La guerre civile à vos portes : quand les racailles attaquent les collèges de Saint-Denis (93)
L'affaire n'est pas nouvelle, elle fait parler, et elle concerne encore et toujours ce bon vieux 9-3. BFM-TV et Valeurs actuelles nous apprennent que la guerre des gangs fait rage à Saint-Denis, au point que les affrontements se déroulent même à l'intérieur des établissements scolaires :
https://www.valeursactuelles.com/societe/seine-saint-denis-la-guerre-des-gangs-sinvite-dans-les-cours-de-college-90783 (reportage de BFM-TV)
Au collège Henri Barbusse, profs et parents d'élèves bloquent les locaux pour dénoncer cette situation, sans hélas proposer de solution concrète. Surtout, sans se remettre un peu en question et essayer de comprendre comment nos amis américains, par exemple, ont réussi à enrayer le problème il y a trente ans.
Pour en revenir au bulletin du front, les combats opposent des guerilleros de deux cités rivales, Allende (coucou les constructions-réservoirs à pauvres des années 1970 !) et "SFC" (Saussaie-Floréale-Courtille). Armes blanches et gaz lacrymos (en attendant mieux ?), coups et descentes musclées dans les cours de récréation et les terrains d'EPS, les momes comme les profs en prennent plein la figure. Le lycée Bartholdi est également touché par des attaques groupées à la sortie des cours...
Aucun mort n'est pour l'instant à déplorer. Toutefois, on peut se demander ce qui cloche au pays des droits du voyou, pardon, des droits de l'homme... Ce lapsus révélateur n'est pas anodin, car l'impunité des graines de racailles et l'absence de sanctions concrètes ont engendré cette triste situation qui dure depuis des années.
Le communautarisme issu du remplacement des populations de prolos par des individus peu réceptifs à l'humanisme, aux moeurs et habitudes autres que celles de la république, associé à l'omerta des bobos bien-pensants sur la question ne font qu'aggraver les choses. Il est étonnant que nos pleurnicheurs de service (profs syndicalistes d'ultra-gauche, parents de la FCPE) soient aussi ceux qui dénoncent les "violences" des policiers qui travaillent, le "racisme" dont sont victimes certains voyous ou encore la "stigmatisation" des quartiers : le paradoxe schizophrénique d'une bonne partie de notre caste politico-médiatique.
A quoi peut servir la police si elle ne peut réprimer ? A quoi sert la justice si elle ne peut enfermer les racailles ? A quoi sert un "état" si on accorde la nationalité à dix-huit ans à des individus au casier judiciaire déjà bien rempli ? Toutes les questions que se posent les braves gens, et non nos "élites" : quand on vous dit que la France est divisée.
Croustillant, cet article de café pédagogique où M.Blanquer condamne les pratiques du syndicat Sud-éducation, et sa conception très spéciale de la lutte contre l'affreux racisme :
http://www.cafepedagogique.net/LEXPRESSO/Pages/2017/11/21112017Article636468495933383501.aspx :
Islamophobie, les blancs et les non-blancs et autres fadaises habituelles... On est loin des réponses à apporter aux barbares qui pourrissent la vie de nos cités en s'auto-victimisant. Fuite en avant ? Refus de se remettre en cause ? Basse sottise ? A discerter.
Dénoncer la violence tout en empêchant d'y remédier, c'est comme condamner les incendies de forêt tout en empêchant les pompiers d'éteindre le feu. Aller discuter de "prévention" avec nos amis italiens, où durant les contrôles de papier les "jeunes" doivent s'asseoir aux pieds des policiers (vu à Rome), où à Varsovie, qui ne connait pas le phénomène des bandes de jeunes, aller savoir pourquoi... Problème de mentalités, de refus des réalités, de contre-valeurs inculquées depuis trop longtemps...
La guerre civile larvée est donc lancée. Qui prendrait le risque d'aller habiter à Saint-Denis par les temps qui courent, et d'y travailler ? Certainement pas ces deux ex-collègues enseignants, dont un, militant de l'ex-LCR (une ancienne secte gauchiste) était propriétaire d'un immeuble à Noisy-le-sec où il rançonnait par ses loyers ces populations dont il défendait le droit au logement par ailleurs. Ni cet autre collègue, prof des écoles et commissaire paritaire Sud-éduc', propriétaire de trois appartements dans Paris, permanent syndical, et engagé dans la lutte contre les "violences policières" et la "répression". Faites ce que je dis, pas ce que je fais. Ecoutez-moi dénoncer les violences à l'école sur BFM-TV, mais n'écoutez-pas ceux qui veulent y remédier. Hypocrisie et/ou masochisme.
Terminons par cette vidéo trouvée sur youtube, sur le thème du recours aux écoles privées par les parents lassés du climat des écoles laiques des quartiers, et de leurs contradictions :
37 réactions à cet article
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON