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La France s’apprête à être le premier pays au monde à bannir un aliment végétal sain en restauration collective

La France a ratifié la Constitution de l'Organisation Mondiale de la Santé, qui définit que la « santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d'infirmité.  »

Dans ces conditions, lequel du complexe militaro-industriel ou du complexe agro-industriel est le plus néfaste pour la santé publique ?

Une saisine de l'ANSES par le Ministère de l'Agriculture et de la Santé sur les risques sanitaires liés à la consommation d’aliments contenant des isoflavones et la possibilité d’en servir en restauration collective a mené à un avis conseillant l'interdiction pure et simple du soja dans la restauration collective, sur la base d'études réalisées sur des rats... qui n'ont jamais mangé de soja de leur vie, mais à qui l'on a injecté, par voie orale, des doses d'isoflavones préparées pharmacologiquement.

Pourquoi une étude sur les isoflavones, œstrogènes d'origine végétale, et pas sur les œstrogènes alimentaires d'origine animale ? La raison est tout simplement très éloignée de véritables préoccupations de santé publique...

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Si quelqu’un doutait encore que la France soit aujourd’hui l’un des pays les plus soumis aux lobbies – pour ne pas dire l’un des plus corrompus au monde – voici un exemple flagrant : selon le dernier rapport du SIPRI, la France est désormais le deuxième plus grand exportateur d’armes au monde, juste derrière les États-Unis, et devant la Russie et la Chine.

Mais la France est également parmi les premiers exportateurs de produits laitiers transformés et de lait de vache au monde, en perte de croissance ces dernières années.

C'est dans ces conditions que le gouvernement a saisi l’Agence nationale de sécurité sanitaire et de l'alimentation (ANSES) sur les aliments à forte teneur en isoflavones (dont l'un des plus connus, à part la bière, est le soja, principal concurrent des produits laitiers) et que l'ANSES a officiellement recommandé l’interdiction des aliments à base de soja dans la restauration collective, invoquant une prétendue surconsommation de phytoestrogènes.

Or, ces composés (les isoflavones alimentaires du soja) sont largement reconnus pour leurs effets bénéfiques sur la santé, (le soja est consommé depuis des millénaires en Asie), contrairement aux œstrogènes d’origine animale présents dans les produits laitiers – qui ne sont eux jamais remis en cause, malgré tous les signaux scientifiques.

« Comment les aliments à base de soja peuvent-ils à la fois avoir des effets pro-œstrogéniques (protecteurs des os, réduction des bouffées de chaleur) et anti-œstrogéniques (prévention des cancers du sein et de l’endomètre) ? »

« Y a-t-il des personnes qui devraient éviter le soja ? Oui, les personnes allergiques. Mais une enquête nationale a montré qu’environ 1 personne sur 2 000 rapporte une allergie au soja – soit 40 fois moins que le lait de vache, et 10 fois moins que d'autres allergènes communs (poissons, œufs, crustacés, blé, arachides...).  »
— NutritionFacts.org – Is Soy Bad for You ? Who Shouldn't Eat It

Ainsi, la France s'apprête à devenir le premier pays au monde à bannir un aliment végétal sain en restauration collective, pendant que les produits laitiers, viandes transformées, aliments gras, sucrés et ultra-transformés – parfois classés cancérogènes – restent encouragés dans les assiettes.

Ce choix n’est qu’un nouvel exemple d’attaque en règle du gouvernement français contre la santé publique, le bien commun et l’environnement, dans un contexte déjà préoccupant : assouplissement des règles sur les pesticides, relance de l’industrie de l’armement, affaiblissement des normes environnementales.

Pendant ce temps :

  • Le groupe présidentiel a perdu les trois dernières élections nationales - en excluant la présidentielle 2022, où Emmanuel Macron a profité du contexte de la guerre en Ukraine (qu'il a volontairement laissé dégénérer depuis 2017), pour éviter une vraie campagne démocratique,

  • Et malgré cela, le président continue à placer ses proches à tous les postes clés, au mépris des signaux envoyés par les électeurs.

Je vis en Bretagne, première région de production laitière de France, et où l’État prévoit également la production de 24 000 obus par jour dans la Fonderie régionale, soutenue par une entreprise se présentant comme un "leader des énergies et technologies vertes" (Europlasma).

Les néo-ruraux sont même empêchés de se plaindre des pollutions agricoles, via des clauses de voisinage destinées à faire taire les citoyens qui souhaitent juste vivre dans un environnement sain.

Tout cela est profondément inquiétant. Je vous invite à interpeller le Président de la République, le Premier Ministre et vos députés sur ces décisions aberrantes, qui vont à l’encontre des données scientifiques, des impératifs de santé publique, et de la transition écologique.

Dans l’attente d’un signal de courage politique de votre part.


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132 réactions à cet article    


  • Com une outre 26 mars 11:55

    Le soja originel est une rareté dont on ne sait pas si il en reste vraiment : il n’y a plus que du soja « ogm ». Alors... ? Quelles conséquences à long terme, y compris sur la santé ?


    • Abolab 26 mars 12:20

      @Com une outre
      Oui, comme l’auroch originel ? Néanmoins, il existe du soja bio également.


    • Legestr glaz Legestr glaz 26 mars 13:35

      @Abolab

      Mais, même d’origine biologique, ce soja contient force ’« anti-nutriments ».

      Le soja n’est pas sain pour l’espèce humaine. Ce n’est pas sa nature que de manger cette plante. Des baies, des légumes feuilles, des légumes racines. Pour le reste, on oublie !


    • Abolab 26 mars 14:41

      @Legestr glaz
      Toute molécule extraite et concentrée de manière pharmacologique est un « anti-nutriment » ou un « poison » en fonction de la dose. Toute molécule, qu’elle soit d’origine végétale ou animale, a des effets toxicologiques quand extraite et séparée de son contenant naturel. Ma question est donc : pourquoi réaliser une étude sur les isoflavones et pas sur les estrogènes alimentaires d’origine animale... dont les effets sont considérés comme étant beaucoup importants sur notre physiologie... car ce sont des molécules animales et nous sommes des animaux. Tout comme les virus animaux peuvent nous nuire, tandis que les virus végétaux ne sont pas adaptés à notre physiologie...


    • Seth 26 mars 14:54

      @Abolab

      car ce sont des molécules animales et nous sommes des animaux.

      Et alors, c’est ça qui vous choque ? Je prépare la nourriture de mon chien avec 1/3 de viande. Les chats et les félins en général ne mangent que cela tout comme les rapaces.

      L’homme est classé comme omnivore consommant de la viande. Le chasse remonte à la préhistoire et aux premiers hommes, etc...

      Si vous avez une position végane, ayez l’honnêteté de le dire.


    • Abolab 26 mars 15:02

      @Seth Être omnivore, cela veut dire que l’on peut manger un peu de tout pour survivre. Dans les sociétés modernes, la nourriture est abondante, nous ne sommes pas obligés de manger n’importe quoi pour simplement survivre, donc nous ne sommes pas obligés de manger tout et n’importe quoi. On peut survivre en mangeant de la viande et des produits laitiers, mais cela ne veut pas dire pour autant que c’est optimal pour notre santé et notre longévité.


    • Seth 26 mars 15:57

      @ Abolab


      Aucune réponse sur votre positionnement vegan ou non.

      Quant à sous-entendre que manger de la viande revient à manger « n’importe quoi », merci de nous expliquer ce point de vue. Manger de la viande ne signifie pas ne pas manger autre chose, ce qui caractérise l’omnivore par excellence et est nécessaire à son équilibre.

      Tout dépend des espèces vivantes : les chiens sont des carnivores opportunistes et c’est pour cela qu’on ne leur donne pas que de la viande. Le mien aime chasser les pommes et les mirabelles et il a même un faible pour les « fruits » des cyprès. C’est dans sa nature, comme dans la nôtre de manger de tout.


    • jjwaDal jjwaDal 26 mars 20:25

      @Legestr glaz
      « Le soja n’est pas sain pour l’espèce humaine ». Votre opinion qui est contraire aux connaissances que nous avons sur ce sujet. Il y a un quasi consensus sur ce sujet et plusieurs milliers d’années de recul en Asie pour affirmer qu’il n’en est rien.
      Bien sûr si on consommait quotidiennement l’équivalent de 15 steack de soja la science actuelle ne peut garantir l’innocuité d’un tel régime mais si vous consommez 15 bières ou 15 saucissons par jour il en serait de même...


    • Abolab 26 mars 21:03

      @Seth
      Manger de tout est un conditionnement culturel. C’est ce que les autorités sanitaires veulent vous inculquer dès le plus jeune âge pour faire marcher la machine économique. Cependant, avec la connaissance de soi et l’accentuation de votre sensibilité, vous pouvez découvrir quels aliments vous attirent le plus et vous conviennent le mieux. Tous les aliments végétaux ne conviennent pas à tout le monde, c’est un cheminement, un apprentissage, une découverte. Quand à mon positionnement vegan ou non, il n’a pas vraiment d’importance dans notre discussion. C’est une décision personnelle qu’il vous incombe de faire, dans le secret de votre intimité, un peu lorsque vous allez dans un isoloir pour voter.


    • Abolab 26 mars 21:05

      @Seth, votre propre positionnement bien sûr, pas le mien.


    • OJBA 30 mars 15:26

      @Seth chiens sont des carnivores, les félins sont des carnassiers stricts. Mais en domesticité, les régimes alimentaires peuvent changer. Par contre les humains, comme vous le dites, sont des omnivores. Et pour un maintien en bonne santé, doivent manger de tout.Tout régime spécifiquement restrictif est une hérésie. Mais fait le bonheur (financier) du corps médical, des labos et de leurs épiciers pharmaciens.


    • leypanou 26 mars 12:00

      Si quelqu’un doutait encore que la France soit aujourd’hui l’un des pays les plus soumis aux lobbies – pour ne pas dire l’un des plus corrompus au monde  : un exemple, il y a 13 pays en Europe où il n’y a aucune obligation vaccinale, et dans ces pays là, les enfants ne sont pas plus malades ou chétifs, mais la France n’en fait pas partie.

      Pire, les « sachants » ont encore augmenté le nombre de vaccins obligatoires pour les enfants le 1er janvier 2025.


      • Seth 26 mars 12:20

        Il y a des dizaines d’années déjà qu’on connaît les méfaits de la surconsommation de soja et les problèmes de ses flavonoïdes, ce n’est pas nouveau.

        Le problème en est la surconsommation, notamment chez les végétariens / végans en France : lait, yaourts, tofu, constituants de pseudo-viandes, etc.

        Les pays orientaux en consomme certes mais raisonnablement et parmi d’autres nourritures.

        Et ne pas confondre soja et haricots mungo.


        • Abolab 26 mars 12:22

          @Seth
          Et la (sur)consommation de lait et de produits laitiers ? 


        • Seth 26 mars 12:27

          @Abolab

          C’est un autre sujet. Le lait en soi n’est pas adapté aux humains adultes.

          Tout ceux qui comme moi se sont vu administrer tout gosse un grand bol de café au lait tous les matins s’en souviennent. Indigeste, estomac lourd, demi-sommeil... Ça c’est un fait aussi.

          Mais la plupart de ses sous-produits sont assimilables sans problème à partir du moment où ils ne contiennent plus ou très peu de lactose.


        • Seth 26 mars 12:28

          @Seth

          Mais il y a aussi bien sûr l’énorme problème de la nutrition des animaux qui le produise.


        • Abolab 26 mars 12:42

          @Seth
           Les estrogènes d’origine animale sont beaucoup plus puissants dans leurs effets que les phytoestrogènes... et les deux ne viennent pas dans le même paquet nutritionnel. Donc la question est : pourquoi l’Etat a-t-il saisi l’ANSES sur la question des phytoestrogènes et pas sur les estrogènes alimentaires d’origine animale ? Il aurait été très facile de faire une étude comparative même. De plus on donne du soja OGM pour produire les produits laitiers contenant ces estrogènes animaux...


        • charlyposte charlyposte 26 mars 13:01

          @Abolab
          Sources ?


        • Legestr glaz Legestr glaz 26 mars 13:31

          @Seth

          Un bon beurre demi-sel ! 


        • Abolab 26 mars 14:48

          @charlyposte

          « Les phytoestrogènes sont 100 à 100 000 fois plus faibles que l’hormone endogène et agissent de manière similaire aux modulateurs sélectifs des récepteurs d’œstrogènes dans la mesure où leur activité dans différents tissus peut être anti-œstrogénique ou pro-œstrogénique. » Source : Integrative Medecine


          Les estrogènes d’origine animale sont beaucoup plus similaires à nos estrogènes endogènes parce que nous sommes des animaux. Mais étrangement, aucune étude de toxicité n’est demandée pour tous les estrogènes bovins ou d’autres animaux que nous mangeons...

        • Seth 26 mars 15:25

          @Legestr glaz

          Je suis perso un grand utilisateur de crème fleurette (la vraie, facile à distinguer). 
           smiley

          Pour connaître le bonheur dès le matin : café d’Éthiopie (de préférence du Sidamo), crème fleurette et sucre. Et surtout pas de lait ou succédanés de soja !

          En y rajoutant de l’huile de coco parfumée et éventuellement un peu de beurre, le bonheur absolu, et pas besoin de manger quoi que ce soit : on tient toute la matinée sans avoir faim. En remplaçant le sucre par un édulcorant (de préférence erythritol et sucralose), c’est le petit déjeuner kéto « bulletproof ».  smiley


        • jjwaDal jjwaDal 27 mars 11:33

          @Seth
          Ni végétariens ni végans n’ont besoin de consommer des quantités appréciables de soja. Il se trouve que beaucoup ne semble pas connaître le maintien d’un bon équilibre alimentaire hors produits carnés, ce qui est pourtant fort simple.
          On a ici toute la gamme de légumineuses qui fournissent à peu près autant de protéines que le soja, besoins souvent surestimés d’ailleurs, les oléagineux, certaines céréales, etc...
          La France n’a pas vraiment le climat pour la culture du soja, donc autant consommer local si on a la fibre verte.


        • Étirév 26 mars 12:23

          En cette époque actuelle où la compétitions la plus absurde, et qui plus est dans tous le domaines, semble être à son apogée (du moins l’espère t-on), les supporters du suffrage universel politique et de la démagogie électorale passionnelle peuvent être fiers d’eux.

          Il semble que le prochain président de ces derniers « supporters » de ce système pourrait-être ou Bardella, ou Hanouna.

          Ceux-la, assurément, regretteront, après coup, et en leur temps, l’ancien président Macron, comme ils regrettent aujourd’hui Nicolas Sarkozy.

