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La répartition est une fraude, analogue et dérivée d’un système pyramidal ou Ponzi

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Cet article vise à démontrer que le système de retraite par répartition est un système de Ponzi, camouflé par des nuances superficielles qui ne changent rien à sa nature profonde. Un système voué à s’effondrer, à l’image des fraudes de Ponzi ou de Madoff.

Pour développer cette critique, commençons par les définitions officielles afin de prouver que la répartition est un Ponzi déguisé :

  • Système par répartition : Les cotisations des actifs d’aujourd’hui servent directement à payer les pensions des retraités actuels. En France, c’est le modèle dominant pour la retraite de base (Sécurité sociale, régimes complémentaires comme l’Agirc-Arrco). Il repose sur ce principe et non sur une capitalisation individuelle.

  • Système de Ponzi ou pyramidal : Un système de Ponzi promet des rendements aux investisseurs en utilisant l’argent des nouveaux entrants, sans activité économique réelle pour générer ces rendements. Il s’effondre lorsque le flux de nouveaux investisseurs se tarit. Un Ponzi est frauduleux, conçu pour enrichir ses organisateurs au détriment des participants.

Définitions officielles et points de comparaison

  1. Base économique :
    La répartition repose sur l’économie réelle : les cotisations sont prélevées sur les salaires, reflet de l’activité productive. Les pensions sont ajustées en fonction des ressources disponibles.
    Un Ponzi, en revanche, n’a pas de base productive ; l’argent circule sans création de valeur.

  2. Pérennité :
    La répartition peut être ajustée par des réformes (âge de départ, niveau des cotisations, montant des pensions) pour assurer sa viabilité, comme on l’observe en France avec les réformes successives.
    Un Ponzi est intrinsèquement instable et voué à s’effondrer dès que le recrutement de nouveaux participants ralentit.

  3. Caractère obligatoire :
    La répartition est un système obligatoire, encadré par la loi, où les cotisations sont prélevées automatiquement, ce qui garantit une certaine stabilité du flux financier.
    Un Ponzi repose sur l’adhésion volontaire, souvent attirée par des promesses de gains rapides.

Ces définitions officielles posées, passons aux objections qui démontrent que ces distinctions sont fallacieuses.

1. Base économique : une illusion

On prétend que « la répartition repose sur l’économie réelle » car « les cotisations sont prélevées sur les salaires ». C’est faux !
L’État intervient pour combler les déficits des régimes de retraite par répartition, notamment en France via des subventions, des transferts budgétaires ou des prises en charge de dettes (par exemple, via la CADES pour la Sécurité sociale). Cela montre que le système s’écarte de sa base économique initiale. Pire, ces compensations proviennent souvent de la dette publique, c’est-à-dire des générations futures. En 2025, environ 25 % du budget des retraites (74 milliards d’euros sur un total de 304 milliards) proviennent de l’impôt.

De plus, les taux de cotisation employeur dans le secteur public sont ubuesques et scandaleux. Le secteur privé cotise à hauteur de 25 % (parts salariale et patronale incluses) pour les pensions, tandis que dans le secteur public, la part salariale est de 11,1 % en moyenne, mais la part employeur atteint 45 % du revenu individuel. Dans certains cas, ces taux sont encore plus extravagants : 125 % pour un militaire, 76 % pour un magistrat, 78 % pour un enseignant. Cette disparité met en lumière une distorsion économique qui fragilise le système.

2. Pérennité : une démagogie

On affirme que « la répartition peut être ajustée par des réformes pour assurer sa viabilité ». Faux ! C’est une démagogie digne de Ponzi ou Madoff.
Le vieillissement démographique et la faible croissance économique compromettent gravement la pérennité du système. Le rapport cotisants/retraités se dégrade inexorablement : en France, il est passé de 4 cotisants par retraité dans les années 1960 à environ 1,7 aujourd’hui. Cette courbe ne se redressera pas. Ce ratio annonce le début du « cygne noir », l’explosion imminente du système par répartition. La fin, comparable à celle d’un Ponzi, est déjà enclenchée.

3. Caractère obligatoire : la fraude dévoilée

On soutient que « la répartition est obligatoire, ce qui garantit une certaine stabilité financière ». C’est ici que la fraude Ponzi se révèle.
Beaucoup pensent qu’il n’y a pas de fraude dans la répartition, car l’État n’a pas d’intention d’enrichissement personnel. En tant que partisan des idées libertariennes, je vois ce que d’autres semblent ignorer : la répartition est une fraude où le gain est l’assujettissement perpétuel des citoyens à l’État, sous couvert de solidarité. Le bénéfice est moral et social : forcer la dépendance et la reconnaissance envers l’État ad æternam.

On prétend que l’obligation garantit la stabilité financière. C’est une plaisanterie ! Les États peuvent faire faillite, et l’argent public n’est pas magique. Avec 75 milliards d’euros de compensations en 2025, un chiffre en constante augmentation, la dette publique française, déjà parmi les plus élevées au monde, creuse un gouffre qui menace la notation du pays. Affirmer que la répartition bénéficie d’une stabilité financière est risible.

Conclusion

Le système de retraite par répartition n’est pas un mécanisme de solidarité, mais une fraude déguisée en contrat social. En s’appuyant sur une dette publique insoutenable, des ajustements démagogiques et une obligation coercitive, il reproduit les mécanismes d’un Ponzi : dépendance aux nouveaux entrants, instabilité structurelle et promesses intenables. Loin d’être ancré dans une économie réelle, il repose sur des artifices financiers et une confiance aveugle en un État surendetté. Lorsque le ratio cotisants/retraités s’effondrera davantage et que la dette deviendra ingérable, le système s’écroulera, révélant sa nature pyramidale. Il est temps de reconnaître cette imposture et d’explorer des alternatives, comme la capitalisation ou des systèmes décentralisés, pour garantir une retraite digne sans asservir les générations futures à une illusion de solidarité.


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134 réactions à cet article    


  • véronique 5 juin 19:30

    Le régime par répartition n’a rien à voir avec la pyramide de Ponzi. Le système pyramidal est une fraude. Le régime par répartition n’est pas du tout une fraude. 

    C’est frauduleux de tenter de faire croire le contraire.

    Quant à la capitalisation, elle ne peut pas permettre de faire mieux que la répartition, mais elle peut à coup sûr permettre de faire pire que la répartition. 


    • Yaurrick Yaurrick 5 juin 20:57

      @véronique
      Parce qu’entretenir un système qui me rendra moins que ce que je suis obligé d’abonder et qui au global n’est pas tenable car reposant sur de la dette est vertueux ?
      Et si la répartition est si efficace, elle ne devrait donc pas avoir besoin d’être soumise à un monopole légal ?


    • véronique 6 juin 09:19

      @Yaurrick

      Je ne sais pas si en moyenne, un retraité en France perçoit globalement moins que ce qu’il a cotisé au cours de sa vie. Je ne pense pas que ce soit le cas, mais ce serait bien d’avoir une étude sur cette question qui prenne en compte l’évolution du pouvoir d’achat.

      Je pense toutefois que si, toujours en moyenne, la somme perçue est moindre, ça ne représente pas une grosse différence, et que dans tous les cas, c’est moins aléatoire qu’avec la capitalisation.

      Mais ce qui me semble le plus critiquable dans notre régime, c’est son extraordinaire complexité, et son caractère fortement inégalitaire. Il faudrait déjà revenir aux fondamentaux qui ont inspiré la création du régime général de la sécurité sociale, et en particulier son caractère général, donc une seule caisse. 
      J’ai trouvé un document très intéressant sur cette question.

      Je signale aussi que même aux USA il existe un régime par répartition, hérité du New Deal je crois, et que tous les travailleurs ne capitalisent pas.


    • Spartacus Lequidam Spartacus Lequidam 6 juin 09:30

      @véronique
      J’aurai aimé des « arguements » plus de camper sur une certitude. 

      Je vous oppose le fait intengible que Madoff a duré 40 ans. 40 années ou ceux qui alimentaient le système y ont cru comme vous sur la répartition.
      On a même vu des gens qui même quand on leur a dit que c’étatt une fraude n’ont pas accepté le fait.

      La seule différence, c’est que l’état peut modifier les lois pour faire "perdurer le truc mais irrépadiablement il va s’écrouler.
      Il peut augmenter les cotisation jusqu’au jour ou c’est plus supportable.
      Il peut reduire les bases de calcul et augmenter la durée pour réduire la date de la chute.
      Il peut financer avec l’argent du contribauble jusqu’au jour ou cela commence a se voir trop comme en ce moment.
      Irrémédiabllement cela se terminera mal, comme toute pyramide de Ponzi

      Pour votre info sur les USA, c’est aussi la répartition, 60% des penionnés ont en principal revenu la FICA. Les fonds de pension sont une complementaire, c’est le principal pour 40% des gens et complémentaire pour 60% des gens.


    • pasglop 6 juin 09:41

      @véronique
      Perso, en tant qu’ex-indépendant, je perçois 1,4 fois la somme de mes cotisations.
      Je parle uniquement de la retraite de base, pas de la complémentaire, ni des prestations auxquelles j’ai souscrit par ailleurs.
      Le tout bien sûr en valeur actualisée


    • véronique 6 juin 11:49

      @Spartacus Lequidam

      Vous voulez des arguments  ? Regardez ce qui se passe outre Atlantique. Heureusement qu’ils ont conservé leur régime par répartition.  Les fonds sont obligés à la fois d’emprunter et de prendre davantage de risques parce qu’ils ont eu une vision trop optimiste (le père noël). Et vous avancez que la répartition est leur régime principal. Oui c’est vrai pour beaucoup de gens, surtout ceux qui n’ont pas les moyens de capitaliser. Mais si j’ai parlé des USA, c’est parce que ce pays sert souvent de contre-exemple, ou d’exemple, selon le message qu’on veut faire passer. Dernièrement c’est Macron qui a affirmé qu’il n’y avait pas aux usa de retraite par répartition, alors justement qu’il y en a un. Il est seulement moins prépondérant que chez nous (cotisations moindres et pensions moindres).

      Le régime par répartition ne peut pas être assimilé à une pyramide de Ponzi, déjà du simple fait que ce n’est pas une escroquerie. Les choses sont claires. Pas d’arnaque. On sait bien que les cotisations sont utilisées pour payer les retraites.

      De plus, on paie des cotisations pour verser des pensions aux retraités actuels, même si on ne devient jamais retraité. On paie des cotisations pour rembourser les soins aux malades, même quand on n’est pas malade, on paie des cotisations pour verser des allocations aux familles, même quand on n’a pas d’enfant. Ceux qui versent de l’argent sur un compte pour capitaliser comptent bien le retrouver un jour. Donc la encore, la démarche est très différente. Ça n’a même aucun rapport.

      Et enfin il n’y a aucune raison, à moins de le faire exprès, que le système par répartition s’écroule. Même avec une faible croissance le régime est finançable. Et si un jour ça devient vraiment non soutenable, c’est que notre économie sera très gravement atteinte. À tel point que les fonds de pension se seront déjà écroulés.


    • Pierrot 6 juin 12:41

      @Yaurrick
      À vous lire, on a plutôt l’impression que vous parlez du système de retraite par capitalisation qui, lui, est effectivement fondé sur une dette en faveur des futurs retraités, dont le maintien (ou l’augmentation) de la valeur nécessite de recourir à l’exploitation croissante de notre économie par le casino financier afin de contrecarrer l’effet de l’inflation sur le long terme et d’assurer la rémunération permanente des joueurs de ce casino. Et ça, c’est une véritable pyramide de Ponzy, qui est globalement intenable pour nos concitoyens, et qui ne parvient à fonctionner que parce qu’il y a de nombreux perdants.

      Le système par répartition, lui, repose sur la distribution immédiate aux retraités d’une partie des richesses produites par les actifs. Il est l’application directe du principe de solidarité nationale. Son caractère monopolistique et obligatoire résulte de la nécessité de mutualiser les ressources qui le font fonctionner et de la propension de nombre d’individus qui les produisent à s’y soustraire.

      Si son efficacité est actuellement prise en défaut et si son financement paraît s’appuyer sur une augmentation de notre dette publique, c’est parce que ceux qui gèrent les finances publiques et ce système de retraite s’emploient à anéantir le second et à détourner les premières au profits d’intérêts privés.

      Sans ces errements, ce serait le système globalement le plus efficace. C’est à l’évidence le moins efficace pour ceux qui préfèreraient laisser crever la majorité de nos vieux dans la misère, mais qui espèrent dans le même temps que, lorsqu’ils seront vieux à leur tour, la surexploitation des jeunes par le système financier pourra leur assurer de bons revenus.


    • Alana 6 juin 12:58

      @véronique
       
      Vous aurez toutes vos réponses ici :
       
      Voici une vidéo pertinente sur la déclaration d’Édouard Philippe : « Chaque salarié épargne pour sa retraite : en plus de relever encore l’âge de départ, Édouard Philippe Édouard Philippe veut introduire de 15% de capitalisation dans les retraites » :
      https://www.youtube.com/watch?v=aTkEE3Rv-gU
       
      Essentiel de la vidéo :
      - surtout pas de “fond” (mal) géré par l’État ! smiley
      - il donne un exemple :
      . Retraite par répartition : 1 euro prélevé, 0,61 euro versé à la retraite smiley
      . Retraite par capitalisation (une vraie) : 1 euro épargné, 2,44 euros versés à la retraite smiley


    • Spartacus Lequidam Spartacus Lequidam 6 juin 13:25

      @véronique
      La FICA a décroché en 2022 et est dans le rouge.
      Les fonds de pension américains ont historiquement offert des rendements énormes grâce à la performance supérieure des marchés actions américains sur le long terme.
      L’exemple, du fonds CalPERS, le plus grands du pays, a affiché un taux de rendement financier annuel de 9,3 % en 2023-2024.
      *
      Plus il y a de niveaux de bénéficiares pensionnés, plus la base de la pyramide des cotisants doit s’élargir pour payer ceux du sommet.
      Vous déclarez « On sait bien que les cotisations sont utilisées pour payer les retraites » domme définition que ce n’est pas une "escroquerie.

      C’est une arnaque et la lise des arnaqueurs :
      -Les premiers à entrer dans la pyramide n’a rien payé, vécu sur l’argent des géénrations suivantes, a laissé sa dette et vous a arnaqué. 
      -En 1967, le taux de cotisation vieillesse sur le salaire plafonné était de 8,5 % (employeur + salarié) elle a arnaqué les générations suivantes et vous a arnaqué comme le fond aussi les suivantes sus suivantes.
      12,9 % en 1979
      13,9 % en 1984
      14,6 % en 1986
      14,8 % en 1987
      14,75 % à 14,95 % dans les années 1990
      17,75 % en 2020
      21,59  % en 202
      Plus il y a de niveaux de bénéficiares pensionnés, plus la base de la pyramide des cotisants doit s’élargir pour payer ceux du sommet.

      Et les escros de la fraude C’est vous !

      C’est vous qui refusez de voir que vous voulez continuer a vivre sur le dos des générations suivantes
      Principalement les castes de fonctionnaires y sont défavorables car ils savent que le taux patronal reconstitué est une arnaque
      125 % pour un militaire
      76 % pour un magistrat
      78 % pour un enseignant

      OUI les fraudeurs c’est vous ! Votre déni scandaleux qui nie que votre espoir est de continuer a voler vos enfants !


    • véronique 6 juin 14:16

      @ Alana

      Édouard Philippe n’est pas une source fiable. Il est bien sûr du côté de ceux qui cherchent de nouvelles ressources pour leurs fonds de pension et autres placements. J’ai moi-même une épargne retraite, et l’argent que j’y ai mis n’a pas été multiplié par 2,44. C’en est même très loin. C’est logique. Tout dépend du type de placement. Il faut choisir : peu de risques donc peu de rendement. Si on choisit un bon rendement, le risque c’est de tout perdre. Sans parler des effets pervers sur les entreprises.

      Pour ce qui est de la répartition, le principe c’est pour une carrière complète, une pension de base qui représente 50 % du salaire moyen des 25 meilleures années, à laquelle il faut ajouter la retraite complémentaire. Mais selon les régimes, ça ne donne pas le même résultat du tout. Et si on ajoute les fonctionnaires, qui sont complètement à part avec un financement différent et un régime plutôt favorable, on obtient encore autre chose. 

      C’est pour ça que je pense que le total des pensions est moins élevé que le montant total actualisé des cotisations, mais c’est juste au doigt mouillé. Et même dans ces conditions, d’autres aspects importants de la question m’incitent à penser que la répartition est bien plus intéressante que la capitalisation.


    • Alana 6 juin 15:33

      @véronique
      “Édouard Philippe n’est pas une source fiable” smiley
      La vidéo n’est pas d’Édouard Philipe ; l’auteur de la vidéo est Victor Ferry ; il parle un peu d’Édouard Philipe mais c’est tout. Ce n’est pas le plus important.
       
      “J’ai moi-même une épargne retraite, et l’argent que j’y ai mis n’a pas été multiplié par 2,44. C’en est même très loin. “
      Victor Ferry a donné un exemple ; après il peut y avoir des différences. Il a pris le cas d’une personne commençant à épargner après son Master pendant 44 ans. Et investissant dans des ETF apparemment.
      Chaque cas est particulier ; je ne connais pas votre situation ; êtes-vous déjà retraitée ?
       
      “C’est logique. Tout dépend du type de placement. Il faut choisir : peu de risques donc peu de rendement. “
      “Si on choisit un bon rendement, le risque c’est de tout perdre.”
       : ni plus ni moins qu’avec un faible rendement. De plus c’est rare ; personnellement je n’ai eu qu’un cas : un grosse entreprise - avec aucun rendement de plus - qui a annulé ses actions sans indemnité. Entièrement de ma faute car je n’ai pas prêté attention au signes avant-coureurs smiley Mais c’est tout, une seule ligne de mon portefeuille.
       
      “ Sans parler des effets pervers sur les entreprises.”  : lesquels ?
       
      “Et même dans ces conditions, d’autres aspects importants de la question m’incitent à penser que la répartition est bien plus intéressante que la capitalisation.” : peut-être ; je ne suis pas résolument pour la capitalisation. A voir…


    • Garibaldi2 7 juin 08:08

      @Spartacus Lequidam

      Comme d’habitude vous écrivez n’importe quoi. Seul le régime vieillesse de base est en pure répartition (et encore ...), les régimes complémentaires ont l’obligation légale de faire des réserves placées sur les marchés financiers et immobiliers. Il y a aussi le fonds de réserve des retraites (https://www.fondsdereserve.fr/fr/missions).
      Si l’état est obligé de mettre la main à la poche pour les régimes des non fonctionnaires, c’est tout simplement parce qu’il accorde des centaines de milliards d’exonérations aux employeurs. Et je ne parle pas de la défiscalisation des heures supplémentaires (7500€) qui permet à un employeurs de ne pas augmenter le salaire de base. Rien n’interdit de cotiser à un fonds de pension privé, dont les cotisations sont partiellement déductibles du revenus.

      Arrêtez d’écouter le bla bla d’Agnés Verdier Molinié, patronne de l’IFRAP. Si cette brave lobbyiste au service des patrons décide demain de se mettre en grève, la France ne s’arrêtera pas de fonctionner, car au fond, que produit-elle et pour quel salaire ?!


    • Octave Lebel Octave Lebel 7 juin 13:01

      @Yaurrick
      Qui a fait l’essentiel de la dette parce que les plus riches ne veulent pas payer en proportion de leur richesse ce qui est un comble et que leur vertu maximale c’est de nous raconter que rien ne va mieux que quand on privatise les profits et socialise les pertes (crise de 2008 parmi d’autres).Nous comprenons parfaitement dans cette affaire où sont les intérêts des uns et des autres et combien il ne faut surtout pas que les choses soient clairement expliquées.Visiblement il y a urgence pour vous et les vôtres de remettre en route vos sirènes mais je crois qu’il est bien tard parce que on ne peut pas enfumer éternellement les gens surtout quand on a un très mauvais dossier.

      Par ailleurs, est-ce que vous êtes bien conscient de l’énormité de la bêtise que vous révélez ici ? De la part de gens qui se dérobent tant qu’ils peuvent devant un impôt équitable en empêchant tout développement économique et social équilibré. 
      « Et si la répartition est si efficace, elle ne devrait donc pas avoir besoin d’être soumise à un monopole légal ? » 


    • Yaurrick Yaurrick 7 juin 13:56

      @Pierrot
      Vous semblez ignorer ce qu’est la capitalisation. Ce n’est pas uniquement des fonds de pensions, mais de multiples solutions, contrairement à la répartition.
      Laissons chacun libre d’organiser la construction de la retraite, c’est moralement bien plus juste et sans aucun doute plus efficace.


    • Buzzcocks 5 juin 19:37

      Et bien puisque la répartition te fait chier, fais toi ta retraite tout seul... t’as un bullshit job bien payé, achète des actions, des maisons, des oeuvres d’art, et profite de tes rentes. La vie, c’est quand même simple. 

      Et en bon libertarien, pars vivre où tu veux... la vie, c’est quand même pas compliqué. T’as pas l’air heureux quand on te lit, donc va vivre ton rêve ailleurs, il parait que l’Argentine, c’est super, c’est même toi qui l’a écrit ici. 


      • Yaurrick Yaurrick 5 juin 21:00

        @Buzzcocks
        Si l’état laissait la possibilité de faire autrement que le système de répartition, oui.
        Mais quand on me prend près de 1000€ chaque mois en cotisations retraite, c’est autant de moins disponible pour construire ma retraite en France.


      • Spartacus Lequidam Spartacus Lequidam 6 juin 09:37

        @Buzzcocks

        La répartition est « obligatoire ». Je n’ai donc pas le choix.
        Par contre comme employeur j’en suis le percepteur, et je vois les sommes pharaoniques a virer aors que toi tu accepte de ne rien savoir de ce que tu paye, de ce que tu recois. Et tu ignre bien des choses sur 

        Quand a moi je dispose de lieux ou vivre partout sur terre et dispose de revenus passifs qui me permettre de voir qu’au futur je ne serai pas dépendant que d’un systèle que je sais pertinament qu’il va s’écrouler.

        Merci mais je suis Français et si t’es pas capable d’accepter la contradiction c’est a toi de vivre ailleurs. 


      • Buzzcocks 6 juin 14:43

        @Yaurrick
        Pauvre petit... on est sur terre pour très peu de temps, profiter au lieu de geindre. 


      • Buzzcocks 6 juin 15:30

        @Spartacus Lequidam
        Y a beaucoup de chose d’obligatoires, c’est un peu pourquoi on parle de société... Je sais que libertarien veut dire égoiste et je fais ce que je veux sans me soucier des autres, mais aucun pays ne fonctionne comme ça. Y a toujours des contraintes notamment morales. 
        Moi, suis à mon compte, indép, donc je sais ce que je gagne et je ne sais pas quoi en foutre. Donc l’état peut m’en prendre un peu, il m’en reste assez bien largement pour le train de vie que je mène et qui est assez simple. 
        Pour la capitalisation, vous savez très bien que seuls quelques initiés font des ronds, le reste se fait entuber par des banquiers, assureurs, margoulins, Charles Gave et ce genre de triste sire... 
        En plus, vous êtes un winner, donc pourquoi parler ed retraite ? Un winner, ça bosse jusque la fin de sa vie, l’oisiveté, c’est pour les loosers. 


      • Yaurrick Yaurrick 7 juin 13:40

        @Buzzcocks
        Donc si je comprends vos propos, ça ne vous pose aucun problème que l’état gère manifestement mal les retraites et donc que ceux qui souhaitent pouvoir faire différemment doivent être vilipendés ?


      • ddacoudre ddacoudre 5 juin 20:04

        bonjour 

        On prétend que « la répartition repose sur l’économie réelle » car « les cotisations sont prélevées sur les salaires ». C’est faux !
        L’État intervient pour combler les déficits des régimes de retraite par répartition, notamment en France via des subventions, des transferts budgétaires ou des prises en charge de dettes (par exemple, via la CADES pour la Sécurité sociale). Cela montre que le système s’écarte de sa base économique initiale. Pire, ces compensations proviennent souvent de la dette publique, c’est-à-dire des générations futures. En 2025, environ 25 % du budget des retraites (74 milliards d’euros sur un total de 304 milliards) proviennent de l’impôt.

        Je me demande si tu le fais exprès de croire que la richesse vient de la monnaie.

        La richesse vient de ceux qui travaillent sous la contrainte de la rareté. Le capital qui c’est développé tout au long des siècles vient du travail de ceux qui produisaient.

        Les impôts viennent du travail, les dépôts en banques viennent du travail.

        Que l’on cumule la circulation d’une référence monétaire en laquelle l’on a confiance est une chose, que ce soit une réalité c’est autre chose.

        J’espère que tu as conscience au moins que tu défends la loi de la jungle dont chacun de nous est porteur, mais que par l’accès à la civilisation nous tâchons de l’Humaniser, car nous avons une conscience qui nous permet cela, car pour se comporter comme l’animal que nous sommes elle n’a pas d’utilité à être aussi performante. Si nous en disposons, c’est donc bien pour ne pas rester l’animal instinctif et sortir de notre grotte où tu te tiens. L’économie n’est pas une science, c’est un comportement social pour se répartir la rareté. Dans ce cadre, tous les Humains ont une place à occupé en fonction, non de leurs choix, mais de l’environnement où ils naissent qui lui suscitera des désirs dont il cherchera la réalisation pour occuper une place dans l’ensemble des interactions du monde sur la base de ses instincts, qui suivant l’histoire géohistorique auront été plus où moins soumis à la civilisation et à la sociabilité.

        cordialement ddacoudre overblog


        • V_Parlier V_Parlier 5 juin 20:32

          S’il n’y avait pas de retraites par répartition, ceux qui n’ont pas cotisé recevraient de toutes façons des subventions pour survivre un minimun, et on le prendrait donc à... ceux qui ont cotisé. Je préfère encore donc que tout le monde cotise, même si l’ensemble de l’économie va dans le mur de toutes façons.


          • Spartacus Lequidam Spartacus Lequidam 6 juin 09:41

            @V_Parlier

            Le systeme de retraite est une asurance.
            Répartition ou Capitalisation ou autre ne change pas la donne pour l’indemnisation des nons -otisants qui le sont par la solidarité et l’impot.

            La répartition, etatisée aujourd’hui prend a ceux qui ne cotisent pas pour combler le deficit des pensions de ceux qui ont cotisé.


          • La Bête du Gévaudan 7 juin 00:34

            @V_Parlier

            Il y a des pays qui rendent obligatoire la souscription à un système de prévoyance (afin d’éviter d’être à la charge de la communauté), mais chacun peut choisir le sien. Assurance, capitalisation, mutuelles autogérées, etc. 

            Et comme le rappelle l’auteur, les assistés, resquilleurs et non-cotisants finissent, d’une manière ou d’une autre à la charge de la collectivité.


          • Octave Lebel Octave Lebel 7 juin 13:41

            @La Bête du Gévaudan
            Un petit rappel global 

             → Oligarchie (version soubassements et fonctionnements).Pouvoir économique qui impose ses priorités et lignes rouges au pouvoir politique. Pouvoir médiatique qui rassemble et associe pouvoir culturel, loisirs et information, le pouvoir de la fabrication de l’opinion publique par le biais des instituts de sondages dits instituts d’opinion. Et tout cela sous le contrôle des mêmes mains. À propos des moyens d’informations et médias, MLP propose de tout privatiser comme si cela ne suffisait pas encore. Bien sûr, il faut faire partie du club des milliardaires et ses obligés ou collaborateurs. Sans oublier les pouvoirs de l’opposition politique et des contre-pouvoirs sociaux réduits à leur plus simple expression. Des institutions conçues pour tenir en respect le peuple et sa lucidité et ses humeurs. Ainsi que, cerise sur le gâteau, la présence essentielle, soigneusement bichonnée par les sondages et les médias déjà cités (un réseau de médias lui est dédié), d’une extrême-droite tenant le rôle d’épouvantail ou de roue de secours selon la fluctuation du niveau de crédibilité des politiciens aux commandes.

            Oligarchie (version sociale et économique) : Des niches fiscales qui vont bien, un régime d’impôts dégressif au profit des fortunés et pesant en proportion pour l’essentiel sur les classes moyennes et populaires ainsi que sur la consommation. Et quand même une fraude fiscale plus que conséquente des nantis par ailleurs gâtés par une offre généreuse en optimisation fiscale. Récompenses indispensables pour qui a le mérite de gagner beaucoup d’argent. Une bonne gestion budgétaire, privatisation des profits et socialisant des pertes, tant que cela passe. Des services publics à la portion congrue afin d’éviter le gaspillage. Un coût du travail à contenir et un droit du travail toujours plus souple pour que tout ce qui précède soit possible.

            Rien de bien nouveau sur notre société aux apparences bien entretenues mais toujours bon à rappeler quand se déploie la comédie droite (version macronie et autres)/extrême-droite qui se challengent autant qu’ils se soutiennent en nous croyant encore plus bêtes que ce dont ils rêvent, présumés incapables de voir qu’ils sont aux services des mêmes oligarques. 

            Un monde où 10% d’entre nous possèdent 50% du patrimoine, 50% (dont les 10 % précédents) qui  possèdent 92% et 50% qui se débrouillent avec les 8% restant sans oublier ceux qui n’ont rien ou pas grand-chose (référence INSEE).Une réalité tellement vertigineuse que nous avons du mal à nous la représenter. Eh oui, c’est nous qui avons généré toute cette richesse  si bien répartie. Il y a de quoi nous faire réfléchir quand on essaie de nous culpabiliser avec nos salaires toujours trop élevés, nos services publics trop coûteux comme nos retraites, nos chômeurs trop indemnisés, nos pauvres trop fraudeurs, la faute à l’immigration qui explique tout, la dette que nous devons (qui doit à qui ?), le manque d’argent endémique nous dit-on comme excuse à toute ambition réformatrice. Un monde qui, faute de placer au premier plan de la réflexion et de la décision, l’intérêt général et la responsabilité politique, condamne toute réelle efficacité écologique et toute réflexion commune sur notre avenir géopolitique. Que nous reste-il ? Sans oublier au-delà de la revendication de la simple justice et solidarité , qu’une répartition plus équitable des richesses produites dynamise économiquement et culturellement une société, la pacifie et la rend plus consciente de ses intérêts au sein de l’UE et dans le monde. 

            N’oublions pas, la république des oligarques a besoin d’une droite qui a besoin d’une extrême-droite qui a besoin des oligarques. Et avant tout de notre abstention massive et notre dispersion. Les merveilleux fruits de la confusion et des divisions qu’ils suscitent, bien servis par leurs obligés des médias et instituts de sondages qu’ils contrôlent. Tourner la page, passer à la démocratie ne tiennent qu’à nous.  Tournons sans plus attendre la page de l’oligarchie, votons pour régler nos problèmes et préparer l’avenir à partir d’une démocratie citoyenne et responsable que nous ne lâcherons plus.

             

             


          • titi titi 5 juin 23:03

            @L’auteur

            Le système par répartition est en effet un système de Ponzi.

            Il est déficitaire depuis 1975 : depuis qu’il y’a des ayants droits.

            Et depuis 1990 il est caduque : ce ne sont plus les cotisations qui abondent au financement, mais une part croissante d’impôts, et surtout de dette.

             


            • suispersonne 5 juin 23:14

              La stupidité des réactionnaires qui haïssent le modèle social français ne se dément jamais, et le dispute à leur bassesse.

              Un régal constamment renouvelé.

              Depuis les ordonnances Jeanneney (une des racines de la révolte de 68), les partenaires sociaux ont été écartés de la gestion du système.

              Qui se demande pourquoi ?

              A 90 reprises, les gouvernants ont inventé des « trous de la sécu ».

