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La France face à l’Allemagne éternelle

 

Signé à Aix la Chapelle, le traité franco-allemand du 22 janvier 2019 prévoit tout uniment une « convergence » des deux pays qui signifie quasiment une fusion, c’est-à-dire la fin de la France.

 

La France face à l’Allemagne éternelle

Dr Charles Saint-Prot

Directeur général de l'Observatoire d’études géopolitiques

Ouvrage récent L’État-nation face à l’Europe des tribus (éd. du Cerf)

 

Signé à Aix la Chapelle, le traité franco-allemand du 22 janvier 2019 prévoit tout uniment une « convergence » des deux pays en politique étrangère, défense, sécurité extérieure et intérieure, économie, industrie, commerce, social, fiscal, langues (sans dote l’anglais), exportation d'armement, diplomatie, lutte contre la criminalité organisée, judiciaire, juridique, environnemental, climat, sanitaire, énergétique, intelligence artificielle, transports, renseignement, police, culture, enseignement, recherche et mobilité ! Outre l’ébauche d'une prétendue armée européenne, le texte prévoit également la création d'un « Conseil des ministres franco-allemand » et un membre du gouvernement d’un des deux États prendra part, « une fois par trimestre au moins et en alternance, au conseil des ministres de l’autre État. » En somme c’est quasiment une fusion dont même le Troisième Reich n’aurait osé rêver.

Coralie Delaume écrit dans un excellent ouvrage[1] que certains parlent à tout bout de champ d’un couple franco-allemand » qui serait la locomotive de l'Europe ; selon la propagande européiste, abondamment diffusée par les médias et la classe dirigeante, les deux pays seraient à égalité pour conduire l’l'Union européenne. C’est naturellement une baliverne. Coralie Delaume note fort justement que les structures de l'Union européenne entraînent une consolidation du poids de l’Allemagne chaque fois qu'elle agit dans le sens de l'affirmation ou de la préservation de ses intérêts nationaux. C'est ce que Berlin fait désormais de manière systématique, à l'exact opposé de la France, dont les dirigeants s'inscrivent dans une perspective post-nationale et défaitiste. Loin de former un couple avec l'Allemagne, la France est donc à sa remorque.

« Il n’y a rien de pire que l’équivoque »

. La question allemande est la seule grande question de l'Europe disait Jacques Bainville. L'une des pires ruses du diable est de faire croire qu'il n'existe pas, l'Allemagne a utilisé ce stratagème durant une trentaine d'années et tout le monde avait cru découvrir un pays normalisé, tranquille et amical À cet égard, il convient de démonter la baudruche de la fameuse »indéfectible amitié franco-allemande » et d'en souligner les arrière-pensées et les malentendus

La réunification des Allemagnes en octobre 1990, à l’encontre de la politique millénaire de la France et qui a recréé en Europe un déséquilibre ; l'erreur historique de la création de l'euro (2001), géré à Francfort ; les élargissements à une Europe de l’Est anschlussée par Berlin ; l’arrogance d’un Reich sûr de lui et dominateur, ont signé l'avènement d'un nouvel Empire germanique. Dans ces conditions, le prétendu couple franco-allemand est un mythe. Ce qui se passe depuis la ridicule rencontre Mitterrand-Kohl à Verdun puis le lâche renoncement mitterrandien de 1990 n’a rien de commun avec le traité franco-allemand signé, en 1963, entre le général de Gaulle et Konrad Adenauer, chancelier de l’Allemagne de l’Ouest.

Cet accord n’a jamais visé à créer un quelconque axe franco-allemand mais simplement à tourner une page de l’Histoire. Pour le reste on, doit garder en mémoire les paroles d’Adenauer à Charles de Gaulle après la signature du traité : « Alors mon Général, vous avez encore peur de l’Allemagne – Bien sûr que non, répondit celui-ci. – Vous avez tort, mon général, moi, j’en ai peur. ». Ce catholique rhénan, partisan de l’autonomie de sa province rhénane après la Première Guerre mondiale, voulait dire par là qu’il craignait le retour au pouvoir des Allemands du Nord, Prussiens et autres. Or, n’est-ce pas ce qui s’est passé avec Angela Merkel, fille d’un pasteur ayant choisi l’Allemagne de l’Est ? Au XXIe siècle, l’Allemagne, redevenue prussienne depuis la funeste unification de 1990, est bien l’« homme dangereux de l’Europe » dont se méfiait tant le chancelier Adenauer, hostile à l’idée d’une unification des Allemagnes qui conduirait à créer une puissance germanique incontrôlable.

Jacques Bainville a écrit qu'il n'y a rien de pire que l'équivoque dans les relations entre les peuples. En France, l'amitié franco-allemande est devenue une sorte de slogan pour se rassurer à bon compte, un lâche soulagement qui n’est pas sans rappeler les heures les plus sombres de notre Histoire. La vérité est que « l'Allemagne éternelle » utilise le levier de l'Europe fédérale pour assouvir sa volonté de puissance. C'est toute l'équivoque des relations franco-allemandes qui ne peuvent trouver un équilibre satisfaisant qu'à la condition que la France ne baisse pas la garde. Quand un pays se croit trahi par un autre, il l'est surtout par ses propres erreurs. L'erreur funeste des dirigeants français, depuis plus d'une trentaine d'années, a été de croire qu'on pouvait neutraliser l'Allemagne par l'intégration dans l'Europe communautaire. Le calcul se révèle d'autant plus faux qu'il s'avère que c'est la France qui se trouve ligotée et de facto vassalisée. Il n’y a plus que les aveugles professionnels pour célébrer comme des marques de la coopération franco-allemande, des fusions d’entreprises qui se font au seul bénéfice des sociétés allemandes, à leurs conditions et sous leur contrôle : c’est le cas de Rhône-Poulenc, l’un des fleurons de l’industrie française, passé sous la domination de la société Hoescht au sein du nouveau groupe Aventis ou des AGF avalées par le groupe teuton Allianz, pour ne rien dire du mariage de Matra-Aerospatiale et DASA, la division aérospatiale du géant Daimler, dans une entreprise baptisée d’une façon significative European Aeronautic, defense and Space, dont le siège est à Leyde, aux Pays-Bas !

Il faut sortir de l’Union européenne

C’est donc l’Allemagne qui impose ses règles. Le « couple franco-allemand » est une tromperie. Depuis François Mitterrand – l’homme de tous les renoncements - , les dirigeants « français » ne cessent de se prosterner devant l'Allemagne pour l’amadouer, alors que l'Allemagne, à travers l'Union européenne, défend ses seuls intérêts de puissance. Le 22 janvier 2018, la chancelière Merkel et Emmanuel Macron ont annoncé que la France et l'Allemagne voulaient signer un nouveau « traité de l'Élysée », prévu pour le 22 janvier 2019. Le projet est effrayant puisqu’il porte en lui tous les germes de la destruction programmée de notre nation : le fédéralisme contre la souveraineté nationale, le régionalisme contre la nation – ce projet va jusqu’à envisager le détachement des régions frontalières de l’ensemble national sous couvert d’une coopération transfrontalière qui vassalisera des pans entiers de notre territoire national. En outre, ce nouveau traité prône une armée européenne censée compléter les forces de l'OTAN en se fondant dans le pacte Atlantique et en annihilant ainsi l’un des derniers vestiges de souveraineté de la France et l’un des ultimes facteurs d’équilibre face à Berlin. L’européanisation de la Défense nationale française devrait naturellement favoriser le projet allemand de ravir à la France son siège de membre permanent au conseil de sécurité des Nations Unies. En même temps, la chancelière du nouveau Reich a voulu ouvrir la porte à des millions d’immigrés économiques, requalifiés de « réfugiés » mais dont on comprend surtout qu’ils seraient pour l’industrie germanique une main d’œuvre pas chère et corvéable à merci. En somme une forme de nouveau STO. Selon Jean-Pierre Chevènement, Le « forcing » allemand s’inscrit dans une longue suite d’initiatives unilatérales « prises sans concertation préalable avec la France, comme la sortie du nucléaire en 2011, la règle d’or en matière budgétaire en 2009-2012, la menace de jeter la Grèce en dehors de la zone euro, l’ouverture de l’Union européenne à l’afflux des réfugiés en 2015, etc… L’Allemagne avait déjà imposé, en 2008, la reprise dans le texte du traité de Lisbonne de la « substance » du projet de traité constitutionnel européen rejeté à 55% par le peuple français »

