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Accueil du site > Tribune Libre > La souveraineté nationale appartient au peuple !

La souveraineté nationale appartient au peuple !

Notre Constitution l’énonce :

“Art. 3. - La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum.

Aucune section du peuple ni aucun individu ne peut s’en attribuer l’exercice.

Le suffrage peut être direct ou indirect dans les conditions prévues par la Constitution. Il est toujours universel, égal et secret.”

Toutefois il me semble que cette proclamation reste plus formelle que réelle. Le pouvoir politique et ses représentants refusent de rendre compte à leurs mandants, aux citoyens que nous sommes et devant lesquels il leur appartient de justifier leurs actions, autrement qu’à travers un spectacle organisé comme une publicité de supermarché, un jeu télévisé ou une émission de variétés.

La Constitution interdit le mandat impératif (art. 27). Le système de décompte électoral assimile les bulletins blancs aux bulletins nuls.

Défendre le vote blanc est souvent analysé comme une position irréaliste dont les conséquences seront l’absence de majorité de gouvernement ou le risque de ne dégager qu’une majorité très affaiblie.

C’est pourtant une expression positive de la volonté des citoyens. C’est l’équivalent d’un constat de carence fait par les électeurs devant la pauvreté des choix qui leurs sont proposés, l’absence de réflexion, de principes et d’enthousiasme politique infligés par des représentants trop peu soucieux de leurs mandants.

La pratique d’un mélange alliant l’anathème à l’incantation avec une personnalisation à outrance du “débat” politique a pour conséquences de masquer la faiblesse du dialogue démocratique, la confiscation voire l’absence de débat par les nouveaux clercs technocrates et spécialistes en communication, pour produire de la variété politique, ersatz de projet politique, entre deux publicités sur les grandes chaînes de radio et de télévision, ce qui me conduit à ce choix ethique : le vote blanc !

Il serait important de pouvoir le prendre en compte pour mesurer le nombre de ceux qui ne sentent plus représenté et oscillent entre désabusement et tristesse, sinon dégoût !

Le mandat impératif ensuite. Il est analysé par la plus grande partie de la classe politique comme l’expression de la démagogie et du populisme !

Etrange analyse que celle qui considère qu’une femme ou un homme politique n’est pas lié par son programme, ni par ses promesses, et qu’il lui est loisible de modifier à sa guise les engagement pris devant le peuple souverain pour être élu, sans avoir à solliciter à nouveau son accord par le passage devant les urnes !

La réalité fait ressortir, au sein de la République, des pratiques visant à rétablir les privilèges personnels des “sachant”, des clercs, des penseurs politiquement corrects, sinon puritainement corrects, n’ayant à justifier ni leurs choix, ni leurs pratiques, ni le respect de leurs engagements.

Tous les cinq ans, en revanche, se réalise la quête du graal politique, de l’onction populaire ! Le peuple méprisé est de nouveau flatté, comme dans la Rome du Bas-Empire.

Pour cela, une technique éprouvée : le “c’est la faute à ceux d’avant”, le “construisons la France d’après”, le “demain, on rase gratis “

Dès lors, les démagogues, les vrais, donnent dans le “tous pourris”, le culte de l’ordre et du chef providentiel, la chasse au bouc émissaire, quelle que soit sa communauté d’appartenance, sans aborder non plus les problèmes de notre temps.

Les élections ressemblent alors plus à un acte de foi, une adhésion à un mystère, qu’à un choix raisonné et raisonnable, prenant en compte, à l’issue d’un dialogue construit, dans le respect des idées de chacun, la voie qui apparaît comme la meilleure au plus grand nombre.

Voie qui comprend, d’ailleurs, aussi bien les choix de la majorité que les alternatives proposées par l’opposition. Une pratique éclairée de la démocratie ne doit pas conduire à exclure les pensées et idées de la minorité. Il importe simplement de rester clair sur les engagements pris devant les électeurs, pour l’application desquels il a été donné mandat d’agir.