          Seule la bêtise humaine donne une notion de l’immensité.


          • leypanou 26 mars 12:31

            @Étirév
            Ceux-la, assurément, regretteront, après coup, et en leur temps, l’ancien président Macron  : propos de quelqu’un qui a probablement pris des produits euphorisants smiley


          • Seth 26 mars 12:42

            @Étirév

            Et le soja dans tout ça ?  smiley


          • rogal 26 mars 14:07

            @Seth
            Et le soya, à côté de ça ?


          • xana 26 mars 12:54

            Ah le bonheur de vivre dans la campagne Roumaine et d’y consommer les produits de nos propres champs. Et des soues à cochon de nos voisins !

            Oui, chez nous personne ne consomme du soja, qu’il soit vrai ou faux. Et très peu de monde mange de la viande de boeuf, comme les habitants des villes.

            C’est effectivement moins varié qu’en France ou dans les villes, mais du moins sait-on comment c’est produit. Et pourtant c’est nettement moins cher...


            • chantecler chantecler 26 mars 13:03

              @xana
              Et la volaille ?


            • charlyposte charlyposte 26 mars 13:20

              @chantecler
              La volaille Ukrainienne ! smiley


            • xana 26 mars 16:19

              @charlyposte
              OUi, hélas. Ca se vend à des prix bradés. Et comme ici le prix est le premier critère d’achat, il est primordial de connaître personnellement le fournisseur.
              Même au marché les volailles sont le plus souvent d’origine douteuse.
              Nous n’achetons qu’à des voisins qui élèvent eux-mêmes porcs et volaille. C’est plus cher mais on sait ce que les animaux ont mangé...


            • Legestr glaz Legestr glaz 26 mars 13:29

              Mais c’est vrai que pendant au moins 2 millions d’années nos lointains ancêtres ont consommé cet aliment « sain » qu’est le soja ! Ils aimaient beaucoup le brouter ! 

              Nos lointains ancêtres étaient des « carnivores-charognards », qui mangeaient la moelle osseuse et la cervelle sur les carcasses, et, le moins que l’on puisse dire, c’est que cela a réussi à rendre l’animal humain bien plus intelligent que ses congénères. 

              Mais on peut faire croire que le « soja » est un aliment sain ! Parce que, en effet, le « soja » contient des « anti-nutriments comme, par exemple : des inhibiteurs de trypsine, des phytates, des oxalates, des isoflavones et des saponines.

              Et l’acide phytique, pour ne citer que lui, est un très vilain chélateur de minéraux, c’est à dire qu’il empêche ou réduit fortement leur assimilation. Mais, toute vérité n’est pas bonne à dire. Parce que, la »très grande majorité« du soja consommé, »n’est pas fermenté" et contient de grandes quantités de phytates. 

              Pour un aliment sain, c’est pas merveilleux ! 


              • Abolab 26 mars 14:56

                @Legestr glaz
                Si l’on isolait toutes les molécules connues que l’on trouve dans la viande ou les produits laitiers, et notamment celles issues de leur cuisson et qu’on réalisait les mêmes tests de toxicité que pour les isoflavones, l’ANSES devrait éliminer tout aliment animale de la restauration collective... Et les pauvres rats subissant ces expériences seraient sans doute en bien moins bonne santé que ceux de leur étude sur les isoflavones. Des études sur la caséine (principale protéine du lait) faites par T Colin Campbell au NIH au XXe siècle ont montré sur toutes les coutures comment des quantités de caséine similaires à la consommation animale entraînaient des cancers du foie chez les rats exposés à une aflatoxine, mais rien pour les rats mangeant des protéines végétales comme celles du soja.... Pourquoi l’ANSES ne s’en alarme pas ? Les aflatoxines sont régulièrement trouvées dans l’alimentation, comme récemment dans le sarrasin... Donc si vous buvez du lait de vache avec votre galette de sarrasin contaminée par de l’aflatoxine, vous avez de grandes chances d’abîmer votre foie. Par contre, si vous buvez du lait de soja, l’effet est protecteur... et vous ne risquez pas grand chose... L’ANSES devrait conseiller le lait de soja en replacement du lait de vache pour notre sécurité alimentaire, pas l’inverse !


              • Seth 26 mars 15:06

                @Legestr glaz

                Le soja était un aliment de remplacement et « de pauvres » et rien d’autre.

                En parlant des Orientaux il ne fait pas vraiment partie de la cuisine chinoise par exemple où on consomme pourtant pas mal de végétaux « bizarres » et inattendus (pousse de bambou, pousses de certaines fougères, têtes des pieds de petits pois, etc...). La sauce de soja aussi, c’est vrai.

                Le tofu y est rarement consommé seul mais présent parfois mélangé à d’autres éléments dont la viande, possiblement pour y pallier en raison de son coût.

                Les « pousses de soja » ne sont pas du soja.


              • Abolab 26 mars 15:06

                « des quantités de caséine similaires à la consommation humaine »


              • Seth 26 mars 15:30

                @Abolab

                Vous faites une fixette sur le lait ou vous défendez le soja ? Hors toute question d’éternité ou de mort de ceci-cela, tout ce qui est un sous-produit du soja est au mieux sans goût et au pire dégueu.


              • Abolab 26 mars 15:57

                @Seth
                C’est tout l’art de la cuisine que de rendre goûteux des aliments qui sont naturellement fades. La nature a créé la cuisine, car les êtres humains ont besoin d’une alimentation diversifiée. C’est en mélangeant les aliments entre eux que les êtres humains trouvent du plaisir à manger, et c’est d’autant plus désirable que vous consommez alors un grand nombre de nutriments. Cet aspect naturel a cependant été mis à profit par l’industrie agro-alimentaire, qui vous propose aujourd’hui des aliments ultra-goûteux et ultra-transformés mais souvent peu nutritifs, et c’est ce qui est néfaste à la santé.


              • Legestr glaz Legestr glaz 26 mars 16:00

                @Abolab

                Il n’y a aucun anti-nutriment dans la viande. Aucun. A la seule condition que l’animal soit élevé selon sa nature et sans antibiotique. Evidemment une vache n’est pas faite pour manger du mais ou du soja. 

                J’attire simplement votre attention, et l’attention du lecteur, sur les anti-nutriments, parfaitement bien identifiés, présents dans les plantes. Il ne faudrait consommer que les végétaux à feuilles vertes et les légumes racines. Les céréales et le soja passent à la trappe. Le riz et les pommes de terre sont encore acceptables surtout si l’on utilise le phénomène d’amidon résistant.

                Il faut pas confondre le lait et la viande. Il ne faut pas confondre le beurre, la crème et le lait. Dans le beurre, et un peu moins la crème, il ne subsiste pratiquement plus de « protéines laitières ». Le beurre et la crème sont des corps gras, des graisses, riches en vitamine A, parfaitement assimilables par l’organisme humain, mais aussi un peu de vitamine D et de la vitamine E.


              • Legestr glaz Legestr glaz 26 mars 16:01

                @Abolab

                Qui vous parle de consommer du lait ?


              • pemile pemile 26 mars 16:09

                @Abolab « Les aflatoxines sont régulièrement trouvées dans l’alimentation, comme récemment dans le sarrasin »

                Amusant d’utiliser un rappel de produits contaminés par un champignon comme argument, et pour accompagner les crêpes, le lait ribot (fermenté) c’est toxique ?

                « Par contre, si vous buvez du lait de soja »

                Tu dois aussi être énervé que l’appellation « lait de soja » soit interdite depuis 2017, non ?


              • xana 26 mars 16:28

                @Legestr glaz
                Il ne faut pas généraliser. Ce qui se passe actuellement est monstrueux, mais aucune de ces pratiques n’existait il y a 50 ans...
                J’ai vécu mon enfance avec des cartes d’alimentation, mais la nourriture était encore saine. Depuis 20 ans, nous n’achetons rien dans le commerce de masse.
                Notre alimentation est un peu plus chère et un peu moins variée, mais nettement plus saine que celle des villes. Il arrive certainement parfois que nous absorbions un peu de polluant mais ce n’est pas si difficile de se nourrir sainement encore de nos jours.
                Ensuite il nous faudra migrer en Russie pour ne pas se faire empoisonner...


              • Abolab 26 mars 16:37

                @Legestr glaz
                Vous mangez peut-être de l’auroch  ? Si non, permettez-moi de vous dire que vous ne mangez certainement pas un animal qui soit élevé selon sa nature... Les graisses animales sont les plus dangereuses, car ce sont elles les pièges à anti-nutriments. Les anti-nutriments, comme les PFAS, les dioxines, toutes les pollutions environnementales modernes s’accumulent dans les tissus animaux et particulièrement les cellules lipidiques. La graisse animale est ce qu’il y a de plus toxique et contaminé dans le monde alimentaire. Et c’est pourquoi une alimentation végétale est protectrice contre les toxines environnementales, comparativement à une alimentation centrée sur les animaux.


              • Abolab 26 mars 16:42

                @pemile Le rappel de produits contaminés est juste la partie émergée de l’iceberg de la contamination aux aflatoxines. Ces toxines sont des toxines naturelles produites par des moisissures. L’on ne peut y échapper, et chacun d’entre nous en consomme régulièrement à plus ou moins petites doses. Manger des protéines animales est donc un risque au regard de cette contamination de notre alimentation, surtout que de nos jours, nous stockons nos aliments et ne les consommons pas directement dans la nature. C’est pourquoi nous sommes plus exposés à ces toxines que nos ancêtres, même s’il y a des contrôles réguliers réalisés en amont à ce sujet.


              • pemile pemile 26 mars 17:01

                @Abolab " Ces toxines sont des toxines naturelles produites par des moisissures. L’on ne peut y échapper, et chacun d’entre nous en consomme régulièrement à plus ou moins petites doses. Manger des protéines animales est donc un risque au regard de cette contamination de notre alimentation "

                Là, il s’agissait de contamination de blé noir, non ???!!!


              • Abolab 26 mars 17:08

                @pemile
                Les aflatoxines se retrouvent dans de nombreux aliments, céréales, noix et oléagineux, épices, en fait tout ce qui se stocke, et également dans la viande et les produits laitiers, car les animaux consomment des aliments contaminés... On ne peut y échapper. On peut réduire la contamination par des contrôles en amont dans la filière alimentaire, mais c’est comme vouloir pêcher des saumons dans une rivière à main nue.


              • Abolab 26 mars 17:46

                @pemile
                Vous n’avez sans doute pas suivi la conversation plus haut. Les études de T Colin Campbell au NIH au XX siècle ont montré que la consommation de caséine associée à une exposition à l’aflatoxine était favorable au développement de cellules cancéreuses au niveau du foie. Tandis que la consommation de protéines végétales, toujours associée à une exposition à l’aflatoxine, ne favorisait pas l’apparition de cellules cancéreuses. Cet effet protecteur a été montré avec différentes protéines végétales dont celles du soja. Donc le lait et les produits laitiers sont un facteur déclenchant de cellules cancéreuses dans le contexte d’une exposition à l’aflatoxine, tandis que les aliments comme le soja sont protecteurs. C’est une question très grave de sécurité sanitaire, mais malheureusement les autorités publiques ne semblent pas s’en préoccuper sérieusement, les intérêts économiques des filières laitières étant très importants en France.


              • Legestr glaz Legestr glaz 26 mars 19:39

                @Abolab

                Mais quelle blague que la dangerosité de la graisse animale absolument stable.

                En revanche, les huiles de graines, polyinsaturées, particulièrement instables et oxydables, sont des poisons pour l’être humain. Je veux dire : des saloperies !

                Le choix est très vite fait entre graisse animale, dont nos ancêtres se sont repus, et les graisses des végétaux, qu’ils ignoraient. Vous révisez l’histoire humaine à votre manière en ignorant simplement 2 millions d’années d’évolution. Une bagatelle ! 

                Sachez que les graisses animales, comme le saindoux, comporte pour moitié des acides gras oméga 9 à 18 atomes de carbone, le même gras que dans l’huile d’olive, et pour moitié des acides gras saturés, ceux que l’on trouve dans le lait maternel ! 
                ... « Le saindoux est principalement composé d’acides gras saturés (environ 40 %), mais il contient également des acides gras mono-insaturés (environ 45 %) et poly-insaturés (environ 15 %). Parmi ces acides gras, on trouve notamment l’acide oléique, l’acide palmitique et l’acide stéarique. En outre, le saindoux est une source intéressante de vitamines liposolubles, comme les vitamines A, D, et E, ainsi que de minéraux essentiels tels que le sélénium, le zinc et le fer. »...

                Si vous considérez que la composition du lait maternel, chez l’être humain, est mauvaise, parce qu’il est constitué de « graisse animale saturées » à plus de 50%, c’est que vous vous êtes engagés bien loin dans le concept végétarien. 


              • Legestr glaz Legestr glaz 26 mars 19:42

                @Abolab

                Je suis carnivore. Alors, oui, je mange des protéines animales et de la graisse animale. Je n’ai strictement aucun problème de santé. Désolé de vous décevoir ! 


              • Seth 26 mars 20:09

                @Legestr glaz

                Ah les graisses, vaste sujet ! On a mis dans la tête des gens qu’il ne fallait consommer que des oméga 3. Comme si les 6 ou 9 étaient mortels alors que c’est leur équilibre qui importe. Mais c’est pour la beauté paraît-il...  smiley

                Ça va avec la vieilles idée des années 50 que les graisses font grossir alors à la place on mange des glucides. Bio de préférence bien sûr.

                C’est comme ceux qui se sont interdit les cacahuètes mais se bourrent de pistaches ou de cajous, etc, etc...

                On rigole bien.  smiley



              • Abolab 26 mars 20:39

                @Legestr glaz
                Vous êtes libre de faire ce que vous voulez avec votre corps. Néanmoins, il convient de clarifier ceci : les animaux sont en bout de chaîne alimentaire, donc ils accumulent toutes les toxines environnementales. En mangeant des animaux, vous maximiser votre exposition aux pesticides, dioxines, métaux lourds, et autres polluants éternels qui s’accumulent dans les graisses animales, et accessoirement dans les vôtres également... De nos jours, les animaux d’élevage ressemblent plus aux obèses sur leur canapé qu’aux athlètes ayant une nutrition adéquate, donc vous n’optimizez pas vraiment votre santé de carnivore en mangeant des animaux d’élevage. Ensuite, concernant les huiles, ce sont des produits transformés et concentrés. Les huiles sont associées à d’autres nutriments dans le végétal entier, mais si vous extrayez l’huile, alors vous perdez le bénéfice des nutriments. Votre corps n’a pas besoin d’être huilé, comme le peut être une voiture de course. Enfin, le lait maternel est également très faible en protéines... et le fait qu’il soit riche en lipides pose le problème de la contamination des bébés par leur mère si elles n’ont pas une nutrition saine à base de végétaux.


