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La justice mise au pas par l’Etat sarkozyste

Que nous réserve l’Etat sarkozyste au sujet de la séparation des pouvoirs politique et judiciaire, qui est un des principes fondamentaux de la démocratie ? En effet, sans cesse Nicolas Sarkozy et ses lieutenants critiquent ouvertement un juge, une décision du tribunal avec une fixation particulière sur le tribunal de Bobigny. Ces atteintes répétées à l’indépendance de la justice ont provoqué l’indignation des plus hautes personnalités issues de nos institutions judiciaires, quelle que soit leur tendance politique : que l’ancien président de la Cour de cassation Guy Canivet, le procureur général Jean-Louis Nadal, Renaud Chazal de Mauriac le premier président de la cour d’appel de Paris et l’ancien président de l’Union syndicale des magistrats (USM) Dominique Barella. Ce dernier consacre même un livre « OPA sur la justice » (1), décrivant comment, depuis quatre ans, Nicolas Sarkozy a mis au pas la justice au service de ses intérêts politiques. Pour s’en faire une idée intéressons-nous aux pratiques de Nicolas Sarkozy, ministre de l’Intérieur, et de ses proches lieutenants.

  • Instrumentalisation de la justice par Nicolas Sarkozy et ses lieutenants :

Au niveau national, Dominique Barella analyse dans son livre (1) comment, dès son arrivée en 2002, Sarkozy engage une OPA sur le ministère de la Justice. Dans son esprit, la répartition des rôles entre la justice et la police disparaît. Les deux services deviennent des machines à arrestations au service d’un Etat sécuritaire à la tolérance zéro. Il annonce publiquement dans le journal le Monde « Il est normal que le ministre de l’Intérieur, dans le cadre de la procédure policière, s’occupe de la procédure pénale » (2) (7 page 49). Or, comme le précise Dominique Barella, la procédure pénale a pour objectif de préserver le citoyen contre les excès possibles des services d’investigation. C’est ainsi que Nicolas Sarkozy fait passer en force une succession de lois au niveau du ministère de l’Intérieur et du ministère de la Justice afin de renforcer les pouvoirs de la police en matière de la procédure pénale. Ces lois, outre le fait qu’elles s’avèrent totalement inefficaces, ont renforcé le pouvoir policier au détriment du pouvoir judiciaire. (1)

Au niveau local, la justice est également instrumentalisée par les lieutenants de Sarkozy qui utilisent les fonds publics afin d’harceler judiciairement les élus d’opposition, les associations ou les blogeurs qui dénoncent la vie démocratique locale. Par exemple, Manuel Aeschlimann, le maire d’Asnières-Sur-Seine, par ailleurs monsieur « opinion publique » de l’UMP. "Asnières est ainsi devenue le cauchemar du tribunal de Nanterre et de la cour d’appel de Versailles - une grande part des affaires traitées par le tribunal correctionnel de Nanterre proviennent de cette seule commune. Il est vrai que le maire mène une guérilla judiciaire sans merci contre les élus, les sites et les blogs qui lui sont défavorables". (3) A titre d’exemple, "En 2004, sous le mandat de Manuel Aeschlimann, la ville d’Asnières a dépensé en frais d’honoraires la somme de 592 011 euros". (4)

Les mêmes pratiques ont cours à Puteaux où de nombreux opposants, citoyens ou politiques, comme Christophe Grébert (5) sont harcelés judiciairement par la maire Joëlle Ceccaldi-Raynaud, du simple fait qu’ils mènent une résistance citoyenne sur le web.

  • Nicolas Sarkozy, son ministère et ses lieutenants au-dessus des lois

"Nicolas Sarkozy se comporte comme si la justice devait accéder à toutes ses demandes et comme si le ministère de l’Intérieur était au dessus des lois, comme le prouvent ses critiques répétées contre les magistrats administratifs au motif que ces derniers contrariaient sa politique d’expulsion des étrangers". (1 page 21) Un autre exemple concerne la décision de la préfecture du Morbihan, sous l’autorité du ministère de l’Intérieur, qui passe outre au jugement en référé du tribunal administratif suspendant l’arrêté de réquisition des terrains de l’aéroport de Vannes pour accueillir le Teknival. Ainsi, l’Etat refuse d’exécuter une décision de la juridiction administrative ce qui en d’autres termes signifie que le ministère de l’Intérieur est au dessus des lois.(1) Dans ces conditions comment expliquer à des jeunes et notamment à ceux que monsieur Sarkozy appelle « la racaille », de respecter la loi alors que lui-même ne respecte pas les décisions de justice ?

Au niveau local, nous observons les mêmes pratiques chez les lieutenants de Sarkozy. Un exemple récent est le cas de Patrick Balkany qui demande et obtient qu’on lui efface ses dettes publiques (6). « Le conseil municipal à majorité UMP a voté une demande de remise gracieuse pour les 230.865 € dus par le maire UMP Patrick Balkany, après sa condamnation pour avoir employé illégalement trois employés municipaux à son service personnel ». De quel droit nos élus sont-ils au-dessus des lois pour ne pas payer à la collectivité donc aux contribuables les sommes qu’ils leurs doivent pour réparer la préjudice des actes illégaux qu’ils ont commis ?

  • Passage au « Karcher » des juges par le jeu des nominations politiques

Dès l’arrivée de Sarkozy en 2002, on assiste à une accélération des nominations politiques des juges. Prenons le cas d’Yves Bot, proche de Nicolas Sarkozy, nommé à la tête du parquet de Paris en 2002. Frédéric Charpier, journaliste d’investigation montre, dans son ouvrage « Nicolas Sarkozy, Enquête sur un homme de pouvoir » (7), comment Yves Bot a mis au pas un parquet de Paris jugé trop indépendant vis-à-vis des pouvoirs politiques. Pour ce faire, sous couvert de renouvellement et de rajeunissement des magistrats, il s’est empressé d’écarter ou de mettre au placard un grand nombre de magistrats expérimentés via " une gestion des ressources humaines digne du XIXe siècle et non conformes aux principes affichés par la chancellerie et le Conseil supérieur de la magistrature". (7 page 59) Ces mises à l’écart successives, ces départs forcés, suivis des nominations politiques ne sont-ils pas une confusion des genres caractérisés entre politique et judiciaire ?