Cette confiscation du débat public, cette caricature de la démocratie, a déjà ouvert la porte, en 2002, à un vote largement protestataire, portant sur les extrêmes.

Quelles leçons ont été tirées de la présence de Jean Marie Le Pen au deuxième tour en avril 2002 ? Aucune ! Sauf peut-être celles de remettre en cause les électeurs et de caricaturer l’expression de leur rejet.

Quelles leçons ont été tirées de la victoire du "non" au projet de Constitution européenne, le 29 mai 2005 ? Aucune ! Sinon, encore une fois, de mépriser les choix du peuple qui avait osé aller à l’encontre des chantres du microcosme politique parisien à la pensée et à l’analyse préfabriquées par les lobbies d’opinions et d’intérêts financiers.

Serait-il encore possible d’espérer, pour les élections à venir en 2007, un vrai débat où chacune et chacun s’engagerait sur des projets réalistes, en faisant ressortir les points et les choix qui seront communs à tous les candidats, et ceux sur lesquels les différences permettront le choix, éclairé et raisonnable, des citoyens sur un projet politique, hors des excès de la passion et de la démagogie ?

Ce débat, franc, direct et fort permettrait la confrontation des idées dans le respect de l’opinion et de la personne des candidates et candidats.

Chacune et chacun pourrait y engager toute sa force de conviction, aller jusqu’au bout de ses idées, en écoutant et comprenant celles de ses interlocuteurs.

La volonté de rendre le pouvoir au peuple par les réformes constitutionnelles nécessaires, ne devrait-elle pas être un point central du débat, assorti de dates précises de mises en application ?

Ne devrait-il pas en être de même en matière sociale et économique, afin que chaque citoyenne et chaque citoyen puisse juger de la réalité des engagements tenus ?

C’est le souhait que je forme pour cette campagne 2007, afin que nous puissions encore construire ensemble, dans une République d’égaux, un monde meilleur et plus éclairé !


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13 réactions à cet article    


  • levoisin (---.---.84.10) 29 janvier 2007 11:08

    Le vote est un droit du citoyen, et en particulier il a le droit de voter blanc pour exprimer un constat de carence.

    Mais il existe aussi un devoir du citoyen : lorsqu’il constate qu’aucun des partis ne propose de solutions qu’il considère comme bonnes pour le pays, alors il n’a pas le devoir de voter blanc, mais celui de présenter une alternative. Et donc il a le devoir de s’investir en politique.

    Mais je constate que la plupart de ceux qui sont dans ce cas n’ont aucune alternative à proposer et se contentent de fait du constat de carence. Par exemple, le mouvement gauchiste le plus important des déçus des partis de gauche traditionnel, qui se dit donc alter-mondialiste, est incapable de présenter un candidat crédible face à ces partis traditionnels, encore moins un programme, tout au plus des bonnes intentions.

    Il est facile de rejeter la faute sur les partis politiques traditionnels lorsque soi-même on est incapable de proposer de nouvelles solutions. Même lorsque Bayrou, Buffet, Bové ou Le Pen proposent de nouvelles voies qui pourraient être efficaces, c’est toujours le même rejet.


    • (---.---.43.45) 29 janvier 2007 11:26

      Le vote est peut-être un droit, mais les élections sont une mascarade. La politique française est une énorme tromperie. Voir, pour ne citer que l’exemple de la Justice, le commentaire qui suit plus bas.


    • T.B. T.B. 29 janvier 2007 13:41

      Levoisin « n’ont rien à proposer » ???

      Et les référendums d’initiatives citoyennes qu’est-ce que tu en fais ? (Pas ceux proposés par Bayrou ou Lepage qui les proposent sadiquement sans qu’ils puissent être opérationnels, si tu es au courant.)