C’est sans doute en prélude à cette liquidation de la France que les modalités de la célébration du centenaire de la victoire de 1918 ont été négociées (sic) avec l’Allemagne. Ainsi quand nos alliés britanniques ont dignement célébré la victoire militaire, la France s’est-elle abaissée à marchander cette célébration avec l’ancien ennemi. On ne saurait mieux trahir la mémoire des combattants. Il est vrai que l’Élysée a déclaré que « le sens de la commémoration du 11 novembre, ce n'est pas de célébrer la victoire de 1918 ». Alors qu’a-t-on célébré ? Sans vergogne, le site de l’armée de l’air a répondu à cette question qu’il s’agissait d’honorer « cent ans d’amitié franco-allemande » ! Les poilus de 14-18, les déportés de 39-45, les familles des victimes d’Oradour sur Glane apprécieront. On sait que l’absence d’esprit national a gagné les hautes sphères de l’État mais il y a tout de même des limites.

 En tout cas, l’eurocratie, qui nous invite à oublier notre Histoire et à perdre toute mémoire, est à la seule mesure de l'Allemagne, laquelle est l’artisan essentiel du projet euro-fédéral contre les nations[2]. L’affirmation de la puissance allemande passe par le rabaissement de l'État-nation français, véritable hantise des dirigeants allemands qui, n’ont de cesse d’imaginer les moyens de sa disparition. C'est pourquoi l’Allemagne encourage les autonomies régionales et ethniques chez ses partenaires et voisins directs ou indirects. Alors qu'elle a imposé son unification, la Germanie rêve de faire éclater les autres nations grâce à la construction européenne. À la chancellerie de Berlin, comme dans les bureaux des présidents des grandes entreprises d'Outre-Rhin, on ne cache plus son jeu, lequel vise à un rééquilibrage géopolitique du vieux continent visant à remplir le vide laissé à l’Est par l’écroulement de l’Union soviétique et faire de Berlin le centre politique d’une « Europe nouvelle ».

C’est une bonne raison pour sortir de l’Union européenne puisqu’en finir avec l’Europe allemande c’est en finir avec l’Union européenne. À vrai dire rien n’est plus urgent que le Frexit dans la mesure où il s’agit de récupérer tous les instruments de souveraineté – politiques, économiques, juridiques, militaires, linguistiques…- de notre État-nation pour lutter contre les innombrables dangers qui menacent la France. À commencer par un ultralibéralisme contesté par le pays réel dont le mouvement des « Gilets jaunes » exprime l’indignation face à un État, de plus en plus effacé, qui ne tient plus son rôle de défenseur du bien commun, d’arbitre de la vie économique, et de régulateur contre la cherté de la vie.

 

 

[1] Coralie Delaume, Le couple franco-allemand n'existe pas. Comment l'Europe est devenue allemande, Michalon, 2018.

(2) V. notre ouvrage L'Etat-nation face à l'Europe des tribus, Le Cerf, 2017


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27 réactions à cet article    


  • Olivier 18 janvier 2019 11:08

    « On sait que l’absence d’esprit national a gagné les hautes sphères de l’État mais il y a tout de même des limites. »

    Hélas justement non, dans ce domaine il n’y a pas de limites. Depuis le départ de de Gaulle, la seule politique de nos élites a consisté à liquider tous les attributs d’identité et de souveraineté de la France au profit du fédéralisme européen et du mondialisme messianique.

