvier 2018 17:31

          @pipiou

          j’ai pas dis qu ’internet est une illusion, j’ai dis que ce que nous recherchons sur internet est une illusion. Je pense que la pornographie & co ont fait un formidable bond en avant grâce à internet.
          Je ne crois pas que ce danger existait avant à tel point, notamment vis à vis des enfants.

          Mais je reconnais tout à fait la contradiction dont vous parlez. Je suis écolo et j’utilise toujours une voiture, bien que je sais qu’elle pollue..

          Je voudrais bien faire sans mais pour le moment j’y arrive pas.

          C’est pareil pour internet et je crois que çà risque d’etre de plus en plus difficile puisque personne ne me demande mon avis quant aux choix politiques qui sont faits. Quelque part je le subis et sauf à vouloir aller immédiatement vivre dans une grotte ou épouser une autochtone dans la jungle je vois pas trop comment faire.

          J’ai donc une approche graduelle car je connais mes limites. Mais cela ne doit pas nous empecher de reflechir.


        • sweach 15 janvier 2018 11:09

          @Elixir
          *internet- grâce à l’illusion de connaissance illimitée qu’elle nous offre*

          Désolé de vous contre dire, mais le savoir promulgué par internet n’est pas une illusion, j’ai réellement acquit des connaissances qui auraient été filtré voir inaccessible par tout les autres moyen de communication.

          Votre exemple de Prométhée est intéressant, car il illustre le danger que représente le savoir et la punition divine qu’il implique, on peut aussi prendre l’exemple de la pomme d’Adan et Eve

          *Avant on allait voir le sage, ou l’ancien, un voisin ou la communauté pour avoir une information. Cette information était personnalisée, vivante, locale et biologique, on créait aussi du lien, et bien d’autres choses encore.*
          Moi j’appel ça un « filtre »
          Je ne vous parle pas de l’usage qu’on fait des connaisses, mais bien de leur accessibilité.
          Je suis de votre avis parfois ça peut s’apparenter à remettre une arme dans les mains d’un enfant, mais ça ne doit empercher l’accès aux savoir de ceux qui le cherche.

          Mais je vous rassure, je vois également google comme un filtre ^^

          *Moi quand je suis malade, je préfère aller voir un bon médecin, pas une encyclopédie.*
          Un médecin est un homme qui a passé beaucoup de temps à apprendre toutes les maladies, il possède donc un savoir que nous ne possédons pas, mais si on passe suffisamment de temps à étudier une seul et unique maladie qui nous concerne, on peut acquérir un savoir équivalent voir supérieur au médecin car nous sommes impliqué.

          Pour moi je vois un médecin comme un partenaire avec qui il faut travailler ensemble, pas comme un homme omniscient qui aura forcement réponse à mes problèmes dont j’ignore tout.
           
          *Au passage c’est aussi un formidable lieu de débauche.*
          Cela fait parti de la nature humaine, mais je suis de votre avis pour l’éducation d’un enfant il faut des filtres dans le savoir qu’on leur transmet, mais je suis bien plus retissant pour l’usage de filtre pour les adultes qui ont le libre arbitre.

          L’explosion de la pornographie et de la pilule ont des conséquences sur l’indice de fécondité, la libre circulation qu’on observe est dans le but de faire chuter la démographie.

        • Jean-Yves TROTARD Jean-Yves TROTARD 12 janvier 2018 15:40

                       Les désolantes pacotilles de la société marchandes...


          • Taverne Taverne 12 janvier 2018 16:08

            Ceux qui ne se plient pas à la société de sur-communication compulsive se voient par cette société frappés d’excommunication.


            • hervepasgrave hervepasgrave 14 janvier 2018 14:40

              @Taverne
              Bonjour,
              je n’avais pas vu ton commentaire.Mais il est faux dans la réalité.Premièrement si tu n’es pas connecté cela n’est pas disqualifiant autant dans la vie privé que professionnelle.Mais cela implique un chose et qu’une chose .Tu dois assurer dans tous tes actes privé comme personnel.Et là ! c’est certainement le nœud de l’affaire. Par expérience dans une vie professionnelle avec divers facettes je l’ai bien vu. Car j’ai toujours eu des emplois qui demandait de la rapidité de l’efficacité.Cela ne ma jamais nui. Mon dernier patron en date ,quand il m’appelait j’étais obligé de lui faire comprendre qu’il me casait les cou... et qu’il me faisait perdre mon temps a blablater pour que dalle. Jamais il ne m’en a fait le reproche ! au niveau famille ou connaissance non plus.Alors faut-il avoir quelques valeurs pour être tranquille ? Voila une première question.La deuxième l’exclusion ! oui et alors ? serait le fait d’être en dehors d’un cercle de personnes qui donnent l’aspect d’être continuellement en fête ,osmose ! Mais qui se fait chier au bout du compte ? Il faudrait peut-être mettre l’accent sur l’autonomie d’agir et de penser par soi même.Tout cela est bien de l’intoxication car de l’autre côté nous entendons créer,lancez vous etc etc.Il n’y pas d’excommunication .Et soit disant que nous serions dans une société individualiste !??Cestpasgrave ! je ne comprends pas encore, tous les rouages de la planche savonneuse. Je réponds pour faire remonter l’article en tête, car il a disparu en moins de temps que je ne l’écris.Et déjà était-ce une planche savonneuse foireuse ???


            • pipiou 12 janvier 2018 16:49

              Le progrès est rarement imposé : si Internet ou le telephone mobile sont très répandus ce n’est pas parce qu’ils ont été imposés, mais qu’ils sont devenus populaires.
              Car justement on n’est pas dans une société totalitaire.

              Par ailleurs qu’un vigneron ne donne pas d’alcool à ses jeunes enfants ne signifie pas que ce vigneron fait du mauvais vin ...