  • Dénigrer l’institution judiciaire pour jouer ensuite au sauveur

Le sommet dans l’escalade des pratiques anti-démocratiques est atteint lorsque pour défendre leurs intérêts partisans, Nicolas Sarkozy et ses lieutenants mettent en place une campagne d’attaque très coordonnée pour décrédibiliser publiquement les magistrats. Une situation qui, pour la première fois de l’histoire de la Ve république, a fait réagir l’ensemble des plus hautes personnalités judiciaires, pour dénoncer une atteinte dangereuse au principe de séparation des pouvoirs. Pour rappel, comme le dit Dominique Barella, tous les leaders autoritaires ont eu recours à cette méthode pour se faire élire : dénigrer, toujours dénigrer pour ensuite apparaître comme des sauveurs. Depuis sa nomination au ministère de l’Intérieur Nicolas Sarkozy n’a cessé de critiquer les juges. Le sommet dans l’escalade est atteint fin juin 2006 où Sarkozy attaque violemment et publiquement le tribunal de Bobigny en accusant les juges de « démission » et de « laxisme » face à la délinquance en Seine-Saint-Denis. Des accusations qui s’avèrent fausses et mensongères pour cacher en réalité l’échec de la politique de la lutte contre la délinquance dans ce département, menée par monsieur Sarkozy lui-même. (1)

Au niveau local, nous observons les mêmes pratiques chez les lieutenants de Sarkozy. Ainsi "Madame Brigitte Barèges, députée-maire de Montauban, sarkozyste notoire, s’est également illustrée dans cet exercice de dénigrement. Selon la même technique de désinformation, elle a prétendu que les magistrats ne travaillaient pas assez. Or, les substituts reçoivent jusqu’au 250 appels téléphoniques le week-end et certains juges suivent jusqu’à 300 dossiers en même temps" (1 page 32).

A Asnières, Manuel Aeschlimann n’est pas en reste, alors qu’il était convoqué par le tribunal de Nanterre dans une affaire de détournement de fonds publics-liée à l’organisation du festival folklorique organisé en 1998 - et qu’il allait de source proche du dossier vraisemblablement être mise en examen, le député-maire a envoyé une lettre au juge, qu’il a immédiatement rendue publique, lui demandant de le mettre en examen. Il dénonce ouvertement les méthodes du travail du juge et lui lance des menaces à peine voilées. (8)
"L’USM estime que la missive du député-maire d’Asnières se situe exactement dans la droite ligne de ce qui s’est passé à Bobigny : ce « n’est une fois de plus qu’une instrumentalisation de la justice », lâche son président, Dominique Barella. « Le sport politique national consiste désormais à attaquer les tribunaux et les magistrats », constate l’USM, qui condamne cette pratique « dangereuse et inquiétante pour la démocratie »... Des accusations considérées avec sévérité par l’USM : « C’est une tentative de pression sur le juge, dénonce encore Dominique Barella, qui souhaite réunir le bureau pour débattre du sujet et peut-être envisager une intervention. Au lieu de répondre sur le fond, on attaque. Le but, ce n’est pas d’avoir un dialogue avec le juge d’instruction, qui, lui, ne peut répondre publiquement. » ...Et d’ajouter : « Un maire ne supporte pas que ses proches soient mis en examen, c’est le système de la toute-puissance. C’est un élu proche du ministre qui considère que tout pouvoir doit être concentré dans les mains de l’exécutif. C’est ce que la politique peut créer de pire". (9)

  • Conclusion

En quelle que sorte, les opinions effrayantes du candidat Sarkozy, concernant l’existence de gènes déterminant la délinquance, la pédophilie ou le suicide, sont un autre indice d’une génétique, politique celle-là :

l’Etat sarkozyste porte, dans ses gènes, la négation du principe de séparation des pouvoirs, qui débouche progessivement dans la mise au pas de la justice par le politique, et son inféodation à la répression policière.

Le choix politique des éléctions du 22 avril et du 6 mai, ce n’est donc rien moins que cela : pour ou contre la démocratie ?

La liste des références :

(1) « OPA sur la justice », Dominique Barella, Hachette Littératures

(2) Le Monde, 24 octobre 2002

(3) L’EXPRESS SPECIAL Asnières, Le Système Aeschlimann du 28 septembre 2006

(4) Asnières les frais d’honoraires explosent du 6 avril 2006 www.asnierois.org

(5) "Les maires aussi se fâchent", Le Parisien du 17 octobre 2006 http://www.webcitoyen.com/2006/10/les_blogs_pours.html

(6) Le Nouvel Obs du 15/02/2007

(7) "Nicolas Sarkozy, Enquête sur un homme de pouvoir", Frédéric Charpier, Presse de la Cité

(8) Le Parisien du 1er septembre 2006, « Le député-maire d’Asnières mis en examen »

(9) Le Parisien du 29 juin 2006, « Les magistrats dénoncent les "menaces" du député-maire »


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27 réactions à cet article    


  • Yvance77 20 avril 2007 13:39

    Bon papier. Ce qui m’a encore plus soufflé, c’est la confirmation qu’apporte « La mare aux canards » de cette semaine.

    Il y a bien confirmation de la discussion en NS et Jacquou futur ex. sur l’amnestie sur les dernières affaires, qu’offrira le garant de la morale UMP au président sortant.