    Pour nos dirigeants la France est un concept dépassé à faire disparaître, et en premier lieu sa population dont on organise le remplacement par l’immigration de masse.

    Maintenant on est bien obligé de constater que la population ne s’est en rien opposé à cette dérive mortelle et continue à voter pour cette anti-élite de saboteurs (2/3 des votes en 2017 pour l’employé des Rothschild Macron). 

    Il n’y a plus de force vitale dans ce peuple, ce qui le condamne à court terme.


    • Mores 18 janvier 2019 11:11

      Bravo M Saint-Prot

      Vive la France


      • François Vesin François Vesin 18 janvier 2019 16:03

        Quel silence inquiétant

        Aucune voix officielle ne crie à la trahison

        Aucun appel à de gigantesques rassemblements

        Aucune revendication de consulter le Peuple

        Aucun espoir de référendum 

        Rien que le silence

        Comme avant un cataclysme

        Juste la promesse d’une suprême infamie

        Pétain avait eu Montoire, Macron aura Aix-la-Chapelle 

        fasse le ciel que vienne vite son Nuremberg


        • cathy cathy 18 janvier 2019 16:17

          Parce que l’Allemagne n’a t’elle pas non plus vocation à oublier son histoire ? Ce n’est pas devant l’Allemagne, mais tout simplement au gouvernement européen que nous devons remettre les clés de la France.


          • lisca lisca 20 janvier 2019 08:58

            @cathy
            L’Allemagne aurait vocation à oublier sa passionnante histoire ? Grand merci pour Beethoven, Frédéric de Prusse et Charlemagne ! Sans oublier les artisans excellents qu’elle a produits, les inventeurs et leurs inventions hautement technologiques (volés, comme son or), les poètes et penseurs, l’héroïsme, nos Francs à nous qui donnèrent leur nom à la France. Son malheur actuel (invasion migratoire, bas salaires, banquiers, OTAN, masochisme, inculture et vulgarité généralisée) lui vient de ses pires ennemis qui sont aussi les nôtres.
            Comme disait le général de Gaulle : « quand même, les Allemands, quel grand peuple ! » Même s’il a subi le même lavage de cerveau que le peuple français, et peut difficilement exprimer son sentiment profond, ne pas le confondre avec Merkel ! Protestante la mémère ? Une protégée de la RDA, oui !
            Ne pas oublier que les Allemands ont précédé les GJ : ils criaient bien avant que le Français déclarent « Macron démission ! » : « Merkel muss weg ! » (casse-toi donc !). Et leurs réunions ont duré longtemps, avant d’être interdites.




              • illiadegun illiadegun 19 janvier 2019 02:53

                @samy Levrai  : je suis tombé par hasard sur cette heure et demie de déchiffrage de ce satané traité par Asselineau en lisant sur le site RI l’article des avocats dénonçant -entre autres- les abus du parquet mettant les gilets jaunes dans des boxes de verre un outrage à la présomption d’innocence en les coupant des relations avec leur avocat etc.. Puis en lisant les commentaires une personne a mis la vidéo d’Asselineau..C’était la 1ère fois que j’allais écouter cet homme et je me suis surpris à le suivre entièrement sur cette haute trahison de Macron ( en glissant sur les moments où Asselineau dit « j’en ai parlé depuis 8 ans, »voyez ma vidéo de 2011« car je suis allergique au prosélytisme mais je me contentais de ses références historiques. .
                J’en ai froid dans le dos . Traité d’une manière limite »historien« j’ai apprécié ce n’est pas pour autant que j’irai me précipiter sur le site UPR qui m’est inconnu et j’invite un max de GJ à prendre connaissance de cette imposture de Macron.L »AFFAIRE EST GRAVISSIME..DANGER .


              • mmbbb 19 janvier 2019 08:47

                @samy Levrai et toi opu es tu a l exreme centre de l UPR un bon mot pour 2019 vas te faire foutre  Je n aime pas ta suffisance , la caractéristiques des miltants de l UPR 


              • Attila Attila 19 janvier 2019 09:39

                @mmbbb
                Elle est où la suffisance ? Samy Levrai se contente de donner un lien vers un document d’analyse. C’est tout de même aussi pour ça qu’on vient sur Agoravox.

                .


              • mmbbb 19 janvier 2019 10:39

                @Attila je suis rancunier, lors d un commentaire , il me fit non pas un reproche circonstancie mais un commentaire désobligeant D ailleurs c est la marque de fabrique de ces auteurs ou autres commentateurs de ce media . Un des joli paradoxe , est celui ci ; Ils ne cessent pas de s en prendre aux liberaux aux USA c est leur leitmotiv , mais ils censurent des que leur subitilite est chatouillee . Ce sont des petits staliniens , ils n apprecient que des leches culs . Ils se pretendent de gauche et ouvert d esprit J ai appris dans la vie que c etait les plus putes Sauf que ces Verdi Lamory et l autre scientifique de mes deux Du machin et ceux que j oublie , censurent . Qu ils ne se meprennent pas , ce n est pas tres grave au regard de l immense audience de ce media Ils se croient sur BFM TV . J ai au moins un respect pour Spataccus qui n a jamais opte pour la censure Qu il aille se faire foutre Levrai et les autres , D ailleurs Fi Fi d acier d acier etait dans la meme ligne . Je commence a douter de la pertinence de ce parti l UPR , Ces representants dans ce media sont des repoussoirs tant leur condescendance est grande . A ce rythme , Asselineau pourra ramer longtemps tres longtemps . Ces representants le désservent plutot et je n ai jamais vote UPR Ce n est pas par le mepris que l on fédère . Ce sont des Macon qui s ignorent , leur suffisance les éblouit .


              • Samy Levrai samy Levrai 19 janvier 2019 12:29

                @mmbbb
                Ta betise te conduit..., apprend à reflechir avec ton cerveau plutôt qu’avec tes fesses et tu pourra passer dans la resistance, pour l’instant tu n’es pas qualifié et tu ne sembles pas pouvoir apprendre.


              • mmbbb 19 janvier 2019 13:44

                @samy Levrai tu vois ducon tu reponds comme tu me l avais fait et j en suis fort aise J e n attends rien de mieux de toi Je te conchie abruti Je n ai pas attendu pour penser et reflechir et ecrire et je te laisse a ton mepris et a ta suffisance Ce n est pas en lisant tes commentaires que l on risque d avoir une embolie cérabrale C ’est tout de même un avantage On ne peut pas dire que tu fasses preuve d une tres grande analye et de recherches poussees hormis d avancer des redondances ideologiques et de repandre ta morgue . Quant « a apprendre a reflichir avec ton cerveau » , il faudrait deja eviter d avancer des truismes avant de donner des lecons de physiologie avancee . J ai deja essaye de penser avec mes pieds cela ne fonctionne pas .. Ne serais tu pas tres con . Ne serais pas atteint de troubles qui te fasses dire des banalites outrancieres . La abruti, ton cerveau est en rade Je t en donne une autre et gratuite un bon truisme que tu pourras ressortir « je marche avec mes pieds , j ai essaye avec les mains c est plus difficille . Tu reponds exactement comme tu l avais fais .et comme je l attendais. Tu te comportes tel un colon envers » un negro " de la belle époque. Celui qui dénie a autrui aucune intelligence. Neanmoins tu prodigues des valeurs morales vehiculées par l UPR , tu es un representant del hyper centre de ce mouvement qui pourtant est aux antipodes de ta pensée nauséabonde . Par ailleurs tu ne cesses pas de t en prendre aux liberaux . Ne serais tu pas completement tare ! .Vas te faire foutre et tres profond. Reponse circonstancie et argumente d un cerveau qui ne pense pas . 


              • Samy Levrai samy Levrai 19 janvier 2019 17:27

                @mmbbb
                Que veux tu quand on trouve un âne assez con pour réagir à chaque fois, l’âne est mis à contribution pour se montrer toujours plus ridicule... mais tu as raison ce n’est pas sportif tu es sans défense et plutôt limité...
                Sinon coté politique tu es encore plus con, alors restons sur tes variations hormonales , elles sont si rigolotes !