      Rien sur la démocratie directe et son mode d’emploi, aucun média n’en parle. Tout est fait, hors le web, pour que les français restent dans l’ignorance de cette implication politique ouverte à tous les citoyens ordinaires qui permet de faire voter ou de de faire supprimer une loi sans attendre la « bonne volonté » d’un ministre ou des parlementaires.

      Toi-même, as-tu entendu parler d’Ivan Bachaud et de son programme ?


    • jp34 (---.---.177.207) 29 janvier 2007 17:43

      Salut Shawford !

      Moi aussi je couperai la lumière 5 mn.

      @ + ailleurs smiley


    • jp34 (---.---.177.207) 29 janvier 2007 18:09

      Merci pour ce bel article.

      Le constat est accablant... C’est Pasqua qui avait dit : « les promesses n’engagent que ceux qui les reçoivent » ; au moins reconnaissons lui le mérite de la franchise, ou plutôt du cynisme.

      Mais alors, quelles solutions... ? Une piste pourrait être l’instauration d’un fédéralisme à l’échelle de grandes régions. Je m’appuie en celà sur le modèle Suisse qui n’a de Confédération que le nom, et qui s’apparente plus à une fédération. Je pense aussi au Luxembourg et à la Suède ; bref, à tous ces états démocratiques relativement peu peuplés.

      N’y voyons nous pas que les prises de décision sont plus proches des voeux populaires que dans les pays aux fonctionnements centralisés et à forte population ?

      Loin de moi l’idée de remettre en cause la République, mais peut-être faudrait-il en changer l’aspect... Je crois que le temps du jacobinisme est terminé. Vive les Girondins ! Vives les petites entités politiques !

      Utopie... pour l’heure en tous cas ; car en France, le poids du passé est extrèmement lourd... à tel point que ce beau pays ne sait évoluer qu’au travers de crises...


    • (---.---.43.45) 29 janvier 2007 11:24

      Cher Monsieur,

      La politique française est une énorme arnaque et tous ces « militants engagés » qui noyautent la Toile le savent très bien. Ils participent activement à la tromperie.

      Prenez, par exemple, l’affaire d’Outreau et de la réforme de la Justice. Qui en parle à présent ? Aucun militant du gang UMP - UDF - PS -PC. Pourtant, il s’en passe, des choses, et pas très jolies.

      Sur Inydmédia Marseille, vous avez un excellent article d’hier de Justiciable, dont voici un morceau :

      http://marseille.indymedia.org/news/2007/01/8077.php

      Outreau ou l’impossible autodénonciation d’un système (V)

      Les élections présidentielles françaises de 2007 seront précédées, sauf imprévu, de l’approbation très consensuelle par le Parlement de deux lois sur la Justice. Une action législative que l’on cherche à relier à des conclusions tirées de l’affaire d’Outreau, mais dont le contenu réel ne paraît guère en rapport avec ce que les auditions et les enquêtes avaient mis en évidence. Approuvée en première lecture en décembre, la « réforme » de la justice, que des internautes ont déjà qualifiée de contre-réforme, sera examinée par le Sénat en février. Si les textes en cours d’approbation n’apportaient rien de nouveau, ce ne serait pas vraiment une surprise, mais les citoyens qui attendaient quelque chose de ces projets de loi pourraient se borner à être déçus. Malheureusement, la réalité est bien pire et la prétendue « réforme » semble comporter actuellement un certain nombre de dangers à l’insu de la grande majorité des citoyens que l’on a exclus des débats récents.

      (...)

      Il paraît difficile de nier l’existence, à l’heure actuelle, d’un puissant consensus politique défavorable au type de réforme de la justice dont avaient pu rêver il y a quelques mois les acquittés d’Outreau et bien d’autres justiciables. La tendance est, bien au contraire, à poursuivre la politique de la dernière décennie qui, tous gouvernements confondus, s’est caractérisée par un nombre croissant de mesures visant : a) à rendre le fonctionnement de la justice de plus en plus sommaire et expéditif ; b) à limiter le droit d’accès à la justice pour la grande majorité des citoyens ; c) à renforcer les pouvoirs et prérogatives des magistrats en face des justiciables. Et peu importe que le rapport de la Commission d’enquête parlementaire ait mis en évidence de nombreux éléments que l’on peut raisonnablement imputer à ce type de dispositions adoptées dans les années 1990-2000.