    C’est proprement abject, inconcevable et finalement ce n’est que la continuité dans le non-changement de cette république d’assistance aux riches et dévots de la monarchie républicaine.

    Les escrocs et autres raclures savent se serrer les coudes. Rien que pour cela ce sera presque tout sauf NS.

    Avec un esprit aussi partisan, il ne peut en aucune façon réprésenter les valeurs morales qu’il doit à un peuple en cas de gain du suffrage universel.

    Et moi avant tout, je demande du fond de mon âme à ce que cela enfin cesse. C’est mon SOS personnel la souffrance fût trop grand avec ces malhonnêtes de : Pasqua, Chirac, Medecin, Dumas, J.C. Mitterand etc ....


    • Guilhem 20 avril 2007 14:27

      Ce livre devait être édité par les Editions Michalon.... qui vient d’y renoncer au dernier moment empêchant toute publication chez un autre éditeur avant les élections.

      L’éditeur Michalon aurait subi des pressions. Il faut diffuser ce document par Internet à un maximum de personnes.

      L’auteur Serge Portelli est membre du syndicat de la magistrature.

      Son livre « Ruptures » dresse le bilan de Nicolas Sarkozy au Ministère de l’Intérieur.

      Il faut que personne ne puisse dire « on ne savait pas... ».

      Téléchargez l’ouvrage au format PDF en cliquant le lien ci-dessous.

      http://www.oulala.net/Portail/IMG/07_04_14_Serge.Portelli.Ruptures.FRENCH.p df

       smiley


      • Frédéric ANTONY 23 avril 2007 21:33

        ce bouquin (« ruptures ») est accessible en tapant « serge portelli » ; il est passionnant : ce magistrat montre que les chiffres de la délinquance ont été trafiqués et surtout que les réponses apportées par Sarkozy à ce pb sont simplistes et inefficaces ; que, basées sur le « tout répressif » depuis cinq ans, elles ne prennent pas en compte la complexité du phénomène de la délinquance des jeunes, par ex. ; le livre comporte une partie sur la « chasse à l’étranger » qui montre l’inefficacité totale d’une politique qui ne sert qu’un discours électoral destiné à ratisser les voix de l’extrème droite, au mépris de la dignité humaine (rafles aux abords des écoles, rétention dans des conditions déplorables). Le propos est basé sur des chiffres précis, des raisonnements intelligents, loin des simplifications mises en avant par Sarkozy qui n’est guidé que par un leitmotiv : l’ambtion personnelle. FA


      • Yohan92 20 avril 2007 14:33

        Juste une question. Est-ce que quelqu’un sait où l’on est des 230000 Euros à effacer de l’ardoise de Balkany à sa commune ? Peut-être est-ce plus dur pour Thierry Breton de le faire puisque contrairement au parachute doré de Forgeard, sa signature en tant que ministre de l’économie et des finances est indispensable.


        • Y. DESGREES 20 avril 2007 17:15

          Que de rumeurs non prouvées dans ce papier partisan... A lire cet article, on se doute bien que l’auteur n’a d’autre but que de faire courir des rumeurs nauséabondes. Il en fut de même par le passé pour tous les autres candidats susceptibles d’être élus. Quelle tristesse de lire ces papiers écrits à la va-vite, sans aucune preuve matérielle autre que des citations du Monde et de journalistes tout aussi manichéens que lui-même


          • machinchose machinchose 25 avril 2007 07:38

            alors que vous venez en effet de démontrer que tout cela est faux. implacable.


          • lyago2003 lyago2003 20 avril 2007 17:20

            Depuis cinq ans la gouvernance de la sécurité par Nicolas Sarkozy est un échec. La justice ne satisfait plus les citoyens, en termes d’efficacité et de qualité. A cet égard Nicolas Sarkozy est le symbole des promesses mensongères chargées de faire croire à l’efficacité de celui qui les tient mais ne se considère pas engagé par leur absence d’effets. La gestion du problème des hooligans est l’un des exemples caricaturaux des promesses successives non tenues du ministre de l’Intérieur : en janvier 2003, il dénonçait les agressions inacceptables aux abords des stades de football ; en février de la même année, il se donnait trois mois pour rétablir la paix dans et autour des stades ; en janvier 2004, il promettait de mettre fin au hooliganisme ; en octobre 2005, il affirmait qu’il fallait débarrasser les stades des voyous qui n’ont rien à y faire ; le 12 janvier 2006, il annonçait la fin de la violence dans les stades et la nomination d’un commissaire de police « Monsieur football ».

            On connaît, hélas, le peu d’effets de cette fébrilité déclarative... En matière de sécurité, Nicolas Sarkozy c’est « grand diseur, petit faiseur ». Contrairement à ce que voudrait faire croire Nicolas Sarkozy, son bilan est mauvais : son bilan, c’est une augmentation de 7 % par an des violences contre les personnes et l’abandon du combat contre la criminalité organisée. Nicolas Sarkozy au ministère de l’Intérieur, ce fut aussi des pompiers, des magistrats, des policiers et des chauffeurs de bus agressés. Ce fut également le déclenchement de l’état d’urgence pour la première fois depuis la guerre d’Algérie. Ce fut aussi le record annuel des voitures brûlées en une année. Ce sont des citoyens au-dessus de tout soupçon qui ont peur de leur police et qui craignent leur justice. C’est une grave rupture de la confiance dans les institutions chargées de garantir le respect de la loi par tous et la sécurité de chacun dans le cadre d’un ordre juste. Celui qui prétend à la rupture est aussi à l’origine de la fracture entre les citoyens et les institutions. Il a monté une partie de la population contre les jeunes, contre la police et contre les juges. Il sème une forme de haine sociale très antirépublicaine. Il oppose les Français, rejetant sur certains d’entre eux la responsabilité de ses échecs en matière de sécurité. Il a totalement oublié que le chômage, l’urbanisme, les accidents de la vie sont aussi à l’origine de la délinquance. Son mépris économique, son élitisme de riche, son aveuglement social concourent à créer de la rancœur, de la désespérance, de la délinquance.