              • Legestr glaz Legestr glaz 27 mars 07:38

                @Abolab

                Je comprends votre idéologie. Vous pouvez être végétarien ou être végétalien, mais c’est très difficile à accepter de vous voir critiquer le lait maternel (copié-collé :  « le lait maternel est également très faible en protéines... et le fait qu’il soit riche en lipides pose le problème de la contamination des bébés par leur mère si elles n’ont pas une nutrition saine à base de végétaux »). 

                Il convient simplement de noter que les végétaux manquent de vitamines, d’oligo éléments et de protéines complètes.

                Les végans n’ont pas accès à la « vitamine B12 ». Les végans ont très très peu accès à la « vitamine A » puisque le système enzymatique humain a énormément de difficultés à convertir le bêta carotène en sa forme activé le « rétinol ». C’est un immense problème.

                Et c’est exactement la même chose pour le « fer », très disponible dans les produits animaux et très peu disponible dans les végétaux. Et c’est aussi le cas pour le « zinc » (les huitres, les palourdes, les tellines, sont pleines de zinc. A savoir qu’à chaque éjaculât un homme perd entre 1mg ou 2mg de zinc ! Il en faut du zinc ! ).

                Et c’est même un grand problème pour l’accès au DHA et à l’EPA, parce que le système enzymatique humain éprouve d’immenses difficultés à convertir les omega3 végétaux en DHA (moins de 0,5% de conversion ce qui est minable, malgré la grande promotion faites aux oméga3 végétaux). Le DHA, il faut l’obtenir « préformé » depuis les animaux, dont les poissons gras comme la sardine et le maquereau.

                Et les végans, pour obtenir leur protéines sont dans l’obligation jongler avec les céréales, les féculents et les légumineuses. Seulement voilà : ces végétaux sont remplis de glucides, de lectines et d’anti-nutriments. Mais chacun voit midi à sa porte.

                Une alimentation qui « oblige » à prendre des compléments sous forme de pilules n’est pas une alimentation faite pour l’être humain. Mais on peut croire le contraire ! 

                Comme je vous le disais, je suis carnivore, viande, graisse animale, abats (foie, rognon, coeur) et même les entrailles, beaucoup de poisson et des fruits de mer. Dans mon village, en Bretagne, il y avait une tradition qui consistait à faire un bon ragoût à partir du poumon de veau. C’est absolument délicieux. Et puis je mange des baies (myrtilles, fraises, cassis, framboises, baies de l’éléagnus et de l’argousier) avec de la crème double. 

                Mais, pour le plaisir gustatif, il est tout à fait possible de consommer les légumes ancestraux, comme tous les choux (une embeurrée de choux), les courgettes, les aubergines, et même les tomates charnues, et puis les légumes racines, évidemment enrobés de beurre ou de crème, c’est bien meilleur. 

                A savoir que « l’élongase des acides gras » est une enzyme active chez l’être humain, et ce n’est pas pour rien. Cette enzyme transforme les acides gras saturés d’origine animale (16 atomes de carbone, acide palmitique) en acide gras monoinsaturé = acide oléique, par le biais d’une autre enzyme tout aussi active chez l’être humain : la « stéaryl CoA désaturase »

                L’être humain est doté d’un merveilleux système enzymatique qui lui permet de transformer les graisses saturées en graisses « mono-insaturées », très exactement celle que l’on trouve dans l’huile d’olive par exemple. Mais il peut encore faire mieux et produire à partir de ces graisses saturées animales des graisses « polyinsaturées » de la série oméga9. Notre organisme est parfaitement adapté à la consommation de graisse animale. Nous évolution nous a doté d’un système enzymatique particulièrement « compétent » pour valoriser notre prises alimentaires animales. Et ceci n’est pas le cas avec les végétaux. Le bêta carotène est très peu transformé en rétinol et les oméga3 végétaux à peine transformés en DHA.

                La présence d’enzymes fonctionnelles dans l’organisme humain nous montre ce qu’il faut manger ! 


              • Legestr glaz Legestr glaz 27 mars 07:51

                @Seth

                Comme je le dis dans une réponse adressée pseudo « Abolab », l’être humain possède un système enzymatique très compétent pour transformer les graisses saturées animales en graisse mono-insaturée et même poly-insaturée (acide de Mead). Notre organisme sait très bien le faire. 

                En revanche, vous attirez l’attention sur les oméga3. Mais il ne faut surtout pas confondre les oméga3 « végétaux », dont les molécules ont 18 atomes de carbone et le DHA, qui est bien un acide gras de la série oméga3 mais à 22 atomes de carbone. C’est celui là qui est « convoité » par l’organisme humain.

                Le problème, chez l’être humain, c’est que son système enzymatique est en très grande difficulté pour transformer les oméga3 « végétaux » en DHA. Il n’y arrive qu’à la marge, à peine 0,5% des oméga3 végétaux seront transformés en DHA. C’est trop peu pour se passer d’obtenir ce DHA, déjà préformé, depuis des sources animales (surtout les poissons gras et les fruits de mer). Mais, contrairement à ce qui est « claironné », il ne faut pas beaucoup de DHA pour être en très bonne santé. Une toute petite dose suffit. 


              • Eric F Eric F 27 mars 09:23

                @xana
                A propos de migrer dans tel pays pour ne pas se faire empoisonner (nourriture, pollution, soins...), j’ai des doutes, regardons l’espérance de vie dans les différents pays du monde, et évitons ceux où elle est moindre que chez soi.


              • Abolab 27 mars 09:45

                @Legestr glaz
                Il y a beaucoup de « vérités » biaisées dans votre récit. Je n’ai pas le temps d’examiner chacune d’entre elles en détail maintenant, néanmoins voici quelques remarques. Le fer d’origine animale est absorbé sans restriction, tandis que le fer d’origine végétal est auto-régulé par l’organisme, qui le laisse passer quand il en a besoin ou le rejette quand il en a déjà suffisamment. C’est la même chose pour les phytoestrogènes, qui peuvent être soit pro-estrogéniques soit anti-estrogéniques, ce qui dépend de l’organe, du contexte, et qui a été façonné par une longue évolution humaine naturelle de consommation des plantes. Les vitamines, à part la vitamine D (cholestérol endogène + exposition au soleil) et la vitamine B12 (bactéries environnementales), se trouvent toutes dans les végétaux, et le peu de vitamines que vous trouvez dans les abats animaux proviennent également des végétaux que les animaux ont mangés dans la chaîne alimentaire. Tous les lipides dont l’organisme a besoin se trouvent dans une alimentation végétale (sans huile). La nature a inventé la cuisine parce que les êtres humains ont besoin d’une alimentation diversifiée, ce qu’ils obtiennent en mélangeant une quantité conséquente d’aliments végétaux tous plus ou moins fades quand consommés seuls, mais qui une fois mélangés procurent une explosion de saveurs et une sécrétion de dopamine qui encourage le cerveau à renouveler cette expérience, favorisant la survie de l’espèce. Ce mécanisme naturel a cependant été « piraté » par l’industrie agro-alimentaire moderne, qui offrent à la consommation une abondance de produits peu nutritifs, déséquilibrés en macro et micro-nutriements, mais très goûteux et addictifs, de par des procédés de transformation, de fragmentation des aliments et l’ajout d’ingrédients de nature quasi-pharmacologique et moléculaire. Notre organisme n’est pas parfaitement adapté à la consommation de graisses animales, il est un organisme animal, donc les graisses animales le constituent endogènement, ce qui est très différent...


              • Abolab 27 mars 09:51

                @Legestr glaz
                C’est pour cette raison qu’en tant que « carnivore », vous avez toujours besoin de manger des baies et même des choux... Pourquoi ? Parce que vous n’êtes pas un vrai carnivore, comme le tigre qui peut produire sa propre vitamine C... Votre organisme est incapable de produire de la vitamine C. Vous n’êtes pas un vrai carnivore, vous êtes une proie pour les vrais carnivores.


              • xana 27 mars 10:22

                @Eric F
                L’espérance de vie ? Oui, mais sans oublier qu’elle dépend aussi de l’historique alimentaire des populations. Et pour quelqu’un qui émigre ca devient compliqué...
                Aujourd’hui la Russie cherche à devenir le numéro 1 de la nourriture saine. Y arriveront-ils ? je ne sais pas, mais au moins ils ont cette volonté, alors qu’en Occident la volonté c’est surtout celle des lobbies agro-alimentaire d’accroître leurs revenus... C’est pourquoi moi j’accorderais davantage ma confiance à la Russie pour une nourriture saine... Mais je reconnais que je n’ai pas les préjugés russophobes des pays occidentaux !


              • Legestr glaz Legestr glaz 27 mars 10:39

                @Abolab

                Figurez vous qu’il y a suffisamment de vitamine C dans les abats animaux.

                La vitamine C est, en effet, recyclable. Elle est présente, dans l’organisme humain, sous deux formes : une forme « réduite » et une forme « oxydée ». La forme réduite est la plus connue : c’est l’acide ascorbique. La forme « oxydée » est moins connue : c’est l’acide déhydroascorbique.

                C’est la forme « réduite » qui permet d’offrir des électrons et ainsi d’avoir un effet « antioxydant ». Une fois ceci effectué, la vitamine C est oxydée. Grâce à un mécanisme de régénération, grâce à du NADPH, la vitamine C « oxydée » est « réactivée ». Et cela peut durer longtemps dans l’organisme. 
                « Si » la « régénération » ne se fait pas assez vite, par manque d’enzymes disponibles (pour faire simple), la forme oxydée se dégrade en « acide 2,3-dicéto-1-gulonique » (peu importe le nom d’ailleurs), lequel ne pourra plus « jamais » être « régénéré » en la forme de vitamine C « active ». Il faudra alors que, par l’alimentation, refaire les stock de vitamine C active. Et la hauteur de la glycémie est une très grande contrainte à la régénération de la vitamine C ! 

                Les niveaux de vitamine C exigés dans un organisme sont donc très différents chez une personne qui consomme des glucides et chez une autre qui n’en consomme pas ! 

                Mais il se trouve que les « abats » animaux, « de qualité », (sans antibiotique, sans céréales, sans maïs, sans soja, sans colza, c’est à dire nourris à l’herbe) sont aujourd’hui peu accessibles. Par nécessité il faut donc se retourner vers des baies ou des choux (crus). C’est donc une réalité biologique : l’être humain, avec quelques autres rares animaux, est incapable de produire de la vitamine C, par manque d’une enzyme (la L-gulonolactone oxydase).

                Mais il peut largement en bénéficier à travers les produits animaux, principalement les abats. Et pourquoi ? Parce que ces autres animaux « produisent » de la vitamine C et la stockent dans le foie ou les rognons ou la cervelle ! Et même les tissus conjonctifs de ces animaux renferment de la vitamine C ! Il faut simplement le savoir. Sauf que les conditions d’élevage des animaux sont tellement déplorables que certains organes, comme la cervelle, ne sont même plus mis en vente. 

                Moi j’aime beaucoup le cervelle d’agneau meunière. Cuite juste « rosée » pour ne pas nuire à la qualité de la vitamine C. Les rognons de veau aussi d’ailleurs, mais j’ajoute de la bonne crème épaisse et un trait de cognac. 


              • Abolab 27 mars 10:58

                @Legestr glaz
                Si je comprends bien, vous êtes un « carnivore contrarié », la société vous empêche de trouver votre nourriture idéale et vous vous trouvez maintenant dans l’obligation de manger des baies et des choux (quelle horreur !) pour survivre, car vous ne pouvez vous procurer des abats de qualité... C’est un scandale... et je compatis à votre peine. Cependant d’autres hominidés ont sans doute pris ce chemin par le passé et ne semblent pas avoir survécu à l’évolution... Et aujourd’hui, avec huit milliards d’habitants sur la planète, ce n’est certainement pas le future de l’humanité, car combien d’animaux faudraient-ils pour nourrir l’appétit d’une humanité suivant votre alimentation ? Ce n’est pas écologiquement viable, et ce qui n’est pas écologiquement viable n’est pas soutenu par l’évolution.


              • Abolab 27 mars 11:15

                @Legestr glaz
                Vous voyez, le pire dans tout ça, est quand je contacte le système de lanceur d’alerte de l’ANSES, par example pour expliquer comment les protéines animales combinées à l’exposition à l’aflatoxine sont dangereuses pour la santé, ils me répondent que mon message n’est pas une alerte. Ils ne se rendent même pas compte de l’urgence et de la gravité de la situation, du désastre de la situation agro-alimentaire actuelle, et du fait que ce mettent les citoyens dans leur bouche à chaque repas à une impact majeur sur la santé. C’est comme s’ils ne voulaient pas vraiment savoir...


              • Legestr glaz Legestr glaz 27 mars 11:51

                @Abolab

                Je comprends surtout que êtes silencieux sur le fait que certaines vitamines essentielles, comme la vitamine A et la vitamine B12 font cruellement défaut dans l’alimentation végétale. Même réflexion pour la vitamine K2, d’origine animale, parfaitement assimilable et la vitamine K1, d’origine végétale, très difficilement assimilable par l’être humain. 

                Je comprends surtout que le fer et le zinc sont également un immense problème chez les végans, comme le DHA.

                Tout ceci pour dire que même dans les meilleurs conditions, l’alimentation végétale est carencée pour l’être humain. Ce qui n’est pas du tout le cas avec l’alimentation animale, même en ce qui concerne la vitamine C.

                Si l’on pouvait avoir accès aux animaux élevés selon leur nature il n’y aurait pas de problème d’encéphalite spongiforme bovine ni de tremblante du mouton, ni de piquouzes d’antibiotique, parce que ces animaux sont nourris « contre leur nature » à l’aide de maïs, de soja et de colza, dans des élevages concentrationnaires. Une honte ! 

                Pour vous dire que je ne suis contrarié en rien de consommer des fraises de Plougastel ou des framboises ou des cassis ou des mures, selon les saisons. Avec une bonne crème bien épaisse, je me régale. Je ne suis pas sectaire contrairement à ce que vous pouvez penser. 


              • Legestr glaz Legestr glaz 27 mars 11:53

                @Abolab

                Le colza, le soja et la maïs ne sont pas des aliments pour les animaux ni pour l’Homme. Qu’ils disparaissent des cultures et qu’ils soient remplacés par des herbages. 

                C’est de ceci que vous devriez alerter l’ANSES !


              • Abolab 27 mars 12:31

                @Legestr glaz
                Avec le réchauffement climatique supposé à venir, le maïs et autres cultures vont être de plus en plus susceptibles de développer des contaminations à l’aflatoxine. L’aflatoxine B1, qui est l’un des carcinogènes les plus puissants jamais identifiés, va être de plus en plus commun dans l’alimentation et notamment dans la restauration collective. Cela combiné avec le biais idéologique actuel en faveur des protéines animales et en défaveur des protéines végétales va inéluctablement accroître les risques de cancer et d’autres maladies dans la population, ce qui va être remédié par toujours plus de traitements posant leurs propres problèmes, de nouveaux vaccins ARNm pour les cancers etc., qui ne traitent pas la vraie cause du problème de santé publique. Concernant les vitamines, à titre personnel, je n’ai aucun signe inquiétant dans ma prise de sang, même si elle ne détaille pas les vitamines dont vous parlez. Mon fer est à un niveau constant dans la fourchette basse (le fer héminique en excès s’oxyde et cause des ravages chez de nombreux mangeurs de viandes). De nombreuses vitamines sont également produites par le microbiote incluant la K2 dans le côlon. Si le système digestif est en santé, alors l’absorption ne semble pas être un problème. Même sans graines de lins, une alimentation végétale variée procure suffisamment d’omegas 3 et 9, sans avoir recours à des huiles, qui une fois pressées s’oxydent très rapidement et ne contribuent pas à la santé. Je suis originaire de Plougastel-Daoulas également. Les fraises de Plougastel font partie de mon enfance. C’est bien ce que je pensais, vous n’êtes pas un vrai carnivore.


              • Legestr glaz Legestr glaz 27 mars 14:38

                @Abolab

                Répondez sur le fond Abolab. La nutrition végétale manque de vitamines et d’oligo-éléments indispensables à la physiologie humaine. Que dire de plus ?
                Le bêta carotène, ce n’est pas du rétinol. La vitamine B12 est « totalement absente des végétaux. La vitamine K2 n’est pas la vitamine K1. Et les enzymes humaines ne transforme qu’à la marge les oméga3 végétaux en DHA. Si vous voulez je peux vous donner les références des études qui le démontrent ! Mais ceci vous le savez très bien.

                Si vous voulez »compenser«  ces manques en prenant des compléments issus de l’industrie pharmaceutique, pour vous maintenir en vie, c’est évidemment un choix souverain de votre part.

                L’Homme, dans son évolution ,a toujours été opportuniste. S’il trouvait des baies, après les avoir testées, et parfois, pour certaines d’entre elles, rejetées en éprouvant certaines souffrances, et même en avoir péri, a appris, à ses dépens, quels étaient les végétaux qui pouvaient lui convenir et ceux qu’il devait éviter.
                Le maïs, le colza, les céréales, le soja ne faisaient pas partie de la liste ! 

                Un carnivore-charognard est un personne qui se nourrit »principalement« de viandes animales, d’oeufs, de poisons et de fruits de mer, laissant la porte ouverte à d’éventuelles options pour des végétaux, particulièrement bien sélectionnés.
                Mais ces végétaux ne pourront, en aucune façon, apporter la quantité d’énergie nécessaire aux besoins humains. Ce sont les »lipides« animaux qui font la différence. Comprenez donc que les végétaux, dont il est question, sont ceux qui ne contiennent pas d’amidon, pour faire simple, et le moins possible d’anti-nutriments.

                ... »ONAV (Observatoire National des Aliments Végétaux) : Selon l’Anses, moins de 1 % de l’ALA consommé est converti en DHA. Cette conversion insuffisante soulève des questions sur la nécessité d’une complémentation en DHA, notamment pour les populations à besoins élevés (femmes enceintes, enfants)« ...

                ... »La conversion de l’ALA en DHA est extrêmement faible, avec des taux généralement inférieurs à 0,5% ;"...
                https://orin-nutrition.fr/blogs/news/conversion-omega-3

                Il est inutile de vouloir masquer la réalité biologique.


              • Abolab 27 mars 17:46

                @Legestr glaz

                Je reviens d’une paisible marche en forêt. Prenez-vous le temps d’écouter les sons de la nature, de respirer les essences des arbres ? Cela est très apaisant et purifie à la fois le cerveau et l’esprit. Que vous dire ? Je suis une preuve vivante, parmi tant d’autres, que l’on peut vivre pleinement en mangeant végétal. Bien sûr, je prends un comprimé de B12 de temps en temps, car dans le monde moderne, nous ne sommes plus en contact direct avec les bactéries qui les produisent. Si vous préférez vous penser comme un « carnivore-charognard » opportuniste, c’est votre droit, mais ce n’est pas mon point de vue sur l’espèce humaine. Le cerveau humain est capable de bien plus que celui d’un simple animal. Il est capable de connaissance de soi, d’observation, de réflexion, d’attention, de silence, etc. Si le maïs, le soja et autres grains que vous citez font partie du répertoire des aliments, c’est bien que nos ancêtres les ont découverts et « apprivoisés » dans un contexte alimentaire. Elles sont tout autant des aliments que les baies, les noix, les fruits, les légumes, les champignons, les algues, etc. Cependant chacun est libre d’expérimenter avec les végétaux et voir ceux qui leur conviennent le mieux. Je ne vois pas d’inconvénient à adopter un régime végétal sans amidon si cela qui vous inquiète. Mais un amidon cuit n’est pas non plus la même chose qu’un amidon cru. Un bol de graines d’avoine germé crues n’est pas la même chose qu’une bouillie de flocon d’avoine cuites. Concernant le DHA et l’EPA, puisque vous citez l’ONAV :

                « L’EPA et le DHA peuvent être obtenus par le biais de suppléments d’algues végétaliens, si cela est souhaité ou recommandé par un-e professionnel-le de la nutrition. Cependant, cela n’est pas nécessairement requis pour la prévention des problèmes de santé. Des études isotopiques récentes indiquent que le taux de conversion de l’ALA peut être suffisant pour maintenir des niveaux adéquats de DHA grâce à la consommation exclusive d’ALA d’origine végétale, bien que d’autres recherches soient nécessaires pour confirmer ces résultats. En l’absence de preuves solides sur les doses d’EPA et de DHA pour les végétariens et les végétaliens, il est conseillé aux adultes en bonne santé de privilégier des aliments riches en ALA, qui offrent également des phytonutriments et des fibres bénéfiques. » lonav.fr


              • Legestr glaz Legestr glaz 27 mars 18:51

                @Abolab

                Certes, le DHA peut être obtenu à l’aide de micro-algues mais produit par l’industrie et disponible sous forme de « pilules ». Sinon ces micro-algues ne sont pas accessibles à l’Homme. Sans le recours à la « technologie », les végans meurent. Du point de vue gustatif, une pilule de DHA c’est pas terrible. En revanche, un sashimi de maquereau ou des rillettes de sardines, cela me tente bien davantage. Chacun ses goût. 

                Toutes les études démontrent que le taux de conversion des oméga3 végétaux en DHA est faible et, au moins, insuffisant. Mais vous pouvez vous convaincre du contraire. Encore une fois, je n’ai absolument rien contre ceux qui mangent Végan. Je dis simplement que cette alimentation n’est pas du tout adaptée à l’espèce humaine pour la maintenir en bonne santé. Après chacun fait ce qu’il lui plait. Mais il ne faut pas venir raconter des histoires sur la « dangerosité » des protéines animales et des graisses animales. Ce n’est pas vrai. Plus de 2 millions d’années d’évolution humaine ont démontré l’inverse ! 

                Le système enzymatique de l’être humain est fait pour digérer des graisses et des protéines. Et cela fonctionne bien. Les glucides peuvent être utilisés, mais en petites quantité, en évitant surtout les pics de glycémie que produisent pâtes, pain, féculents, légumineuses, maïs, pomme de terre et riz. Le phénomène d’amidon résistant est intéressant.

                Mais les céréales restent de loin les végétaux les plus dangereux avec un taux de glucides important et des anti-nutriments omniprésents (acide phytique, agglutinine de germe de blé et gluten bien sûr). 

                Concernant la nature, que vous évoquez, je suis un privilégié. Je partage mon temps entre le bord de mer, dans le pays bigouden, et la montagne, dans les Alpes. Assez loin des grandes villes, du tumulte du monde et d’une trop forte pollution atmosphérique. 


              • Abolab 27 mars 20:19

                @Legestr glaz Votre opinion est exagérée. Non, les végétaliens ne meurent pas s’ils ne se complémentent pas en EPA/DHA. Personnellement, je ne me complémente pas et je suis bien vivant. Et c’est également ce que dit la citation de l’ONAV, que cela n’est pas forcément nécessaire, les dernières études montrant qu’une alimentation diversifiée à base d’aliments entiers fournit assez d’ALA pour une conversion suffisante. Par précaution, ils encouragent de consommer des aliments riches en ALA, comme les graines de lin moulues. Cette branche de la physiologie est par ailleurs encore mal comprise et nul ne sait réellement quels sont les taux adaptés à une bonne santé, qui peuvent également varier en fonction du contexte, du régime alimentaire, etc. Savez-vous que tremper et germer les graines permet de décupler leur nutrition et permet également d’enlever une bonne partie des inhibiteurs de croissance que vous appelez « anti-nutriments » ? D’autre part, connaissez-vous la fameuse histoire du végan qui tombe malade... ? Elle est très bonne smiley


              • Legestr glaz Legestr glaz 27 mars 22:54

                @Abolab
                 Vous savez, moi ce qui m’intéresse c’est la réalité biologique. Après, les fantaisies, cela ne m’intéresse pas. Je ne suis pas idéologue, je reste farouchement ancré dans la réalité. Les vaches mangent de l’herbe, pas les êtres humains. Le système enzymatique de l’Homme est adapté à une alimentation animale. On peut le nier, mais il reste adapté à une alimentation animale. 
                Alors, les modes ancestraux de préparation des végétaux avaient du bon. Et pourquoi ? Parce que nos anciens avaient compris que ces végétaux étaient mauvais pour leur santé s’ils ne prenaient pas « quelques précautions ». Et ces méthodes traditionnelles ont aujourd’hui régressé à un point que presque plus personne ne les pratique. Qui consomme du pain fait au levain, à la suite d’une fermentation lente, à base de blé ancien et de farine issue de la meule de pierre ? Plus grande monde. D’ailleurs, le blé « ancien » a été majoritairement remplacé par le blé « Norman Borlaug » qui, s’il n’est pas OGM, a bien été modifié par croisements successifs pour devenir très productif mais aussi très dangereux pour la santé. Vous en consommez, vous, de ce pain ?

                Et vous avez la réponse au fait que les plantes contiennent des anti-nutriments délétères pour l’organisme humain. Que dire d’autre ?


              • Legestr glaz Legestr glaz 28 mars 08:00

                @Abolab

                Moi je veux simplement attirer l’attention des lecteurs sur les problèmes d’assimilation que représente l’alimentation végane pour les êtres humains. La réalité biologique nous montre que de nombreuses conversions, supposées se faire à partir des plantes, ne se font pas, ou alors avec de grandes difficultés.

                 C’est le cas pour le « bêta carotène » qui a d’immenses difficultés à être converti de manière enzymatique en « rétinol » la forme active de la vitamine A, abondante dans les produits animaux.

                 C’est aussi le cas pour la vitamine B6 (pyridoxine), d’origine végétale, qui doit être convertie en sa forme active, le PLP (phosphate de pyridoxal). Et ceci se fait avec difficulté et nécessite même l’apport de vitamine B2 (riboflavine). Cette B2 est donc un « facteur limitant » pour transformer la « pyridoxine végétale » en sa forme active PLP, que l’on trouve facilement dans les produits animaux. Malheureusement, la vitamine B2 est acquise très difficilement dans l’alimentation végane. Les végans doivent donc prêter une attention particulière à la B2 et se supplémenter.

                 La vitamine B9 est présente chez la plante sous forme d’acide folique. Mais pour qu’elle soit utile à l’organisme humain, elle doit être activée en MTHF (méthyltétrahydrofolate). L’acide folique est très présente chez les plantes, mais c’est une forme « inactive » qui doit être activée dans l’organisme. Ceci ne se fait pas bien chez l’être humain. Parce que le métabolisme de l’acide folique nécessite la présence d’autres vitamines et minéraux, comme la vitamine B12 (totalement absente chez les végétaux), la vitamine B2 (riboflavineet la vitamine B6. Les déficiences dans ces nutriments interférent avec la conversion de l’acide folique en MTHF. Les végétaliens, sans « complémentation », sous forme de pilule, ont un risque élevé de carence en vitamine B12, ce qui réduit l’efficacité de la conversion de la B9 végétale en MTHF activé. Les végans sont invités à prendre des compléments de MTHF. 

                 La vitamine K1 (phylloquinone) est produite par les plantes et la vitamine K2 est présente chez les animaux. Mais cette vitamine K2 est présente chez les animaux sous forme de vitamine K2-MK-4. Les bactéries intestinales produisent effectivement de la vitamine K2 mais la forme MK-7 qui est « différente » de la MK-4. Cette MK-7 ne se transforme pas en K2-MK-4. Cette vitamine K2-MK-4 est présente seulement dans les produits animaux. Et les rôles que remplissent la K2-MK-7 « bactérienne » sont loin d’être aussi « complets » que ceux joué par la K2—MK-4 « animale ». La K2-MK-4 a une action ultra-rapide et ciblée, avec un rôle clé dans le cerveau, les testicules et la signalisation cellulaire, ce que n’a pas la K2-MK-7. Le problème est bien celui de la conversion de la vitamine K1 « végétale » en K2-MK-7 (parce que en K2-MK-4 ce n’est jamais possible). Et cette conversion de la « K1 végétale » en K2-MK7 par les bactéries est très faible.

                 Et, au delà des vitamines, l’absorption du fer et du zinc est très compromise chez les végans.

                Le diable est dans les détails et il faut creuser un peu pour se rendre compte que le discours « végan » simplifié masque certaines réalités biologiques. 


              • Et hop ! Et hop ! 28 mars 09:21

                @Legestr glaz

                La cuisine française est extrêmement variée, saine et une des deux plus admirée dans le monde avec celle de la Chine.

                Il y a eu des milliers de livres de recettes de cuisine française ou régionnales publiés, et avant 1970 vous n’en trouvez aucun qui mentionne du soja ou du maïs comme ingrédient. 

                Donc les Français n’ont aucun besoin de consommer du soja, qui en plus est entièrement importé de pays étrangers. C’est la consommation de soja qui est poussée par des lobbies de l’argent. Les USA avaient imposé en 1946 des quotas d’importation de maïs.


              • Abolab 28 mars 09:23

                @Legestr glaz
                C’est une blague j’espère. le système enzymatique de l’Homme est adapté à une alimentation animale ? L’homme est obligé de cuire la viande, sinon il ne peut ni la digérer, ni la manger sans risque de graves infections. L’homme n’est pas du tout adapté à un régime carnivore. Il n’a pas le même système digestif et sucs gastriques qu’un carnivore, comme un tigre, qui permet de décomposer et de rejeter rapidement les résidus d’une viande crue. Nous avons un système digestif lent comparé aux carnivores, et avons besoin de fibres pour optimiser le transit intestinal. Les fruits, légumes, graines germées, etc. quant eux peuvent se manger crus. Ils sont tout à fait adaptés à notre biologie. Non seulement, la viande doit être cuite mais doit être préparée avec soin. Des études ont montré qu’une cuisine omnivore est plus contaminée par les bactéries E Coli que les sièges des toilettes... Non, merci je ne veux pas de produits animaux dans ma cuisine.


              • Abolab 28 mars 09:24

                @Et hop !
                C’est stupide, ce n’est pas parce qu’un végétal n’est pas connu quelque part que nous n’avons pas besoin d’en manger. La plupart des végétaux que nous mangeons aujourd’hui ne viennent pas de France. Les végétaux enrichissent notre répertoire alimentaire, et d’où qu’ils viennent dans le monde, sont bienvenus.


              • Et hop ! Et hop ! 28 mars 09:38

                @Abolab

                Je répondais aux affirmations selon lesquelles la consommation de soja serait nécessaire à l’alimentation, on peut très bien s’en passer puisque en France on s’en est toujours passé et qu’on se nourrissait tr !s bien.

                Mais je n’ai rien contre la consommation de soja, en particulier dans la cuisine chinoise, ça reste un aliment exotique.

                Je suppose que l’interdiction du soja porte sur son introduction comme adjuvent imperceptible dans des plats préparés.

                En ce qui concerne la consommation viande, ça fait 30 000 ans qu’en France les traces archéologiques montre des foyers et des peintures avec des témoignages de consommation de gibier, c’est plus ancien que la consommation de céréales qui ne commence qu’au néolithique. 


              • Abolab 28 mars 10:21

                @Et hop !
                Ce n’est pas parce que nos ancêtre primitifs mangeaient de la viande (par nécessité dans une nature changeante ou due aux aléas climatiques) qu’aujourd’hui nous sommes obligés de faire de même... Nos connaissances, techniques, et systèmes d’organisation ont évolué et nous disposons d’une abondance d’aliments végétaux pour nourrir toute la planète. Les seules causes de famine aujourd’hui sont dues à la stupidité humaine et leurs guerres entre tribus glorifiées que sont les nations et les groupes de nations, la non-coopération, la compétition, la haine, etc. Rendez-vous compte que les ordinateurs sont désormais bien plus aptes à la pensée et au langage que les êtres humains eux-mêmes... Nous avons beaucoup évolués techniquement depuis les premiers hominidés étant obligés de manger de la viande pour survivre. Les personnes pensant que nous avons toujours besoin de la viande pour vivre sont pour le moins restées primitives dans leur esprit, et c’est vrai que les êtres humains ne semblent pas avoir évolués psychologiquement malgré tout leur progrès technique, ce qui est un sacré problème pour notre espèce.


              • Legestr glaz Legestr glaz 28 mars 10:36

                @Abolab

                Vous pouvez vérifier ce que j’ai écrit sur la biodisponibilité des vitamines « végétales » : malheureusement pour les végans, ce n’est pas du tout une « blague » mais une « réalité biologique » ! Les vitamines provenant des végétaux sont très largement moins bio-disponibles que celles venant des produits animaux. 

                L’alimentation végane est une alimentation absolument déséquilibrée, au plan physiologique pour l’être humain. 

                Mais quelle idée saugrenue que d’écrire : l’Homme est « obligé » de cuire la viande« . La cuisson facilite un peu la digestion et, surtout, modifie le goût. La viande au barbecue à un goût différent d’un steak tartare. Mais, peut être, ne le savez vous pas ? Nos lointains ancêtres mangeaient la viande crue sans problème et cela continue encore aujourd’hui. Ma femme mange le foie de veau absolument cru.

                Tenez, je vais vous faire un cadeau concernant les fameuses et célèbres »fibres« dont vous faites la »promotion« mais dont il n’existe aucune étude interventionnelle qui pourrait montrer un effet bénéfique. C’est même l’inverse qui existe. Des études »interventionnelles« montrent que la suppression des fibres est d’un grand secours pour réguler le transit. A lire ci-après. Il conviendrait de ne pas aller à l’encontre de la »réalité biologique« pour soutenir une idéologie. 

                 »L’arrêt ou la réduction de l’apport en fibres alimentaires réduit la constipation et les symptômes qui y sont associés".

                https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC3435786/

                (... Une étude de l’année 2012 menée par Kok-Sun Ho, Charmaine You Mei Tan, Muhd Ashik Mohd Daud et Francis Seow-Choen a révélé que la réduction ou l’arrêt de la consommation de fibres alimentaires peut en réalité améliorer la constipation et ses symptômes associés. Cette découverte remet en question la croyance courante selon laquelle l’augmentation de la consommation de fibres est bénéfique pour soulager la constipation.

                L’étude a impliqué 63 patients souffrant de constipation idiopathique. Sur une période de six mois, les participants ont été divisés en trois groupes : ceux qui ont arrêté la consommation de fibres, ceux qui ont réduit leur consommation de fibres, et ceux qui ont maintenu un régime riche en fibres. Les résultats ont montré que les patients qui ont arrêté ou réduit leur consommation de fibres alimentaires ont connu une amélioration significative de leurs symptômes, tandis que ceux qui ont continué avec un régime riche en fibres n’ont observé aucun changement.)...


              • Abolab 28 mars 10:39

                @Legestr glaz
                Quant à moi, je voudrais simplement attirer votre attention sur le fait que vous êtes obligé de cuire votre viande pour vous nourrir sans risquer une grave infection, et que la cuisson de la viande dénature les nutriments que vous chérissez tant dans la viande. Aucun animal ne cuit sa nourriture dans la nature. La cuisson a certes augmenté notre capacité à survivre dans un environnement difficile, mais dénature également les nutriments auxquels notre évolution nous a adaptés. Les seuls aliments pour lesquels la cuisson augmente la disponibilité des nutriments sont les féculents, et d’ailleurs le patrimoine génétique humain a évolué pour mieux les assimiler, avec l’amylase salivaire, codée par le gène AMY1. La seule indication d’une évolution génétique chez les êtres humains modernes s’orientant vers une alimentation riche en graisses animales se retrouve chez les inuits, qui n’ont pas particulièrement une grande longévité et une bonne santé et ne sont pas sans problèmes de fécondité. Donc, non, nous ne somme pas (excepté les inuits) adaptés à une alimentation riche en graisses animales. Encore une fois, la vitamine B12 provient des bactéries environnementales, et nous ne somme plus au contact de ces bactéries (majoritairement bactéries du sol) dans le monde moderne, comme pouvaient l’être nos ancêtres. La vitamine B12 se retrouvaient également dans les aliments végétaux de nos ancêtres, mais l’hygiène stricte moderne fait que nous devons supplémenter cette vitamine aujourd’hui, et notamment chez les animaux que vous mangez qui sont également parfois carencés... La carence en vitamine B12 peut également toucher les omnivores après un certain âge, malgré le fait qu’ils consomment des aliments animaux du fait de problèmes d’assimilation dus aux maladies digestives causées par l’alimentation moderne.


              • Legestr glaz Legestr glaz 28 mars 10:51

                @Abolab
                 Lisez ce que j’ai écrit avant de poster un nouveau commentaire.

                Comme je vous l’ai dit, je n’ai aucune difficulté à accepter que des personnes, par choix, mangent exclusivement des végétaux. Mais c’est une alimentation déséquilibrée au plan physiologique pour l’être humain.

                Mais, ce que je ne supporte pas c’est de nier la « réalité biologique » pour faire valoir une idéologie. Et vous êtes dans cette approche cherchant en permanence à tenter d’expliquer que les produits animaux sont mauvais et que les produits végétaux sont géniaux.

                Et bien non, l’évolution de l’être humain l’a doté d’un système enzymatique particulièrement compétent pour métaboliser les produits animaux mais pour les produits végétaux nous avons d’énormes lacunes. 


              • Abolab 28 mars 10:55

                @Legestr glaz
                C’est encore une exemple de raisonnement par l’absurde que vous faites, qui ne tient malheureusement pas face aux faits. Les patients de cette étude souffrent de constipation chronique, ce qui signifie, quoi ? Qu’ils ont au départ un système digestif en mauvaise santé, un microbiote déséquilibré, de l’inflammation, etc. Dans ces conditions évidemment qu’enlever les fibres végétales va soulager leurs symptômes, car si vous ajouter de l’huile sur un feu pour l’éteindre, cela ne risque pas de fonctionner. Et vous tirez ensuite la conclusion que si l’on enlève les fibres et que les symptômes disparaissent, cela veut dire que les fibres sont la cause de leur problème... C’est d’une naïveté enfantine et relève d’un manque total de compréhension de la physiologie de ces patients. Un système digestif sain est capable de transiter des quantités importantes de fibres. L’étude de fèces fossilisées a montré que nos lointains ancêtres consommaient jusqu’à plus de 100 grammes de fibres par jour, alors qu’un vegan moyen aujourd’hui peine à arriver à 40g, sans parler des omnivores mangeant une alimentation transformée moderne. Les fibres sont de plus transformées par notre microbiome pour produire des acides gras volatils, de bonnes graisses utiles à différents niveaux physiologiques. La meilleure source de graisses saines sont les fibres végétales, pas les graisses saturées animales qui sont des pièges à toxines environnementales. Non, nos ancêtres ne mangeaient pas de la viande crue sans problème, c’est seulement dans votre tête et il n’y a aucune preuve scientifique ou paléologiue de cela. Vous pouvez peut-être le faire avec moins de risques aujourd’hui du fait de l’hygiène moderne, mais dans la nature, c’est très risqué pour un animal qui n’a pas le sytème digestif d’un vrai carnivore avec de puissants acides gastriques et un transit très rapide.


              • Abolab 28 mars 11:09

                @Legestr glaz
                Ce que vous ne savez sans doute pas est que la transformation des fibres dans notre système digestif permet de produire de l’hydrogène moléculaire (H2)... Un gaz extrêmement bénéfique qui se diffuse à travers toutes les membranes du corps humain et qui a un puissant rôle antioxydant à travers tout le corps. L’hydrogène moléculaire est capable d’atteindre toutes les parties du corps jusqu’au noyau des cellules et joue un rôle crucial dans la santé humaine. Si vous ne consommez pas de fibres, votre microbiote ne produit que très peu ou pas d’hydrogène. C’est pourquoi les personnes constipées et ne mangeant que très peu de fibres étaient beaucoup plus à risque face à la COVID-19, d’après les études ayant analysé la question, tandis que des interventions expérimentales dès avril 2020 menées en Chine ont montré que la diffusion intra-nasale de 3L/min d’hydrogène améliorait grandement les symptômes de la COVID-19, notamment la dyspnée. Les personnes ne mangeant pas de fibres sont carencées en hydrogène moléculaire. Et prendre une tablette d’hydrogène ne remplace pas tous les autres bénéfices des fibres alimentaires, particulièrement les acides gras volatils.


              • Abolab 28 mars 11:25

                @Legestr glaz
                Savez-vous que chez les ruminants, comme les vaches, les acides gras volatils sont la principale source d’énergie ? C’est cela le vrai pouvoir des fibres. Les fibres végétales sont une source d’antioxydants puissants comme l’hydrogène moléculaire, et d’acides gras volatils. De plus elles participent au transit et piègent certaines toxines. Ne pas manger de fibres végétales n’est pas un comportement alimentaire adapté à l’espèce humaine. C’est un comportement alimentaire risqué. Cela ne veut pas dire que l’être humain doit faire comme les vaches. Contrairement à l’auroch, qui s’est adapté et spécialisé dans la consommation d’herbes, l’être humain s’est adapté et diversifié dans la consommation de multiples aliments végétaux.


              • Abolab 28 mars 11:31

                Rectification : la diffusion intra-nasale de 3L/min d’un mix d’oxygène et d’hydrogène  


              • jjwaDal jjwaDal 30 mars 15:50

                @Legestr glaz
                J’en suis heureux pour vous, mais j’ai 40 ans de végétarisme dans les jambes et je profite aussi d’une bonne santé. Même mes tests sanguins sont bons et cochent toutes les bonnes cases. Je ne suis pas végan, ce qui demanderait des connaissances assez pointues pour s’en sortir honorablement mais nous sommes avant tout des opportunistes pour la survie.
                Quand on a 8m d’intestins on n’est pas basiquement carnivore, mais en cas de glaciation globale on a plutôt intérêt à l’être...
                Nos ancêtres se sont adaptés et voilà pourquoi nous sommes encore là.
                L’organisme se débrouille en fait face à une alimentation végétalisée.


              • sylvain sylvain 26 mars 18:05

                Bidoche et missiles. Si avec ca trump fait encore la gueule c’est a n’y plus rien comprendre


                • Corcovado 27 mars 04:46

                  La plupart des végétariens que j’ai connus avaient l’air pâle et maladif. J’ai fini par penser que leur décision d’opter pour ce régime alimentaire était due à des soucis héréditaires.

                  C’est un peu comme les gens qui ne font pas la fête parce qu’ils sont nés tristes.

                  Ce genre de discussion me rappelle toujours la petite allemande végane que j’ai connue dans les années 90. Pas de viande, pas d’oeufs, pas de poisson, quelle horreur, mais absolument aucun complexe à s’envoyer des extas en boite techno !


                  • Legestr glaz Legestr glaz 27 mars 08:11

                    @Corcovado

                    Les « végans », ont des problèmes avec l’iode et le zinc.

                    L’assimilation de ces deux éléments, à des niveaux physiologiques par les végans, est un véritable problème. Cela conduit à une baisse de la libido et même à l’infertilité ! Ce n’est pas vraiment bandant comme situation. 

                    Et le manque de la biodisponibilité du fer pour les « vegans » provoque de l’anémie « ferriprive » trop répandue chez eux. 


                  • babelouest babelouest 27 mars 08:17

                    @Corcovado à moins de mélanger cause et conséquence : cela peut être justement parce que l’alimentation est inadéquate que le teint est pâle....


