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Accueil du site > Tribune Libre > Le chant du cygne de Courroye

Le chant du cygne de Courroye

S’il y avait des Jeux Olympiques de l’infatuation, le procureur Courroye, à n’en pas douter, seraient certainement en final et aurait peut-être la médaille d’or. En tout cas, cet homme est sensiblement fier de lui et considère son travail comme remarquable. En effet il a été remarquable mais pour d’autres raisons qui ne sont l’excellence que dans le blocage malgré les perquisitions, les interrogatoires et le vent des paroles.
 
Cet homme donc, qui s’admire tant, qui aime le Lac des cygnes, en a eu un retour touchant car, ceux-ci le lui ont bien rendu en chantant pour lui. Voilà le croquemort de l’affaire Woerth débarqué en grandes pompes par la petite porte, la queue entre les jambes malgré ses con col dressé et le verbe haut.
 
Pour son départ il a choisi les Isvetzia, qui porte chez nous le nom d’un coiffeur, pour s’aurtocongratuler et dire combien son enquête a été indépendante et efficace. Le Figaro (-ci, etc.) : Deux services de police ont été mobilisés, soit environ 70 enquêteurs ; il y a eu plus de 37 perquisitions et transports ; plus de 950 procès-verbaux réalisés et 353 scellés confectionnés. Par ailleurs, à deux reprises, je me suis déplacé avec les enquêteurs en Suisse, notamment pour assister à des auditions et récu pé- rer des documents. C’est un modèle du genre en matière de rapidité et d’efficacité : j’adresse un coup de chapeau aux enquêteurs et à mes collaborateurs du parquet pour ce travail.
 
Il faut répondre aux belles phrases très approximatives du sieur Courroye.
- remarquons le bel amalgame entre perquisitions et transports, à moins qu’à ma grande ignorance, cela fût un terme juridique. Sinon comme déjà le procureur est allé deux fois en Suisse, il peut alors parler de deux perquisitions et de deux (ou quatre ? avec aller retour) transports. Je ne sais.
 
- « Non. J’entends bien ce que d’aucuns prétendent : l’enquête du parquet n’aurait été qu’un écran de fumée, un leurre pour étouffer une affaire. J’ai même su que des journalistes avaient appelé le juge suisse exécutant la demande d’entraide judiciaire - qu’on disait d’ailleurs impossible - pour lui demander s’il était exact que j’étais allé à Genève pour détruire des pièces ! » C’est la première fois que j’entends cette affirmation qu’il serait allé en Suisse détruire des pièces. En revanche corrigeons cette petite entorse à la vérité. Lorsque certaines personnes ont parlé d’entraide judiciaire impossible elle concernait la fraude fiscale (et on va y revenir). Or le beau procureur n’est jamais allé en Suisse pour vérifier la fraude fiscale, mais pour vérifier que la veuve dorée n’avait pas été spoliée. Ce qui est tout-à-fait différent.
 
Dans quel pays démocratique voit-on un procureur enquêter lui-même sur un dossier comportant des écoutes dans lesquelles son nom est cité ?
 
« D’abord, je tiens à rappeler que ces enregistrements ont été effectués en toute illégalité, dans un domicile privé. Ensuite, mon nom a été cité, comme celui de tous les protagonistes de ce dossier (avocats et magistrats). Si des écoutes sauvages avaient été réalisées dans les dossiers Elf ou Clearstream, croyez-vous que le nom des magistrats instructeurs n’aurait pas été cité ? Dans cette procédure, j’ai reçu des avocats, ce qui est normal, et il n’est pas illogique qu’ils évoquent ces rendez-vous. En tout état de cause, ces conversations ne montrent jamais d’instructions données ou suggérées par le pouvoir politique au parquet. S’agissant du traitement de ces enregistrements, notre position était très claire : il fallait connaître leur origine et vérifier qu’ils n’avaient pas fait l’objet d’un montage.  » Deux réponses claires : 1- lorsqu’il est cité c’est lorsqu’on annonce deux mois à l’avance au clan de la veuve via Maistre quelle va être sa décision (classement sans suite), dans l’affaire de la plainte pour abus de faiblesse, ce qui s’avérera. Or il s’agit bien là d’un secret judiciaire et de la révélation de ce secret à une des parties. Cette fuite ne peut venir que de celui qui prend la décision. Il est donc bel et bien impliqué et pas seulement parce qu’il rencontre les parties. 2- Il se cache derrière le fait que les enregistrements aient été effectués illégalement, ce qui ne change en rien ce qu’ils contiennent et surtout aurait refusé de donner les documents uniquement afin de vérifier leur authenticité. Or ces enregistrements ont été validés par la justice avant son refus et je suppose que la police les a expertisés très rapidement et dans mon souvenir cela est bien antérieur au refus de Courroye de transmettre ceux-ci à la juge Prévost Desprez.
 
Les policiers étaient d’ailleurs très curieux de savoir d’où provenaient les fuites répétées dans ce supplément d’information. Le secret de l’enquête est un principe essentiel de procédure pénale, qui doit être respecté. Certes, en revanche, personne ne semble l’avoir été, curieux, quand il s’est agi du Figaro et des fuites de l’audition de la comptable. Si on est si pointilleux on l’est pour tout le secret de l’enquête, des enquêtes et non uniquement celui concernant la juge Prévost Desprez.
 
Avec le recul, estimez-vous avoir commis des erreurs dans la gestion de cette affaire très particulière ?
 René Char a écrit : « Je ne peux pas toujours me relire mais je peux signer. » Je signe tout ce que le parquet a fait.
 Qui vous a soutenu durant ces quatre mois ?
 Ai-je besoin d’être soutenu ? « La solitude est la splendeur des forts », disait le général de Gaulle. Bien évidemment, tout ce travail au sein du parquet a été effectué en équipe. Cela se passe de commentaires. La littérature et les grandes phrases au secours de l’orgueil.
 
Il s’est également répandu à la radio, chez le frère Lagardère, Europe 1. Avec El Kabbach. Là, en toute modestie qui se respecte, parle de symphonie inachevée s’il avait été musicien. Une symphonie, pas moins Bon là j’exagère un peu quoique : « Après tout, pour ceux qui sont mélomanes, la symphonie inachevée de Schubert ça n’est pas la moins réussie. ».
 
 
Comme vous avez pu le voir et l’entendre dans la vidéo ci-dessus, il déclare entre autre que les décisions allaient être prises vers fin novembre mais qu’il ne restait que peu de choses. Seulement une expertise comptable, deux ou trois interrogatoires et un voyage en Suisse pour récupérer les dossiers. Refusant de répondre si madame Bettencourt aurait été à nouveau interrogée. Or, dans ces interrogatoires il y a celui du fameux Woerth. pourquoi a-t-il donc tant attendu. la justice serait-elle au service du confort où des intérêts politiques de ceux qu’elle interroge ? En quoi son interrogatoire aurait paralysé la République ? Sarkozy s’en va bien passer 4 jours au Maroc il y a dix jours - du vendredi au mardi - en pleine agitation pour les retraites, lui qui décide de tout, sans que la terre se soit arrêtée de tourner et la loi bloquée, alors imaginez quelques heures de l’immaculé Eric, déjà déchargé par le Premier Ministre d’une bonne part du boulot. Bon, venons en à la suite de la déclaration audiophonique en soulignant que Courroye évoque une partie de l’enquête, en dévoile des éléments qui attaquent la comptable, se refuse à parler cependant des suites pour d’autres parties de l’enquête ce qui prouve que lui aussi parle à la presse et devrait être poursuivi pour cela.
 
A une mauvaise question d’El Kabbach qui cite incomplètement Eva Joly, car il dit que cette dernière parle de manipulation, le procureur déclare que celle-ci devrait se mettre à jour dans les procédures pénales. Or il a tout faux. Ou ses informations sont tronquées, ou il ment. Il l’avait déjà fait une première fois, et j’en avais apporté la preuve par une vidéo d’Eva Joly à Arrêt sur Image. En effet Eva Joly a pris position lors de la peemière déclaration du supérieur hiérarchique voulant dépayser toutes les affaires, le vendredi dans une déclaration du JDD. En effet il est impossible de dépayser une enquête préliminaire. Elle déclarait que pour se faire il fallait d’abord nommer un ou des juges d’instruction, ce que n’avait pas demandé ce même supérieur. Or ce n’est qu’en début de semaine suivante que celui-ci a demandé à Courroye d’ouvrir une information judiciaire. Eva Joly avait raison, et Courroye a tort.
 
Dans cette entrevue Courroye dédouane carrément le financement occulte. Il déclare qu’un témoin unique ce n’est pas de témoin du tout. Drôle de conception de la justice. Ceci veut-il donc dire que toutes les affaires jugées et tous les coupable condamnés à partir d’un témoin unique seraient invalides ? Il évacue très rapidement les autres témoignages qui indiquent qu’il y avait des enveloppes kraft, du moins que nombre d’employés (au moins 5 soit la majeure partie de ceux-ci) savaient que les Bettencourt finançaient en liquide les hommes politiques. Il oublie les sorties de liquide, il oublie les carnets de comptes et plus de 300 000 € sortis en moins de 4 mois sans aucune attribution claire et ce qui est largement au-dessus de la moyenne habituelle des sorties en liquide de la famille Bettencourt et qui tombe juste pendant la campagne présidentielle, il oublie le chèque de 100 000 € du 26 décembre 2006 (Dexia Banque), il oublie les agendas qui confirment le rendez-vous de Maistre et Woerth et celui de la comptable où est indiqué clairement le rendez-vous de Maistre avec le trésorier, il oublie la déclaration de Banier qui indique dans un de ses écrits, que la veuve Dorée lui aurait déclaré (note du 27 avril 2007) que Sarkozy, par l’intermédiaire de Maistre, lui réclamait encore de l’argent : « Elle ne m’a pas dit si c’était pour Neuilly, pour sa campagne ou pour autre chose ». Or il n’a pas saisi les comptes de campagne de Nicolas Sarkozy, il n’a pas perquisitionné les micro partis, ni saisi leurs comptes. Il oublie aussi le voyage en Suisse de Woerth lors de la campagne où il a reçu des dons d’expatriés fortunés, alors que l’on peut être certain que certains fraudaient le fisc et que cet argent reçu créait un recel de fraude fiscale, du blanchiment de fraude fiscale.
 
Courroye fait un assez ignoble amalgame entre la somme perçue par la comptable et son témoignage concernant les enveloppes. Du reste El Kabbach dit carrément que celle-ci a été achetée. Or, si tant est que cela fût vraie - j’en ai démontré le contraire - il ne peut y avoir aucun rapport avec la dénonciation des enveloppes. Où serait l’intérêt de sa commanditaire qu’elle fasse ce genre de déclaration, mais surtout il faut en permanence se souvenir que la comptable n’a fait ces déclarations que parce qu’on l’avait accusée d’avoir soustrait les carnets de comptes ? Sans cette plainte, jamais nous n’aurions été au courant de tout cela. L’élément déclencheur n’est en aucun cas la bataille entre la fille et la mère, mais l’action néfaste de Kiejman, que la justice dédouane tout en le déclarant coupable de calomnie et de diffamation, ce même Kiejman qui s’attaque à la vie privée et au physique de la juge en toute impunité jusqu’alors. Le Courroye fait aussi une très étrange remarque. Il déclare que la veuve n’avait pas perdu sa tête quand elle a fait le chèque à la comptable. Or l’abus de faiblesse se caractérise par de la faiblesse, mais pas la perte totale et permanente de ses capacités intellectuelles car si tel était le cas elle serait sous tutelle. De plus, cela ne vient en rien contredire le versement en espèces. Cet argument le renforcerait au contraire. Il mélange un peu tout le brillantissime procureur. Faut-il le mettre sous curatelle ?
 
La réalité est que le monceau de travail qu’a effectué la justice ne concerne que très peu la fraude fiscale, le financement illégal de la campagne de Sarkozy, mais surtout s’attaque aux fuites, à l’action judiciaire concernant la vie privée, l’abus de faiblesse pour lequel, Courroye, sans rire, nous déclare qu’il n’y avait pas assez d’éléments pour ne pas ne pas classer sans suite l’affaire, ce qui est contredit, non seulement par les enquêtes elle-mêmes révélées par France Inter, mais également par toutes les déclarations des témoins qui ne se résument pas à la seule comptable, car ce que ne dit pas Courroye c’est que nombre des employés ont été mis dehors et qu’il ne parle pas pour eux de témoignage acheté alors qu’eux aussi ont témoigné. On a également découvert qu’à quelques jours d’intervalle deux courriers sont parvenus à la compagnie d’assurance pour d’une part venant de la milliardaire demandant de changer de bénéficiaire au profit de Banier et d’autre part l’acceptation immédiate par celui-ci de cette clause ce qui la rend irréversible. Les deux enveloppes ont été écrites par la secrétaire de Banier et la police soupçonne que la signature ait été scannée. On découvre aussi que la veuve aurait été dépouillée de son île. les éléments s’accumulent pour prouver définitivement que la veuve aurait bien subi un abus de faiblesse.
 
Le procureur Courroye, grâce à l’action imbécile de Kiejman, qui aura été le roi de la gaffe, en portant plainte contre la juge, indirectement, vient d’être finalement dessaisi de toutes les affaires. Trois juges ont été nommées : Sabine Kheris, Nathalie Turquey et Anne Vincent. Restera ensuite à la cour de cassation de décider si toutes les affaires seront dépaysées. On a parlé de Paris, là où il y a le tristement célèbre Marin.
 
Juste quelques mots sur MAM qui a déclaré sur France Inter que cette affaire n’avait rien de politique et que ce n’était pas aux politiques à demander une information judiciaire ni un dessaisissement de Courroye, et que la modification du parcours judiciaire de ce dossier n’était que logique et dans les temps. Elle oublie qu’un certain Nadal, magistrat près de la Cour de cassation, un des plus hauts magistrats français, avait fait cette même demande il y a plus d’un mois et que celui-ci n’est pas un membre de la diaspora politique mais fait partie du sérail judiciaire, ce qui démonte son argument.
 
Cependant on apprend que si les politiques en général n’agissent pas ou n’ont pas le droit, en particulier c’est tout autre chose. Le Figaro : Depuis des semaines, les tensions entre ces deux magistrats agacent en haut lieu. Le dernier épisode en date a fait déborder la coupe. À la suite d’une plainte de Georges Kiejman, avocat de Liliane Bettencourt, sur des fuites parues dans la presse, Philippe Courroye a fait éplucher les « fadettes » (relevés téléphoniques) de journalistes du Monde pour identifier l’origine des informations. Ces relevés montrent des échanges entre un journaliste et Isabelle Prévost-Desprez, ce qui a déclenché l’ouverture d’une enquête pour violation du secret professionnel, mettant indirectement en cause la juge… qui risque du même coup d’être dessaisie. Une bonne nouvelle, a priori, pour le « camp » des défenseurs de la mère contre la fille. Mais le procédé du procureur a suscité de multiples protestations et des interrogations quant à sa légalité.
 
À la veille d’un remaniement ministériel, l’Élysée a décidé de faire place nette. « Il n’était pas possible d’écarter Isabelle Prévost-Desprez seule sans susciter des protestations fortes », analyse un proche du dossier. Le procureur général de Versailles, Philippe Ingall Montagnier, a donc contraint Philippe Courroye à transmettre ses dossiers à des juges d’instruction.
 
Vous noterez que l’Elysée a décidé de faire place nette. Ce n’est pas politique ça ? ! Ce n’est pas une intervention du politique dans la justice ça ? ! Enfin si ce qu’écrit Le Figaro est vrai, Figaro qui n’est pas un repère des amis de Mélanchon.
 
Pour terminer cette liste des éléments d’enquête fournie par le NouvelObs est assez intéressante : 
- Atteinte à l’intimité de la vie privée, complicité et recel de ce délit
- violation du secret professionnel et complicité de ce délit
- publication d’enregistrement de paroles prononcées à titre privé ou confidentiel et complicité de ce délit
- dénonciation calomnieuse commise au préjudice d’Eric Woerth
- subornation de témoins
- vols commis au préjudice de Liliane Bettencourt et de François-Marie Banier, complicité et recel de ses délits
- trafic d’influence actif commis par un particulier
- trafic d’influence passif commis par une personne investie d’un mandat électif public
- blanchiment
- escroquerie commise au préjudice de Liliane Bettencourt, complicité et recel de ce délit
- abus de confiance commis au préjudice de Liliane Bettencourt, complicité et recel de ce délit
- financement illicite de parti politique ou de campagne électorale, complicité et recel de ce délit
- violences volontaires sur ascendant n’ayant pas entraîné une interruption de travail temporaire (ITT), commises au préjudice de Liliane Bettencourt
 - abus de biens sociaux au préjudice de la société Clymène, complicité et recel de ce délit
 
Vous noterez la distinction entre trafic d’influence actif commis par un particulier (on suppose Maistre) et trafic d’influence passif commis par une personne investie d’un mandat électif public (on suppose Woerth). Donc l’un est actif et l’autre est passif. Dans la dénomination-même il y a déjà un jugement. Or faire engager son épouse est-ce actif ou passif ? Vous noterez également qu’il n’y a rien ni sur la fraude fiscale, ni sur l’épouse Woerth. Il n’y a rien pour les fuites du Figaro. Il n’y a pas de plainte en diffamation ni de Sarkozy, ni de Courroye, ni de Maistre, ni de l’épouse Woerth. Il y a en revanche une attaque contre la publication des enregistrements bien que par deux fois la justice ait donné raison au Point et à Médiapart. Sur quatorze faits, l’immense majorité soit 10, sont au profit (façon de parler) de la veuve dorée.
 
On ne sait s’il y a une justice immanente, en revanche on s’aperçoit que tel est pris qui croyait prendre et que cet imbécile, selon le mot habituel de Nicolas sarkozy, de Kiejman par deux actions qu’il croyait royales, a déclenché un des plus grands scandales possibles de ces dernières années : ingérence politique dans la justice, financement illicite de parti et de campagne électorale, un réseau d’amis aux intérêts bien compris autour de Woerth au service d’une caste, et a permis le dessaisissement du procureur Courroye dont c’est le chant du cygne.
 
 
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 N’oublions jamais :

  • l’affaire Karachi
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  • l’affaire Tapie
  • l’affaire Clearstream
  • l’affaire Bettencourt
  • l’affaire Wildenstein
  • l’affaire de Compiègne
  • l’affaire Peugeot
  • l’affaire de la Jatte
  • la proposition de loi sur la déchéance de la nationalité française et son extension
  • l’affaire de la rémunération illégale de septembre au 31 décembre 2007
  • la circulaire Hortefeux

 

Sarkozya delenda est !

 

Vignette Wikipédia 1655 Chant du cygne Gravure door Reinier van Persijn


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11 réactions à cet article    


  • jako jako 2 novembre 2010 11:41

    Bonjour et merci de votre article.
    Au début cela m’a réjoui mais je me demande maintenant si le dossier n’a pas été
    « javelisé » et seuls les laquets tomberont.
    J’espère me tromper bien sur.


    • Taverne Taverne 2 novembre 2010 13:06

      Le chef d’orchestre ne donnera plus la Symphonie inachevée de l’Elysée...

      Il cite René Char : quelle honte pour le poète !


      • Gérard Luçon Gerard Lucon 2 novembre 2010 14:21


        si le sieur courroye a mentionné une symphonie inachevée, il pensait probablement à celle du pétomane, ce spécialiste de la raie publique ! 
         


        • Berserk 2 novembre 2010 15:40

          Encore une fois merci Imhotep de la qualité de cet article (et de tous ceux que vous rédigez en général) et de votre persévérance à suivre ce dossier Woerth-Bettencourt. Les révélations de cette affaire et l’impunité quasi totale des protagoniste n’arrêtent pas de me faire enrager. Ne lachez rien !


          • grangeoisi grangeoisi 2 novembre 2010 18:03

            Pauvre Imhotep, vla t-y pas que la justice suit son cours ! A son rythme, bien sûr, pas à celui de l’énervé du modem bien sûr !

            En parlant de chant du cygne, on verrait plutôt une tentative de décollage se terminant par un crash dans une mare de boue, chacun son truc !


            • Yvance77 2 novembre 2010 18:05

              Salut,

              C’est fou de savoir qu’un juge délibérément plombe une affaire capitale qui doit conduire des gens derrière les barreaux. Il use de toute son influence pour... ne rien faire. C’est à peine croyable que l’on vive cela en 2010.

              Une justice pour les riches et une justice pour les gueux... rien n’a changé contrairement aux apparences.

              J’espère qu’une Éva Joly réussira son pari et enverra tous ces porcs, au bagne.


              • Imhotep Imhotep 2 novembre 2010 19:24

                Sarkozy, comptes suisses, île d’Arros... Les intrigants petits mots de la maison Bettencourt
                Plusieurs notes manuscrites découvertes par la police au domicile de Liliane Bettencourt confirment l’existence d’aide-mémoire destinés à la propriétaire de L’Oréal afin qu’elle puisse répondre à des questions portant sur ses comptes suisses occultes, le statut de l’île d’Arros mais aussi sur « tout ce qui concerne la politique ». Un des petits mots récupérés par les enquêteurs évoque également les liens entre le procureur de Nanterre Philippe Courroye et Nicolas Sarkozy.


                • Ouallonsnous ? 4 novembre 2010 18:50

                  N’hésitons pas à citer cette affaire sous le vovable « Sarkozy-Woerth-Bettencourt » !



                  • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 2 novembre 2010 22:47

                    Tenez, elle n’est pas énorme celle-là : Le Canard Enchainé accuse Sarkozy de « superviser l’espionnage » des journalistes.

                    Jeu :

                    Selon-vous, Sarko, c’est, Erich Honecker, Pinochet ou le général Alcazar ?


                    • Fergus Fergus 3 novembre 2010 09:12

                      Salut, Peachy.

                      Sans aller jusque là, Sarkozy c’est avant tout... Sarkozy, autrement dit un type qui s’affranchit des règles, qui viole les lois et qui actionne en sous-main les officines barbouzardes. Mais, contrairement aux autres, il n’a pas le soutien de l’armée pour franchir de nouvelles étapes. Autocrate mégalomane et égocentrique, oui ; dictateur, non. Du moins pas encore...

                      Bon,e journée.

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