            Les réformes, impulsées sous le coup de l’émotion et bouclées dans la précipitation, se sont multipliées. Au nom de la lutte contre le terrorisme, la délinquance sexuelle ou l’immigration, des exceptions croissantes aux principes européens de la procédure pénale ont été consenties au mépris du droit des personnes. Une pression croissante s’est exercée ces dernières années sur la justice pénale pour que l’incarcération soit privilégiée au détriment des mesures alternatives et des sanctions favorisant la réinsertion. Les garanties liées à la présomption d’innocence et aux droits de la défense ont été réduites. Dans le cadre des lois Sarkozy-Perben, les règles régissant la garde à vue et la détention provisoire ont été modifiées dans un sens provoquant un affaiblissement des libertés publiques, sans progrès pour la sécurité, et la détention provisoire a été transformée en principe de précaution. Comme ministre des Finances, Nicolas Sarkozy a provoqué le dysfonctionnement de la justice en ne lui donnant pas les moyens de remplir ses missions, notamment en rationnant les moyens d’enquête et en limitant les frais de justice criminelle. L’indigence budgétaire de la justice, l’état indigne des prisons et la surpopulation carcérale ont été dénoncés en 2005 par le Commissaire européen aux droits de l’homme Gill Roblès et la France a été montrée du doigt devant toutes les démocraties occidentales. Il est indispensable pour la démocratie de passer à des méthodes plus modernes de gestion des institutions qui assurent la justice et la sécurité de ce pays en fédérant les énergies et compétences de tous les professionnels.

            D. B int.conv


            • ExSam 21 avril 2007 15:48

              "Nicolas Sarkozy se comporte comme si la justice devait accéder à toutes ses demandes et comme si le ministère de l’Intérieur était au dessus des lois

              Nous sommes là en pleine mystique droitière, appliquée par le CHEF.

              Tout doit plier devant lui, il est le chef, ou du moins le chef le plus important.

              C’est également pourquoi trente pour cent de types persistent dans l’idée de voter pour lui. Sarko pourrait égorger les enfants, crime impardonnable à droite comme à gauche, mais il est le chef. Alors pour sauver ses limites mentales en conservant le chef, on nie.

              Sarkozy n’égorge pas les enfants, Sarkozy ne renvoie pas des pauvres femmes, de pauvres enfants vers la misère ou la mort, il expulse des immigrés que la France si pauvre ne peut accueillir sous peine de faire la manche. Sarkozy ne multiplie pas les flics comme Jésus les pains, avec une croissance énorme des bavures et des ponctions par amendes répétées, extrêmement sévères, frappant une population française au niveau de vie en baisse, aux espérances atteintes, à l’espace de liberté rogné.

              Non, bien sûr que non. Sarkozy embauche des policiers pour réduire encore le nombre d’accidents (diminué par deux depuis quelques années), décourager la racaille d’attaquer les pauvres policiers (qui arrètent, menottent et embarquent systématiquement ou presque aujourd’hui, pour un banal contrôle d’identité, si pas les papiers). Sarkozy tente avec courage de réduire la dette de l’Etat (à cette fin les députés ont tous été augmenté de 50%, Chirac a multiplié sa gabegie de 600%, Sarkozy lui-même a multiplié par 10 les indemnites de ses collègues députés déboulonnés et il cumule les casquettes, donc les salaires, après nous avoir répété que le cumul c’est pas bien que l’Etat, avec lui, fera des économies).

              Bref, nos électeurs de droite nagent en plein délire. Pardon, en plein déni.

              On déni la Jatte, on déni les charters, on déni les bavures, on déni les chiffres réels du chomage, on déni les menaces à tous, on déni l’atlantisme serpillère, on déni où on minimisme l’homo généticus, on déni ou on minimise les traîtrises historiques, le grand écart passant de la « rupture » à la rupture avec l’ultra-libéralisme.

              Non, Nicolas Sarkozy, amis de droite, même s’il est le chef, même dans votre conception, ne peut tout se permettre.

              Et à vouloir tous nous plier à cette volonté singulière et sans mesure, il y a gros à parier que vous serez peut-être demain les premiers à le faire plier.

              Je l’espère pour vous, et pour nous.


              • Senatus populusque (Courouve) Courouve 21 avril 2007 16:01

                Pourquoi les juges ne devraient-ils pas être tenus responsables des libertés conditionnelles donnant lieu à récidive mortelle ??


              • machinchose machinchose 25 avril 2007 07:41

                ils n’ont pas à l’être devant le ministre de l’interieur et on ne saurait résumer les choses aussi simplement.

                qui a coupé les budgets de la réinsertion, qui envoie prioritairement en prison etc ??

                vous souvenez vous du principe de la séparation des pouvoirs ? je demande parce que c’est une base.

                et rappelez vous qu’en parlant de resultats de tribunal Sarkozy a le plus souvent dit absolument n’importe quoi.


              • avocat 23 avril 2007 11:15

                Bonjour Excellent article. Pourriez vous me contacter ? Merci David Castel


                • mad_fox_3 23 avril 2007 11:22

                  >« Pourquoi les juges ne devraient-ils pas être tenus responsables des libertés conditionnelles donnant lieu à récidive mortelle ? ? » C’est du délire là... smiley En quoi un juge peut être responsable des agissements d’un individu ? Il applique la loi, et simplement la loi, sans arrière pensée. Ajouter sur une décision de Justice une contrainte de ce genre, c’est imposer systématique le choix le plus dur... Ca n’est plus de la justice, mais de la lotterie !


                  • Emile Red Emile Red 23 avril 2007 13:18

                    Dur de constater que la droite ne comprend plus (ou ne veut pas) pourquoi dans une démocratie il doit y avoir obligatoirement séparation des pouvoirs.

                    Dur de constater que la droite ne comprend plus (ou ne veut pas) que la justice n’est pas un acte de lynchage offert à la vindicte populaire.


                  • ZEN zen 23 avril 2007 18:42

                    Excellent article. Berlusconi, vous vous rappelez ?...


                    • chmoll chmoll 24 avril 2007 09:40

                      les français sont les seuls a croire ce qui n’a jamais existé,en l’occurence la justice (du moins c’qu’il en reste)est indépendante de l’état


                      • IP115 24 avril 2007 11:00

                        Un article à charge écrit par un illustre inconnu inscrit justement entre les deux tours pour répandre ce genre de rumeurs nauséabondes.

                        Sur quoi se base cet espèce de torchon diffusé par un corbeau qui n’a même pas cru bon de signer son papiers. Les propos de Dominique Barella, un syndicaliste qui, bien avant de prendre Sarkozy pour cible a systématiquement montré sa paranoïa vis-à-vis des élus de tous bords. Barella est un sydicaliste qui défend sa boutique contre vents et marées, l’un des rares à avoir défendu le juge Burgau (pendant et après le désastre judiciare d’Outreau), malgré les conclusions de la commission d’enquête (dirigée par un socialiste) et les avis accablants de tous les experts du domaine. Quoi d’autre ? Quelques articles de presse sélectionnés à la manière d’un corbeau. Et voila ce torchon pamphlétaire d’entre 2 tours était bouclé !

                        Le clan pro-SR est il si peu confiant qu’il en est réduit à ce genre de manœuvres nauséabondes ? As t’il si peur de perdre qu’il en est réduit à ce genre de manœuvres nauséabondes de diabolisation ? Eric Besson qui connait bien les magouilles du clan SR de l’intérieur, avait prévenu :

                        « Cette entreprise de diabolisation (...) n’en doutez pas, vous allez la voir à l’oeuvre pendant toute la durée de cet entre-deux-tours », a prédit M. Besson, prêt à dire que « trop c’est trop ».

                        Vous êtes pathétiques messieurs !

                        Quant à la rédaction, faut il la féliciter d’avoir accepté ce genre de torchon pourtant attendus, entre les deux tours. Comment accepter ce genre de torchon dont l’auteur anonyme c’est inscrit juste pour ça et n’a même pas le courage de signer son article ? Pathétique !


                        • Emile Red Emile Red 24 avril 2007 11:45

                          « Un article à charge écrit par un illustre inconnu inscrit justement entre les deux tours pour répandre ce genre de rumeurs nauséabondes. »

                          Puisque l’article est à charge, soyez avocat, mais votre réaction épidermique ne contredit pas la véracité du propos, et ce que vous reprochez n’est-ce pas ce que vous utilisez contre Barella ?

                          D’autre part, oui l’auteur est inconnu, vous l’êtes tout autant, mais lui a eu le courage de se livrer dans un article, et vous ? Quant à savoir s’il s’est inscrit entre les deux tours vous parodiez madame Irma ou alors la rumeur est aussi votre fond de tiroir.

                          De toute manière, le bouquin de Barella ne fait que confirmer ce qu’on sait déjà des positions envers la justice de Sarko, et il n’est pas difficile de trouver les pédigrées de ses sbires, les condamnations de certains d’entre eux se trouvent même sur des sites hautement officiels.

                          Comment pouvez vous nier les mensonges avérés, prouvés et démontrés de votre candidat, comment pouvez vous nier ce tropisme qui le pousse invariablement vers l’extrème droite, vers l’autoritarisme, vers l’autocratie.

                          Oui N.S est une graine de tyran paranoïaque, et il déclare les maladies psychiatriques comme génétiques, se dédouane-t-il ainsi de toute thérapeutique ?


                        • IP115 24 avril 2007 21:29

                          «  D’autre part, oui l’auteur est inconnu, vous l’êtes tout autant, mais lui a eu le courage de se livrer dans un article, et vous ? »

                          Quel courage ? C’est ça ta conception du courage, venir relayer des rumeurs nauséabondes gratuites (où sont les preuves, l’opinion de ce syndicaliste qui s’en est pris à tous les élus ne vaux rien, que dalle !).

                          Quant à moi, le jour où j’écrirais un article j’aurais le courage de le signer, c’est la moindre des choses. Quant à sa date d’inscription, il ne t’a pas échappé que ce mec n’a écrit qu’un article, comme par hasard il colporte les rumeurs conformément aux consignes du PS, comme par hasard il est anonyme et comme par hasard il sort entre les deux tours, alors si tu comprends pas, je peux rien pour toi !

                          De même que c’est surement ton grand humanisme qui gène ton objectivité. Parce que quand j’entends la gauche nous la jouer « bouh, je te fais peur » et nous faire le coup de la diabolisation, ça me fais doucement rire.

                          Au cas où tu aurais loupé quelques épisodes, au niveau intervention de l’état dans les affaires judiciaires le PS n’a de leçon à donner à personne, et ça a commencé dès son arrivée au pouvoir en 81 :

                          - (1983-1986) L’affaire des écoutes téléphoniques sous Mitterrand. Plus de 150 personnes concernées (Edwy Plenel, Jacques Vergès, Francis Szpiner, Carole Bouquet, Jean-Edern Hallier, Hervé Brusini et Michel Cardoze enfin bref que de dangereux criminels) et plus de 5000 écoutes. Gilles Ménage, Michel Delebarre, Laurent Fabius, impliqués directement dans l’affaire. Résultat : affaire étouffée, « intérêt supérieur de l’état » (dont le prénom est Mazarine). Seuls les boucs émissaires ont été inquiété (pas beaucoup quand même), le juge s’est vu opposé le secret défense pendant près de 20 ans)

                          - (1987-1997) L’affaire des frégates de frégates de Taiwan sous Mitterrand (le père spirituel de « Chegolaine ») Roland Dumas, Michel Charasse, Alfred Sirven, Alain Richard et la crème du PS se sert en commission par dizaines de millions de francs en espèces, favorisent et/ou couvrent ces opération. Affaire étouffée, preuves escamotées, seul les deux boucs émissaires (Alfred Sirven et Christine Deviers-Joncour feront de la prison).

                          - (1984-1999) L’affaire du sang contaminé, entre 1984 et 1985 le gouvernement Fabius à sciemment distribué du sang contaminé par le virus du sida. (2000 personnes transfusées). Politiques impliqués : Laurent Fabius, Georgina Dufoix, Edmond Hervé. Ici encore seuls les lampistes sont condamné (Michel Garretta), les politiques sont relaxés Cour de justice de la République

                          - (1989-1994) Pillage en règle d’ELF (plus de 300 millions d’euros auront ainsi été détournés entre 1989 et 1993) , des dizaines de millions de francs ont été versés sur divers compte dont ceux de Rolland Dumas, Christine Deviers-Joncour et autres. Eléphants du PS impliqués : Roland Dumas (nommé président du Conseil Constitutionnel par ... F. Mitterand en 1995 avant de partir, merci les copains) et Dominique Strauss-Kahn. Encore une fois affaire étouffée. Ici encore seuls les lampistes (Deviers-Joncour, Sirven et Loïk Le Floch-Prigent, entre autres) vont faire de la prison. Roland Dumas est relaxé en appel et Strauss-Kahn n’est même pas inquiété.

                          - Et ça continue avec l’étouffement des autres affaires (le Rainbow Warier, la vache folle, etc ...)

                          « De toute manière, le bouquin de Barella ne fait que confirmer ce qu’on sait déjà des positions envers la justice de Sarko, et il n’est pas difficile de trouver les pédigrées de ses sbires, les condamnations de certains d’entre eux se trouvent même sur des sites hautement officiels. »

                          « On sait », « confirmer », « pas difficile de trouver », bla bla bla : des faits, des liens, des références. Soit ta as et on t’écoute, sinon tu évites d’accuser gratuitement !

                          « Comment pouvez vous nier les mensonges avérés, prouvés et démontrés de votre candidat, comment pouvez vous nier ce tropisme qui le pousse invariablement vers l’extrème droite, vers l’autoritarisme, vers l’autocratie. »

                          bla bla ... ton barattin à 2 balles je m’en fout. J’attends donc des éléments concrets et démontrés d’affaires concernant Sarkozy et les preuves de manipulations. Les rumeurs colportés par des anonymes, les accusations gratuites et compagnie, tu t’assoies dessus. « Oui N.S est une graine de tyran paranoïaque, et il déclare les maladies psychiatriques comme génétiques, se dédouane-t-il ainsi de toute thérapeutique ?  »

                          c’est quoi le rapport avec la choucroute ?


                        • machinchose machinchose 25 avril 2007 07:45

                          j’adore le coup du « mitterrand ».

                          j’appelle ça le coup du mitterrand. Un type de droite qui ne sait plus comment défendre son candidat nous sort en général le coup dit du mitterrand. Je pense que la gauche devra le subir jusqu’en 2150

                          le coup du mitterrand étant la plupart du temps un gros mélange insensé, qui mélange tout avec n’importe quoi... mais surtout qui, en effet, n’a plus rien à voir avec la choucroute.


                        • Emile Red Emile Red 25 avril 2007 08:57

                          Oui ils ont vite le « Mitterand facile », en omettant volontiers de voir que Mitterand c’est 14 ans dont pas mal de cohabitation, le pouvoir de droite c’est depuis 1958 soit 36 ans avec une cohabitation... Le tas de scories est correspondant au nombre d’années à occuper les chiottes de la république, on nous parle des conneries Miterrandiennes, mais l’OAS, le SAC ne sont pas des illusions de gauchistes écervelés, les compromissions de députés de droite avec le FN non plus, y-at-il besoin de donner des preuves, des liens.

                          Faut il les minutes des procès Balkani, les délibérations des conseils municipaux dans lesquels les Ceccaldi siègent pour satisfaire les attentes de l’incrédule militant UMP, et je ne ferait pas, contrairement à vous, la liste des errements coupables de la nomenclatures de droite depuis 58 Agoravox en entier n’y suffirait pas, mais entre autre on peu citer la canicule, Papon 2 ou 3 fois, Boulin, Fontanet, Ben Barka, Medecin, Schuller... des affaires et encore des affaires, dans la balance Mitterand semble un tout petit enfant, par contre Sarko est bien l’héritier direct de ce cloaque qu’il renforce de son tempérament visiblement dérangé... faut-il aussi des liens des preuves pour déceler son regard fuyant, ses textes qu’il lit sans vraiment les comprendre, cette sueur qui perle dès qu’une émotion l’effleure, ses mots cassants à la moindre contradiction, faut-il des preuves pour démontrer sa technique de victimisation qu’on commence à le nommer Sarkolimero.

                          Quand on voit pendant deux ans Mme Moreno soutenir bec et ongle son candidat sur tous les médias, il n’est pas difficile de constater sa brutale disparition au profit d’une Rachida Karcher, ce n’est pas non plus une illusion.

                          Quand on voit un candidat tendre la main à de prétendus amis et les menacer par la voix de son Fillon le plus proche ces mêmes députés amis, faut il enregistrer la tv pour en amener la preuve ?

                          Et les propos de votre candidat contre le tribunal de Bobigny, propos fallacieux les chiffres ont été moult fois affichés, sont ce des manières républicaines ou des réactions épidermiques, cela aussi faut-il vous le prouver ?