              Les assurances privées bavent, depuis le début, devant le pactole, supérieur au budget général, qui leur échappe encore.

              Si on ajoute dans tous les autres pays le coût des assurances privées, nécessaires pour comparer aux prestations de la sécu, (mais pas ouvertes à tous : les assurances privées refusent la plupart des risques « non rentables », ce que la sécu ne fait pas), on démontre que le modèle social français est beaucoup moins coûteux et bien plus efficace.

              Alors les idioties rhétoriques de l’auteur lui font sans doute plaisir, cela le regarde et ne nous intéresse aucunement.


              • Spartacus Lequidam Spartacus Lequidam 6 juin 09:43

                @suispersonne

                C’est tellement facile de « carricaturer » plutot que de chercher a savoir et comprendre.

                En plus confusion de sujet entre sécu maladie et systeme de retraite.


              • suispersonne 6 juin 12:23

                @Spartacus Lequidam
                Vos carences cognitives expliquent mais ne justifient pas vos préjugés.
                La sécu était une caisse unique pour tous les accidents de la vie.
                Essayez encore d’autres arguties.


              • Spartacus Lequidam Spartacus Lequidam 6 juin 13:27

                @suispersonne
                La sécu n’est evidememnt pas pas une caisse unique.
                Elle comporte plusieus caisses
                Et l’arfucie est de le nier, elle n’a pas d’autres objet que de depalacer de l’argent des uns vers des autres comme n’importe qu’elle assurance.


              • La Bête du Gévaudan 7 juin 00:47

                @suispersonne

                comme vous le rappelez, la Sécu était originellement gérée par ses cotisants... Ce qui est la justice même... D’ailleurs, ce ne devrait pas être « les partenaires sociaux » mais une élection pure et simple des gestionnaires par les cotisants. 

                On fait toujours la guéguerre entre assurance privée et sécu étatisée... mais il existe plein d’autres possibilités... dont les mutuelles autogérées par leurs cotisants... 

                Nonobstant le problème de la liberté, un des gros problèmes de la Sécu est son coût exorbitant au regard du service rendu... Or, une caisse obligatoire n’a aucun garde-fou pour se corriger. De même que l’état ne fait qu’augmenter les impôts au lieu de diminuer ses dépenses et améliorer sa discipline de gestion.

                Je rappelle que la rigueur de gestion de nos sous devrait être une revendication de la gauche. Mais comme la gauche est largement composée des bureaucraties de fonctionnaires bedonnants, elle n’aime pas beaucoup remettre en question sa base sociologique. C’est plus confortable d’appeler à décapiter les z’ultra-riches. 

                Jadis la gauche avait encore une vieille base anarcho-révolutionnaire issue du socialisme français qui comprenait cela. On n’était pas d’accord, mais au moins on se comprenait sur certains points. Désormais, sous l’influence bolcho-marxiste et euro-keynésienne, la gauche est entièrement soumise à la fascination pour le totalitarisme étatique... c’est bien regrettable. 


              • Octave Lebel Octave Lebel 7 juin 13:57

                @Spartacus Lequidam
                Où est la confusion ?
                La droite n’a eu de cesse de budgétiser ce qu’elle pouvait au gré des circonstances aussi bien pour la sécu que pour les régimes de retraite pour faire des transferts au gré des circonstances et des budgets.Décidément vous ne loupez aucune occasion pour biaiser le débat parce que vous avez un mauvais dossier qui consiste à défendre une injustice structurelle de la répartition des richesses et des mérites ce qui est évidemment difficile mais aussi très risqué d’exposer clairement et honnêtement. 


              • Octave Lebel Octave Lebel 7 juin 14:03

                @La Bête du Gévaudan
                Vous ne reculez devant rien pour vos pauvres tentatives de démagogie que l’on voit venir de loin comme pour le reste. La Sécu a des coûts de fonctionnement largement inférieur à ceux d’une mutuelle.C’est très facile à documenter.Allez-y, contredisez-moi smiley


              • La Bête du Gévaudan 8 juin 19:25

                @ octave lebel 

                Vous parlez uniquement des frais de gestion (officiels et supposés fiables)... je parle de la gestion complète... La Sécu se flatte de frais de gestion (si l’on en croit ses chiffres) d’ailleurs pas si inférieurs à ceux revendiqués par les mutuelles... Mais il faut d’une part le mettre en rapport avec le montant des sommes gérées (effet d’échelle). Et d’autre part, il faut regarder par rapport à la qualité du service rendu (par exemple le montant excessif ou insuffisant des différents remboursements qui défie parfois le bon sens).

                D’autre part, la Sécu en tant que système unique opère une péréquation... c’est à dire que les vertueux payent pour les vicieux... il est donc plus aisé, dans ces circonstances de présenter de soi-disant bons bilans de gestion... ce n’est plus alors la Sécu qui gère bien, mais nous qui payons plus cher ! 

                Encore une fois, vous vous trompez de cible... comme je le dis, on est dans une guerre idéologique qui n’a pas beaucoup de sens... Je vous rappelle à dessein que la Sécu devait originellement être auto-gérée par les cotisants, ce qui est devenu totalement virtuel aujourd’hui. On présente à tort les libéraux comme opposés à la prévoyance et à la mutualité. C’est faux. Ce que nous réclamons c’est la liberté d’association. C’est à dire la mutualité librement consentie et concrètement contrôlée. Et je ne vois pas bien pourquoi la gauche s’arc-boute contre ce principe. La gauche actuelle  en oubli de l’ancienne gauche syndical-libertaire française  divinise l’état et la contrainte. Sans se soucier que cela revient à faire plier l’individu sous le joug de l’autorité. 


              • Yaurrick Yaurrick 10 juin 20:23

                @La Bête du Gévaudan
                La sécu est bien plus discrète sur la nécessité de devoir faire reprendre sa dette par la CADES. Dans ces conditions, il est facile de présenter des chiffres supposément flatteurs.


              • Jean Keim Jean Keim 6 juin 08:04

                Que la retraite soit par répartition ou par capitalisation, qu’est-ce que ça change ? Dans un système comme dans l’autre certains seront mieux servis que d’autres. Ceux qui prennent des décisions dans l’un des deux système le feront à leur avantage.

                C’est encore une fois de plus l’argent-fric qui a la vedette, cet argent-dette qui naît de rien – qq. clics sur un clavier – et qui ensuite obtiendra le droit d’être réifié et d’avoir une existence légale dans des livres de comptes.

                L’économie est un énorme aspirateur pourvu d’une infinité de tuyaux d’aspiration débouchant tous dans le sac collecteur donc l’accès est strictement réservé à ceux qui ont le privilège de contempler le monde par l’œil du pyramidion tel qu’il est dessiné sur le billet de 1 dollar.


                • Spartacus Lequidam Spartacus Lequidam 6 juin 09:55

                  @Jean Keim

                  Au contraire beaucoup de choses changent avec la capitalisation.

                  1-C’est contractuel, donc transparent. Tu sais exactement la valeur de ce que tu as en stock, c’est moins politisé car l’état n’en a plus la gestion quotidienne. Les regles sont écrites et les modalités ne peuvent pas changer. Tu peux être membre du conseil d’administration sans faire partie d’un parti et tu peux aussi y assister.

                  2-Tu as le choix. Tu peux choisir au départ ton contrat, à pension variable et cotisation fixe ou a pension contractuele et cotisation varable.

                  3-L’argent n’est pas brulé par l’état mais sert la nation. L’argent est 100% investi dansd l’économie et fait du pays un pays fort economiquement. Pays-Bas, Australie, Canada, Suisse : Ces pays affichent des ratios actifs/PIB des fonds de pension très élevés, supérieurs à 100 % du PIB.

                  Et l’argent fou est surtpout celui de l’état. Avec 3 300 milliards de dettes il te faut quel chiffre pour sortir du socialisme et enfin comprendre que l’état est notre premeir problème ?


                • véronique 6 juin 11:15

                  @Jean Keim

                  Ce que vous dites s’entend, .mais ce n’est qu’avec la répartition qu’on peut avoir un système plus juste.


                • ddacoudre ddacoudre 6 juin 12:07

                  @Spartacus Lequidam
                  si l’état est un problème, il faut tuer tous les citoyens, toi y compris, car l’état est une entité qui représente toute la population qui le compose, qui est en droit de déléguer aux élus qu’ils choisissent pour traiter de l’organisation de sa citoyenneté et de gérer les services qu’elle lui confie en les finançant par les prélèvements, la création monétaire brute ou l’emprunt, tous retournent aux populations sous les formes qu’ils ont accepter en votant.
                  cordialement.


                • Spartacus Lequidam Spartacus Lequidam 6 juin 13:32

                  @véronique

                  Plus juste ?
                  Je présume que vous êtes « fonctionnaire » ou assimilée avec ce langage de vouloir vivre aux dépens des autres.

                  Exposez donc a tous les gens su privé coment pour vos castes on "calcule le système et sur quelles bases et quelle moyenne allez vous avoir sans comptez ceux qui peuvent cumuler et les autres ca leur est interdit, qu’on rigole de votre sens du juste.

                  Exposez la blague


                • Spartacus Lequidam Spartacus Lequidam 6 juin 13:53

                  @ddacoudre

                  Non, l’État n’est pas une entité qui représente tous les citoyens.
                  C’est juste une entité à qui l’on a confié des missions régaliennes et dont il s’est écarté.


                • véronique 6 juin 14:25

                  @Spartacus Lequidam

                  Je n’ai pas dit que le système actuel était juste, j’ai même souligné qu’il comportait pas mal d’injustices. Ce que j’ai dit c’est que la répartition est seule capable d’aboutir à la justice sociale. Actuellement en France, on a un régime qui n’a pas cessé d’être attaqué par les gouvernements successifs. Son mode de gestion qui s’est étatisé, son unicité qui s’est complètement perdue, et même qui n’a jamais été acquise : trop de régimes distincts, trop de complémentaires, et même les fonctionnaires auraient dû suivre les mêmes règles.

                  Et non, je ne suis pas fonctionnaire. 


                • Spartacus Lequidam Spartacus Lequidam 6 juin 20:29

                  @véronique

                  Désolé « justice sociale » c’est un mot de gauchiste.ppour faire passer la tyrannie collectiviste.et taxatrice.

                  On ajoute « social, solidaire » a chaque mot pourt faire croire que c’est autre chise que la spoliation.
                  Cette semaine est sortie une « taxe sociale » et un « emprunt social » bientot il vont sorti de camp de concentration social.
                  Il n’y a que la justice, la justice sociale c’est une blague pour spolier les uns aux dépens des autres au nom du soi disant bien être.

                  Vous savez sciemment que les enfants n’auront rien, et vous appelez cela « justice sociale »... Mais tellement entrée das le système que vous en avez persu le bon sens et vous en pourvez plus reculer faute d’admettre que toute votre vie au nom du « bien » on vous a trompé.


                • véronique 7 juin 08:38

                  @Spartacus Lequidam

                  Justice sociale n’est pas une expression de gauchiste. C’est un principe commun à de nombreux États, et même si la gauche (et non pas les gauchistes) utilise beaucoup cette notion, la droite l’emploie aussi. Quel parti oserait vanter l’injustice sociale  ? On ne peut que souhaiter la justice sociale.  Mais c’est aussi une notion plus technique, c’est la justice dans des domaines qui relèvent du social, donc le travail et tout ce qui relève de la sécurité sociale. C’est plutôt de cette façon que j’utilisais l’expression, le mot important était « justice ».

                  Et si les enfants doivent ne rien avoir, ce ne sont pas les fonds de pension qui changeront quoi que ce soit à cet égard. Si on fait comme aux USA, en réduisant la part de la répartition pour augmenter celle de la capitalisation, ça augmentera le taux de pauvreté des retraités.


                • Spartacus Lequidam Spartacus Lequidam 7 juin 09:37

                  @Véronique

                  Comme vos parents vous ont volé en cotisant moins, vous voulez aussi voler vos enfants qui cotiseront plus que vous. Maintenant, vous savez que vos enfants devront payer plus pour avoir moins avec la répartition.

                  Au lieu de jouer la vierge effarouchée face à la capitalisation par mimétisme et l’influence d’un entourage social orienté, je vous conseille d’être honnête avec vous-même et de préparer l’avenir de vos enfants dès maintenant, avant que le système n’explose à la figure de vos enfants.

                  Compensez dès aujourd’hui la cotisation plus élevée qu’ils auront a payer pour votre génération a financer et en pure perte, vous compensez aujourd’hui le futur en leur offrant un investissement dès le plus jeune âge.

                  Achetez chaque mois, par abonnement, pour vos enfants dès l’âge de 5 ans, 30 à 40 € de Bitcoin ou d’ETH, et qu’ils prennent votre relai pour eux même lorsqu’ils seront autonomes, et dites-leur que, peu importe la bourse ou les palabres, ils doivent résister psychologiquement et ne vendre que le jour où ils seront à la retraite pour payer leurs vieux jours. Car à cette époque, les retraites par répartition n’existeront plus et, avec des gens de votre sociologie, ils auront commencé trop tard à accepter la capitalisation. C’est ca la vraie solidarité intergénérationnelle. Elle vient de sa poche.


                • Octave Lebel Octave Lebel 7 juin 14:10

                  @Spartacus Lequidam

                  La richesse n’arrête pas de se concentrer = plus de sous dans moins de mains si vous voyez de quoi nous parlons avec un pays dont les administrations et les collectivités territorialles ont été mises progressivement à la dérive par des gouvernements de droite y compris bien sûr Hollande et ce sont les fonctionaires qui vivent au dépens des autres. 


                • pasglop 6 juin 09:09

                  Fin 2022, la Banque centrale d’Angleterre est venue au secours des fonds de pension britanniques, dont certains étaient au bord de la faillite, pour la modique somme de 67 milliards de Livres.

                  Depuis, la situation n’est pas vraiment stabilisée, notamment en raison de « l’instabilité » des marchés.

                  Cette semaine, Onc’ Donald envisage de s’attaquer aux accords de Bâle, histoire de desserrer l’étau qui étouffe ces pauvres banques.


                  • Spartacus Lequidam Spartacus Lequidam 6 juin 10:22

                    @pasglop

                    Il faut expliquer pour comprendre.

                    L’état vient au secours de la répartition comme de la capitalisation. Pas de changements de ce coté. 
                    La CRDS pour la répartition, le pret d’état qui est ensuite remboursé pour la capitalisation. Au moins ca ne coute rien au contribuable pour la capitalisation et l’état peut même encaisser les benefices de l’interet du pret.

                    Néansmoins il faut comprendre pourquoi en 2022 c’est arrivé.

                    Pour comprendre il faut comparer les fonds Neerlandais et Anglais.
                    Les fonds de pension néerlandais fonctionnent principalement sous forme de régimes à prensions définies et cotisation indéfinies. Ce modèle offre une protection contre les aléas de marché et favorise la stabilité des prestations. Ce sont cela qu’il faut copier.

                    Au Royaume-Uni, a abandonné progressivement les régimes à prestations définies au profit de régimes à cotisations définies, où le risque de marché est porté par les assurés, ce qui expose davantage les retraités aux fluctuations financières.

                    Dans un fond a cotisation définies, la ressource est limitée et la pension suit elle la bourse ce qui crée un décallage et une crise de liquidités. 

                    Il existe en capitalisaton 2 systèmes. L’un est a cortisation définie et pension variable et l’autre c’est l’inverse, a cotisation variable et pension définie.

                    Dans un fond a cotisation définies, la ressource est limitée et la pension suit elle la bourse ce qui crée un décallage et une crise de liquidités. 


                  • pasglop 6 juin 10:43

                    @Spartacus Lequidam
                    Je suis d’accord sur le principe exposé.
                    Sauf que dans le cas néerlandais, le volume de cotisations n’est pas prévisible, et mécaniquement, ceux qui n’auront pas cotisé assez n’auront évidemment pas les prestations escomptées.
                    Je trouve que le système français est surtout handicapé par la raréfaction du nombre de cotisants et la pyramide des âges.