      Mais peut-être que, précisément, le « rôle pacificateur et modérateur » théorique de la Justice n’est pas vraiment neutre par rapport au système social en place que l’Etat, dont les institutions judiciaires font partie, est censé défendre. Et, dans une période où des rapports des forces sociaux évoluent dans le sens d’une perte de droits des citoyens et d’un durcissement de la politique des puissants, il semble bien que l’on cherche à faire de la justice une institution que l’on devra de plus en plus craindre et que l’on pourra de moins en moins saisir. Est-ce autre chose que la logique d’un système ?

      La contre-réforme de la justice française passera devant le Sénat en première lecture à partir du 1er février. Nous sommes tous concernés.

      (fin de citation)

      et sur le blog de De ço qui calt ? , http://blog.360.yahoo.com/quicalt , il y a un article du 27 janvier qui dit notamment :

      La réforme de la justice, grande absente de la campagne présidentielle

      Ségolène Royal compte parmi ses conseillers Dominique Barella, secrétaire général de l’Union Syndicale des Magistrats jusqu’en octobre 2006 ; Nicolas Sarkozy semble avoir obtenu le soutien de Pascal Clément pour sa campagne présidentielle ; François Bayrou et Marie-George Buffet n’ont jamais voulu entendre parler de réforme de la Justice ; « plus à gauche », l’influence du Syndicat de la Magistrature, membre fondateur d’ATTAC, n’est sans doute pas négligeable... Quelles en sont les conséquences ? En tout cas, le sujet de la réforme de la Justice se trouve pour le moment absent de la campagne présidentielle. Comme si, à la fin des courses, quelqu’un avait demandé : « Les justiciables, combien de divisions ? »...

      Dominique Barella, qui fut président de l’Union Syndicale des Magistrats jusqu’à son Congrès de Caen d’octobre 2006, apparaît dans la relation des membres de l’équipe de campagne présidentielle de Ségolène Royal d’après VSD du 24 janvier. VSD fait remarquer que, pour ce qui est de la Justice, la candidate du Parti Socialiste « brille par son mutisme ». Dominique Barella commente : « Comme tous les énarques politiques, il y a sans doute chez elle une certaine inculture juridique, mais elle attend son heure ». Etrange réponse, si on pense que, d’après sa biographie officielle, Ségolène Royal a choisi une affectation de juge administrative à sa sortie de l’ENA en 1980. A cette époque, elle avait 27 ans. Un âge auquel un maître de conférences universitaire pouvait être un chercheur confirmé titulaire d’un doctorat d’Etat, l’équivalent de l’actuelle habilitation à diriger des recherches. Et les énarques sont, nous dit-on, les super-cracks du pays. Wikipédia nous apprend également qu’en 1994 l’intéressée « passe le concours d’avocat au barreau de Paris tout en siégeant à l’Assemblée nationale et au conseil général des Deux-Sèvres, et entre au cabinet Teitgen ». Dans un cabinet si prestigieux, pouvait-on concevoir des avocats juridiquement incultes ?

      Mais peut-être que le message de Dominique Barella est ailleurs. Les lois et décrets sur la Justice devraient-ils être avant tout l’affaire des magistrats professionnels, plutôt que des citoyens ? C’est en réalité la ligne suivie depuis une bonne décennie. Et l’Union Syndicale des Magistrats s’était clairement opposée à des propositions de réforme envisagées il y a quelques mois.