                          Je ne peux que vous conseiller d’acheter un poste tv, de lire un peu la presse, de naviguer sur internet, et surtout de regarder et d’écouter votre candidat objectivement enfin si vous en êtes encore capable.

                          Sinon discuter avec vous est peine perdue.


                        • IP115 25 avril 2007 10:17

                          « Un type de droite qui ne sait plus comment défendre son candidat nous sort en général le coup dit du mitterrand.  »

                          J’ai été de gauche jusqu’en 95 avant de basculer à droite comme beaucoup de gens déçus et lassés par tant d’incompétence, de piètres résultats et d’affaires de cette gauche caviar, et je ne regrette rien ! Je vous rappelle qu’il n’y a pas un éléphant non touché par une affaire (pourquoi croyez vous que les militants ont voté pour Ségolène).

                          Ensuite, je n’ai rien à défendre puisque jusqu’à preuve du contraire, Sarkozy n’est accusé de RIEN, si ce n’est par des « auteurs » anonymes frustrés par les résultats (et on peut le comprendre, d’après ces internautes du « 5me pouvoir » F. Bayrou devait faire jusqu’à 70% d’intentions de votes au premier tour (MDR) et est même encore aujourd’hui crédité de 42% (quelle blague), quelle représentativité).

                          En 30 ans de politique de Sarkozy, citez-moi une affaire dans laquelle Sarkozy est impliqué directement. Je n’ai jamais dit que la droite était exemplaire, ni plus ni moins que la gauche. Elevez vous, oubliez vos procès d’intention qui ne font que vous décrédibiliser un peu plus et essayez plutôt de nous convaincre sur le bien fondé de votre projet. Oui je sais bien, c’est plus difficile, mais faites un effort !

                          « le coup du mitterrand étant la plupart du temps un gros mélange insensé, qui mélange tout avec n’importe quoi...  »

                          Mitterrand c’est 81 à 95, c’était hier smiley et c’est l’essentiel de la gauche au pouvoir, et c’est tout ce que l’on a pour se faire une idée de ce que c’est que la gauche au pouvoir, faut assumer les gars. La très grande majorité des soutiens et « tchégolaiiine » et « tchégolaiiine » elle-même sont issu de ses troupes et sont les héritiers de cette époque !

                          « Quand on voit un candidat tendre la main à de prétendus amis et les menacer par la voix de son Fillon le plus proche ces mêmes députés amis, faut il enregistrer la tv pour en amener la preuve ? »

                          Quand on voit comment un PS, arrivé au pouvoir grâce à la gauche « plurielles », a pressé ses « alliés » pour finir par les jeter quand il n’y a eu plus rien à en tirer pour se tourner complètement sur son flanc droit. Ca en fait marrer plus d’un et il n’y a vraiment pas de quoi jouer les vièrges effarouchée !

                          "Faut il les minutes des procès Balkani, les délibérations des conseils municipaux dans lesquels les Ceccaldi siègent pour satisfaire les attentes de l’incrédule militant UMP, et je ne ferait pas, contrairement à vous, la liste des errements coupables de la nomenclatures de droite depuis 58

                          encore du bla bla bla ... je suis remonté jusqu’en 81 parce que se sont les 2 derniers septenats de la gauche au pouvoir (comme je l’ai expliquer plus haut), inutile de remonter jusqu’en 36. Pour le moment tu accuses Sarkozy d’être malhonnête, tu vas avoir du mal à m’enfumer avec du bla bla bla ... j’attend des faits concret pas des conseils bidon pour « d’acheter un poste tv, de lire un peu la presse, de naviguer sur internet ».

                          Faut il que les éléphants n’aient aucune confiance dans « tchégolaiiiine » pour en être réduis à passer leur temps à calomnier son adversaire plutôt que de dérouler leur programme. Quand je vois tous ces éléphants dont pas un n’a les mains propres défiler sur les télés et les radios pour essayer de faire peur au « petits français de base » (ils ont même ressorti ce clown de Cohn Bendit du placard, au secours !), au lieu de parler de leur non-projet, quelle misère ! Et pour quel résultat, les français (dont vous et agoravox n’êtes pas du tout représentatifs) ne sont pas dupes !


                        • Emile Red Emile Red 26 avril 2007 11:37

                          Je reste pantois devant une telle mauvaise foi.

                          « Quand je vois tous ces éléphants dont pas un n’a les mains propres »

                          Vous me demandiez des liens des preuves, faites de même.

                          Balkani, ami intime de Sarko, Juppé, sont des gens aux mains propres et bien sur jamais condamnés et il y en a combien d’autre, Longuet, Carignon, Noir, Vanneste, Donnedieu de Vabres, Léotard, Tibéri, Drut, Arreckx, Roussin, Casetta, etc.

                          Ca fait beaucoup pour un parti blanc de blanc, et je ne compte pas les mis en examen ou ceux qui échappent encore à la justice, Pasqua, Chirac....

                          Pourquoi Sarko est le seul a ne pas vouloir souscrir aux proposition de l’Anticor ? Surement parcequ’un jour on tombera sur quelques casseroles qu’il traîne bien cachées pour l’instant, on n’a d’ailleurs toujours pas vu ses comptes personnels.

                          Sarkoland ce n’est pas un rêve c’est une réalité bien peu reluisante.


                        • IP115 26 avril 2007 11:56

                          « Vous me demandiez des liens des preuves, faites de même. »

                          Je viens d’en donner une pelletée au dessus ... Tu accuses sans aucune preuve Sarkozy d’être le diable, j’attend donc toujours l’embryon d’un début de preuve de ce que tu affirmes gratuitement. Jusqu’à maintenant tout ce que tu racontes relève du procès d’intention, de la propagande politicienne et du délire anti-sarko primaire.