                  • Abolab 27 mars 10:02

                    @Corcovado
                    Vous avez raison de signaler que beaucoup de végétariens/végétaliens/vegan se tournent vers cette alimentation en premier lieu parce qu’ils connaissent déjà préalablement des problèmes de santé. Rare sont les végétaliens qui ont été éduqués depuis leur plus jeune âge avec soin et ayant adopté dès la naissance ce mode alimentaire. Les problèmes de santé encouragent de nombreuses personnes à effectuer des changements drastiques dans leur alimentation, ce qui est une bonne chose, mais qui parfois n’est pas suffisant. De plus, le manque d’information pertinente et les influences de l’agro-industrie, des différents courants de pensée et de croyances, sèment de la confusion, qui s’ajoutent à la pression sociale énorme et même l’adversité violente que rencontrent ces personnes dans une société privilégiant une nourriture centrée sur les produits transformés et animaux. Donc, il n’est pas étonnant de voir que tous les vegans ne sont pas rayonnants de santé. Ils sont aussi malades que leurs homologues omnivores pour beaucoup, mais offrent au moins à leur corps, si tant soit peu, qu’ils soient à son écoute, un répis qui peut permettre à celui-ci de se réorienter intérieurement vers une harmonisation et un meilleur équilibre interne.


                  • Seth 27 mars 14:10

                    @Legestr glaz

                    Les « végétariens » orientaux que beaucoup prétendent imiter ne consomment pas de viande mais des produits de production animale (produits laitiers et œufs) et n’ont rien à voir avec le véganisme (invention américaine à proscrire par principe comme toutes les autres).

                    La baisse de la libido des mâles est peut être la seule chose positive en notre période « sexuellement agitée ».  smiley

                    Je suis de votre avis concernant les framboises avec de la chantilly.  smiley


                  • LeMerou 27 mars 08:00

                    @L’Auteur

                    3/4 du soja mondial, est destiné à la consommation animale, s’il est vrai qu’en Asie ce produit est un peu consommé par les populations locales, n’ayant pas de substituant, il ne constitue toutefois pas l’essentiel de leur alimentation. Hors nourriture animale il est venu chez « nous » par un sorte d’effet de mode, ou il était bon ton d’en consommer, Déclenchant chez certains des extases, devant la découverte, était né l’ardeur défenderesse de cette méthode de nourriture, procurant bonheur, équilibre et bienfaits du corps.

                    Evidemment, la « com » s’est emparée du sujet, voyant là, un moyen de gagner un peu plus de sous. Qu’est ce que nous n’avons pas vus et entendus à propos de ce produit. Comme à chaque fois cette exaltation à basculée dans les excès. Ce produit miracle entrant dans la composition de moults aliments humains. Nous bénéficions d’une substitution de certains composants par le soja. Le « must have » étant pour les « initiés » de le consommer « pur » sans souillures, seul ce mode de consommations permettait au produit d’exhaler dans nos corps les matières subtiles. Le goût, la texture ne sont rien, ce sont des considérations inutiles vis à vis des apports..

                    Bref, comment nous occidentaux, centre du monde, avons pu nous passer de ce produit, pouvant augmenter notre espérance de vie, (si, si, cela fut dit, affirmé, etc,), prenant en exemple une vallée des centenaires de l’empire du milieu.

                    Notons qu’en ce moment le soja n’est plus de mise, l’insecte devenant le futur constitutif bienfaiteur de notre alimentation dégénérée, avant son interdiction dans quelques décennies n’en doutons pas. Alors interdire ou du moins réduire drastiquement la consommation humaine de soja, à la base servant aux animaux ne me paraît pas étrange. 

                    Souvenons nous pour les plus « anciens », de l’épisode du lait. Apport essentiel dans la croissance, fut pour les intolérances d’une minorité, non pas interdit, mais devant être lui aussi réduit par le « corps médical ». Et deux décennies plus tard, devant le constat alarmant des carences osseuses des jeunes générations, fut de nouveau « autorisés », le précieux liquide retrouvant son aura d’antan. Il fallait de nouveau consommer du lait, sinon à minima des laitages..... Il leur est très dur d’avouer leur erreur.

                    Donc, comme d’habitude la « com », les industriels se sont de nouveau emparés du sujet, certains vicieux ayant investis, proposant du lait de soja !!!! d’autres proposant du lait, sans lait, sans crème, demi écrémé, du lait rouge, bleu, vert, transparent......

                    Bon dans l’affaire laitière, personne n’avait prévu ou vu venir aussi l’intérêt soudain, des écologistes pour les pets de vache, ainsi les pauvres ruminants, font désormais partis des principaux pollueurs de l’air que nous respirons. l’humain par son mode de vie ne concourant que très peu à ce phénomène, ce sont toujours les « autres » qui polluent.

                    Alors le soja !!!! Ce n’est qu’un épisode nourricier de plus dans l’évolution occidentale à la recherche de ce qui n’existe pas.

                    Mais dans quel monde vit-on ?


                    • Eric F Eric F 27 mars 09:48

                      @LeMerou
                      Ce qui m’interpelle, c’est que nous avons dans cette discussion deux intervenants aussi convaincus l’un que l’autre des bienfaits du régime qu’ils défendent, végétal/graines ou animal, et des méfaits de l’autre type d’aliments, et cela avec des arguments scientifiques qui montrent qu’ils ont potassé le sujet.

                      Etant constitutivement omnivores, il ne parait pas conforme à notre nature d’exclure totalement un type d’aliment de manière durable, mais il faut trouver un juste dosage, en évitant certains produits par trop artificiels ou en surdosage (les sucres notamment), mais aussi en évitant les carences, comme ce que vous indiquez concernant les produits laitiers.
                      Il y a des ’’modes’’ sous pression de lobbies, ainsi la pub pour le sucre il y a une quarantaine d’années.

                      PS : à propos des gaz digestifs par les animaux d’élevage, je serais étonné que les brouteurs naturels des savanes dont on déplore l’extinction n’en produisaient pas autant. Mais c’est alors du méthane certifié bio.


                    • Abolab 27 mars 10:20

                      @LeMerou
                      L’aberration ne vient pas que nous, humains, consommons du soja. L’aberration est que nous donnons du soja (et du soja OGM principalement) aux animaux d’élevage que nous mangeons, dont ce n’est pas la nourriture naturelle.

                      Le vrai problème du soja est celui-ci. Pas le fait que nous en mangeons directement, en petites quantités. D’autre part, combien de cantines ou de restaurations collectives proposent des produits à base de soja ? Pas énormément... et manger un peu de produits au soja n’a jamais tué personne, donc pourquoi l’ANSES en fait-elle un problème ?

                      Si les isoflavones sont un problème, pourquoi ne pas faire d’une pierre deux coups pour la santé publique en interdisant la bière (riche en isoflavones) dans la restauration collective et en faisant dans le même temps, tout comme cela est fait pour le tabac, une grande campagne de sensibilisation contre l’alcool, un carcinogène et une drogue dure redoutable ?

                      Vous voyez bien que la vraie santé publique n’est pas réellement au coeur des préoccupations gouvernementales, quand elle utilise la peur des isoflavones pour s’attaquer à un aliment végétal sain qui commence dans l’esprit du public à faire de l’ombre à la filière de la viande et du lait en France.


                    • Seth 27 mars 14:14

                      @Eric F

                      La nourriture française étant, avant les modes (dont le bio mal compris) et les fast foods, connue du monde entier pour son équilibre sans pour autant se priver du plaisir.

                      Pour le prout, il n’est pas d’animal qui n’en produise (à commencer par nous) sinon il faudrait à ce titre interdire les bulldogs français.

                      Et bien sûr les topinambours.  smiley


                    • xana 27 mars 10:30

                      Je me trompe peut-être, mais je pense que les « végans » sont surtout des gens qui trouvent la viande trop chère.

                      Ils se donnent des prétextes (pour ne pas paraître près de leurs sous) mais si la viande était meilleur marché je connais pas mal de végans qui se laisseraient aller de nouveau à manger de la viande.

                      L’aspect « santé » chez eux, est basé sur des convictions facilement démontables. Pareil pour leur attachement à la cause animale. Tout cela sent très fort le prétexte. Il existe sans doute des « végans » de bonne foi, mais pour moi ce sont surtout des gens qui ont peur pour leur pouvoir d’achat.

                      Evidemment ils ne l’avoueront jamais...


                      • babelouest babelouest 27 mars 10:55

                        @xana
                        A côté de cela, j’ai un ami qui, depuis des années, se tient au régime cétonique : AUCUN GLUCIDE. Pas de pain, de féculents, de fruits rouges ou jaunes, de laitages à cause du lactose. Mais en revanche il picorera volontiers des graines oléiques.
                        En revanche aussi, pour rétablir certains équilibres, il fera un repas « normal » par mois.
                        Bof ! Restons omnivores.....


                      • Seth 27 mars 14:26

                        @babelouest

                        J’ai été en diète cétogène pendant 1 an et demi. Les fruits rouges sont les seuls fruits consommables et encore... : 100 g de fraises, 50 grammes de tous autres rouges ou noirs.

                        Aucun autre fruit.

                        Dans les graines riches en graisse, une d’entre elle est parfaite, la noix de macadamia (près de 80% de lipides). OK pour les noix.

                        Trio de tête : mayonnaise, mascarpone et avocat en dépit de sa teneur en glucides.

                        Pas de filet, uniquement des parties grasses de l’animal. Coupe faim : sauciflard ou équivalent au lieu des barres mars, etc, etc... Limiter les fromages et yaourts, etc, etc...

                        Il n’est pas nécessaire de faire des repas « normaux », cette diète n’est pas problématique et peut être savoureuse. Manger à la cantine ou au restau ne posait aucun pbm : on peut y trouver ce qu’il faut dans le choix qu’ils proposent.

                        Et bien sûr ni pastis ni martini et autres : coller au whisky ou gnôles diverses et surveiller la composition des amuse-gueule.


                      • babelouest babelouest 27 mars 16:14

                        @Seth
                        Il me semble que le régime cétonique n’interdit pas les graisses animales. C’est d’ailleurs en piochant dans ces graisses que le corps reconstitue juste la quantité nécessaire de glucose, ce qui est un bon régulateur de l’embonpoint car c’est assez gourmand en énergie.
                        Non, pas d’alcool , et pas d’amuse-gueule.


                      • Seth 28 mars 08:38

                        @babelouest

                        On consomme des graisses de toutes provenances. C’est même indispensable.

                        C’est pour un embonpoint du à un appétit décuplé par certains remèdes que j’ai fait cela. Perte nette : 20 kg.  smiley


                      • Seth 28 mars 09:10

                        @Seth

                        Les alcools type whisky, gin... ont un Indice Glycémique de 0.

                        C’est ce qu’on y rajoute qui est un pbm : soda, jus de fruits, etc...


                      • Seth 27 mars 14:28

                        Il y a paraît il un truc à Paris sur la « nutrition ». Sur francinfo on a mélangé allègrement « nutrition » avec « nourriture » et « malnutrition » avec « famine ». Ya encore du boulot.  smiley


                        • xana 27 mars 14:37

                          Le vrai problème, ce n’est pas les modes qui passent. Le vrai problème, ce sont les requins de l’agro-alimentaire pour lesquels toutes ces modes sont une occasion fantastique de faire du fric. Parce qu’une mode demande que les gens changent leurs habitudes et donc leurs fourniseurs. Evidemment ce ne sera jamais au même prix, mais c’est justement cela, la mode ! S’approvisionner là où tout le monde ne va pas, vous permet de vous distinguer du vulgum pecus.

                          Bien sûr après quelques mois les supermarchés aussi vont proposer les mêmes choses pour ne pas perdre leur part de la clientèle. Les prix vont baisser, et tout le meonde attendra la prochaine mode. Les gogos, pour se faire reluire. Les commerçants, pour leur faire les poches...

                          Hélas. Les êtres humains ont toujours été ainsi. Des gogos, et des requins.


                          • xana 27 mars 14:42

                            Pour moi je ne suis pas près de changer de régime alimentaire. La mode, je laisse cela aux gogos. Et puis, grâce à la folie covid, je ne vois plus AUCUN médecin ni charlatan.

                            Un peu de tout (il paraît qu’on est omnivore), un coup de rachiu avant ou après le repas et un café après, et ca roule !


                            • SilentArrow 27 mars 15:15

                              Et les cannibales ?

                              Doivent-ils bouffer des végans ou des carnivores ?


                              • Corcovado 30 mars 19:45

                                @SilentArrow
                                Cette question est brûlante en cette période où la canicule s’emballe.


                              • Rikiai Rikiai 27 mars 16:22

                                Cet article aurait pu exposer l’abondance de soja OGM, en particulier en provenance du Brésil, avec des règles sanitaires souvent bafouées. Cela n’enlève rien aux problèmes générés par les oestrogènes d’origine animale, aggravés par la surmédication dans ce milieu agricole. 


                                • Abolab 27 mars 18:03

                                  @Rikiai
                                  Tout article ne peut être qu’incomplet car il y a tellement de facettes sur ces mêmes questions qu’il faudrait écrire plusieurs livres pour en aborder les détails. Vous avez raison de pointer du doigt les oestrogènes d’origine animale qui sont beaucoup plus actifs que les phytoestrogènes. Donc même s’ils sont en plus petite quantité que les phytoestrogènes dans l’alimentation, leur pouvoir actif (et potentiellement de nuisance pour l’organisme) reste beaucoup plus important, d’autant que leur mode d’action n’est pas aussi nuancé et subtil que celui des phytoestrogènes, dont les études montrent des effets bénéfiques et ce que le rapport de l’ANSES omet totalement. D’autre part quel impact des isoflavones en quantité énormes (soja OGM) sur les animaux qui se retrouvent dans l’assiette des omnivores ? Silence total sur ce point également de la part de l’ANSES...


                                • suispersonne 27 mars 17:07

                                  S’il n’est pas possible de trancher entre les multiples arguments scientistes déversés ici,

                                  qui ne démontrent rien sinon des désaccords,

                                  avec des données obscures qui ne sont que le brouillard de l’incertitude,

                                  le sujet principal semble ignoré.


                                  A moins que je me trompe, il me semble que l’auteur dénonce une instrumentalisation de corps intermédiaires pour favoriser certaines productions au détriment d’autres productions.

                                  Et que la science est alors détournée et déformée en arguments pour justifier des choix politiques douteux.


                                  Cela rappelle le classement (exigé par les lobbys de big pharma) de l’antiviral le mieux connu au monde en substance vénéneuse … dès janvier 2020.


                                  Sujet à réflexion.

                                  Le prix Nobel de médecine a été attribué à Otto Warburg en 1931 .. .

                                  cela fait 94 ans …

                                  => Pour avoir démontré que les cellules cancéreuses ont absolument besoin d’un milieu acide pour se développer et multiplier.

                                  Un milieu acide est composé d’ions positifs, avides de tout électron environnant, …, ce qui explique les dégradations de notre adn dans nos cellules, à traiter sans délai.


                                  Notre alimentation actuelle, mais aussi notre stress et l’influence de notre environnement, produisent très majoritairement une acidose systématique chez l’être humain.


                                  Un organe essentiel est le système sanguin, dont le ph basique se maintient, entre 7,35 et 7,45, qui réagit à toute intrusion acide en pompant des molécules, aptes à faire remonter le ph, dans n’importe quel autre organe (os, muscles, …) …, on peut comprendre bien des dérèglements, dont l’ostéoporose.


                                  Une conclusion naïve.


                                  Préférer consommer des liquides et solides qui favorisent l’alcalinité du corps,

                                  sans oublier que dès le mouvement de mastication notre estomac reçoit des giclées d’acide chlorhydrique nécessaires au début de la digestion.


                                  Qu’en pensez vous ?


                                  • Abolab 27 mars 18:12

                                    @suispersonne Vous avez une lecture intéressante du sujet et pointez du doigt une vraie question que Jürgen Habermas a aussi développé dans « La technique et la science comme idéologie ». Il est clair aujourd’hui que la science réductionniste, fragmentée, est utilisée par les gouvernements comme moyen autoritaire d’imposer des biais et des perceptions idéologiques dans l’opinion publique. L’argument d’autorité de la science, basé sur des études partielles, dont la méthodologie est orientée, dont les directions et les conclusions sont orientées, est utilisé par les gouvernements comme moyen d’imposer des choix politiques, des solutions cache-misères et souvent inappropriées, etc. Sur l’alcalinité, il est clair qu’une alimentation riche en graisses et protéines animales va encourager les sécrétions biliaires dont une partie d’entre elles peut s’échapper dans le sang et créer des dommages notamment artériels. C’est sans doute pourquoi une alimentation végétale est amplement reconnue de nos jours comme protectrice sur le plan cardio-métabolique.


                                  • Legestr glaz Legestr glaz 27 mars 18:33

                                    @Abolab
                                    copié-collé : « Sur l’alcalinité, il est clair qu’une alimentation riche en graisses et protéines animales va encourager les sécrétions biliaires dont une partie d’entre elles peut s’échapper dans le sang et créer des dommages notamment artériels »

                                    L’équilibre « acido-basique » de l’organisme est régulé dans des marges très étroites, pH sanguin entre 7,38 et 7,42, grâce à des « systèmes tampon ». Tout ceci se fait de manière « automatique ». 

                                    L’alcalinité d’une alimentation riche en graisses et protéines animales ne correspond pas du tout au fonctionnement physiologique de l’organisme humain. C’est une grosse blague, une idée farfelue.

                                    Voici les systèmes tampon.
                                    ... Les systèmes tampons sont des solutions contenant des substances qui ont la capacité de stabiliser les changements de pH en absorbant soit les acides forts, soit les bases fortes.
                                    Les reins et les poumons travaillent ensemble au maintien du Ph sanguin dans une marge comprise entre 7,38 et 7,42 en affectant les composants des tampons du sang.
                                    Les tampons acides-bases confèrent une résistance vis-à-vis du changement de pH d’une solution quand des ions hydrogènes (protons) ou des ions hydroxydes sont ajoutés ou enlevés.

                                    ... Il y a principalement 3 mécanismes qui régulent l’équilibre acido-basique :

                                    1. Les systèmes tampons (bicarbonates…), sont des mécanismes immédiats qui permettent de moduler les variations de pH.
                                    2. Les poumons, qui permettent d’éliminer les acides volatiles par les phénomènes de ventilation.
                                    3. Les reins, plus lents à se mettre en place, qui permettent d’éliminer les acides fixes et de régénérer le bicarbonate plasmatique.

                                    Par ordre d’importance, les systèmes tampons anticipent les principaux écarts de pH. Ensuite viennent les poumons rapidement adaptables s’occupant d’environ 3/4 des variations du pH. Enfin, la dernière ligne de défense est représentée par les reins, agissant plus lentement, mais qui sont très efficaces. Le pH plasmatique varie ainsi très peu.

                                    Grâce à ces systèmes tampon et régulations rénale et respiratoire, le pH sanguin est strictement contrôlé. Une alimentation riche en protéines ou en graisses ne peut donc pas « acidifier » le sang de manière significative, car ces mécanismes corrigent toute variation rapidement.


                                  • Abolab 27 mars 20:08

                                    @Legestr glaz Dans mon message précédent, je n’insinuais pas que des sécrétions biliaires pourraient acidifier le sang, ce qui serait farfelu. Je disais que des sécrétions biliaires peuvent échapper au circuit entérohépatique (le circuit en boucle des acides biliaires) et que des molécules biliaires peuvent ainsi se retrouver dans le sang et potentiellement créer des dommages artériels. C’est une hypothèse, certes alternative à la compréhension actuelle des maladies cardiaques, mais qui me semble très pertinente pour expliquer la genèse des maladies artérielles ou qui pourrait également y participer.


                                  • suispersonne 28 mars 11:06

                                    @Legestr glaz
                                    Vous déversez des notes de cours qui peuvent être intéressantes.
                                    Pouvez vous expliquer pourquoi vous parlez de 7.38 à 7.42, quels appareillages produisent ces chiffres non traditionnels, au lieu de 7.35 à 7.45 ?
                                    Dommage que vos conclusions soient à côté de la plaque.
                                    Corriger une acidose peut se faire de 2 manières, l’une inintéressante et même dangereuse, en introduisant des molécules basiques prélevées dans un autre milieu (votre glose sur les systèmes tampons), l’autre bien préférable avec un apport d’électrons libres qui désactivent instantanément tous les radicaux libres rencontrés.
                                    Il existe justement des études exhaustives (période soviétique) qui ont mis en évidence le seul point commun à tous les multi centenaires des montagnes du caucase, de l’oural, de l’altaÏ ..., et ce n’est pas la nourriture.


                                  • Legestr glaz Legestr glaz 28 mars 11:37

                                    @suispersonne

                                    Pour le pH la plage peut être élargie de 7,38  7,42 à 7,35  7,45, mais selon les biologistes il est plus juste de considérer la valeur la plus serrée.

                                    Je vous laisse prendre connaissance du lien suivant sur les systèmes tampon. Il n’y a aucun mystère sur leur fonctionnement.

                                    https://www.univ-chlef.dz/fsnv/wp-content/uploads/cours-8-Lequilibre-acide-base.pdf

                                    Et concernant ce commentaire : « Il existe justement des études exhaustives (période soviétique) qui ont mis en évidence le seul point commun à tous les multi centenaires des montagnes du caucase, de l’oural, de l’altaÏ ... », je vais vous faire cette réponse : 

                                    « Les données sur le vieillissement humain extrême sont corrompues de l’intérieur  »
                                    En général, les affirmations sur la durée de vie des gens ne prennent pas la route. 80 % des personnes âgées de plus de 110 ans dans le monde (les 20 % restants viennent de pays que vous ne pouvez pas analyser de manière significative). Parmi elles, presque aucune n’a de certificat de naissance. Aux États-Unis, il y en a plus de 500, dont sept ont un certificat de naissance. Pire encore, seulement 10 % environ ont un certificat de décès.

                                    Les régions où les gens atteignent le plus souvent 100-110 et sont celles où la pression pour commettre des fraudes aux retraites est la plus forte, et où les taux sont aussi les plus mauvais. Par exemple, le meilleur endroit pour atteindre 105 ans en Angleterre est Tower Hamlets. On y trouve plus de centenaires que toutes les villes riches d’Angleterre réunies. Elle est suivie de près par le centre-ville de Manchester, Liverpool et Hull. Pourtant, ces endroits ont la plus faible fréquence de nonagénaires et sont classés par le Royaume-Uni comme les pires endroits où vieillir.

                                    Les pays qui atteignent régulièrement les 100 % les plus élevés selon l’ONU sont la Thaïlande, le Malawi, le Sahara occidental (qui n’a pas de gouvernement) et Porto Rico, où les certificats de naissance ont été complètement annulés en tant que document légal en 2010 parce qu’ils étaient remplis de fraudes aux retraites. Ces données sont tout simplement pourries de l’intérieur.




                                  • Abolab 28 mars 14:07

                                    @Legestr glaz
                                    Une étude biologique approfondie a été faire sur une supercentenaire récemment, et les facteurs génétiques sont très importants. Résultat : les gènes responsables du vieillissement sont différents de ceux responsables de la maladie. Le vieillissement et la maladie sont deux processus différents, et il est possible de vieillir en bonne santé, même si bien sûr vieillir est une dégénération et conduit à la mort.


                                  • Legestr glaz Legestr glaz 28 mars 15:29

                                    @Abolab
                                    Intéressez vous à l’épigénétique. Les gènes sont une chose, la mise en oeuvre des gènes une autre chose.

                                    L’environnement, l’hygiène, le sommeil, une eau de qualité et une alimentation qui corresponde à notre nature sont les clés pour un vieillissement en bonne santé et longtemps.
                                    Je suis d’accord avec vous sur le vieillissement en bonne santé, malgré tout, la limite de Hayflick finit par s’appliquer, même si l’on fait tout au mieux. C’est le vieillissement cellulaire, même en bonne santé.


                                  • Abolab 28 mars 15:52

                                    @Legestr glaz
                                    Evidemment, la mise en oeuvre des gènes dépend de l’épigénétique et du mode de vie. Mais je pense que nous avons toujours un différent en ce qui concerne : « une alimentation qui corresponde à notre nature ». Je conçois tout-à-fait qu’il soit possible, dans le monde moderne tel qu’il est aujourd’hui, d’avoir une alimentation carnée comme la vôtre, mais que celle-ci corresponde à notre nature ne semble pas supporté par les faits, tant d’un point de vue écologique que physiologique et biologique. Vous pensez qu’une alimentation strictement végétale est déséquilibrée mais n’apportez aucune preuve ou argument raisonnable pour supporter cela. Le fait que la biodisponibilité de certains nutriments dans les végétaux soient légèrement plus faible que dans certains produits animaux n’indique en rien qu’une alimentation végétale est déséquilibrée, bien au contraire. Trouver un animal à manger dans la nature est très difficile. Trouver des aliments végétaux (pour un animal non spécialisé) est beaucoup plus facile. La quantité d’aliments végétaux disponibles pour nos ancêtres était beaucoup plus importante que la quantité d’aliments animaux disponibles, ce qui est confirmé par l’abondance de fibres retrouvées dans les fèces fossilisées de nos ancêtres. Donc une abondance relative d’éléments végétaux avec certains nutriments moins biodisponibles élimine en soi cette différence de biodisponibilité. Cette biodisponibilité supérieure de certains nutriments animaux provient juste du fait que vous mangez un autre animal et que vous êtes vous-même un animal. Cela ne dit rien sur la capacité de votre système digestif à absorber ces mêmes nutriments à partir de sources végétales.


                                  • Legestr glaz Legestr glaz 28 mars 16:32

                                    @Abolab

                                    Copié-collé : «  Je conçois tout-à-fait qu’il soit possible, dans le monde moderne tel qu’il est aujourd’hui, d’avoir une alimentation carnée comme la vôtre, mais que celle-ci corresponde à notre nature ne semble pas supporté par les faits, tant d’un point de vue écologique que physiologique et biologique. »

                                    2 millions d’années d’évolution, les preuves ne manquent pas en matière d’alimentation animale. L’être humain est par « nature » carnivore-charognard.

                                    ... « L’apparition de l’agriculture, il y a environ 10 000 ans, a non seulement marqué une transformation majeure dans le mode de vie humain, mais elle a aussi introduit plusieurs problèmes de santé qui étaient inexistants avant cette période.

                                    Avant l’agriculture, les humains vivaient principalement en tant que chasseurs-cueilleurs, avec une alimentation riche en protéines animales et en graisses, et ils n’étaient pas confrontés à de nombreuses pathologies que l’on associe aujourd’hui à la civilisation moderne. Les chasseurs-cueilleurs avaient une stature plus robuste et une santé généralement plus solide. Les maladies dégénératives comme l’arthrose, l’ostéoporose, et les caries dentaires étaient rares, et la taille moyenne des individus était généralement plus grande.

                                    Cependant, dès l’apparition de l’agriculture et la domestication des plantes, de nombreux changements sont survenus dans l’alimentation et le mode de vie des populations humaines. L’agriculture a permis de produire une grande quantité de nourriture, mais la qualité nutritionnelle de cette alimentation a changé de manière significative. Le régime alimentaire est devenu plus riche en céréales, qui sont relativement pauvres en nutriments par rapport aux protéines animales et aux graisses. Cette transition vers un régime alimentaire plus axé sur les glucides complexes (céréales, légumineuses) a entraîné des carences nutritionnelles, en particulier en micronutriments tels que le calcium, le fer et les vitamines.

                                    Les conséquences de cette transition alimentaire sont évidentes dans les fossiles humains de cette époque. Les archéologues et les paléo-anthropologues ont observé une augmentation des pathologies liées à l’usure articulaire, comme l’arthrose, et des fractures osseuses dues à la diminution de la densité osseuse (ostéoporose). Les caries dentaires sont devenues plus fréquentes, en raison de la consommation accrue de sucres issus des céréales et des fruits. De plus, une diminution de la taille moyenne des individus a été observée, probablement en raison de la malnutrition et de la diminution de la diversité alimentaire.

                                    Ces changements ont eu des impacts durables sur la santé des populations humaines. Bien que l’agriculture ait permis une augmentation de la population mondiale et une sédentarisation, elle a aussi introduit des défis sanitaires majeurs qui étaient absents pendant la période pré-agricole. »...


                                    Des faits, rien que des faits Abolab !




                                  • Abolab 28 mars 16:51

                                    @Legestr glaz

                                    « 2 millions d’années d’évolution, les preuves ne manquent pas en matière d’alimentation animale »

                                    Complètement d’accord jusque-là.

                                    « L’être humain est par « nature » carnivore-charognard. »

                                    Non, là, c’est votre imagination. Les preuves paléontologiques que nous avons est que les hominidés humains mangeaient des quantités importantes de végétaux (cf fèces fossilisés). Donc, des hominidés mangeurs de végétaux et accessoirement ou opportunistiquement mangeurs de viande, peut-être, mais pas « carnivore-charognard ». Les hominidés ne sont pas des hyiènes et n’ont pas un système digestif ou même les dents de carnivores. Donc cueilleurs, gratteurs, et accessoirement chasseurs. Mais pas « chasseur-cueilleur ». Il n’y a absolument aucune preuve que notre espèce mangeait de la viande comme part la plus importante de ses calories. Cela était peut-être le cas pour les Néanderthaliens, mais ils ont disparu, et possiblement à cause de cela justement.