      Quant à Marie-George Buffet, son silence en la matière n’est pas une surprise. La presse proche du Parti Communiste a toujours soutenu les syndicats de magistrats et s’est déclaré opposée à une réforme de la Justice française. Cette thématique n’apparaît tout simplement pas parmi les « vraies priorités des Français » dont parle L’Humanité du 23 janvier. Même silence dans l’ensemble de la « gauche de la gauche », où le membre fondateur de l’association ATTAC qu’est le Syndicat de la Magistrature bénéficie d’une écoute certaine. Et, côté UDF, la situation n’est guère différente, les problèmes de la justice se réduisant à peu de chose près pour ses dirigeants à une question de moyens.

      L’occasion pour l’UMP de s’emparer du débat ? Pas le moins du monde. Le ralliement de Pascal Clément à la candidature présidentielle de Nicolas Sarkozy semble s’être accompagné d’un véritable enterrement de ce dossier, au bénéfice des revendications de la magistrature.

      (fin de citation)


      • Gimmygimmycheak (---.---.4.3) 29 janvier 2007 12:45

        Très bon article auquel j’adhère totalement, mais malheureusement utopique. Le système actuel est tellement enraciné et nous sommes tellement hypnotisés que cela n’arrivera probablement jamais. Il y aura toujours des castes et des zones d’ombres autour de « ceux d’en haut »... Même si le système actuel s’écroulait et qu’un autre voyait le jour, le problème serait toujours là.


        • yvan (---.---.148.16) 29 janvier 2007 13:07

          Merci à l’auteur pour cet article, bien que le sujet ait été abordé de nombreuses fois, il n’a jamais reçu ni d’analyses et encore moins de solution satisfaisantes .

          Et pourtant,la raisons principale est bien connue ; le Peuple(ou plutôt la Societé)est un ensemble d’Hommes et de Femmes hierarchisé ; le pouvoir (sur les autres) dont dispose un individu est au prorata de sa situation économique . Ceci conduit, dans beaucoup trop de cas, au cloisonnement, dans leur sphère d’intérêt propre et égoïste, des gens qui ont peur de perdre ou de s’exposer . La cause collective et Civique s’estompe alors derrière une somme d’intérêts individuels anarchiques que les plus malins n’ont aucun mal à exploiter . Il faut donc à notre pays des dirigeants intègres et compétents, au Service du Peuple, pour que les strates « inférieures » se sentent rassurées ou guidées par une bonne servilité, tout en remettant les malins ou les malhonnêtes à leur place .

          Voir www.enjeux-2007.org


          • Romain (---.---.10.200) 29 janvier 2007 13:35

            Ici c’est chez toi « Oui mais ferme ta gueule, ferme ta gueule, » Ici y’a un roi Et des seigneurs qui font c’qui veulent Ici y’a des lois « Mais seulement pour le peuple, seulement pour le peuple » L’immunité en suprême privilège La justice en l’état d’siège.

            REFRAIN : « Bienvenue oh, oh, en Chiraquie » Démocratie s’fait monarchie T’étonnes pas si ça chie « Bienvenue oh, oh, en Chiraquie » Bienvenue et constate le gâchis

            VERSE : J’entends les cris de la rue Mais au château ça reste sourd Tant qu’le peuple paie la dîme Ca festoie à la cour Si t’appelles au secours On ressort les beaux discours Voilà les bouffons du roi qui dansent et gesticulent Leur mission : faire passer la pilule ! Leur méthode : de promesses en mensonges sans le moindre scrupule « Mais dîtes-moi, dîtes-moi, dîtes-moi, dîtes-moi, » Qui est encore crédule ?