              • mmbbb 20 janvier 2019 19:31

                @samy Levrai j en reviens a ton argumentation a part d employer des poncifs . ce n est guere brillant Il t accepte a UPR ? Il est vrai que ce mouvement a besoin de voix , Asselineau est pret a a ramasser la merde . Et tu es une grosse merde . Quant a Asseleneau on reparlera de son score au prochaine election . Je te conchie 


              • Samy Levrai samy Levrai 23 janvier 2019 23:46

                @mmbbb
                Alors l’âne, tu continues à braire sur commande ? pas cool de me faire travailler les zygomatiques à toutes heures.


              • Roubachoff 19 janvier 2019 01:23

                D’abord, bravo à l’auteur, qui démonte ce traité sans tomber dans les délires de certains. Macron ne vend pas la France à l’Allemagne, il fait simplement allégeance à cette Europe Allemande qui plaît tant aux « entrepreneurs » et aux éditorialistes. Qui ne connaît ces milieux, y compris culturels, où il est du dernier chic de conspuer la nation et sa souveraineté ?

                Ce traité calamiteux m’inspire quatre remarques. Deux qui vont dans le sens de l’article, et deux plus polémiques.

                1. Le plus étonnant, dans ce torchon, c’est son agressivité vis-à-vis des vingt-cinq autres membres de l’UE. Comme si l’Europe, enfin débarrassée des Anglais, n’était plus qu’un club de pays mineurs condamnés à se soumettre à la domination franco-germanique. Mettons-nous à la place d’un Italien ou d’un Espagnol. Quel soufflet ! Et quel triste rappel d’un piteux armistice. Sur ces bases, comment Macron et Merkel comptent-ils approfondir l’intégration européenne que j’abomine, inutile de le préciser.
                2. Pragmatiquement parlant, ce texte repose sur un mensonge. Car la convergence économique, fiscale et sociale ne conduira pas à la prospérité mais à la poursuite de la politique ordo-libérale qui organise la régression généralisée. Croit-on sérieusement que les dirigeants allemands, après vingt ans de paupérisation à marche forcée de leur population ( eh oui, mais ça les « bons chiffres de l’économie ne le montrent pas) accepteront de s’aligner sur des standards français plus favorables au peuple ? La politique destructrice de Macron pas celle dont il parle mais celle qu’il fait démontre amplement le contraire.
                3. Il faudrait moins idéaliser De Gaulle… Déjà, son œuvre de réconciliation nationale reposait sur une forme de révisionnisme. En gros, ça consistait à minorer les exactions de Pétain et de la collaboration. Son rapprochement avec l’Allemagne, précoce et superficiel, allait dans le même sens. Moins l’Allemagne était coupable, et plus sa complice, la France, devenait innocente. Dans un contexte international (guerre froide) qui incitait à trop de clémence avec l’Allemagne, cette générosité mal inspirée ouvrait (déjà) la voie à des monstres froids comme Merkel. Me permettra-t-on de rappeler qu’elle rangeait, il n’y a pas si longtemps, la RDA parmi les »victimes de la Seconde Guerre mondiale« parce qu’elle était tombée entre les mains des Russes ?
                4. Entendre parler de »réconciliation franco-allemande« suffit à me donner des sueurs froides. Enfin, on ne s’était pas querellés pour une histoire de pain au chocolat à la récréation ! Entre 1933 et 1945, l’Allemagne a commis tous les crimes imaginables et mis un continent à feu et à sang. C’est plus grave qu’une fâcherie, non ? Or, ce fichu traité commence par une homélie sur cette »réconciliation".

                PS : Donneurs de leçons, passez votre chemin. Au début des années soixante-dix, englué dans la propagande pré-européiste, j’ai débarqué en Allemagne certain de tomber sur des gens extraordinaires qui avaient fait un admirable retour sur eux-mêmes. La réalité s’est révélée beaucoup plus… nuancée, et elle l’est restée. Depuis, j’ai toujours gardé des liens avec ce pays, même si la liste des désaccords est de plus en plus longue et douloureuse.