                          « Surement parcequ’un jour on tombera sur quelques casseroles qu’il traîne bien cachées pour l’instant, on n’a d’ailleurs toujours pas vu ses comptes personnels. »

                          Et bien le jour où tu auras trouvé tu reviendras nous le dire dans un article je n’en doute pas. En attendant ai l’honnêteté intellectuelle de ne pas accuser sans preuve et essaie plutôt d’orienter ta « campagne de propagande » personnelle sur le terrain des idées.

                          Personne n’a dit qu’il n’y avait pas de brebis galleuses en politiques. Il y en a autant à droite qu’à gauche (Emmanuelli a par exemple été condamné pour les mêmes raisons que Juppé à l’époque où le financement des partis n’était pas transparent). Mais de là à le traduire par ce travail nauséabond qui consiste à essayer de diaboliser l’adversaire parce qu’on ne peut pas le combattre sur le terrain des idées est lamentable !


                        • Emile Red Emile Red 27 avril 2007 09:46

                          C’est étrange cette propension que vous avez à toujours détourner les débats, vous attaquez la gauche de manière éhonté (IP115 (IP:xxx.x37.138.115) le 24 avril 2007 à 21H29), on vous répond donc au même niveau, vous sentez alors que vous perdez pied, alors vous voulez recentrez sur un autre domaine. Ensuite comme Sarko vous vous targuez d’avoir dirigé les débats, c’est quand même incroyable, quand je dis qu’il y a quelque chose de stalinien (pour ne pas dire trotskiste) dans l’UMP je ne me trompe pas.

                          La gauche ne se détourne pas de ses objectifs sociaux, au moins vous ne pouvez lui reprocher cela, quant à l’UMP elle navigue de l’humanisme béat à la Chirac/Villepin jusqu’au théories les plus sombres (eugénisme, discrimination, sécurité, immigration zéro, travail obligatoire, mise au ban des chomeurs, justice implacable, éducation et santé de classe, atlantisme), que peut on rajouter de plus pour expliquer qu’un véritable démocrate, héritier d’une histoire sociale exemplaire, ne peut adhérer à ce mouvement dangereux pour la république.

                          Et je ne parle pas là de la personnalité de votre candidat, qui c’est le moins qu’on puisse dire, ne respire pas la confiance, cet homme perclus d’ambition égotiste qui ne peut dire une seule phrase sans « je », « moi je », « mon », « mes », cet homme sans arrêt au bord de la crise de nerf violente et puérile.

                          Il faudrait une fois pour toute que la droite comprenne que l’homme politique est un représentant de la nation et rien de plus, ses états d’âme ne sont qu’ abus de pouvoir.

                          Maintenant je ne vous convaincrai pas, mais songez et méditez une chose claire : on construit un pays pour nos enfants, avec toutes nos obligations, l’environnement en est une, or je n’ai pas entendu une seule proposition de Sarko en ce sens, pas une seule...


                        • finael finael 25 avril 2007 12:41

                          Je tiens à m’élever ici contre une certaine vision de l’organisation judiciaire française que pour ma part je me refuse à appeler « justice », ce qu’elle ne mérite pas.

                          S’il est vrai que le pouvoir politique a toujours eu tendance à faire pression sur cette organisation judiciaire, son indépendance peut se résumer ainsi : « Si à midi le juge dit qu’il fait nuit, contemple les étoiles ! ».

                          Je tiens à préciser que mes propos ne sauraient être tenus pour diffamatoires car j’en apporte les preuves sur la partie de mon site perso qui leurs sont consacrés :

                          http://www.finael.fr/finaelc

                          En effet j’en ai fait la triste expérience, telle que racontée sur ce site.

                          Constats : Les juges méprisent les justiciables.

                          Ils peuvent absolument faire fi de la loi en toute impunité.

                          Prononcer le mot « justice » devant eux les fait bien rire.

                          Ils blanchissent volontiers les auteurs de faux ou de délits s’ils partagent avec ceux-ci des intérêts communs.

                          Pourquoi les juges seraient-ils automatiquement plus honnêtes que les autres ?

                          Pourquoi les juges n’ont des comptes à rendre à personne sinon leurs pairs ?

                          Pourquoi 80% des français n’ont-ils plus confiance dans cette organisation judiciaire ?

                          L« indépendance » ? ah oui, je me souviens des « radios libres » (on peut en dire autant de la TV), c’est à dire indépendance vis à vis du pouvoir politique, mais dépendance totale vis à vis des intérêts privés et de l’argent : Qui possède ces médias « libres » ?


                          • lyago2003 lyago2003 25 avril 2007 20:27

                            Le vrai faux bilan ? « le faux bilan » de Nicolas Sarkozy au ministère de l’intérieur, « les manipulations statistiques et les rapports truqués » auxquels se serait livré Nicolas Sarkozy dans ses anciennes fonctions. Démonstration étayée par de nombreux comparatifs chiffrés.

                            « Son programme en matière de sécurité et de justice est un puzzle complexe », Serge Portelli ne fait pas mystère de se situer politiquement à gauche, disant « travailler pour le PS, les Verts et le PC ». Il a, du reste, été l’un des contradicteurs de Nicolas Sarkozy lors d’un numéro spécial du magazine « Ripostes », le 10 décembre 2006.


                            • Emile Red Emile Red 26 avril 2007 11:44

                              On devrait faire une enquète auprès des forces de police (à buletin secret comme aime le Sarkolimero) pour savoir ce qu’elles pensent du pantin teigneux qui fut leur ministre trop longtemps, Sud-Ouest en a fait une assez vague, mais interessante, à Toulouse, c’est assez convaincant comme la réussite de la politique « tout répressif » a fonctionné, il n’y a plus aucun gangster arrété, la police n’a plus le temps, entièrement occupée à vider les halls d’immeuble et à contrôler les prostituées...

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