            REFRAIN

            VERSE : Tant qu’il est valeureux « Si souvent, si souvent, si souvent victorieux » Si souvent victorieux Détournements de fonds Emplois fictifs Abus d’biens sociaux HLM de Paris Contemple les victoires de notre roi « Dans sa guerre, dans sa guerre, dans sa guerre contre la loi. »

            Ici c’est chez toi « Oui mais ferme ta gueule, ferme ta gueule, » Ici y’a un roi Et des seigneurs qui font c’qui veulent Ici y’a des lois « Mais seulement pour le peuple, seulement pour le peuple » Le message est clair pour une fois « Toi et moi on s’appelle »France d’en bas" Et même si ta vie est un combat Sache que tout le monde s’en bat dans leurs débats On est juste des statistiques Des braves bêtes bien sympathiques Des marchandises qu’on oublie au fond de l’arrière-boutique Valeurs marchandes de leurs trafics C’que j’vois c’est pas du cinéma Cette fois c’est pas qu’du Coppola C’est au sommet de l’état Que règne leur mafia.

            REFRAIN

            « Bienvenue oh, oh, en Chiraquie. (x5) »

            Sinsemilia - Debout les yeux ouverts - Bienvenue en chiraquie


            • Avatar (---.---.18.117) 29 janvier 2007 13:43

              Merci à l’auteur pour ce bel article. smiley

              « La volonté de rendre le pouvoir au peuple par les réformes constitutionnelles nécessaires, ne devrait-elle pas être un point central du débat, assorti de dates précises de mises en application ? »

              Tout à fait d’accord sur la nécessité urgente de modifier la constitution à Versailles.

              Mais pour vous, comment serait faite la 6ème république qui en découlerait ???

              Cordialement


              • (---.---.250.81) 29 janvier 2007 16:19

                La souveraineté est nationale, pas populaire. Article 3 - Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d’autorité qui n’en émane expressément.


                • www.jean-brice.fr (---.---.10.53) 31 janvier 2007 19:43

                  Pour en savoir plus, allez sur www.jean-brice.fr


                  • Francis MEYNIER (---.---.99.158) 18 février 2007 00:28

                    Le débat attendu n’aura pas encore lieu cette fois-ci. Plus que jamais, les partis se replient sur eux-mêmes au point que, à chaque élection, les candidats et les partis sont de plus en plus nombreux à vouloir faire entendre leurs voix comme si elles ne l’étaient jamais.

                    Internet offre la possibilité de débattre entre nous, c’est ce que nous faisons depuis 1997 :

                    http://www.membres.lycos.fr/aseptembre/lesitehistorique.html

                    Mais il faut aller encore plus loin et instaurer un rapport de force avec notre classe politique pour nous faire entendre :

                    1°/ Concordat citoyen fondé à l’initiative de parti Blanc et de AE3P que j’ai créée avons présenté en 2002 73 candidats aux élections législatives accédant ainsi modestement au financement public. Malgré la loi votée le 11 avril 2003 pour limiter le financement de nos micro partis, nous essayerons de présenter cette fois 577 candidats.

                    2°/ J’ai donc décidé de porter les propositions de réformes institutionnelles de Concordat Citoyen (la reconnaissance du vote blanc, un mandat unique renouvelable une fois, le référendum d’initiative populaire) dans le débat de l’élection présidentielle.

                    Dix ans après l’ouverture de la Toile, je laisse au peule souverain disposant désormais d’un cyberespace électoral la possibilité de convaincre qui leurs maires, qui leurs conseillers généraux et régionaux.... de parrainer ma candidature.

                    Au soir du 1er tour, nous pourrons ainsi connaître le nombre exact des électeurs qui se seront déplacés pour voter blanc sur mon nom faute de trouver dans les programmes des partis de gouvernement les réformes institutionnelles que nous appelons de nos vœux.

                    CANDIDATURE DE FRANCIS MEYNIER

                    http://membres.lycos.fr/aseptembre/

                    NON AU REFERENDUM

                    http://members.aol.com/aseptembre/eur.htm

                    LE CAFE D’EN FACE

                    http://pageperso.aol.fr/cafedenface/

                    LES ARENES DE NIMES MENACEES

                    http://membres.lycos.fr/aseptembre/nimes.htm

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