                • Legestr glaz Legestr glaz 20 janvier 2019 19:52

                  @mmbbb

                  Vous écrivez : « Meme les anglais ont du mal a sortir de l euro » ! Sans blague !

                  Il faut vraiment arrêter de commenter, vous dîtes à peu près n’importe quoi.


                • mmbbb 19 janvier 2019 09:15

                  In fine , de Gaulle fut tant hait par cette gauche si moderne si en avance , Miitterrand porte par la vague intellectuelle de cette gauche aura trahit la France Ce fut l homme d etat le plus funeste de la cinquieme . Lui qui fut presente comme un homme retors s est neanamoins trompe lourdement . Il voulut clouer l Allemagne avec l euro , c ’est exaxtement l inverse qui s est produit . C ’est Seguin qui a ete le plus clairvoyant. Il enonca dans un discours a l Assemble nationale pendant la campagne du traite de Maastricht que l Allemagne ne se soumettrait jamais , Il avait predit que l Euro deviendrait l euro mark . Il fut classe avec mépris de « nononiste » par la classe politique superieure . Il ne recut que lazzis quolibets , ces intellos qui nous promirent une europe forte prospere . Georges Frieedman, politologue americain tint une unterwiew dans l Express ce printemps dernier. Il considere la France comme une colonie de l Allemagne , le principal interlocuteur des USA en Euroep est l Allemagne . Et nous sommes si fier d etre l armee supplétive des USA . Quant a moi j ai une certaine admiration piur ce pays , les francais sont des roquets , ils passent leur temps a aboyer, les Allemands sony plus serieux et ont une plus grande culture d entreprise , sur le long terme, cela paie Notre education nationale est pourrie par l ideologie . 


                  • Zeina el Tibi 19 janvier 2019 11:41

                    Excellent article

                    A bas l’Europe allemande. Vive la France


                    • pierre 19 janvier 2019 18:05

                      sûr de ne pas oublié un « u » dans votre pseudo ?


                      • soi même 20 janvier 2019 01:17

                        Le problème est de quel droit ce traité à été signé au mon de la France ?


                        • InstitutInter 20 janvier 2019 10:25

                          Oui le problème est de savoir si un président qui ne représente que 25% des électeurs peut brader le pays au sein de ce que M Saint-Prot qualifie d’Europe allemande. Et se le traité est soumis à la ratification parlementaire il y a gros à parier que le régime réunira une majorité de godillots additionnée aux parlementaires d’une droite libérale et sans esprit national. Il faudrait soumettre cet infâme traité au référendum. Mais on peut être sûr que le système ne le fera pas et qu’on continuera la marche vers la démission nationale dans le dos des Français....


                          • Charles Saint-Prot CSPOEG 20 janvier 2019 10:44

                            A bas l’Europe allemande Résistance française !


                            • InstitutInter 20 janvier 2019 11:17

                              Je viens d e lire le livre de Charles Saint-Prot, L’Etat-nation face à l’Europe des tribus aux éditions du Cerf. Tous les Français devraient lire cet ouvrage de salut public


                              • Charles Saint-Prot Charles Saint-Prot 22 janvier 2019 10:03

                                J’ajoute qu’on nous dit que ni l’accord de Marrakech, ni le traité franco-allemand, n’auront de conséquences ; l’accord ne serait pas contraignant et le traité infâme ne changerait rien§ Alors pourquoi les signer s’ils ne servent à rien ? Bien sûr on nous trompe une fois de plus. Tout cela annonce la fin programmée de notre nation. Et tout cela dans le plus grand silence de la quasi-totalité de la classe politique complice de l’assassinat de la France.


                                • andre andre 24 janvier 2019 18:54

                                  Vive la France et à bas ceux qui trahissent

                                  L’esprit de collaboration s’installe partout

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