                  • Spartacus Lequidam Spartacus Lequidam 6 juin 11:56

                    @pasglop
                    Dans tous les systèmes, tu cotises pas t’y as pas droit.

                    « Je trouve que le système français est surtout handicapé par la raréfaction du nombre de cotisants et la pyramide des âges. »

                    C’est le principe de Ponzi ou Pyramidal qui se définit comme tel :

                    • Pour continuer à fonctionner, le système a besoin d’attirer sans cesse de nouveaux investisseurs.

                    • Lorsque le flux de nouveaux investisseurs ralentit ou s’arrête, le système s’effondre, car il n’y a pas d’actifs réels générant des profits pour payer les anciens investisseurs.

                    Il y a juste a remplacer le mot ’investisseurs par « cortisants »...
                    C’est un Ponzi !


                  • véronique 6 juin 14:28

                    @pasglop

                    La pyramide des âges est aussi un problème, je devrais dire surtout, pour la capitalisation.


                  • titi titi 6 juin 22:00

                    @pasglop

                    "a Banque centrale d’Angleterre est venue au secours des fonds de pension

                    "

                    L’inverse est vrai également.
                    Quand la CADES émet des milliards d’euros d’obligations pour colmater les brêches de notre système, il n’y a que les fonds de pensions qui ont les moyens de souscrir.


                  • titi titi 6 juin 22:12

                    @pasglop

                    https://www.cades.fr/pdf/communiques/fr/2025/CADES-CP-FR-13-05-2025%20Vdef.pdf

                    2.5 milliards pour ce mois.

                    A 2.375% : le grand capital vous remercie.


                  • Octave Lebel Octave Lebel 7 juin 14:12

                    @Spartacus Lequidam

                    Si vous me proposiez un fonds avec ces explications, je ne sais pas encore lequel des deux finirait par se sauver en courant smiley


                  • Zolko Zolko 6 juin 10:38

                    Article classique du Spartacus, c’est comme avec Rakoto, on sait par avance ce que ça sera. Mais tant qu’à commenter, autant le faire bien : 

                     

                    Système par répartition : Les cotisations des actifs d’aujourd’hui servent directement à payer les pensions des retraités actuels

                    ...

                    Système de Ponzi ou pyramidal : Un système de Ponzi promet des rendements aux investisseurs en utilisant l’argent des nouveaux entrants

                     

                    donc d’après vos propres définitions, le système par répartition utilise l’argent actuel pour payer les retraités actuels. Il n’y a aucun renvoi dans l’avenir pour les payements, c’est une répartition !!! Vous le dites vous-même !!! 

                     

                    A l’inverse, un système par capitalisation investit l’argent actuel pour payer le retraité plus tard : c’est le principe même d’une fraude pyramidale. Et il est en faillite car il y a plus de cotisants qui partent à la retraite que de nouveaux entrants : c’est ce que l’on appelle le « papy-boom ». 


                    • Zolko Zolko 6 juin 10:45

                      @Zolko : par ailleurs, le système qui se prétend « par capitalisation » est en fait un système par répartition déguisé : les retraites actuelles sont payées par les cotisations  déguisés comme investissements dans la bourse  actuelles
                       
                      Ou alors, croyez-vous réellement que les fonds de pension mettent l’argent que vous cotisez dans une coffre pour vous le rendre plus tard ? Même vous, Spartacus, ne pouvez pas être benêt à ce point ! En fait, ils jouent à la bourse avec votre argent, empochent les gains, et quand vous réclamerez votre argent ils puiseront dans les cotisations de quelqu’un d’autre. Un schéma pyramidal classique, exemplaire.
                       
                      Manque de bol pour vous, à cause de la génération papy-boom, ce schéma est en faillite, alors que la retraite par répartition peut s’équilibrer dynamiquement en ajustant l’age de départ à la retraite.


                    • véronique 6 juin 11:20

                      @Zolko

                      Vous avez raison. D’autant plus que les fonds recourent aussi à la dette pour pouvoir survivre, quand les choses vont mal. La capitalisation repose sur une illusion. Et effectivement, là on peut dire que ça rejoint Ponzi, car il y a comme une escroquerie dans ce système.


                    • Spartacus Lequidam Spartacus Lequidam 6 juin 12:08

                      @Zolko

                      Aux seuls USA il existe 5300 fonds de retraite.
                      Il en existe entre 15 000 et 20 000 dans le monde et les 1ers dans les années 50.
                      Le plus grand fonds du monde, du gouvernement japonais, date de 1954.

                      Après 75 ans, 20 000 fonds, on compte en tout et pour tout 1 seul qui a fait faillite. Enron et c’était une fraude. 
                      L’ensemble des pensionnés ont étés indemnisés par l’assurance de la société comptable qui a certifié les comptes frauduleusement.

                      Pas une personne au monde n’a officiellement été lésée par un fond de pension.


                    • Zolko Zolko 6 juin 13:04

                      @Spartacus : c’est parce-que, quand tous ces fonds de pension se sont écroulés en 2008, quand TOUT le système financier pyramidal occidental s’est éffondré et que TOUTES les banques et fonds étaient ruinés et en faillite, l’état les a renfloués. 
                       
                      Vous qui faites l’apologie du capitalisme liberal et combattez toute intervention de l’état, comment vivez-vous ce sauvetage par l’état de votre si cher capitalsme tant vanté ?


                    • Spartacus Lequidam Spartacus Lequidam 6 juin 13:47

                      @Zolko

                      Les renflouements qui a touché les banques et que vous voulez faire confondre avec les fonds de pension.

                      Juste une manipulation montée en épinge par les fraudeurs de la répartition (vous par exemple) pour justifier à espérer continuer comme a voler les genérations suivantes, comme celles précédentes vous ont volé.

                      Ca fait 75ans qu’ils existent et c’est pas demain qu’un fond de pension va s’écrouler.

                      Rares quelques fond ont manqué de liquidité pour payer les pensions ont empruntés aux états, qu’ils ont remboursés.
                      C’est une anecdote.

                      Bien moins pire que les taux de cotisation qui creusent la pyramide.
                      Et qui fait voler les generations pasées sur celles actuelmles et fait de la notre une voleuse sur les générations suivantes.
                      Chacune espérant ne pas faire partie de la génération du jour du signe noir ou la pyramide explosera.


                    • Zolko Zolko 6 juin 14:34

                      @Spartacus Lequidam

                      Juste une manipulation montée en épingle...

                       
                      l’effondrement financier occidental total de 2008 était une invention ? Vous devriez vous renseigner sur les dettes publiques qui ont explosé  doublé souvent  pour sauver les banques et fonds de pension.
                       

                      les banques et que vous voulez faire confondre avec les fonds de pension

                       
                      depuis 1997 et la suppression du Glass-Steagal Act, il n’y a aucune différence : les fonds d’investissement (qui sont aussi des fonds de pension) peuvent jouer à la bourse avec l’argent des dépositaires. Comme en France depuis toujours. Ce qui est amusant, c’est que ce sont les Démocrates qui ont supprimé cette protection contre le pire du capitalisme, avec les pôvres noirs américains dans le viseur, pour qu’ils puissent acheter des maisons à crédit qu’ils ne peuvent pas payer
                       
                      Rassurez-moi : vous avez déjà entendu parler du Glass-Steagal Act ?

                    • Spartacus Lequidam Spartacus Lequidam 6 juin 20:33

                      @Zolko

                      C’est leur metier d’investir. Et ils ne jouent pas, ils investissent et n’importe quelle entreprise rêve d’avoir un fond dans son capital.

                      Avoir dans son propre pays des fonds est un effet levier de la prospérité que n’apporterait jamais un système par répartiton.


                    • Zolko Zolko 6 juin 23:53

                      @Spartacus Lequidam

                      C’est leur metier d’investir. Et ils ne jouent pas, ils investissent et n’importe quelle entreprise rêve d’avoir un fond dans son capital.

                       
                      je vois ... vous ne connaissez donc rien à la création d’entreprise, j’aurais du m’en douter. Pour votre info, être obligé de faire appel à des VC (Venture Capital) est le chant du signe pour une start-up, le début de la fin. L’incubateur qui suit mon projet, et tous les conseils amicaux, disent tous la même chose : éviter les fonds d’investissements comme la peste. 
                       
                      Les seuls qui rêvent de voir des fonds d’investissement dans leur capital sont les « licornes », ces start-up de la « nouvelle économie ». 

                    • Octave Lebel Octave Lebel 6 juin 13:25

                      L’auteur se donne bcp de mal et c’est vrai que défendre son point de vue n’est pas facile.Vouloir défendre un système qui ne garantit rien en fait autre que des dividendes eux-mêmes fluctuants pour les actionnaires de ces sociétés à des gens à qui on promet une rente mais à la mesure de ce qu’ils seront capables de cotiser et du contexte du moment car au fond du fond ce sera cela. Et tant pis pour les autres.Des systèmes mettant la clef sous la porte aussi à l’occasion.Des systèmes où pour préserver une rente il faut détruire des emplois viables mais ne dégageant pas assez vite de plus-value, les états (d’où vient l’argent ?) compensant plus ou moins la casse .C’est assez acrobatique mais dans le genre il est vrai que notre auteur sait se montrer casse-cou avec une capacité à dire « même pas mal ». Jamais aucune contradiction n’arrête son élan.                                     Par ailleurs, Il suffirait que les femmes soient payées comme les hommes pour que l’équilibre se fasse par les cotisations.Qui y voit un inconvénient et pourquoi ?


                      • Spartacus Lequidam Spartacus Lequidam 6 juin 13:50

                        @Octave Lebel

                        Argumentez au lieu de sortir des facilités ad homminem.


                      • Octave Lebel Octave Lebel 6 juin 22:41

                        Répondez sur le fond des faits que j’apporte, qui sont vérifiaibles, connus de tous ou presque et faciles à documenter au lieu de vous débinez .
                        Ce que vous appelez des attaques ad hominem c’est la critique du procédé récurent que vous pratiquez sytématiquement, raconter des énormités sans jamais étayer quoique ce soit. Au bluff. Procédé de charlatan.Au début cela surprend et agace par la répétition du procédé et finalement cela prête à rire. Cela vous surprend smiley
                         


                      • titi titi 6 juin 23:12

                        @Octave Lebel

                        "Par ailleurs, Il suffirait que les femmes soient payées comme les hommes pour que l’équilibre se fasse par les cotisations.

                        "

                        Sauf que ce n’est pas le cas, et que ça fait 40 ans que l’on cumule les déficits.

                        Ca fait 40 ans que les droits acquis ne sont pas financés. Les français le savent.
                        Et ça fait 40 ans que les francais votent pour ceux qui en promettent d’autres.

                        Conclusion : les français sont responsables de cette situation.


                      • La Bête du Gévaudan 7 juin 01:14

                        @Octave Lebel

                        les états aussi mettent la clef sous la porte à l’occasion... et ça nous pend au nez... Par ailleurs, la « gestion par l’inflation » est le moyen qui a été décidé par nos dirigeants... vous n’y voyez que du feu, mais ils tempèrent les salaires et les retraites réels par l’inflation... cela a été démontré par Jacques Rueff (économiste du Général de Gaulle). 

                        Par ailleurs, la répartition comporte aussi ses injustices, à savoir servir une retraite cotisée en période prospère et démographiquement nombreuse (donc à bon marché) par des cotisants en période de crise et de classes creuses. Le différentiel inter-générationnel est injuste. Et les retraités deviennent une classe qui se fiche plus ou moins de la santé et de l’avenir du pays (ce qui se vérifie pas mal dans les votes). Alors que si leur retraite dépendait de la santé économique, alors il y aurait plus de solidarité. 

                        Par ailleurs, la gauche devrait se battre pour la bonne gestion de l’état et de la sécu. C’est l’argent des prolétaires. Mais cela conduirait à remettre en cause le confort des fonctionnaires qui se cachent outrageusement derrière l’intérêt public.

                        Enfin, il existe plusieurs alternatives entre la sécu d’état et l’assurance privée, dont les mutuelles autogérées. Car, actuellement, on en vient quand même à faire payer les vertueux pour les vicieux. Et cela non plus n’est pas juste. 

                        Par ailleurs -autre débat-, les femmes sont payées comme les hommes. Aucun employeur (à moins qu’il ne soit un crétin fini) n’a intérêt à payer délibérément plus cher un homme ! Et, en l’espèce, il serait déjà « puni » par le fait de payer cher un homme pour le même travail au lieu d’employer une femme à bon marché. Il n’y a que des universitaires débiles pour ne pas comprendre cela.


                      • Garibaldi2 7 juin 08:20

                        @Spartacus Lequidam

                        Alors Sparta, vous nous faites un petit commentaire sur l’état actuel des retraites au Chili ?!!!!


                      • Octave Lebel Octave Lebel 7 juin 11:09

                        @titi
                        Sophisme à deux balles.
                        Les français depuis 40 ans comme vous dites et plus n’ont pas droit à un système d’information digne d’une démocratie ni d’institutions qui leur permettent de se faire entendre et respecter.Juste un exemple ou deux, 2005, un référendum contourné, 2024, le RN gagnant à 27 sondages sur 27, relégué par le vote citoyen en 3 ème position avec ensuite des gouvernements et des ministres issus des meilleurs perdants au score qui doivent d’être encore là essentiellement au RN et ses combines où il s’est perdu en y perdant bon nombre de ses électeurs à qui il ne faut quand même pas en faire trop smiley


                      • Octave Lebel Octave Lebel 7 juin 13:31

                        @La Bête du Gévaudan
                        Concours de bluff et mauvaise foi.Merci, avec vous on révise toutes les supercheries de la droite.
                        Vous inversez le phénomène qui existe parce que les employeurs profitent historiquement de cette inégalité qui remonte à loin.Votre argument est simpliste et vide.Vous croyez que les lecteurs ne vont pas le voir ?
                        La gauche et la sécu.C’est la droite qui a torpillé la cogestion pour budgétiser l’ensemble et déséquilibrer le système en y pompant de l’argent à l’occasion.Les mutuelles ont été vidées d’une partie de leur fonctionement fondé sur la solidarité par les règlements européens en devant fonctionner comme des systèmes d’assurance ce qui conduit à des frais de personnel supérieur à celui de la Sécurité Sociale parce qu’il faut du temps pour faire un travail de prospection commerciale et gérer la complexité des offres fluctuantes du fait de la mise en concurrence exacerbée.Gros gaspillage en fait et dévoiement des mutuelles passées sous la coupe des entreprises en fait.Malin en fait.
                        Différentiel inter générationnel injuste.Ce qui est injuste c’est le recul du droit du travail, sa précarisation en voie de développement et des rémunérations trop faibles pour toute une partie de la population alors qu’à l’autre extrémité du cycle 10% ont fini par accumuler envers et contre tout 50% du patrimoine du pays et que visiblement cela ne suffit pas.Je suppose que vous ne voyez pas le problème smiley


                      • @Octave Lebel
                        Si l’on prends les caisses de retraites, je suis désolé c’est factuellement faux
                        Le retraites du privé sontr à l’équilibre et c’est le resultat de votre systeme bolchévique d’etat qui créé lce trou sans fond
                        pour les sois idem egardez donc comment fonctionne la Hollande sr sa qualité de soins
                        Tout vous donne tord, désinformoins en bon parasites du systeme ...
                        il en resters toujours quelque chose smiley
                        Si votre systeme fonctionnais , le Venezuela serai un petit paradis , c’est l’enfer dans tous les sens y compris jusqu’au droit d’etre opposant ou ils sont jetes massivement dans des geoles insalubres
                        L’URSS ne serai pas effondreé , il n’y aurai pas eu 100 millions de morts dans divers pays, le gauchisme est une maladie mentale à vouloir continuer à repeter sans fin ses propores recettes en esperant un autre résultat
                        Prenons de l’autre pour comparer la politique inverse cad celle de l’Argentine actuelle ou l’ancienne politique etais une catastrophe, le pays se releve, la dette baisse et la pauvreté aussi
                        Si vos recttes moisies fonctinnaient nous le saurions depuis bien longtemps ^^


                      • titi titi 8 juin 00:03

                        @Octave Lebel

                        "Les français depuis 40 ans comme vous dites et plus n’ont pas droit à un système d’information

                        "

                        Ah bah oui ma bonne dame, c’est pas not’faute !

                        En 90, Rocard doit mettre en place la CSG tellement c’est la merde.
                        En 96, Juppé crée la CADES tellement c’est encore plus la merde.
                        Et en 97 on vote pour les 35 h, l’ouverture de droits nouveaux par la CMU.

                        Mais c’est pas not’faute ! C’est les médias.


                      • La Bête du Gévaudan 8 juin 19:48

                        @Octave Lebel

                        vous m’expliquez que l’UE a cassé les mutuelles... pourtant la gauche vote pour le parti maastrichtien à chaque élection... les débilités de l’UE sont d’ailleurs typiques de la bêtise socialiste et totalement opposées au libéralisme qui repose  comme son nom l’indique  sur la liberté. 

                        Comme je vous l’ai dit, ce n’est ni la gestion actuelle ni la gestion paritaire, mais la gestion par les cotisants qui doit être mise en place... la gestion paritaire repose sur la virtualité débile que les cotisations patronales (sous prétexte qu’elles sont imputées à l’assiette fiscale de l’employeur) ne seraient pas des cotisations salariales. C’est débile. C’est évidemment une part de cotisation salariale imputé fiscalement au patron. Tout patron les compte comme coût total du salaire. Et si la gauche n’avait pas été si dogmatique, elle n’aurait pas ouvert la porte à la co-gestion confiscatoire entre syndicats de salariés et syndicats de patrons. 

                        L’accumulation de patrimoine est opérée à l’international par des gens qui placent leurs fonds dans des zones en expansion économique. L’affaiblissement des salaires en France est lié à la perte d’attractivité et à la sous-capitalisation de notre économie. Vous confondez les chiffres des patrimoines français (dont certains prospèrent) et les chiffres de l’économie française (en berne durable). Tant qu’on restera dans le double joug européiste et bureaucratique, on ne pourra pas faire valoir nos avantages comparatifs. 


                      • sylvain sylvain 6 juin 15:46

                        C’est un peu comme la vie, si y’a pas de nouveaux entrant tout le temps, ca merde assez vite. Et puis les vieux comptent sur les jeunes pour mouiller un peu la chemise, sinon ils galèrent. Ils bossent plus trop et ils bouffent quand même les encules.

                        Faut arreter cette saloperie, invention de la gauchiasse la plus crasse


                        • lecoindubonsens lecoindubonsens 6 juin 16:24

                          Comment répartir la richesse nationale, tel est finalement le vrai débat !

                          Tout serait naturellement à débattre mais je pense que nous pourrions appliquer le principe de la chanson de Brassens « l’age ne fait rien à l’affaire », c’est à dire qu’en moyenne, un jeune, un actif et un retraité ont le même pouvoir d’achat. Fini ainsi le débat sur les jeunes coutent cher ou les vieux coutent cher. Egalité en moyenne.

                          Ce que nous oublions souvent, c’est qu’en pratique, bon an mal an, nous consommons en une année ce qui est produit dans l’année. En pratique pas de mystère, chaque année nous répartissons entre les consommateurs du moment (tout le monde) ce qui est produit pas les actifs producteurs du moment (actuellement seulement 24 des 67 millions de français)

                          Ainsi, OUI, « les fruits de l’activité économique sont répartis à toute la population’’ avec un calcul simple = le montant global de chaque catégorie est calculé au prorata de la population. Donc environ 20/67 pour les jeunes, 17/67 pour les seniors et 30/67 pour les actifs (puisque populations respectives de 20, 17 et 30 millions d’individus sur 67M de français)

                          Ensuite comment répartir dans chaque catégorie ?

                          • pour les jeunes, je propose l’égalité au nom de l’égalité des chances. A noter que ce »pouvoir d’achat« serait fourni en nature pour une part sous forme d’éducation nationale et assimilés.
                          • pour les actifs, leur pouvoir d’achat serait lié à la valeur du service rendu. Ce pouvoir d’achat (disons salaires/rémunérations) serait la contrepartie de leur travail, seule source de revenus possible, contrepartie de leur production, contrepartie de leur part dans la création des fruits de l’activité économique. Naturellement gros travail à faire en parallèle pour établir des contreparties équitables.
                          • pour les seniors, partage de »l’enveloppe annuelle seniors« au prorata de leurs cotisations pendant leur période »actif". Une forme de rémunération décalée dans le temps.

                          Avec ce système,
                          • tous les humains ont un pouvoir d’achat, et son montant me semble équitable (un peu d’apaisement dans les débats)
                          • les biens et services produits une année sont répartis équitablement entre les humains de l’année (fini les débats entre capitalisation et répartition)
                          • les seuls prélèvements faits sur les rémunérations des actifs (différence entre le superbrut sortant de l’entreprise et ne net payé entrant chez l’actif) seraient ce financement des jeunes et actifs(oublions tous les autres prélèvements et fini le débat entre charges patronales ou cotisations salariales)
                          • le ratio entre superbrut et netpayé serait ainsi un peu supérieur à 2 (67/30 avec la population actuelle)

                            ... comme actuellement selon une étude faite par le Figaro. Ce ratio augmentant logiquement si de moins en moins d’actifs par rapport à la population globale. Pas de mystère : si début de travail de + en + tard et durée de vie allongée, les actifs doivent partager de plus en plus, mais ce n’est apparemment pas un problème puisque avec l’accroissement des productivités, nous n’utilisons actuellement que 24M des actifs (sur les 30M possibles) pour produire, donc globalement nous ne manquons pas de bras et cerveaux. Nous pourrions même avoir la même production en répartissant mieux le travail entre 30M de personnes au lieu de seulement 24M (moins d’effort nécessaire pour chaque actif, donc finis les débats sur la remise en question des 35h ou la retraite retardée)

                          Reste ensuite à traiter le 2ème volet « les biens et services financent les biens et services », mais sujet complémentaire que je suis prêt à encore développer si intéressé ....

                          Bonne réflexion, et au plaisir de préciser certains points si besoin ...


                          • La Bête du Gévaudan 7 juin 01:26

                            @lecoindubonsens

                            il n’y a pas de « richesse nationale » à « répartir »... La richesse, quelle que soit sa mesure depuis le mégot du clochard jusqu’au yacht du milliardaire, appartient à l’individu... 

                            et, faut-il le rappeler, la propriété est un droit de l’homme fondamental (avec la liberté, la sûreté et la résistance à l’oppression)  article 2. Même la constitution de 1793 sacralise la propriété comme un droit fondamental. 

                            La richesse est le fruit du travail de chacun, et il n’y a aucune raison qu’elle soit « répartie » par un quelconque processus politique... 

                            C’est le marché qui a précisément pour fonction de répartir la richesse... et c’est pour cela qu’il doit être libre. 

                            Quand on commence à s’en prendre à la propriété, on finit chez Pol-Pot.

                            Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l’oppression.

                            (Droits de l’homme, Article 2)


                          • lecoindubonsens lecoindubonsens 7 juin 18:19

                            @La Bête du Gévaudan
                            Nos termes sont différents mais ne disons nous pas tous les 2

                            • que les seuls revenus (la richesse !) doivent être ceux du travail
                            • qu’il ne faut pas reprendre la propriété honnêtement acquise : ainsi l’impôt progressif et l’ISF sont des rackets

                            Mais votre « richesse est le fruit du travail de chacun, et il n’y a aucune raison qu’elle soit « répartie » par un quelconque processus politique » n’est pas réaliste, sauf a demander au bébé de travailler pour payer son biberon et au senior de travailler jusqu’à sa mort pour pouvoir payer sa conso. Il faut bien, appelons cela « une organisation » si le terme processus politique vous gène, pour gérer cette répartition.

                            Quant au marché libre, c’est un leurre. Cette prétendue liberté conduit à des situations inéquitables évidentes ! Donc un peu d’organisation équitable serait la bienvenue.


                          • La Bête du Gévaudan 8 juin 20:00

                            @lecoindubonsens

                            Le capital produit de la richesse... c’est même pour cela qu’on l’accumule... quand vous accumulez des connaissances au lieu de taper comme un sourd, vous faites oeuvre de capitaliste. De même quand vous utilisez une voiture plutôt qu’une charrette à bras, etc. Donc, il n’y a aucune raison de ne pas reconnaître la double création de richesse par le travail et le capital. 

                            Le bébé est éduqué et nourri par sa famille, pas par l’état... le vieux était autrefois subvenu par sa famille et aujourd’hui par ses cotisations de retraite. Ce n’est pas une autorité politique : dans un cas c’est la famille, dans l’autre c’est une mutuelle de prévoyance. Ca n’a rien à voir avec le fait de décider politiquement qui fait quoi et qui mange quoi comme dans un système communiste. 

                            Le marché n’existe qu’à la condition d’être libre... quand vous allez faire votre marché au marché, que vous achetez des endives ou du saucisson, il me semble que la transaction est libre. Et je ne vois pas bien quelle autorité pourrait venir s’insérer entre les deux contractants (le vendeur et l’acheteur). Ce sont précisément les marchés distordus  qui sont des réquisitions et non plus des marchés — qui sont la source d’iniquités, de vols et de spoliations. 


                          • xenozoid xenozoid 8 juin 20:14

                            @La Bête du Gévaudan

                             
                             c’est vrais qu’au marché on peut vendre de tout. des ukrainiens des russes des israeliens , beaucoup de palestiniens,le marché resemble a une fête au village, et celui avec la plus grande gueule fait son nid ,car apres tout, c’est normal,c’est humain... vive la liberte de tout prendre

                            Le papillon veut son étoile
                            La nuit veut demain
                            Le roi veut ce qui est loin

                             mais en dehors de sa sphère de chagrin

                            La peur conduit l’univers.
                            Vous trouverez l’effroi parmi les galaxies.
                            Vous trouverez l’horreur au coeur d’une étoile.
                            Vous trouverez votre destin dans un tas de poussière.


                          • lecoindubonsens lecoindubonsens 9 juin 16:10

                            @La Bête du Gévaudan
                            merci pour ce retour mais toujours pas convaincu.

                            • sur « Le capital produit de la richesse », je pense que vous confondez capital et outillage. Certes un outil est utile, il permet en général de faire mieux ou plus vite que l’humain, mais il est lui-même le résultat du travail. Donc tout vient bien du travail. Si vous assimilez capital et argent, l’argent n’est qu’un outil bien pratique pour faciliter les échanges entres divers biens et services.
                            • sur « Le bébé ... le vieux... », c’est bien une gestion politique qui a définie des aides pour ceux qui ont des enfants, et la création d’un système de retraite. Selon les pays, ces organisations sont différentes, elles ont des « politiques » différentes
                            • sur « décider politiquement qui mange quoi comme dans un système communiste ». La caricature ne me semble pas un bon argument. De plus, j’ai eu l’occasion de visiter l’ex URSS et certains regrettent ce communisme que vous critiquez. Il leur amenait la sécurité et la tranquilité, une vie paisible COOL. Respectons leur avis.
                            • sur « au marché, ... la transaction est libre ». Non, ce n’est qu’une impression. Quand j’achète un paquet de lessive, peu importe la marque, je suis obligé de payer un fort pourcentage du prix pour financer la pub (qui de plus me dérange, double effet kiscool négatif). Dommage d’avoir cette dictature ! je suis volé et spolié, racket pour payer quelque chose qui de plus est désagréable pour moi. Les citoyens devraient pouvoir choisir un système dans lequel on ne paie que la lessive. Sans que le marché impose ses contraintes et choix.

                          • Eric F Eric F 6 juin 16:53

                            Ce qui finance les profits qui rémunèrent des fonds de pension, c’est l’activité économique, que la valeur ajoutée soit effectuée par des humains ou des automatismes. Si on transposait l’idée générale de l’article, on dirait que c’est une chaine de Ponzi basée sur l’idée que les profits et la valorisation boursière augmentent en permanence, or lorsqu’il y a crash, l’état est amené à compenser comme il peut (la crise de 29 a été catastrophique pour tout type de rente financière). 

                            En tout cas, le principe de rémunération par l’activité économique peut être transposé à la répartition, une part pourrait être financée par la valeur ajoutée (plutôt que sur la seule masse salariale) sans passer par la case profit, ce serait plus direct avec moins d’intermédiaires, directement distribué et consommé pour alimenter la demande, donc l’activité économique sans les aléas boursier très amplifiés.


                            • Spartacus Lequidam Spartacus Lequidam 6 juin 20:56

                              @Eric F
                              Il y a toujors des entreprises, des entrepreneurs des inovations qui apportent le profit dans le monde. Même en période de crise il y en a toujours.

                              Je vous soupsonne de savoir pertinament que le système est fouareux, mais que comme vous êtes dedans vous souhaitez surtout pas qu’on change le principe de spolier les nouvelles généraltions par n’importe quel moyen car vous vous savez passager clandestin du système actuel et vous êtes ou allez arriver au moment ou l’arnaque sur les nouvelles générations va vous avantager vous voulez les acculer de taxes nouvelles.

                              C’est fou la taxe sur les autres come systeme de pensée.


                            • La Bête du Gévaudan 7 juin 01:38

                              @Eric F

                              la crise de 1929 a précisément été créée par l’intervention de l’état qui a empêché pendant des années le marché de se purger (idem en 2008)... 

                              L’économie s’est étatisée pendant la 1ère Guerre Mondiale pour soutenir l’industrie de guerre. A la fin de la guerre, il aurait fallu dégonfler tout cela et renvoyer beaucoup de gens dans leurs foyers. Mais cela avait un coût politique. Alors on a maintenu artificiellement l’intervention étatique, un peu comme au temps des « ateliers nationaux ». Mais cela n’a fait que retarder le processus qui a explosé 10 fois plus fort en 1929. 

                              Les subprimes ont été créées par l’obligation introduite par l’état américain (Clinton et Bush fils) de faire des prêts immobiliers aux foyers non-solvables. C’était une « mesure sociale américaine » (les USA — gauche et droite n’échappent pas à la démagogie). Et voilà le résultat. Les banques ont obéi pour éviter les sanctions, et tout a évidemment finit par exploser. 

                              Le libéralisme est dur mais juste, et les mauvais choix doivent se payer par la faillite individuelle (ou des partenaires) et non par la mise-à-contribution de tous les citoyens qui n’y sont pour rien. Au contraire, le « sauvetage des banques par le contribuable » enclenche à chaque fois un processus anti-démocratique et anti-libéral, et la constitution de ce système de connivence simili-totalitaire que nous dénonçons tous. 


                            • La Bête du Gévaudan 7 juin 01:43

                              @Eric F

                              dès 1928, et jusqu’à sa mort en 1978, Jacques Rueff (qui deviendra l’économiste du Général de Gaulle) a dénoncé cela... 

                              il faut lire son opposition à Keynes... lisez son oeuvre. 

                              Rueff a été le premier, avant les Autrichiens, à dénoncer cette dérive totalitaire qui menaçait l’Occident par la fusion de l’état et de l’économie... Il a des mots très durs et parle de possible « fin de la civilisation Occidentale », de « L’Age de l’inflation », ou encore de « Monnaie saine ou état totalitaire, il faut choisir »

                              C’est on ne peut plus clairvoyant... 


                            • Octave Lebel Octave Lebel 7 juin 11:14

                              @La Bête du Gévaudan
                              Ce sont des contre-vérités absolues.C’est un peu votre genre il me semble.
                              Ecrivez-nous donc un bel article qui étaye vos élucubrations sans oublier de développer vos affirmations sur Rueff que l’on s’amuse un peu smiley


                            • Eric F Eric F 7 juin 15:27

                              @Spartacus Lequidam
                              Les ’’passagers clandestins’’ sont ceux qui bénéficient d’un système social sans en avoir été contributeurs ;
                              Les retraités actuels et ceux qui sont proches de la retraite ont cotisé toute leur carrière et acquis (acheté) des droits selon un principe assurantiel. 

                              La structure du système de production a évolué, ainsi lorsqu’une caissière part à la retraite et est remplacée par une caisse automatique, les caissières restantes cotisent pour elle, mais la valeur ajoutée de la caisse automatique ne contribue pas (idem pour les licenciements). c’est donc juste une adaptation de l’assiette de cotisations à la réalité de l’évolution du système de production que j’évoquais dans les commentaires précédents.
                              Par ailleurs ceux qui partent maintenant en retraite le font à un âge plus avancé qu’il y a vingt ou trente ans, donc l’allongement de carrière est dores et déjà pratiqué pour pallier à la transition démographique.
                              En outre le niveau de pension baisse par rapport aux revenus des actifs, en dix ans il y a eu 15 à 20% de décrochage du fait de gel, sous-indexation, et charges. 
                              Donc l’équilibrage se fait ’’en dynamique’’ sur les prestations, il reste à l’améliorer sur les cotisations (à ce propos, inclure une sorte de CSG sur les importations peut se justifier).

                              PS : vous évoquez ma situation personnelle que vous ne connaissez pas, étant quasi-rural j’ai une marge d’autarcie, mais tel n’est pas le cas de la majorité des gens.


                            • Eric F Eric F 7 juin 15:41

                              @La Bête du Gévaudan
                              la crise de 1929 n’était pas liée à l’étatisation mais à la surproduction et au surendettement des Yankees (ils s’endettaient même pour acheter en bourse). Le New Deal a permis de repartir.
                              Rueff n’a pas remis en cause le système assurantiel de la protection sociale mais le financement public de l’activité économique. La question actuelle est celle de l’assiette de cotisation, justement pour ne pas à devoir substituer l’assistanat.

                              le libéralisme économique repose sur la confiance, or les actuelles incertitudes politiques pour des raisons différentes aux USA et en France, à quoi s’ajoutent les ’’tensions’’ (c’est le moins qu’on puisse dire) géopolitiques altère la confiance, ce qui diminue l’investissement et la consommation. Alors remettre en cause le système social ajoute une dose supplémentaire d’inquiétude, et les Français qui sont quoiqu’on dise plus fourmis que cigales, surépargnent par précaution et sousconsomment (80% disent se serrer la ceinture, donc pas seulement les démunis par manque de moyens, mais les autres pour mettre de côté pour les jours mauvais).


                            • La Bête du Gévaudan 8 juin 20:16

                              @Eric F : la surproduction et le surendettement avant 1929 ont été rendus possibles par le surinvestissement de l’état dans la sphère économique dans la foulée de la guerre... cela est bien documenté... idem pour 2008 sous bien des aspects... 

                              Ce que Rueff a démontré, c’est qu’en système démocratique les populations acceptent les périodes de croissance et refusent les périodes de récession. Les politiciens, s’ils veulent être élus, doivent donc faire de « belles promesses » sur la relance par l’investissement public et le soutien à l’économie... Rueff conclut que cela est finalement régulé par l’inflation qui tend à rétablir les prix réels. 

                              Je vous rejoins sur un point : la remise en cause monomaniaque de certains libéraux contre le système social actuel n’est pas bénéfique. Même si plusieurs choses pourraient être évidemment améliorées. Il faudrait plutôt commencer par sortir du « capitalisme de connivence euro-socialo-keynésien » qui plombe plus que tout notre activité et étouffe toute initiative. Mais cela reviendrait à remettre en question les potentats de la connivence (publics et privés), et donc personne n’en parle. On se bat donc sur des points secondaires comme le mode de prévoyance sociale, la qualité de la gestion publique, etc. Sujets intéressants mais secondaires. A la limite, même avec les charges fiscales et sociales actuelles, on pourrait faire des choses si on nous fichait la paix quant à l’activité elle-même. 

                              « Sire, surtout ne faites rien ! vous nous avez assez aidé ! »


                            • titi titi 6 juin 20:14

                              La vérité c’est qu’aucun système ne permet un pari sur un aussi le long terme qu’une vie.

                               
                              La répartition s’écroule avec la dénatalité et l’augmentation de l’espérance de vie. La garantie d’un état sur endettée n’en est pas une.

                              La capitalisation s’écroule avec les aléas financiers. La garantie d’une banque ou d’une société d’assurance n’en est pas une.

                              A partir de là, chacun devrait pouvoir choisir.
                              Or aujourd’hui en France, on ne le peut pas.


                              • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 6 juin 20:34

                                @titi
                                 
                                La capitalisation s’écroule aussi et en plus, en cas de mauvais placements.
                                Ou de malversations du fait des gérants.
                                 
                                Par aiilleurs la charge sur les actifs n’est pas moindre, bien au contraire.


                              • Spartacus Lequidam Spartacus Lequidam 6 juin 21:06

                                @Francis, agnotologue

                                Non, le problèle de la capitalisation na absolument aucun soucis avec la qualité des placements. Ca fait 75 ans que ca existe, il y en a 20 000 et un seul a fait faillite il a 25 ans et c’état une fraude. L’ensemble des cotisans a été indemnisé par la société qui a validé les bilan frauduleux pour eviter le procès.

                                Il y a 2 problèmes.
                                1-La verité que toi comme les autres ne voulez pas accepter, car vous êtes tous dedans et si impliqué socialement vous refusez d’admettre une evidence par absence de culture de la remise en cause. Cette verité est que indubitablement le système va avoir son jour du signe noir et va sauter. Par la démographie et le carractère insoutenable à payer pour les générations suivantes.

                                2-Il faut changer les mentalités totalement pour s’en sortir et il est déja peut être trop tard. Les autres pays ont commencés la mutation par différents pilliers et nous nous n’avons même pas commencé.


                              • titi titi 6 juin 21:37

                                @Francis, agnotologue

                                "Ou de malversations du fait des gérants.

                                "
                                Et le système par répartition s’écroule en cas de mauvais choix politique, ou de malversation du fait des gouvernants.

                                Comme cela s’est passé en Grèce.


                              • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 6 juin 21:46

                                @titi
                                 
                                Malversations des gouvernants ? Comme verser les milliards des cotisations à Zélensky par exemple ?


                              • titi titi 6 juin 21:58

                                @Francis, agnotologue

                                Les politiciens racontent les salades que les électeurs naïfs ont envie d’entendre.

                                La situation actuelle , c’est la faute aux francais qui croient au Père Noel.

                                Comptez vous au lieu de mettre la faute sur un autre.


                              • La Bête du Gévaudan 7 juin 01:51

                                @Francis, agnotologue

                                c’est pour cela qu’il faut être libre et responsable... 

                                si on choisit de mauvais placements ou de mauvais gérants, il faut assumer les conséquences... mais pas les faire payer aux gens clairvoyants... 

                                Si votre beau-frère claque son fric dans les bagnoles et la drogue, et qu’il vient ensuite vous pleurer dans le gilet, pas sûr que ça vous enchante... peut-être ferez-vous preuve de « compassion » et de « générosité »  et c’est tout à votre honneur  , mais il n’y aurait aucune « justice » à ce qu’il ait « droit » solidairement sur vos biens pour compenser ses bêtises. 

                                Il y a un intéressant Justice et Fraternité de Frédéric Bastiat à lire à ce sujet. Distinguer la justice (ce que l’on doit) de la fraternité (la générosité). Il rappelle utilement que la fraternité ne peut devenir obligatoire sous peine de cesser d’être la fraternité.


                              • véronique 7 juin 08:46

                                @La Bête du Gévaudan

                                Mais la générosité sous forme de principe de solidarité, n’est pas faite pour aider des gens qui ont eu un comportement irresponsable, même si ce n’est pas exclu selon les circonstances. Elle est là pour pallier les accidents de la vie par exemple, ou pour permettre aux plus vieux de percevoir un revenu, ou pour corriger certaines inégalités indépendantes de la volonté des intéressés.


                              • véronique 7 juin 09:44

                                @titi

                                On peut qualifier la capitalisation de pari. Mais ce n’est pas le cas de la répartition. Il n’y a aucun pari. On calcule les besoins et on en déduit les ressources nécessaires. En théorie il était nécessaire à cet égard de ne pas réduire les cotisations retraite. Ce n’est pas ce qui a été fait. On est toujours dans le discours capitaliste, réduire les charges. Évidemment si on réduit les charges il ne faut pas s’étonner qu’il y ait un trou. Le pire c’est que le grand patronat prend souvent à témoin les chefs des TPE, ou aussi les chefs d’exploitation agricole. Pour ce type d’activités, les risques sont au maximum et les charges sociales vécues comme un étranglement. Alors c’est facile. En fait on pourrait très bien appliquer là aussi un peu plus de justice sociale.


                              • Spartacus Lequidam Spartacus Lequidam 7 juin 09:51

                                @véronique

                                La générosité, la solidarité se fait avec « son argent » de « sa poche » !

                                Etre généreux avec l’argent des autres, c’est pas la générosité c’est la posture éternelle des socialistes, plein d’idées avec l’argent gagné durement par les autres.

                                Les conséquences en revienent à faire détester les réussites, nier les talents, voler la réussite du risque pour ne pas trop faire remarquer que c’est de l’injustice qu’on appellera « justice sociale » pour passer généreux.


                              • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 7 juin 10:06

                                @La Bête du Gévaudan
                                 
                                 ’’si on choisit de mauvais placements ou de mauvais gérants, il faut assumer les conséquences...’’
                                >
                                Ben voyons. C’est toujours de la faute du lampiste, hein !!!
                                 
                                ’’ (Bastiat) rappelle utilement que la fraternité ne peut devenir obligatoire sous peine de cesser d’être la fraternité.’’
                                >
                                Utilement ? Non ! Bastiat s’est trompé : il a confondu fraternité et charité.
                                Et vous aussi. C’est bête hein !
                                 
                                La fraternité induit l’empathie et par là-même l’altruisme, pour ceux qui en sont capables, et accessoirement la générosité.
                                Mais Bastiat ne connait ni la fraternité ni la générosité dans laquelle il ne voit que charité, l’exact contraire de la fraternité. Comme tous ceux de son espèce.
                                 
                                Quant à la justice, il ne faut pas la confondre avec la loi qui n’est qu’un pis aller.


                              • Octave Lebel Octave Lebel 7 juin 11:22

                                @Spartacus Lequidam 
                                Surtout n’oubliez pas de documenter sérieusement vos affirmations
                                Prenez votre temps mais faites-le sinon nous continuerons de croire que tout cela est du vent smiley

                                A tout hasard, je vous signale en hors-d’oeuvre qu’en Allemagne, il y a plus de retraités à revenus très modestes qu’en France.


                              • Octave Lebel Octave Lebel 7 juin 14:19

                                @La Bête du Gévaudan

                                Vous oubliez de dire qu’il faut avoir de l’argent à dégager aussi pour le placer ce qui n’est pas le cas de tout le monde tout au long d’une vie et ce pour de multiples raisons et que si on vous écoute il faudra prévoir de construire plus de prisons et d’hospices, de préférence privés parce que si là aussi il y a de l’argent à gagner ce qui pourrait être utile pour le portefeuille des fonds de pension aussi comme on a déjà pu se faire une idée avec la gestion de certains EPHAD et crèches. Cela fait beaucoup de monde ici pas très clairvoyants il me semble. Heureusement qu’en France on a des "Bête du Gevaudan«  smiley
                                 »si on choisit de mauvais placements ou de mauvais gérants, il faut assumer les conséquences... mais pas les faire payer aux gens clairvoyants... " 

                                Enfin vous cherchez à nous emmener avec vous au fond de la bêtise.Vous n’allez pas ête nombreux il me semble.

                                "Il y a un intéressant Justice et Fraternité de Frédéric Bastiat à lire à ce sujet. Distinguer la justice (ce que l’on doit) de la fraternité (la générosité)."


                              • Eric F Eric F 7 juin 15:57

                                La solidarité diffère en ceci de la charité, c’est que tout le monde contribue selon ses moyens, et peut être tour à tour contributeur et bénéficiaire. Cela constitue la base du système assurantiel de la sécu. 

                                L’assistance à ceux qui ne peuvent pas contribuer en fait partie, si ce n’est qu’elle constitue une exception, l’assistanat en est une dérive, comme actuellement la multiplication des aides, chèques, primes.

                                Les taxis chouinent parce que la sécu veut optimiser la prise en charge des transports de patients, le BTP proteste de la suspension de la prime rénov, les importateurs de voitures électriques geignent de la baisse du bonus, bref toute notre économie repose sur la manne publique (version laïque de la manne céleste). Pendant ce temps là, l’Italie maîtrise ses finances publiques et a un commerce extérieur excédentaire.


                              • titi titi 8 juin 00:15

                                @véronique

                                Les cotisations qui représentent 50% du super brut des salariés, ne couvrent que 60% des besoins de la sécu.
                                Le reste étant couvert par des impôts. Et encore ! La sécu ne supporte pas le poids de sa dette qui est reprise périodiquement par l’état.

                                "Mais ce n’est pas le cas de la répartition

                                « 
                                Quand Blackrock et les fonds de pension anglo-saxons ne prêteront plus à la Cades, ou à l’Etat francais, alors les retraites ne seront plus payées.

                                 »On calcule les besoins et on en déduit les ressources nécessaires.

                                "
                                Bah justement : ce devrait être l’inverse.
                                Il faut que les jeunes profitent de leur travail, et que tout ne soit pas confisqué pour payer le système social.
                                En prenant 50% du super brut des salariés, on ne couvre que 60% de dépenses de la sécu.
                                Donc vous préconisez quoi ?
                                De prendre 100% aux salariés pour payer les retraites de ceux qui se sont voté des zakis sans réfléchir au financement depuis 50 ans ?


                              • Octave Lebel Octave Lebel 8 juin 10:46

                                @Eric F

                                Ah bon (Pendant ce temps là, l’Italie maîtrise ses finances publiques et a un commerce extérieur excédentaire)

                                Les fragilités structurelles italiennes continuent de peser sur la croissance potentielle.

                                https://www.tresor.economie.gouv.fr/Pays/IT/situation-economique-et-financiere-de-l-italie

                                Extraits :

                                « Avec 58,9 M d’habitants, l’Italie continue de se dépeupler et de vieillir. Le solde naturel négatif se creuse depuis 2006 et l’émigration, notamment de jeunes diplômés, n’est pas compensée par l’immigration. L’âge médian est le plus élevé d’Europe et il est en augmentation rapide (48 ans, contre 43 en 2008). Le vieillissement pèse sur la compétitivité des entreprises et sur la soutenabilité des finances publiques. Des mesures aux effets encore incertains sont prises pour atténuer l’impact des évolutions défavorables de la démographie : politiques pro-natalité (création de crèches notamment), réforme du marché du travail, immigration sélective (relèvement des quotas des travailleurs étrangers de 70 000 en 2022 à 165 000 en 2025) ; mais la baisse se poursuit inexorablement. 

                                Après une décennie marquée par le repli du patrimoine net des ménages et la baisse des salaires moyens, la Covid a creusé les écarts de richesse et aggravé la pauvreté. Le pays compte 1 M de pauvres supplémentaires, portant le nombre de personnes sous le seuil de pauvreté absolue à 5,6 M, soit 9,7% de la population en 2022. L’amélioration du marché de l’emploi post-covid (taux d’emploi de 61,9%, mais inférieur à celui de l’UE) met en évidence des manques de main d’œuvre. Fin 2023, sept entreprises sur dix faisaient part de difficultés de recrutement, contre seulement cinq sur dix fin 2022. Le chômage, à 7,2% en décembre 2023, affecte davantage les jeunes et les femmes, avec des écarts nord/sud importants (trois fois plus de chômage au sud). L’Italie enregistre le taux de NEET « not in employment, education or training » le plus élevé de l’UE (25% des jeunes de 15-34 ans).