                                    « L’apparition de l’agriculture, il y a environ 10 000 ans, a non seulement marqué une transformation majeure dans le mode de vie humain, mais elle a aussi introduit plusieurs problèmes de santé qui étaient inexistants avant cette période. »

                                    Ce que vous décrivez ensuite est typique de la monoculture agricole. L’agriculture n’est pas née il y a 10 000 ans ex-nihilo similaire à ce qu’elle est aujourd’hui. De nos jours, nous avons une abondance d’aliments végétaux couvrant tous nos besoins nutritionnels et bien plus. Il y a 10000 ans, l’agriculture était principalement de la monoculture à petite échelle, avec très peu de variété, ce qui explique les carences et maladies qui sont observées pour cette époque. Et ces carences et maladies se retrouvent également aujourd’hui associée à une alimentation transformée moderne, pauvre en nutriments et fibres, même si elle inclut beaucoup de viande et de produits laitiers ! Vous voyez bien que la cause de ces maladies n’est pas les végétaux, mais bien le manque de diversité alimentaire végétale et/ou la transformation de ces aliments et non la consommation d’aliments végétaux entiers ou complets.





                                  • Legestr glaz Legestr glaz 28 mars 17:18

                                    @Abolab

                                    Je vous parle avant 10.000 ans Abolab ! C’est la naissance de l’agriculture.Qu’est-ce que vous voulez dire par monoculture ????

                                    Vous vous êtes perdu ! Je vous parle de l’évolution de l’être humain sur 2 millions d’années ! Une bagatelle ! Période pendant laquelle il était carnivore-charognard et qu’il mangeait très très peu de végétaux. C’est la réalité, que voulez vous de plus ??? Les preuves du « non végétarisme » de l’être humain sont devant vous ! Il est devenu ce qu’il est devenu, sans les végétaux !


                                  • Legestr glaz Legestr glaz 28 mars 17:21

                                    @Abolab

                                    Vous écrivez : « Non, là, c’est votre imagination. Les preuves paléontologiques que nous avons est que les hominidés humains mangeaient des quantités importantes de végétaux (cf fèces fossilisés). ». Vous remontez à peine à 30.000, au mieux avec votre commentaire, une bagatelle dans l’évolution humaine.

                                    Il était impossible à nos lointains ancêtres d’obtenir « suffisamment d’énergie depuis les végétaux » pour survivre. Si c’est le cas, je vous demande simplement de l’expliquer. L’énergie venait principalement des graisses animales. CQFD !


                                  • Abolab 28 mars 17:31

                                    @Legestr glaz
                                    Je vous l’ai expliqué plus haut. Les fibres végétales produisent des acides gras volatils qui sont aussi une source d’énergie, en plus du glucose présent dans les fruits ou les féculents cuits. Il est estimé que nos ancêtres mangeaient jusqu’à 100 grammes de fibres par jour (contre 40 g pour un vegan moyen aujourd’hui). Les végétaux n’étaient pas les mêmes alors, et ils avaient apparemment besoin d’en manger beaucoup plus qu’un vegan d’aujourd’hui, qui bénéficie de végétaux plus concentrés en calorie qu’à l’époque. Par exemple, les fruits d’aujourd’hui sont beaucoup plus caloriques que les fruits sauvages.


                                  • Abolab 28 mars 17:33

                                    @Legestr glaz
                                    Vous allez vraiment devoir m’expliquer comment vous pouvez manger de la viande après avoir consommé l’équivalent de 100 grammes de fibres. C’est physiologiquement impossible. Essayez et vous verrez par vous-même.


                                  • Legestr glaz Legestr glaz 28 mars 17:53

                                    @Abolab

                                    Il y a quelle énergie dans 100 grammes de fibres ??? Vous dérivez. C’est le contraire : pourquoi ingurgiter des fibres après avoir festoyé avec de la viande, de la graisse animale, de la moelle et de la cervelle ? 

                                    Parce que vous imaginez que les premiers Hommes avaient accès aux « fibres » ? Celles qui constipent ?

                                    Je vais en rester là. J’ai parlé des vitamines, des oligo-éléments, du fer, du zinc, du DHA, des anti-nutriments des plantes. Maintenant je n’ai plus rien à dire. La mauvaise foi ne me convient pas.


                                  • Abolab 28 mars 18:10

                                    @Legestr glaz
                                    En effet, je vois que vous dérivez, parce que vous ne voulez pas faire face aux faits. Fait n°1 : nos ancêtres homo sapiens mangeaient beaucoup de fibres (études sur des fèces fossilisées). Fait n°2 : les aliments végétaux sont beaucoup plus disponibles dans la nature que les aliments animaux (excepté dans les conditions climatiques hivernales). Fait n°3 : les fibres ne constipent pas. Ce qui constipe c’est un système digestif maladif et un microbiote déséquilibré. Manger beaucoup de végétaux assure un passage très régulier à la selle. Si votre expérience personnelle quand vous mangez des végétaux est la constipation, ce ne sont pas les végétaux qui sont à blâmer. Il faut en comprendre la cause plus profonde, la qualité et la diversité de votre alimentation, votre sensibilité à certains aliments, etc.


                                  • suispersonne 28 mars 18:51

                                    @Legestr glaz
                                    Vous répondez à côté de la question.
                                    Cela devient une habitude qui fait douter de votre capacité d’écoute.
                                    Vous pouvez vilipender les chercheurs soviétiques, cela n’enlève rien au sérieux de leurs découvertes, reprises par les scientifiques japonais.
                                    Et vous n’avez apparemment aucune idée de ce qu’ils ont découvert et mis en pratique.


                                  • suispersonne 28 mars 18:57

                                    @Abolab
                                    Pointer l’importance des « facteurs génétiques » relève du scientisme le plus aveugle, qui ignore justement les modifications multiples et fréquentes de l’épigénétique, qui sont un facteur prépondérant de nos interactions.


                                  • Abolab 28 mars 19:09

                                    @suispersonne
                                    Il n’en demeure pas moins que les supercentenaires (110-120 ans) ont apparemment des profils génétiques très particuliers qui ne relèvent pas seulement de l’épigénétique. Ce sont plus des exceptions que la norme.


                                  • Abolab 28 mars 17:25

                                    Oui, je vous parle aussi de l’agriculture d’il y a 10 000 ans, qui était de la monoculture à petite échelle. Les habitants de ces tribus mangeaient alors principalement une seule ou deux céréales comme part la plus importante de leur calorie. Cette monoculture agricole et alimentaire est la cause des problèmes de santé observée à cette époque, et nous retrouvons la même chose dans l’alimentation transformée moderne pauvre en variété végétale, même si elle contient beaucoup de viandes ! L’être humain a besoin d’une variété de végétaux peu transformés pour obtenir un profil alimentaire équilibré, c’est cela sa vraie nature, construite sur des millions d’années d’évolution.


                                    • Legestr glaz Legestr glaz 28 mars 18:15

                                      @Abolab
                                      Mais Abolad, prenez en considération que 10.000 ans, voire 30.000 ans, c’est absolument ridicule sur l’échelle de l’évolution de l’Homme que l’on estime à 2 millions, 2,5 millions d’années ! Est-ce que vous vous en rendez compte ?

                                      C’est ridicule d’évoquer ces 10.000 ans en arrière. C’est une seule paille dans une botte de foin. Mais prendre ceci en considération serait terrible pour vous.


                                    • Abolab 28 mars 18:41

                                      @Legestr glaz
                                      C’est vous qui avez évoqué en premier cette date d’il y a 10000 ans, la naissance de l’agriculture, pour tenter de justifier votre propos selon lequel les végétaux ne sont pas de bons aliments pour l’homme. Ce à quoi je vous ai répondu que l’agriculture d’alors était une forme de monoculture à petite échelle avec très peu de diversité alimentaire, ce qui n’est pas comparable à l’abondance de végétaux alimentaires que nous avons aujourd’hui.


                                    • Legestr glaz Legestr glaz 29 mars 13:39

                                      @Abolab

                                      Je vous parlais de l’alimentation en lien avec la « nature humaine ». Plus de 2 millions d’années de consommation de produits animaux. Et vous venez ici nous faire savoir que ce mode de vie est « mauvais ». Vous ne manquez pas de culot. ! 

                                      Et pour le soja, pas de chance, il est mauvais pour la santé ! 

                                      L’effet de la réduction du phytate dans les isolats de protéines de soja sur l’absorption du fer non hémique a été étudié chez 32 sujets humains. L’absorption du fer a été mesurée à l’aide d’un marqueur radioactif extrinsèque dans des repas sous forme liquide contenant de l’amidon de maïs hydrolysé, de l’huile de maïs et soit du blanc d’œuf, soit l’un des isolats de protéines de soja ayant des teneurs en phytate différentes.

                                      L’absorption du fer a été multipliée par quatre à cinq lorsque l’acide phytique a été réduit de sa quantité native de 4,9-8,4 à moins de 0,01 mg/g d’isolat. Même des quantités relativement faibles de phytate résiduel étaient fortement inhibitrices et l’acide phytique a dû être réduit à moins de 0,3 mg/g d’isolat (correspondant à moins de 10 mg d’acide phytique/repas) avant qu’une augmentation significative de l’absorption du fer ne soit présente.

                                      Cependant, même après l’élimination de la quasi-totalité de l’acide phytique, l’absorption du fer à partir du repas de protéines de soja n’était toujours que la moitié de celle du témoin à base de blanc d’œuf.

                                      Il est conclu que l’acide phytique est un facteur empêchant l’absorption majeure du fer dans les isolats de protéines de soja, mais que d’autres facteurs contribuent à la faible biodisponibilité du fer provenant de ces produits.

                                      https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/1503071/


                                    • Abolab 29 mars 14:39

                                      @Legestr glaz

                                      « des repas sous forme liquide contenant de l’amidon de maïs hydrolysé, de l’huile de maïs et soit du blanc d’œuf, soit l’un des isolats de protéines de soja ayant des teneurs en phytate différentes »

                                      Je n’irais pas plus loin, tellement cela devient absurde et sans intérêt. Sans doute croyez-vous également que pour avoir des protéines un végétalien doit manger des protéines de soja texturées ou des steacks végétaux ? Tous les végétaux contiennent des protéines, même la laitue, mais bon, cela est sans doute difficile à avaler pour un carnivore...


                                    • Legestr glaz Legestr glaz 29 mars 15:05

                                      @Abolab

                                      Il s’agit d’une étude pour « constater » l’effet des anti-nutriments dans l’alimentation. Bref, vous n’avez pas compris la finalité de la recherche. Et vous avez raison de ne pas allez plus loin.

                                      Mais comme vous contestez le rôle des anti-nutriments des végétaux et la biodisponibilité des vitamines et de minéraux chez eux, il n’y a plus rien à dire. 

                                      Je vais quand même ajouter cette étude récente du mois d’août 2020 du très célèbre JACC (Journal of the American College of Cardiology). Chacun pourra comprendre que le « véganisme », s’il est très respectable, est quand même une idéologique qui ne devrait pas chercher à exister en fustigeant ceux qui consomment des produits animaux, si nécessaires à la santé humaine.

                                      ... "La recommandation de limiter l’apport en acides gras saturés (AGS) alimentaires persiste malgré des preuves de plus en plus nombreuses du contraire.
                                      ... Les méta-analyses les plus récentes d’essais randomisés et d’études observationnelles n’ont révélé aucun effet bénéfique d’une réduction de l’apport en AGS sur les maladies cardiovasculaires (MCV) et la mortalité totale, mais ont plutôt constaté des effets protecteurs contre les accidents vasculaires cérébraux (AVC).
                                      ... Bien que les AGS augmentent le cholestérol des lipoprotéines de basse densité (LDL), chez la plupart des individus, cela n’est pas dû à une augmentation des concentrations de petites particules LDL denses, mais plutôt à des particules LDL plus grosses, beaucoup moins fortement liées au risque de MCV.
                                      ... Il apparaît également que les effets des aliments sur la santé ne peuvent être prédits par leur teneur en un groupe de nutriments, quel qu’il soit, sans tenir compte de la répartition globale des macronutriments.
                                      ... Les produits laitiers entiers, la viande non transformée et le chocolat noir sont des aliments riches en AGS à matrice complexe qui ne sont pas associés à un risque accru de MCV. L’ensemble des données disponibles ne justifie pas de limiter davantage la consommation de ces aliments.

                                      https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32562735/


                                    • Abolab 29 mars 17:07

                                      @Legestr glaz
                                      Vous trouverez des centaines d’études qui vous encourageront dans vos habitudes alimentaires, je n’en doute point.


                                    • Legestr glaz Legestr glaz 29 mars 17:28

                                      @Abolab

                                      Je mange comme mangeaient mes parents, mes grands-parents, mes arrières-grands-parents, dans un fin fond de Bretagne, encore bretonnante, peu touchée par les évolutions du XXème siècle. Pas d’huile d’olive par ici, ni d’huile d’une quelconque graine. Du saindoux et du beurre comme comme gras pour accompagner les légumes du jardin : choux, carottes, poireaux, oignons, ail, navets, radis, salade, cresson ; protéines du cochon, du boeuf, des poules, des oeufs, du lapin, du poisson et des fruits de mer (beaucoup ici en proche bord de mer). Et ils ont vécu, pour certains, plus de 90 ans. Mon grand-père maternel a atteint les 97 ans, et il avait pourtant été blessé salement à Verdun en 1916. Il avait 20 ans. Il boitera tout le reste de sa vie durant.
                                      Votre propos sur les bienfaits du véganisme ne tient pas la route. Mais encore une fois, je n’ai rien contre les végans, je dis simplement que leur alimentation n’est pas équilibrée et qu’ils prennent des risques pour leur santé. Rien d’autre.


                                    • Abolab 29 mars 14:39

                                      « des repas sous forme liquide contenant de l’amidon de maïs hydrolysé, de l’huile de maïs et soit du blanc d’œuf, soit l’un des isolats de protéines de soja ayant des teneurs en phytate différentes »

                                      Je n’irais pas plus loin, tellement cela devient absurde et sans intérêt. Sans doute croyez-vous également que pour avoir des protéines un végétalien doit manger des protéines de soja texturées ou des steacks végétaux ? Tous les végétaux contiennent des protéines, même la laitue, mais bon, cela est sans doute difficile à avaler pour un carnivore...

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