              • Elixir Elixir 12 janvier 2018 18:01

                @pipiou

                Oui, un peu comme les clopes... ou les armes à feu aux états unis...

                Toutes ces substances sont aussi d’ailleurs mauvaises pour les adultes même a faible dose...

                Enfin qu-est-ce que çà veut dire « populaire » ?

                Sarkosy était populaire, trump, poutine aussi et je parle pas des dictateurs du passé, cela est-il un gage de qualité et de progrès pour autant ?

                c est juste que ce sont des produits qui se sont bien vendus tout comme vos smartphones..

                Et après les gens le regrettent.

                Le problème c’est que pour la tehnologie la bombe est beaucoup plus à retardement.
                C’est normalement le role des philosophe de nous alerter sur toutes ces questions.


              • hervepasgrave hervepasgrave 14 janvier 2018 09:48

                Bonjour,
                excellent article ou je me permettrais d’apporter quelques nuances utiles. Tous ces personnages que tu cites ont certainement une autre raison pour que leurs progénitures n’utilisent pas leur technologie. Certes le côté négatif des ondes,et certainement l’effet destructeur sur la vision.Mais peut-être ont -ils peur d’être victimes de leur technologie et que des fuites sur leurs agissements et mentalités arrive sur le net par l’intermédiaire des communications de leurs petits. Après le seul vrai problème de toutes les technologies modernes réside sur le fait que si cela dégrade les humains c’est simplement par la facilité de ne plus expérimenter les choses. C’est plus facile d’appuyer sur le bouton marche et quand c’est en panne d’appeler le dépanneur et en dernier ressort allez au marchand en acheter un neuf.Mais s’il fallait s’arrêter là dans le jugement cela serait franchement trop simple.Car c’est toute la société qui agit comme cela.Car tu peux avoir tous les bagages supérieurs possibles et pour autant n’être pas différent de la grande masse de mouton.Car il est facile d’emmagasiner des connaissances, les prendre pour un fait acquis ,une vérité mais est-ce pourtant un signe positif.Non ,pour ma part, c’est comme le bouton « marche » j« appui dessus et basta.Le problème de la société dans tous les domaines ne repose que sur cela »l’expérimentation«  »l’observation des choses" ,maintenant comment voir une société qui puisse encore créer ? Le monde informatique est certainement une bonne chose, mais ce n’est pas une fin en soit.Pour progresser il faut toujours expérimenter .Avant l’homme le faisait naturellement ,inconsciemment .Ce n’est plus vraiment le cas.Même en considérant que certain sont passionnés ou en font leur métier ,dans les actes ordinaires de tous les jours sur tout et n’importe quoi le font-ils ?
                J’espère de ne pas avoir été trop brouillon,mais je ne suis certainement pas loin de la vérité.Et puis cestpasgrave ! il y a toujours des fins et recommencements.Le seul regret c’est jamais nouveau.
                 


                • Paul Leleu 14 janvier 2018 15:37

                  « dès qu’on a donné un peu de liberté, on a vu réapparaitre le groin de la bourgeoisie »... S. Alexievitch, La Fin de l’homme rouge ... 


                  ceci-dit, je me demande si c’est une grosse perte... après tout, les monceaux de racaille humaine qui pulullent sur face-bouc ou qui se gavent de haschich ou qui écoutent du rock yankee ne sont pas des grosses pertes... quelqu’un qui a quelque chose dans les entrailles ne s’abaisse pas à une pareille chose... la vie n’a pas l’air de leur manquer... et puis, ils sont très heureux tous ensemble, de partager le même vice et la même connerie... 

                  je suis persuadé que la racaille occidentale qui rampe dans sa propre merde, se fait exploiter par des patrons milliardaires et grossiers, est heureuse de son sort, et fière d’être ainsi... ils sont dressés comme des chiens su-sucre obéissants... c’est une sexualité... ils ont une posture masochiste qui leur apporte paix et plaisir. 

                  • hervepasgrave hervepasgrave 15 janvier 2018 13:10

                    @Paul Leleu
                    Bonjour, wouah ! quel jugement radical ? Ce n’est pas que je te donne tord sur ce qui se passe dans notre monde de dégénéré,mais sur le sujet tu es injustement cruel et cela sans appel !
                    Maintenant ! je confirme qu’il est difficile dans la vie de rester droit.Et personnellement je ne connais pas le déroulement de ta vie,mais pour ma part cela aurait été possible que je succombe a toutes ou n’importes quelles conneries qui me débecte. Alors il faut dans ce cas regarder lucidement les choses.Les tenants et les aboutissants .Après seulement tu pourras juger et condamner les autres truies. Mais s’il te reste quelque chose dans les c.. quelque chose d’utile pour ton prochain je reconnais que c’est frustrant et pénible de garder espoir et d’avoir le courage de lutter ,d’essayer avec les moyens que l’on a (parole/reconnaissance subjective....)et de prendre toutes les occasions opportune pour aider son prochain .Tu devrais méditer sur cela et ne pas te reposer sur ta petite personne.Ce que tu as subi ou ce qui te dégoute au premier rabord.Non ! c’est bien plus complexe que cela.Il est trop facile de faire la vidange de ce qui te dégoute ,mais il faudrait regarder qui tient la recette a ce bordel.Alors ! là tu peux a ton échelle si infime soit-elle espérer changer le cours des choses dans l’avenir,même si tu es mort et enterré depuis des lustres.Cestpasgrave ! cela fait partie de l’ordre des choses. reste humain et ne devient pas injustement con et haineux des torchons de la société .S’ils existent ce n’est pas de leur seul et unique faute ,les rouages les y conduise sans qu’ils aient eu peut-être la chance d’être le contraire de ce que tu trouve répugnant.

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