                                La stagnation de la productivité depuis 20 ans s’explique par un tissu productif composé de très nombreuses TPE/PME familiales dont beaucoup n’ont pas de plan de succession, et par un niveau insuffisant des investissements de R&D (1,5% du PIB) et productifs (malgré des incitations fiscales). S’y ajoutent divers facteurs qui affectent le climat des affaires : une administration bureaucratique et peu numérique, une justice lente, un marché du travail peu efficace, des secteurs d’activités peu ouverts à la concurrence, un réseau d’infrastructures qui reste à développer et moderniser. Des lourdeurs sont générées par les dispositifs de lutte contre les mafias, qui restent très actives et destructrices de valeur. L’enjeu du PNRR (194,4 Md€ du FRR) est de moderniser l’Italie grâce à des réformes structurelles (administration, concurrence, justice, simplification administrative, marchés publics) associées aux investissements publics et privés. Après le 4ème décaissement, l’Italie a perçu 102,4 Md€ soit 52,6% du total des fonds du plan. Le plan de relance est amené à monter en charge d’ici 2026 en dépit de retards liés à des facteurs structurels (incapacité de l’administration à décaisser) et conjoncturels (hausse des prix des produits de base). » 

                                 

                                 


                              • La Bête du Gévaudan 8 juin 20:27

                                @véronique

                                la générosité obligatoire n’est pas de la générosité... ou alors on ne s’entend pas sur les mots... 

                                La solidarité nationale ne peut s’exiger que pour compenser comme vous le dites un impondérable dépassant raisonnablement la prévoyance individuelle... 

                                Dans les affaires, se mettre soi-même volontairement en situation d’insolvabilité est un délit de banqueroute. C’est un peu le même principe.

                                Faire preuve de labeur, d’économie et de prévoyance individuelle est le premier principe de solidarité et de respect des autres. 

                                Si la solidarité consiste à faire payer les fourmis pour les cigales, moi j’appelle cela de l’exploitation. 


                              • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 8 juin 20:30

                                @La Bête du Gévaudan
                                 
                                 ’’Si la solidarité consiste à faire payer les fourmis pour les cigales, moi j’appelle cela de l’exploitation.’’
                                >
                                Oui, c’est clair : les pauvres exploitent les riches.
                                 
                                Salauds de pauvres !


                              • La Bête du Gévaudan 8 juin 20:42

                                @Francis, agnotologue
                                 
                                euh non... en l’occurence le lampiste c’est celui est obligé de compenser les choix peu judicieux de ses compatriotes... 

                                La fraternité est un bien grand mot invoqué par des gens qui s’en croient dotés et qui la dénient aux autres... 

                                Précisément, la justice c’est ce que l’on doit (et c’est opposable, y compris par la force) et la fraternité c’est tout le reste (et vous appelez cela comme vous voulez)... 

                                Si dans une fratrie, il y en a un qui travaille vertueusement et progresse, pendant que ses frères se goinfrent et batifolent... puis « quand la bise fut venue », les frères viennent exiger la fraternité chez leur frère, vous appelez donc cela de la fraternité ? 

                                Vous exigez que le vertueux soit « fraternel » vis-à-vis des vicieux ? 

                                Mais pourquoi n’exigez-vous pas que les vicieux soient « fraternels » vis-à-vis du vertueux en s’occupant de subvenir à leurs propres besoins au lieu de lui voler le fruit de son travail ? 


                              • xenozoid xenozoid 8 juin 20:48

                                @La Bête du Gévaudan

                                 et si la mêre / père de la fratrie est une pute ou un proxénete, vous faite quoi ?


                              • La Bête du Gévaudan 8 juin 20:55

                                @Octave Lebel

                                L’argent que l’on placerait dans la prévoyance serait en l’occurence celui que l’on place déjà à la sécu... 

                                Pourquoi ne voulez-vous pas construire de prisons ni d’hospices ? Croyez-vous que la société n’ait plus de crime à châtier ni de hères à héberger ? (On restera toujours bien en-deçà de vos Goulags fraternels).

                                Le « fond de la bêtise » a été atteint par des gens qui ont assassiné 80 millions d’innocents au nom de « la fraternité », ont institué des dictatures débiles, nihilistes et inégalitaires, et ont plongé des peuples dans la famine et le sous-développement. 

                                Au lieu de vociférer, prenez le temps d’aller lire « Justice et Fraternité »... ne serait-ce que par curiosité intellectuelle... moi j’ai bien lu des écrits de Marx, Proudhon, Lénine, Staline, et beaucoup d’autres socialo-gauchistes. Quand on se réclame de la « critique de l’économie politique », on fait l’effort de connaître et comprendre l’économie politique que l’on critique. 

                                http://bastiat.org/fr/justice_fraternite.html#


                              • La Bête du Gévaudan 8 juin 21:08

                                @xenozoid

                                je ne comprends pas bien votre question... Peut-être est-ce que je me trompe. 

                                Si elle sous-entend que les « fils de pute » ont une excuse, cela ne tient pas dans l’exemple que j’ai donné... puisqu’un des frères s’en sort vertueusement... ce qui s’observe dans bien des situations (les enfants de pauvres en majorité sont vertueux, désavouent le crime et veulent progresser par le travail). Réciproquement, on voit beaucoup de « fils de famille » sombrer dans la paresse, le vice et la pauvreté... Contrairement aux gens de gauche, je ne crois pas que le vice soit l’apanage des pauvres ni la vertu l’apanage des biens-nés. Je crois que le vice et la vertu s’observent dans tous les milieux sociaux. Parmi les célèbres « fils de pute » qui ont réussi dernièrement, on peut citer le vice-président américain JD Vance.

                                Par contre, la gauche opère une erreur conceptuelle : ce n’est pas la pauvreté qui crée le crime mais le crime qui crée la pauvreté. Et si vous y réfléchissez bien, cela est porteur à la fois de morale et d’espoir en la vie humaine. 

                                Flatter indistinctement le vice et la vertu, ainsi que le fait la gauche, est le pire don que l’on puisse faire aux pauvres, au peuple et aux humains en général. Et je pense faire preuve de fraternité en le signifiant courageusement. 


                              • La Bête du Gévaudan 8 juin 21:13

                                @Francis, agnotologue

                                votre propos n’a aucun sens... « les riches » n’exploitent pas « les pauvres »... c’est un sophisme marxiste erroné. 

                                En outre, j’ai écrit « les cigales » et « les fourmis »... c’est vous qui opérez une singulière confusion des riches avec les fourmis et des pauvres avec les cigales... je vous laisse à votre jugement moral infondé et peu honorable... 


                              • Iris Iris 7 juin 11:50

                                Cette comparaison est fallacieuse. On peut lire par exemple :

                                La répartition n’est pas un Ponzi, car elle repose sur un contrat social transparent, géré par la puissance publique, et non sur une promesse de rendements illusoires.

                                Elle crée de la solidarité intergénérationnelle, ce que ne fait aucun système pyramidal frauduleux.

                                Contrairement à un Ponzi, elle est réformable : l’État peut ajuster l’âge de départ, les cotisations ou les pensions.

                                Elle repose sur l’économie réelle, car les pensions sont financées par la richesse produite aujourd’hui.

                                Les compléments budgétaires ne sont pas une fraude, mais un choix collectif pour garantir une retraite à tous, même en période de déséquilibre démographique.

                                Un Ponzi s’effondre brutalement ; la répartition s’adapte, comme elle l’a fait depuis 1945, malgré les crises.

                                Les systèmes par capitalisation ne sont pas plus sûrs, car exposés aux crises financières (cf. 2008).

                                L’obligation d’y contribuer garantit l’universalité, évitant l’exclusion des plus précaires.

                                Assimiler l’État à un escroc revient à nier la légitimité démocratique de ses choix sociaux.

                                La répartition reste un outil puissant de cohésion sociale, bien loin d’une arnaque.


                                • titi titi 8 juin 00:22

                                  @Iris

                                  "Contrairement à un Ponzi, elle est réformable : l’État peut ajuster l’âge de départ, les cotisations ou les pensions.

                                  "

                                  On voit bien que ce n’est pas le cas.
                                  Si c’était le cas alors l’Etat n’aurait pas usé d’expédients comme la CSG ou la CADES, pour essayer de maintenir le système à flot.

                                  Des emplâtres sur une jambe de bois.


                                • Spartacus Lequidam Spartacus Lequidam 8 juin 09:18

                                  @Iris
                                   repose sur un contrat social transparent
                                  Un contrat ? Vous avez signé quelque chose vous ?
                                  « Social » se traduit du gauchisme se traduit par tyrannie taxatoire qu’on veut cacher.
                                  Cette semaine on a créé une « taxe sociale » puis un emprunt social, bientot la prison sociale ? 
                                  Grosse blague sémentique pour nier le caractère liberticide. 

                                  financées par la richesse produite. N’importe quoi ! Elle repose sur le salaire, marchandise produite ou pas, le salaire est payé. Donc non.

                                  Les compléments budgétaires ne sont pas une fraude. C’est juste un palliatif pour retarder l’échéance.

                                  La fraude c’est la cotisation de plus en plus elevée et le complément de plus en plus elevé qui constitue la base de fraude.

                                  Un Ponzi s’effondre brutalement ; la répartition s’adapte. Juste que le jour de cigne noir n’est pas encore arrivé et que l’impot compense jusqu’au jour ou ce ne sera plus supportable.


                                  Les systèmes par capitalisation ne sont pas plus sûrs ?

                                  75 ans d’existance, 20 000 fonds, 1 seule failite connue et ce fut une fraude pas un pb financier. Oui c’’est sur !


                                  L’obligation d’y contribuer garantit sutout la tyrannie liberticide. Obliger ceux qui ont l’honneteté de ne pas vouloir vivre aux dépens de leurs enfant n’ont pas le choix de partir de cette merde.


                                  Assimiler l’État à un escroc. L’état serait un ange et ne comment aucune erreur ? Quand les escrocs sont les générations qui cotisent moins veulent que les générations qui cotisent plus pour eux, les escroc sont les génération qui nient vouloir profiter plus du sytème que la génération qui les a escroqué.

                                  Le spolié par l’escroquerie devient l’escroqueur oar le système.


                                  La répartition reste un outil puissant de cohésion sociale, bien loin d’une arnaque ?

                                  Quand voiuloir taxer plus la génération suivante et rendre le pays de plsu en plus pauvre de dettes, la cohésion sociale est une blague.


                                • Iris Iris 8 juin 10:21

                                  @Spartacus Lequidam
                                  Non, je n’ai pas signé un papier, mais comme tout citoyen d’un État de droit, je bénéficie et je participe à un ensemble de règles communes. C’est ce qu’on appelle un contrat social : un accord implicite qui permet à une société de fonctionner de manière stable, où chacun accepte des devoirs (comme cotiser) en échange de droits (comme avoir une retraite ou une sécurité sociale). Ce n’est pas une invention gauchiste, c’est une notion fondatrice de toute démocratie moderne, y compris libérale.
                                  L’impôt ou la cotisation sociale, ce n’est pas du vol ni de la tyrannie. C’est une contribution à un bien commun, à des services dont tout le monde profite : hôpitaux, routes, justice, police, retraites, etc. On peut discuter de leur niveau, de leur efficacité, voire proposer des alternatives, mais les qualifier de « tyrannie » ou de « prison sociale », c’est juste disqualifier le débat par l’outrance.


                                • Iris Iris 8 juin 10:41

                                  @titi
                                  Le système par répartition est réformé régulièrement depuis 30 ans : âge de départ repoussé, durée de cotisation allongée, règles de calcul modifiées, cotisations ajustées…
                                  La mise en place de la CSG et de la CADES fait pleinement partie des réformes structurelles mises en œuvre pour adapter et soutenir le système de protection sociale, y compris les retraites.
                                  Ces réformes ne sont pas niées, elles sont d’ailleurs critiquées par les gens de gauche et de droite.


                                • Spartacus Lequidam Spartacus Lequidam 10 juin 10:07

                                  @Iris

                                  Le contrat social est une litote gauchiste.
                                  C’est de la sémentique. 
                                  Et evidemment ce n’est pas un droit.

                                  Quand a la démocratie, ne l’invoquez pas ! Elle est impotante pour préserver la liberté, et certainement pas pour justifier des contraintes collectives.

                                  Le « bien commun » est une imbécilité de gauche là encore. 
                                  Apprenez « la tragédie des communs » avant de vous gargariser de cette litote.

                                  Et je qualitie de « tyrannie » ou « prison sociale » vous avez raison, le vrai non est « TRAGEDIE3 TRAG2DIE DES COMMUNS »

                                  Lecon d’économie que chacun devrait connaitre pour comprendre ce qu’est la tyrannie des communs ou tragédie des communs :
                                  https://fee.org/articles/the-tragedy-of-the-commons/


                                • Iris Iris 10 juin 19:28

                                  @Spartacus Lequidam
                                  J’ai trouvé cette réponse qui devrait vous plaire :

                                  Je comprends votre perspective critique et l’énergie avec laquelle vous exprimez votre désaccord sur ces concepts. Il est vrai que les notions de contrat social, de bien commun ou même de démocratie peuvent être l’objet de vifs débats et d’interprétations très différentes, parfois polarisées politiquement.

                                  Vous évoquez des points importants qui méritent d’être explorés :

                                  • Le Contrat Social et la Sémantique : Vous le percevez comme une « litote gauchiste » et une question de « sémantique », arguant qu’il n’est pas un droit. En effet, le contrat social n’est pas un droit au sens juridique (comme le droit à la propriété ou le droit de vote), mais plutôt une théorie philosophique qui tente de justifier la légitimité de l’autorité politique et l’organisation sociale. Il s’agit d’une construction intellectuelle pour expliquer pourquoi et comment les individus acceptent de vivre en société sous des règles communes. Les divergences sur ce concept sont souvent liées aux visions différentes de la liberté individuelle face aux nécessités de la vie collective.

                                  • Démocratie et Liberté : Vous affirmez que la démocratie est impuissante à préserver la liberté et qu’elle ne devrait pas justifier de contraintes collectives. C’est une position qui met en lumière la tension fondamentale entre la liberté individuelle et la nécessité de règles collectives dans toute société organisée. Traditionnellement, beaucoup de théories démocratiques visent justement à concilier ces deux aspects : la démocratie permettrait aux citoyens de participer à la création des lois (contraintes collectives) afin qu’elles soient légitimes et qu’elles garantissent, paradoxalement, un cadre où la liberté de chacun est protégée et ne nuit pas à celle des autres. Les limites de cette conciliation sont au cœur des débats sur les démocraties modernes.

                                  • Le Bien Commun et la Tragédie des Communs : Votre critique du « bien commun » comme une « imbécilité de gauche » et votre référence à la « tragédie des communs » sont très pertinentes. La tragédie des communs, popularisée par Garrett Hardin, est un concept économique qui décrit comment des ressources partagées et non réglementées peuvent être surexploitées et détruites par des individus agissant rationnellement dans leur propre intérêt. Elle met en garde contre l’idée qu’un « bien commun » puisse se gérer de lui-même sans mécanisme de régulation.

                                    Cependant, la notion de bien commun (que vous rejetez), dans la philosophie politique, ne se limite pas à la simple « gestion » d’une ressource partagée. Elle désigne aussi ce qui est bénéfique à l’ensemble de la collectivité, et qui peut inclure des aspects non matériels comme la sécurité, la justice, la paix sociale, l’environnement, l’éducation ou la santé publique. Pour de nombreux penseurs, le « bien commun » justifie l’existence de l’État et de ses interventions, justement pour éviter des « tragédies » de natures diverses (pas seulement écologiques ou économiques) en protégeant ce qui est jugé essentiel pour tous. C’est souvent là que s’inscrivent les discussions sur la régulation et la redistribution.

                                  Votre position souligne l’importance de reconnaître les limites des actions collectives et les risques de la coercition étatique au nom de concepts abstraits. Elle met en avant la primauté de la liberté individuelle et l’efficacité des mécanismes de marché (ou d’arrangements privés) pour gérer les ressources et les interactions humaines.

                                  Ces débats sont essentiels pour comprendre les différentes philosophies politiques et les choix de société qu’elles impliquent.


