La division l’arme du Capital
C’est une pratique vielle comme le monde, quand une minorité veut dominer pour diriger une majorité alors elle utilise la division.
Diviser c’est, pour des raisons quelconques, séparer une unité en en faisant de petits groupes. Ainsi des syndicats ont été créés au travers de l’histoire pour contrebalancer le premier grand syndicat CGT (Confédération Générale du Travail) et chaque fois que la solidarité du peuple mettait en difficulté cette caste privilégiée.
Que ce soit pour des raisons de religions, de couleurs ou d’ethnies, les possédants encourageaient le fractionnement de cette UNITE.
La maxime « diviser pour régner » prend tout son sens quand il s’agit de politique pour le pouvoir ou l’enrichissement.
Combien de fois avons nous entendu « c’est la faute des syndicats qui sont trop divisés ». Oui c’est vrai la division gêne considérablement l’efficacité des luttes, mais elle n’est que l’œuvre du patronat qui depuis les grandes grèves de 1871 s’est évertué à casser l’unité des travailleurs. La volonté des travailleurs à s’unir est à l’origine de la création de la CGT en 1895.
A dater de cela, le patronat et ses élus politiques ont pratiqué une véritable chasse contre les représentants de cette organisation, allant jusqu'à favoriser la création d’autres syndicats. C’est en 1919 que la CFTC (Confédération Française des Travailleurs Chrétiens) fut créée. En 1947 création de FO (Force Ouvrière) qui est l’aboutissement de la dénonciation du plan Marshall, (un peu trop sous l’influence américaine), par la majorité de la Confédération CGT, de ce fait une minorité décida de créer ce nouveau Syndicat CGT-FO.
En 1959 création de la CFT qui n’a jamais été reconnue comme représentative. Cette organisation spécialisée dans les coups de forces contre les grévistes fut très active en 1968.
En 1964, la CFTC donne naissance à la CFDT (Confédération Française Démocratique du Travail) qui prône l’autogestion, tente de s’orienter vers la lutte des classes et se rapproche ainsi du Parti Socialiste Unifié.
En 1981, constitution du Syndicat SUD (solidaires, unitaires, démocratiques).
Toutes ces créations ont contribué à diviser le monde ouvrier en y mêlant croyances religieuses et comportements politicards. En vérité la division a servi les intérêts de la classe bourgeoise qui continue à exploiter la main d’œuvre et à piller les impôts payés par les contribuables.
Il ne faut pas mélanger parti politique et organisation Syndicale, la tentation de vouloir pour un parti politique régimenter, dans son propre intérêt, l’électorat ouvrier, est grande. Aussi pour gagner la confiance de cet électorat, le programme de ce parti doit répondre aux principales revendications des travailleurs et du monde ouvrier.
Même si les grands médias font un travail de sape, travail pour lequel ils sont payés, le rôle des défenseurs de la classe ouvrière c’est d’amener la contre information qui permettra la bataille des idées et faire évoluer les consciences.
Il ne suffit plus d’être un bon bonimenteur, un parfait magouilleur politique pour croire que ce sera suffisant pour ameuter les foules. C’est du concret qu’il faut, pas de vagues promesses qui ne seront pas tenues, mais du sérieux qui améliorera la vie et l’avenir de ceux qui ont et qui continuent à créer les richesses. S’il est une réalité qui mettra toute la classe ouvrière d’accord, qui favorisera l’Unité des Organisations syndicales, c’est le contenu d’un programme qui garantira l’emploi, l’augmentation du niveau de vie des plus défavorisés, la sécurité dans tous les domaines : la santé, l’éducation, la retraite.
11/11/2017
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