                                • jjwaDal jjwaDal 7 juin 11:59

                                  Vos arguments ne tiennent pas la route. L’Etat nous oblige à couvrir de multiples risques (envers tiers) via des assurances obligatoires qui ne relèvent nullement de la cavalerie alors que le fonctionnement de nos économies est essentiellement basée sur le concept.
                                  Et cela, alors même que le risque encouru (percuter un véhicule, subir un incendie domestique mettant en danger une habitation tierce, etc...) est gérable pour certains qui sont condamnés à vie à cracher au bassinet des assureurs pour rien. Un jour nous serons vieux et inemployable, c’est une certitude. Donc on s’assure contre un risque certain.
                                  Par ailleurs si le système par répartition connaît quelques soucis mineurs, c’est essentiellement dû à l’incurie des gouvernements successifs qui pouvaient anticiper l’évolution de la pyramide des âges et demander plus aux actifs quand leur proportion relative était supérieure. Par ailleurs le système était connue comme intrinsèquement instable et pouvant nécessiter des fonds supplémentaires lors de phases de transition (pic de retraité se superposant à creux d’actifs).
                                  On sait qu’à partir des années 1980, les castors (actionnaires) se sont accaparés d’une part supplémentaire des gains de productivité au détriment des salariés et le libre-échangisme le plus imbécile a eu un effet dépresseur sur les salaires. Or les cotisations suivent le niveau des salaires. Par ailleurs une bonne part de la richesse produite sert à payer des intérêts qui sont une escroquerie pure, un organisme public pouvant créer de la monnaie et la prêter à coût marginal.
                                  Bien sûr, une économie dirigée vers le prélèvement de richesses en faveur des actionnaires et des entreprises étrangères n’est pas propice à un régime par répartition.
                                  Le système US par capitalisation ne tient que grâce aux faveurs dont bénéficie le dollar, mais est entièrement basé sur de la cavalerie (leur dette est irréversible et ne sera jamais remboursé, mais l’argent facile de la FED a fait exploser la valeur des actifs, alors même que la capacité productive des USA dégringolait).
                                  En 2008 sans le sauvetage public des établissements privés bancaires, la bourse entière aurait pris une tasse sévère pour des années et une bonne part des retraités auraient coulé par le fond. Alors les imiter me semble la dernière chose à faire, raison pour laquelle nous nous y dirigeons.


                                  • Krokodilo Krokodilo 7 juin 15:44

                                    C’est un sujet à la fois technique et idéologique, comme le débat public/privé, car les deux camps ont leurs arguments, et leurs biais. Le monde diplomatique de ce mois-ci en fait une page avec les réponses aux affirmations de l’article.

                                    Par ailleurs, le travail rapportant bien moins que le patrimoine, dans un système par capitalisation ,les petits revenus auront forcément de petites retraites. Aux USA, nombre de gens sont obligés de prendre un boulot à la retraite, et dans je ne sais plus quel pays d’Amérique du sud qui a généralisé ce système, les 3/4 des gens ont une retraite inférieure au smic du pays.


                                    • Decouz 7 juin 17:37

                                      @Krokodilo
                                      Le Chili :
                                      https://www.franceinfo.fr/replay-radio/echos-du-monde/retraite-par-capitalisation-le-chili-pionnier-dans-le-domaine-cherche-a-reformer-le-systeme_7166685.html

                                      "Ainsi, si le Chili n’est pas près d’abandonner son système privé de retraites par capitalisation, il s’ouvre très lentement à un modèle plus mixte combinant diverses sources de financement". 


                                    • Decouz 7 juin 17:38

                                      @Decouz
                                      "Le Chili a instauré, il y a 40 ans, ce système de retraite basé à 100% sur la capitalisation individuelle. Ce modèle a été mis en place pendant la dictature d’Augusto Pinochet, mais aujourd’hui il est fortement critiqué à cause des très faibles pensions qu’il verse aux retraités : 72% d’entre eux reçoivent une retraite inférieure au salaire minimum."


                                    • Spartacus Lequidam Spartacus Lequidam 8 juin 09:02

                                      @Decouz
                                      Le Chili a été une expériance interessante.
                                      C’est le seul exemple parti de rien.

                                      C’est a la fois une enorme réussite et de l’autre il y a eu une erreur car le départ a négligé un détail.

                                      Enorme réussite. L’argent des cotisants a créé un boom économique et investi dans le pays il a constitué une enorme ressource.
                                      De pays le plus pauvre de l’Amerique du Sud il en a fait le pays le plus riche.

                                      Aujourd’hui encore il est avec les fonds Chilien le pays le plus riche d’Amerique du Sud.

                                      Néansmoins l’experaince montre une erreur d’appréciation, le montant déposé mensuellement a été trop faible, 10% du salaire. Ce qui fait une pension trop faible.

                                      Avec cette expérance et le recul nous savons maintenant que le bon chiffre est 15%.


                                    • chantecler chantecler 8 juin 09:51

                                      @Spartacus Lequidam
                                      Vous voulez dire quoi exactement ?

                                      Le coup d’état fasciste d’A. Pinochet et de sa junte militaire en 1973 , avec ses nombreux assassinats , ses tortures , ses disparitions et l’émigration d’une partie du peuple chilien ,le tout soutenu par les US avec la participation de ses services secrets , de son armée , soutenu par des multinationales US ,( Itt, Un. Fruits) valait bien la peine pour instaurer un régime libertarianiste dans ce pays , ce que vous souhaitez , ce dont vous rêvez ?

                                      Et vous jugez le tout « positif » ?

                                      C’est bien ce que je pensais des libertariens : financés par des groupes minoritaires mais puissants US extrémistes , ils prônent l’abolition de l’état ,la fin des services publics , la mise en place d’une dictature , régime totalitaire et policier ,...bref des néofascistes décomplexés pour notre bien à tous !

                                      Et les particuliers doivent payer au prix des marchés pour tous les services devenus libéralisés .

                                      Effectivement : se soigner par exemple aux US est un véritable calvaire pour un particulier  : vous devez tout vendre (maison ) faire plusieurs métiers en même temps ,et connaître la misère , si vous ou un de vos proches est atteint d’un cancer , car les soins, les médicaments et les actes chirurgicaux sont hors de prix.

                                      ... 

                                      D. Trump a une grande complaisance pour ce type de régime , de politique ,d’économie , et ses milliardaires bénéficiaires , ce qui le rend , outre ses immenses lacunes , sa grande sottise et instabilité , très dangereux .

                                      Mais pas çà vos yeux !

                                      Installez vous donc aux US et fichez nous la paix !

                                       smiley


                                    • Spartacus Lequidam Spartacus Lequidam 10 juin 10:17

                                      @chantecler

                                      Le dictateur Pinochet comme son prédécesseur Allende étaient une tragédie pour le Chili. C’est même Allende qui a nommé Pinochet.

                                      Pinochet ne connaissait rien a l’économie.
                                      Il a donc nommé un grouoe d’étudiants en économie à la tête de l’économie.

                                      Le système par capitaisation a été mis en place par José Piñera, ministre du Travail

                                      .
                                      Le Chili a connu avec les fonds créés 20 années de croissance a 6%.
                                      Du pays le plus pauvre de l’Amerique Latine en 1973, les fonds ont permis de le positionner au pays le plus riche de l’Amrique Latine.
                                      Les Chiliens ont admiré ce qu’il a réalisé.

                                      Il sont même élu son frère 2 fois, Sebastien Pinera en pensant qu’il était aussi intelligeant que son frère.

                                      Hélas les bolchéviques ont détruit le Chili et la capitale Santiago, le metro et les immeubles gouvernementaux.
                                      Le Chili depuis recule.


                                    • chantecler chantecler 10 juin 11:23

                                      @Spartacus Lequidam
                                      Triste salaud !

                                      Qui nous abreuve ici de sa misérable idéologie néolibérale/ libertarienne !

                                      S.Allende « aurait offert le pouvoir à A. Pinochet » ?

                                      C’est le général A. Pinochet français , issu des vermines nazies réfugiées en Amérique Latine , et sa junte qui l’ont abattu devant le palais de la Monéda  !

                                      Avec ensuite beaucoup d’autres victimes, torturées( école aviation militaire )enterrées vivantes ou balancées des hélicoptères .... !

                                      Le Chili serait donc devenu un havre de paix , de bonne gouvernance libérale (chicago boy’s ) et de prospérité sous Pinochet !

                                      Celui-ci a fait le malheur et un charnier de son peuple .

                                      Je revois des images de son procès très tardif : A.Pinochet arrivant en fauteuil roulant jouant la décrépitude extrême de la vieillesse et repartir rigolard libre , courant comme un lapin sur ses deux jambes !

                                      « ....Les bolcheviques .... !

                                      Nous parlons de 1973 et pas de 1917 ... !

                                      Ah ,misère de misère ! 

                                      Qu’est devenu ce site agx ?

                                       »Cela fera plus de 40 ans que le corps de Victor Jara a été retrouvé dans une rue de Santiago, criblé de balles et les mains coupées. Victor Jara était un chanteur chilien engagé. En 1971, devenu ambassadeur culturel du gouvernement de Salvador Allende, il organise des tours de chant dans toute l’Amérique latine...."(le club de mdp) JM B

                                      sur Victor Jara


                                      https://www.youtube.com/watch?v=uj-3mpjDC8M


                                    • xenozoid xenozoid 7 juin 18:42

                                      le capitalisme est ponzi


                                      • Octave Lebel Octave Lebel 8 juin 10:17
                                        Ici, quelques repères, une analyse syndicale. À chacun de voir où sont ses intérêts. La capitalisation : le rêve de la finance. https://www.cgt.fr/actualites/france/retraites/la-capitalisation-le-reve-de-la-finance  

                                        ►1/2 Avec la retraite par répartition, les cotisations des actifs financent les pensions des retraités. C’est ce qui permet à nos pensions d’échapper à la finance et son appétit sans limites. Mais le patronat et les banques rêvent des 388  milliards d’euros de nos pensions de retraite pour spéculer. La question posée est simple  : quelle est la part de la richesse créée par notre travail que nous allons attribuer au financement de nos retraites  ? Lorsque le patronat ou les ultrariches proposent de fixer une «   règle d’or   » pour plafonner la part allouée aux retraites, ça n’est pas par soucis des comptes, c’est pour éviter tout débat démocratique sur la répartition des richesses. Rien de tel pour baisser nos droits discrètement, sans même avoir besoin d’une réforme, et donc sans risquer d’affronter une mobilisation.

                                        La retraite version «   fonds de pension   » ne présente que des dangers pour nous  :

                                        • aucune sécurité et aucune garantie, puisqu’on ne sait pas ce que l’on reçoit, seulement ce que l’on verse  ;
                                        • une retraite à deux vitesses  : seuls les plus riches peuvent se constituer un capital suffisant, les autres survivent  ;
                                        • un risque financier énorme  : notre retraite est cotée en Bourse et en cas de crise, elle s’évapore  ;
                                        • chacun subit le risque de pertes ou de faillites, tandis que les banques et les fonds de pension spéculent et profitent  ;
                                        • la financiarisation de nos entreprises par des fonds de pension qui ne visent que la rentabilité immédiate.

                                        • Octave Lebel Octave Lebel 8 juin 10:18
                                          ► 2/2 La retraite n’est pas un luxe, c’est un droit à une vie après le travail. On accède à ce droit en cotisant. À 62 ans, un salarié sur deux n’est déjà plus en emploi.
                                          Les 64  ans ne font qu’allonger la précarité pour des milliers de seniors enfermés entre chômage, minima sociaux, maladie, invalidité et emplois précaires.
                                          - La CGT revendique  : ·  le retour immédiat à l’âge légal de départ à la retraite à 62  ans, pour revenir à 60  ans  ; ·  des départs anticipés pour les carrières longues et pour celles et ceux ayant exercé des métiers pénibles *  ; ·  un calcul de la pension sur les salaires des 6 derniers mois dans le public et en revenant aux 10 meilleures années dans le privé (au lieu de 25 années)  ; ·  la garantie d’un niveau de pension d’au moins 75 % du revenu d’activité pour une carrière complète. ·  la prise en compte des années d’études et des périodes de première recherche d’emploi et de chômage non indemnisé. - Il faut 15 milliards d’euros d’ici 2030, pour financer l’abrogation de la réforme Macron. L’argent existe : il doit servir à financer nos retraites plutôt que d’alimenter les profits des actionnaires. Au total  : presque 40  milliards d’euros de ressources.
                                          • égalité salariale entre les femmes et les hommes : + 6 milliards d’euros  ;
                                          • lutter contre la fraude aux cotisations sociales avec le travail dissimulé : + 6 à  8 milliards d’euros  ;
                                          • soumettre à cotisation les rémunérations exemptées de cotisations sociales (intéressement, participation…) : + 4 milliards d’euros  ;
                                          • augmenter de 1 % des cotisations sociales vieillesse sur la part dite employeur : + 5 à 6 milliards d’euros  ;
                                          • mettre à contribution les revenus financiers  : au moins 10 milliards d’euros ;
                                          • récupérer les exonérations non compensées : + 3 milliards d’euros.

                                           


                                          • Yaurrick Yaurrick 8 juin 22:16

                                            @Octave Lebel
                                            Mais si les actionnaires se gavent comme vous le dites, pourquoi être contre la retraite par capitalisation pour ceux qui le désirent ? 


                                          • Octave Lebel Octave Lebel 8 juin 10:22

                                            Complément : la dimension politique " La capitalisation n’est pas une solution, c’est une régression sociale" (temps de lecture : 3 min.31 jan. 2025).

                                            https://www.cgt.fr/actualites/retraites/la-capitalisation-nest-pas-une-solution-cest-une-regression-sociale-58

                                            La concertation sur les retraites ne doit pas servir à légitimer la loi jamais votée, imposée par 49.3 en 2023 contre la volonté de la population. 

                                            Selon le sondage IFOP / CGT : 73% des salariés sont pour l’abrogation de la réforme des retraites. Pour que la démocratie soit respectée, la CGT exige dans tous les cas un vote au Parlement ou la consultation des français·es par référendum.L’abrogation des 64 ans pour le retour à retraite à 62 est une voie vers le retour à la retraite à 60 ans.

                                             

                                             


                                            • Decouz 8 juin 10:58

                                              Ce n’est que grossièrement que l’on peut comparer avec le système Ponzi, la seule ressemblance est le mot « pyramide » si on mentionne la pyramide des âges, mais la pyramide des âges ne colle pas avec Ponzi. Ponzi ne marche pas parce qu’il faudrait une augmentation géométrique des entrants/cotisants, ce qui ne peut être, de plus les gens peuvent demander à être remboursés ou vouloir vendre, ce qui crée une faillite du système, alors que dans le système pas répartition, ils ne peuvent pas demander à être remboursés d’un coup et ils connaissent les règles contrairement aux escroqueries.

                                              La vague ressemblance, c’est la diminution relative des cotisants par rapport aux retraités, mais ce n’est pas une progression géométrique, et de plus il y a plusieurs leviers d’action, taux de cotisation, montant de la retraite, âge et une autre dont on ne parle pas ou peu, les éléments qui entrent dans les prélèvements, au hasard on pourrait mettre la pub, les jeux etc .


                                              • Eric F Eric F 8 juin 11:37

                                                @Decouz
                                                A propos des ’’leviers d’action sur les éléments qui entrent dans les prélèvements’’ : 
                                                En effet, poussons le raisonnement : si les robots remplacent tous les travailleurs qui partent en retraite ou sont mis au chomage, il n’y aura plus personne pour cotiser pour les retraites ni le chomage. 
                                                Donc il faut tenir compte de la part de chiffre d’affaire ou de valeur ajoutée créée par les robots -en fait l’automatisation de manière générale-, pour l’assiette des cotisations sociales.
                                                De même une part croissante de la consommation est faite de biens importés, parfois à cause de délocalisations induisant du chômage. Donc là aussi, les biens importés doivent contribuer au financement de la protection sociale.

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